La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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24 oktober 1915
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s.n. 1915, 24 Oktober. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/gm81j9890q/
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" LA METROPOLE," the influential Belgian news-paper now enjoying ths hospitality of STIir ètiinbarï'» was removed to this country after the destruction by the Germans of its Antvverp offices. Through its appearance in conjunction with this paper thousands of refugees from Antwerp and other parts of Belgium are able to obtain the latest Belgian news in their ovvn language. LA MÉTROPOLE "TV A "M\7"RT?Q TDAT? ATQQ A TVTT PPOVTQnTPPMPWT A T 01M"TM?T^Q ANNÉI DIMANCHE 24 ET LUNDI 25 OCTOBRE 1915. Nos. Q«7 _ 298 LA GRANDE GUERRE. L'HEURE EST GRAVE '.—LES BULGARES MENACENT USKUB. — LA VOIE FERREE COUPEE A DEUX ENDROITS —LA CO-OPERATION FRANÇAISE.— LES RUSSES DEBARQUENT Eî> COURLANDE. — SUCCES SUR LE STYR— OFFENSIVE HEUREUSE DES ITALIENS. — NOUVELLE ATTAQUE ALLEMANDE REPOUSSEE Eh FRANCE. Les dernières dépèches qui parviennent dv théâtre de la guerrfe balkanique prouvent i l'évidence que l'heure est extrêmement gravi et que l'armée du roi Pierre, si elle n'est p$ secourue à temps va au devant de la reddition sinon l'anéantissement complet. On a vu que les forces austro-allemande; dans le nord n'avancent qu'avec une Jeiiteu: extrême: un peu plus d'un kilomètre par jour Mais cette avance, d'une lenteur voulue, re tient les Serbes dans des positions favorable; à l'ennemi, tandis qu'à l'est et au sud-est le: Bulgares ferment le filet. Au nord-est ur corps d'armée bulgare essaye d'opérer la jonc tion avec les Austro-Allemands; un autre s'avance vers Pirot. jonction de la voie direct* vers Nish. Mais c'est dans le sud-est que le; ■stratèges allemand du Tsar Ferdinand son les plus actifs: ils y veulent notamment troh choses: couper complètement la communica tion par chemin de fer des Alliés avec le; Serbes, couper aussi loin que possible un< retraite effective de l'armée du roi Pierre, e' s assurer ensuite de la Macédoine, le gâteau convoité par le Renégat. C'est dans ce bu' que des troupes bulgares eon.-idérables avancent de toutes le;- vallées qui descenden' dana le cœur de la Macédoine, On ne ?ai' encore si elles possèdent déjà, ou au moins dominent la section de la voie principale-ffntre Vranie et Leskovatch, au sud de Nish, mais cela paraît certain. Dans la direction du sud il- convergent vers Uskub. Us sont maîtres de Kumanovo, entre î'skub et Vranie, d'une part, et de Kbpruk (Yélès), .-ur la ligne d'Uskub à Salonique d'autre part. Entre ces deux points se trouve le plateau étendu de Ovtshe Poiyo, un célèbre champ de bataille dans les Balkans, et qu: Se prête admirablement à une concentrât ion considérable de troupes. On peut, donc admettre que les Bulgares s'estiment maîtres d'Uskub. Les Serbes s'y préparent à faire face à un assaut formidable, pour la possession de cette Rome de la Macédoine, cai comme pour l'autre, tous les chemins y mènent: de là et d'e Vélès partent les routes vers les régions auxquelles les Bulgare? tiennent, tant: Monastir. Débrida et la coin-muir'cation avec l'Albanie. Si maintenant les Alliés, ne parvenant pas s atteindre Nish à temps avec une force assez considérable pour garder la voie ferrée situés derrière eux, avaient pu s'emparer de la voie jusqu'à Uskub, à mi-chemin, le résultat aurait été d'une importance considérable. D'Uskub une. autre ligne part avec son point d'abou-fi-N'ment à Mitrovitza ; de cette façon une îigire de retraite, difficile mais faisable, serait restée ouverte pour l'armée serbe, comme pis-ahei, Si Uskub tombe et reste entre les mains des Bulgare-, l'armée du roi Tierre, comme nous disions plus haut, s'expose à l'anéantisse in eut complet, à moins que le maréchal Put-nik ne se réfugie au Monténégro, pour de là reprendre, contact avec la mer. Les opérations générales peuvent cependant être retardées sérieusement par le mauvais temps comme c'est déjà le cas eu Macédoine. Le salut de l'armée serbe est et reste, l'intervention des Alliés: l'intervention française, on l'a vu, a puissamment aidé l'armée serbe à Strumnitza ; une nouvelle jonction des troupes françaises et. serbes s'est faite à un endroit qui n'est, pas indiqué, mais il est d'ores et déjà , certain que la voie ferrée de Strumnitza à Ghevgeli est solidement défendue par les Français, et un autre détachement se trouve à Kapu, sur le Vardar. Les mouvements de troupes britanniques n'ont pas encore été signalés. L Italie, qui avait promis son intervention "active," n'a jusqu'ici pas envoyé de troupes, niais son offensive, dont on avait parlé, il y a quelques jours, progressé paraît-il avec succès. Le mouvement offeusif qui commença il y a f,'x i<ws dans le Trentin occidental, s'étend tout le long de la ligne de l'Izonzo; quoique cette opération n'en soit encore qu'à sa pre-nuere phase, elle a déjà produit des résultats appréciables, la ligne ennemie dans le Carso étant percée et brisée, alors que 2(MX) prison-mer.-, des mitrailleuses et des munitions res-■ lèvent entre les mains des Italiens; sur la rive uroite du lac de Garde, le mont Nodic, qui commande la vallée du Ledro, a été pris d'as-fcaut.1. intervention russe ne s'est guère autrement nianifestec que par le bombardement, avec la flotte alliée, de Derleagatch et d'autres villes , ,'a c'ôte de 1 i mer Egée, et d'autre part par Je bombardement de Varna et de Boureas, dans ta nier Noire. '•n même temps irons arrive une nouvelle assez Réjouissante, et qui explique probable-"jent le fetaïd dans un débarquement sur 'a cote bulgare ou roumaine. C'est un débarquement russe opéré en C'ourlande, en vue de protéger le flanc droit russe, gravement menacé à l'.'a. Les forces débarquées, qu'on avait d'a-»°iel prises pourdes détachements de peu el'hn-poi iance, semblent être très conséquentes, et à r'p cette opération les Allemands ont '" abandonner plusieurs positions importantes. Sur le Styr la bataille continue f les < iiituve$ sont encore augmentées de 621 prisonniers 17 mitrailleuses, 8 mortiers de trsu-1 £e .,deux réflecteurs. ,v,'f1 / ' ^cs Allemands ont fait une nou-( ; '!„ ? 1VE c0lltTe 1111 fortiu dans 'e bois de là h«,?t f",î2ntrB 'es P°stes avancés près de einn i l40/,,P°ur 'a huitième fois depuis sortir i'11 s ^"emanf^ furent décimés à leur t,i. « la,tran''llée» et f,n'«nf obligés à v ren- côntir Veste du front le duel d'artillerie tontu ut, av(i(. j.age_ T.-, a®pieno.ns que luitrîi cniirifnr<--n POUR LES EMPLOYES BELGES. — UNE REUNION DE "L'UNITAS,' En assistant samedi à la réunion organisé! par le Cercle " Uni tas " en vue d'aider, dar* une mesure naturellement limitée à ses ros sources et aux dévouements dont elle peut dis poser, les employés de commerce réfugiés ci Angleterre, nous avons passé quelques heure; ' dans un milieu tout à lait national. 11 n'es .pas jusqu'au retard apporté à l'ouverture de 1. ! séance qui ne vint rappeler les bonnes (?) habi | tudes du pays. Cela n'a pas empêché que sans faire trop de phrases, on fit de l'excellente i besogne qui ne manquera pas de produire de: l résultats. M. De Wit occupe la présidence, avant à se; s côtés: M. Joos (de l'Union of Cterks), M , Philips, secrétaire. Musschout et Brean. 1 expose le but de l'assemblée et. après avoi; ; rendu un hommage vibrant à Sa Majesté 1< • Toi Albert et à notre vaillante armée, il porte , un souvenir ému aux victimes de la guerre . L'assemblée$ee lève en signe de deuil et de ; respect pour ceux qui sont morts pour lt ; Patrie. L Le président a des paroles de profoneie n . connaissance pour les -empathies que les cm s ployés belges ont trouvé auprès de leurs col lègues anglais; ceux-ci ayant donné la preuve que pour eux la solidarité n'est pas un van mot. M. Philips, secrétaire de l'Unitas. fait ur rapport d'une éloquente concision sur toute; les preuves d'activité fournies, cfepuis le débu; de la guerre, par la section anglaise de l'Unitas. Il détaille les efforts faits pour procurer des emplois et qui ont abouti à un résultat 'les plus encourageants. M. Philips, qui fut jusqu'ici la cheville ouvrière de l'organisme, et dont les parole; sont chaleureusement applaudies, termine soi: éloquent rapport par un vibrant appel à 1s solidarité et à l'entr'aide. M. Musschout prend ensuite la parole; e1 clans une belle langue littéraire développe quelques considérations sur les origines ele L guerre et sur les circonstances ayant accompagné l'odieuse invasion des teutons dans notre pays; choses, hélas, trop connues poui être dites encore devant des Belges. Se plaçant sur un terrain plus pratique M. Bréan. qui parle l'anglais le plus pur, dépeint, sous les couleurs les plus sombres, la situation pénible faite par la guerre à la catégorie si ■ intéressante des employés et envisage le-moyens d'y porter remède. La discussion générale est ensuite ouverte et l'on examine la question de savoir si Vès employés doivent s'affilier aux irade Unions existant en Angleterre, ou si l'on doit garde;- à l'organisme son- caractère provisoire. On envisage ensuite l'idée de la création d'un fonds de secours qui serait alimenté pai la contribution de ceux qui ont trouvé de l'emploi et par l'organisation ele certaines festivités. Sur ce terrain de précieux concours sont promis aux organisateur» éventuels, tant de la part de leurs amis et collègues anglais ejue de celle de nos compatriotes. Tout cela permet d'augurer qu'avant peu une classe, laborieuse entre toutes, ne devra plus en vain aller frapper aux port.es poui trouver un emploi et qu'on teintera d'un peu de rose et adoucira ejuelque peu la vie de gens parmi lesquels il en est pas mal qui. par loin travail opiniâtre, surent assurer la fortune de leurs patrons. LEURS AMIS. MeEURS DE JEUNES TURCS Un de nos officiers qui vécut en Turquie, chargé do mission, a assisté à des «cènes qui dépeignent admirablement le caractère barbare, cruel de ce peuple. Il assista un jour à une vente publique d'enfants. La plupart étaient âgés de G à 9 ans. On les adjugea pour des sommes variant entre 16 et 30 francs, de notre monnaie, à de= contrebandiers et à des individus sans aveu qui dressaient ces pauvres gosses au vol, à la mendicité sur les grandes routes des pèlerinage-et à la prostitution. La vente se faisait sous le regard d'un vjcuj fonctionnaire qui, au nom du Sultan, prélevait un tantième dont il avait soin de distraire une partie à son profit. Les Jeunes Turcs, que l'on nous dépeignai! en Europe comme des gens amis du progrès et de la civilisation, estimaient .que la vente publique des enfants était une bonne chose au point de vue social puisque, grâce à cette mesure, on " soulageait," d'une ou de plusieurs unités les familles nombreuses ! Le receveur fiscal de Stamboul, qui était un protégé d- l'ex-su-ltan Abdul-Hamid, "faisait de l'argent " en exigeant la mise en vente, à des dates déterminées, des enfants du peuple. On avait, beau protester; rien n'y faisait. Un jour, on enleva quatre enfants sur six à un pauvre diable d'Arménien dont Je métier était l'élevage des cobayes. L homme résolut de se venger. Au pa.-taae du fonctionnaire cupide et féroce qui lui avait pris *çs enfants, il se jeta suj- le misérable, décidé à l'abattre comme une bête fauve. Malheureusement, il fut surpris au moment où il levait le bras pour frapper. On se jeta sur l'infortuné père et on l'enferm» pendant trois jours dans un cachot humide et froid, sans boire ni manger. Après cola, sans jugement, on le eousut élans un ?ac* en cuir, on -e mit des vipères affamée- et on lança le tout dans ie Bosphore. Les Turcs, on le voit, sont dignes des Boches; leur âme bestiale, leurs instincts dépravés—tout concourt à faire dès uns et de? autres des frères dans le crime et des alliés dans la destruction. - - L'Union des Centrales -niSses d'électricité, qui groupe soixante-quatre usines et -er-j Viceê hydro-électriques, a conclu en Amérique un nouvel achat de 600 tonnes de cuivre éJec-trolytique. La menace continuelle de l'Allemagne de restreindre ses exportations de charbon en Suisse, les mesures prohibitives qu'elle a prises à l'égard de certaines des industries sui.-ses dans la fourniture de la houille, oblige 1 il Silit-.n à c'â'pfro-n/^l'l'îr <7<n nluc rro >,'ne A., ^.^4-4 DOCUMENTS DE GUERRE. LA MORT DU PREMIER SOLDAT FRANÇAIS. A l'occasion de l'anniversaire de la nai ■ sance du grand-duc de Bade, le "Journal c 1 guerre de Lille" ayant publié un récit îai 5 taisisle sur la mort du premier soldat c France, le caporal Peugeot, tué à Joncliere le 2 août 1914, M. J. Sïbille, de Montbéliari - auteur el'un article paru dans le " Petit C'on • tois " sur cette question, a bien voulu uoi communiquer des renseignements inédits cp ■ ne manqueront pas d'intéresser vivement ne lecteurs, écrit la " Gazettç de Lausanne. > L'enquête que, de notre côté, nous avons fait ■ sur les lieux, nous a persuadé que les dires d | " Journal de Lille " sont faux et que non seul ' ment les milieux dirigeants allemands s; ' vaient que la guerre était inévitable bien aval ! la rupture des relations diplomatiques, ma: que V:s officiers allemands chargés d'effectué des reconnaissances à la frontière connai, • salent les intentions de leur gouvernement. Chacun se souvient que, pour éviter toi incident susceptible de compliquer les nég Ciations diplomatiques alors en cours, Je goi vernement français, par l'organe du présidei 1 du conseil. M. Viviani. avait ordonné a se ; troupes de laisser une zone neutre de 10 kn entre les 'frontières allemande et, françaisi En conséquence, les postes qui occupaient le ; villages de Béehésy, S'uarce, Courtelevar avaient été retirés. Quatre hommes commandés par le capori Peugeot, instituteur au Pissoux. commune d ■ Villars-le-Lac, avaient été chargés 'e 2 aof 1911 de surveiller la route qui, de Joncherez conduit à Faverois. Joncherey, situé à 2 km. de Del'.e. est u petit village agricole, dont les maisons au lames toits sont groupées de chaque côté de 1 route Delle-Belfort et aux abords du chemi Joncherey-Faverois. Ces bâtiments perdu parmi les arbres fruitiers sont presque ton entourés d'un jardin ou d'un verger, que pre tègent de faibles barrières en bois, ce ejue le Allemands appellent, barricades. Le 2 août 1911. le caporal Peugeot et h hommes s'étaient installés dans la maison (J M. Doeourt. à 500 ou 600 mètres de Jonchere; élans la, direction de Favcro's. Une sent:nel-avait été placée sur la roule. Le matin d jour où lo drame se déroula, le chef du posl se trouvait, devant l'habitation de M. Docouri trois de ses hommes mangeaient la sou pi tand:s que a famille du propriétaire de l'in ! meuble se trouvait, dans la cuisine et dans 1 vérandah. On savait à ce moment quo de patrouilles allemandes circulaient à la froi tière, mais on ne pensait pas qu'elles auraiei Tauelace de pénétrer,-avant l'ouverture d< hostilités, à plus de 12 kilomètres sur terr toire français, car, comme ia limite entre le deux pays était exactement marquée, on i: pouvait, raisonnablement parler d'erreur. Le même dimanche 2 août, nous a déclai il y a quelque temps déjà M. Georges Bérotie négociant à Deile, j'avais reçu l'ordre ele coi duire eu auto deux gendarmes à Rcchésy. y avait de l'orage dans l'air; nous ne songior pas encore à la guerre; nous pensions—le discussions de la diplomatie continuant-—qr cette épreuve, dont on avait déjà tant pari nous serait encore épargnée. Aussi quelle i: fut pas notre surprise d'apercevoir à l'instai où. notre mission terminée, nous rentrions Delle, un détachement de chasseurs ail mands. Us chevauchaient sur la route c Faverois et allaient atteindre la croisée de routes de Florimont-Faveroi-s. Comme s'agissait de passer sans être pris, je lançi mon automobile à toute vitesse dans la dire tion de Courteleva.ut. Ce village franchi, noi nous dirigeâmes sur le» fermes de Fany et c Saint-Anelré. Arrivés à Delle, notre premiè) pensée fut d'avertir nos troupes et si possib le poste de Joncherey, contre lequel oet1 1 patrouille allait nécessairement se heurter. " Cet avertissement arriva trop tard, noi. • dit M. Doeourt que nous avons questionné e qui assista au meurtre du caporal Peugeot. Comme nous étions tous occupés à la ma son, ma soeur sortit de la cuisine £t un sea à la main se dirigea vers ia fontaine que vov ■ voyez là-bas, à 39 ou 40 mètres. Ji était di heures du matin. Tout, à coup, ma sœur, ayant aperçu 1 patrouille allemande qui chevauchait enti deux champs de ble. lâcha son seau et préeip tamment revint vers nous en criant: "Le Prussiens, voilà les Prussiens!" Cette noe velle était tellement inattendue qu'elle non fit bondir. En un instant nous fûmes sur ! pas de la porte, essayant de découvrir l'er neini que la sentinelle placée sur le route d l'averois n'avait pu remarquer. Nos soldai avaient abandonné leurs gamelles et attei daient, légèrement anxieux, la suite des év< nements. B;entôt cependant on vit le chef de chasseurs allemands, le lieutenant Mayer, d 5e chasseurs, à Mulhouse, pousser son cheva sur la route, tandis que 1" reste de la patrouill longeait un talus, dans l'espoir de prendre c ! la sentinelle et le poste entre deux feux, i A ce moment le caporal Peugeot—ne s doutant pas de ce qui allait survenir—s'avauç au devant de l'officier allemand et fit le.- son mations d'usage, mais le lieutenant Mayê) pour toute répense, braqua son revolver dan ! la direction du chef de poste et fit feu par tro; ! fois. Deux balles se perdirent, la premier dans un peuplier, la troisième dans un pruniei mais la deuxième avait touché juste. L caporal Peugeot atteint à l'épaule droite étai ; transpercé: la balle ressortit par 1® côt I gauche. On le vit chanceler et tout, de suit on le devina blessé mortellement, mais le mai heureux eut encore la force d'épauler soi fusil, un coup de t'en parti, le chef de 1 patrouille allemande s'ftffài-vftit sur sa mon ture pour tomber de cheval 50 mètres plu loin. Le caporal Peugeot aussitôt qu'il eut, tir se sentit, perdu. Son aune lui échappa de ma:j&; il ht quelques pas vers nous et s'<écras dans l'encadrement de la porte. -Te vois ton jours ce ce>rps étendu à me- piéds. ce visag blême, ce- trait- crispés de c 1 te premiè;-, victime de la guerre. 1>,.m «... Ail 1 i.- LA PREMEDITATION BOCHE. NOUVELLE PREUVE. Le premier niois de la guerre, un généra allemand en activité de service, dans ni article publié sous sa signature, et avec l'avei ' de la censure allemande, a enlevé tout fonde ' ment à l'assertion de M. von Jagow, tendan à faire croire que la violation ele notre neu J' tralité avait été dictée par la " menace fran ^ çaise :— is Le plan pour l'invasion en France, écrit-ii il, était un plan arrêté par avance (" voi: vornherein festgelegi: i! devait s'executèi dans le nord, à travers la Belgique, en con tournant la puissante 'ligne de forts d'arrêts u au moyen de laquelle l'ennemi avait protège sa frontière contre l'Allemagne et qui, poui i- être forcée, aurait coûté infiniment de sang it Le plan a réussi dans toute son étendue s comme la position des diverses armées k ;r fait bien voir. C'est-à-dire que, dans le cas de l'Allemagne violant la Belgique, il y a eu préméditation ei que ce n'est pas la nécessité, ma s seulement j l'intérêt stratégique, qui a dicté ss résolution, 'j | Cette déclaration a paru sous la, signature I " Spo-hn, général-major en activité de service," dans un article intitulé : "La situation à J' l'ouest;" publié à Berlin, dans le journal "Parole- Deuts--he Krieger Zcitung." organe ? officiel de la Ligue militaire allemande; 3S« année, no. 70, du 2 septembre 1914, p. 701. , Après un tel aveu, fait par une telle auto-1 rité militaire, à une époque non suspecte \ il semble difficile qu'un homme d'Etat allemand puisse persister à soutenir que l'Alle-' magne ses* seulement, décidée à entrer en |( Belgique lorsqu'elle eut la révélation d'une agression française imminent!?. „ L'ARMEE BELGE EN FRANCE. s A l'occasion ele l'anniversaire de l'arrivée à Dieppe du premier détachement de l'année s belge. M. le commandant Siron. accompagné du capitaine Houba. ont fait visite à la muni-,s eipalité et lui ont témoigne leur gratitude de p la cordialité' des relations qui n'ont ces.-e d'exister entre le Centre d'instruction et les ^ autorités municipales. Ils ont chargé les n adjoints de remercier en leur nom la popula-€ tion de Dieppe de sen accueil empressé. Mardi dernier était l'anniversaire de- l'ar-rivée des troupes belge» dans la Sarthc. A j' cette occasion, le comiié des Amis de la Bel-a gique. que préside M. A. Fresnay. avait ,s organisé une manifestation de solidarité patriotique franco-belge. lt Dans la matinée, M. Ctrton ele AYiart. ministre de la justice de Belgique, a, visité j'_! l'hôpital belge et l'expo>ition des trophées de ,s guerre ouverte à la Bourse de commerce du p Mans. Après déjeuner, le ministre belge s'est rendu .£ au camp d'Auvours, où. à trois heures, un I drapeau a été solennellement remis aux troupes belges, en présence de M. Bordes, [-j préfet de la Sarthe. des autorités militaires g françaises et ele réminent représentant du •g gouvernement belge—drapeau destiné, comme ' l'ont dit les promoteurs de cette cérémonie, à s~ " rappeler dans la Belgique libérée le séjour près du Mans des détachements de l'armée ,t allifcC" t UN DEMENTI. e ■s Une dépêche de Rome à une agence dit que il 1' "Osservatorî Romano " qualifie de pures ii inventions et de fantaisies d'appel spécial que > le Pape aurait adressé au roi Albert de Bel- i= . gique en faveur de la paix, pour le conjurer e de commencer une action efficace afin de ■e mettre fin au conflit. e —- c UN FAUX BELGE. £ La légation de Belgique à La Haye nous fait parvenir la note ci-dessous :— M. Fritz Xorden, avocat à ia Cour d'appel de Bruxelles, membre de l'Institut de droit comparé, à publié dernièrement une brochure x sons le nom de "La Belgique Neutre et l'Allemagne d'après les hommes d'Etat et les. juristes belges." Ce factum tend à établir que la Belgique, aux termes des traités exis-; tants. pouvait, sans violer sa neutralité, laisser T passer eles troupes allemandes à travers son territoire pour envahir la France; elle tend T également à .justifier en droit et en fait Jes 3 excès commis en Belgique par les troupes allemandes.Les titres dont se réclame l'auteur peuvent faire croire que l'oeuvre émane el'un citoyen 5 belge; il n'en est rien. M. F. Xorden est un Allemand, né à Leipzig en 1881 et domicilié,à Bruxelles. u : : . . ■ dépassé, ils obliquèrent vers le bois de la e vieille Tuilerie et à grande vitesse s'enfuirent t vers la frontière, mais l'ordonnance du lieutenant Mayer, ayant eu son cheval blessé, fut e fait prisonnier. Un autre de ses compagnons a fut retrouve à 1 heure de l'après-midi dans la - haie de la vieille Tuilerie, située au pied du '• point 509. • s Quant au cheval du commandant- de la s patrouille allemande, il fut arrêté à Joncherey, c i dont il porte aujourd'hui le nom. '■ ! Le caporal Peugeot a été enterré à Etupes e ' (arrondissement ele Montbéliard* et le lieu-t tenant M a 1er—.à qui les honneurs militaires e j furent rendus et dont l'acte ele décès porte la e : mention tué à l'ennemi—dans le cimetière de - Joncherey. i Xotr<' récit, bien que différent essentielle-* 1 meut de la \ersion allemande, qui montre le - i premier-lieuteiiatit Mayer fendant, la. tête s j jusqu'à ia poitrine d'une p oupiou français I cloué par la terreur et le soldat, Heize 1 " poussant avec tant de ferveur sa lance dans s , la poitrine d'un autre lignard qu'il ne peut » j plus ia reprendre." est rigoureusement exact. - i Les circonstances dans lesquelles le j caporal Peugeot a trouvé h. mort montrent in- J 1 dubitabiemrnt que, plus de trente heures I avant la déclaration de guerre, les officiers EN BELGIQUE. J.h misère, à Bruges, augmente ele jour et: jour. Les gens aisés eux-mêmes ne mangeîni plus de viande qu'une fois par semaine. . Le riz et beaucoup el'autres denrées manquent. Des bombes d'aéroplanes sont tombées dan-la rue St-e.-Catherine, à quatre endroits différents.Lors du dernier bombardement de Zee bruggc, des obus sont tombés entre Bruges el Lisseweghe. Beaucoup de gens affolés ont fu: de Lisseweghe vers Bruges, principalement des femmes portant des enfants. Cette arrivée de fugitifs a causé un instant de panique parai. ; la population brugeoise. A Bruges-Bassins, environ 800 ouvriers belges—contraints par la menace autant qiie 1 par ia misère—travaillent à des travaux de ; fortification et à la construction d'un pont-abri pour sous-marins. Le gaz de Bruges éclairait de nombreuse; communes environnantes et notamment L'Ecluse, en territoire hollandais. Les" Allemands ont coupé toutes les canalisations dr gaz dépassant les faubourgs rie la ville. C'est ainsi que Damme. Houcke, Dudzeele, Westca-, pelle et L'Ecluse sont dépourvus de tout éclairage. Les Boches imaginent de cette façon empêcher les avions de trouver le chemin de Bruges. Xe "dirait-on pas qu'ils craignent même les aviateurs hollandais? , A Bruges, le couvre-feu sonne à huit heures, heure après laquelle plus aucun civil ne peut circuler dans les rues de la ville. * * * Le Conseil communal d'Alost vient de voter un double emprunt de 500.000 francs et i 370.000 francs, par intermédiaire du receveur communal et de la Banque Centrale ele la Denelre. pour l'émission de 1164 obligations de 500 fr. à raison de 4î p. c. d'intérêt l'an, payable les 31 janvier et 31 juillet de chaque année. Col emprunt sera remboursable le 31. décembre 1919. San.- compter les autres travaux communaux, les chômeurs s'occupent actuellement, au nombre de 650, à l'érection d'un énorme parc de 17 hcetares d'étendue au hameau du Osbroeck et qui s'appellera Parc de la Paix. C'est M. Désiré De Wo.lf, l'échevin des travaux publics, qui est l'âme de cette entreprise. Les plans ont été dressés par M. Breydel, architecte de jardins à Bruxelles; l'entrepreneur Jean De Stri.jker, de Ternath, a été désigné pour exécuter les travaux sous sa direction ; quinze contremaîtres sont affectés à la surveillance; les salaires payés journellement s'élèvent à plus de 2Û0Ô franc-. Les étangs du parc couvrent une superficie de plus d'un hectare. Un kiosque est bâti au milieu d'une énorme pelouse; derrière le parc s'étendra une plaine de football, tennis, etc., etc: M. Moyersocn. député et échevin des finances de la ville, malgré les sacrifices énormes nécessités par les événements, est parvenu à réunir les fonds nécessaires pour couvrir les frais ele ces embellissements qui doteront Alost d'une des promenades les plus pittoresques du pays. En dehors du parc, des boulevards mèneront vers les quartiers S-ohaerbeek, Saint-Job, etc., et feront le tour de la ville. * * * U paraît maintenant à Anvers un journal flamand, tout ce qu'il y a de plus clandestin at d'ailleurs activement recherché par les pauvres " pinhelmen." Il s'intitule " De Vrije Stem" et, porte en exergue ces mots: "Bureaux et rédaction à l'Hôtel eles Patriotes, rue eles Béguines, Anvers." C'est une " Libre Belgique " anversoise. * * # Vingt-cinq mille ouvriers, tous civils belges, sont au travail à Haesdonck, sous Beveren et Cruybeke. où on les oblige à creuser des tranchées pour les Boches. Ceu tranchées sont orientées face à St.-Xicolas. La rive gauche est territoire d'étape. On ne peut plus passer l'Escaut. " * * "" La composition du tribunal de commerce de Liège vient d'être arrêtée comme suit pour l'année judiciaire 1915-16:— Président: H. Hogge, Jules; vice-présidents: MM. docteur Charles et Dambois, Paul; jugés effectifs: MM. Boseret. François; Dewandre, Jules; Dumoulin. Victor; Dupont,- Emile; Cer-may, Henri; Henrion, Emile; Maréchal, Louis; Eymael, Ferdinand; Fryns, Alphonse; Mallieu, Victor; Mouton, Joseph; Neuman, Ernest; Noirfali>e, Charles; Vivario, Victor. Sont nommés juges suppléants: MM. Basse, Arthur; Françotte, Auguste; LImbourg, Léon; Xagant, Charles; Sandam, Adrien; Wiser, Mcolas; Benoît, Alphonse; Emette Joseph; Joris. Hubert: Massaat, Alphonse; Xagelmac-kors. Marcel ; Xysen, Arthur; référendaires: M. Ringlet, Félix; adjoints: MM. Charlier. Fer-nanel; Dcchamp, Florent, et Genard, Léon ; greffiers adjoints: MM. Leh-aen, Joseph, et Gaiand, Jules; commis-greffiers: MM. Damrv, Guillaume;_ Generet, Evrard, et Parent, Edmond; hu-'ssiers audienciers ; MM. Surny, Cent, Méiottc et Joly. * * * La société Le Vieux Liège" qui continue imperturbablement ses excursions chaque dimanche, vient de découvrir à. Angleur uni' nouvelle grette qui ressemble assez bien à ce ie du Trou Manteau, à Ben-Ahin sous Huj. L'exploration est loin d'être achevée: il y a à déblayer eles passages étroits, encombrés. L'entrée en était quasi inaccessible, ce qui explique qu'elle soit restée ignorée jusqu'à ce jour. * / * * La semaine dernière, deux femmes et une fillette cs-ayaient, ele se rendre de Belgique en Hollande, dans le voisinage de Meseh. situé au sud d'Eysdèn. Les femmes furent interpellées à plusieurs reprises par le< soldats hollandais. mais elles continuèrent à courir. Lçs soldat- firent feu: deux des troi- femmes furent atteintes. Deux s'enfuirent en Belgique, où la fillette de 14 ou 15 ans est morte. La femme qui était, en territoire hollandais fut recueiire par les soldats et. après avoir reçu "es meilleurs soins, elle fut transportée a l'hôpital de Maestrieht. La malheureuse vécut encore quelques heures. Elle s'appelle Marie Nahon, est âgée de 40 ans et habitait à Fouron-le-Comte. MONITEUR BELGE. DES 16, 17, 18, 19, ET 20 OCTOBRE. MINISTERE DE LA GUERRE. AVANCEMENT DES OFFICIERS. T*ar arrêté royal du 15 octobre, lo rèjr]ejn«*nl (que nous ayons public dans notre numéro du mardi, 19 dernier), dc-îo^eanv à certaines dispositions de la ioi'du 16 jum 1S36 , sur le mode d avancement dans l'armee, &era mis en vigueur pendant la, durée de la guerre. ACTIONS D'ECLAT. Aliss Winifred Scott, de l'hôpital ^e Saint-Idesbald, ofi elle s est, dévouée gent-reusement pendant plus de six mois, est nommée chevalier d© l'Ordre ne la Couronne. v La médaille civioue de lr-1 cUsSe 1914-1915 e.=t accordée a AI De ICeyser, François, chauffeur d'autxnnokilc, <rui, a ï hôpital ds Saint-Idesbald, a .auve la vjc a mir .i^eine tille en se prêtant à l'opération de ia transfusion du sang. MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES Le Roi a reçu nne lettre par lao.i'îlle S. E. U. 4.1bçrt« Membréno notifie à Sa Majeur qu'Elle a été appejee a la Présidence de la République de Honduras. NOMINATIONS DANS L'ARMEE. Par arrêté royal du 12 fevriér 1915,. le <apitaine commandant Bertrand, A.-F., de l'artillerie, détache au semee de la Colonie, est nomme major. P*r arrêté rov^l du 30 avril 1915, le lieutenant-colonel adjoint d'état-rrfaior Marchant, A,-P L . de la cavalerie, détaché au service de la Colonie, est nommé colonel. Par arrête royal du 30 av il 1915, les nominations ci-après ont lieu parmi If.-, officiers détachés au service de la Colonie - Dan» 1 infanterie.—Cap.tain^s commandants: Les capitaines en second : Benaets. H.-A , Gilly, M.-R.-J.-E., Pirot . J. .) , II uy g lie, P.-T.-D.-A., Bastin. J.-L.. De Brouwer, \.-L F., e-, Ghewy, H.-F.-J. Capitaine en second: le lieutenant Liégeois, Dans l'artillerie.—Capitaine commandant, le capitaine en second Donner, F P -C. Par arrêté royal du 14 octobre 1915, le sous-lieutenant de reserve pour^ la duree de i> guerre Suray, A.-F du 9e régiment de ligne, est nommë sous-lieutenant de réserve. EMPLOI SPEriAL. Par arrêté royal du 13 août 191.5, 1e lieuwnant-colonel ad]o>nt d'état m^ior Détail Adcchargé du commandement du 3e régiment de < liasseurs à pied., est commi-:ionné en qualité de sous-chef d'état-maîor général de l'armée. MUTATIONS. Par arrêté roy-^1 du 11 cotohre 1915, le sou.~ lieutenant auxiliaire de Beushem de Bouthem, ( , du 2e régiment de guides, e>t nommé sou« lieutenant de réserve, avec rang d'ancienneté du 31 mars 1915. Par arrêté royal du 14 octobre 1915. le lieutenant de réserve d'infanterie Sergysels, 1, des projecteurs de la 4e divisiap d'armee, e^t admis avec -on rang et ancienneté dan? le caore des offineis de réserve du génie Par arié«é royal du 14 octobre .1915, > "ieutenant, Rigano, de 1 infanterie, a la suite de l'art lleriQ do lu lrc division, d'armée, passe dans l'artillerie. Il conservera son an< iennoté de lieutenant du 26 mars 3914 et fiera classé dans l'annuaire immédiatement après le lieutenant Lecomie. Le ma-ior Mwnaut. de l'infanterie est nom m-- membre m 1-taire suppléant de la Ccmnir^îon d'appel siégeant au Hawe. CONSULATS Par arrêté royal du 5 d••oore, démission d^ ronrtiona est donnée à MM. Pfister, H., vve-coiisul de BpItk r a Sait*; Wendh^usen, ( (on^ul de Belgiciuc a Florianopo R , ' Oeckinghaus, Th., consul de Belgique à (lou,, I uderiiz. ■' , i! de Belgique à Port Alfgie: Ramdob'. F., consul dn R-^gique a toncepc'op ; Bn^se. W.. c onsul de Belgique a Cllefoo (Chine); Paetzold, M . consul à 1 Havane: Jockusch, .J. W., consul de Rel^ieue * G a '.veston Lar.» », R. vice-consul d^ Belgique -i FlonolnKi iHauji) AueKvald. W consul de B' '-,'ique à Durban "R^demann. A.-W « , consul de Belgique à «. oiombo (Ceylani Noiholi, F.., consul e Belgique à Torreon (Mexique); Gertz, ( consul de Belpiqub a Vera-f'ruz (Mexique Nenmann, F., consul a" Belgique a Batavia; Dillenius. I con■= il d<» Belsiqu^ * Maca^«ar: Tleekmann, F consul d<> Bel? que h TruiûJo (Pérou): Mendî V. B , consul é» Belgique a Brada ci l,e--covar. E , consul de Belgique .i Constantza Par un arrêté roya1 en date du 10 octobre 1915, dé m? sion honorable de ses fonctions a été «cco'-dec. • -a dp mande, a M Dartncll Tennant Roc, consul de Belgique ^ Tacna y Arica. * ECH05. Fédération des notaires. La Fédération des notaires s-o réunira mercredi prochain '27 courant, à 2 jieures et dtoj:", à la Courts of Justice. LES JUGES DE BERLIN^ Le Professeur Vogt, directeur ele biologie de Berlin, était poursuivi parlé le français dans les rues de IjA prussienne. En première instance M.-Vogt,fl été dénoncé par un pasteur (le elouB fut condamne à 10 marks d'amcneH La Cour d'appel vii lit de réfornjH ment et d'acquitter Vout par un dit que "la langue française, entendre pour les personnes dont 1\|H sont morts en Argonnc ou en Cliamp^B néanmoins la langue d'un grand p^upH la culture est très ancienne, et quo 1JH dan« les rues d'une ville allemande, :^Ê tention provocante, ne constitue fl délit." Voilà des magistrats qui n'aurontB Croix de fer. ) — Un de nos concitoyens qui n'en son coup ' d'essai : M. Ben Spiers H obtenu le certificat ele Js •*: Royal H Society" pour avoir, u.'in- eleV t-i-rcoH ]>art ie-ulièrement elifticiles .-r-n- le sHrctdîîcB d'une jeune fille à Sh< ru ^ ^ ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. J Des ouvriers belges etésiiant travailler dans la Royaume-Uni sont informes que les " Board of Trade f.abour Exchanges" (qui sont les s-eules autorisées par la gouvernement brr .uiciquc- <i" présenter eles ouvriers belges aux patrons anglais), ont un grand nombre d'emplois à conférer, surtout dans les industries agricoles e t du génie civil. Des offres de service doivent être faites à t i Bourse du Travail la plus proche du domicile; pour l'adresse^se renseigner au bureau de postes de la localité. Des Belges se trouvent dans les asiles de réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bon--es du Travail qui sont établies dans ces a?i:<=s, el'autres Belges résident à Londres, à la Bon rte du Travail à Aldwyeh Skating Kink. annonces"^ 9 psnee la ligne.—Joindrê le montant aux ordres, s DEMOISELLE belcrc, bonne 'tlucation. pari ■ bi^n frança connîi -:ani <ou'n r, demande .u •> d; * de cofti'agme.—Tk.rire, »S. V. S., St. .Vit.ha.elt :ace, 30 B'ighton. DKM()bEI.I,i;. Ptcno-clactyïo. franç?. -, namarfd^ cherche pla^e (icrei-i ondance ou autre.— Li u c, A. D 78. Onelov.-Karden .^cuth Kensinston DI'X I' 1STRY—VICTOR» OTILS. d'A P-S (rpe Quellin), «.onsnlta< ion> tous les jeurs --'e 2 ^50 À 6 hrure-s. —Oxiord-street. 351. TcKpbone, 2782 Mayfair. (1 AtlDE cou' I Adres-e, C T.., 73, Whi'e ('rcs^-j-oad, ^ e ion -u'■»<■>j M ; e Im n com: in t. ' ( ' TA {amill.fi .l'ontvn m la, profoiu^c J vou« la re i>art de la jicrle truelle qu'elle d'e'proutftr en 'a personne de: — \Ioneion ' M i'h eu Fontyn m 'i Anre «, dt'tWlê. J"ME VVE D1 £Z, .Tosc Mê JltJL Dinant, est moifte et Kingsw RE 75 a^.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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