La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 01 April. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/348gf0nq2c/
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LA METROPOLE Ione penny cm CIJTIBM VIJ F CERT P', DIX CEKTIMI PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux! 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphone: Holborn 212 ABOHKEMENT 1 mou, 8 ch. ; 8 motf, S ita. 24MB A.NNEE DIMANCHE 1 ET LUNDI 2 AVRIL 1917 Nos. 91-92 |\ OR.A1VDÏI GtTDRKB PROGRES AU SUD UE UAMBKAI AU NORD DE BAGDAE La conquête de l'Afrique orientale 1 faudra peu de temps sans uouie opes britanniques pour se rendre maî-ises de Cambrai, maintenant que des Ws considérables viennent d'être ictués autour de cette ville. En effet, Douelas Haig annonçait samedi la iture du village d'Heudicourt et en me temps la capture de prisonniers et ne mitrailleuse ; plusieurs autres villa-comme Marteville, Vermand et Soye-rt, furent arrachés à l'ennemi sans nde résistance ; à la suite de ce succès levint impossible à 1 ennemi de garder s longtemps le village de Sainte-Emilie, fut en conséquence évacué. Plus tard, islajournée de samedi, l'avance fut re-« une nouvelle fois et les troupes bri-niques se rendirent encore maîtresses villages de Jancourt, Hervilly et Herbert, le long de la vallée de la Cologne, »ar la capture de ces derniers villages, Bsé Hindenburg se troupe sérieusement ipromis entre Cambrai et Saint-Quen-; d'autre part, d'Heudicourt, les [lais menacent le village d'Epehy, qui stitue uu nœud de routes et de voies ées assez important. a pause dans les opérations entre la lime et l'Oise, dont nous parlions tre jour, n'a pas été de longue durée, un nouvel effort offensif, nos alliés ont iqué les positions ennemies à différents its de la ligne et se sont emparés de sieurs points d'appui très importants le front Neuville-sur-Margival-Vregny. ji Argonne, les Allemands ont fait des tatives renouvelées contre Maisons de impagne, mais leurs cinq contre-atta-s destinées à reprendre les positions lues à l'est de Maisons échouèrent iplètement sous les barrages français, lu front belge, on signale que les imands ont causé des inondations sidérables dans la région de l'Yser, yrant complètement d'eau le village Westende ; on croit voir dans cette lœuvre l'intention ennemie de se main-r sur la défensive tout le long du it belge. n Mésopotamie, les opérations avan-: de façon satisfaisante. Depuis le nars, écrit le général Maude dans une Sche, les troupes ont été très actives repoussant l'ennemi dans les régions nord et nord-est de Bagdad et en se iolidant dans ces positions. Au cours mouvements convergents dans la ction de Khanikin, les troupes britan-ies et russes ont rencontré des diffi-és considérables, les premières résul-du grand nombre de canaux et de ires sur lesquels on dut jeter des ponts, s secondes, par suite de la neige, du vais temps et des ravages que les 3 ont exercés dans la région qu'ils traversée. Outre cela, la passe de an constitue un obstacle presque in-chissable. Dans cette direction, de breux contingents ennemis furent ontrés par les troupes anglaises, qui butèrent avec une résistance opiniâ-Le 23 mars, le village de Shakroban occupé après une violente bataille et t jours plus tard il y eut des rencontres Jantes sur le Diala. En ce moment, aérai Maude est maître des villages •eltavah et de Shidivah, dans une zone fertile, à environ 56 kilomètres au ■ de Bagdad. A 57 kilomètres à st de Bagdad, l'expédition britan-fi a occupé le village de Falleych, 'Euphrate, d'où les Turcs, après une tance très faible, se retirèrent dans rection de Ilit. 1 Afrique orientale, les opérations lues ont été entravées par la pluie, •ut dans la région de la vallée du ii, mais cette interruption a été mise ofit pour remplacer toute l'adminis-Mi militaire par l'administration ci-pour réorganiser les troupes, échanger lever les unités qui avaient servi pen-un temps considérable" sous les tro-Si perfectionner l'organisation des ■ports pour les opérations futures et détruites par les Allemands. Un groupe d'une dizaine d'Allemands avec quelques Askaris qui infestaient les environs du lac Tyassi furent capturés sur les pentes nord-est du Kilimanjaro, après une faible résistance. Le gros de l'ennemi se trouve actuellement au sud du Rifiji, entre Madaba et Liwale. Dans la zone occidentale, des colonnes allemandes ont été en contact avec les troupes rhodésiennes aux environs du lac Nyassa. —n L'évacuation de la côte helsre ? La destruction de villages est confirmée Le Havre, 30 mars.— D'après des nouvelles du front belge, les Allemands tendent des inondations en Flandre occidentale et ont incendié plusieurs villages derrière leur front. On croit qu'ils considèrent un raccour- j cissement de leurs lignes dans cette ré- | gion.— Daily Telegraph. ——o—o—— i L'héroïsme du bourgmestre Max : .. - • —— La Libre Parole publie un bel hommage de Maurice des Ombiaux au vaillant bourgmestre de Bruxelles : Le drapeau national flottait dans toutes les rues, pour ainsi dire à chaque maison. Dès le 20 août, des inconnus circulaient de porte en porte, disant que le bourgmestre engageait ses administrés à retirer les drapeaux pour éviter tout conflit avec les autorités allemandes. Max l'apprend et proteste, par voie d'affiches ; les drapeaux restent en place. Les officiers allemands veulent enfreindre le règlement qui ordonne la fermeture des cafés à 9 heures ; il va en personne éteindre les lumières des établissements où ils prétendent continuer leurs libations. Pour être prêt à toute éventualité, il a fait placer un lit de camp dans son bureau et ne quitte plus l'hôtel de ville que pour aller au gouvernement général discuter avec le furieux von Luettwitz. Il oblige la soldatesque allemande à lui parler avec le respect dû à sa haute magistrature. Il déconcerte les chefs par son extrême politesse et par sa courtoisie ; lorsqu'ils croient qu'il va céder, ils le trouvent ferme comme un roc. On cite les traits de fine ironie qu'il oppose à leurs rodomontades et Bruxelles rit dans la douleur.Le gouverneur allemand de Liège, Kolewe, ayant fait placarder un avis où il attribuait à Max le propos " que la Belgique ne pouvait plus compter sur les Alliés ", le bourgmestre riposta aussitôt et l'on put lire sur les murs de Bruxelles que Max infligeait audit Kolewe le démenti le plus formel. Mais von Luettwitz en avait assez des drapeaux belges ; il ordonne, par voie d'affiches, de les faire enlever. Max ajoute le post-scriptum suivant : "Je demande à la population de donner un nouvel exemple du sang-froid et de la grandeur d'âme dont' elle a déjà donné tant de preuves en ces jours douloureux. Acceptons provisoirement le sacrifice qui nous est imposé, retirons nos drapeaux pour éviter des conflits et attendons patiemment l'heure de la réparation." Max devient d'autant plus gênant pour l'envahisseur qu'il va livrer assaut à Anvers : on l'arrache à l'hôtel de ville et on l'envoie dans une geôle d'Allemagne. Ainsi les Boches venaient d'édifier le piédestal de sa statue, Max en prison tout autant que Max à l'hôtel de ville de Bruxelles est un pilier de la résistance de la Belgique envahie. — rfV—O Un ministre canadien s'engage comme volontaire On télégraphie d'Ottawa à l'Agence Reuter que le directeur général des postes canadiennes, M. Pierre-Edouard Blondin, a donné sa démission de membre du cabinet et s'est engagé comme volontaire pour servir en Europe. On croit qu'il va recruter un bataillon à Québec. M. Blondin, qui est âgé de 43 ans, a été élu membre du Parlement canadien en 1908 et réélu en 1911. Il est entré dans le cabinet en 1914. . . Le prince Charles de Belgique Le prince Charles de Belgique, comte de Flandre, a passé avec grand succès l'examen d'entrée de cadet naval pour la marine de guerre britannique. Son nom figure parmi la liste officielle des candidats admis au Royal Naval Collège d'Osborne ea mai prochain, publiée vendredi soir. Belsriaue et Russie Le salut des ouvriers belges MM. Vandervelde et De Brouckère, au nom du parti ouvrier belge, ont adressé aux ouvriers russes, dit l'Humanité, le " salut des ouvriers belges ". En voici quelques extraits : Au nom des ouvriers belges, réduits au silence depuis trois ans par les envahisseurs de leur pays, nous envoyons au prolétariat russe notre salut fraternel. L'heure est décisive. Il en est parmi vous qui attendaient de la défaite la chute de l'autocratie : c'est l'effort victorieux du peuple russe lui-même qui vient de la faire tomber. Désormais, il n'y a plus de doute possible sur le caractère et la portée de la lutte suprême qui a le monde entier pour champ, de bataille. D'un côté, il y a tous les peuples libres, qui font, dans l'intérêt commun, une guerre de défense, de libération ou de solidarité. De l'autre, il y a les trois derniers représentants de l'absolutisme : Mahomet V, Charles IV et Guillaume II, qui ont commis l'inexpiable crime de déchaîne", la guerre pour satisfaire leurs ambitions et imposer à l'Europe leur régime politique et militaire. o—o Vexations allemandes Démission de la Députation nermanente du Brabant D'après une dépêche de La Haye au XXme Siècle, en date du 27 mars 1917, la députation permanente du Conseil provincial de la province de Brabant a donné sa démission en bloc. On attribue cette grave décision aux entraves systématiques apportées par l'administration allemande à la gestion des affaires' provinciales. Les Conseils provinciaux et leurs dépu-tations permanentes sont, on le sait, les seules autorités régionales belges existant dans le territoire occupé. O O Le massif de Saiat-Gobain La ligne idéale, tirée d'Arras à Vailly-sur-Aisne, qui marque à peu près le front acquis des opérations, est échancrée dans sa partie méridionale par le vaste massif forestier étendu entre l'Oise et son affluent l'Ailette et dont l'ennemi tient toujours les abords à la manière de ceux d'un bastion. Ce massif est celui de Saint-Gobain, formé de la basse forêt de Coucy, allongée du nord au sud entre Tergnier et Coucy-le-Château, — de la haute forêt du même nom, toute montueuse au nord d'Anizy-le-Château, — et enfin de la vaste forêt même de Saint-Gobain, étalée autour de cette ville et poussant ses ramifications dans la direction de Laon. Toutes armées qui Veulent contourner cette région profonde -de couverts épais doivent emprunter ou le couloir de l'Oise, ou celui de l'Ailette que ferme à sa naissance la position de Laon. Aussi, dans les années qui séparèrent 1870 de 1914 les Français avaient-ils ébauché l'organisation de deux zones fortifiées, l'une autour de la Fère et l'autre autour de Laon. Les forts alors construits sont aujourd'hui aux mains de l'ennemi ; et, précisément ceux du sud de Laon, qui seuls furent terminés, font face aux Français. Il en est ainsi notamment du grand fort de Laniseourt, qui bat Anizy-le-Château en même temps que les lisières orientales du massif entier de Saint-Gobain. 11 est évident que le commandement allemand ne doit pas être disposé à abandonner sans hautes luttes des positions naturelles aussi importantes, favorables aussi bien à de longues défensives qu'à des concentrations dissimulées en vue d'offensives éventuelles en toutes directions. Jusqu'à nouvel ordre, et quelles que soient les fluctuations de la ligne ennemie aux plateaux du Cambrésis, on doit donc admettre que le massif de Saint-Gobain représente, à l'extrémité méridionale de la retraite allemande, un réduit autour duquel Hindenburg au besoin fera pivoter son front Les "révélations"du "Times" sur la Belgiaue m PROTESTATIONS BELGES Les journaux de Lord Northcliffe, en l'espèce le Times et le Daily Mail, reproduits partiellement par VEvening Standard et peut-être par d'autres feuilles anglaises, ont publié vendredi et samedi des articles qui ont excité parmi les Belges en Angleterre une profond étonnement et une légitime indignation. Ces articles font partie du récit d'un Anglais, M. J. P. Whitaker, qui prétend avoir séjourné pendant vingt-huit mois, sans avoir été inquiété, à Roubaix et à Tourcoing et qui a réussi récemment h s'échapper par la frontière hollandaise en passant par la Belgique, grâce au concours de Belges " qui ont risqué la prison et peut-être pis " à cete fin. La quatrième article de ce roman-feuilleton, paru le 30 mars, fait allusion aux ouvriers flamands, le cinquième, paru le 31 mars sous les titres sensationnels de " Deux ans et demi avec les Allemands. — Révélations sur la vie en Belgique. — Remarquables aventures d'un Anglais " a trait à la situation actuelle dans notre pays. De son propre aveu, l'auteur de ces articles n'a passé que huit semaines en Belgique et encore, " pour la plus grande partie", caché dans un petit village dont il tait le nom; il a séjourné pendant quatre jours à Bruxelles et pendant vingt-quatre heures à Anvers et il a traversé à pied et en voiture " une vingtaine de petites villes et hameaux ", après quoi il admet ne pouvoir tirer de conclusions générales de son enquête. Cependant, les tendances de cette enquête sont entièrement unilatérales. Par la publication d'une série de faits et par l'omission d'un plus grand nombre d'autres que l'auteur ne peut manquer de connaître s'il a passé plus d'un jour en Belgique, elle donne de la situation de notre pays une idée entièrement fausse. En outre, contrairement aux prémisses de son article, M. J. P. Whitaker généralise souvent, et, s'il s'en abstient, le Times le fait pour lui par des sous-titres extraordinaires comme " Pas ombre de dénûment " — " Prospérité en Belgique rurale " — " Boutiques en pleine activité et théâtres bondés " — " L'apparence de l'abondance Certains des faits cités sont faux, d'autres exacts. Mais toujours le système de l'auteur éclate dans leur présentation partiale. M. Whitaker affirme par exemple que certains Flamands se font les auxiliaires des Allemands " en vendant leurs services à l'ennemi d'une vingtaine de façons " mais il ne souffle mot de l'admirable résistance de la masse des Flamands et il ne' parle du reste pas de la Wallonie, où il ne paraît pas avoir mis les pieds ! M. Whitaker n'a-pas vu de trace de dénûment; mais il se garde bien de dire que sans le Relief, sans les soupes communales, sans le " secours discret " trois millions de Belges mourraient de faim ! M. Whitaker a pu faire un dîner convenable dans de grands restaurants, mais il néglige de dire ce qu'il a payé son bifsteak aux pommes, et il oublie de parler des " queues " de pauvres ouvrières faisant file devant les magasins communaux et des émeutes des femmes provoquées par 1? manque de charbon. M. Whitaker a vu " la Belgique rurale'" (où?) prospère, mais il ne parle pas de notre cheptel ruiné, de nos reproducteurs vendus en Allemagne, de nos deux mille fermes incendiées, des réquisitions innombrables effectuées par l'ennemi. M. Whitaker dit que les Belges disposent du chemin de fer mais il oublie d'ajouter qu'ils se refusent à employer les trains allemands. M. Whitaker a vu les magasins de Bruxelles bien garnis, mais il n'a pas visité nos entrepôts vidés, nos usines pillées, le port' d'Anvers inactif, notre industrie morte, notre commerce anéanti. M. Whitaker parle de la " bienveillance " de la police allemande, mais il ne souffle mot de Dinant, Andenne, Lou-vain, Aerschot, Termonde, Ypres en cendres, des cinq mille civils belges mas sacrés, de nos dix mille maisons incendiées, de nos cent mille déportés, des innombrables et héroïques victimes des " tribunaux de sang de l'impôt de guerre de cinquante millions par mois, de toute l'inique dureté du régime alle--mand.Peindre comme il le fait la Belgique martyre, c'est attenter à la vérité, c'est faire une mauvaise action. Que dirait M. Whitaker si nous faisions le tableau de l'Angleterre en guerre d'après des citations de la Nation et du Labour Leader et en décrivant l'état d'esprit des thés ou des soirées dansantes du West-End? Que penserait-il d'un reportage sur Berlin qui se limiterait à la reproduction des menus de l'Hôtel Adlon ? En tout cas, le publicité donnée par la presse Northcliffe à ces élucubrations est inadmissible. Sans compter qu'elle est de nature à jeter le trouble dans l'esprit anglais nourri par des descriptions complètes de la situation belge, telles que le Times lui-même en présenta souvent à ses lecteurs, elle fournira à l'ennemi des arguments de premier ordre pour sa campagne en pays neutres, elle pourra exciter en Belgique occupée des sentiments anglophobes et, enfin, elle pourra donner de nouveaux arguments au parti Reventlow dans sa campagne de " plus grande dureté " pour la Belgique.Nous voulons croire que la bonne foi du Times a été surprise et qu'il mettra promptement au point, dans un leading autorisé, la publication d'articles qui s'harmonisent si peu avec la sûreté et 1Jimpartialité d'information du grand organe de la Cité. D'autre part, nous sommes heureux d'apprendre que le Comité officiel belge pour l'Angleterre a pris immédiatement toutes les mesures utiles pour éclairer encore une fois l'opinion publique sur la véritable situation en Belgique occupée et pour protester au nom des Belges prisonniers et muselés contre toute distorsion ou présentation unilatérale des faits. U U Une annonce révélatrice Le Telegraaf, d'Amsterdam (8 mars 1917), publie ce qui suit : Nous trouvons l'annonce suivante dans la Kôlnische Zeitung : D'énergiques chefs d'équipe et po-rions, au courant de travaux d'exploitation et de transport dans l'industrie du fer, sont demandés par les firmes chargées par le ministère de la Guerre de l'exécution de travaux importants dans le territoire envahi du nord de la Fran-i ce, dans le but d'être mis à la tête d'équipes importantes d'ouvriers, se composant actuellement de prisonniers de guerre. (s) B. et J. HOLLANDER, Aix-la-Chapelle. Les socialistes allemands menacent Le Vorwaerts et plusieurs autres journaux socialistes, comme le Schwabische Tagwacht et la Munckner Volksstimme, continuent à 1 se répandre, à l'égard du chancelier et du gouvernement, en menaces dont là moindre est de tracer un tableau épouvantable de la répercussion que pourraient avoir en Allemagne les événements de Russie. Encore que les élucubrations de cette presse reptilienne ne doivent pas être prises trop au sérieux, il est intéressant de relever que .le Vorwaerts, après avoir proclamé qu'une vague socialiste se répand à travers le pays, écrit textuellement : " Croit-on vraiment que des événements comme ceux qui viennent de se dérouler en Russie resteront sans effet chez nous, et qu'il suffit, pour écarter le danger, de mettre le trône et la dynastie en avant ? Si l'on ne tient pas compte dès aujourd'hui du mouvement démocratique en lui faisant d'importantes concessions, dont la moindre est l'institution pendant la guerre du .suffrage universel en Prusse, on commettra une faute monstrueuse et grosse de conséquences. Nous estimons qu'il est de notre devoir d'insister sur ce fait, surtout vis-à-vis d'un chancelier qui, comprenant sa tâche, a peur de passer à l'exécution."

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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