La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 16 Juni. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/nk3610ww26/
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LA MÉTROPOLE ONE PENNY CINQ CENTIMES 'ï?îîinE • VIJF CENT : __ "« centimes PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sb. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 th 23ME ANNEE VENDREDI 16 JUIN 1916 No. 167 T.A GRANDE GUERRE LA DEROUTE AUTRICHIENNE NOS SOLDATS EN RUSSIE ■(OUVEAUX SUCCES BELGES I 'Le communiqué officiel belge du 14 ■ mn dit: " 11 y a eu des duels d'artille- ■ ne comparativement intenses au cours ■ de la journée dans le secteur de Dixmu-I de et spécialement dans la direction de ■Steenstraete ■ Un communiqué officiel du ministère ■ belge des colonies, en date du 14 juin, I " Les forces allemandes, après avoir ■ opéré leur retraite vers le sud, semblent ■ se concentrer dans la région de Kitoga. " L'armée du général Tombeur con-Btinuant la poursuite de l'ennemi a atteint ■ en trois points la grande route qui réunit ■le lac Victoria (Nyanza) au lac Tangani-Bka. La colonne de droite, après avoir ■ occupé Usumbura le 8 juin, poursuit sa ■ marche vers Kitoga. Au centre, deux co- ■ lonnes ont atteint respectivement Luca- ■ rasi et Kasima, cette dernière localité ■ à environ deux cents kilomètres à l'est ■ d'Usumbura. La colonne de gauche a ■ atteint la haute Kagera dont elle tient ■les. passages. "Au lac Tanganika, les lieutenants-B aviateurs Behaeghe et Collignon mon-Btant un hydravion ont survole le port ■ allemand de Kigoma. Le 10 juin ils ont ■ bombardé la canonnière allemande Graf ■ mm Golzen. Deux bombes ont porté, in- ■ Jigeant de graves avaries au navire. i On se rappelle que c'est le 8 mai que ■ les troupes belges d'Afrique occupèrent ■ Kigali, la capitale de la province alle- ■ mande de la Ruanda. Depuis cette epo-Bque, développant un plan stratégique ■ soigneusement conçu, elles n ont cessé ■ de pousser méthodiquement vers le sud Bet paraissent se trouver maintenant a au B moins 250 kilomètres du lac Kivu, occu-Bpant toute l'enclave allemande entre les Blacs Victoria, Kivu et l'extrêmite nord ■ du Tanganika. Le fait que ces enormes ■ progrès se sont effectués sans combats ■ dignes de ce nom montre que les Alle-Bmands ont été pris par surprise et ne ■ peuvent offrir de résistance sérieuse loin ■ de leur base, qui est le chemin de fer B central Dar-es-Salam-Ujiji. Le port de ■ Kigoma, bombardé avec succès par nos Ba™teurs qui sont, croyons-nous, les B premiers à survoler ces régions et qui B 01,t dû rendre des services de reconnais-Bsanee inestimables au général Tombeur, Best le plus septentrional du Tanganika. ■ On peut s'attendre maintenant à la jonc-Btion de l'aile gauche belge avec l'aile ■ droite du général Smuts, à une nouvelle ■ avance de l'aile gauche belge vers Ujiji, ■ et à un effort concerté vers le chemin de I fer dès que le général Van de Venter ■ aura eu raison de la résistance alleman-I de à Koanga. De toute façon, la colla- ■ boration belge à la conquête de l'Est-I Africain allemand s'affirme dès à pré- ■ sent comme extrêmement brillante. I Les Russes continuent à avancer sur ■ toute la ligne du front autrichien et à ■ arrondir leurs captures considérables qui B^gnent maintenant 1.720 officiers, ■ '20.000 hommes, 130 canons, 260 mi- ■ (railleuses, et une immense quantité de ■ Matériel, dont une partie suffit pour ■ construire 35 kilomètres de voies ferrées ■ ^ campagne. Dans le secteur de la Pruth les trou- ■ Pes moscovites s'approchent de la rive I gauche du fleuve entre Bojan et Nekspo- ■ lutz. De vifs combats se poursuivent I autour de la tête de pont de Czernovitz ; I 'e chemin de fer serait coupé en deux ■ Points et la ville serait en proie à la pa- j Dans le nord, l'ennemi offre une résis- ■ tance furieuse sur la route de Lutsk à ■ 'adimir Volynski (sud-est de Cholm) ■ lue les Russes tiennent pour la moitié. ■ ^ ''ouest du Dubno, nos alliés, repous-■^ l'ennemi, ont capturé Demidovka et ■ z'ne et se rapprochent de Brody. Au ■ vers Bucacz, sur la rive droite de ■ J >!rypa, les Autrichiens contre-atta-I nU aVec ^nergie mais ils n'ont pu em- ■ tt a f 'eS ^usses traverser le fleuve ■ de prendre possession des hauteurs ■ |Sllr'a "ve ouest. Au sud du Dniester, ■ 'fusses ont occupé'la ville de Sniatyn. ■ bu Ur ^ 'ront russo-allemand, Hinden-I UrSi se tient toujours tranquille, il s'est EN AFRIQUE ALLEMANDE contenté de bombarder la tête de pont d'Illuxt et de faire une démonstration au sud de Smorgon. Par contre, les Russes ont canonné avec énergie et fait une vigoureuse démonstration d'infanterie à Baranoviecs, sur le front allemand, au nord des marais de Pinsk, entre cette ville et Minsk. On croit que cette attaque a pour but d'empêcher les Allemands d'envoyer sur le front autrichien les réserves dont ils disposent à Lida, à 100 kilomètres au nord-ouest de Baranoviecs. Il convient de relever la part que les Belges ont prise et continuent à prendre à la poursuite des Autrichiens, part officiellement reconnue par le communiqué de Pétrograde du 10 juin, où l'on a pu lire cette déclaration significative : " Des automobiles blindées belges prêtent à nos troupes un appui puissant ". On sait que non seulement des auto-canonniers belges, mais aussi des auto-mitrailleuses et des cyclistes d'avant- garde, sous le commandement du major Semet, ont pris volontairement du service, comme unité indépendante, dans l'armée russe. Nous apprenons à ce sujet que le général de Ryckel, l'attaché militaire belge à Pétrograde, a envoyé à notre ministre de la guerre un télégramme dans lequel il fait part au gouvernement belge de la satisfaction exprimée par le commandant supérieur russe au sujet du concours du corps des auto-canonniers belges, dont la vaillance est au-dessus de tout éloge. Les pertes subies par ceux-ci, malgré les dangers auxquels les exposent les combats d'avant-garde, ont été relativement minimes. Nous avons eu un tué, le canonnier De Becker, et cinq .blessés peu grièvement. M. de Broque-ville a aussitôt adressé au lieutenant-général De Ryckel un télégramme le priant d'exprimer au major Semet et à ses vaillants soldats les félicitations de l'armée belge. Un autre fait intéressant qui nous est annoncé de Suède, c'est l'engagement naval qui a eu lieu mercredi matin, à la première heure, dans la Baltique près de Hâfrige, entre Stockholm et l'île de Gothland.Une flottille de torpilleurs, contre-torpilleurs et sous-marins russes attaqua quatorze steamers allemands convoyés par huit chalutiers armés, deux contre-torpilleurs et un croiseur auxiliaire — le Kœnig von Saxen -— et coula le croiseur, un contre-tor-pilleur et douze des navires marchands. Les Allemands furent complètement surpris et ne répondirent que par quelques coups aux deux cents boulets russes. On peut croire que cet engagement heureux est un résultat direct de la bataille du Jutland qui a complètement dérangé les dispositions navales allemandes en Baltique. La nuit de mardi à mercredi et la journée de mercredi se sont passées à Verdun sans engagements d'infanterie. Les Allemands se sont contentés de bombarder violemment les positions françaises du nord de l'ouvrage de Thiaumont dans le bois du Chapitre et du sud du fort de Vaux. Plus que probablement, c'est le calme avant la tempête, et il faut s'attendre incessamment à un frénétique assaut contre Thiaumont et Froideterre. Au saillant d'Ypres aussi, les Allemands se sont contentés de faire parler leur artillerie, sans essayer de reprendre aux vaillants Canadiens le terrain perdu à Zillebeke. Il paraît de plus en plus probable que M. Lloyd George acceptera la lourde succession du général Kitchener comme ministre de la guerre, sans cesser pour cela de diriger la fabrication intensive des munitions. M. Lloyd George est un homme énergique et un organisateur compétent. Il serait, à tous les points de vue, the right man in the right place. — Le président du Sénat italien a adressé un télégramme au tsar Alexandre III de Russie, au Heu de Nicolas II. — Cent cinquante jeunes Serbes sont arrivés à Southampton et sont partis vers Oxford et Cambridge pour y faire leurs études. La Conférence économique Discours de M. Briand La note générale du programme de la Conférence économique de Paris qui s'est ouverte mercredi a été donnée par M. Aristide Briand dans son discours d'ouverture." Les délibérations qui sont sur le point de commencer, dit-il, doivent être animées par le souffle ardent de la guerre et la ferme détermination de conquérir. La valeur et les souffrances de nos héroïques soldats, le deuil que la mort sème si libéralement, l'espoir certain inspiré par de si nombreux et si sublimes sacrifices doivent présider à vos travaux et leur donner la force. C'est afin d'écarter de si cruelles épreuves et d'assurer une vie plus digne et plus libre aux nouvelles générations que vous êtes réunis ici. Vous n'oublierez pas un instant que pour ceux qui ont été privés du glorieux privilège de porter les armes et de faire le sacrifice de leur vie, le plus grand et le plus noble devoir à l'égard de tous nos héros — ceux qui sont tombés comme ceux qui ramèneront nos drapeaux victorieux — est de préparer les réparations de demain." M. Briand dans son éloquente adrèsse dit encore : "Il n'est pas suffisant de conquérir. A l'union militaire qui doit assurer le succès de nos armes et à l'union diplomatique qui doit établir la mutuelle pénétration et l'égalité de nos intérêts politiques, nous devons ajouter une union économique qui garantira le développement intensif de nos ressources matérielles en une fructueuse harmonie ■— ■ l'échange des produits des Alliés et leur distribution sur les marchés du monde. Le nouveau monde qui émergera de la victoire demandera dans chaque domaine de nouvelles conceptions et méthodes adaptées aux circonstances créées par les grandes changements en préparation. LA GUERRE NOUS A REVELE LE PERIL. ELLE A DEMONTRE SURABONDAMMENT L'ESCLAVAGE ECONOMIQUE DANS LEQUEL NOUS ETIONS ENTRAINES. LE MAL FAIT ETAIT DEJA GRAND. NOS ADVERSAIRES AVAIENT PRESQUE ATTEINT LEUR BUT. ALORS VINT LA GUERRE. (Qui devait compléter l'esclavage à demi assuré. N. d. 1. R.). IL EST TEMPS POUR VOUS DE PRETER MOINS D'ATTENTION AUX DOCTRINES CONVENTIONNELLES ET THEORIQUES ET AUX COUTUMES TRADITIONNELLES (voir la Métropole du 2 juin 1916) QU'AUX REALITES NOUVELLES QUI S'IMPOSENT A NOUS. EN FACE DU DANGER COMMUN IL N'Y A PAS D'INTERETS CONTRADICTOIRES, IL NE PEUT Y AVOIR QU'UNE UNIQUE ET FERME RESOLUTION DE NOUS GARDER CONTRE LUI POUR LE BIEN DE TOUS ET L'ECLATANTE LUMIERE DES FAITS (et non des chiffres et des théories, voir la Métropole du 2 juin 1916} DOIT NOUS MONTRER LA VOIE. S'IL EST DEMONTRE QUE NOS ERREURS ANTERIEURES PERMIRENT A NOS ENNEMIS D'EXERCER UNE IRREPARABLE TYRANNIE SUR LES FORCES PRODUCTIVES DU MONDE, VOUS LES ABANDONNEREZ RESOLUMENT POUR PRENDRE UNE DIRECTION NOUVELLE. En collaboration avec nos vaillantes armées nous avons appris et connaîtrons mieux chaque jour par l'unification et la coordination de nos énergies variées comment atteindre la production et le commerce de nos ennemis dans leurs intérêts vitaux et les priver de leurs ressources indispensables et ainsi diminuer leur puissance d'action et leur force de résistance dans la lutte militaire." Liebknecht poursuivi pour trahison L'Agence Wolff annonce que le député Cari Liebknecht est inculpé de tentative de trahison en temps de guerre, conformément au paragraphe 89 du Code pénal. Les débats du procès s'ouvriront sous peu devant le tribunal de la kommandantur de la Lehrterstrasse. — Des jounaux américains ont demandé aux autorités allemandes de pouvoir visiter la flotte allemande de façon à pouvoir établir que les pertes ne sont pas aussi grandes que celles de la flotte anglaise. L'enquête économique Une autre cloche On nous prie d'insérer l'article suivant, qui a pour objet manifeste de rassurer nos compatriotes au sujet des renseignements recueillis par la Commission d'enquête économique. Il ne dissipe pas l'inquiétude légitime de ceux qui, comme nous, ont vécu et souffert de la véritable domination allemande avant la guerre. Il ne rassure pas les patriotes inquiets, parce qu'il ne nous garantit pas qu'au regard de la Belgique, l'attitude de la Conférence sera, avant tout et par-dessus tout, anti-allemande. Nous répétons que, si pour des questions de gros sous, on devait prendre des demi-mesures qui permettraient à l'Allemagne de reprendre chez nous sa situation d'avant-guerre, alors, disons-le carrément, mieux valait ne pas faire la guerre. La domination de la Belgique par l'Allemagne est au bout de tout régime nouveau qui laisserait à l'influence politique allemande le moyen de suivre l'infiltration commerciale allemande. Il s'agit de savoir si la Belgique veut rester libre ou redevenir une colonie allemande. Or, nous voyons se produire des manifestations réactionnaires, se publier des articles dans un journal touchant de près un membre éminent de la Conférence, qui prêchent la conciliation, qui en résumé disent : " Sans l'Allemagne, il n'y a rien à faire." A l'heure présente, il est inouï d'entendre parler ainsi. Nous demandons, d'abord, une Belgique libre politiquement. Nous demandons qu'on soutienne nos entreprises nationales contre l'Allemagne, qui a le pouvoir de les écraser. Quant aux quelques intéressés aux affaires avec l'Allemagne, nous demandons si le pays entier doit être sacrifié à ces messieurs. Le pays occupé ou non est avec nous. Il répond : NON ! Nous avons qualité pour parler ainsi, parce que nous avons fait, nous, cette enquête, à Anvers, pendant les premiers mois de la guerre. Nous l'avons faite par la Métropole, et le succès qu'elle nous a valu nous est un garant de nos affirmations. LE PAYS NE VEUT PLUS RIEN A VOIR A FAIRE A VEC L'ALLEMAGNE. Que la Conférence nous trouve des compensations ! Voici l'article en question : C'est donc mercredi dernier que s'est ouverte à Paris la Conférence économique. On ne saurait dire que l'attention du public a crû en raison directe de l'approche de cet événement. C'est qu'il a en ce moment, le public, d'autres sujets de préoccupation, d'un intérêt plus immédiat et si puissant que celui-ci passe forcément en seconde ligne. Au surplus, l'importance des débats dans des assemblées de ce genre et celle des décisions que l'on- y prend échappent le plus souvent au commun des mortels. On ne s'en occupe que le jour où l'on en sent les effets. Sous ce rapport, et quoique la portée réelle de ce qui y sera discuté et arrêté dépendra aussi des conditions de la paix, il est très probable que la Conférence de Paris marquera une date. On en parlera et beaucoup, mais ce sera plus tard. Nous savons déjà que l'on n'y débitera pas de " phrases creuses ". C'est l'assurance qu'en a donnée l'un des dirigeants de ces assises économiques au Matin de Paris et qu'a reproduite le Times. Elle peut paraître superflue. On ne comprendrait pas—et moins que jamais vu la gravité des temps—une élite d'hommes politiques et de savants chargés de discuter l'avenir économique des nations et, par conséquent, les conditions de travail et d'existence de millions d'individus, débitant des phrases creuses. En tout cas, en ce qui concerne les représentants de notre pays dans cet aréopage international, nous pouvons être rassurés. Ils ont pris les devants et sont puissamment documentés. Une enquête a été menée et s'il y a eu des lacunes regrettables, elles sont attribuables à la difficulté de joindre ceux de nos compatriotes disséminés à l'étranger et dont on aurait pu utilement recueillir l'avis. C'est ce que nous a dit, en réponse aux justes remarques que la Métropole a faites dernièrement, l'un des membres de la Commission à laquelle l'enquête avait été confiée. Mais on ne s'est pas moins renseigné en s'adressant à des groupements d'industriels, de commerçants et d'ingénieurs. On a entendu des sommités de la grande industrie, de celle des transports terrestres et maritimes, du négoce, de la banque. Plus de " huit cents " personnes ont été ainsi interrogées, consultées. Quand, où et comment ? Peut-être y aurait-il eu intérêt à le savoir. Mais on a cru qu'il valait mieux ne pas le crier sur les toits. La discrétion n'était cependant que partielle, semble-t-il, et c'est La collaboration anglo-française Dans divers milieux, sur le continent et en Grande-Bretagne on s'est étonné de l'inactivité de l'armée britannique pendant que l'armée française offre une résistance héroïque devant Verdun. Pour répondre à l'objection d'indifférence britannique ou de dissensions entre les chefs des armées respectives, M. As-quith a fait, mercredi, à la Chambre des Communes, la déclaration suivante : Nos alliés français savent depuis le début que Sir Douglas Haig était, non seulement prêt, mais désireux de les aider quand, où et en quoi ils l'auraient voulu, et leur illustre chef a reconnu dans les termes les plus flatteurs la promptitude et le zèle avec lequel son collègue britannique a pris et prend encore les mesures qui, dans leur opinion, sont dictées par la saine stratégie. La coopération entre les divers états-majors des Alliés devient chaque mois plus intime, plus complète, et nulle part cela ne se voit mieux que sur le front occidental, où tout ce qui est fait ou projeté est scrupuleusement concerté entre les autorités militaires responsables, avec une loyauté parfaite et une compréhension mutuelle. D'autre part M. Bonar Law, secrétaire pour les colonies, de passage en France, a déclaré à son tour: Nos troupes sont prêtes, depuis le commencement de la bataille de Verdun, à entreprendre n'importe quelle action qui dans l'opinion de l'état-major français pourrait servir à aider les soldats héroïques luttant devant Verdun pour la cause commune. L'appel des Belges La commission ministérielle ayant décidé de présenter, avec l'arrêté-loi, un projet d'arrêté organique au conseil de Cabinet, celui-ci en sera saisi à quinzaine.De divers côtés, des compatriotes ayant atteint cette année l'âge de 40 ans nous demandent s'ils seront appelés. Nous pouvons dire de source officieuse que la Commission ministérielle a décidé que les Belges nés après le 1er janvier 1876 ne seront pas compris dans l'appel. On demande de divers côtés si beaucoup de députés belges seront atteints par le nouvel appel. La plupart de nos députés sont plus que quadragénaires. Dix députés seulement ont moins de quarante ans. Ce sont : MM. Brifaut, Crick, de Jonghe d'Ardoye, de Kercho-ve, Devèze, Honinckx, Leyniers, Pas-tur, Pêcher et Van Cauwelaert. Quatre d'entre eux sont restés en pays occupé : MM. de Jonghe d'Ardoye, de Kerchove, Honinckx et Leyniers. MM. Brifaut, Crick, Devèze, Pastur et Pêcher se sont engagés dès le début de la guerre. Il ne reste donc que M. Van Cauwelaert, résidant actuellement à La Haye, qui soit atteint par l'appel des hommes de 18 à 40 ans. Avec M. Maurice Pirmez, qui, lui, a plus de quarante ans et a repris du service comme officier de cavalerie, et le duc d'Ursel, sénateur de Malines, qui s'est engagé dès le 3 août, M. Frans Van Cauwelaert sera le huitième parlementaire enrôlé dans les rangs de l'armée. ce qui a autorisé les commentaires. Passons. Il s'agit d'ailleurs, pour les pays alliés, d'instaurer une politique économique susceptible d'imprévus ou d'erreurs puisqu'elle reposera sur une réglementation dans laquelle tout est à créer. Il fallait donc que ceux auxquels incombe la charge de nos grands intérêts nationaux ne s'y embarquassent pas à la légère. Ils ont pris leurs précautions en s'entourant de renseignements et d'avis. On ne peut que les approuver. Ils ont fait leur devoir. Le programme de la Conférence embrasse un très vaste ensemble de travaux. Parmi les points sur lesquels porteront les délibérations de l'assemblée il faut citer au premier chef la révision du traité de Francfort ; la réparation des dommages industriels^—ne sera-t-il pas question de ceux de la guerre en général dont le principe vient d'être admis par la Commission du budget en France ?—la reprise du travail ; les mesures propres à en écarter les éléments étrangers indésirables ; la recherche et la fourniture des matières premières ; les moyens financiers. Attendons donc et réservons tout jugement.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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