La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 20 Juni. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 30 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/n872v2dd79/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22me ANNÉK N°s. 171 — 172. LA GRANDE GUERRE. SUCCES ANGLAIS A HOOGE.—LE FONE DE BUVAL CAPTURE—EN GALICIE GRODEK SERAIT TOMBE—UNE VICTOIRE ITALIENNE PIEDS-NUS—LE SORT DU "U 29."—UNE SEMAINE DE PIRATERIES. La dépêche que le maréchal Sir John Frencl: j t'ait parvenir samedi dernier nous apprenc [es troupes britanniques ont fait une nou-avance, à Hooge, à quelques milles .jfyres, où, il y a quelques jours, elles refirent des tranchées à l'ennemi sur un front d'un millier de mètres. Pans le secteur d'Arras, les événements marchent avec rapidité vers une solution dérive, solution qui décidera de la force des adversaires en présence, et qui si elle se résout. Klon toute probabilité, en faveur de nos Alliés français marquera un pas formidable vers la victoire finale. L'offensive vigoureuse que les Français y ont prise les a conduits assez loin pour augurer bientôt de la prise de Souchez, èide l'avance vers Leris. Suivant le dernier coifliuniqué le calme est descendu sur les (jmps de bataille de la région d'Arras, le dJme qui précède la tempête, sans doute. Les ©forts que les Allemands pourraient amenei fltretemps se seront sans doute pas très levés, car la ligne du front occidental a besoin 'être gardée très précieusement. La menace u "père Joffre" peut se présenter au loment le plus inattendu et gare à eux si à d endroit leurs lignes sont dégarnies. La ipture du fond de Buval est un nouveau suc-!S pour les armes françaises, et bientôt, sans )ute, nous pourrons applaudir à la capture i formidable " labyrinthe," dont les trois-îarts sont déjà réduits. Le communiqué russe d'hier annonce des ccès qui, tout-en n'étant guère décisifs, en ce ornent prouvent cependant avec quelle admi-ble obstination nos vaillants Alliés revi'en-nt à la charge après des insuccès apparents même réels. La bataille principale se dénie actuellement en Galicie, autour de la teresse de Lemberg, qui décidera de la position de la Galicie. Suivant le communiqué Vienne, les Autrichiens se seraient rendus litres de Grodek, la formidable position forée des ftusses, et la barrière de hauteurs de marais, qui devait arrêter l'avance des eraands. Au sujet de cette capture Pétro-ide ne dit rien, mais fait entendre qu'un )rt ennemi pour avancer par les marais de )dek fut repoussé. Plus bas sur le Danube tentatives ennemies pour percer les lignes ses ont également été repoussées. D'autre-i les troupes autrichiennes qui avaient en-îi la Bessarabie ont dû rebrousser chemin, ès avoir subi une terrible défaite, poursuivis ' les talons par les Russes, qui ont reçu de nds renforts dans cette région. je communiqué italien ne nous rapporte au-i nouveau succès, mais donne la description la façon splendide dont les Alpinistes sont ntés, pieds nus, à l'assaut des positions siciliennes sur le Monte-Nero, extermi-•ent la première ligne de tranchées et affairent la seconde ligne avec la bayonnette, la nade et. même des pierres. L'attaque con-la forteresse de Malborghetto, en Carniol, itinue méthodiquement; au cours de la jour-> du 16 l'artillerie ennemie essaya de répli-îr au tir italien, mais leurs canons furent »sitôt réduits au silence. Sur le front de ;onzo la bataille autour de Plava, le camp ranché autrichien, prend des proportions de s en plus grandes .et les succès remportés leviennent de jour en jour plus déterminés; guerre dans les airs ne cesse guère, non s: la gare de Divacca fut détruite par les igeables italiens, qui bombardèrent en outre positions ennemies à Monte-Santo, les tran-es ennemies devant Gradisca, et endomma-ent très sérieusement la gare de Ovciadra-sur la ligne Gorizia-Dornberg. On ap-ndra sans doute avec satisfaction que le s-marin allemand "U29," commandé par le itenant von Weddigen, est, suivant un com-niqué de l'amirauté anglaise, bel et bien lé. On se rappelle que von Weddigen, sur-amé le " pirate poli," avait coulé le °gue," 1' "Aboutir " et le " Cressy " alors il commandait le "U9," et l'on croit même 1 c'est lui également qui coula le "Hawke." ir sa récompense le Kaiser lui donna le mandement d'un grand sous-marin mo-ne, et une grande croix de fer, après quoi Anglais le coulèrent proprement. Tout se p en ce bas-monde. Il est en même temps cessant d'apprendre qu'au cours de la seine écoulée il est entré dans les ports du aume Uni 1335 navires de plus de '300 nés, dont neuf ont été coulés avec un ton-(l total de 16,235. La proportion d'un par le n'est vraiment pas lourde et les sous-fins allemands ne doivent pas se féliciter. - HAINE DE L'ALLEMAGNE POUR L'ANGLETERRE. e haine et la jalousie de l'Allemagne pour igleterre date de loin. Dès 1871, l'Alle-[ne nouvelle méditait contre les Anglais ce îlle avait réussi contre la France. Au sée communal de Spire, parmi des trophées fusils français, figurent les bannières et ■cartès des "Vereine" qui prirent part en l à la réception des troupes victorieuses. Verein " des cordonniers formulait ses °irs par l'inscription suivante-:— Ist einst gross zur See unsere Macht Dann, stolzes England Gute Nacht! Quand sur la mer aura grandi notre pouvoir Alors, fière Angleterre, Bonsoir ! -ï-'e Syndicat de la parfumerie franccMta-QQe vient de revendiquer l'honneur d'avoir aiV ' l'eau dite de Cologne. L'eau de Co-în!est, en effet, l'œuvre d'un Italien, Jeanne Farina, et elle fut lancée tout au début, ■ a près de deux siècles, par les Français. 5 Boches ont eu de tout temps l'esprit d'ac- LE REGLEMENT DES INDEMNITES QUELQUES NOMINATIONS. Le Bulletin officiel des lois et arrêtés pour le territoire belge occupé, paru le 6 juin, ne comporte que deux avis qui intéresseront, croyons-nous, nos lecteurs : Premier Avis. Par suite de l'arrêté du 25 avril 1915 du chancelier de l'empire créant une Commission impériale pour le règlement des indemnités (siège: Berlin), j'ai jugé nécessaire d annexer à cette commission, à titre de commission préparatoire, la Caisse des Avances près le Gouverneur général en Belgique instituée par mon arrêté du 2 avril 1915, qui reste en vigueur,. La Direction et le Comité de la Caisse des avances ont dû cependant subir certains changements. La Direction est à présent entre les mains de: MM. le Commissaire général des banques en Belgique Geheimer Oberfinanzrat Dr. von Lumm, Bruxelles, le Président de la Commission impériale pour le règlement des indemnités Geheimer Justizrat Dr. Hiekmann, Berlin, le Directeur Dr. Scliacht, Bruxelles. Le Comité est composé les membres suivants : MM. le Président de la Commission impériale pour le règlement des indemnités Geheimer Justizrat Dr. Hiekmann, Berlin, le Landgerichtsdirektor Dr. Ritter, de Hambourg, séjournant à présent à Berlin, en qualité de membre ordinaire de la Commission impériale pour le règlement des indemnités,le Procureur général (Erster Staatsanwalt) Dr. Sehwedersky, Bruxelles, le Kammergerichtsrat Dr. Kônigsberger, Bruxelles, le Directeur Dr. Beheim—Schwarzbach, Bruxelles. Ces trois derniers membres sont membres extraordinaires de la Commission impériale pour le règlement des indemnités. Bruxelles, le 22 mai 1915. Der Generalgouverneur in Belgien, Freiherr von Bissing, Generaloberst. Second avis. Avec l'approbation de Monsieur le gouverneur général en Belgique et conformément à l'arrêté du 17 février (Bulletin officiel des lois et arrêtés pour le territoire belge occupé, no 41 du 20.février 1915), j'ai nommé, outre les séquestres déjà institués, Monsieur Wilhelm Tang, séquestre des banques -désignées ci-dessous : Crédit Lyonnais, Banque de Paris et des Pays-Bas, Comptoir National d'Escompte de Paris; Société Belge de Crédit Industriel et Commercial et de Dépôts, Société de Dépôts et de Crédit, situées toutes à Bruxelles, et Société Française de Banque et de Dépôts, à Bruxelles et à Anvers., Bruxelles, le 1er juin 1915. Der Generalkommissar fur die Banken Belgiens, Von Lumm. AIDONS LES BELGES RESTES AU PAYS. OEUVRE DU PENNY BELGE. Cette nouvelle section du comité de souscription en faveur du Comité National de Secours et d'Alimentation en Belgique, reçoit parmi nos compatriotes de tous les milieux l'accueil le plus favorable. Lés ouvriers belges qui résident en Angleterre dans les différents centres industriels, ont a cœur d'aider dans la mesure de leurs moyens leurs compatriotes restés en Belgique. Le comité vient par exemple de recevoir de M. Etienne Bailly de Moston, la lettre suivante :— "Comme suite à mon envoi du 20 mai, j'ai l'honneur de vous envoyer 15sh., collecte faite par votre serviteur tous les vendredis à la Compagnie L. and Y. Railway de Newton Heath. N'étant pas très nombreux, je me vois dans l'obligation pour éviter les frais de correspondance ainsi que des bons postaux, de garder pendant trois ou quatre semaines l'argent récolté. L'envoi dont je vous parle au commencement de cette missive a été fait à M. Senglier, le Comité du Penny Belge n'étant pas constitué. Je suis très heureux de collaborer à cette belle œuvre, mais j'espère encore plus pouvoir les secourir de nos propres mains étant rentrés en Belgique libre de tous envahisseurs." Des lettres de ce genre arrivent presque journellement de toutes parts. LE PAIEMENT DES CONTRIBUTIONS. Le Comité belge, établi à Middelbourg à l'honneur de porter à la connaissance des Belges réfugiés à l'étranger qu'il se charge comme pour l'année 1914, de transmettre en Belgique le montant des contributions dûes pour l'année 1915. Le comité susdit a été dûment autorisé à cet effet, par le gouvernement belge. — Le prince allemand qui fut fait prisonnier récemment à la sucrerie de Souchez, au nord d'Arras, est, paraît-il, un prince d'Arenberg. Serait-ce le nôtre? On n'en sait rien. ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. De3 ouvriers belges désirant travailler dans la Royaume-Uni sont informés que les " Board of Trade Labour Excbanges'' (qui sont les seules autorisées par le gouvernement britannique do présenter des ouvriers belges aux patrons anglais), ont un grand nombre d'emplois à conférer, surtout dans les industries agricoles et du génie civil. Des offrès de service doivent être faites à la Bourse du Travail la plus proche du domicile; pour l'adresse se renseigner au bureau des postes de la localité. Des Belges se trouvent dans les asiles de réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bourses du Travail qui sont établies dans ces asiles; d'autres Belges résidant à Londres, à la Bourse du Travail a Aldwych. Skating Rink. A ANVERS. 21 JOURS RUE DES BEGUINES Notre confrère " La Belgique " de Rotterdam, reçoit de son 'correspondant, la lettre suivante :— Anvers, 14 juin. Mes chers amis, Je vous ai fait savoir que j'avais passé quinze jours et vingt et un jours en prison... Parfaitement, j'ai eu deux condamnations simultanées; je ne puis en préciser les motifs en ce moment car ce serait me désigner à ces messieurs et vous comprenez que je n'y tiens pas beaucoup. Toujours est-il que je vous envoie mes impressions de prisonnier, en même temps que cette nouvelle qui ne peut manquer de vous intéresser—au moment où les Boches sont venus me cueillir j'étais en train de vous adresser une correspondance. Vous savez que j'ai adopté le principe de ne mettre la suscription de la lettre qu'à la dernière minute, et ceci m'a sauvé d'une troisième condamnation qui, je le crains, n'eut pas été la moindre. Toujours est-il qu'il m'a fallu expliquer à ces messieurs que j'écrivais mes mémoires, les mémoires d'un Anversois, pendant l'occupation allemande. Us m'ont regardé de travers, mais ils se doutaient que mon compte allait être bon pour les deux autres chefs d'accusation ; ils se sont contentés de fouiller partout et d'emporter le papier qui vous était destiné. Ah! la justice de la Kommandantur. Jamais plus risible parodie de tribunal n'a existé sous la calotte des cieux ! Imaginez-vous que l'on est arrivé chez moi à 11 heures et demie du matin, tandis que j'étais en promenade, et que deux messieurs,, dont l'un d'ailleurs appartient à la brigade des recherches anver-soise, se sont installés dans mon petit salon. Vous vous souvenez que la porte de cette chambre ouvre à droite de la porte d'entrée, aussitôt derrière la porte qui donne dans les sous-sols; il est donc impossible de traverser le corridor pour gagner le haut de la maison sans passer devant le salon. Je rentre chez moi à l'aide de ma clef, vers midi; je veux me rendre au premier étage; on me laisse passer devant la porte du salon, puis comme je saisis la rampe de l'escalier, deux messieurs sortent derrière moi de la chambre et l'un d'eux, le Boche, qui d'ailleurs parle assez correctement le français, me prie d'entrer dans le salon. Us m'exhibe un mandat d'arrêt et m'explique... que l'on a perquisitionné. En mon absence naturellement! Je devine que ma bonne git effondrée dans quelque recoin de la cuisine. Je ne l'ai aperçue qu'au moment de mon départ pour la Kommandantur militaire; elle pleurait, la pauvre fille, croyant .que l'on allait me passer tout de go par les armes. Je demande pourquoi l'on m'arrête. Le flic anversois, me dit en flamand : " Gâ maar liever mêe_, 't is niks gekôrt." Et nous partons tous trois, à pied par la rue du ... et le boulevard, pensez! Je me tiens aussi correctement que possible. Souriant, causant, pour ne pas avoir l'air. On ne s'est aperçu de rien dans le quartier. A la Kommandantur, un type qui ne savait pas du tout de quoi il était question, a chargé un soldat de me conduire à la rue des Béguines, mais cette fois on m'a véhiculé dans une auto... conquise par ces messieurs, une magnifique " Minerva," un peu fatiguée seulement. J'ai eu le No. ... (gardez cela pour vous!) et pendant neuf jours, mes chers amis, pendant neuf jours entiers j'ai attendu que l'on voulut se soucier de me faire juger!! ! Ah, je vous le recommande le régime de la rue des Béguines, on vous fiche le matin du pain qui n'est pas mangeable, vraiment impossible à digérer; aux autres repas, je ne sais quelle bouillie faite de graisse et de fèves et peut être aussi de vieilles pommes de terre passées, le tout rance et fâcheux à vous décourager les intestins. J'ai vécu de cela et de quelques œufs qu'un gardien bénévole achetait pour moi et me passait. Vers la fin j'ai pu faire venir aussi quelques plats du dehors. Pour être tout à fait sincère, je dois vous avouer que l'on n'est-pas maltraité en prison. On vous fiche la paix et c'est une douceur pour des cerveaux comme les nôtres. J'ai pu avoir du papier, des crayons, des livres... allemands et anglais, mais oui ! Et durant la promenade dans la préau, sous le masque, on nous permettait une cigarette. Très drôle, en somme... pour quelques jours. Je m'aperçois que jé ne vous ai pas dit encore comment je fus jugé. C'est purement la simple police, mais sans avocat pour l'accusé. U y a là deux Boches en costume et un type qui inscrit. Le Boche du milieu rend la justice à la façon dont on rendrait son déjeuner. U y aurait de quoi se tordre, si l'on n'était un peu directement en cause. Tout le temps qu'a duré cette plaisanterie, je pensais au jugement de Zoetkin. Vous vous souvenez du passage? On a devant soi un... qui. ne sait manifestement qu'une chose, c'est qu'il ne faut jamais acquitter. Au demeurant il fait mine de compulser des dossiers, de lire des fiches, de méditer. Ce plaisantin ma posé les questions les plus saugrenues; et, manifestement, comme . il sentait que je lui répondais toujours à côté de la question en prenant cet air profondément stupide dont vous sav"ez qu'il fait la joie de mes intimes, il s'irritait et regrettait de ne pouvoir me faire mettre le brodequin. Le gros chef d'accusation résultait de certains objets trouvés chez moi; jé ne peux pas préciser car ce serait me désigner. Le plus gravement du monde, avec cette mine "étonnée et ravie " . que vous me connaissez, je lui racontais des contes, des contes et des contes encore, sentant bien qu'il ne savait rien et reconnaissant à sa mauvaise humeur qu'il n'avait aucune preuve. Ca s'est passé comme ça. J'ai écopé de quinze jours et de vingt et un jours. C'est très bien porté à Anvers. Je vous assure que nous sommes plusieurs dans ce cas, pas fâchés d'avoir connu cela en somme. On ne s'aborde plus place de Meir qu'en ?e demandant: "En hoelang edde gij gezeten?" ou encore " Meugen oe duiven nog uit? " (Grille 43.) A." B.C. — Depuis le 31 mai, les Allemands ont abandonné la fabrique de poudre dé Caulille. Le I matériel, les canons et les mitrailleuses ont été mis sur wagons à Hamont et sont partis . pour une destination inconnue. LE DESSAROI EN ALLEMAGNE. Nous lisons dans le "Temps":— Les velléités annexionnistes des Allemand continuent à souligner le but réel de cett guerre de conquête déchaînée par les empire germaniques et qui était déjà indiqué par 1 refus de l'Autriche-Hongrie, au mois de juille dernier, de s'engager, devant le gouvernemen romain, à renoncer à toute acquisition terri toriale en Serbie. Les Austro-Allemands on été chassés de Serbie, mais ils occupent encor la Belgique. Et comme pour rassurer leu opinion publique et étonner le monde, de puis sants partis gouvernementaux réclamen " l'annexion des territoires nécessaires pou assurer et fortifier la situation de l'empire su terre et sur mer." C'est le texte même d-l'ordre du jour voté par le parti libéral et qu correspond entièrement aux vues des conser vateurs et des catholiques, ainsi que de milieux dirigeants de l'empire. En Hollande, où l'on n'a pas oublié le paroles de M. de Jagow, secrétaire d'Etat : l'office impérial des affaires étrangères, expri mant la conviction que l'annexion de la Bel gique entraînerait celle des Pays-Bas, céti propagande pangermaniste éveille de légitime appréhensions. La grande presse ne dis simule pas son indignation. Nous ignoron quelles seraient, si ces tendances annexioniste prévalaient à Berlin, les décisions *du gou vernement néerlandais, mais il est certaii qu'il est prêt à tous les sacrifices pour con server son indépendance. U est difficile de comprendre le but de ce fanfaronnades au moment où un différeiu épineux compromet les dernières sympathie que l'empire allemand conserve encore au: États-Unis, quand on sait que c'est la vio lation de la neutralité belge qui a le plus con tribué à révolter l'opinion publique. Le mouvements frénétiques de la diplomatie aile mande semblent peu coordonnés et la " fureu teutonne " est mauvaise conseillère. C'est ai milieu du violent concert d'injures de la pressi germanique que la note du président Wilsoi arrive à Berlin, tandis que la chancellerie im périale se berce encore de l'espoir d'obteni la levée du blocus anglo-français par l'inter médiaire de l'Amérique. Devant la fermoti américaine la suffisance de la "Wilhelm strasse " hésite. Les explications à la foi; arrogantes et cauteleuses que la diplomate allemande fournit du torpillage du " Gulf light" ou de là " Lusitania " ne servent qu'i faire mieux ressortir le caractère mensonge: de ce plaidoyer qui ne correspond pas à la con tinuation des bravades des sous-marins aile mands. Tout cela paraît assez incohérent de la par d'un empire si méthodiquement discipliné Faut-il en conclure à un commencement de dé sarroi provoqué par l'entrée en scène d< l'Italie? On pourrait le croire d'après le toi des organes des syndicats ouvriers. Ces feuillei envisagent en effet l'éventualité d'une, cam pagne d'hiver qui, disent-elles, " sera malheu reusement nécessaire," mais en même temp: elles s'efforcent d'en atténuer la décourageant* perspective en assurant qu'elle se déroulerî sous le soleil d'Italie. Nous ne savons pas si cette prévision d'un< campagne d'hiver se réalisera. Nous ; sommes préparés pour le cas où les effort: combinés des armes et de la diplomatie allié* ne pourraient l'éviter. Mais ce que nou: savons fort bien, par contre, c'est que si ell< est nécessaire et si la résistance allemande es capable de se prolonger jusque-là, c'est ei Allemagne où nous avons 1a. ferme et inébran lable résolution de finir la guerre, qu'ell< s'étendra. ECHOS. A la "Belgica." Rappelons que c'est aujourd'hui lundi, à <; heures, que la société " Belgica " organise uni grande réunion patriotique honorée de la pré sence de M. Carton' de Wiart, ministre de lf justice et du comte Goblet d'Alviella, ministr< d'Etat et vice-président du Sénat. Cette réunion, à laquelle, sur présentatior de la carte, où de la quittance établissant leu: qualité les membres des cercles belges établi; à Londres auront accès, aura lieu dans h grande salle de l'Ecole Polytechnique, 307 Regent-street. Un bel élan patriotique a Bristol. Comme suite à l'appel fait par M. le mini stre d'Etat belge Vandervelde, et pour fair< écho au discours prononcé à Bristol par M Lloyd George, ministre de munitions anglais une délégation des réfugiés belges résidant i Bristol, composée de l'élite des exilés, a fait hier matin, une démarche spontanée chez M le Lord Mayor, à l'effet de lui offrir de co opérer, dans la mesure de leurs moyens, à l£ fabrication des munrtions. C'est là une démarche empreinte d'un pa triotisme sincère qui honore la colonie belg( st qui justifie pleinement que si pour beaucoup d'entre eux, le retour au pays est impossible du moins pendant leur séjour en Angleterre ils aideront d'une manière effective'leurs fils leurs frères, leurs amis et tous nos braves soldats qui, dans'les tranchées et sur les champ' de bataille, combattent et versent leui' sari;: pour la liberté de leur cher pays. Anglo-Belgian Trade Review. Le deuxième numéro de cette revue intéressante vient de paraître et ne le cède en rien au premier. Une série d'articles du plus haul intérêt font de cette revue le guide indispensable des Belges qui veulent avec succès combattre les Allemands en combattant leur commerce et leurs débouchés. Outre la lettre ouverte de M. Lambert, ingénieur et industriel à Charleroi, à M. Wilfrid Stokes, au sujet de la façon la plus pratique de favoriser les relations anglo-belges, 1' " Anglo-Belgian Trade Review " publie une étude sur les produits chimiques (pharmacie et photographie), l'assurance sur la vie aux compagnies allemandes, l'intervention des neutres après la guerre, quantité d' "Echos" intéressants, etc. On s'abonne à 29, Stamford-street; S JE., au .prix de 6sh. l'an» JJn numéro 6d, SOUS LA CENSURE ALLEMANDE. LES "FEUILLES" BELGES. Dire qu'il faut que nous lisions presque 1 ' quotidiennement, par devoir professionnel, dit ' 3 ,1-3 "XXme Siècle," les feuilles qui paraissent s en Belgique sous la censure allemande ! Cruel î supplice. Espérons qu'on nous" en tiendra t compte là haut, au jour du jugement. Les I, journaux nés depuis l'occupation sont particulièrement attristants. On dirait qu'ils tiennent à démontrer eux-mêmes leur filiation germanique. 2 Nous avons sous les yeux un article publié r par " Het Vlaamsche Nieuws" d'Anvers, - numéro du 14 mai. Cet article est intitulé t " La parole d'un Flamand." On y rend compte ! r d'une conférence faite, quelques jours aupara- j r vant, à Anvers, pour la société " Eigen Taal i eigen Zeden," par M. Borms, professeur à i l'Athénée royal de la ville. Après avoir con- - staté avec orgueil qu'on parle beaucoup plus s flamand à Anvers qu'avant la guerre, le rédacteur du " Vlaamsche Nieuws " insulte au cou- > rage de la population bruxelloise, coupable i " de faire une figure effrontée au deuil natio- - nal," c'est-à-dire de rire au nez des Allemands. " A Bruxelles, écrit-il, les Flamands restent prudemment dans leur coquille.. Vermeylen et Van de Woestyne étouffent Dwelshauvers. Dwelshauvers a fait une gaffe, mais si vous laissez vos amis en panne pour une gaffe, vous vous trouverez bientôt seul dans le monde, entouré de l'auréole de vos propres bêtises. A Bruxelles nous ne voyons que Franz Reinhard qui, depuis maintenant, ose braver le régime de la terreur antifiamingante et Mauritz Jos-son contre lequel on a déjà vociféré des menaces de mort." Dwelshauvers, Reinhard et Josson: voilà, pour M. le professeur Borms, les trois seules victimes de la guerre, les seules qui soient dignes de sa pitié et de son admiration. Le premier a été expulsé de l'Université de Bruxelles, par ses pairs, à la barbe des Allemands, avec un coup de pied moral, si nous osons ainsi parler, vous savez où. Les deux autres sont traités comme des pestiférés, et à bon droit, par leurs compatriotes. Flamands et Wallons révoltés de leur servilisme à l'endroit des Prussiens. A part ce châtiment moral, ces Messieurs ne manquent de rien. Us mangent à leur faim et ils boivent à leur soif, et il y a lieu _de supposer que M. le général von Bissing reconnaît de temps en temps leurs services autrement qu'en paroles. N'importe! Pour M. le professeur Borms, ce sont des martyrs de la cause flamande. Quant aux prêtres, aux bourgeois et aux ouvriers flamands déportés-ou assassinés par les Allemands, co, Ganelon les ignore. Du moment qu'ils n'ont versé leur sang que pour la Belgique ils ne sont pas intéressants à ses yeux... La sottise de ce traître dépasse encore sa méchanceté. Le lendemain, au même local, deuxième conférence du même Borms résumée, elle aussi, par le " Vlaamsche Nieuws." C'est un plaidoyer pour un peuple, pour une race opprimée. Le peuple belge rançonné par la Prusse, nos deux races nationales opprimées par l'armée allemande? Du tout. M. Borns s'est occupé uniquement de la Flandre française, où la ^ langue flamande est, d'après lui, proscrite. Car voilà, selon lui, le grand, l'unique crime , du temps que nous vivons. L'invasion, les assassinats, les pillages, les viols: cet homme s'en moque. Peccadilles que tout cela auprès de l'oppression sous laquelle gémissent les populations flamandes de la Flandre française, obligées d'apprendre et de parler la langue de Bossuet ! L Le reporter du "Vlaamsche Nieuws " termine . son compte rendu par les lignes suivantes:— i " La vie tenance de l'âme flamande et de la langue flamande inspira à Borms une péroraison fulgurante, et le tout dernier mot était: ' ni Français ni Allemands, rien que Flamands, et Flamands avant tout.' " La Belgique donc n'existe plus pour le professeur Borms, qui la supprime à lui tout seul, i sans doute pour fournir un précédent au gou-s vernement prussien. Flamands, rien que Fla-. mands : voilà sa devise, voilà le mot d'ordre !_ qu'il hurle, à la grande joie de l'envahisseur, ; aux trois ou quatre douzaines de malheureux réunis pour l'entendre. i Le peuple flamand, grâce à Dieu, ne pour-. rait, sans injustice, être confondu avec ces . fourriers de la conquête allemande. Le peuple flamand se bat, dans les tranchées, pour la Belgique libre et indépendante, ou il résiste silencieusement, dans les villes et • dans les villages, aux hypocrites avances de nos vainqueurs d'un jour. Les Borms, les Reinhard, les . Josson, les Styn Streuvels, et deux ou trois . autres avec eux ont fait le rêve insensé d'être . de grands hommes, par la grâce du Prussien, , dans une Flandre asservie. Stupide calcul: i ils le verront bientôt, et ils le paieront cher. LES TECHNICIENS POUR LE CONGO BELGE. U est signalé que des architectes, dès ingé-' nieurs architectes et des ingénieurs sont de-1 mandés pour la Colonie du Congo belge. Les 1 nombreux services de la colonie réclament le ; concours actif de techniciens, et les nombreux 1 Belges libérés de toute obligation militaire que la chose pourrait intéresser, trouveront au Congo un magnifique*champ de travail. L'office du ministère des colonies installé à ' Londres fait appel aux spécialistes indiqués ci-dessus; les places seront attribuées par voie de concours. Dès maintenant on peut s'adresser à l'office du ministère des colonies, India House, Kings-way, Londres. — La session de la Cour d'assises de la province d'Anversvs'est ouverte le 14 juin. Deux affaires sont inscrites au rôle jusqu'à présent: une affaire de mœurs avec circonstances aggravantes à charge d'un jeune garçon boucher de Bôom, et un infanticide commis rue d'Eg-mont, à Anvers. — Au cours de travaux de labqur, on a découvert derrière la ferme du Temple, sur la hauteur qui domine Visé, cinq cadavres entièrement décomposés et portant encore une corde au cou. On n'a pu jusque maintenant établir l'identité de ces victimes des hordes allemasdeF MONITEUR BELGE DES 11,12, 13,14,15 ET 16 JUIN. LEVEE DE MILICE, 1915. COMMISSIONS DE RECRUTEMENT. Le Ministre de la Guerre et le Ministre de l'Intérieur:— Vu les articles 3 et 7 de l'arrêté-loi du 1er mars 1915 fixant le contingent de l'armée pour 1915, pour la durée de la guerre; Arrêtent : Article 1er.—Des Commissions de recrutement, chargées de remplir les fonctions de juridictions contentieuses, sont constituées pour les appelés qui se trourent dans la partie de la Flandre occidentale non occupée par l'ennemi et Tin France, conformément au tableau modèle A ci-annexc. Elles peuvent siéger successivement dans diverses localités de leur ressort. Art. 2.—Les Commissions de recrutement sont composëe-s d'un civil notable, âgé d'au moins 35 ans, président, de deux officiers de l'armée, membres, d'un secrétaire faisant fonctions de rapporteur et d'un médecin militaire, tous Belges. Il peut être. nommé au membre civil un suppléant qui présidera la Commission chaque fois que 1« titulaire en sera empêché. Le secrétaire rapporteur et le médecin n'ont pas voix délibérative. Pour la partie non occupée du pays, le membre civil est de droit le commissaire d'arrondissement du ressort. Les membres militaires sont nommés par arrêté du ministre do la Guerre, les membres civils par arrêté du ministre de l'Intérieur. Si un des titulaires n'ayant pas de suppléant est empêché de siéger, on préviendra télégraphiquement lo ministre de la Guerre ou le ministre de l'Intérieur, selon le cas. et on proposera en même temps, comme remplaçant, une personne réunissant les qualités voulues. Le local,.le matériel et le personnel seront fournis par les soins de l'inspecteur-çénéral de l'armée qui prendra à cet effet les mesures d'execution nécessaires. Art. 3.—Dès la réception de la liste dressée d'après le modèle C ci-annexé, qui lui est transmise par le département de l'Intérieur, chaque Commission de recrutement fixe les dates et lieux de ses séances et les communique par exprès au ministre de l'Intérieur." Les Commissions de recrutement mènent les opérations le plus rapidement possible. Les intéressés sont convoqués individuellement à domicile par le président de la Commission dans les termes de la formule D ci-annexée, qui leur sera adressée par lettre recommandée remise à la poste six jours au moins avant la séance. Celui qui, dûment convoqué, ne comparait pas e*t déclaré défaillant, à moins qu'il n'établisse 6on impossibilité do comparaître ou qu'il 6oit déjà sous les armes. Dans ce dernier cas, le motif de la non comparution est renseigné par la Commission en ces termes: " N'a pas comparu étant sous les armes." Si l'intéressé se trouve dans l'impossibilité de 6e présenter et le prouve en envoyant-un certificat signé par un médecin dont la signature est dûment légalisée, 'il pourra obtenir un sursis par application de l'article 6 do l'arrêté-loi du 1er mais 1915. Pendant ce sursis, un médecin militaire belge, à désigner par l'autorité militaire, ira visiter l'intéressé, rédigera son rapport et enverra celui-ci au ministre de l'Intérieur. Il sera d'ailleurs statué, par mesure ultérieure, au sujet de tous ceux qui auront obtenu un sursis d'incorporation par application de l'arrêté-loi précité. Art. 4.—A l'ouverture de chaque séance, les dispositions de cet arrêté-loi, notamment les motifs d'exemption, sont rappelés aux intéressés en français et en flamand. Il est donné lecture des lois militaires par un gradé en présence d'un officier; les intéressés sont prévenus de ce que, s'ils sont déclarés aptes au service, ils seront, dès la signature de la déclaration de lecture de ces lois, soumis aux lois et règlements spécialement applicables à l'armée. La lecture porte sur les extraits insérés dans le livret de mobilisation :— (a) du Code pénal militaire; (b) do la loi du 15 juin 1899 comprenant le titre I du Code de procédure pénale militaire. Elle est faite à haute et intelligible voix en langue flamande et en langue française. Après lecture, l'officier demande aux intéressés s'ils ont. bien compris ce qui leur a été lu et leur donne les explications demandées. Il leur lit ensuite la déclaration qu'ils vont avoir à signer chacun, en double, en même temps que lui-même et le gradé. Si l'homme ne 6ait ou no vaut pas 6igner, le fait est attesté par les deux autres signataires et par un second témoin dans . la forme prévue au modèle. Avant de commencer les opérations, le médecin prêto devant la Commission le 6orment prévu par l'article 23 de la loi sur la milice. La prestation de co serment est actée. La Commission procède ensuite aux opérations d'après les instructions annexées sous le littera B. Art. 5.—Toutes les décisions sont prises à la majorité des membres dans les termes indiqués aux instructions jointc.s et sont proclamées par le président. Elles sont susceptibles d'appel de la part du président de la Commission et de la part des intéressés, dans les délais et formes indiqués ci-après. Art. 6—Les hommes déclarés aptes et désignés pour le service signent, la déclaration de lectures des lois militaires. Ils sont dirigés en détachement vers les centres d'instruction, d'après les indications de l'inspecteur-général de l'armée. Si parmi les recrues il y a des ministres des cultes ou des missionnaires à l'étranger, ils 6éront affectés au service de l'aumônerie. D'autre part, les recrues visées au litt. A, B. C, D de l'article 16 do la loi sur la milice seront, à condition qu ils en expriment le désir formel séance tenante et par écrit, affectés à des offices en rapport avec lenr situation spéciale. Les miliciens de ces deux catégories seront mis à la disposition de l'inspecteur-général du service de santé. Art. 7.—Chaque chef do détachement est porteur des documents (bulletin modèle E d'incorporation et déclarations de lecture des lois militaires) relatifs aux miliciens qu'il est chargé de conduire. Art. 8.—T,es jeunes gen6 qui, tout en étant inaptes au service de l'infanterie, conviennent pour une autre arrno, sont incorporés datre les mêmes conditions quo les autres* Mention de cette particularité doit- être faite dans le* documents dont il est question à l'article 7 et sous la mention " observations." Art. 9.—Les miliciens qui ont obtenu nn sursis d'inoon poration ou qui sont exemptés, reçoivent un eaui conduit du modèle F ci-annexé. (A suivre.) LES VOLS A NAMUR. Toute une série de tableaux anciens et de tapisseries de grande valeur a disparu d'un château de la province de Namur. Nous insérons ci-dessous cette liste et prions nos lecteurs qui pourraient fournir quelques renseignements concernant ces œuvres d'art de nous les faire connaître. Parmi les tableaux manquants ily-a.:—. 2 paysages de Hoeck. 1 tableau de Murillo, 95/75, représentant un joueur de violon, grandeur naturelle. 1 tableau de Livens, 97/79, un buveur de bière, grandeur naturelle. 1 tableau de Schellenberg, représentant des poissons. 1 tableau de Breughel et Hottenhamer, une ronde d'enfants. 1 paysage par Molenaer. 1 effet de lune, par Lantara. 1 Wouwer-mans: un cheval dans un paysage. 1 Van Ostade: scène d'intérieur. 1 Verhulst: portrait du comte Alphonse de Bryas. 1 Verhulst: portrait de la comtesse Bathilde de Bryas. 14 petits tableaux de Van Blarenberghe. 1 petit portrait du comte Alexandre-François de Groesbeeck. 1 ovale: jeune femme avec des enfants. 1 portrait, comte de Groesbeeck. 2 petits portraits, famille de Groesbeeck (avec armoiries). Les tapisseries manquant comprennent:— 4 tapisseries Louis XIV, aux armes de la famille de Groesbeeck et de la famille d'An-neux, représentant des chasses à courre au cerf, avec des personnages, grandeur naturelle, d'après les cartons de Van Orley. Ces tapisseries, dont deux ont 5 et 6 mètres de longueur sont en laine et soie. 2 autres tapisseries Louis XV, représentant des sujets mythologiques. ANNONCEE 9 pence la li^ne.—Joindre lo montant aux ordres, «.?.*. DENTISTRY.—VICTOR COTILS, d'Anvers (rue Quellin), consultations tous les jours de 2 W à fih Oxford-street, 551. Téléph.. 2782 Maylair. LEKËÙ Honoré demande nouvelles Laurè Honore, Mdlle. Wuyts, en Juillet, 1914, à Middelkerk» —10, M anor-road, Folkestone. LE soldat François Jean Wouters, milicien 14 6ediv. armée Belge 1er régt. carabiniers IV/2 demanda des nouvelles de la famille Victor Verhacgen Lambrechts d'Anvers. - NOUS mettons vivement nos compatriotes~en garde contre certaines agences de placement d'employés qui ne visent qu'à leur escroquer de l'argent. Ne ver.sez de cautionnement ou de garantie qu'avec les références les plug sérieuses!

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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