La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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19 februari 1918
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s.n. 1918, 19 Februari. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 08 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/qf8jd4qs5h/
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The Newspaper for Belgiarm LA MÉTROPOLE Ione perewY CINQ CENTIMES iJUnE : VIJF CENT fflJENT: D'X CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bsre&ux ; 43, Ckaneery Laae, W.C.2 — T«icakes.* : Hol^orn 212. ABONNEMENT ; 1 mois, 3?sh.§î £3 mois. 9 sh. I 25" ANNEE MARDI 19 FEVRIER 1918 No. 50 LA GRANDE GUERRE R Activité modérée sur tous les fronts La situation en Russie Pf\K/)rf caa c i crvt /> VJI1 TV ^■omme nous l'avons déjà indiqué, il Ht peut-être s'attendre à des développe-Hits imprévus sur le front russe. Don-Ht suite aux menaces non déguisées Hyon Kuhlmann à la dernière séance ^■a "conférence" de Brest, Ludendorff Kit insérer dans le communiqué alle-Hd de dimanche la note significative Bante: "Front grand-russe.— L'ar-Hice expire le 18 février (lundi) à mi- Hts Bolchévistes ne se sont pas trom-H sur ce que cette brève phrase veut K Dans un radiotélégramme lancé Hcdi de Tsarkoé-Sélo, signé "L. Htsky, commissaire du peuple aux Af-Hes étrangères", adressé "au gouver-Hent de l'Empire allemand à Berlin" Hecueilli par l'Amirauté anglaise, le H intéressant se trouve révélé que Hstitut Smolny a reçu samedi par fil Bot de Brest-Litovsk une déclaration ■général Samoilu, disant que le géné-■Hoffmann avait annoncé la reprise de Hat de guerre entre l'Allemagne et la Hsie à partir de lundi midi. Bron-Hn, dit Trotsky, ajoute : "La républi-H russe suppose que le télégramme re-Har nous n'émane pas des personnes ■lesquelles f était signé (sic) et nous ^fcidérons qu'il a un caractère provo- ■ car même si l'on admet la ces-Bon de l'armistice de la part de l'Al-^■gne, un préavis die sept jours doit donné d'après les conditions de l'ar-^Btice et non pas seulement de deux Hk Nous demandons une explication ^■cè malentendu (sic) et nous deman-Hs qu'elle soit envoyée par sans-fil. Hi'lez accuser réception." ■rotsky est bien bon de supposer que Bouvernement allemand, qui se moque H°"s 'es traités comme du premier ■fon de papier venu, ainsi que person-Hpas même les maximalistes, ne doit ■norer, pourrait être tenue de respec-Hlcs conditions d'un armistice, si elles Ht contraires à ses intérêts politiques, Homatiques ou militaires du moment ! Hais, ce qui est bien plus curieux en-que ce télégramme, c'est un compliqué officiel de Berlin transmis same-Bpià Amsterdam pour expliquer la ces-■Icn de l'armistice. Ce communiqué pplique que le gouvernement de Pétro-Iradc a, par sa conduite, "dénoncé en H l'armistice et que cette dénoncia-Bf doit être "considérée comme ayant H effectuée" le io février, jour où ■tsky fit sa fameuse déclaration à "En conséquence, le gouverne-Rut allemand doit, après le délai du ■avis de sept jours prévu par le traité, Rrver sa liberté dans tous les sens." ■ commission allemande et les commis-■"s des autres Etats centraux ont donc ■|ti' Pétrograde vendredi et ont traverses lignes allemandes samedi matin. B| faut vraiment admirer la façon dont ■lemagne: comprend ses obligations; ■ mots eux-mêmes (par exemple celui ■ Préavis, qui est parfaitement clair tout homme civilisé) semblent per- ■ ',eur signification dès qu'ils sont em- Par un diplomate boche ! tout cela a en somme peu d'im-■ftanoe en présence des faits. Il est ■s que probable que Berlin ne donnera ■Fne réponse au radiotélégramme de ■. .v> °u, plutôt, qu'il y répondra de ■RÇon qui lui paraît irrésistible, par H>uche du canon. •/( canon, du reste, pourra fort bieh ■contenter de tirer à blanc. Les jour-■>* autrichien disent ouvertement, en ■ ' que si la guerre doit être reprise, ■ ne sera guère plus qu'une formalité. ■ ^ui reste de l'armée russe au front ■ ,nrapable de la moindre résistance ■ °mme l'Allemagne n'a aucunement |L. on d'intervenir dans les affaires B leures ]a Russie (chose qui reste e"e Se. °°ntentera de ■ les peuples limitrophes d'in-J >ons d'Etat, de "régler" leurs rap-lr„aV€c les Centraux et de les "procontre des incursions des gardes rouges. L'Autriche, en tout cas, n'interviendra plus dans ces opérations, la paix avec l'Ukraine étant conclue. Comme ses troupes ne paraissent pas devoir être utilisées non plus sur le front occidental. on peut en conclure, semble-t-il, que tout son effort militaire va être dirigé contre l'Italie... On peut s'attendre, cependant, à ce que l'Allemagne tire tout le parti possible de la défaite diplomatique des bolchévistes et qu'elle n'hésitera pas à occuper complètement toutes les provinces baltiques, y compris toute l'Esthonie et la Livonie septentrionale et peut-être qu'elle interviendra en Finlande du côté des gardes blanches dès qu'elle occupera la côte sud du golfe et qu'elle sera maîtresse de Reval. L'activité générale reste très modérée sur les fronts et la période de gel qui vient de s'établir n'est évidemment pas favorable à des opérations importantes. Par contre, comme nous l'avons fait prévoir, elle intensifie la guerre aérienne et facilita aussi les transports lourds derrière le front, surtout en Flandre. On signale un peu partout des raids de sondage et quelques canonnades. Il faut attirer l'attention sur l'état agité du front britannique entre la Scarpe et St-Quen-tin.Les opérations aériennes ont pris samedi et dimanche une grande envergure. Les Allemands ont fait un effort considérable pour acquérir sur certaines parties du front la maîtrise de l'air en vue d'empêcher les Alliés, et particulièrement les Anglais, de procéder à leurs observations, et ils n'ont pas hésité d'accepter de grands risques à cette fin. C'est ce qui explique peut-être, au moins en partie, leurs fortes pertes. Quatorze avions ennemis furent détruits, sept furent descendus dans leurs lignes et deux dans les lignes anglaises, dont un était une grosse machine de bombardement avec quatre occupants. Les Anglais ne perdirent que cinq avions. Ils bombardèrent de nuit les aérodromes allemands en Flandre. Un sous-marin allemand a bombardé Douvres vendredi, peu après minuit, pendant trois ou quatre minutes. Un enfant fut tué, trois hommes, une femme, et trois enfants furent blessés; il n'y eut que de légers dégâts. La conséquence logique de la dernière session du conseil supérieur de Versailles et du débat que ses décisions ont provoquées aux Communes ne s'est pas fait attendre. Sir William Robertson, chef de l'état-major impérial à Londres, n'a pas accepté la nouvelle situation que lui est faite, et a refusé de siéger au Conseil de Versailles comme représentant de la Grande-Bretagne. Il a donc cessé de diriger l'état-major impérial oîi il a été remplaçé par le général Sir Henry Wil-son, le délégué à Versailles. Le nouveau délégué sera désigné incessamment. Le généralissime sur le front, le maréchal Haig est en plein accord avec cette situation que consacre le triomphe de la jeune école militaire anglaise. o o La terreur en Belgique occupée Les condamnations à mort Un aveu Sous lie prétexte de démentir un radiotélégramme de Lyon relatif aux condamnations et aux exécutions en Belgique, les Allemands lancent un sans-fil de Berlin qui reconnaît les faits suivants : Depuis l'entrée en fonction du gouverneur général actuel, M. von Falkenhausen, 120 condamnations à mort ont été pro-nonoées contre des Belges, par des conseils de guerre allemands. 108 hommes et 12 femmes ont été condamnés. Sur ce total, 30 hommes et une femme sont tombés sous les balles du feu de peloton. Malgré cela, von Falkenhausen se dit un gouverneur général humain et modéré. Le tout est de s'entendre sur la signification des mots. M. Camille Huysmans au Havre Il est reçu par les ministres belges On lit dans le Petit Journal du 14 février : M. Camille Huysmans, député et secrétaire de l'Internationale socialiste, est arrivé au Havre, hier matin, venant d'Ang^terre, et a rendu visite à plusieurs 'membres du cabinet belge. Il a quitté Le Havre mardi soir pour Paris. M. Paul-Hyacinthe Loyson, rappelons-le, écrivait dans le Sunday Times du 3 février : Après la démonstration que je viens de donner par faits et articles, il reste à voir si les sains et honnêtes ouvriers britanniques qui serrèrent la main au Lénine belge à Nottingham ne regarderont pas leurs mains et n'en frotteront pas l'ordure. Vers la paix allemande Les socialistes se prononcent pour une entrevue avec les Boches Les socialistes allemands doivent rassembler les pacifistes de tous les pays, tandis que les armées allemandes continueront leur pression sur les troupes ennemies.(Le citoyen allemand David au Congrès , de Wurzbourg.) Dimanche s'est ouvert à Paris le congrès national des socialistes français auxquels se sont joints quelques socialistes alliés. M. Clemenceau a refusé des passeports aux socialistes officiels italiens Modigliani, Morga-ri et Serrati, mais on dit qu'à l'intervention de Renaudel et d'Albert Thomas ces défai- ! tistes pourront se joindre au congrès. Nous n'avons sur ce dernier que des renseignements encore incomplets mais il paraît que les Vandervelde et les Renaudel qui, jusqu'ici, s'étaient opposés à une entrevue avec les Boches ont capitulé. Camille Huysmans a été acclamé par le congrès. Il a dit avec emphase : " Nous leur dirons, à ces Allemands, que nous ne sommes pas des partisans de la,paix à tout prix." Vandervelde, de Brouckère et Ramsay McDonald se sont constitués en comité pour tâcher d'atténuer les différences entre les buts de guerre nationaux de manière à trouver une formule ralliant toutes les tendances. C'est là .en effet le but essentiel de la prochaine conférence de Londres ainsi que l'explique Hen-derson, car " il serait préférable de ne pas tenir une conférence inter-alliée que d'en tenir une sans résultat Comme nous l'avons fait prévoir il y a quelques jours dans notre article " Ouvrons l'œil sur la Suisse ", ce sera là le premier pas. Le second, toujours d'après Henderson, sera d'organiser une conférence général (lisez avec les Boches) ou un comité consultatif sans désir d'intervention dans ta question militaire. Et le troisième pas? Nous allons le dire. Le troisième pas c'est l'adoption de la formule allemande lancée par les socialistes allemands et gobée par les socialistes alliés dont le propre est d'avaler tout sans examen ; c'est la paix sans annexions ni indemnités, c'est-à-dire : 1. L'Allemagne rentrant dans ses anciennes frontières. 2. Gardant tous les milliards qu'elle a volés sous forme d'enlèvement de matières premières, d'impôts de guerre, de réquisitions. 3. Laissant la Belgique et le Nord français à tout jamais ruinés économiquement, n'ayant plus qu'une population systématiquement tuée ou anémiée. 4. Ayant fait de la Serbie un " cimetière " (suivant l'expression du Vilag), incapable désormais de se mettre en travers du plan H ambourg-Bagdad. 5. Possédant des hypothèques énormes sur l'Autriche-Hongrie, la Bulgarie, la Turquie grâce aux prêts — en papier — qu'elle leur a faits et qui feront de ces vassaux actuels des esclaves politiques (donc réalisation de la Pan-germanie).6. Ayant réussi à détacher de la Russie des Etats nouveaux, tous dépendants de l'Allemagne.7. Ayant obtenu que les Bolcheviks refusent le remboursement des prêts faits par les Alliés de la Russie et qu'ils annexent les propriétés et capitaux de ceux-ci pour le profit de l'Allemagne.Telle est la paix sans annexions ni indemnités que vont préconiser les socialistes, jouets de l'Internationale allemande qui les a trahis. Cette paix assurerait définitivement et de façon formidable la puissance allemande sur 180 millions d'habitants et préparerait inéluctablement la domination allemande sur le monde. Jusqu'à quand les gouvernements alliés laisseront-ils réaliser les vœux du citoyen David rappelés en tête'de cet article? o——-o A Weybridge NOTRE JOURNAL EST EN VENTE CHEZ W. REED, MONUMENT HILL- Contre le Conseil des Flandres Une déclaration du Conseil des ministres Le Conseil des ministres, réuni à Sainte-Adresse le 15 février 1918, a voté à l'unanimité la déclaration suivante : Prenant connaissance des protestations émouvantes des députés et sénateurs flamands et wallons restés en Belgique occupée, des administrations communales et des corps judiciaires contre les prétentions usurpatrices du soi-disant Conseil des Flandres, qu'instigue et protège l'envahisseur, le gouvernement du Roi félicite les élus réguliers du peuple belge d'avoir fièrement revendiqué contre l'immixtion de l'étranger dans les droits imprescriptibles de la souveraineté naitonale; Salue la courageuse attitude de la magistrature qui n'a pas hésité les mauvais citoyens .coupables d'avoir, de connivence avec l'ennemi, poursuivi le dessein criminel de démembrer le pays; Rend un solennel hommage à l'héroïsme civique du peuple belge qui s'atteste après trois ans et demi d'épreuves et de souffrances immuablement fidèle au Roi, à la Constitution et à la Patrie; Affirme l'inébranlable volonté de la nation de maintenir son unité et de continuer sans défaillance et jusqu'au bout la lutte pour l'affranchissement du territoire et la restauration intégrale de la Belgique indépendante. Les Allemands veulent faire la conquête économique des Flandres Le gouverneur général allemand en Belgique occupée a décidé d'exclure les sujets de l'Entente, qui avaient obtenu du gouvernement belge, avant la guerre, des concessions charbonnières dans le nouveau bassin de la Campine, des droits qui leur avaient été régulièrement conférés. Les concessions ainsi retirées passent, assure-t-on, au pseudo "Conseil des Flandres". Le journal socialiste d'Amsterdam Het Volk (6 février 1918), consacre un article à œ projet. Le quotidien néerlandais cite, notamment, la Leipziger Volkszeitung, qui écrit à propos de la mesure annoncée : C'est là, aussi, une belle occasion, pour le grand capital allemand, de s'arrondir encore ! La Flandre indépendante sera, assez tôt, sous l'influence économique de l'Allemagne. Menaoer l'Angleterre, s'emparer des richesses du sol flamand, telles sont les vraies raisons de la sympathie si bruyamment affichée par l'Allemagne envers les "aktivistes" flamingants qui tendent de préparer le terrain, sans succès d'ailleurs, à l'hégémonie teutonne. o o Les raid si sur Londres Les pirates de l'air ont de nouveau saisi l'occasion des nuits claires pour essayer d'accomplir leur œuvre de dévastation et de mort, samedi soir, vers 10 heures, l'alarme était donnée dans les différentes stations de police. Un nombre de gothas que l'on peut évaluer à six fit son apparition à 9 h. 45, dans l'estuaire die la Tamise en vue de faire une attaque contre la capitale anglaise.Il n'y eut qu'un seul des appareils ennemis qui parvint à forcer la défense, particulièrement active. Des bombes furent jetées dans le district sud-ouest de Londres, endommageant un immeuble, dont plusieurs habitants furent blessés. Le même soir, la défense aérienne parvint à repousser une attaque contre Douvres, ofi des bombes allèrent se perdre dans les champs. Vers la côte du Kent, il y eut un combat dans les airs et l'on vit un appareil ennemi, de fortes dimensions, s'écrouler dans la mer* Les Allemands, qui ne respectent même pas le repos dominical, firent une nouvelle apparition sur Londres dimanche soir. L'alarme fut donnée exactement à la même heure que la veille. Quelques bombes furent jetées sur la capitale anglaise. A 12 h. 45, tout était calme. Les brutes allemandes Représailles contre les femmes et les enfants des ouvriers belges qui refusent de travailler au profit de l'envahisseur Des nationaux de tous les pays de l'Entente, évadés de Belgique ou d'Allemagne, ont témoigné du lamentable régime alimentaire imposé dans les dépôts, prisons et camps allemands. Ce qui pousse les Allemands à agir ainsi, c'est beaucoup moins la, pénurie de vivres que la volonté de se venger et, en ce qui concerne les ouvriers belges, de vaincre un patriotisme résistant à tous les autres moyens de coercition. On en a plus d'une preuve mais il suffira de rappeler le placard, daté du 20 octobre 1916 et affiché à Antoing (Hainaut), portant à la connaissance du public que le refus de travail serait combattu par la faim. Mais les Allemands n'en sont pas restés là. Lorsque leurs mesures illégales et inhumaines contre les travailleurs belges ne réussissent pas, ils les appliquent aux femmes et aux enfants des victimes en leur supprimant tous secours, ainsi que ce fut le cas, entre autres, pour de familles de mécaniciens de l'Etat, habitant Bruxelles. De cette cruauté teutonne, le journal Les Nouvelles de Maestrircht, en apporte une nouvelle preuve sous la forme d'une affiche placardée à Menin, près de la ligne de feu. Cette affiche, rédigée en allemand, en flamand et en français, est datée du 14 juin 1917. En voici le texte : A dater de ce jour, il ne pourra plus être accordé de secours, par la ville, qu'aux familles pauvres et enfants des ouvriers qui travaillent régulièrement aux travaux militaires et à d'autres travaux imposés. Tous les autres ouvriers et leur famille ne pourront, à partir de ce jour, être secourus d'aucune façon. SMID, Major et commandant local. Le port d'Anvers dans les moyens de communications de l'Allemagne Dans un article consacré au problème t! moyens de communication allemands et où ■l'a déclare que " l'histoire politique a privé l'Allemagne du contrôle sur les bouches du Rhin, de la Meuse et de l'Escaut, et par conséquent des portes naturelles d'entrée et de sortie pour le commerce avec l'étranger ", la Kôl-nische Zeitung,après avoir supposé que la Hollande " ne permettra pas aux ennemis de l'Allemagne de la contraindre à jouer le rôle de leader dans une guerre économique ", dit : Mais à quoi en sont les choses avec la Belgique? Le gouvernement du roi Albert proclame ouvertement son hostilité jusqu'à la mort, même après la guerre. D'accord avec les fransquillons belges et avec les Français eux-mêmes, le gouvernement belge s'arme pour une guerre économique contre l'Allemagne. Donc une de nos principales routes commerciales vers la pleine mer mondiale est menacée. Ni les ports hollandais, spécialement Rotterdam, ni les ports allemands ne peuvent en tenir lieu. Un coup d'œil à la carte le prouve. Par exemple, la route du district du fer allemand du Sud-Ouest à Rotterdam est plus longue de près de moitié de celle d'Anvers, qui était unique dans la multiplicité de ses facilités de chargement. Et si Rotterdam est inférieur à Anvers, les ports de mer allemands sont encore plus désavantageux. Pour le commerce allemand, Anvers constituait l'une des bases les plus importantes. A Anvers, les bâtiments allemands chargeaient et déchargeaient une très grande partie de leur cargaison Notre transit maritime souffrirait sévèrement si nous perdions cette base sur la pleine mer et étions rejetés sur les ports allemands et le transit maritime recevrait un coup irréparable par la privation de cette base. o o —Le Labour Gazette nous apprend que dans le Royaume britannique 700.000 femmes sont en ce moment employées dans les usines à munitions et 650.000 mettent leur activité au service du gouvernement. Plus de 1 million 413.000 hommes ont été remplacés par des femmes. ——o o Notre journal : EST EN VENTE AU f: COIN DE FRANCE r; : 17-18, GREEN STREET, 17-1* : LEICESTER SQUARE : :

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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