rtic Newtpaper for Bel^lani LA MÉTROPOLE IONE PENNY L_,rri c»« CKWTIMlï tHSÎïinlt VIJF CSST JgîjSfi DIX cirmh PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Ckancery L&ne, W.C.2 — Téléphoné : Holborn 212. (3~mois 9 «h j 6 mois 17 sh, i {an 32 «h, ! 25« ANNEE MERCREDI 17 JUILLET 1918 Registered at the G. P. O-as a Newspaper. No. 198 LA GRANDE GUERRE Les Tchéco-Slovaqucs à Kazan A NOUVELLE OFFENSIVE Maigre résultat initial Mardi midi. [offensive allemande a repris lundi matin Juillet à 4 heures et demie et, comme nous L toujours prévu, elle est dirigée une fois fus contre Paris, dont les habitants ont pu Indre le bombardement du front entre mi-|et sept heures du matin. 'attaque constitue une combinaison des ot-Les Aisne-Marne et de l'assaut manque |tre Reims du 9 juin. Elle couvre quatre-L kilomètres, divisés à peu près égale-t entre Château-Thierry et Reims et en-Reims et la main de Massiges. L'offensive ^nd dans plus à l'est qu'aucune de celles h'ont précédée cette année, maisil ny a [ucune attaque directe contre Reims elle- Ï16. A l'effort principal de Ludendorff paraît s être é sur le secteur Vesle-Marne, entre Reims Château-Thierry et la bataille a sévi toute tournée avec une égale violence. Le compliqué français de lundi soir, publié plus 1 que d'habitude, et une communication té-Ionique du grand quartier général à M. ydGeorge, à n heures communiquée par Bonar Law aux Communes, donnent le îltat global du premier jour de la bataille. 'e résultat est mince. A l'ouest de Reims enmi réussit d'abord à traverser la Marne une courte distahce entre Possoy et Dor-is, et il y eut de violents combats au sud de ivière, dans la région de Reuilly-Courthié-'assv, où les Américains durent inévitable-3t plier sous le poids du choc initial. Mais ion moins inévitable contre-attaque fut dé- TUItC -<■ 1*»» .««nilIfteUe li Vonixo ' ' ssirent à refouler au nord de la Marne Iques détachements ennemis qui avaient at-t la rive méridionale. Ils firent mille pri-niers à l'ouest de Fossoy. ntre Dormans et Reims (au nord de la -ne) les Franco-Italiens durent également :r la zone de bataille sur un front d'envi-36 kilomètres, mais ils résistent énergi-ment sur la ligne Châtillon-sur-Marne-Cu-•y-Marfaux-Bouillv, et l'avance moyenne Allemands n'est que de quatre à cinq kilo-res. Leurs progrès les plus marqués sont elval (à l'ouest de la Montagne de Reims) Comblizv (au sud de la Marne, à l'ouest pernay). l'est de Reims l'attaque ennemie fut en-: moins réussie.Eile s'étendait entre Sillerv a Main de Massiges et se heurte à une dé-se impénétrable. Les Allemands renouvelè-; leurs efforts contre Prunay (sud-est de ms) et Souain, et, malgré des assauts répé-iis ne purent réussir à s'ouvrir une brèche s les positions françaises de combat, a position à la fin de la première journée, donc bonne. Le seul point noir, c'est que ance allemande vers Prunay (qui paraît entre les mains de l'ennemi) et vers Bel-c'est-à-dire à la base du saillant qui cou-Reims, est de nature à rendre les com-îications entre Reims et Châlons plutôt aire mais il ne faut pas oublier que la cale de la Champagne est couverte au sud un puissant massif, la Montagne de us (280 mètres) que les Allemands devaient anquer sérieusement avant de pouvoir pro-ier une évacuation du saillant. En outre, réactions tant à Belval qu'à Prunay sont itant plus probables que le fort de la Pom-: reste entre les mains des Français, a traversée de la Marne par les Allemands une certaine étendue vers Dormans conte évidemment un autre danger. L'opéra-a été évidemment facilitée par la confor-ion du terrain, la largeur de la vallée et le que les hauteurs au nord de la rivière sur-ibent la rive sud. Il est à craindre que les mands n'établissent solidement une large de pont, si une contre-attaque ne se pro-pas bientôt. ans l'ensemble cependant, la situation est le, car l'avance allemande est très faible s son ensemble, elle est contenue sur tous points et dans de nombreux secteurs les uts les plus coûteux de l'ennemi, malgré ls fussent appuyés par une puissante ar-ràe et de nombreux tanks, n'a donné aucun ltat. 'échec partiel de la phase initiale de cette ;ième offensive monstre peut être dû à di-es causes qu'il est malaisé de différencier leure actuelle. Il paraît évident que Foch idait le choc là où il s'est produit, qu'il t pris toutes les dispositions nécessaires, sous le rapport des réserves que de l'ex->on de la zone de combat, et que les Alle-ds n'ont pas, cette fois, bénéficié de l'élé-t de surprise que Ludendorf employa avec de succès le 21 mars et le 27 mai. D'au-part, la puissance d'attaque des troupes nandes peut-être affaiblie, l'action de ation alliée peut avoir donné des résultats plus décisifs encore que dans les t offensives précédentes et enfin les effectifs en j présence grâce à l'afflux américain, peuvent avoir été plus également balancés. Une dernière hypothèse existe, vers laquelle incline toujours la presse anglaise, c'est que l'offensive de Ludendorff sur la Marne ne constitue pas son effort principal, qu'il est une demi-feinte et que le grand coup sera porté plus au nord, vers Amiens ou même vers Ypres. L'hypothèse est plausible, surtout pour ce qui concerne Amiens, mais nous la tenons pour peu vraisemblable dans l'état présent des choses.. L'ennemi cherche apparemment à pousser à l'est de Paris pour étendre la poche Soissons-Reims, s'assoir solidement sur la Marne,peut-être de saisir de la ligne Epernay-Châlons et se servir de cette nouvelle base en vue d'un nouvel effort, alternant peut-être avec une autre poussée à l'ouest de la capitale. Mais ces considérations sont prématurées. Ce qu'il importe de faire ressortir, c'est que Foch est parfaitement préparé à toutes ces éventualités et que les admirables troupes françaises secondées par les Américains sont à la hauteur de leur tâche. Il faut leur faire confiance et attendre du destin que ces Champs catalauniques qui virent la défaite d'Attila soient également le tombeau de la barbarie allemande.Le front britannique est calme. L'opération de dimanche à l'est de Dickebusch a donné 328 prisonniers. Les Australiens ont amélioré leurs positions à l'est de Villers-Bretonneux. Dimanche, l'aviation britannique a détruit neuf aéroplanes et trois ballons allemands et a Avec l'aide de bataillons allemands, les Turcs ont attaqué fortement dimanche soir les positions britanniques couvrant les têtes de pont du Jourdain et les positions dominant Jéricho. Cet attaques ont échoué et toutes les positions ont été rétablies avec capture de 510 prisonniers, dont 350 allemands. Malgré la forte résistance des Bolchévistes, les Tchéco-Slovaques ont capturé l'important centre de Kazan, que les rend maîtres du cours inférieur du Volga. On annonce officiellement à La Haye que la Reine a chargé Monseigneur Guillaume-Hubert Nolens, pronotaire apostolique, membre de la deuxième Chambre et une des personnalités marquantes du. parti catholique, de former un cabinet. + Un nouvel exploit des aviateurs belges Amsterdam, 15 juillet.— Le journal Les Nouvelles annonce que dans la nuit du 13 au 14 juillet, les aviateurs alliés ont exécuté contre la gare de Gladbach un raid, qui a été couronné d'un succès complet. "Des voyageurs -arrivant d'Allemagne, dit le journal, ainsi que le personnel du chemin de fer nous apprennent que la gare de Gladbach a été réduite en cendres et que les voies et les jonctions ont été détruites sur une large section. Ce qui prouve le succès de ce raid, c'est la réduction dans le nombre des trains. Au lieu de douze trains dans chaque direction, il n'y en a en ce moment que deux."— Reuter. ♦ La conférence anglo-allemande pour les prisonniers de guerre Le Haye, 15 juillet.— A la conférence anglo-allemande, qui vient de se terminer à La Haye pour les prisonniers de guerre, un accord vient d'être conclu entre les délégués des deux pays. L'accord devra être ratifié par les gouvernements respectifs des deux pays et quelques changements y seront peut-être apportés. On annonce, de façon, provisoire, que la conférence eut des résultats satisfaisants sur les bases de la convention franco-allemande, récemment conclue à Berne. Cette convention comprend un échange égal de prisonniers entre les deux pays.— Reuter. —- Le bombardement d'Amiens, soit par canons, soit par avions, a cessé depuis le 25 juin. La Fête Nationale Au Havre A l'occasion de l'anniversaire de l'inauguration de l'auguste fondateur de 1a dynastie, un Te Deum sera chanté le dimanche 21 juillet 1918, à 11 heures et demie, en l'église paroissiale de Sainte-Adresse.Des places seront réservées aux autorités civiles et militaires. Le salut au drapeau, qui aura lieu le même jour, à 9 heures et demie, devant le ministère des Affaires étrangères, sera immédiatement suivi d"une manifestation en l'honneur du général Léman. A Manchester A l'occasion des fêtes nationales belges, les festivités suivantes ont été organisées : samedi 20 juillet, au cercle des militaires et civils belges, à 7 heures et demie du soir, soirée dansante, gratuite pour tous les Belges. Dimanche 21 juillet, à l'église St. Chad, Cheetham Hill Road, 200 mètres de Victoria Station (trams 11, 12, 13, 14 ou 15), d'Albert Square, à 11 heures, messe, sermon patriotique en français et en flamand, et Te Deum. A 7 heures, grand concert gratuit au local du cercle d'es militaires et civils belges, 91a, Rusholme Road, off Oxford Road, near Ail Saints. A Bournemouth A l'occasion de la fête nationale, un Te Deum sera chanté samedi 20 juillet, à 11 heures, en l'église catholique de Bournemouth, Richmond Hill (près du Square). Il y aura une allocution patriotique par l'abbé H. Laurent. Le Te Deum sera exécuté sous la direction et avec le gracieux concours de Mlle de Folville et de M. Joseph Jongen, professeurs au Conservatoire royal de Liège. A Bradford Une réunion patriotique présidée par le Consul de Belgique à Bradford (James D. Law Esq.), aura lieu le dimanche 2i juillet prochain, à 3 heures, à l'Empire Theatre, à l'occasion de la fête nationale. Le maire de Bradford et les autorités locales y assisteront également. Grâce à un film spécial du gouvernement belge, on verra défiler le roi Albert à la tête de ses troupes. On verra aussi la destruction des villes de Louvain, Dix-mude, Ypres, etc. ; le siège d'Anvers, la retraite de l'armée belge, La bataille de l'Yser; l'arrivée des Anglais venant aider les Belges; les vues typiques de l'armée réorganisée, son activité et ses combats, etc. Le caporal Georges De Plas de l'armée belge donnera l'explication du film. Pendant la projection cinématographique, on aura le plaisir d'entendre une excellente symphonie ainsi que le célèbre "Lyric", quatuor pour voix d'hommes. Le profit de la fête sera versé à l'œuvre du vêtemenlt des soldats belges et au Congé des soldats belges à Bradford. Cette fête, d'une attraction toute particulière, fait prévoir une audience nombreuse et choisie, aussi sera-t-il prudent de se réserver des places à l'avance à l'Empire Theatre ou aux bureaux de MM. Heuskin et Pirnay, 4, Thornton Road, à Bradford. A Ilkley La même séance patriotique sera donnée le lendemain, lundi 22 juillet, à 8 heures du soir, au King's Hall. ♦ A ia nonciature de Bruxelles Une dépêche Havas que nous reproduisons sous réserves dit que Mgr Lo-catelli, nonce apostolique à Bruxelles, serait envoyé comme nonce à Lisbonne. On sait que Mgr Locatelli est à la nonciature de Bruxelles depuis le mois d'août 1916, date à laquelle il a succédé à Mgr Tacci Porcelli. ♦ Le bombardement de Paris Paris, 15 juillet.— Le canon à longue portée s'est de nouveau remis à tirer dans l'après-midi sur Paris. Le président Poincaré a rendu visite aux victimes.— Exchange Telegraph. La situation dans les camps allemands au début de janvier Au camp de Sennelager, le travail auquel sont astreints les prisonniers (notamment : chargement de wagons de charbon) est très rude. Quand ils ne travaillent pas vite, ils sont roués de coups de crosse. Ils ne reçoivent presque pas de nourriture : rien que des choux-raves et de l'eau. Tous les hommes sont obligés de faire de nombreuses heures d'exercice tous les jours. Dans ce camp, beaucoup de gens, jusqu'à une époque récente, étaient constamment malades par suite du manque de vivres, d'excès de travail, d'insuffisance de vêtements et, aussi, de couvertures en hiver. La tuberculose y fait de grands ravages. Vers le début de janvier, le nombre de morts, à Sennelager, atteignait le chiffre de 450. Les évadés de ce camp se plaignent de ce que les malades sont privés de soins. Un évadé du même camp affirme que, sans les colis de vivres reçus de Belgique, les prisonniers mourraient d'inanition.Des évadés ont constaté de leurs yeux que les prisonniers russes, gardés dans les camps allemands avec des Belges, étaient épuisés de faim, n'ayant pas la chance de recevoir des colis de vivres. A la prison de Lutterhausen, en 1917, il y avait beaucoup de Belges et aussi des Russes. Il y mourait, en moyenne, de 8 à 10 prisonniers par semaine, presque tous d'hyd'ropisie. ♦ Le moral reste bon en Belgique occupée Tous les évadés de Belgique occupée sont d'accord pour affirmer que l'état d'esprit de la population reste très ferme.Les activistes, qui ne sont qu'une poignée, mais ont seuls le droit de parler, sont absolument déconsidérés et haïs. Ils seront lynchés s'ils ne se sauvent avec les Allemands lors de la libération du territoire, dans laquelle on garde pleine confiance- Le moral des soldats allemands baisse visiblement. En général,, ils n'ont plus confiance dans lia; victoire des armées allemandes. Une foule d'entr'eux, qui sont stationnés dans le nord de la Belgique, sont en quête d'occasions pour déserter et passer en Hollande. 4 Les ouvriers "volontaires,, belges Deux habitants de la localité flamande de Stekene, récemment évadés, ont exposé comme suit le système de recrutement de travailleurs militaires qui est actuellement pratiqué par les Allemands en Belgique envahie. A Stekene et dans les environs, tous les hommes de 18 à 45 ans sont réquisitionnés pour les travaux d'ordre militaire. Chaque semaine, ,il y a un départ pour la France. L'occupant ne déporte plus en Allemagne. Il expédie nos hommes au front de l'Ouest. Ceux qui ne veulent pas travailler sont emprisonnés jusqu'au jour où, démoralisés affreusement par la réclusion forcée, ils faiblissent et signent un engagement "volontaire" de travail pour l'ennemi. Ils reçoivent alors une prime de 50 francs et 8 francs de salaire quotidien en argent belge. Les engagements sont de trois mois, Au second mois, les travailleurs touchent une prime de 100 francs et un paiement journalier de 9 francs. A chaque renouvellement de contrat, ils bénéficient d'une pri-me supplémentaire de 50 francs et d'une augmentation d'un franc par jour. On remarquera l'artifice des envahisseurs qui, connaissant la méfiance des Belges à l'égard de ia monnaie allemande, les tentent avec de l'argent belge-♦Le Kaiser fait risette à Lichnowsky Amsterdam, 12 juillet.— Il est établi dans les cercles politiques que le comte Lichnowsky ne sera pas expulsé de la Chambre Haute de Prusse. Cette décision aurait été prise à la requête personnelle du Ivaiser. Un grand nombre de pairs ont déclaré qu'ils s'opposeraient à l'expulsion de l'ancien ambassadeur. Parmi ceux-ci se trouvent les amis les plus intimes du Kaiser. On dit que le comte Lichnowsky présentera sa propre défense devant ses pairs.— Exchange. Italie et Belgique Echange de télégrammes M. Orlando, président du Conseil des ministres d'Italie, a adressé le télégramme suivant à M. Cooreman, chef du Cabinet belge : Rome, le 9 juillet. Je remercei vivement Votre Excellence de son aimable télégramme du premier courant, que je trouve ici à mon retour, et je suis heureux de vous confirmer toute la profonde sympathie que le gouvernement et le peuple italiens ressentent pour l'héroïque Belgique. Je remercie, en outre, Votre Excellence des termes cordiaux dans lesquels elle a bien voulu se réjouir de notre victoire de la Pi ave. ORLANDO. * * * Hommage à notre magistrature Voici le texte de l'ordre du jour du sénateur Di Blasio, procureur général près la Cour de cassation de Rome, lu par le ministre de la Justice Sacchi à la réception solennelle organisée le 12 juin 1918 au palais de justice de Rome, par la magistrature et le barreau romains en l'honneur de la mission ministérielle belge : La magistrature et le barreau de Rome, interprètes sincères de la conscience juridique italienne, expriment leur plus vive indignation pour les atrocités et les offenses perpétrées par l'Allemand envahisseur contre la magistrature et le barreau de Belgique, et dénoncent à la conscience de la société civilisée et à la réprobation du monde la déportation de ces magistrats qui, inébranlables et fidèles ministres de la loi, voulaient punir les attentats à l'unité intangible de la Patrie. Cet ordre du jour a été voté par acclama- thmr — ♦ Le ravitaillement de l'Allemagne par la Hollande D'après le correspondant du Daily Mail à La Haye, le Telegraaf publie la liste suivante des produits que l'Allemagne demande à la Hollande de lui fournir : 60.000 vaches, 5.000 chevaux, 8.000 chevaux d'un an, 5,000 tonnes de beurre, 11.000 tonnes de fromage, 2 millions d'œufs, 300.000 livres de graisse d'os, 6 millions de livres de volaille, 26 millions de livres de sucre, 100.000 peaux de bœufs, 100.000 peaux de cheval et de veau, une certaine quantité de quinine des Indes néerlandaises. Les négociations sont en cours. Les représentants de la Hollande protestent énergique-ment contre les exigences de l'Allemagne, et sur bien des points il est peu probable qu'un accord se fasse. L'Allemagne insiste particulièrement sur la vente à bref délai de 60.000 vaches. ♦ Une indemnité de 17 milliards imposée à la Russie La Vossische Zeitung annonce que le ministre bolcheviste du Commerce a commencé le 2 juillet de faire rentrer l'indemnité de guerre de 17 milliards 1/2 imposée par l'Allemagne à la Russie. t ♦ L'armée japonaise Un conseil de feld-maréchaux et d'amiraux japonais vient de prendre des décisions sur les mesures à prendre pour perfectionner les défenses nationales par un plan de coopération entre l'armée et la marine. Des extensions ultérieures se sont faites en rapport avec ce plan. L'armée comprendra 21 corps d'armée, 42 divisions et 126 régiments .Quoique ce principe ait été établi, les changements ne seront pas immédiats. L'armée de campagne du Japon comprend 21 divisions, 4 brigades indépendantes de cavalerie, 3 brigades indépendantes d'artillerie de campagne, 3 divisions indépendantes d'artillerie de montagne et 6 régiments d'artillerie lourde de campagne. La force totale de l'armée de campagne est d'environ 600.000 hommes, y compris les troupes de seconde ligne réservées pour les lignes de communication. ♦ Le premier aeroplanef)geant américain Le premier aéroplane géant américain a été lancé dimanche après-midi. Cet appareil, véritable superdreadnought aérien, est, croit-on, capable de faire aisément la traversée de l'Atlantique.

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