La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 30 Mei. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 30 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ns0ks6k70t/
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The Newspaper for Belgians LA MÉTROPOLE ONE PENNY .mit: CWQ CEITim ioLLASDU VU» OIIT Rreifi dix chtimb PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holborn 212. f 3 mois 9 ihi Abonnements : 6 mois 17 sh. [ 1 an 32 «h. 26" ANNEE JEUDI 30 MAI 1918 No. 150 LA GRANDE GUERRE I En attendant les réserves Les Allemands sur la Vesle Lannheim bombardé trois fois en sept jours Mercredi midi. La situation s'établit comme suit : Les Alliés n'ont pas défendu la ligne d'eau de l'Aisne, que les Allemands lancés en poursuite ont traversée lundi entre Vailly et Berry-au-Bac, c'est-à-dire sur une étendue d'une trentaine Je kilomètres. L'ennemi s'est ensuite avancé pendant la nuit au sud de l'Aisne,dans la plaine qui s'étend entre cette rivière et la Vesle, petit cours d'eau passant au sud de Reims et que se jette dans l'Aisne un peu à l'est de Soissons ; les Allemands ont forcé la Vesle mardi matin sur plusieurs points, notamment IFismes et à Bazoches et continuent à s'avancer mais plus lentement vers le sud au delà de (aligne d'invasion de 1914. Mardi matin leur avance maxima était d'environ vingt kilomètres. Le recul des Franco-Anglais devant des forces grandement supérieures est systématique, s'accomplit en bon ordre et s'effectue dans la direction de réserves qui arrivent régulièrement et assureront bientôt la stabilisation de la situation. Un point très important et très rassurant c'est que, jusqu'à présent, les Alliés tiennent admirablement sur les deux ailes du front d'attaque, ailes qui couvrent les villes de Sois-sons et de Reims. Les Français tiennent toujours le plateau de Vregny, au nord-est de Soissons et, au sud de la rivière, ils sont probablement encore en possession de la crête dominante de Sermoise à l'est de Vénizel ; ils ont du reste contre-attaqué avec vigueur. D'autre part, sur l'aile droite, les Anglais défendent avec acharnement la crête de Saint-Thierry, à huit kilomètres au nord-ouest de Reims, où l'ennemi a subi de fortes pertes. Enfin, au sud de la Vesle, les Français ont dispersé des attaques allemandes contre les collines vers Cirv, Salesogne et Vassanv, qui dominent la vallée, ce qui indique que la résistance alliée devient plus forte. Sur le front de la Lys les Anglo-Français, par une forte contre-attaque, ont complètement rétabli leur ligne à l'est de l'étang de Dickebusch. L'attaque allemande de lundi dans ce secteur fut effectuée par quatre divisions, qui ont subi de fortes pertes sans acquérir aucun avantage. A l'ouest de Montdidier, vers le sommet du saillant allemand créé par l'offensive du 21 mars, les troupes américaines appuyées par des " chars d'assaut " (tanks) français, ont enregistré un joli succès. Elles ont attaqué brillamment sur un front de deux kilomètres, enlevant le saillant de Cantigny avec le village du même nom, qui avait été fortement organisé par l'ennemi, et capturant 170 prisonniers et »n important matériel. Elles défendirent ensuite leur gain contre des contre-attaques allemandes, qui échouèrent complètement. Le duel d'artillerie se poursuit " avec une grande activité " sur la rive droite de la Meuse et en différents points du front de Lorraine. Les Allemands prétendent avoir capturé lundi 15.000 prisonniers (contre 16.000 pour la première journée de l'offensive de mars) chiffre assez vraisemblable si J'on considère la supériorité numérique de l'assaillant. Berlin "e fait pas encore mention de " butin ". Il est malheureusement à craindre que nos pertes en matériel et surtout en canons lourds seront assez sérieuses, mais ce point n'a plus l'importance qu'il aurait présenté il y a deux ans etant donné le développement de la production l'Entente. La presse alliée reste ferme devant le suc-pès initial des Allemands, qu'elle considère à juste titre comme éphémère, et, dans ses proportions présentes, comme de faible influence stratégique. Le Times estime que l'opération allemande est " de grande importance et quelle peu menaçante " ; il considère cependant l^e la résistance alliée sur les flancs du front «attaque hâtera l'arrêt de la poussée ennemie ,u centre. La Daily Chronicle croit que l'en-reroi essayera de développer son a'ttaque, mais 1U il n'ira pas " beaucoup plus loin ". \JHom-"lclibre a confiance dans le résultat de l'inter-p'Htion imminente des réserves, l'Echo de faris de ce matin prévoit l'arrêt de la pous->te allemande pour vendredi au plus tard. Le l'urnal fait ressortir qu'aucune de nos lignes '' communications n'est menacée. La plupart ^es critiques insistent sur les fortes pertes de er|nemi et sur les avantages que lui confèrent 'supériorité numérique et la disposition de 'j'gne de front. 1 notre sens, une des caractéristiques les JUs importantes des deux dernières offensi-jt>cest la facilité relative avec laquelle, sans bombardement préalable, les Allemands | ' Pu provoquer un déplacement de la ligne tront. Ce fait confirme que les conditions '"^mentales de la guerre se sont profondé-ent modifiées depuis le début de l'an dernier et qu'on n'a plus affaire en général à des fronts strictement rigides. Cette modification sert présentement les Allemands ; elle se tournera contre eux dès que nous pourrons procéder à notre tour à des opérations offensives sur une large échelle. L'activité aérienne a été grande lundi. Les aviateurs britanniques ont détruit quinze machines ennemies et en ont forcé trois autres à la descente. Les escadrilles de bombardement ont effectué dans la nuit de lundi à mardi rien moins que quatre raids en Allemagne, à savoir sur les usines de produits chimiques de Mannheim, la gare de Landau, la centrale électrique de Kreuzvvald (Sarrebriick) et la gare de Metz-Sablons. Il est satisfaisant de constater que les Anglais concentrent leurs efforts sur les mêmes objectifs (Mannheim a été bombardé trois fois en sept jours) —ce qui est d'autant plus important qu'ils sont relativement peu considérables. Les gothas ne sauraient détruire Paris ou _Londres, mais les Handley-Page peuvent parfaitement, avec du temps et de la persévérance, réduire Mannheim en cendres. Quand quelques villes allemandes du Rhin auront été rendues intenables, nous auront fait un pas important vers la victoire et vers la bonne paix, car nous aurons montré aux Allemands par des faits qu'il y a une justice rétri-butive.Les Anglais, pendant la même nuit, ont aussi bombardé les écluses de Zeebrugge et les bassins de Bruges et lancé 37 tonnes de bombes sur de nombreux dépôts et cantonnements derrière les lignes ennemies. Les gothas ont été actifs lundi. Outre Paris, ils ont bombardé Rouen. L'un d'eux fut forcé de descendre derrière les lignes anglaises et fut capturé. On révèle maintenant que les hôpitaux anglais bombardés le dimanche 19 mai sont ceux d'Etaples, petit port atlantique à l'embouchure de la Canche, à 15 kilomètres au sud de Boulogne. Il y eut plus de trois cents victimes. Paris a été de nouveau bombardé mardi par une batterie de canons allemands à longue portée. Les Italiens ont réussi dimanche soir un joli coup contre les Autrichiens à Capo-Sile, dans la zone des lag. nés au nord-est de Venise. Ils ont emporté les positions ennemies sur une profondeur de près d'un kilomètre, faisant 440 prisonniers dont sept officiers et capturant un important matériel dont quatre mortiers de tranchée et 10 mitrailleuses. Les Autrichiens avouent leurs échecs à Presena et à Capo-Sile. Les opérations en Afrique orientale portugaise progressent favorablement. Les Allemands ont été refoulés au sud de la rivière Lurio et ont subi de grosses pertes. Deux divisions allemandes avec des gardes blancs se concentrent en Karélie orientale dans le but de se saisir du chemin de fer de la côte mourmane au sujet duquel des " négociations " se poursuivent avec le Soviet de Moscou. Les Allemands construiraient un chemin de fer entre la frontière finlandaise et la baie de Petchenga, sur la côte mourmane. Le citoyen Kerenko, représentant bolche-viste à Helsingfors, a été expulsé de Finlande. O O " Komt terug tôt betere dagcn " Le sort de M. Franck Dans un long et très élogieux article, résumé par le correspondant du Times (29 mai) à Amsterdam, le germanophile Nieuwe Rot-terdamsche Courant (" Plutôt un Prussien vivant qu'un Hollandais mort"), dit que M. Franck devait quitter la prison de Bonn à la fin de ce mois pour résider dans" une ville allemande, soumis seulement aux restrictions imposées aux prisonniers politiques. II paraît maintenant que cette promesse ne sera pas tenue et qu'à la suite, croit-on, de machinations activistes, M. Franck sera interné dans un camp. o o L'Allemagne cherche à s'assurer le contrôle du Transsibérien Des négociations paraissent avoir été engagées à Moscou pour assurer à l'Allemagne le contrôle du Transsibérien jusqu'à Irkoutsk. On explique en Suède les projets de l'Allemagne en disant qu'elle veut être en mesure d'empêcher, par des tarifs prohibitifs, le transport des marchandises qui seraient envoyées en Russie par le Pacifique. Ainsi, le commerce allemand jouirait d'un monopole sur le marché russe. Le roi Albert et l'université d'Oxford Au cours d'une réunion qui a été tenue mardi par le conseil académique de l'Université d'Oxford, on a conféré au roi Albert le grade honoris cause de "Doctor of Civil Law" (D. C. L.) de l'Université d'Oxford. o——o Nos mineurs résistent à l'ennemi Le Havre, 28 mai.— Les ouvriers des charbonnages se sont mis récemment en grève pour protester contre la déportation, par les Allemands, de femmes et d'enfants qui ont été expédiés de la Flandre orientale dans le nord de la France pour creuser des tranchées et trier de la laine. Les Allemands ont forcé les mineurs à reprendre le travail en les privant de leurs cartes de pain.— Reuter. Pour nos prisonniers civils Remercîments au Saint-Siège Rome, 24 mai.— L'Osservatore roma-no, journal du Vatican, annonce qu'une convention a été signée à Berne entre les gouvernements allemand et belge pour la libération réciproque des prisonniers civils.Le gouvernement belge a exprimé au Saint-Siège sa reconnaissance pour les démarches nombreuses qu'il a faites en faveur des Belges et pour la part qu'il a prise dans la solution de la question de prisonniers civils.— Havas. o o L'Amérique adopte les enfants belges Une offre vient d'être faite au ministre de l'Intérieur de Belgique par les Etats-Unis en vue d1' "adopter" les enfants belges éprouvés par la guerre. Par "adoption" les Américains comprennent une assistance pécuniaire permanente, les soins et l'éducation de l'enfant restant confiés à la famille ou aux personnes autorisées. o o Mackensen à Anvers Amsterdam, 28 mai.— Le correspondant de la frontière du Telegraaf apprend que des déserteurs venant de la province d'Anvers racontent que le général von Mackensen et son état-major viennent d'arriver dans les environs d'Anvers— Reuter. o o Un gotha, capturé par les Belges, entre au service de l'aviation française Un gotha, du type Friedrichshafen, capturé par l'armée belge, a été remis en état au front; il fait maintenant partie des appareils du service technique français.C'est le prince Philippe de Caraman-Chimay, bien connu des sportmen français, qui s'est chargé d'amener l'appa-! reil à Paris, par la voie des airs. Le > prince s'est acquitté très habilement de sa mission. Inutile de dire que l'avion avait été muni au préalable des marques distincti-I ves alliées. o o Le bombardement de Paris ——— Le bombardement de Paris par un canon à longue portée se continua mardi matin. o c A partir du 24 juin PAR ORDRE DU BOARD OF TRA-DE, il ne pourra plus nous être retourné de journaux invendus. PAR CONSEQUENT, il faut, ou bien vous abonner chez le vendeur aux conditions qu'il déterminera, ou, préférable-ment, vous abonner directement au journal.Quiconque s'abonnera actuellement pour six mois minimum recevra la Métropole gratuitement jusqu'au 15 juin prochain. L'évolution de la pensée Wilsonienne A l'occasion de la nouvelle campagne de la Croix-Rouge américaine qu'il a inaugurée, le président Wilson a prononcé le 18 mai à l'Opéra de New-York un discours justement remarqué et d'où nous voulons seulement découper ce passage : Nous ne nous laisserons pas détourner de ce but austère : la victoire, par d'hypocrites propositions de paix. Je puis dire avec une conscience pure que j'ai éprouvé la valeur de ces avances et que je les ai trouvées dé nuées de sincérité. Je les reconnais MAINTENANT pour ce qu'elles sont en réalité : un prétexte pour avoir les mains libres, en particulier dans l'Est, pour réaliser des plans de conquête et d'exploitation de toute proposition relative à l'Est. MAINTENANT, en ce qui me concerne, j'ai l'intention de soutenir la Russie aussi bien que la France; ceux qui sont sans appui et oeux qui sont délaissés sont ceux-là même qui ont besoin d'amis et de secours ; et si quelque personne en Allemagne pense que nous allons sacrifier tout le monde pour notre propre salut, je lui dis MAINTENANT qu'elle s'est trompée. Les "maintenant" du président Wilson valent d'être relevés et retenus. Nous avons toujours éprouvé la plus vive admiration pour l'éminent homme d'Etat auquel les Etats-Unis ont confié leurs destinées et dont l'infiuenoe a exercé sur la guerre un effet prodigieux. A un moment où beaucoup de braves gens pontaient sur M. Hugues, nous avons eu confiance que M. Wilson siérait " réélu et que sa réélection aurait des conséquences heureuses pour les Alliés. Mais notre profonde admiration pour M. Wilson ne va pas jusqu'à le considérer comme un oracle dont tous les gestes doivent être acceptés sans discussion. M. Wilson est un homme et un politique. Comme tous les observateurs intelligents de la guerre, il en a tiré des leçons- En un mot, sa pensée évolue. Il est bon de se rappeler que M. Wilson, dans sa note du 20 décembre 1916, prenait ... la liberté d'attirer l'attention (des gouvernements alliés) sur le fait que les objets que les hommes d'Etat des belligérants des deux côtés ont en vue dans cette guerre sont virtuellement les mêmes, conformément aux déclarations qu'ils ont faites en termes généraux à leurs propres peuples et au monde. De chaque côté on a désiré rendre les droits et privilèges des peuples faibles aussi assurés contre les agressions ou dénis de justice (après l'assassinat de la Belgique par l'Allemagne!) dans l'avenir, que les droits et privilèges des Etats grands et puissants actuellement en guerre. Il est bon d« nappelar que M. Wilso qui déclarait que les Etats-Unis étaient "trop fiers pour se battre", pairie maintenant de la "force à outrance" comme unique arbitre du droit violé; qu'il envisage maintenant la guerre économique contre l'Allemagne comme une suprême ressource et, en tout cas, comme un instrument utile de coercition, et qu'il a adopté maintenant au regard des neutres ravitailleurs des mesures autrement sévères que celles qui firent l'objet d'échanges de notes entre les neutres Etats-Unis et la Grande-Bretagne. M. Wilson était un grand professeur, un homme de cabinet. Il est, aujourd'hui, le directeur d'un peuple en guerre, en contact avec des réalités redoutables. Sa pensée est une perpétuelle évolution.Cela ne diminue nullement son mérite. Bien au contraire : Il n'est, dit-on, que les imbéciles qui ne se trompent jamais. Mais, ce fait doit engager à la prudence au regard de certains aspects de la pensée wilsonienne, qui sont représentés et exploités par quelques "idéologues" intéressés comme s'ils constituaient l'aboutissement définitif de la politique mondiale. Quand ils nous rabattent les oreilles de la Ligue des Nations dont ils ne paraissent partisans que pour y faire entrer l'Allemagne parjure avant qu'elle ait expié aucun de ses crimes et dans le temps^même où elle en accumule de nouveaux, peut-on respectueusement leur rappeler la note wilsonienne du 20 décembre 1916 et le mot de M. Lloyd George à Edimbourg : "Ne nous fions pas trop aux formules !" o o — Le gouvernement américain a suspendu toutes les licences pour l'importation du café afin d'arrêter la spéculation. Les buts de guerre des socialistes Pas de réponse des Allemands Stockholm, 24 mai.— Dans le Social De-mokraten de oe jour, M. Branting annonce que la communication signée par le président et le secrétaire du Bureau international socialiste lui demandant d'agir comme intermédiaire pour la transmission du mémorandum socialiste inter-allié au parti socialiste allemand lui est parvenue au début d'avril. Une tentative pour l'envoyer par courrier échoua et il fut envoyé le 29 avril en six lettres recommandées à Herr Scheide-mann et à Herr Haase à Berlin, au Dr. Victor Ad 1er à Vienne, à Herr Buchinger ; Budapest et à MM. Sakasoff et Kyrkow à Sofia. Aucune réponse n'a été reçue après plusieurs semaines. "Le Vorwaerts explique maintenant la chose, dit M. Branting, et il y a toutes les raisons du monde d'informer le Labour dans tous les pays du fait qu'après les difficultés d'une méthode de communication longue et compliquée eussent été finalement surmontées et que lorsque la notification officielle eût été envoyée par la poste avec les meilleures garanties possibles entre un pays neutre et l'Allemagne, que les autorités allemandes ont empêché les opinions autour desquelles se concentraient les travailleurs 1 de l'Europe occidentale, d'être soumises aux prolétaires des puissances centrales"— Reuter.Il faut interpréter, croyons-nous, la déclaration de M. Branting dans le sens de l'interdiction par la censure allemande de laisser reproduire dans le Vorwaerts ou ailleurs le mémorandum des socialistes alliés et probablement aussi une interdiction du gouvernement de la discussion de ce mémorandum par les organisations socialistes, au moins celles des minoritaires — car une telle interdiction doit plutôt être désirée par les majoritaires.Les ches socialistes allemands ne peuvent ignorer le manifeste, puisque les journaux alliés leur parviennent. On sait que le Vorwaerts a été autorisé à publier la lettre d'envoi datée de Londres-Le Havre, le 1er mars 1918 et signée de M. Vandervelde et Huysmans, qui accompagnait le manifeste — d'après le texte de l'Humanité. Il est difficile de croire que la censure postale allemande ait retenu les lettres de M. Branting adressée aux "chefs" socialistes allemands et austro-hongrois, puisqu'elle paraît avoir laisser passer celle adressée aux socialistes bulgares, ainsi qu'en témoigne la dépêche suivante : Londres, 23 mai.— Le texte complet de réponse du parti socialiste bulgare au récent mémorandum des socialistes inter-alliés a été reçu. C'est la première réponse officielle au mémorandum reçue de pays ennemi. Les Bulgares acceptent les propositions générales des socialistes alliés et la majorité des ajustements territoriaux suggérés. Ils maintiennent que pour des raisons ethnographiques la Macédoine devrait être réunie à la Bulgarie, mais il semble probable qu'ils accepteraient l'autonomie de la Macédoine. Les Bulgares expriment l'espoir que les socialistes allemands répondront au mémorandum inter-allié "dans un esprit aussi modéré et aussi conciliant."— Reuter. o o Départ de M. Klobukowski Le ministre de France accrédité auprès du roi des Belges va quitter cette haute fonction pour une autre près de la présidence du Conseil à Paris. Le Roi, pour remercier l'éminent diplomate français des services rendus à la cause belge, lui a conféré le grand cordon de l'ordre de Léopold. Le nom de M. Klobuskowski restera attaché à l'histoire du terrible drame dont nous sommes les victimes. C'est lui qui, en effet, au moment des inquiétudes mortelles qui précédèrent l'ultimatum allemand, eut l'honneur de nous apporter la promesse de la noble France qu'elle respecterait notre neutralité.Nous n'en avions, du reste, jamais douté et si nous faisions cette demande à tous les garants c'était pour arracher au seul que nous craignions un engagement qui vint comme on sait. M. Klobuskowski, qui représente la France auprès de la Belgique depuis sept années, ne nous a pas quitté, même en terre de France. o o — La Gazette de Cologne annonce que, jusqu'à ce jour, 75.000 croix de fer ont été accordées par le Kaiser.

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