La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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08 oktober 1916
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s.n. 1916, 08 Oktober. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 03 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ng4gm82q9s/
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LA MÉTROPOLE ONE PENNY PRONT : CINQ CENTIMES HOLLANDE : VIJF CENT CONTINENT : DIX CENTIMES , • PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lanc, W.C.—Téléphone: Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 sh. 2 3 me ANNEE DIMANCHE 8 ET LUNDI 9 OCTOBRE 1916 Nos. 281-282 LA GRANDE GUERRE! NOUVEAUX SUCCES SUR LA SOMME GAINS RUSSES EN DOBRUDJA LA PRISE DE TABORA ! Les Alliés ont une nouvelle fois pris ■l'offensive dans la région de la Somme ■ et il y a tout lieu d'être-satisfait des ré-■sultats obtenus. D'une part les troupes ■britanniques onj procédé à l'attaque, ■après un bombardement terrifiant, de la ■route Albert-Bapaume, un peu à l'est de ■Courcelette, jusqu'à Les Bœufs, sur la ■ligne qui passe par Eaucourt l'Abbaye et ■Gueudecourt, et entre ces deux villages, ■dont les routes convergent vers Le ■Transloy, l'avance a été poussée par en-■droits jusqu'à 600 mètres au delà de la ■ligne originale et à d'autres endroits ■jusqu'à un kilomètre. Sur l'aile gauche Hles troupes opérant dans cette zone le ■village de Le Sars, situé sur la route ■d'Albert à Bapaume, fut capturé et des ■progrès furent effectués à l'est et à ■l'ouest de ce village. I D'autre part les Français, en coopéra-Ition avec l'armée britannique, attaquè-■rent sur le front Morval-Bouchavesnes ■et se rendirent maîtres de tous les ob-■jectil's prévus; la ligne fut avancée de ■ 1200 mètres*à l'est de Morval, et do-■mine les pentes occidentales de la crête ■de Sailly-Sallisel, toute la route de Ba-■paume jusqu'à un point situé à environ H200 mètres de l'entrée de Sailly et touche ■les lisières ouest et sud-ouest du bois ■St-Pierre-Vaast d'où elle se prolonge ■par Va cote 130 jusqu'au sud de Bou-■chavesnes. Jusqu'ici les Français ont ■compté 400 prisonniers avec xo officiers ■et ont capturé une quinzaine de mitrail-■leuses. Le nombre de pri'sonpniers cap-■turés par les Anglais n'est pas encore ■renseigné. I Ainsi donc la bataille de la Somme Best entrée dans une nouvelle phase — ■la quatrième — dont le but est du côté ■britannique la capture de Bapaume, et Km le premier épisode, l'attaque contre ■Le Sars, a été couronné de succès et du ■côté français l'occupation de la route de ■Péronne à Bapaume, où la capture du ■bois St-Vaast doit être assurée avant ■de pouvoir procéder à l'occupation des ■villages jumeaux de Sailly-Sallisel, qui ■se trouvent à cheval sur cette route. ■L'occupation de Le Transloy et de Sail-■} se fera probablement en même temps ■et une fois en possession du premier vil-■age les Anglais ne se trouveront plus, ■de ce côté, qu'à un peu plus de 6 kilo-■®ètres de Bapaume, tandis que plus à ■'ouest la distance qui les sépare de ■cette même ville de la direction de Le ■Sars il n'y a plus cinq kilomètres. ■ Ce dernier succès est une victoire sé- ■ rieuse, car de la ligne d'où elles sont ■ parties les troupes britanniques doivent ■ifeccndre le long des pentes découver-■pes à l'ouest de la ligne Morval-Les ■pœufs-Gueudecourt et remonter le gla- ■Cls à l'est, couvert de tranchées dispo-Hps en dangereuses ramifications et do-Hj'né par les crêtes de Sailly-Sallisel. ^Vous aurons sans doute sous peu des ■ails complémentaires au sujet de cette ■nivelle bataille et nous apprendrons en ■W temps la capture de Le Transloy, ■®Jectif des troupes britanniques. ■ ,^u sud de la Somme et dans la ré-■pon de la Meuse il y a eu les combats ■suels d'artillerie, tandis que sur le ■tste du front il n'y a rien à signaler. ■ Ln Russie la bataille qui se poursuit nord-est et au sud-est de Lemberg ■ntlnue avec rage, et quoiqu'il s'en M® de beaucoup que les lignes enne-R,(s ne soient brisées, l'offensive du gé-■wal Tcherbatcheff devant Halicz a sé- ■ eUsement endommagé les positions M^tro-turco-allemandes. Suivant le bul- ■ ln allemand, après des contre-attaques ■ses très violentes, une poste avancé ■ sud de Myeczysczow, sur la Zlota- ■ ft, fut abandonné; cinq attaques rus- ■ c°ntre la position au sud-est de Ja-■°now échouèrent. Cependant, dans le ' devant Vladimir-Volynski, il pa- ■ , cjUe le général Kaledine aurait réus- ■ j^'nser la ligne ennemie au nord de En Transylvanie, Falkenhayn prétend avoir remporté un nouveau succès contre les Roumains à ,1a forêt de Geister entre Fogaras et Brasso (Kronstadt) vers où nos alliés se retireraient lentement devant des forces supérieures. Ici l'ennemi prétend avoir capturé 28 canons, dont deux de gros calibre et plus de 200 prisonniers. • Entre temps l'offensive russo-roumaine continue dans la Dobrudja, et nos alliés s'y sont emparés de Karabaka et de Besaul ainsi que de toutes les hauteurs entre ces deux endroità. De nouveauxr détails sont communiqués au sujet de la prise de Tabora par les Belges. Suivant un télégramme expédié de Morogoro, tandis que la colonne Molitor marchait sur St-Michel, les Allemands se retirant de Muanza et de Maria Hill occupèrent des positions fortifiées à Kahama, au confluent des routes de Mwanza à Tabora, à quatre-vingts kilomètres au sud de Mwanza. En même temps le colonel Olsen, partant d'Udjidji, concentra ses forces sur le fleuve Mlagarari, le traversa et continua son avance sur Tabora. La flotte belge du Tanganyka s'empara de toute la côté du sud d'Udjidji à Karoma, où une petite colonne débarqua et marchant vers Tabora, força les Allemands à évacuer Kahama. Les trois colonnes convergèrent vers Tabora; de fortes actions d'arrière-gar-de furent livrées à Mambali et à Usoka et il s'ensuivit que les Allemands commencèrent vivement à évacuer la ville où les Belges entrèrent le 19 septembre. Les pertes belges pendant ces Combats qui durèrent dix jours, furent de 15 blancs et 253 Askaris, alors que les Allemands perdirent 50 blancs ei 300 Askaris, tués et blessés. Les Belges capturèrent un canon de 4.1, deux Canons de campagne, deux mitrailleuses et 100 officiers et sous-officiers allemands. Deux cents prisonniers furent libérés dont 109 Anglais, 48 Italiens, plusieurs Français et Belges. Désordres à Cassel et à Wilhelmshaven Les Kasseler Neueste Nachrichten disent que de sérieux désordres se sont produits il y a quelques jours à Cassel. La foule attendait depuis de longues heures devant un magasin de comestibles, lorsqu'un lourd tombereau de charbon vint se jeter brutalement à travers les rangs de la foule déjà fortement irritée de son attente. Une violente confusion s'ensuivit. La police intervint brutalement et de nombreux civils furent blessés. La Wilhelmshavener Zeitung dit que de nombreuses rixes ont eu lieu à Wilhelmshaven entre la population civile et les soldats, et qu'elles ont pris des proportions alarmantes. La semaine dèrnière, plusieurs de ces bagarres ont eu des résultats fatals'. Dimanche soir, des civils armés de cou. teaux ont attaqué des matelots, dont deux ont été tués et plusieurs autres grièvement blessés. La police n'a pu jusqu'ici découvrir les coupables. Le rêve colonial allemand Les journaux allemands publient une lettre du duc Johann Albrecht de Mecklem-bourg au secrétaire d'Etat pour les colonies, docteur Soif, à propos du discours prononcé par celui-ci, il y a un certain temps déjà, et où il disait qu'il n'était pas nécessaire que l'Allemagne arrachât l'empire des mers à l'Angleterre pour assurer son domaine colonial. Le docteur Soif semblait vouloir dire que cela n'était pas possible. Cette déclaration avait produit une grande sensation que le duc de Mecklembourg, par sa lettre, cherche à calmer. Il demande en quelque sorte une rectification et une précision. Le docteur Soif élude la question en répondant que son discours devait bien être interprété comme le fait le duc de Mecklembourg. Il dit notamment qu'en outre des garanties militaires et d'une flotte pour ses colonies, l'Allemagne doit avoir une grande flotte commerciale. Pour le retour en Belgique Déclarations de M. Pcto M. Basil Peto, le nouveau commissaire général des réfugiés belges a prononcé à Glasgow, devant 4.000 Belges, à l'occasion de la visite de M. Walter Long, président du Local Government Board, un discours réconfortant pour nous et dont voici le passage principal : " La Belgique et son gouvernement auront besoin de tous les citoyens et de toutes les citoyennes pour coopérer à la grande œuvre de reconstruction de votre patrie, de restauration de votre commerce et de remise en production la plus fructueuse de votre sol. " J'espère que j'aurai le privilège d'aider dans l'œuvre qui aura pour objet l'organisation de votre retour. Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour aplanir les difficultés que, inévitablement, vous aurez à rencontrer, et nous comptons sur vous pour leur faire face avec un cœur joyeux et pour les surmonter avec détermination. Vous retournerez dans votre patrie, dont la liberté aura été reconquise, et pour laquelle ont combattu vos pères, vos frères et vos fils. Cette liberté sera pleinement assurée sous le règne de votre roi bien-aimé qui dorénavant sera une figure importante parmi les héros de tous temps et de tous pays. " Mes amis, la nuit a été sombre et longue, mais tournez maintenant vos regards vers l'orient et voyez l'aube qui s'élève à l'horizon. Le jour de votre rapatriement s'approche. Nous pouvons voir déjà se lever l'aurore d'un jour qui sera plus brillant et plus glorieux que tous ceux inscrits dans les annales de votre histoire." La classe 1918 en France Le recensement et la revision de la classe 1918 ont été décidés ces jours derniers, on le sait, par le gouvernement français. L'exposé des motifs qui accompagne le projel de loi indique les raisons " de sage prévoyance " qui nécessitent cette mesure. Celle-ci vient au moment où l'instruction de la classe ioi7;est sur le point d'être terminée. Il convient de remarquer qut les jeunes gens de la classe 1917 ayant été revisés au printemps de l'année dans laquelle ils atteignaient l'âge de 18 ans, ceu> de la classe 1918 seront de six ou sept mois plus âgés que leurs aînés quand ils subiront l'épreuve des Conseils de revision. Le projet de loi simplifie ou supprimt certaines formalités : il abrège notammem le délai qui sépare l'ouverture de la sessior des conseils de revision de la publication des tableaux de recensement et permet de suspendre l'intervention des commissions mé dicales militaires et des commissions spé ciales de réforme. Ces simplifications nt diminuéront en aucune manière la valeui de l'examen physique que subiront les jeu nés gens de la classe 1918. D 'autre part, il convient de remarquei que le projet de loi concerne seulement le recensement et la revision de la classe 1918 La date d'appel de cette classe sous les drapeaux ne pourra être fixée que par unt autre loi. Le Parlement français reste ainsi juge de l'époque à laquelle la classe 191É devra être incorporée. La ceasure en Russie En date du 9/2:2 août, le lieutenant-géné-ral Kianovski, intendant en chef des armées du front nord, a publié l'ordonnance suivante : " Il est' interdit de communiquer aux rédactions des journaux étrangers : r. Des renseignements sur les soldats appelés sous les drapeaux, blessés ou rentrés au pays, sur les récoltes, sur les prix de la main-d'œuvre, du bétail et des produits, et en général sur tout ce qui concerne la situation intérieure de la Russie ; 2. Des. traductions de journaux russes relatives à des événements miliaires. Les contrevenants seront punis, par voie administrative, et par ordre des gouverneurs respectifs, . de prison jusqu'à trois mois ou d'amende jusqu'à 3:000 roubles." Des ordonnances analogues ont été rendues à la même date par les intendants en chef des autres fronts et par les chefs des arrondissements militaires. Une nouvelle conférence économique des Alliés On annonce à Rome comme prochaine une conférence des délégués techniques des Alliés pour les questions économiques. L'officieuse Agenzia Italiana écrit à ce sujet : " On sait que les Conférences de Paris, Londres, Rome et Pallanza pour établir des accords économiques ont aboûti à des résultats satisfaisants. Mais certaines questions ont besoin d'être étudiées et discutées de nouveau afin d'éliminer tout obstacle à la réalisation des accords, obstacles dérivant des législations particulières de chaque pays. La prochaine conférence devra s'occuper de ce côté très important des «différentes questions." Le comte de Buisseret et les Allemands Le ministre de Belgique à Pétrogra-de, comte de Buisseret, écrit à la Gazette de Lausanne : 1 Londres, ce 10 septembre "ïgiô^ Monsieur le Rédacteur en chef, Le 17 février 1915, la Gazette de Lausanne a publié la lettre suivante du baron Romberg, ministre d'Allemagne à Berne : * Berne, le 16 février 1915. Monsieur le Rédacteur en chef, Vous avez reproduit dans la Gazette de Lausanne du 26 janvier sous le titre " Amabilités " #une nouvelle du Temps qui, pour des raisons personnelles, m'avait vivement impressionné. Il s'agissait d'une nouvelle d'après laquelle le ministre de Belgique à Saint-Petersbourg, le comte de Buisseret, n'avait pas été autorisé par l'empereur d'Allemagne à se rendre à Bruxelles auprès de sa femme mourante. Or d'après un renseignement qui me vient du gouvernement général à Bruxelles, les choses se sont passées tout autrement. L'ambassadeur d'Espagne à Saint-Pétersbourg s'était adressé au ministre d'Espagne à Bruxelles pour obtenir par son entremise l'autorisation en question pour M. de Buisseret. Or le ministre d'Espagne à Bruxelles n'a été saisi de cette demande qu'après le décès de la comtesse de Buisseret. Il a, par conséquent, d'accord avec la famille, conseillé au comte de Buisseret qui en attendant était arrivé à La Haye, d'abandonner son plan et de se contenter de voir ses enfants à La Haye. Son fils aîné, de 17 ans, n'a pas pu les accompagner, parce que, à la suite d'une grave maladie, il n'était pas encore en état de voya-ger.Vous voyez, Monsieur, que ces faits que le ministre d'Espagne à Bruxelles m'autorise à publier, donnent à cet incident une tournure entièrement différente. Je vous serais très reconnaissant de vouloir bien faire part à vos lecteurs de ce renseigne-men't.Agréez, Monsieur, etc. ROMBERG. Je na'i connu cette lettre que récemment et tout à fait par hasard. Comme il me paraît important de rétablir les faits, j'ai l'honneur de vous prier de me laisser user du droit de réponse et de publier ce qui suit : Le 5 décembre 1914, un télégramme m'annonçait que ma femme était malade à Bruxelles et que son état laissait peu d'espoir. M. Polo Bernabé, ambassadeur d'Espagne à Berlin, fut aussitôt chargé de demander pour moi au gouvernement allemand l'autorisation de traverser l'Allemagne pour me rendre à Bruxelles. Arrivé à Stockholm, ie reçus un télégramme disant que ma femme allait un peu mieux, mais que son état restait grave. En même temps, le duc d'Avila, ministre d'Espagne à Stockholm, me communiquait un télégramme qu'il venait de recevoir de son collègue de Berlin. Il disait qu'à sa démarche le gouvernement allemand avait répondu : " Le ministre des Affaires étrangères de Berlin serait disposé à accorder l'autorisation demandée, mais les autorités militaires allemandes à Bruxelles la refusent."M. Polo Bernabé ajoutait : "Je vais faire une nouvelle démarche, mais sans grand espoir de succès Je partis aussitôt pour La Haye et arrivai à Londres quatre ou cinq jours après avoir quitté Stockholm. J'y reçus le télégramme m'apprenant qu'il était trop tard. Comme le dit M. le baron de Romberg, mes quatre derniers enfants furent autorisés à me rejoindre à La Haye. Quant à l'aîné, il est exact qu'il relevait de maladie; mais cela ne l'empêcha pas de venir lui aussi, me retrouver à La Haye, malgré le refus d'autorisation de la Kommandantur de Bruxelles. Veuillez agréer, Monsieur le Rédacteur en chef, l'expression de ma considération très distinguée. Comte Conrad de BUISSERET. Les trains ne seront plus chauffés La direction des chemins de fer prussiens prévient le public que, par suite de la guerre, les chemins de fer ne pourront plus être chauffés cet hiver comme ils l'étaient auparavant.On manque de nombreuses locomotives ; les trains ont une longueur inusitée, les chaudières font défaut. Bref, les voyageurs doivent se munir de couvertures et de vêtements chauds. La mélancolie du Kronprinz Le jovial habitant du duché de Luxembourg, où il terrorisait tout le mon--de à vingt lieues à la ronde, l'aimable prince qui, pour rétablir sa gloire, envoya devant Verdun à une boucherie inutile des centaines de milliers de Boches, est devenu mélancolique. Il exhale sa pensée dans le sein de M. Haie, correspondant en Allemagne de M. Hearst, le grand directeur dfe journaux. C'est le Times de New York qui publie cette interview. Nous pleurons sur tout le monde, y compris l'Amérique, qui a engagé ses ressources dans les chances de succès des Alliés, et qui devra aider au payement des dépenses. Ce petit accès de forfanterie pleurnicharde passé, le doux hussard de la mort qui venait faire sa propagande pour la guerre en plein Reichstag, dit encore : De tous les généraux, de tous les soldats que vous voyez sur ce front, il n'y en a pas un seul qui ne déplore' les terribles nécessités auxquelles nous sommes forcés par cette lutte. Vous avez vu hier les terribles instruments de destruction que nous employons : gros obus, shrapnells, bombes, feux liquides, gaz, baïonnette. Chaque général, chaque officier, chaque soldat préférerait de beaucoup voir tout ce travail, cette adresse, cette éducation, ces ressources intellecuelles, ces prouesses consacrés à prolonger la vie, à vaincre les ennemis communs de l'homme, les maladies et les obstacles au progrès humain au lieu d'être employés à la destruction des autres hommes. • On croirait lire un mandement pacifiste.Et de plus en plus déprimé, le prince de la défaite ajoute : Nous sommes tous las de cette effusion de sang ; nous désirons la paix, mais la raison a quitté la terre. Le Français n'est pas un sentimental, c'est un lutteur courageux mais prudent; quant à l'Anglais, il n'a pas peur de courir des risques. Cete fois, espérons que vie Kronprinz a dit vrai, et que les Français ne seront pas sentimentaux. Car comme en manière de conclusion le prince parle 'du " danger mortel " suspendu au-dessus de son pays, quand ce " danger mortel " sera tombé, que l'Allemagne sera écrasée et ruinée, il faudra nous souvenir et ne pas être sentimentaux.La raclée de l'Yser Les journaux allemands nous donnent des détails sur un monument funéraire qui va être élevé, sur les bords de l'Yser, aux victimes de la guerre tombées ' dans cette région. Ce monument s'élèvera sur une hauteur près de Bixschoote, dans le voisinage immédiat du fleuve et du champ de bataille his- -torique.Parmi les projets soumis à l'appréciation du jury, c'est celui d'un certain architecte Dietz, soldat d'artillerie d'un corps de réserve, qui a été retenu. Ce projet comprend une rotonde surmontée d'une tour très élevée, comme on en voit beaucoup en Flandre, " à la fois très simple et imposante ", comportant une large plate-forme avec balcon, d'où la vue portera au loin sur cette contrée qui fut témoin de la défaite des Boches. La partie inférieure de la tour funéraire sera construite en granit et la partie supérieure en brique. A l'intérieur du vaste hall, seront placées des plaques commémoratives et diverses œuvres d'art boche. Il est inutile, écrit le Temps, de souligner la part de bluff que comporte une telle décision, car Bixschoote se trouve, à l'heure actuelle, à moins de deux kilomètres des lignes alliées ! Une version de la mort du généralissime bulgare La mort, demeurée mystérieuse, du généralissime bulgare Jostoff est toujours passionnément commentée en Roumanie. D'après une information qu'il aurait reçue de Bulgarie, le journal Nationalul croit que le général Jostoff a été assassiné sur une décision d'un comité révolutionnaire macédonien auquel il appartenait depuis 1913- L'assassinat du 23 août aurait été décidé par l'attitude du général dans le procès qui suivit l'attentat du casino de Sofia. Deux chefs du comité macédonien en question, innocents paraît-il et impliqués dans l'affaire du casino, ont en effet été condamnés à la pendaison par un conseil de guerre présidé précisément par le généralissime bul-gare.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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