La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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30 december 1915
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s.n. 1915, 30 December. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/dr2p55fd63/
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«LA MÉTROPOLE," tic influençai Belgïan newspapcr now enjoying the fcospilaiUy of ®itt SsteaÈtStï, was rcmovcd to this country after the destruction by tbe Gamans of its Antwerp offices» Through its appearance in conjanction with this paper thousands of réfutées from Antwerp aad other parts of Bcigrain are «Me to obtain the latest Belgian news in their own ianguage. LA MÉTROPOLE D'ANVERS. PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES, 22me ANNÉE JEUDI 30 DECEMBRE 1915. N°- 364. LA GRANDE GUERRE. I L'ENNEMI N'ATTAQUERA PAS SALONI-QUE.-IL SE RETRANCHE.—IMPUISSANCE OU FEINTE.—REVIREMENT PRO-ALLIE EN GRECE.—LE DEBARQUEMENT ITALIEN DE VALONA. -L'AVANCE RUSSE; EN PERSE-DEVANT VARNA.—BOMBARDEMENT DE WESTENDE.—LA FIN OU VOLONTARIAT EN GRANDE-BRETAGNE. | A la lumière des faits actuels la grande pre-I paration des Allemands contre Saloniqu© est ■ ou'bien un insuccès ou une feinte dont on ne F peut ïuère encore définir la portée. Un insuccès résultant du "tirage" provoqué par [ jes Bulgares, qui verraient d'un très mauvais œil la Grèce leur tomber sur le dos au cas où, intentionnellement ou par mégarde, ils frau-. duraient la frontière ; ou feinte pour attirer à Monique cfes forces considérables des Alliés pendant que l'Allemagne, prépare un coup mystérieux, tout en répandant par l'intermédiaire de l'officine bien comme, les bruits les ; plus exagérés et les plus trompeurs? L'ennemi a donc décidé de rester sur la ! défensive, et il sa retranche sur tout le front. Dans ces conditions, comme des sorties de Salonique, au ca.s où les Alliés prendraient l'offensive, ne seraient probablement que peu profitables, il est à prévoir que le pivot des opérations se déplacera une nouvelle fois, et il no serait pas impossible que ce déplacement se fasse dans une direction orientale, soit en Russie, soit en Egypte. Mais même dans ce cas. l'ennemi peut s'attendre à une réception chaleureuse, les Alliés étaafc en ce moment décidés à ne laisser de chances à aucune surprise.En outre, il semble s'être manifesté, dans les sphères gouvernementales grecques un revirement en faveur des Alliés. Suivant le correspondant du "Petit Journal " "On dit que le général de Castelnau emporte de son très long entretien avec le Roi une impression plutôt favorable. Ce qui est certain, c'est que l'ctat d'esprit s'est modifié même dans les sphères gouvernementales ; il semble qu'une évolution se produit en notre faveur. Après avoir cru à l'invincibilité de l'Allemagne, l'opinion générale grecque constate que celle-ci, pour des raisons politiques et stratégiques. Hésite à poursuivre ses succès et que les Alliés ont beaucoup plus d'atouts dans leur jeu qu'on ne le supposait tout d'abord. "En outre, les résultats des élections, ainsi , que les manifestations qui sa produisent jus-l que dans les rangs de l'armée, prouvent que le ! sentiment grec, plus que jamais hostile aux Bulgares, est eu opposition avec la politique ! suivie par le gouvernement." Ii n'est pas sans intérêt de mentionner encore que des troupes italiennes débarquées en nombre à Yalona, 30,000 hommes à peu près sont en route pour le théâtre des opérations, et.que l'avant-garde est arrivée à la frontière de l'Epire, qu'avec l'assentcmcnt de la Grèce elle traversera. Dans le nord du Monténégro l'ennemi a subi un série d'échecs qui ont livré une quantité de butin aux Monténégrins. Les Bulgares ont également arrêté leur marche vers le Monténégro, les renforts leur faisant défaut. tn Russie, en particulier sur le front de Riga, les Allemands subirent un échec devant 'es tranchées autour du Lac Babit; au sud du Pripet et cq (jalieie les conubats continuent. En Perse, les Russes; marchant sur Ispa-haa, ont occupé Khasati, située à 160 kilomètres de distance au sud de la capitale. Devant Varna, la flotte russe a réussi à l)riser le barrage de mines qui protégaient le l'ort bulgare. L _ i-a France, la nuit a été calme; dans la E ilSionde Chaulnes et en Champagne ii y a. eu ®s combats de grenades. Suivant le. bulletin allemand, Weslei.v.V a [^nouveau été bombardée par l?s monitors ®iijnnjqueé; quant à la lutte autour de la 'auteur d'Armanviller, le bulletin reconnaît W les combats sont acharnés, et que les •'ançais ont réussi à pénétrer une ligne de 'anchées qui dut ceoend3nt être évacuée à nouveau. m!'11 k^rèmc-Orient, Vu Ai Shi Kai, avant eme d être monté sur le trône impérial, doit ,JT,. ,p à de sérieux troubles; une révolte a iate dans une des plus riches provinces de tmne, le Yunnan; les provinces de Kwang-et de Kvvangsi restent fidèles; une mis-Pacificatrice a été envoyée dans la pro-Mnce révoltée. t„pranda nouvelle du jour en Grandc-Bre-].s5,cest la; décision qui' aurait été prise par Pour "1Det c* introc'uire le service obligatoire 'CS ie,lmes ='cns qui ne se sont pas en-=es sous le système Derby; la nouvelle n'est peu errr °®cie]le' mais elle le sera sous so l'irn iP" " ï)r°t,a,ble qu'une crise ministérielle seri n.'a- Gt qu'en général la mesure ne X0,',^aS-lnt,roduite sans Sondes dilficultés. lieu Vle '°1'1'3 sur la question en temps et AU CAMP DU RUCHARD. IîucLrT?TUTnt a été élevé au camp du '■ irA., (Indre-et^ïoire) a la mémoire des piers, soldatsP" le* officiors' sous-°ffi- et impressionnante; elle dat Upi- ajchitecte Raymond Le Graive, sol- soldat bolge.CUlpteUr JU8U Bury' é?ale" «hau^nJilraent' I'e!",'®sente un b'oc de granit se drp- « armes belges. Au premier plan drapeïn^!!! llaa,pgit, la griffe sur le Inc î-i- c'u défend avec fierté. 1913." edlcaco Porte:—"A nos morts, 1914- Xm *e es^ impreesioniiante et vigoureuse. dièr'i'/]10 dc» ra?^'lisation des femmes va tention (io'v°U A".tTiclle-Hongrie. On a l'in-taires on l^mployer à divers travaux milites ! * n,?re du. front-îeTivre miiiiajres espèrent ainsi faire L c>; —r , n(m™"reUMs industries qui ont dû ^ LES VICTIMES CIVILES EN BELGIQUE. On a dit que le nombre total des victimes civiles (personnes tuées) faites par les armées allemandes e.n Belgique, au cours do l'invasion, s'élèverait à plus de 5000. Dans quelle mesure, ce chiffre répond-il à la réalité? sur quels éléments s'appuie-t-il? D'après le " Bureau documentaire belge," le chiffre global de 5000 victimes civiles est celui qui se dégage des indications certaines, mais encore incomplètes, qu'a pu réunir jusqu'à présent la Commission d'enquête belge. IÏ est vraisemblablement fort inférieur à la réalité. Ce chiffre se décompose comme suit:— Pour le Brabant, une statistique dressée à la demande de la députation permanente de cette province donne, commune par commune, le nombre des maisons incendiées, celui des maisons pillées, celui des habitants faits prisonniers en Allemagne, et celui des habitants tué?. Cette statistique renseigne 897 civils tués. Pour la province de Liège, on donne les listes nominatives de pius de 800 victimes civiles. Si l'on y ajoute les listes particu-lières de la Commission d'enquête, on atteint un total sensiblement supérieur à un millier. Pour la province de Luxembourg, le total donné par le rapport de la Commission d'enquête, d'après des indications recueillies sur place, mais incomplètes encore, dépasse également un millier. Certain témoin, à même d'étfo bien renseigné, évalue, dans cette province, à 1200 environ le nombre de civils fusillés (et à plus de 1500 le nombre des prisonniers civils). La province de Namur a été la plus éprouvée. Les renseignements précis recueillis permettent d'affirmer que les victimes de cette province doivent s'élever à plus de 1S00. Pour la province de Haie au t, on ne possède encore de données officielles complètes que pour certaines communes de l'arrondissement de Uharleroi. On admet comme très vraisemblable le chiffre de 300 victimes civiles. Enfin, des indications précises manquent encore pour les provinces d'Anvers, de Lim-ibourg, et des deux Flandres. Cependant, d'après des déductions fondées sur des éléments de fait, il y a lieu d'y tenir le nombre des victimes civiles comme relativement éievé. Dans l'opinion présente des membres de la Commission d'enquête, on doit, hélas, s'attendre à ce que le chiffre de 6000 victimes civiles pour l'ensemble du pays se. trouve être encore inférieur à la réalité. LE BAISER. Nos lecteurs connaissent les différents ateliers p#iir soldats mutilés installés rue du Manoir, à Sainte-Adresse, sous la haute protection de M. Schollaert, président de la Chambre des représentants. Les Belges résidant au Havre, y apportent des effets, des souliers à raccommoder. L'autre jour, une vieille dame, dont le fils unique se bat au front, s'y rend pour y faire effectuer un travail quelconque. Pour arriver aux ateliers, il faut traverser une allée assez boueuse, où l'on a placé quelques légères et fragiles passerelles. La dame hésite. A ce moment un soldat survient et lui dit:— ■—Vous avez peur de tomber, Madame? Voulez-vous que je vous porte? — Je veux bien. Aussitôt le soldat soulève la dame et la dépose devant les ateliers.... — Puis-je vous donner quelque chose, mon brave?... Et let petit " piotte," rougissant quelque peu, répond :— •—Une "baise," si vous voulez bien, Madame? — Avec plaisir... Et le soldat, s'empress d'appliquer, un peu brusquement, deux gros baisers sur les joues de la dame... — Pardon, Madame!—dit-il dans un sanglot étouffé—je pense à ma maman... Et la dame, émue jusqu'aux larmes, lui rendit ses baisers en lui disant simplement: " Et moi, mon ami, je pense à mon fils!..." LEUR ETONNEMENT. Des communications officielles allemandes qualifient ainsi le bombardement de Gorizia: Une manifestation inutile de fureur impuissante.Ceci prouve jusqu'où peut aller la mauvaise foi germanique, remarque le "Spectateur" du " Petit Journal." Il suffit, en effet, de regarder une carte pour comprendre quelles nécessités stratégiques ont impose aux italiens le bombardement de Gorizia.Mais on a beau regarder les cartes, on ne comprend pas pourquoi les Allemands ont zeppeliné les faubourgs de Londres et de Paris, coulé le " Lusitania," incendie Louvain ét Reims, toutes opérations évidemment sans but, san3 portée militaire. Pour le comprendre, il faut avoir lu les savants ouvrages des intellectuels et stratèges d'outre-Rhin sur l'emploi méthodique de. la terreur en temps do guerre: il faut savoir que les atrocités allemandes sont, le fruit de'renseignement. allemand, l'application, par ordre et pour ordre, de la doctrine allemande qui a érigé la cruauté en système et récusé le Droit des Gens, ce témoin de la Civilisation contre la Barbarie. Tandis que les Italiens bombardaient dans Gorizia les réserves et les magasins de l'ennemi, la Turquie, pleinement d'accord avec l'Allemagne, faisait massacrer trois cent mille Arméniens inoffensifs. Et les journaux de Pangermanie, qui appelaient le bombardement de Gorizia une " manifestation inutile de fureur impuissante " appelaient le massacre des Arméniens-, une "opération d'hygiène," grâce à quoi aLiait enfin disparaître " line race cxcrcmcntiAlic " " drang nach osten." M. BALLIN PROTESTE. Il y a pour les Alliés, et surtout pour le public allié, un certain danger à accorder plus d'importance qu'il ne faut aux événements d'Orient. Cette tendance est naturelle. A un moment du grand conflit où, sur le front occidental comme sur le front oriental, les armées des deux partis sont figées dans une immobilité qui paraît bien devoir persister tout l'hiver, les préoccupations des non-initiés se portent pour ainsi dire automatiquement sur les théâtres de la guerre où il se passe réellement quelque chose—Macédoine, Mésopotamie, Egypte, et Perse. Et les journaux, nom moins automatiquement, ne paraissent plus recevoir de dépêches que d'Athènes, de Salonique, de Bucarest, du golfe Persique, du Caire, et de Téhéran. En soi, il n'y a là aucun mal. U ne faudrait pas pourtant que cette surabondance de nouvelles orientales putese permettre à un seul lecteur de Belgique, de, France, de Grande-Bretagne, ou d'Italie de croire que la guerre va se décider à i'autre bout de l'Europe, ou môme que les événements des Balkans, ou ceux, attendus, du canal de Suez, puissent exercer une influence considérable sur l'issue du conflit plus purement européen. Croire cela, ne fût-ce qu'une minute, ce serait, non seulement se tromper du tout au tout, mais encore faire le jeu de l'Allemagne. Celle-ci, en ûiïet, ne demanderait pas mieux que de fausser l'esprit public sur la véritable signification, si mince en somme, des événements orientaux. (Elle y a déjà réussi en grande partie pour ce qui concerne l'immense majorité de sa crédule population. Pourquoi? Parce que le peuple allemand, malgré les prétendues "victoires" sur les fronts essentiels, s'aperçoit qu'il n'est pas encore question de paix, et que la situation économique de l'Allemagne devient de plus en plus difficile. On lui a donc donné d'autres préoccupations, et on lui a fait accroire qu' une fois la route de l'Orient ouverte, ce^te situation s'améliorerait. C'est pourquoi l'écrasement de la Serbie a excité à Berlin, comme à Vienne, un si grand intérêt, créé et entretenu d'une façon tout à fait artificielle. Cet intérêt, qu'on oriente on ce moment vers l'Egypte, n'est qu'une simple diversion. Mais toiis les Allemands ne se laissent pas prendre à ce leurre, et certains, qui sont, il est vrai, directement intéressés à ce qu'il ne possède pas complètement l'esprit public, et assez haut placés pour que le gouvernement ne les musèle pas, ont même le courage de le dire. De ce nombre est M. Ballin, le grand magnat de la " Hamburg Amerika Linie," qui écrit dans la " Gazette de Voss " ces lignes caractéristiques dont on fera bien de peser chaque mot, car elles émanent d'un homme qui connaît bien la situation:— Les liommes qui seront appelés à établir les conditions do paix auront pour tâche principale celle de mettre fin. simultanément à .la guerre qui a détruit des générations, à la fievre des arma-ment-s ou, au moins, à la guéTir pour autant qu'elle concerne le bien-être de l'Europe qu'elle a épuisée pondant plusieurs décades. Ils auront aussi à procurer quelque sécurité que cette guerre sanguinaire ne sera pas suivie par une guerre économique qui séparerait les nations. Dans cet ordre "d'idées, la demande pour la liberté des mers s'affirme une fois de plus. En temps de paix les mers étaient toujours libres, mais pendant la guerre nous avons de nouveau (sic) trouvé à notre détriment que c'est la marine la plus forte qui domine les mers. Des moyens doivent donc être trouvés, et seront trouvés pour garantir la liberté du trafic aux marines marchandes, non seulement en temps de paix, mais aussi en temr>6 de guerre. Faire de notre seul, but dans cette guerre la création de la route Berlin-Bagdad serait nous ramener à une politique purement continentale et ferait sérieusement préjudice aux nlans de l'Allemagne pour ce qui concerne la formation future de son économie politique. M. Ballin, lui. on le sent bien, ne voit pa3 tout en rose. 11 ne se laisse pas prendre au " Drang nac'h Osten " avec .lequel le gouvernement allemand hypnotise en oe moment, faute de mieux, ses féaux sujets. Il sait qu'il y a en Allemagne douze grandes compagnies de navigation, dont les innombrables vapeurs sillonnaient librement—avant le 4 août 1914— toutes les mers du globe et qui rapportaient chaque année à leurs actionnaires en 'bénéfices bruts, près d'un quart do milliard! Il n'ignore pas que le commerce général extérieur allemand comprenait, avant la guerre, un mouvement qui dépassait vingt milliards— 20,000 millions 1—par année. Et, il songe que cette flotte puissante est immobilisée, que !e formidable capital que s'y trouve englouti ne rapporte par un " pfennig," que l'énorme commerce extérieur allemand est presque complètement arrêté. Il sait ce que ces " faits "-là représentent de ruines. Il compte les marchés irrémédiablement perdus, le dur travail d'un quart de siècle effectué en vain, il craint !a guerre économique inévitable, il tremble, il a peur. t Que peut faire à M. Ballin l'ouverture du chemin de Bagdad? Un Orient en guénilles, épuisé par la pieuvre turque, peut-il remplacer le monde entier que les fiers vaisseaux allemands mettaient à la portée de la formidable industrie germanique, incapable de vivre sans l'exportation d'outre-mer? L'idée est trop risjiWlc pour qu'un homme comme Ballin ne cherche pas à dissuader ses concitoyens d'entretenir de semblables illusions. L'avenir de l'Allemagne est sur lia mer. La Grande-Bretagne l'en a chassée, et rien ne peut remplacer cet empire perdu. Devant cela, que peut le militarisme prussien en Orient? F. D. E. — Le nouvel almanach de Gotha, qui vient de paraître, moutre que, dans les dix premiers mois de cette année. 186 comtes et 456 barons allemands, 592 membres de la vieille noblesse allemande, et 552 de la noblesse plus récente ont été tués. — M. Justin Godard, sous-secrétaire d'Etat du service de santé en France, s'est rendu, dimanche après-midi, à l'hôpital militaire du Grand Palais. Il a remis la croix de la Légion d'honneur au chirurgien belge Laurent, qui, depuis dç longs mois, avec un exceptionnel dévouement le=-% j. ; français arri- vant, du front. V POUR LA BELGIQUE. Il vieait de se constituer en Hollande un comité "Aide à la Belgique" qui a pour but la formation d'un fonds par voie de souscriptions dans le monde entier pour venir en aide, après 3a gueTre, aux Belge» habitant la Belgique, qui par suite de la guerre auront perdu, soit une partie, soit tous leurs biens, et d'intervenir financièrement dans la reconstruction des maisons, fermes, écoles, asiles, hospices, hôpitaux, monuments, ou autres constructions détruiîtes ou abîmées au cours des événements, et ce, sans distinction de religion ni d'opinions politiques. Le comité fera appel à toutes les nations amies de la Belgique. Toutes les sommes recueillies seront distribuées après la guerre par le comité, travaillant do pair avec une commission nommée par Je gouvernement 'belge, aux besoins les plus pressants.Le comité est placé soue le haut patronage de:— M. G. Helleputte, ministre de l'agriculture et travaux xjublics, au Havre; M. P. Poullet, ministre des sciences et des arts, au Havre; Son Exe. le duc de Calvello de la Tour, ministre d'Italie, à la Haye; Son Exe. Sir- Alain Johnstone, ministre de Grande-Bretagne et d'Irlande, à la Haye; Son Exc. M. A. Swétehâne, ministre de Russie, à la Haye; Son Exc. M. H. Allizé, ministre de la République Française, à la Haye; M. K. Shidehara, sous-secrétaire d'Etat au ministère des affaires étrangères à Tokio, ancien ministre du Japon à la Haye. ^ ' Président d'honneur: S. E. le baron. Fallon, envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire de S. M. le Roi des Belges à la Haye; vice-président l'honneur : le baron E. G. F. de Zuylen de Nyevelt de Haar, président de l'Automobile-Club de France à Paris. Le comité exécutif provisoire est composé comme suit.: Président, M. M. I. W. J. Byle-veld, industriel, Louise de Colignyplein 15, La Haye; vice-président, M. T. II. Van Hattum, armateur, Rotterdam; secrétaire-général, M. Théo Borremans Springael, industriel, Liège, actuellement. Tvorte Vijverberg lb. La Haye; secrétaires: M. H. J. Romcyn, docteur en droit, conseiller communal, La Haye; M. F. W. Riihle van Lillienstern ter Meulen, ingénieur, La Hâve; trésorier: M. H. D. Pierson, banquier, La Haye; M. G. van der Aa, consul-général de Belgique, Amsterdam; M. A. M. de Veer, particulier, La Haye. UN HOMMAGE AUX VICTIMES DE LA POUDRIERE. La catastrophe du 11 décembre a trouvé un écho dans tous les cœurs belges; chez les soldats spécialement, l'émotion a, été grande. Témoin l'hommage do l'Institut militaire de rééducation professionnelle de Port-Villez (Vernon). Aussitôt que fut parvenue à Port-Villez la nouvelle de la catastrophe, un groupe de soldats du service technique du génie proposa de commémorer ce triste événement par un souvenir durable; sans tarder, artiste® et sculpteurs se mirent d'accord pour élaborer un monument dont la maquette a été remise au baron de Broqueville, ministre de la guerre. Le monument caractérise la liaison existant entre l'armée combattainite et l'arrière. Un tirailleur, blessé à la tête, est représenté sous 1e feu du combat; il tend, d'une main nerveuse, à l'artilleur, les munitions. Au pied du gronpe la Belgique pleure ses enfants. Le groupe e&t assis sur un cube de pierre d'un mètre de hauteur sur quatre mètres de côté. Il est entouré d'un jardinet clôturé lui-même par une balustrade reliée par des chaînes. Sur la face avant de la stèle seront inscrite les noms des officiers tués par l'explosion: sur les faces, les noms des autres victimes. Sur la face arrière sera rappelée brièvement la catastrophe: au pied de la stèle, le Lion belge, indompté, se redresse malgré sa nouvelle blessure. Le monument, qui sera construit en pierre de France, sera édifié soit à Graville, soit au cimetière du Havre. A propos de cette catastrophe citons ce joli trait que rapporte le " Courrier de l'armée (belge) " :— Mardi s'est présenté à M. Pauwels, greffier de la Chambre et secrétaire du comité nommé pour venir en aicle aux familles des victimes de la catastrophe de la poudrière belge, le général Asser, commandant la base anglaise au Havre. — Voici, a dit le général Asser, je montant de la collecte faite parmi mes soldats au profit des victimes du 11 décembre. Ils m'ont prié, on vous remettant cette somme, de vous dire combien ils partagent la douleur des Belges si éprouvés par ce malheur. Et le général Asser a remis à M. Pauwels la somme de 22,275 francs. Voilà ce qui peut s'appeler un mouvement magnifique de solidarité. — La Suisse vient d'élire son nouveau président de la Confédération pour 1916. Le titulaire, M. Camille Decoppet, a rempli successivement les fonctions de procureur général, de député au Grand Conseil, et do membre du gouvernement cantonal; il est conseiller fédéral depuis 1912. ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. Des ouvriers belges désirant travailler dans le Royaume-Uni sont informés que les " Board of Trade Laibour Exchanges " (qui sont les seules autorisées par le gouvernement britannique de présenter des ouvriers belges aux patrons anglais) ont un grand nombre d'emplois à conférer surtout dans les industries agricoles et du génie civil. Des offres de service doivent être faites à la Bourse du Travail la plus proche du domicile ; pour l'adresse, se renseigner au bureau des posites de la localité. Des Beiges se trouvant dans les asiles de réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bourses du Travail qui sont établies d'ans ces asiles; d'autres Belges résidant à Londres, à la Bourse du Travail à 6, Catherine-strect, NOUVELLES DU PAYS. Voici un bref compte rendu de la dernière séance du mois de novembre, tenue par le Conseil communal d'Anvers, sous la présidence de M. De Vos. M. Louis De Groof, décédé à Hansweert le 25 novembre 1914, mais qui habita longtemps Anvers, a fait don à l'administration civile des hospices, <au profit de l'hospice des vieillards Bogaerts-Torfs, d'une somme de 50,000 francs, libre de tous droits de succession. La direction de l'Ecole industrielle propose d'organiser des cours préparatoires. M. Ran-daxhe demanda que les élèves, inscrits aux cours du jour, puissent assister aux cours du soir. Mais M. Desgum fit remarquer qu'ils devront passer un examen avant d'être admis, ce que M. Steger estime inutiile. I;a demande de M. Randaxhe est approuvée. Le Conseil examina ensuite la question de l'impôt sur les plaisirs publies. Celui-ci donnera une somme de 27,373 francs. Un crédit d'un million sept cent mille francs, pour accorder 50 francs aux employés qui touchent les trois quarts de leurs appointements lorsque ceux-ci n'atteignent pas 2000 francs, dans le but de se procurer des provisions d'hiver, est approuvé à l'unanimité. Le conseil, à huis clos, procéda aux nominations suivantes: A la direction centrale, M. Max Hendrickx est nommé chef de bureau et M. Alfred de Nave, sous-chef. Les instituteurs suivants sont nommés: M. Tesago et Mme Uyterhoeven-Dae], respectivement directeur et directrice d'établissements d'instruction publique. Sont nommées institutrices: Mme De Herfcogh-Jongbloed, Waohter-Goossens, Bulc-kens-de-Craecker, de Coster-Hervent, E. Justement, Verbraeken-Van Loom, E. Van Oosten et B. Stroobant. Le mandat de M. Godenir, substitut du Procureur du Roi, comme membre du bureau de bienfaisance, est prolongé pour un terme de cinq années. U en est de même du mandat de M. Henry Môssly, administrateur des hospices civils, et du mandat du Dr Leclef—pour un terme de deux années—en qualité de médecin adjoint aux hôpitaux. * * te- Contrairement aux bruits qui ont couru, le comte de Hemptinne, condamné à mort par les Allemands et dont la peine, grâce à l'intervention. papale, fut commuée en celle de travaux forcés à perpétuité, n'a pa.= été remis en liberté comme on l'avait prétendu. * * * Le théâtre de l'Alhambra, propriété de M. Chamberlain, fut mis dernièrement sous séquestre par le gouverneur Bissing. Or, le nommé Adolf Clauwaert, qui faisait jouer des pièces flamandes dans une salle de cabaret de Molenbeek St. Jean, a loué cette immense salle de spectacle. Ce Clauwaert reçoit quelques bourrades énergiques dans le " Belgisch Dagblad." Tout le Bruxelles flamand sait que c'est un sans le sou. Et c'est lui qui loue le plus grand théâtre de Bruxelles? Les Allemands ont donc accordé à ce cabotin germanophile l'établissement qu'ils avaient mis sous séquestre. Cet individu était directeur des chansons flamandes pour le peuple, fondées par les fils Hoste, Borginon, etc. Il avait cru. avec l'aide de ces messieurs, remplacer à la tête du Théâtre Flamand M. Edmond Henderickx. Il intrigua pour noircir le doyen des comédiens flamands devant le Conseil communal de Bruxelles, mais ses calomnies n'eurent pas de succès. Un outsider fut, nommé—on s'en rappellera peut-être. Sous l'occupation allemande, Clauwaert a essayé d'obtenir le théâtre de ]a rue de Laeken. Il ne réussit pas davantage. C'est alors qu'il s'adressa à un chef de l'espionnage germanique, de sorte qu'il put organiser une troupe. Le 18 décembre seulement, Clauwaert ouvrit sa saison avec "Jésus de Nazareth" de Raf \ erhulst. U joua le rôle de Judas—ce qui lui allait à merveille; suivirent " Rolo van Moer-land," un mélodrame de son protecteur Haller, dit von Zigezar, agent principal du club "Pan-Germania."Il joua aussi " Les Brigands," de Schiller, sans que la-censure allemande y vit mal! " Maria-Magdalene," de Hebben, "De Mees-ter," de .Bahr, "De Kamerzanger," de Wode-kind, Anatole," de Schakler, d'autres ouvrages boches et une pièce du traître G. Van Iiecke, correspondant bruxellois de la " Vlaainsche Post." Clauwaert jouera des opérettes et des mélos pour " éduquer " le peuple. Comme dramaturge, après le Gust. Van Hecke, déjà cité, il s'adressera à von Haller von Zigezar. Adolf Clauwaert abuse de l'existence des " Vlaamsche Lieder Avond" pour faire paraître sur scène les membres de cette société. Il s'est assuré aussi le concours du pianiste Coppens et du dramaturge comique Pcere-boom.* * * On a annoncé l'arrestation à Visé des deux demoiselles Rallier de Herstal. Celles-ci sont, paraît-il, accusées par les Allemands d'avoir favorisé l'exode d'ouvriers et de jeunes gens. Les demoiselles Rallier ont été arrêtés chez leur oncle M. Nicolas Thonon de Visé et conduites avec cet oncle, qui n'a commis aucun autre crime que d'héberger ses parentes, à la prison de St.-Léonard à Liège. * * * Le général de Huehne qui commande à Anvers a fait publier ce qui suit on date du 14 décembre :— Au baron Maurice Fallon, de Bruxelles, pour avoir tenté de passer la frontière sans passeport,: cinq mois de prison. A Jacques Gulot. ingénieur à Bruxelles, et Théodore Wathelet, ingénieur à Bruxelles, pour avoir tenté de. passer la frontière sans autorisation: huit mois de prison. Pour avoir prêté assistance aux prénommés afin de leur permettre da passer la frontière, sans autorisation: Pauline François, femme d'un comptable de banque et Herman Van Halteren, avocat, tous deux de Bruxelles, à chacun huit mois de prison. Paul Vander-meersche, négociant à Bruxelles, six piois de prison. René Guiot. directeur d'école à MONITEUR BELGE DES 18, 19, 20, 21, 22, 23 ET 24 DECEMBRE, MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES. M. Iq géaéral Pedro Nûl Ospina a été accrédité en, qualité d'Envoyé extraordinaire et Aiinistre plénipotentiaire do la République de Colombie près S. M. le Roi des Belges. POURVOI EN CASSATION. MM. de Broqueville et Carton de Wiart ont adresse 1* rapport euiTant- au Roi: Le Havre, le 12 décembre 1915. Sire, La Cour de Gassaticoi ayant, son siego dans la partie de la Belgique occupée par l'ennemi, se trouve actuellement, en fait, empêchée de connaitre clos recours exercés contre les arrêts et jugements do la juridiction miîitane. Dans ces circonstances, les rooours on cassation exerces contre ces décisions auraient pour* effet légal d'en suspendra indéfiniment l'exécution. Ils interromprait ainsi, au péril de la discipline essentielle dans l'armée, le cours de la justice. C'est pourquoi, soucieux des nécessités de la déJense nationale, nous avons l'honneur de soumettre à la signature de Votre Majesté un arrêté-loi qui soustrait à tout, recours en cassation, pendant la d'urée du temps de guerre, les aiiets et jugements rendus par la juridiction militaire. Nous avons l'honneur d'être, etc. A la suite de ce iapport le roi a signé l'arrêté suivant; en date da 1S décembre:— Les arrêts et jugements rendus par la juridiction militai/-» ne sont pas susceptibles, pendant la durée du temps oo guerre, de recours en cassation. Le présont arrêté aura force do loi des le jour de sa pub« licaftion au " Moniteur Belge." ACTIONS D'ECLAT Est nommé officier de l'Ordre de Léopoid: Le major d'infanterie Hougardy, J.-N.-L. Sont nommés chevaliers de l'Ordre de Léopoid: Le capitaine-commandant d'infanterie Borlée", R.-E.-J.: Le ca) itxuue-commandant d'infanterie Binjé, M.; ]>e capitainc-comman-dant Ogg, J.-P.-I.-F. ; le capitaine on second d'mianter.e Tapage, .).: le lieutenant du génie Brosius. J.; le lieutenant d'infanterie Cayron, J.; l'aumônier de .ïamblinne de M eux, , R.: l'aumônier Bernard; "le sous-lieutenant d';n!anteno 1 Moedts, C.; l'officier auxiliaire d'infanterie Robert, F.; io sous-lieutenant d'infanterie Wenner, F.; l'officier auxiliaire d'infanterie Pattheews, J• ; l'officier auxiliaire d'infanterie Guérira, E. ; le caporal télégraphiste W ai 11 au me. E ; i® ! caporal d'infanterie Lecompto, J.; le clairon d'inianterio l Van de Brceok, G Les soldais d'infanterie: Ruelle, C.; Brogniez, V.; Gillet, J.; Janssens, J. Est nomme officier de l'Ordre de Léopoid, le major da cavalerie baron Buffin, V. Sont nommés chevaliers de l'Ordre de Léopoid': Le capitaine en second d'infanterie Leurs, J. ; le lieutenant d'infan-terio Bnrck, A.; le lieutenant de cavalerie Convert, P.: e sergent-fourrier du génie Pirotte, C.; le sergent du génie Timmermans, P. Le brigadier de cavalerie Wattiez, R.; le capitaine en second adjoint d'état-major d'artillerie Van Overstraeten, P. Son nommée chevaliers de l'Ordre de Léopoid: Le capitaine commandant d'infanterie Squevir.. O ; le soûs-r.eutenanfe d'infanterie Keffcr, L. ; le soldat, d'infanterie Ixîmoine. G. Officier de l'Ordre ae Léopoid: Le major d'inianterie Tas-sier, E. Chavaliers de l'Ordre de Léopoid: Le lieutenant de réserva d'infanterie Henry, H.; le sous-lieutenant de reserve d'infanterie Moiny. G. Les officiers auxiliaires d'inianterie: De Clerc-k, L.; lia rte, L. Les officiers auxiliaires du génie: Pierlot. F.: Dehousse. H.; L'aumônier adjoint Kcrremans, L. : le sergent d'inîantério Pictte, C. ; le caporal d'infanterie Vandermaelen, A. Sont nommés chevaliers de l'Ordre de Léopoid: Le capitaine commandant d'artillerie Verheyden, F.; le prenner sergent d'infanterie Devlio^her. A. Les soldats d'infanterie: Verweyen, P.: Peters, .T. L'inspecteur général du service "de santé Melis, L.-P.-A.-M., est nommé commandeur do l'Ordre de Léopoid. lit nommé officier de l'Ordre do la Couronne: Le major d înianteric Hermarme, L. Sont nommés chevaliers de l'Ordre de la Couronne: T,« lieutenant de gendarmerie Van Sluys: le lieutenant d'artillerie Thomas, L.; le sous- lieutenant d'infanterie Neuville, E.; le sous-lleutenant de réserve du génie Ausiàiix; l'officier auxili-aire d'infanterie Van Deet. A.; le médecin Vandewalle, J. Est nomme officier de l'Ordre de la Couronne, le major d infanterie Gâteau, J. Sont nommés chevaliers de l'Ordre de la Couronne: Le lieutenant d « reserve de l'artillerie franças Lecouffe: 1** lieutenant d'infanterie Noël, M.; le lieutenant d'infanterie Bro.':ka, P., et les officiers auxiliaires d'infanterie Moncousin, F., et, Milcamps, M.; le sous-lieutenant, d'artillerie Van de Donkt, Ty. ; le sous-lieutenant d'artillerie Grandjean, R. : le sous-heutenant d'inianterie Debaisieux, E. ; le médecin adjoint Do Decker. J. L'officier auxiliaire Mestdag est nommé chevalier de l'Ordre de la Couronne. NOMINATIONS DANS L'ARMEE. Par arrêté royal du 18 septembre 1915, l'officier auxiliaire (l inianterie Meulemans, C.-G.-S., est nommé tous-lieutenant. de reserve. Par arrêté royal du 15 novembre 1915, les nominations ci-après ont eu iieu dans le-» cadres do réserve: I)an> l'infanterie : Capitaines commandants de réserve, les capitaines en second de réssrve Arendt, E.-M A.-E., Pairoux, R.-C.-P.-G.: capitaines en second de reserve, les lieutenants ciè reserve Liesens, L.-G.-H.-C., Dierckx, H.-C.-A., Henry, C C j\l T 1X' A--J.-C.-H.A., Coppin de Grincliamps, Dans la cavalerie: Major de réserve, le capitaine comman-i> t de Crombrugghe de Looringhe (baron). V.-A - 1 .-J.-G.-M. : capitaines commandants de réî-erve, les capitaines en second de réserve Brugmann, F.-E.-L.-M., Titcca. R C.-R ; capitaine en second do réserve, le lieutenant de îeservê Degren, E. Dans 1 artillerie: Major de réserve, le capitaine commandant de réserve Jacques, J.-G.-J.; capitaines commandants d« reserve, les capitaines en second de réserve Marchai, A-L-i'"ami ^fmelnians- A.-H.-D. J.. Eoels, F.-L.-E.-A., Dupont, J.-A.-J.-I ; capitaines en second de réserve, les lieutenants de reserve Vanderplasse, P ; Orban, I.-F.-L. A. Dana le génie: Capitaines commandante de réserve, lea cap.ta:nes_en second de réserve Algrain, P.-L., Dustm, TT. , Par arrêté royal du 15 novembre 1915, sont nommés dan» xe service vétérinaire de l'armée: Vétérinaire de régiment, le vétérinaire de Ire classa Spitaels, O.-J.-B. Vétérinaire de Ire classe, les vétérinaires de 2e classo LrfKihien, L.-.T., Neefs, E. A., Haenen, V.-H.-A , Caster.s, L.-C.-J., Meugens, A.-A. Par arrêté royal du 15 novembre 1915., sont nommés dans Pharmaceutique de réserve de l'armée: Pharmacien de Ire classe de réserve, le pharmacien de 2a clause de réserve Connerade, E.-E.-.L ; Pharmaciens de 2e classe de réserve, les pharmaciens da 3e c-asse de réserv» Pommerenke, E.-M.- IL, Ercuhase P.-V. C., Cuypers, J M -T., Derveau. 1\ A. F A.-J. Par arrêté royal du 15 novembre 1915, sont nommés dan3 le cadre de réserve les officiers dont les noms suivent, détachég au service de la Colonie: Dans l'infanterie: Capitaine commandant de réserve, le capitaine en second de réserve Couchef A,-.T. Capitaine en second de réserve, le lieutenant de réserve Minet, E.-A -F. J^r arrêté royal du 1er décembre 1915, l'officier auxiliare d infanterie Vande Putte, R.-J.-F. est nommé sous-lieutenant a ad m ni stration. Il prendra rang d'ancienneté du 9 novembre 1914. ADMISSIONS DEFINITIVES. Par arrêté royal du 10 novembre 1915, les lieutenants d infanterie OHexmans, .T.-P., Van Saceghem. R.-F. M.-C.-J., et Laitat, R.-D.. sont admis définitivement dans l'artillerie avec leur rang et ancienneté. Ils seront classés dons l'annuaire: le lieutenant Oîfer-mans immédiatement après le lieutenant d'artillerie Lchon; le lieutenant Van Saceghem immédiatement après le lieutenant d'artillerie d'Hondt; le lieutenant Laitat, entre lea lieutenants d'artillerie Leconte et Rigano. EMPJ/OIS SPECIAUX. Par arrêté royal du 15 novembre 1915, *ont oommispionnéa pour la durée de leur service dans l'infanterie, en qualité de: Capitaine commandant, le capitaine en second de cavalerie Tjambin, O.-G.-G.-L.-M, J., les capitaines en second du co ps de tra-nsTvorts Tocy, M.-E.-C . et Bovy, E. F.-H. .T. Capitaine en second, les lieutenants du coips des transno^ta Ma*\. L -.T.-.L-P et Denis, R. A F. Par arrêté royal du 16 novembre 1915, le lieutenant de cavalerie Boulvin, A.-E.-P.-.T.-G.. est commissionne en qualité l de cap.tame en second pour la durée do son servie aux carabiniens cyclistes. MUTATIONS. Paarrête royal du 1er décembre 1915. le lieutenant général Uooten, H.-L.-L,, passe dans le cadre de rc?erve Par arrete royal du 1er décembre 1915 le lieutenant et inianterie Bouckaert, A.-E., passe eu son rang et anc.ennete^ dans le. cadre des officiers d'administration l;-r arrête, royal du 4 décembre 1915, le capitaine en 7>rem.er _ d administration ThéLe. P.-L.. passe, avec sou anciennete, dans le cadre des officiers auxiliaires d'intendance, classe d11*®0 de la guerre, comme sous intendant de 2e REINTEGRATION Par arrete royal du 15 novembre 1915, le capitaine com-manoant Lebert, G.-J.-J., du corps des transports, est réintégré dan.-, les cadres d-^ l'infanterie avec le rang et. 1 ancienneté qu il aurait eue s'il n'avait pas quitté cette aime. (A suivre.) ANNONCES. 9 pence la ligne.—Joindre le montant aux ordres, p.v.p. Prière de s'adresser directement a nos bureaux, 104, Shoe» lane, au premier. VSSOCTATIOX DKS C'OM BATTANTS RK- FORMES.—Le Secrétaire Général de l'Association des CombatLants Réformés détient une excellente place pour en ménage de soldat réformé, cuisinière et domentmUe; £3 a £4 par mois, nourris et logés.—S'adresseï de suite à M. w'c1'1** Goebc1' Belgiaa Offices, Hôtel Cecil, Strand, London, HA BLES VAN EYCK, clairon A.14, 8/ÎL y armée belge, demande marraine. OUTÙRIEBË demandée pour dj.rig.ier un y petit atelier.—S'adresser avec références à Madame B.. 24. Priory_road, Kilburn. DKNTISTRY"—VICTOR COTILS, d'Anrâ (rue Quellin).—Éjonsu»t*tiops tour les jours cle C 30 à 6 heures.—Oxford-street 351. Téléphone, 2782 Ma'yfair. DLLE belge, bonne éducation, parlant bieiï français connaissant, couture; dcnîando pîact dame (la compagnie.—S. V. S., Ospringe Hot'v, .sherborne. Oorsrt ETRAXCOTS PICOX. mitrailleur V. litîS armée

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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