La métropole: journal quotidien du matin

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21 november 1918
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s.n. 1918, 21 November. La métropole: journal quotidien du matin. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/h707w68753/
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LA MÉTROPOLE 10 CEMTSSSES le numéro JOURNAL QUOTIDIEN DU MATIN 54, RUE ISiATIOISIALE, 54, ANVERS Jeudi 21 BiovsiËL'bre ISiS Journal admis par Id censure TÂNUTgJt Le ministère Delacroix Le ministère de con^'raHo.n aatto-,nlA qera constitue, c est un luï a» r niT M Léon Delacroix, bâton-nier' de l'ordre des avocats à la Coui J FSontatp^tie de la combinaison, ainsi que noua le disions hiei, 6 di 01 tiers et 3 membres de chacune des gauches. Les noms dès à présent cer tains avec les portefeuilles qm seron vraisemblablement attribués, sont le= suivants : M. Delacroix, aux îinan xa, M. JaspaT, avocat à Bruxel .es,' à l'enseignement, M. Louis Franck, aux colonies, M. P. E. Jan jon à la guerre, M. Iiymans, aux ai 'aires étrangères, M. Anseele, dspuU île Grand, a,ux travaux publies, M Vaadervelde à la justice, M. ff auters député de Vfaremme, à l'agriculture Un portefeuille sera aussi très pro. bablement accepté par M. Eenkin D'après ce que nous apprenons, lo: trois autres sont encore indécis. Lef pourparlers continuent à Bruges. Peut-être,à l'heure où nous écrivons ant-ils déjà pu aboutir à un résul tat définitif. La difficulté extrême de communications nous met dans 1 ira possibilité de rondre compte, no fut ce que jour par jour, de l'état où il en sont. En tout cas, le nouveau cabinc sera constitué pour vendredi. ^ Lors de la joyeuse entrée à Bri xelles, le Roi sera reçu au Palais d la Nation par le ministère actuel, f: garant au banc des ministres. M.Coc roman portera la parole, et annori cera vraisemblablement la démissio: collective. Lo Roi prononcera le discours pc litique, après lequel la séance ser, suspendue pendant quelques instants Lorsqu'à!le sera réouverte, ce son les membres du nouveau ministèr qui prendront place au banc du got vernement, dont, sans doute, le ch< du nouveau cabinet énoncera le pre gramme. * * * Il est certain, dès à présent, quel question du S. U. y figurqra ; c'e* elle qui a constitué un des princ. paux objets des négociations de ce jours derniers. Nous ne voulons pa préjuger la manière dont elle ser tranchée, m pour quiconque s'es mis quelque peu en contact avec l'c pinion du pays, il est certain que seconde solution que nous signalioj hier nous paraît! i,nvraise?mblabk Nous voulons parler de l'appel in médiat aux urnes, de tous les c toyens égaux en droits, par une rév sion sans dissolution préalab'e. Cette procédure effraye "a jjriori les esprits réfléchi/s comme une a teinte particulièrement grave au pse' fondamental qui est la base et ] soutien de ,toutes nos institution politiques. On ne passe pas impi nément par dessus les garantie que les Constituants de 1830 oi à jusle titre jugées nécessaires la base et le soutien de toutes no institutions politiques. On ne pas.? pas impunément par dessus les gc Nanties que les Constituants de 182( ont à jusie titre jugées nécessaires l'une concession amène i'auiro et ai; si peu à peu, à la faveur d'un j-r* cèdent regrettable, les articles les plu sacré3 de la charto nationale fm; raient par courir grand risque d'êtr battus en brèche à leur tour. Ceci est pour la procédure de- 1 réforme. Quant à l'instauration i.»\Iç même du S. U., elle nous paraît nous un bien rapide coup rlo harr si elle n'est accompagnée, nomme d reste c'est ou ce sera bientôt le ca dans la plupart des pays européens do l'octroi, du droit do vote aux- feu mes. lia France, la I-Iollande vol d;anS un avenir tout proche cormaî tro lo suffrage fémilnin. En Angle torre, un bill de la Chambre des con: munc3 aocorde même aux femmes l'éli gibilité. En présence de ces exemples notre pays va-t-il accomplir la réfoi me à demi ? Espérons que non. -pj 8;rmi les noms qui figurent dan «a liste des ministres do demain, o en rencontre doux appartenant à ceu ijui'il est convenu d'appolor "des hou mes nouveaux" c'est-à-dire ne s'étai pas encore occupés d'un façon partici îièrement active de la politique.-co soi le chef du cabinet et M. Jaspaa*. Nous empruntons à la "Libre Be gique", dont M. Delacroix/ fut, aprè la mort de Victor Jourdain, le prir ci pal directeur, ces quelques note intéressantes sur la pefrsonno du nou veau "premier" belge : ^ Il occupo depuis longtemps une pos tion éininente dans les milieux intelle* tuels où sa grando intelligence, sa ni ture droite, l'intégrité de son caractère < son éloquence l'ont mis au premier ran^ Bâtonnier de l'Ordre des avocats à I Cour do Cassation, c'est au barreau qu M. Léon Do'acrpix fit sa carrière et y prit tout de suite une haute siLuatior Qa peut dire que les circonstances l'or servi. Il fut lo collaborateur en promie lieu do M. Alexandre do Burlet pendar la dernière période de sa vie, puis M.A phonse Do Beoker que l'on surnomma-à juste titre, on s'en souvient au Palais le lion du Barreau belge. Avec le dci nier il plaida la formidablo affaire de îorta do la Meuse contre los entrepre oeur3 irauçais. Au cours du procès, M. Do Becfcer fi atteint do la maladie qui l'emporta, < Maltio Delacroix reprit l'affaire et 1 continua. Devenu ensuite le collaborâtes de M. Beernaert, il entra vite dans l'ii limité et l'amitié du grand homme d'Ëta Esprit perspicace s'il en fut et connais eeur d hommes, M. Beernaert faisait 1 plus grand cas de son collaborateur e ami qu'il était à môme d'apprécier bon escient. On ne s'étonnera pas d'aï: prendre c^uo c'est lui, dans les dernier temps <le sa vie, qui signala M. Léo Delacroix au roi Albert comme un liomm sur lequel il pourrait absolument comi ter si une heure difficile venait à sor ner. Notre correspondant do Bruxolle, nous écrit les détails ci-après : M. Delacroix, qui a épousé Mlle Ac. breoht, fille du conseiller à la Cou û Appel, est père do douze enfants. L intention du nouveau chef du cabine est de constituer on marge de chaqu ministère une sorte de conseil d'Etat coin ?osè de six personnalités aux lumière: ît à l'expérience desquelles les ministre; eraient appel chaque fois qu'ils auraien i saisir la législature d'un projet de loi Il y aurait ainsi au ministère de l'in lustrie et du travail un collège dont fe ■aient partie des ipdustriels et dëi uivriers. Co conseil attaché au départe aent de la Justico comprendrait d*e£ ■Yocats et des magistrats. Au miniciA™ des chemins do fer on ferait appel àdea personnes ayant beaucoup voyage e se-! ourné à «franger. Aux Affaires Etranges on ferait appel il de grands commerçants connaissant notro régime d exportation et aptes à traiter^ toutes les Questions connexes • à la réorganisation do nos consulats. Pour l'agriculture _ o* pourrait recourir à do grands cultivateurs comme M. Dumonft do Chassart, et i\ des forestiers, etc. wv *— LA "LIEE BELGIQUE,, ET LEJ, 0. Parmi les journaux bruxellois qui ■ sont revenus à la vie dimanche der-i nier, lo PA.TR10TE, ainsi que nous l'annoncions dans notro numéro de ' ■ lundi, a échangé son litre contre celui do la LIBRE BELGIQUE, dont i.l ■ est la continuation. ■ C'est notre vaillant et sympathique i oonfrore, M. Vicier Jourdain, mon quelques semaines avaut do voir le , ' couronnement de son œuvre, qui, con-çui et organisa cette magnifique petite ■ feuille patriotique dont l'existence en . Belgique occupée pendant 3 1/2 ^ an-5 nées de guerre, resta une énigme' s pour tous les Belges comme pointons nos oppresseurs. La révélation gradiielle des rites mystérieux qui présidaient à son élaboration et à sa diffusion, excite au plus haut point la curiosité publique. La mi&3 à l'ordre du jour des noms do ses nombreux collaborateurs, conscients ou inconscients, initiés ou non, t sera aussi un magnifique hommage à tous ces vaillants, qui risquèrent ou i- sacrifièrent leur liberté, et même leun a vio pour assurer la publication régu- - Jièro du petit journal. Mais non moins intéressant,au point - de vue de la politique générale, est lo i programmo que va défondre désormais ce confrère qui nous revient - sous une formo nouvelle. \ Or, nous constatons que sur l'im-. portante question du S. U., la LIBRE t BELGIQUE, à laquelle ses Utres glo- 0 rieux assurent une influence notable, - revendique, comme nous, le droit d'3 »! vote féminin. i. " En matière politique, noua Fournies d'avis, dit-il, que la souveraineté populaire doit s'exercer Gars: restriction qui a pourrait en fausser le fonctionnement. Lo pToblèmo ost posé. Il faut le résou-dro logiquement, intégralement, sans ar-" rièsre-pensce et sans expédient. Les cou-3 rants d'opinion sont à cet égard impéra-9 tifs dans lo monde entier. Ils tendent à J- lever les barrières quo de3 intérêts égoïs-it tes do partis pourraient tenter d'opposer i- à la volonté de tous. Cela revient à dire qu'en matière clec-s torale nous sommes partisans non d'un droit de suffrage restreint aux hommes ' seuls, mais du sojI suffrage vraiment uni-versel, —. celui des hommes et des fem-mes. " I- 1 L'ACTUALITE s La nouvelle do la conclusion do 1 armistice, mettant ûn à unie situation dont les pelits pays neutres ont en tant à ® souffrir, n'a pas donné lieu, chez nos ^ voisins d'outro-Moctrdijk, à une explosion » d'enthousiasme. Sans doute, ils avaient s toutes les raisons du monde pour se a réjouir, mais la perspective d'un -mouve-ment révolutionnaire, pouvant se produire ) h un moment aussi inopportun, attristait les cœurs. ' Au moment où la guerre mondiale ces-L" sait, la Hollande, qui avait échappé jus- qu'ici — parfois presque par miracle s au danger d'y ôtro entraînée, allait donc - être le théâtre d'une guerre civile ? a Dès lo lendemain de la révolution allemande, le parti socialiste néerlandais a lança uno proclamation, invitant le prolétariat à mettre les circonstances à pro-. fi ter, en vue de la réalisation immédiate, A par tous les moyens, d'un programme 2 qui comportait, entre autres, l'abolition de J la formo monarchique du gouvernement et 3 de la Première Chambre; l'établissement , do la journéo de 8 heures, la socialisa- - tion des industries, etc. I En plein parlement — où les socialistes possèdent 25 sièges sur cent, sur la base do la R. P. — leur chef Troelstr'a disait au gouverneront, que celui-ci, au cas ' où la masso voudrait imposer ses volon-" tés, no pourrait compter ni sur la po-, lico ni sur les trou -es. L'opinion publique s'émut vivement d'un laugago aussi nettement révolûjLionnaia'o et provocateur à la fois. Les journaux g do l'opposition — lo "Vaderland" et le "Nieuwc Courant" notamment —, invitèrent leurs amis politiques à soutenir x loyalement, en ce. moment critique, le mi-L" nisjtèro catholiquo issu des récentes élec-tions. Les gouvernants, de leur côté, i- prirent, d'énergiques mesures. Une démoli bilisation partiello fut ordonnée aussitôt ; les démobilisés devaient remettre sans dé-[. lai leurs armes ; pendant quinze jours, s les débits do boissons devaient former. En mémo temps, le gouvernement publia L" un manifesto dans lequel étaient annon-3 céo une série do mesures d'ordre social, - militaire et économique et surtout la très prochaino augmentation de la ration do j. pain et la reprise des. transactions ïnari-, limes. A la fin du manifeste, le gouver-nement présidé par M. Ruys do Beeren-brouck, déclarait sa ferme résolution do ^ réprimer impitoyablement tout reeours à la violence. Le3 divers groupements sociaux et po-litrques, tant libéraux quo conservateurs, so mirent en devoir d'avertir la masso j ouvrière des graves dangers qu'elle fai-r sait courir à la nation, ai usant d'ar-I mes illégales pour réaliser un pro-grammo condamné d'avanco par la ma-j jorité do la population . Inutile de diro qu'ils invoquaient surtout l'argument éco-!' nomique. g " Revolutie beteelcent geen levensmidde-len van do Entente ", disait un imprimé distribué aux passants, ô, Botter-Lt dam, par lo Comité catholiquo d'ordre. Le a Pèro Borroméo De Grcovo prit la paroi o ^ vendredi, 15 novembre, dans uno réunion r convoquée au local de l'aGsociation des L. " St-Josepligezellen " de cette ville, et ho-noréo^ do la présence de M. Zimmerman, bourgmestro do Rotterdam. L'éloquent 3 orateur y dénonça do magistrale façon les ] menéès folles do la démagogie. ■x En présenco des mesures gouvernemen-. taies et do l'émotion de l'opinion, les 3 chefs socialistes battirent en retraite, M. j Troeistra en premier lieu. c _A la séance parlementaire du jeudi dev-. nier, commo un membre lui reprochait l- son atlitudo révolutionnaire, le "Catilina" néerlandais déclara, à deux reprises, quo lo mot "coup d'Etat" (STAATSGREEP) , 3 n'était jamais tombé do ses lèvros. Et lo lendemain, M. Schaper, du parti ybcûa-listg indépendant, y exprima sa conllanco . en lo chei actuel du gouvernement et son horreur do la violence, au grand dépit . do M. Wijnkoop, socialiste avancé qui, à ! 6on tour, le jour même où devait se te-' nir lo Congrès, organisé par les socia-1 listes indépendants et les unions profes-! cionnelles dut reconnaître publiquement ^ l'inopportunité d'une révolution en ce moment.Lo bon sons du peuple néerlandais a triomphé, sinon l'Entento so serait vue , forcée de recouvrir à des mesures prévon-. tives d'ordre économique, toujours dés-i agréablesr Speclatop Une Interview de M. ALEXANDRE BRAUN, Sénaîessî- M. l'avocat Bra-un, qui représente depuis longtemps au Sénat les catholiques de Bruxelles, eat resté en Bel giquo durant la guerre, et s y es! activement dépensé au s^rvico ^ des populations, notamment en qualité d( président de la Coopérative d Avan ces et do prêts. Aussi avons-nous, quelques jfiurs avant de reparaître, cru intéressanl de l'interroger sur les grandes _ ques tiO'ns entirevues à 1 horizon politique Fort occupé, l'honorable siénaïeui consent cependant répondre no: quelques questions. Votre enquête C9t prematuxep objecte-t-il. Si vous présentez c< que je puis vous dire comme moi opinion personnelle, c'est présomp tion ; le donnez-vous commo éma nant d\in groupe, c'est inexact. _ — Vous pouvez cependant bien m c noiiejar quelques opinions, fussenit-el I es assez générales ? — Soit. ,, , . — Escomptez-vous 1 entente patrio tiquo ? .,,.u — J'y crois parce jo 1 espère.; eu est nécessaire, indispensable. — Lo Comité National va-t-jl sub s ister ? — Il est susceptible de rendro en core d'éclatants services. Sans doute à la rentrée du Gouvernement, lui rc mettra't-il ses pouvoirs, mais il rest taait de choses à. faire : comptes liquider, évaluation des dommages règlement des indemnités. 1 Le Comit a mis sur pied tant de compétences tant d'énergies, qu'on ne trouverai nulle part, dans un tel moment, où 1 part de l'innovation et de l'inédi sera si grande, do plus utiles cou cours. — Quello est votre opinion concei nant lo parlement ? — Les questions à l'ordre du joui soit devant Va législature actuello.so: devant la suivante, seront asauroinsi capitales, mais jo ne doute pas qu'e le3 soient résolues dans un esprit d modération et d'apaisement. Le mor do a évolué dans un sens d'oinocrat que. Qui pourrait raisonnablemei chez nous se mettre en travers d'un réforme électorale ? Et qui pourra: contester quo le suffrage univers* des hommes doit avoir pour consc quence logiquo lo suffrage univers! des femmes, avec la ropréaentatio proportionnelle ? Comment s'établir ce nouveau régime électoral ? En u acte ou en deux, selon la procédui constitutioimello, ou par uno méthe de plus rapide à laquelle se ralliora l'unanimité des Chambres en cxerc ce ? Questions auxquelles je mo di penserai de répondre. — Oserais-je soulever la quasfcio flamande ? — Tout le inonde est d'accord que matiàro d'enseignement do nos d'eu langues nationales, la formula do être : égalité de droits et rêciproçil de traitement. Mais comment cette foî mule so traduira-t-elle dans la prat que ? Une université monolingue fh mande à Gand, çomme il existe un université monolingue française Liège. La difficulté n'est pas là, ell eat do savoir si les cours flamand seront dédoublés à Gand et les covu français à Liège pour les étudi?<nt préférant la seconde langue, ou f s oui ornent certains cours seront d< doublés de manière à permettre au élèves l'acquisition do la seconde lai gue dans là mesure nécessaire au usages courants. Conunettra-t-on 1 crîmè dont parlait G ode froid Kurt d'pteindro en Flandre le foyer de 1 culture française ? Les familles aisée des Flandres, qui entendent donner leurs enfants une éducation supérici ro dans une langue Internationale,s verront-elles obligées de se sépairc d'eux et de les envoyer i\ cotte fi en Wallonie ? Une autre solution n prévaudl'ait-ello pas suivant laquell ies facultés flamandes seraient répa] ties entre Gand, Bruges, Anvers En tous cas, uno cïioso certaine,c'ei que lo corps professoral de l'Unive: sité de Gand, où les Pirenne et lt Frédériaq vont reprendre glorieus* ment leur place ix leur retour d'A lemagne, ne peut être licencié d jour an lendemain et qu'un régim transitoire s'impose, après lequel o verra. — Et la question scolairo ? — Elle ne se posera plus comœ par le passé, irritante entre toutes On mettra l'intérêt permanent d pays, eommo écrivait M. Neuray, a dessus des intérêts éphémères et m sérables de coteries. Le parti au poi voir gouvernera dans l'intérêt de toi et non dans l'intérêt de quelque uns. On comprendra notamment qu l'égalité des écoles libres ot des éct les officielles devant les subsides n'es quo justice même, si les unes et le autres fournissent des garanties équ valentes au, point de vue dles pr< grammes et des aptitudes pédagog ques.. Un fait suffit pour témoigta de cette détente, c'est que dans tout l'agglomération bruxelloise, les A( ministi-ations communales libérale n'ont pas hési.tè pendant lea deu dernières années de guerre, à avat cer aux écoles catholiques les eubs des alloués par la loi et mis à chai ge du Gouvernement. Mais il y aurait trop à diro et i n'ai déjà que trop parlé. Par le temps que noua vivons, qui peut pondre du lendemain ? Uno seul chose est certaine, c'est que l'a natic nalité belge va sortir de cette longu et terrible épreuve consolidée à l'ii térieur et à l'oxtérieiur,: phis forte plus grande, moralement et économ quement, sous le plus populaire et 1 plus démocratique des Pois. ■ —— Un câbSagramme de M. Wiison au Roi Âlber Le président Wilson a envoyé au R( Albert lo càblograramo suivant : " La Belgique, menacée de destructioi conquis pour elle-même, çn se sacrifian une place d'honneur parmi les nation et une couronne de gloire impérissabb même si tout le resto eût été perdu. Le dangers ont été surmontés, l'iicuro de 1 victoiro est arrivée, et avec elle, la pre messo d'une vie nouvelle plus remplit plus grande, plus noble encoro quo cel) du passé. Lo saing des fils héroïques d la Belgiquo n'a pas été versé en vain. /h. - Le retour du Roi à Bruxelles (De notre correspondant) Lo Roi rentrera à Bruxelles, vendred à 10 heures du matin. L'itinérairo a été arrêté comme suit Chaussée do Gand, ruo de l'Eduoatio: Bourse, boulevard Anspacli, boulovai Adolphe Max, boulevard Botanique, ri Royale, ruo do la Loi. À midi aura lieu à la Chaanbro d Représentants, une séanco plénièro de Chambro et du Sénat. M. Cooreman y fe< uno déclaration au nom du cabinet d missionnaire. Puis la séanco sera su pendue. A midi et quart, le Roi présidera i défilé devant la Chambre de 30,000 hoi mes de troupes de tous les pays t monde. A c2 heures, lo Souverain fera son e trée à la, Chambro et prononcera le di cours du trône. A la suite de cette séanco solennel! - lo Roi se rendra à l'Hôtel de Ville. . 'WV ^ La lettre pasîorais : do S. E. le Oardinal-ÂrGlieveqi Voici le texte de la pastorale qui a é lue dimanche dans toutes les églises i 3 i l'archidiocèse : - J Hommage à la Justice de Dieu MES BlliN QflERS FREliES, La Belgique u donc reconquis son i ' dépendance. ' Les Plénipotentiaires de l'Allemagne se 3 allés, sous la protection du drape ^ blanc, prier le Généralissime do nos i , niées, de bien vouloir leur dicter ses cc 3 ditions d'armistice. Ces conditions, nos ennemis les ont I gnées. Leur orgueil est humilié. a Après quatre années d'arrogance, d' t justice, de cruautés, de perli'dies, ils se - par terre. l^e lundi, 11 novembre, h. "ô heures . l'après-midi, toutes les cloches de là vi de Malines, exultaient,chantaient un hym à. la victoire. Lo lundi, 11 novembre, 3 heures 3 l'après-midi, le drapeau national flott it au haut de la tour Sain t-item ba u t, éti J dait ses plis vers Terinonde et Gand,« g pelait au milieu de nous lo Roi et s soldats. Et l'annonce nous est venuo que, m L" di prochain, 19. novembre 19,18, Albeï"! ■t Magnanime rentrera, vainqueur dans 0 capitale. .t Le triomphe do la justico est comp] .j La conscience publique est satisfaite. " Seigneur, Seigneur, est-il dit au _ lh 1 d'Esthor, votre bras est plus puissi quo toutes les forces du globe. .11 n'y n rien qui ne soit soumis à votre empi H rien n'est capable do vous résister lo a que vous avez décidé de sauver q raël". (1). Soye^ remercié, ô mon divin Maît d'avoir béni nos armes, sauvé notre ; tarie, agTéô nos expiations, sanctifié ] L* souffrances. )" Nous savions, ô ïnon Dieu, que v( aimiez la Belgique ; aujourd'hui, il n1 n I>ersonne qui no l'expérimente. | Gloire à Dieu, Maître Souverain « événements ! Gloire aux nations ^ ami II j puissants aitlsa^rb de la çjrando victoii Gloire b. notre Roi, ù, notre armée, à 3 ifj prisonniers militaires et civils, aux ^ à thnes des déportations et de la tyrani > nos héros morts et vivants ; glc [. à tous les champions de l'unité na nale ; à. ceux et à celles qui furent consolateurs et les consolatrices de 0 misèlro publique ; gloire à la patrie be & rajeunie par son sacrifice ! o L'heu;r6 viendra de rendre hommage 3 chacune de nos gloires et de préciser forme sous laquelle nous nous deiûan ^ rons d'affirmer votre dévotion reconna ® santé au Sacré-Cœur do Jésus ! !1 Aujourd'hui, jo n'ai qu'une pensée, t s- ductrice de vos premiôîres impressions x jo veux proclamer en votre nom la J i. tice de Dieu. k 1 * * * _ Vous souvient-il, mes bien chers. F 0 res, des derniers jours du mois d'à; 11 et des premiers jours de septembre 191' a Nous étions alors sous le coup^ d'une fcj vasion, qui, avec la fo.ugue d'un ou à gan, s'était aba.Uuc sur nos_ pjoviuc do Virton et de Dinant, jusqu'à Louva Aeyschot, Diest, Haelen, le Limbourg 0 notre Gouvernement s'était retiré p. 1 r vers, lo Gouvernement français, à B 1 deaux ; l'armée- du Général von IOi e était à quelques kilomètres do Paris, g A l'enthousiasme qu'avait suscité de la conscionce nationale la roponse ô Roi aux propositions .do marchandage l'envahisseur: "iNon, vous^ ne^ passe] pas ! ", avait succédé une inquiétude se > bro qui se traduisait chez plusieurs 3 murmures contre la divine Providence î. si Dieu était juste, disaient les ^ nnj i. tients, permettrait-il qu'un envahisse parjure triomphe et quo l'envahi, ini u cent, soit martyr i 3 Et, chose bizarre, ceux qui sommai n le plus impérieusement le Dieu suprê do lour accorder un miracle, pour ft\ resplendir, sur l'heure, la justice, étai p ceux-là même qui nient le plus insok mont les miracles chaque lois qu.il pi !" à la Divine Providence d'en produire Non, mes Frères, Dieu n'a pas nos a patiences. 11 agit, avec force et ciouce l- Il laisse ordinairement se dérouler le L- naturel des causes secondes ; Il pe.ri « même que les hommes abusent, jusq^ un certain point, do leur liberté, pa. b qu' Il sait qu'à son heure, Il tirera 6 bien du mal et quo l'iniquité ollç-mâ viendra déposer on faveur de son in >t fectible justice. d Supposé que, dès les premiers jours [. Maubeuge ou à Saint-Quentin,par exe plo, l'Allemagne eût été 'battue et forcée ooncluro la paix, son crime eût-il L" vengé ? * Manifestement non. Dans dix ou vi o ans, elle oût pris sa revanche, et, p U Uautaino encoro et plus cruelle, elle ' ■3 renouvelé sur nos fils ses scènes de c £ nage. Lo sang do ne>s héros, les larmes r" nos mèli-es oussont trempé notro sol, et L* lo féconder. It eût manqué aux événements la pi sianco éducative qui aura fait de no e jeunesse une génération saine, forte, p< 3 les roconstruétions morales et écono: [. ques de demain. 0 II oût manqué à l'envahisseur le ch; ment solennel qui lui était dû. Il eût manqué à l'Europe, au mon e lo speebaclo indiscutable do la Tou'chI^ " sanco divino qui domino les peuples, > souverains et les empires. Nous n'e' - sions. pa répéteur la parole célèbre < y mo monte sans cesse au cœur et s l&vres depuis ces dernières sem!ain,e£ Dieu seul ost grand, mes Frères. Ojiii, Dieu est grand, et il agit gran mont ! L'a casto militairo prussienne se pi sait à co défi : Nous luttons, seuls, c tro un monde d'ennemis, et c'est nous vainqueurs ! Peur un peu, elle oût poussé du pied ses alliés, afin do } devoir partager avec personne la glo finale, efc de pouvoir diro à l'univi 1 étonné : Moi seul, et cela suffit ! Et la voilà seule, la superbe ! To; , seule, la casto militaire ! Tour à tour, la Bulgarie, la Turqu s l'Antrichie-itlongrio, lo peuple alleeia s lui-même se sont détachés d'elle, s Elle e.-t seule, mais, cotto fois, ou L a do ses vainqueurs î Battue, à plat, duite à néant ! La devise barbaro "La force prime o droit" a reçu la icoup tic grâce, e Les rêvo3 de domination pangermana " se sont dissipée comme ungaz aspl xtot. * Dr ] restaurateur de la Belgique une, libre, indépendante -, réparateur de l'intégrité do cotte merveilleuse nation française, qui^ a tenu 13 monde en admiration devant l'indéracinable ténacité de sa foi chrétienne, devant sa bravoure et son génie durant tout lo. oours de la Granele Guerre ; re-munérateur des peuples An^lo-Saxons, auxquels l'histoire décernera 1 auréole do • la grandeur morale et des vertus cheva-leresques. # d I.e Roi David, perstcute par Saul, criait 10 vers Dieu : " L£vo toi, Seigneur, dans ta colero, ;s lôvc toi, pour venger les excès de mes 'a ennemis. Réveille-toi, mon Dieu, et viens a mo venger ! Rends-inoi justice, selon ro.on é" droit et solon mon innocence ! Mon Ion-3" clier, c'est mon Dieu. Il sauve ceux dont lo oxnir crt droit. Mon ennemi avait eon-111 çii un dessein injuste, il enfante le néant. Q* Il ouvre une fosse, il la creuse, et il Lu tombe dans la foeso qu'il a cre. s:c. bon iniquité retcmlo sur sa tôte, et sa vio-ll_ lenco redescend sur son front. Je> ren-s" drai homr.ia.ge au Seigneur et célébrerai sa j.ustico. Le nom de Jého'vah, lo tr g e' Haut fera l'objet de mes chants d actions de grâces." (2) % - Gloire à D'iou, mes bien en ers I< rares, gloiro à sa Justice Puisse lo peuple b'jlgo, puissent les^vaineiueara et 133 vain-eus so souvenir d'elle à jamais ! t D. J. Card. Mercier, |P Arcli. de Malines. t ** * té Vous brûlez du désir do témoigner au Sacré-Cœur do Jésus, qui a si visiblement protégé la Boigiquo et nos allies, votre piété reconnaissante. Vous nous demandez sous quello forme vous pouvez lo mieux et lo plus, opportunément traduire vos sentiments gene-reux. ,, . n- plusieurs l'idée est venuo el ajouter au drapeau national 1 emblème du Sacre-1 Cœur et vous m'interrogez à co sujet. va Voici les instructions quo me dictent lî" ma foi et mon patriotisme : Le" drapeau national appartient a tous ■Û. les Belges ; il no peut étro accapare ni utilisé par personne dans une intontion autre quo colle d'exprimer lo culte do n. tous les Belges à la Patrio. # nt Mais les croyants doivent avoir a cœur d'affirmer publiquement leur FpL d0 Les oitholiques ont foi eu le 'Sacre-Cœur; Un ils désirent l'avènement de son Règne-no ils ont la persuasion que notro Chris Jésus et sa Mère iminaculce nous ent do spécialement protégés aux heures sinisait très que nous venons de traverser : ils m- doivent à Dieu et so doivent à oux.me-ip- mes d'affirmer sans peur, avec fier te, In es foi do leurs âmo3. Us lo feront, en contribuant bientôt à l'achèvement de là Ba-ir- siliquo nationale do Koekelberg ; ils l€ le feront, en so consacrant, chacun pcui 6a son compte, au Sacré-Oœur ; ils le fe ront, en associant à l'expression publi et- quo de leur patriotisme celle do lour dévotion et do leur considération au Sacré Oecur do Jésus. LD' A cet effet, nous exhortons toutes lcf familles à pendre à la hampe du dra rc' peau national, une oriflamme rougo per Jq" tant l'emblème du Sacré-Cœur. Cet cm blèime serait entouré de 1 inscription : J< me consa,cro au Sacré-Cœur elo Jésus. S Le revers do l'oriflamme porterait 1 m 10g scription : "Sacré-Ccour de Jésus, qui votro Règne arrive !" 1US f D. J. Card. Mercier, Arch. de Malines est Malines, 11 novembre 1918. les (1) Esther, Xlll, 8. es, .(2) Ps. Vil, 7-16. Wv lie, pos héros morts °G Le Collège des bourgmestre et échevim à do la ville de Bruxelles, accompagnés qla d'autres personnalités de l'agglomération il* s'est rendu, mardi après-midi, au cime tigre d'Evero et au Tir national pour 3 ra* rendre hommage à nos soldats tombé? ' sur lo champ de bataille et enterrés là ainsi qu'aux braves fusillés, dont loi tombes se trouvent au Tir national. Voici les noms do ses quarante ©ê m héros, qui méritent do rester gravés.pro ià- fondément dans nos souvenirs : ra- Edith Cavoll, B'aeckelmans, Alexandre rSf Francq, Philippe Baueq, Joan-Jesepl U1.' Van der Oammen, Pierre Poels, Char in- les Simonet, Jules îàegay, Joseph Del Dr" eaux, Louis B'ril, Gabriello Petit,Franf Mus, Arthur Roland, Adelin Colon, Dé-nS sirô Dufrasno, PieTro Denis, Louis Le du febvre, Charles Parenté, Prosper Krieké Oscar Iiernalsleen, Emile Mohr, Julcé ^ Greissler, Léon Boiteux, Georges Kujé en Joseph Charlier, Jules . Ooslerlinck, Em : Martens, Isidore Uytebroek, Louis Gille )a" Mathieu Botson, Léon Jacquet, Julef 1(£ Nyst, Jean Corbisier, Iiucien Descamps Jules Descamps, Frans Vergamven ;nt Emile Stovigny, Isidoro Van Droogfcn ire '3rocc-c' Auguste} Van Droogenbroeck »nt Hector Purnello, Charles Dehaemers. Si wv t LE CHATIMENT [OU net i'à M. Meeus, demeurant à Bercliem, pro :co fesseur à l'écolo moyenne do la rue des 10 Princes, a été arrêté commo activiste, mo lé- * * * A Bruxelles, c'est M. Bilaut, juge d'in-^ struction,qui centralise tou6 les dossiers de; v^' poursuites elirigées contre les activistes. J® Ces individus sont poursuivis en vertu eles articles 10.4, 106, 109 et 110 des ar rêts de la Cour, en vertu de la Loi de ^ 1831 sur la Presse, de la Loi do 1891 ^ sur la provocation do commettre des cri-'ut mes et des délits, de l'article 115 du codç xr* pénal et de l'article du 8 avril 1917 du -, Hàvro sur les misérables et traîtres qu ° favorisent l'ennemi. Une centaine de man-in dais d'amener onit été décernés ; mais , jusqu'à présent un petit nombre de coé mandata seulement a pu être mis à exé * cution les grands chefs activistes — el 1 . ils étaient les plue nombreux — ayan 11 * jugé prudent de se réfugier on Allcma-... gno avant même lo départ de Bruxelles l" des troupes ennemies. ^ Néanmoins, quelques arrestations ont éti! faitea. Co sont, élit 1'"Etoilo Belge", cel-,'s' les d'Edouard Coremans, neveu de l'an-1 cicn représentant d'Anvers, secr,éleÂrc Jo". général du ministère bocho des Sciences et des Arts; G<eorges Bovornage, nomme par la oonsurc inspecteur général de h ' pressa ; Georges Moysmans, avocat, et , Van Auterijve, conseillers des mines (!) ; "e'' Honi'i Jacobs, traducteur do 2e classe, , qui avait été promu secrétaire général des Postes et Télégraphes; Van Cauwenber-? " gho, ex-agent do police de St- Josse-tcn-123 Noode, chef do division au ministère do M h iUStiCe' ire sre '■te âi FANAIS ie, _ curj Concurremment avec 1 affairo des activistes, lo parquet instruit uno série d'af-lco f air ce el'espionnage, do coinmcft-a? avec r6- l'ennemi, d'accaparement. Cost diro quo nos magistrats sont surcliarfi^s do bêle sogne. , ^ atc II nous revient que M. Ba'eyens, dont y. l'arrestation eîst décidée, e>st on fuite. ni 1 ~~ —. ■ Le Carnet d'un Flâneur 0e§ nssas^reSSes de sîos soldats Les parents de soldats belges, qui n'on pas encoro eu la joie do revoir leurs fi h retenus par lo service sur d'autres ^points du territoire, sont anxieux d'avoir ai moins des nouvelles de leurs absents. L'autorité militairo a "décidé el'organise] un bureau de renseignements, qui donne ra satisfaction à cet égard.En attendan un service provisoire fonctionne au nu rnéro 14, de la ruo des Chênes. A cette même adresse peuvent-être dé posées les lettres destinées aux soldats on est autorisé à les fermer et elle jouissent de la franchise de port.de mêm fjuo celles destinées aux officiers d sol data des armées alliées. Ce qu'il import avant tout, c'est d'indiquer exactoinen les noms et prénoms, avec lcs^ indica tions complètes relativéP aux unités, O' bien l'adresse militaire chiffrée, avec lo quello sont déjà familiarisés bien des pa ronis des soldats. Los lettres, lorsque ces indications son complètes, arrivent généralement au bou do 2 jours, et la réponse, si k destina tairo est diligent, suit dans le même lap de temps. Les adresses incomplètes expc sent à des retards où à eles rebuts. Lorsqu'un militairo a disparu sans qu los parents puissent retrouver ses traces il ost ulile d'adresser une demande a "Bureau de renseignements belges", à Cf lais. La posto militaire se charge égah ment des missives destinées à ciet org£ nisme tout récent. , Pour les soldats qui ont servi au C 01 go et dont on ignore l'adresse ^ exaeti 6'aelressor préalablement, pour l'obtenu au Ministère des Colonies. les 4paEns Certains s'étonnent que la circulatio sur le réseau ferré n'ait pas été rétabl: immédiatement au fur et à mesure de 1 libération du territoire, et s'attenden comme à une chose toute naturelle, à e que les trains se remettent en marcl: demain où après. Erreur profonde ! Sans doute, les voies existent toujouïi en général, et rien ne paraît change d puis que le dernier train allemand y roulé. Mais les apparences sont trompe* ses. En maints endroits, nos ennemis Oj placé dos bombes à retardement, doj l'éclatement so fait automatiquement aprè un certain, temps, ou peut-être provoqi par un ébranlement quelconque.Nos troi pes du génie doivent, avant qu un se train roule, faire un sérieux examende voies. Plus de GO de ces machines infe nales ont déjà été relevées, qui ousse: pu causer do terribles catastrophes. Cette façon singulière dont 1 ennemi exécuté les clauses de l'armistice ont fr du reste l'objet d'une protestation que maréchal Foch, a adressé par 1. S. 3 1 au haut commandement allemand et do ' voici le texte : " Des informations reçues par le ha commandement des alliés ^ indiquent qu e 5 plusieurs endroits et spécialement en Be giqiie, et plus particulièrement dans ■ région bruxelloise, les troupes allerna ) d es commel tent dos actes de violence co tro les habitants et des actes de deetru . tion ou de pillage, qui sont netteme contraires aux conditions de l'armistice. Le haut commandement allié espèce qi 10 haut commandement allemand^ prendr sans aucun eiélai, les mesures nécessaire pour arr^rter c>,3 violations d© la con\e tion, qu'il a signée. Si ces actes ne cessent pas dans ui période très courte, le haut command ment allié se verra obligé do prend: des mesures pour y mettre fin." Ifna poste pss" 1 En attendant que les trains puisse» 1 circuler librement sur les voies enfin d 1 blayées, l'administration des postes son/ à organiser un service de courriers p; autos et motocyclettes. Le public appla dira à cetto initiative, car, en atlenda r lo rétablissement des con-.municatioi i postales, la vio devient de plus en pli difficile. ' Téiéfgr,a§jfs3 et SéléplaasBî1 Les ft&naaiisiïatione du 461égragli8 et < 1 téléphone travaillent aussi très acliv • mont à «a îestruration de leur a sréseau: mais lo premier effort doit évidemnie tendre au rétablissement des communie tions e'irectes avec les pays alliés. L importants problèmes qui s'agitent ent: notro gouvernement et les leurs nécessite des conversations constantes et sônve trop confidentielles pour pouvoir et: livrées à l'indiscrète T. S. F. ECHOS Hommage de Ja viile dePari3 Lo Conseil municipal de Paris a ft parvenir uno adresse do félicitations. 1 y a ou également des échanges de tel grammes entro la municipalité do^ ^ Par et les bourgmestres d'Anvers, Liège , Gand. Les nouveaux uniformes Au moment oû nos braves soldats re Iront au foyer, il ost intéressant pour publio d'être à mémo de distinguer l'a me à laquelle ils appartiennent. OfEicie: et soldats portent un uniforme de couj anglaise, couleur lthaki, lo même poi l'infanterie et les armes montées. Ce qui los différencie, c'est surtout coin du collet. Il est rouge clair po l'infanterie, sauf pour les chasseurs pied chez lesquels, il est vert. Il est ja ne, chez les chasseurs à cheval ; rou.g sang do bœuf, chez los guides ; blar noir, pour l'artillerie; bleu, pour le traii amaranthe, pour lo corps sanitaire 11 y a aussi des chevrons : ceux q ont été blessas le portent au liras dro Les autres portent, au bras gauche, 1 i " chevron de front" pour la première a née de campagne, et un ebovron suppl mentairo par six mois passés on plus ( front. Comme les floches de3 bonnets do po co, ces chevrons sont rouges pour 1 caporaux et les brigadiers, argentés clu les sous-officiers jusqu'au gracie d'adj dant, dorés pour tous les officiers depu . le grade de sous-lieutenant Les gendarmes ont conservé leur an,ci( uniforme. I/îs attachés militaires au grand été major portent un brassard amaranthe. Nos braves A propos do nos brave3 qui ont gl< rieusement défilé avant-hier devant : tribuno royale, nous avons à attirer pa: ticulièrement l'attontion de nos leotoui sur les artilleurs-voltigeurs de la Ile cl vision d'armée. Co corps délite s'est di tingué on maintes batailles sanglantes, 0 11 fut décimé par la mitraille ennemie. Ces héros, comme tant d'autres, on bien mérité de la patrie. Nombre d'enti eux pour ne pas diro la plupart, soi décorés elo l'ordro do LéopoleT, do la L gion d'honneur et d'autres insignes di. tinctifs du plus haut mérite. France et Belgique A l'occasion do l'entrée solenncllo d Roi et do la 3-^eino à Bruxelles, le vei dredi, 22 novembre, le gouvememei français a décidé de décerner la granc croix do la Légion d'honnejur à S. la Reine, ot la Croix de la Légion d'hoi nour au prince-héritier. M. Melis en congé Nous appronons que pendant 1 ' aise icc do M. Mélisr, socrétairo communal . abscr co qui, ainsi quo nous lo signalions lue durera un mois, si pas davantage... M l'ccliovin Weyler, assumera cetto fonc tion* )" Notre réseau ferré, n'a pas trop sout-fort do la guerre. D'ici uno quinzaine do jours, il sera remis ou état suffisant mena pour qu'un service assez complet puisse être rétabli. Lo tarif des chemins do fer sera sé* rieusement élevé : 25 p. c. pour ^ les voyageurs, et 10 à 15 p. c. en ce qui con' J cerne les marchandises. ^ 5 Les fonctionnaires du Ministère dos 1 Chemins do ter. Marine, Postes et Télégraphes Ci-après le texto do l'ordre du jour [ que M. le ministre Segers a adressé, U 22 octobre dernier, aux fonctionnaires et employés de son ministère : " Au moment où le courage de nos aoU . dats a libéré une grande partie du terri-3 toiro belge et où les administrations ' civiles des chemins elo fer, dos postes et ' dos télégraphes vont ôIto appelées à ro* -, prendro leurs services interrompus par \ l'invasion, jo tiens à rendre un hommage public à tout lo personnel pour sa fiùro j et patriotique attituvle pendant les longs mois qu'il a dû vivre sous la contrainte) do l'ennemi. Il a bien mérité de la patrio ! Je le félicite du fond du cemir ! i "Je sais eiue son plus ardent désir est t de se remettre sans retard à 1 œuvre et de travailler de toutes seu forces à la ro 3 constitution et à la prospérité du pays. Je compte îenuoinont sur la collaboration immédiate do tous les agents de mosi „ administra ti or e. Je prie chacun d eux el$ se mettre spontanément et le plus tôt port j siblo à la disposition de l'autorité admi. nistrative dont il relève." Los prisonniers belges en Allemagne Samedi soir, par le tram arrivant de l- Malines avec 2 1/2 heures de retard, un î, certain nombre de jeunes gens anversois -, qui avaient été emmenés en captivité en Allemagne pour avoir voulu passer la frontière, sont rentrés dans leurs loyers. I s avaient quitté lo camp de Hanovre a vendredi malin et étaient arrivés en train jusqu'à Louvfiin. L'un d eux, nous a 0 montré le journal humoristique "ZiHus-c tré", publié par les prisonniers eux-mê-a me3 au camp do Senne. Nous espérons 1 nouvoir sous peu en exposer quelques c numéros typiques sans notre salle de dô- 6 pêches. . ps braves coneUo)rens se plaignent 5' amèrement du régime odieux qui Icux fut imposé durant leurs longs mois do a captivité. S'ils n'avaient pas eu la Grolx-L" Rouge et les colis, disent-ils, ils seraient ^ tous morts de faim. A en croire leurs déclOTions, les "soldat^nrfi'en" allemands auraient ouvert les portes des camps de 0 prisonniers militaires, et ceux-ci peuvent \ rentrer au pays si bon leur semble. En 11 attendant, ils no perdent rien à ne plus :s recevoir do leurs gardes-chiourmes, les L*: quelques yeux do harengs et lo rutabaga à l'eau qui constituaient lo menu quotidien. Les stocks de la Qroix-Ro.uge a n'étant pas épuisés, nos bravos soldat?. 1 n'auront pas à souffrir de la faim avant f do revenir au pays. ^ M. Hoover en Europe ut M. Herbert Hoover, le contrôleur ^ des :ii vivres américa3.n, s'est embarqué vendredi 1- en destination do l'Europe, afin d'y étu- la dier lo problèmo du ravitaillement do la n- population du Nord do la France, cïo 1» n- Belgique, de l'Asie mineure et des puis- c- sances centrales. Il est accompagné do nt M. "Edward Nash Hurley, président du Fédéral Shipping Board. a> L'armée belge et la commission :s d'armistice L'armée belge est représentée a c cclii de la <M)inmission permanente d'armistice par le général major Decoblo, le major Oarbonelie, lo capitaine Nioaiso et le lieutenant Petitbois. Ces quatre officiers ont quitté Gand lo 15 novembre, pour se rendre à Spa. 'it La « dernière « du Soldaienrai Jeudi, les saligoboches du vSoMatcnrat »0 d'Anvers, ont envoyé uno délégation à ;r l'administration communale d Anvers pour L1" proposer à la ville de reprendre des marchandises diverses d'une valeur do 13 20 millions que la précipitation de la 13 fuite no permettait pas d'emporter, menaçant, en cas de refus, do mettre tout simplement le fou au bazar .Vingt millions, ce n'est pas uno paille ! Les autorités ia ss aoiii aussitôt réunies, le soir,à. l'hôtel o- de ville, pour examiner la question.Dans l; l'ignorance des stipulations exactes de nt l'armistice en semblable espèce, un refus a- a été opposé à la demande. C'est évi-js demment ce qu'il y avait de mieux à faire. :c Et c'est ainsi que les Boches ont encore it tenté do nous "esbigner" 20 millions it mais sans succès ! Le matériel de l'ennemi ^ Lo capitaine Van KeJecom, du 5o laiî« ciers, commandant du secteur de la 8o section à Anvers, ordonne do remettre tout le matériel do l'ennemi qui appartient do droit à l'armée belge : les autos, motos, vélos, munitions, ainsi que les chevr.cix et lo bétail. 'll Un orélro id en tiquo sera publié dans les li différentes sections de la ville. ^ A la irontièro hollandaise Depuis jeudi, la frontière nord ide 1S province a cessé d'être surveillée par les Boches. Dès que cette nouvelle fut con-L1_ nue du public, nombre de nos compatrio-I tes s'empressèrent de se diriger vers Hollande, qui pour aller y visiter r )' soldat interné, qui poiu* chercher de 3 membres do sa famillo exilés depuis qut tre longues années. Traversant nos riant lr villages tout pavoises aux rutilantes cou-. ^ leurs nationales, beaucoup do Belges sont !?. dé.ià revenus vers lo "home" après le-quel ils aspiraient si ardemment. Il paraîtrait quo la frontière ne restera pas longtemps ouverte. c, * ni L'Adresse du t TRIBUNAL D'ANVERS à t LL. MM. !e Roi et la Reine • ^ A l'issue du To Deum, du 15 dernier, ^ l'assemblée générale du Tribunal el'An- ,r vers, a décidé d'envoyer à Leurs Majcs- ' tc-s lo Roi ot la Reine, l'aelrosse suivant ^ te. Cette adresse sera remise à Leurs Majestés on caractères p 1 a rs sur ( soio ancienne : Sire, Madamo, Los grandes douleurs comme los gù&ïk des joies, sont sans paroles et la réalité lour semble mensonge. Et toi a été l'abîme de notre détresse, tello est l'éten-eluo do notro bonheur, que nous avons a douté du présent comme d'un mirage. Mais Vous êtes là, Sire, Vous êtes là, Madamo et avec Vous la Patrio libérée; nous Vous voyons, nous croyons l ' Sire, Madame. Quatre années so- rp- lées.— 1914 ! Vous étiez nos , hô-tes. Tant do fois notre bonne 1 Vous avait reçus dan3 la liesse et le , triomphe des anniversaires glorieux , d'une Belgiquo heureuse et 7>rospère. Elle Vous accueillit alors fugitifs, mai-s" heureux parmi des malheureux, mais grands comme Vous no lo fûtes jamais et aiiné3 comme dans le présent, seul Vous pouvez l'être. Vous étioz pour nous il la Patrie blessée et saignante, symbole t- de la faiblesse et de l'innocence immo* >t lée3 à la Forco sans scrupules. Avec c Vous nous partageâmes l'honneur de vi-vro los heures ultimes d'angoisse et de gloire où, devant lo mondo incliné, dans l'écroulement momentané do ses énergioa su rm 01160s Ja Patrio mariyro affirm«i( oncoro son droit ot son cJovoir.î'nis na l'houro somb.ro clo lo. sûtynmt/ou , les routes dos Flandres Vous r l'oxil glorieux do l'Yser. Vous part. j, . Sire, Madame, et comme sur la eWes » - elo l'orphelin s'éteneijre autres OTémp^ .de la solitude et « L 411e ce fut une

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole: journal quotidien du matin behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Anvers van 1894 tot 1974.

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