La métropole: journal quotidien du matin

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11 december 1918
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s.n. 1918, 11 December. La métropole: journal quotidien du matin. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/7h1dj59d5v/
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LA MÉTROPOLE I 10 CENTIMES 1a JOURNAL QUOTIDIEN BU MATIN 54, RUE NATIONALE, 54, ANVERS Mercredi £1 décembre 1318 ■ Journal admis par la censure I PAGESVECVES VIII Vers l'université allemande tfeGand SeptembreJ9J£^ l'tSni-vcrsité do Ganda occupation fe « le ,mot. «raiis-ro- st ]0 {ait. Cest lacli- Lalleuiaai- Opanouisaeniont, con- Sn SStt Àn,ands M«esa„ Sêvnir patriotique et inaccessibles a la SXHon do so laisser entraîner par les ËSÏoIour. à la profanation do confondre leur cause avec celle de lop-HSression étrangère. Cette campagne en faveur do l'université soi-disant flamande de Gand, dans lo cadre de 1 effroyable Oppression qui pèse sur la Flandre toit rfeplondir d'un éclat tout particulier lo oa-t'aotère iniàme de la complicité des Fiam--, boches avoo les forbans appliqués à la destruction ot à l'épuisement de notre pays- En effet, cet épisode se déroule quand do3 cambrioleurs ont pratiqué durant encore plusieurs mois de plus, aveo leur cynisme immuable et 1e plue absolu mépris do toute formalité juridique quelconque, leur régime de fusillades, d'emprisonnements, de déportations en Allemagne, d'arrestations ot de perquisitions arbitraires. Les citoyens les ^ plus méritants, les prêtres les plus dévoués et les plus :$Bpec'és de notre clergé demeurent, plus quo jamais les victimes quotidiennes et fa-vérités de ces procédas despotiques. Citons parmi eux M. Carlier, directeur de 1k Banque nationale, déporté en Allemagne comme indé6lirable, sans doute en haino de son inébranlable patriotisir.o mai3 fttzssi à cause du dévouement éclairé qu'il consacrait à toutes nos œuvres de ravitaillement et d'assistance. Dirigé à la fin de juillet sur un camp d'internement, il y est obligé de vivre dans une promiscuité révoltante, mémo avec des condamnés do Ë droit commun. Tout au plus avons-nous constaté que l'on a cessé un beau matin de nous communiquer par affiches criardes la sinistre énumération des Belges, flamands et v/al-Ipns, condamnés chaque jour aux peines variées prodiguées par la Terreur aile-".mande. Peut-être nos maniaques de germanisme auront-ils eu la parcelle de# tact ou do roublard se nécessaire pour signa* Jpr à leurs patrons que la publicité ex-«ssive donnée à la mise à mort ou aux (ors tl'un 6i grand nombre de leurs compatriotes n'etait pas précisément pour faciliter leur collaboration utile ou assurer I impunité de leurs trahisons. Aussi bien, en dehors de ces attentats fie plus en plus fréquents contre les permîmes,, perpétrés par la plus hideuse ban-do d'espions, de mouchards et do aicaires qui aient jamais sali un pays oivilisé.les entreprises contre nos biens, nos fortunes, nos économies se poursuivent avec Une ardeur inlassablement féroce. Dans l ijos campagnes, les razzias de vivres, de I fourrages, do produits industriels ou agri-[ jOole3, de bestiaux, de chevaux de labour ou de reproduction s'étendent et se multiplient sans répit, contre des dédommagements dériâoire3 dont l'insuffisance so me3Uro aux prix triplas, quadruples, quin-^copias réalisés notoirement dans ; leur propre pays, pour nos biens volés, par ces flibustiers pour compte du grand empire allemand. Chaque mois encore, ils i emportent les quarante millions imposés h la Belgique, dont les contributions de I guerro accumulées depuis7 deux ans vont i atteindre le milliard. Enfin, pour couronner ce pillage perpétré le couteau sur la i $ giorge, ils n'ont pas reculé devant l'enlè- ] Veinent, à la Banque Nationale, pour les ] î recéler dans leur repaire de brigands, de | 600 millions de marcs formant la couver- < ? ture des billots mômes dont l'émission a ] servi surtout à payer leurs exactions 1 < I 'Jamais le monde n'a assisté à un dé-, Jiro de déprédations comme celui que l'oc- s | fcupation allemande fait sévir sur notro t pays. Nous n'en sivons d'ailleurs que ce { ' i|ue nous pouvons en apprendre en nous I Kjiuchotant chaque jour tout bas les der- 1 t çiers crimes dont le bruit arrive jusqu'à I Dos oreilles. Et encore ne pouvons-nous l quo serrer les poings en silence, sentir la j t çang bouillonner dans nos veines, com- i ^ primer dans le mutisme imposé par les c baïonnettes nos ftmes et nos lèvres si ha- i Wtuées cependant à la liberté sans entra- l Ves ! D'écriro ou de parler encore est i i devenu le privilège exclusif des admira- [ .. ^urs et des favoris de la furie allemande, j * * * ' 0 est dans ces conjonctures, la patrie ' Revenant chaque jour " plus belle, meilleure, plus libre ", comme le proclame ! } infâme Borms^ chanté par l'infect De Boni, que se mijote la fameuse flamandi- 1 Bation. L'organisateur en chef est un pro- 1 fessour allemand de Munich entouré do ^ professeurs ot de sous-professeurs non r moins allemands. L'œuvre sera donc al-lemande^ à fond, dans ses grandes et ses P petites lignes, les bourdons et moucherons n pamboches ne voletant autour d'elle que lc pour donner le change et faire la propa- dl gando objective qui doit attirer les petits P Melis de partout et assurer au moins qu'il P y ait autant d'étudiants que de profes- tl bouts. dv Les journaux hollandais nous apprennent par bribô3 les démarches que l'on tente môme dacs leur pays auprès de tels ^ ou tel3 professeurs connus. La plupart dl rexusent; quelques-uns acceptent. On en & trouvora bien assez, les fruits s:es qui forment le plus bel ornement do l'acti- u: visme conctituant une réserve ofi l'on 11 pourra toujours puiser moyennant de payer Bl rte gros traitements, d'inspirer la confiance tfue 'es Çochea -sont .1 i pour toujours et 'e le faire entrevoir de • compensations bien garanties pour le jour où ils disparai-iraient.*** - P' testent les étudiants. • _ . St C est le " Hoogeschoolbondh qui est i! înargô de les amener. Il se démène ave; frénesio dans dos réunions mal suivies et écho, où l'amphigouri caractéris-Rue de la secte nouvelle assomme tou- , jours lc3 môme3 pelés et les mômes ton-uns. * ut » "Hoogeschoolbond" finit par voter r( H.... , °.'.u'ion dans le goût de toutes les Iuoubrattons activistes. Elle émet lo vœu umveraités soient rouvertes et *" omprend notamment lc8 considérants sui- En co qui concerne l'université de Gand- Considérant quo le gouverneur cên.'-rai 1 y Belgique, d'après la Convention delà dé laye, possède le droit de faire ce qu'a bo a-it lo Roi : déterminer la langue véhicu- ^ro des cours (voir l'arrêté du roi Léo- la ►old Ir, en 1848) ; no que le gouverneur général, en détermî- oa iant que la langue véhiculaire 6era le "K jéeriandais, a donné suite À d'ainciens toux des Flamande de race et à la vo- Uï] > ? autorité légale belge, telle qu'el'o exprimée dans le vote des sections . L.„^ 'ambre au sujet du projet de loi ' C îSu ;l miVerSité en fé- « mnd aldi°''S-ion accorf,! ™ peop'o f»" ba oXinT r'-' na,urcl dlns lcs à Sir adîus??r7P.!>r 'M Flamands: il a- * f „ ation de 1 Université de Gand' Pas 4'Etati ras d'mi s contraire en rien coi oraS ^ militaires, diplomatiques ou du "oraux du royaume 4e Belgique Usant' Fl,quel\° IglloWe musique de sol- ris i. TT?3? acp°'"P»gnent le cnm- ^ do noire pauvre pays. (),«■ - jour et nuit nous d;sputont & rYeer toniorn<îan.beau do patrie qui nous re£ Et au milieu de ces angoisses, les Fia ïnchM organisent des palabres déelai tnires et fulminent deî placards auxqu personne ne peut répondre, mais1 où t est représonté comme mauvas et dét table, en Belgique : le passé, lee insti tions, le gouvernement, tout, tout, te sauf la vermine civile et militaire a mande qui nous ronge. Comme il faut ç ces fous la croient incrustée ici pour V jours ! En tout cas, tous les organes activis publient en grand luxe typographique noms des membres du "Hoogesclioolboi et du "Studentenbond" qui président cette noblo campagne, ainsi que les no des signataires du fameux ordre du je dont nous donnons des extraits plus ha Nous y cueillons les noms suivants d lustrations habitant Anvers ou sa h lieue : L. Àugusteyns, député ; A. Jîendericl idem ; De Bougne, avocat ; B. Maes, < J. Van den Broeck^, do ; E. Wildiers ; ( A. Kemna, do ; F. Heuvelmans, Denu Rudelsheim, A. Borms, 'A. Jacob; G\ "V Tiohelen, étudiant; H. Vos, do ; E. Groof, ingénieur; A. De Jaegher, de Deman, do ; Mommaerts, do ; Claus, i decin ; L. Couvreur, do ; De Groof, < Do Keersmaeker, do » De Knop, do; M Gabriols-De Knop, do » A. GovaerN, < Lindekens, h Schooten, do ; Peeterma do ; A. Picard, do ; Schamelhout, do; Tainm, do } R. Van Hege, do ; Laen h Putte^ do ; Van der Ouderaa, do ; Do Boolc, pharmacien; C. Gillis, do ; Flondrix, do ; Sergeysels, do. Sur 37 Anversoîs qui se préparent accueillir au berceau la nouvelle créât: allemande, 15 médecins ot 4 apothicairi Evidemment, on attend un monstre uni avorton. Un Occupé L'ACl UALITE LA SITUATION EN ALLEMAGNE LES PARTIS Par les télégrammes qui ont paru lt dans nos colonnes, lo lecteur se se rendu compto du caractère indécis et stable do la situation politique on Al magne. Les éléments avancés, personnifiés p le groupe Spartacus, s'inspirant de l'< prit et suivant les méthodes des bolcô vikiste© russes, essayent de s'emparer p tous les moyens du pouvoir et de met1 la nation en présence d'un fait accomp avant même quo la Constituante ait le temps de se réunir. Et de nouveau sang a coulé à Berlin. L'ex-empereur et son fils aîné ont j noncé formellement au trône, mais 1 ignore les Intentions des autres fils Guillaume II, ot le frère de celui-ci, prince Henri de Prusse —, dontlo no que nous sachions, n'a jamais été mi aux événements do la guerro,—sort de retraite pour affirmer hautement ses pri clpes monarchistes. Hindenburg, qui avait promis son api au nouveau régime, n'a toujours pas lia cié les troupes et l'on se demande £ n'ya pas, de ce côté, anguille sous rocli En présence d'une situation si comp teineiit nouvelle et surtout des périls d < dre intérieur et extérieur dont la nati est menacée, les partis bourgeois se réà ganisent, corrigeant, on partie au moir [ours programmes respectifs et essaye 10 se rapprocher. Lo parti conservateur a condensé s< >rogramme, basé sur la reconnaissan lu régime démocratique, issue des de îiers événements, en une triple formule >rotection de la propriété privée, form ion d'un esprit ou plutôt d une conscie populaire allemande (deutsclies ' Volk jowustsein) et maintien do la religl< :hrétienne. Le Centre a pris un autre nom —» < ■urnom —< il s'appellera désormais "pai démocratique allemand libre", dont irogranime comprend le maintien d'i Hat démocratique et celui de l'ordre da 1 liberté, l'union de toutes les nation tés allemandes, le suffrage égal «, poi un et l'autre sexo avec représentatic roportionnelle, la lutto contre la don; ^ation d'une classe de la nation sur ui utre, contre le matérialisme, contre îouvement en faveur de la séparation < Eglise et de l'Etat. Lo programme, e aatièro économique et sociale se pronom tour le maintien de la propriété privê< es monopoles capitalistes devraient êti omplaoés par un système de productic collective : un point qui manque de clart -.0 programme est muet au sujet de ] conservation de la forme fédéraliste c 'Etat allemand : un point qui figura adis dans le programme. Dans b d( naine des questions internationales, c Dns celle relative h l'indépendance assi éo du Saint-Siège. Lo programme du Centre a d'évident oints do contact avec oelui des natic aux-libéraux et du parti populairo.ave squels lo Centre a formé une coalitio" )s éléments do droite, sous le nom d irti démocratique allemand. Le parti pc Maire comprend l'aile droite ûa la frac an progressiste, le centre et l'ailo droit l parti national-libéral. 11 y a quelques semaines déjà, 1 Solnische Zeitung" disait que le momea ait venu pcir la bourgeoisie allemand > s'unir contre le bolchévikismo mena tut et contre toute forme de domination î classe. Il devrait se former un cartel lissant tous ceux qui ont à cœur 1 aintien do l'ordre, la reconnaissanc ms condition de ta forme républicain 1 gouvernement, suffrage universel pou s deux S6X03, couvooation immédiate d , Constituante. En ce qui concerne les socialistes, il > classent comme on sait, eu trois grou ;3 : 1 ancien parti socialiste, la fractioi icialiste indépendante et le groupe Spar eus : de co côté l'union a subi de pro ndes atteintes. Entretemps la question de savoir si h ilchévikisino l'emportera ou bien si lee uérences qui séparent le peuple russ< . peuplo allemand so feront valoir dane 1 sens anti-anarchiste, tarde à se- voii soudxe. Spec'aior \A^— ES BiLLET8 °E 50 MARK Je 20 octobre 1918, la Caisse centrale la ( ileiohsbank à Berlrn, a édité ur a d'u/ne valeur de cinquante marks.Le-lemands ont iiioudé les pays voisins de Belgique do ces bons "inextreinis". I] us en vient do véritables cargaisons, fraude, par nos frontières ; derir&re-nt, un étranger fut arrêté à la fron-ro porteur d'uno somme considérable îquemont constituée par de tel* billets, sous mettons nos lecteurs on garde atre^ ces billots ; ils ne sont pas valais, ici, car, ils portent une inscription nonçant qu'ils ne seront remboursables 'à partir du 1er mars 1919 et unique nt à la Caisse centrale de la Keichs-ik à Birlin. Ils sont reconnaissables leur texte bistre imprimé sur fond à 'ures annolées vordâtres et grisâtres ; recto, ils no portent aucuno vignette, is lo texte du billet est inséré dans uï îadrement carré, au verso, ces billets □/portent trois compartiments dont celui milieu porte on blanc, sur fond bis-, lo nombre 50* et dont los deux voi-s sont composé d'ornements et frontu- çompliquécs. —wv———■ mi J'^ccî-O-SOI.. le lo. ^ Défi au peuple allemand Jo défio le peuple allemand tout onlii ,u* d'être* à môme de démontrer à de3 pe es* sonnes de bonne foi, quelle que soit lei tlJ" nationalité, que les accusations ci-dcesoi 1 » énoncées ne sont pas "l'expression pu; ^e" et simple do la Vérité ue * * * )U* J'accuse le peuple allemand tout e lier, soit comme auteur soit comme coi tes plice : les D'avoir fait; secrètement depuis 18' d" tous I03 prépuratifs do la guerre déclia à née par l'Allemagne en 1914. ms * ^ £ ,ur D'avoin déchaîné cette guerre, sous ut. fallacieux prétexte d'un complot en Se <-x^ bie conlre la dynastie des Habsboux alors que 1e meurtre de Sérajevo était t délit relevant des tribunaux de droit coi musa. * * * l°I D'avoir mûii froidement le plan de 11 vasion du territoire belge, en ondc>rma: °é. jusqu'au dernier moment notre vigilanc tw _ De D'avoir violé sa signature figurant £ 1 ; bas du traité qui garantissait de sa pa né- la neutralité de la Belgique, lo ; * * * 1 id. D'avoir, à l'unanimité des élus do t lo; nation, voté les crédits d'une guerre a as, solùment inique. W. * * * ;n, D'avoir fait une guerre agressive, uï A. guerro de conquêtes sans scrupules et ne A. une guerre défensive. * * * » D'avoir possédé en 1914, des troupes un matériel de guerre tels que son te î? ritoire était à l'abri de toute invasion. (si # * * ou D'avoir vio-.lô le le]rrijfco5xe des aufcn nations, en commençant, suprême lâchet par la nation la plUs faible, alors qu'a' cun étranger n'avait foulé le sol do se territoire et que l'eùt-il fait, l'Allemagi était on état do repousser rapidement l'e: vahisseur quel qu il fût. Cela eût const tué la guerre défensive, * * # D'avoir violé de nombreux articles de ' convention de la Ilaye, signée par ell * * * < De nous avoir, après 1 invasion, odiei or sement calomniés, on propageant ce me: ra songo infâme, quo la Belgique avait d'; n^ vanco violé sa propre neutralité, le- La Belgique fut toujours honnôteme; neutre et loyale. ar * * * D avoir commis en Belgique, dans ( / nombreuses locaEtés, de3 meurtres et d< ^ atrocités 6ans nom sur une populaire ro sans défense, sur des nou-combattants femmes ot enfants, en répandant la légei s' de des francs-tireurs, 20 Ia prétendue présence de francs-tirev ne pouvait comportor comme représaille le meurtre de femmes ot d'enfante. I 0* franc-tireur pris los armes à la main e; fusillé. Rien do plus no so passe chez lc -j0 peuples civilisés. 10 L Allemagne et l'Autriche glorifient lc francs-tireurs do3 guerres de l'indépei :le dance. Andréas Ilofer a sa statue dai 3a la principale église d'Innsbriick ! û" Un statut do Prusse, non aboli, rola' dans l'Histoire du consulat et de l'En >ui pire par Thlers, dit, qu'en cas d'invasio :n- du territoire, il est du devoir do tous 1< l'H nonrCombattants do recourir h toutos lf 5? ! armes pour chasser l'envahisseur I là- * * * (p. Les atrocités commises en Belgique c 5n ce prétendu chef ne 6ont pas mémo exci ir» J sables au point de vue allemand. St Aux regards du monde civilisé ce soi nt ' des crimes qui crient vengeance au ciel • * * D avoir tué nos prêtres, incendié ne î églises et nos cités. Les sacs de Dlnan _ d'Aerschot, de Louvain arrachèrent un c: r" unanime d'horreur et d'indignation d monde civilisé. I^a plume se refuse h déorlro los sad jj" ques exploits d'une soldatesque infâme. ,n D'avoir terrorisé nos populations pa un régime d'espionnage et do délation. >u * * u. ti D'avoir assassiné lâchement lee héro le de la délivrance de notre territoire enval m au mépris du Droit tout court et du Dro is international. 1- On pouvait los exiler, les interner,mai ir les tuer fut un crime affreux* irréparable n lis n'étaient ni espions, ni traîtres i- c'étaient des patriotes on droit do légitim lo défemso contre les cambrioleurs et le le assassins qui nous avaient envahis, ie II faudra venger durement nos mai n tyrs I Ce sera l'œuvre du traité de paix ;e * * * 1; D avoir affamé nos populations, en or 0 lovant les denrées, les produits du sol, 1 n bétail et tous les approvisionnements, a ». lieu de nourrir ces populations comme 1 a convention de la Haye, signée par l'Ai 0 lemagne le proscrivait. it Sans l'œuvre grandiose et généreuse di »- comité américain, les populations do 1. l- Belgique et du nord de la France, se l- raient mortes do faim. Inutile de dire ce qu'elles ont souffert g tandis que les Allemands se rassasiaien du produit de leurs odieuses rapines. D * * * 1 D avoir fait succomber de mis\re et con 3 sécutivement do malades des milliers d'en fants en Belgique et on France par L traitement inhumain infligé aux parent: 3 et par l'accaparement du lait indispensa ble à leur subsistance. Sans les institutions privées des goultee j de lait, le désastre eut été irréparable.© cependant l'alimentation de nos nourris- 3 sons incombait aussi à l'occupant. * * * 1 D'avoir pillé les caisses de l'Etat, ran-> çonné les communes sous les plus falla-3 eieux prétextes, volé les valeurs do cer-3 tains de nos nationaux et de nos alliés. 3 , * * * r D'avoir systématiquement détruit les in-3 dustries belges et celles du nord do la France, en no laissant subsister dans bien J des cas quo les quatro murs des usines, D'avoir emporté notre matériel en Al-1 lemagne. D'avoir avoué cyniquement cette destruc-• tion systématique, lors de la réunion do l'association des banques d'épargne de 1 l'Empire allemand, tenue à Berlin, en sep-, tembre 1916 (voir pour les détails le , "Niemve Ro'tterdiamsoho Courant", jeudi, ; 5 octobre 1916, Avondblad C), D'avoir réduit on esclavage nos travailleurs, do les avoir contraints par les traitements les plus cruels à travailler contre leur patrie à des buts do guerre. * * île D avoir volé partout dans nos demeures, l?s matières premières pour les uniformes militaires, le charriage, etc..., et le métal destiné aux engins de guerro ; d'avoir contraint les pères, les màres, les fretres, les sœurs à livrer lo matériel qui tuerait nos fils sous les armes. , . . ,*** D avoir institué un mouvement anti-national, contraire au droit international, conspué ^>ar tous les Belges honnêtes .mouvement n ayant qu'un but : diviser lo pays pour mieux le dominer. * * * D'avoir violé tous les contrats en vigueur des services publics, les majorant malgré l'opposition de nos awtoritési et cai-caissant à son profit la bénéfice résultant du vol organisé. Depuis le départ des Allemands ce3 prix sont redovenus normaux.** * D'avoir laissé sans réponse les protestations aussi justifiées qu'émouvantes des [ diverses autorités civiles ot religieuses do notre pays, preuve évidente de la profonde déchéance morale de touto l'Allemagne. * * * D'avoir quitté la Belgique sous la contrainte de la Force et d'avoir signalé co départ par des actes barbares cpii ont prouvé une fois de plus que non seulement lea chefs, mais aussi le neuDlo alle mand tout entier est capable de toutes 1< besognes infâmes. Jo no puis que toucher les points pri: cipaux dans cette accusation d'onsembl a autres so sont occupés de détailler L méfaits innombrables indubitablement ét blis à charge do l'Allemagne. * * * J accuse afin que les nôtre» n'oublie: pas... Jo souhaiterais pouvoir requérir I Si j'étais mipistôre public chargé < soutenir l'accusartion contre l'AUomagi entière, jo voudrais qu'elle n'eut qu'ui seule tête pour... la réclamer au nom t la Justice I Mal heureusement pour la civilisatic mondiale, les têtes y sont nombreuses, forco sera, pour, ne pas organiser la s ciété à " l'allemande ", de s'efforcer < modifier lo contenu de la majorité d'ent elles au lieu de les abattre : ce qui eut é de bonne ot expéditive justice. Co sera l'œuvré du traité de paix do l'organisation qui s'ensuivra. Un fait so dégage d'une ôxpérienco 1 frouse, d'un amoncellement monstrueux < ruines, do désolations et do deuils t Les empoisonneurs ot les ompoiflonn allemands doivent ôtro mis sous tulel morale jusqu'à ce qu'ils aient prouvé,ne par des paroles mais par dos actes qu'i no sont plus un danger pour la clvilis tion moderne. Vïndex • vV4 Les clauses financières de l'armistice On a très peu parlé jusqu'ici dans ! presse belge de la Conférence qui s e tenue à Spa, dans les derniers jours d mois do novembre, entre les représei tants do la France, de la Belgique et < l'Allemagne, en vue d'arrêter les cond tions d'exécution do l'artiole 19 de commission d'armistice, relatif aux que tions financières. Ces délégués étaient pour la France, MM. de Celles et le coi te do Lasteyrio; pour la Belgique, Mi Franqui, ministre d'Etat, Hautain, dire teur à la Banque Nationale, Van Cu sem, aelministrateur, directeur général < la Trésorerie, et Jansen, secrétaire de. manque iNationale ; pour l'Allemagn MM. Melchier, Biising et enfin le com Possi, qui fut, durant ioccupation un di principaux lieutenants du fameux vc L/ima, de triste mémoire, et l'un des coi missaires allemands imposés par lo lia commissaire impérial à la Banque 'Mati nalo de Belgique. Les travaux de la commission ont la l'objet d'un protocole signé par les r présentants des trois pays, protocole q-contient une quinzaine de cdauses déte minant aveo précision les conditions ir posées au Gouvernement allemand et . façon dont celui-ci sera tenu d'en assure l'exécution, Lo Gouvernement allemand s'ongagi par cet acte, à restituer tous les doci monts, espèces, valeurs mobilières et i ducières, qu d'objets d'art touchant au intérêts publics et privés qui ont été ei lovés ou recueillis dans notre pays.Ps le mot "documents" il faut entendre le arcliives publiques et privées et en pas ticulier, colles des officiers, publics et m nistériels, lès plans du cadastre, les rôle des contributions,, les régistres do comj tabilité ainsi quo les modèles, dessin; plans, devis, etc.,4 pris dans les adminii trations publiques, les établissements ii dustrîels où commerciaux, ainsi que clie les particuliers. Les "espèces"; visiea par le protœol sont celles prises, soit dans les caisse publiques, soit dans les caisses privéej y compris les avoirs des banques et le cautionnements. Les "valeurs mobilières sont (îelles prises dans les services pi blics, dans les établissements privés 0 chez le3 particuliers, ainsi que celles fcroi vées dans les maisons abandonnées 0 remises on cautionnement aux autorité allemandes. • Nous no pouvons entrer dans le déta de toutes les clauses de la eonvcntioi Nous nous bornerons à donner celles qi nous intéressent le plus particulièremen Le protocole stipule que le Gouverm ment allemand s'efforcera d'effectuer I remise, entre los mains des représente fants du Gouvernemont belge, du 10 a 31 décembre : 1) des encaisses de la Banque Nalione le de Belgique ot du Département d'EmiÊ sion do la Société Générale ; 2) des sommes enlevées dans les ager ces de la Banque Nationale et dans le banques privées ; 3) des avoirs do la Banque National représentant la contre partie de son poi tefeuille effets, pour autant quo les con ventions de la Banque Nationale avec le Banques allemandes ne comportent pa d'autres délais de préavis ; 4) des çautipnnoment8 des Banques sociétés, et en général de tous particu liers ; 5) des fonds do prévision monétaire sous réserve dea observations du Gou varnoment allemand ; 6) des avoirs enlevés par les séques très appartenant à des sujets belges e des puissances alliées. En vertu du paragraphe 4 du protoco le, les remboursements en espèces pour ront s'effectuer provisoirement sur la ba se de 1.25 fr. par mark, mais lo gou vernement Belge, s'est réservé le droi absolu d'oxii?er ultérieuromont l'éohangi de ces marks contre des francs belgo ou des valeurs en or. Et les mômes ré serves ont été formulées par la délégatior belge pour tous les marks circulant dans le royaume. Il est fataliste Suivant lo correspondant du "Times" à La Haye, l'ex-kaiser refuse d'accordea aux événements qui l'ont contraint à abdiquer une signification et une portée politiques. Il se considère toujours comme souvorain par la grA.ce de Dieu et ne veut voir dans le sort qui l'accable qu'une manifestation de la Providence qui lc soumet, pour des raisons inconnues, à une épreuve plus forte encore. D'autre part, il 03t certain que la question do sa fortune personnelle, qui a été confisquée, le préoccupe. L'ex-kaiser se refuse obstinément à faire intervenir cotte confiscation dans les questions de politique générale, c'est-à-dire qu'il réserve, d'une part, tous les droits de simple particulier revendiquant ces biens et, d autre part, qu'il considère son droit do souverain comme intangible et au-dessus de toutos les considérations politiques. Il est fataliste I II s'accommode à toutes les sauces ce fou qui trouva pour l'adorer 70 millions de gens plus fous lue lui. * Un avertissement Le député Marchant, chef du parti ra-lical, a déclaré à la Chambre hollandaise lue, si dos difficultés s'élevaient pour la Iollando du fait du séjour de l'ex-kaiser, e gouvernemont hollandais devait immé-liatement inviter le kaiser à rentrer en Allemagne. [1 fuyait en disant « tenez bon î... » Berne, 8 décembre. Le "Hamburger 3cho", dit que, depuis le mois de février, >n^ avait constaté,en Allemagne, quo 1 espoir do vaincre l'Angleterre par l'anôan-issement de sa marine, n'etait pas fondé it, à plus forte raison, l'opinion que les Américains ne passeraient pa3 l'Atlanti-lue.Malgaré cette constatation, Guillaume 11 voulut tenter sa "grande" offensive <lo juillet. C'est alors qu'il envoya à son 'pouso la suggestive dépêche suivante : " Guillaume lance une attaque dans le secteur de Reims." La fameuse grande offensive ^ se termi-lait quelquo temps après par l'énergique îontre-offensive dé Foch, que deYaii cou. ronner une vlctoii'o â^iaiani^ 13 LA CHÂSSE AUX ACTIVISTES J" M. Adolf Dumont nous adresse par huis sier une lettre, quo nous n'insérons pas, îS parce qu'elle contient à notro adresse des l~ imputations absolument mensongères. M, Dumont affirme qu'il n'a rien signe , on l'honneur do René Declercq et que 1 l'affirmation contraire du u Ylaamsche Nieuws " est fausse. Mais comment dèe . lors M. Dumont, qui mobiliserait sauf [ doute la police si on lui volait sa culotte ® et qui suit user visrà-vis de nous du mi . nistère d'huissier, n'y a-t-il ou aussi cours contre le pamphlet activiste pouj sauvegarder son honneur patiotique dane ^ des circonstances aussi graves • que celles L que nous avons traversées ? Ce pamphle ?" activiste n'en eût peut-être pas teni 0 compte ; mais M. Dumont disposerait au j? jourd'hui d'un constat devant lequel tou ie monde s'inclinerait. D'autres ont prif . la précaution qu'il a négligée. 01 M. Dumont nous dit qu'il est un boi . et sincère libéral et " no veut pas croir j que c'est pour co motif que nous tàchonf Lc do lo salir ■„ Il a bien raison deneriei . croire de semblable. Nous ignorons au :s jourd'hui ses opinions politiquos comm< nous ignorons celle des Hendorickx, des Heuvelmans, des Borms et de bien d'au très, dont lo tour viendra dans nos clirO' niques. Seulement, co n'est pas contre nous, mais contre le." Vlaameche Nieuws r qu'il aurait dû se défendre. Nous regret » tons pour lui qu'il s'y prenne si tard. Les activistes et la magistrature Au cours do l'audience solennelle di rentrée de la Oour d'Appel, M. lo pro rnier avocat général Jottrand, dans si a mercuriale, a fourni quelques renseigne monts sur les diff.cultés incessantes u créées par les activistes à la magistra !_ ture. [0 Ces messieurs ont eu l'intention de pro i- céder au remplacement des conseillers dé a cédés. Le pseudo-mi uistro Heuvelmans 3. ancien juge de police d'Anvers, avai : écrit au procureur général afin de con 1- voquer la Oour pour procéder à la dési 1. gnation des candidats, parmi lesquels — > ou en doliors desquels — il eût chois t- les nouveaux magistrats. ie Mais le parquet général ne donne je a mais de réponse à cette lettre. Un juge de paix activiste fut 110mm •e à Anvers ; mais il fut interjeté appel de îS quatre-vingts décisions rendues par c n protégé dos Boches. Il n'a pas encor 1" été statué sur ces appels. " Et il n'est pas douteux qu'il seror frappés de nullité, la • nomination d pseudo-magistrat étant aussi illégale qu 1 celle des professeurs activistes qui oe été répartis à profusion dans les établis pj soments d'instruction do notro pays. J Les poursuites ordonnées par la Cou ^ d'appel contre les mombres du Consei ,r des Flandres devaient mettre fin à 03 intrigues dangereuses, ot devaient ap » prendre au pays et à l'étranger combLoi L' était artificiel et mercenaire le mouve mont séparatiste. x C'est pour co motif, afin de donne] L. plus do solennité à ce3 poursuites, a dé r claré M. l'avocat général Jottrand, que s d'accord avec la Cour, il fut décidé que .. l'action serait mue non par le Parquet, - mais suivant la procédure de l'article I ] s de la loi du 20 avril 1810, par la Com 1- toute entière. i, On sait que le résultat moral fut at-1- teint. z W 0 La Conférence de la Paix ^ M. Wilson est attendu n New-York, 9 déc. (Havas).— Ce matin, le cuirassé Georges Washington" et lee u navires de guerre escortant M. Wilson eu- L- rent à lutter contre une s'rie de tempêtes, ù Le oonvoi passera seulement mardi aux a Açores. La santé du président, qui laissait un peu à désirer, s'est améliorée, il Le "Petit Journal" dit qu'au cours des i. entretiens préliminaires des délégués des ii puissances alliées à la Conférence do la t. paix, ceux-ci statueront sur la e^uostion de !- savoir si la Ligue des Nations sera éla- a borée à la Conférence de la paix ou bien •- si cette question sera réservée pour une * conférence ultérieure. Le rôle du président Washington, le 10 déc. (Havas), —Pai radiogramme à bord du "George Wae- - hington" on annonœ que M. Wilson ne 3 prendra pas place à la table de la Conférence de la paix, mais restera en con- 3 tact avec les chefs des Etats alliés et sera prêt à régler toutes le3 questions * qui lui seront soumises. 3 L'abolition du service obligatoire Londres, le 9 déc. (Havas). — On an-. nonce officiellement que le gouvernement do coalition a la ferme intention de proposer à la Conférence de la paix l'aboli- > tion pour toute l'Europe du service rni-litairo obligatoire. Un discours de M. Lloyd George * Londres, lo 10 déc. (Havas). — Dans un discours prononcé ù un meeting féminin tenu à Londres, Lloyd George a " déclaré que depuis longtemps il était par-' Lisan du suffrage des femmes. Maintenant ^ sept millions do femmes ont par leur vote ; une influenoo directe sur la législation et ; l'administration. Sans lo secours des femmes, l'Angleterre n'aurait pas remporté | la victoire, 1 1 . Samedi prochain les femmes auront à décider ai dorénavant la paix sera assurée pour toujours ou si chaque génération à venir devra encore craindre la guerre. La Conférence de la paix doit rendre désormais la guerre difficile. La paix doit êtro équitable, sinon elle serait la cause d'un nouvelle guerre. Ceux qui sont responsables cle la guerre doivent être rendus responsables. Le peu pie allemand qui sanctionna la guerre et la commença avec enthousiasme doit également ôtro rendu responsable. Les armées gigantesques qui furent cause de la guerro doivent disparaître. Lc service obligatoire doit «tro aboli. L'orateur déclare avoir confiance dans la Liguo des nations, parce qu'elle con-tribuera à rendre la guerre difficile. vV Les Alliés en Allemagne La position des troupes belges Communiqué officiel. — Los colonnes d'infanterie ont atteint la transversale Nie-derkraehten, Rheindahlen, Blieydt, Ilem-merden avec éléments légers à Boishem et Vielsen. Rien de particulier à signaler. T3n régiment belge dans le Luxembourg Un régiment belge, commandé par un Luxembourgeois sora prochainement envoyé dans le Luxembourg pour rejoindre les troupes américaines et françaises. Les troupes américaines Londres, 10 déc. (Havas). — La troisième armée américaine a atteint le Kliin. A la tombée de la nuit elle so trouvait sur la ligne IIolandseck-Brolil-Vassenach-Munster-maifeîd-Rhckibollen.Les jérémiades allemandes Un radiotélégramme Nauen du 9 décembre dit que le 7 décembre lo maréchal Foch fit part ù la commission d'armistice que lo transport des vivres par les armée© alliées de la zôao occupéo vers la z<>no noutro, les communications par rail-way entro cea zônos no sont pas autorisées, ti raison do la nécessité do maintenir lo blocus de l'Allemagne prévu da-ns lo traité d'armistice. Dos instructions ont été données aux armées concernant le contrôle des relations postales, télégraphiques et téléphoniques dans lo pays rhénan. Le gouvernemont allemand ^proteistora par voie diplomatique auprès do la commission Les mensonges de la presse allemande Les journaux allemands du 6 décembro ont reproduit l'ordonnance prise par lo colonel Gracia, lors de l'entrée cles trou-lies belges à Aix la-Chapelle, mais en altérant la texte, histoire de no pas rompro aveo leurs traditions. C'est ainsi^ (pie ^ lo "Vorwlirts" imprime épie par voie d'af-1 fiche les habitants ont reçu lf ordre de saluer les officiers belges et de leur céder lo trottoir sous peine do mort. Quant à la "Deutsche Aligemeine Zeitung", el'.o écrit que touto personne trouvée on possession d'uno armo est arrêtée et fusillée sans plus. Touto infraction aux in truc-' tions du commandement doit être sévère-; ment réprimée, cela va de sol. Mais est il • besoin de dire que les faits annoncés par les journaux allemands sont faux ? Ils auront sans doute lu quelques-unes dea • affiches placardées sur les murs dos vil-' 1 e3 belges et françaises lors de l'occupation ennemie et ils en auront conclu que nou3 allions leur rendre œil pour ai:, 3 dent pour dent. Qu'il ne soit pas ques-1 lion do peine de mort à chaque liçaie d'une proclamation à des habitants d un pays occupé, voilà Ce qu'ils ne compren-' nent pas. Nous savons depuis longtemps ! que nous n'avons pas la môme mentalité. Nous le constatons uno fois de plus avec fierté. Troubles à Cologne Un radiotélégramme du 10 décembre annonce que, à la requête urgente du bourgmestre do Cologne, deux brigades des mitrailleurs anglais entrèrent à Co-> logno pour rétablir l'ordre dans la ville • où des troubles sérieux avaient été i provoqués par les troupes allemandes li-- cenciée8. Les affaires avaient été suspen-i dues dans la villo par l'action du con-■ seil des ouvriers et soldats qui tentèrent de déposer le bourgmestre et le Conse:l • municipal. ECHOS Programme de la journée : 'l SPECTACLES Scala. — A11/2 h. « Op Manœuvers -. 5 AVIS A NOS ABONNÉS 3 9 Nous prions nos anciens abonnés de 3 nous faire connaître le plus tôt possible leur adresse actuelle exacte, nos registres t ayant été détruits lors du bomuarde- 2 ment d'Anvers. Dès dimanche la dls- 3 tribution à domicile de la « Métropole » t sera assurée par nos porteuses et à partir du 1er janvier commence le service régulier des abonnements. Nous informerons nos lecteurs du prix et à nos anciens r abonnés nous déduirons du nouveau tarif 1 une somme égale au montant de trois 3 mois d'abonnement ancien. Nos abonnés - sont priés de se munir de leur quittance i de 1914, çn prenant leur nouvelle • inscription. La durée do l'occupation Quo durera l'occupation on Allemagne? Il n'y a plus aucun doute qu'elle durera plusieurs années. Les Alliés sont décidés, on effet, à tenir les gages actuels jusqu'au payement intégral des dommages quo T Allemagne doit réparer. Un no peut indiquer un chiffre précis ; mais la somme attiendra un nombre "kolossal" de milliards. Le payement de cette somme, ou des intérôts de l'emprunt que l'Allemagne pourra contracter pour la payer, durera de nombreuses années. Tous les frais des armées d'occupation étant payés par l'Allemagne, les Alliés n'ont aucuu intérêt à abandonner prématurément los gages qu'ils détiennent. Il nous revient qu'on ongageant des fonctionnaires civils pour l'Allemagne, l'autorité anglaise parle d'une occupation de vingt ù vingt-cinq ans. C'est l instant de rappeler1 le mot de von Bissing : ce que nous tenons, nous le tenons bien ! A la crypte royale de Lieken La Société royale des Anciens Militaires, conduite par MM. Lecat, président et Loyssoii3, secrétaire, fidèlo à ses traditions patriotiques, a été mardi malin à la crypte royale de Laeken, déposer des couronnes sur la tombe du fondateur de la dynastie, de Léopold 11 et sur celle du comte de Flandre. Ce pèlerinage s'était accompli pendant les quatro années d'occupation, mais secrètement comme bien on le pense, avec Je bienveillant concours de M. lo doyen de Laeken. Lo comte Jean de Mérode, grand-maître do la Cour, avait été délégué par le Roi pour le représenter à cette cérémonie.Sa Majesté avait fait déposer, le matin, une couronne d'orchidées sur la tombe de Léopold 1er. Au Royal Yacht Club de Belgigua Nous apprenons avec un vif plaisir que Sa Majesté britannique, Georges V, membre d'honneur du li. Y. C. B., désirant donner un témoignage tout spécial du grand intérêt qu'Ello porte à notro grand Club national, a daigné lui offrir Son portrait signé par Elle. Par uno délicate attention le roi d'Angleterre a choisi un portrait le représentant en Amiral en chef de l'incomparable flotte britannique. D'autre part, S. M. lo roi Albert, haut protecteur du R. Y. C. B. a fait don au Club du portrait signé de S. A. R. Mgr le Comte de Flandre. Le prince Charles est représonté en uniforme do cadet de la marifne britannique et ce don royal commémorera l'ontrée de Son Altesse Royale dans la carriere maritime. Nous félicitons vivement le Royal Yacht Club do Belgique do ces magnifiques dons royaux qui viondront bientôt orner les salons du Club, place do Meir. Reconnaissance belge Nous apprenons que 103 réfugiés belges ayant séjourné à Bath ont o:fert do placer une tablette commémoràtive en souvenir do leur séjour dans cette ville et comme expression de leur reconnaissance pour l'hospitalité qu'ils ont reçue. Le maire de Bath a accepté cette offre. La colombophilie Les colombophiles ont eu fort à pâtir do la guerre. Une statistique rapidement dressée dit que des trois millions, au moins, do pigeons que la Belgique possédait en 19.14), il on reste à peine trois cent mille 1 Il faudra donc quelque temps avant do pouvoir reconstituer nos pigeonniers. Quant à manger du pigeon, n'y songeons pas trop : ces délicieux volatiles se vendent de 25 à 50 francs pièce. Dans les consulats Nous apprenons avec plaisir que M. ïlarald Pétri, consul de Suède en notre ville, vient d'être élevé au rang de consul général par le roi de Suède. Le charbon La pénurie de charbon prend unetour-nuro inquiétante à tous points de vue.Ltf chômage de nos industries qui, liélas 1 n'a que trop duré, risque de s'éterniser. L'éclairage public cet sur lo point de no plus être alimenté ; enfin, la population, sans combustible, so trouvera dans la pénible situation do l'hiver 191G-1917. Si l'hiver gèle demain les canaux, le transport par oau est arrêté et le désastre sera Complet. La villo do Bruxelles a été obligée d'acheter en Angletorro dbc mille tonnes do charbon au prix fort. I>o oliarbon eora amonô par bateau «\ Bruxelles. Bons do rôquielt Les bons do réquisition délivrés au mois I l'août 19.14 par les autorités belges seront remboursés après le 15 courant,dès g pie sera rentré à Bruxelles le secrétariat r général du. mipisltee de la défense na- 1 L'Industrie du cuir Nous manquons de cuir, la plupart dot 3eiges n'ont plus de chaussures l Or, des quantités considérables da ;uirs verts et tannés existent en Belgique. Une soixantaine do tanneurs qui.depula ïuatre ans, ont travaillé pour l'ennemi possèdent encore des stocks considérable* lui n'ont pu être enlevés. Il y en a au ;otal pour plusieurs millions de francs. Sans parler des sanctions nôcessaires.il 3erait intéressant que l'on mit au plufl tôt la main sur ces marchandises. Dans un autre ordre d'idées, le gou» verneuient songe-t-il à utiliser le3 énormes tanneries qui ee trouvent en Aile. magne, dans la partie occupée par l'armé# belge ? Principalement à Mûîheim sué Ruhr et à Wie Kralt près Rleint ?. Le coup do grâce Co ne sont pas seulement des bombes des explosifs divers qu'ils ont oublié voc lontairement en prenant à rebours lo direction "naeli Paris", On a en effet trouvé, un peu partout, de grandes caisses de cartes postales ( illustrées devant servir à la progagandt - on faveur des emprunts do guerro alle« manda I Un des modèles do ces cartes représenta lo "Kolossal" -/colosse'- germain, bran* dissant (son giaivo invincible et affir* mant, parlant du huitième emprunt;, ".Cô sera lo coup de grâce I " Mais il ne disait pas pour qui t Intérieur Les ministres en West-Flandre Le3 ministres des Travaux publics, dea dciances et des Arts, de 1 Agriculture, se sont rendus en West-Flandre, pour examiner la situation do certaines villes et dos ports. L'excursion a débuté par une visite au port do Bruges. Là, il y aurait tout d'à»-bord lieu d'enlever les bateaux coulés» dont un sous-marin ; il faudra également remettre en état les portos de l'écluse, (^es divers travaux prendront quelques mois. A Zoebrugge, les bâtiments do l'Etat sont à peu près intacts ; mais la partio b. claire-voie du môle a été détruite sur uno cinquantaine do mètres. Uno passerelle pour piétons couvre provisoirement eot espace. Les engins do manœuvres, grues et portiques, sont généralement détruits. Là aussi, la navigation est entravée par des épaves do toutes sortes, notamment par le "Stad Brussellos" (capitaine Fréyat), coulé à l'extrémité du inueoir du môle ; on outre, deux dragues ont été coulées dans le chenal vers les astacades, ainsi que deux bateaux. Ijes deux ponts de l'écluse maritime 3ont détruits ; la circulation a été rétablie par un pont provisoire. Les portos rîo l'écluse ont beaucoup souffert ; il fait fra d'importants travaux pour remettre l'écluso on bon état. A Qstende, on travaille à la réfection do l'écluso de Slykens, qui met en communication le port avec le canal de Bru* g>03. Les ponts de l'avenue de Smet de Nayer n'ont pas trop souffert ; mais la partie artistique en a été onlevée ; elle comprenait des statues et des bas-reliefe on bronze. La visite s'est poursuivie dans le sud 3e la Flandre : Fumes, Nieuport, Ypres, lîampscapelle, Pervyse, Dixmude, Mère, kem. Toutes ces villes et communes, à part Fumes, sont détruites. Des mesurés vont être prises en vue d'empêcher la modification momentanée de ces ruines, afin que los populations puissent s'y ren< ïlro et les voir dans toute leur horrour. Lo problènne ele la reconstruction, tanf les localités détruites que des terrains bouleversés, fera l'objet d'uno étude immédiate.Le Roi se rendra prochainement k Arlon et K Hasselt. Il est possible aussi que le sou* verain fasse une visite h la ville de Dînant qui a ou tant à soufTrir, comme on sait, des exactions et de la brutalité teu* tonnes. M. Van den Heuvel ministre de Bolgiquo à Rome, qui doit ro« présenter la Belgique à la Conférence de la Paix, vient d'arriver à Bruxelles, en vue de se préparer, à cette importante mission. M. le baron Beyens ancien ministro des Affaires étrangères, lui était à Bruxelles depuis quelques jours^ est reparti pour Paris en compagnie do M. Berryer, ministre d'Etat. M. le baron Beyens, fera lo 18 décembre, à la Sois bonne, une conférence sur lo Congo. La Commission d'Adresse du Sénat La Commission d'.A dresse du Sénat esl ;onvoquée pour lundi. En l'honneup de$ ministres proctecteurs Nous avons dit que le Parlement rece. mut solennellement les trois ministres moteclours, MM. Brand Witlook, ministro les IUats-linis; le marquis de ViLlalobar. ministro d Espagne, et Van Vollenhovea, mmstre des Pays-Bas. Cette réception jura lieu le mardi, 17 décembre prochain i -i heures et demie. Les deux Chambres îe réunirent à cet effet en séance pl&,; ufre et la Chambre recevra, pour la circonstance, une trfs belle décoralionJ m questure a fait appel au concoure def quelques artistes qu'elle a chargée <M ornementation du péristyle et de lasalla séances. II y aura partout des écus. •ons, des flots de rubans, des guirlandes lo verdure, des bannières,, des groupes de Hantes. M. 1 architecte Malfeyt, M. Buvs1. ienf'.';hcf du service des plantations d<( a Villo, les artistes Firmin Baes et Cres. 'W e,^ ,i,tcror!t .'ente la partio décorative, M. Poullet, président do la Chambre,er-irimera aux trois reinislro3 la reconnais. an ce du pays. Une grande réception aura lieu dans les alons du Palais législatif, à l'issue da i séance des Chambres. Il y aura un con. .ot ,m ?era offert en l'honneui es trois chefs de mission. Le roi d'Angleterre en Belgique' lie roi d'Angleterre, accompagné de ses , *° Prinoe de Galles et le prince Al ort, est arrivé à Zeebruggp lundi dans x matinée, venant de Lille. Sa Majesté britannique était accompa^ néo du comte d'Athlone, du généra! '®ppel. de sir Charles Cust, du iieute-ant-colonel Wigram, de lord Cromor, de »ra Olpde Hamiltou, des majors Greig ; Ihompson. De Zoebrugge, le roi George, ses fils ; leur suite ont été conduits au château ) Lophem, près do Bruges, où ils fu-t reçus par le roi Albert,arrivés on itomobile. Les deux souverains ont eu après-midi un très long entretien. Un nor a été offert en l'honneur des hôw s de notre roi. Hier Sa Majesté britannique et ses fila it visité Ostende dans la matinée, puià it repris le bateau à Dunkerque poui* tourner en Angleterre. Aux chemins de fer. — Une commission d'enquête Le ministre de3 chemins de fer, en1 pm^ ;n o do la répugnance qu'attestent dïPw ombreux agents de renouer les—ïeîa* ons avec certains do leurs collègues ac* îsés, i\ tort ou à raison, d'avoir eu des >mplaisancee h l'égard do l'autorité occtf. a,nto,_ viont d'adresser »\ son personnel 10 circulaire dans lnquoIJo il <\st dil itammont ; ~ " J'npjxrôoia la xnohilo qui Ica fait riRir je s/iûsis cotto occasion pour rendra mmago A la magnifique attitude do tou.' personnel du Département. 11 serait regrettable de laisser subsiste# 3 accusations non fondées, comme il so«j it incompréhensible do ne pas châtier1, \ coupables. rVAtaf TiAiirmiAÎ i'nï rlMilA rlMnotîhiivr un«

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole: journal quotidien du matin behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Anvers van 1894 tot 1974.

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