La Métropole

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27 augustus 1914
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s.n. 1914, 27 Augustus. La Métropole. Geraadpleegd op 03 oktober 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/2n4zg6gx32/
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21e Année ^ ""~No 237 gaitio^ A. Et LA MÉTROPOLE EDITION DU SOIR 5 nfiits le un 4- Jeudi 27 août 1914 LA GUERRE Après le combat de Malines VICTOIRES RUSSES ECRASANTES L'offensive des Français en Lor m I A M niî nés Le calme (De notre envoyé spécial.) Jîalines, 27 août (midi). — Le calme le plus parfait rognait à Malines.ee matin. Plusieurs habitants qui s'étaient enfuis i jji'ii la oampagne ont regagné leurs demeures, Des magasins ont rouvert. Le dévoué bourgmestre de la ville, M. Dos-gain a pris toutes les mesures pour rassurer I]a population. Commuiiioatlons rétab.ies Après avoir été interrompues durant quelques heures les communications avec Ma l in es ont été rétablies cfc matin. I-e premier train i-ers la cité de Saint-Rombaut est reparti vers ii heures emportant un grand moftlbre ie voyageurs. Il y avait là nombre de fugitifs de Mali-nes et des environs qui avaient fui dans un premier moment d'affolement. Revenus de leur première émotion ils prirent le parti sage de regagner leurs pénates, exemple que d'autres fugitifs ne manqueront pas de suivre. A LIERRE Notre envoyé spécial n'a pu mercredi rentra- à temps pour que nous puissions publier h relation de son voyage dans noire édition de ce matin : D<wès des blessée que nous avons interrogés vers 12 heures, les Allemands étaient refoulés'de leurs tranchées, les nôtres ayant subi surtout des pertes en blessés. Vers 5 heures, cela nous était confirmé et vers 6 heures et demie nous apprîmes que la bataille du côté de Putte semblait à cette heure-là diminuer d'intensité. Nos troupes se sont montrées vailHan.tes au delà de toute expression, mais il semble qu'elles ne s'épargnant^ pas suffisamment dans la oueillette des blessés. On doit avoir pris aux Allemands un canon de siège qui demande pour la traction 2S chevaux ! C'est une bonne prise cela 1 Les travailleurs d'artillerie qui partent au I petit jour pour les tranchées devraient emporter des vivres de réserve. Tous les militaires ont une foi inébranlable dansla solidité tic la place. Ah ! on ne passera pa.s ici, disent-ils! Sur Lierre sont dirigés les objets abandonnés tels que les havre-sacs. On y trouve des vivres et les objets les plus hétéroclites, jusqu'à deux pigeons rôtis dans une marmite. •Les dépôts de Lierre regorgent die fournitures et d'armes, il y en a en abondance au point que l'on peut se demander si l'on no ferait pas beaucoup mieux< de diriger sur Anvers tous ces différents servi ces pu id serait bien plus facile de les exécuter _ ! On raconte une anecdote qui montre bien quel est l'esprit de nos soldats. Il y a quelques jours on dirigeait vers un magasin d'approvisionnement une charrette sur laquelle se trouvaient vaiutrés deux soldats allemands prisonniers. Des soldats au travail ayant entendu crier : « le? Allemacds sont là», croyant à une attaque, immédiatement Gaulent sur des armes et des cartouches et étaient prêts à la défensive en quelques minutes ! * Nous avons rencontré un premier sergent qui fixait trois doigts d'une main emportés, yue (eîa soit vite guéri ^ dit-il, car 11 m'en reste issez pour tirer. Un caporal du 6c, appelé Janssens, ce matin vers 6 heures, faisant face.à l'ennemi se rétourna pour appeler ■ ses hommes et reçut dans la nuque une balle ■ prussienne. Il tomba mais fut relevé et con- ■ tinua le cïombat jusqu'à 7 heures, moment ■ où il hit envoyé à l'ambulance. A 2 heures ■ il allait rendre visite à ses parents ! Nous disions plus haut que les approvision-I njôments sont nombreux. Nous pouvons dire I Que les équipements de réapprovisionnement I des troupes sont supérieurs ! Les chaussures, ■ le linre, qui ont été réquisitionnés en masse I Bonit 00 toute première qualité. Nous avons I vu des bottines magnifiques d'une valeur d': 23 fraces, des chaussettes fortes et souples, des linges que ne désavouent pas les plus riches I ! A OSTENDE Les malies Ostende, 27 août. — Depuis hier, une •eule malle fait le serri.ee entre notre port et Folkestone, la navigation de nuit étant Provisoirement interdite. Elle quitte Ostende A 10 h. 47 du matin. Les Anglais à Ostende Ostende, 27 août. — (Do notre correspondant) . — Ce matin, un navire anglais a débarqué à Ostende plusieurs compagnies d'artilleurs anglais, qui ensemble avec la gendarmerie et la garde-civique poursuivront les nKlans dans le nord de la Flandre occidentale. La population ostendaise leur a fait un accueil enthousiaste. r A Les camimieipés officiels français Donfirmation de l'offensive en Lorraine Paris, 27 août. — Communiqué du ministère. de la guerre du 26 août, à 23 heures : D'une façon générale l'offensive française progresse entre Nancy et les Vosges. Toutefois la droite a dû se replier légèrement dans la région de Saint-Dié. . L'ennemi a subi des pertes considérables. 1,500 cadavres ont été retrouvés dans ur espace très restreint. Dans les tranchées une section, entière f âté fauchée par nos obus, les morts son: cloués sur place encore dans la position mis* in joue. * Des combats acharnés qui ont été livrés depuis trois jours dans la région paraissons tourner a notre avantage. Aucun fait saillant à Woevre où les force: opposées semblent se recueillir après les ré cents combats. Dans la région nord la ligne franco-anglaisi a été légèrement ramenée en arrière. La résls tance continue. La ktaills ds la Sambrs Londres, 25 août. — Le «Pressbrâneaii » communique la note suivante àV2 heures du matin : Les foras anglaises ont gagné avec succè: leurs nouvelles positions. Le combat se poursuit d'une manière plu: ou moins continue. L'ennemi n'a pas entrave nos opérations d'une manière effective. Notr< manœuvre a été exécutée avec beaucoup d'adresse par les commandants des icr et 2' corps d'armée. Nos pertes ne peuvent être évaluées d'un* manière exacte, mais ne sont pas graves. Nos forces ont été attaquées par deux corp d'arnu-e allemands et par deux divisions d( cavalerie. 1 /ennemi a beaucoup souffert. Los posi tions que les troupes anglaises oc cupemt en ce moment sont bien protégées. En présence des forces considérables mas sées par les Allemands, le général »n chef de: troupes françaises a décidé de retirer# ^se: troupes jusqu'à la ligne de défense primitive ment choisie, où elles sont 'solidemen t installées.Deux divisions françaises ont été assc: sérieusement éprouvées, mais le1' principal dr l'armée n'a pas été touché et reste plein d'en, thousiaisme. Les perles des Aliemandis, spéciaJemen dans le corps d'armée de la garde, sont coTisi durables. I^e moral des troupes alliées es excellent. Une déclaration sensationnel^ La cause des alliés est celle de la démocratif Clrristiania, 26 août. —Le « D igblad» publie à propos de la guerre un article, signt Christian Aare, où nous relevons les passage* suivants: La cause des alliés est celle de lf démocratie, elle est donc celle de la paix Tous les chefs de la-démocratie, Lloyd George, Vivian i, Vandervelde et Poincaré son' du même côte. Le même souffle pénètre la Russie, qu vient en Pologne agir pour le bien de l'Europe. Si le Kaiser triomphe, l'Europe sera nullement délivrée de la crainte d une guerre n de la fièvre des armements. < Si au contraire les alliés l'emportent, 1 er« des traités s'ouvrira. On verra se formel* les Etats-Unis de 1 Europe, avec la paix pour objet, et la force internationale peur garantie. *— Puffisme Gouverneur généré! de Belgique ! Paris, 27 août. Le «Petit Parisien) pulblie une dépêche de Rome disant : Un télé gramme officiel de Berlin annonce que l< maréchal von der Goltz est nommé gouver neur général de Belgique. Le Togoland capitul* sans conditions Londres, 26 août. — Le Colonial Offic annonce que TogoJand se rendit sans condi tions. Les forces alliées y entreront demain matai Londres, 26 août. — A la Chambre de Communes le ministre des colonies dora1 lecture d'un télégramme <iu commandant de forces anglaises du Togolatvd, disant que le Allemands avaient offert de capituler ave les honneurs de îa guerre. Le commandaai des forces anglaises a répondu qu'ils devaien capituler sans conditions, que les Anglais res peoteraient toujours lia propriété privée. La réponse allemande «e#t attendue dans la soiré< dp demain. , ' Le colosse rm continue ses victoires ésrassnto Kœnigslierg masqué Pari®,' 27 août. — Le a Matin» publiie ua dépêche de St-Pétersbourg disant : On assu que les Russes après avoir investi et cou; Koonigsberg continuent leur marche < avant. L'«Echo de Paris» : Une dépêche < Londres dit que les Russes prendraient Pc fonsive sur le front de 17s kilomètres av 13 corps d'armée. Des renforts arrivent con raueMernent. On estime que dans une qui zaine de jours les Russes seront à cinq m iions d'hommes. Nordenburg, Sensburg, Bischoffshurg Wupt par les Russes Londres, 27 août. — On mande de Sai-r ' Pétersbourg que les troupes russes dans Prusse orientale ont occupé les villes de Ne denburg, Sensburg, Bischoffsburg et la ga de Rothfliess. I L'avance russe so continue en GaiLk j orieniraile où les froupc& russes ont repous l'arrière-garde autrichienne au delà de rivière Ztolotypa. (Havas-Iîeuter.) Saint-Pétersbourg. 26 août. — En Galic ; orientale les troupes russes ont rejeté^ l'e rière-garde autrichienne au delà de la riviè Ztbibaitypa. Dans la Prusse orientale les Ru ses occuperont Nordenbucg, Sensburg, Bi choffsburg et la gare de Rothfliess. L'offe : sive russe contii'uic. Le renforcement du ministère Irançai Paris, 26 août. — Les bruits que Vivia . poncerait à procéder à un remaniement < ; Cabinet, paraissent à la fin de l'après-mi ; prendre une certaine consistance. Durant toute la journée de nombreux co: . ciliabules eurent lieu à l'Elysée à la préside ce du Conseil et au ministère de l'intérieu : Parmi les personnalités politiques, venu ; s'entretenir avec le chef de l'Etat, nous ( . tons Desehjanel, Del cassé, Millerand, Cléme ceau, Briand, Jean Dupuy, etc. A sept heures les conférences se poursr raient encore. Une Conférence à laquelle pa L ticipent Viviani, Doumergue, Malvy, Aug gneur, Bienvenu Martin, Noulens, Thomso Savraut etc., a lieu actuellement au minière de l'intérieur. 1 Le cabinet renforcé Paris, 27 août. — M. Viviani a adressé lefrtro suivante à M. Poincaré : 0 Monsieur . Président. Dans les circonstances, que le pa j traverse, il me parut nécessaire d'élargir 1 bases militaires que je présidais. J'ai réuni mes collègues en Conseil de Cal net et après avoir remercié tous du dévou nient patriotique a-vec lequel ils remplire. leur rôle difficile, je leur fis paî t de mon dés leur exposant, que Je vous permettrais p l'offre de ma démission, de former le nouveu Cabinet. M. Viviani a fait connaître à onze heur du soir, au président Poinoaré, la compositû du nouveau Cabinet, ainsi constitué : Présidence sans portefeuille: Viviani ; Justice : Briand ; Affaires étrangères : Delcassé ; Intérieur : Malvy ; Guerre : Millerand ; Marine: Augagneur; Finances: Ribot; Instruction : Sarraut ; Travaux publics: Sembat; Commerce: Thomson; Colonies: Doumergue; Agriculture : Fernand David; Travail : Bienvenu Martin ; Ministre* sans portefeuille : Jules -Guesde ; Sous-secrétariat des beaux arts : Delimie M. Viviani est actuellement à l'Elysée < 1 il présente ses collaborateurs à M. Poinoar ( Havas-R euter ). Un grand ministère Paris, 27 août. — Les journaux,, comme - tant la formation du nouveau ministère, s'a cordent à dire que ses hommes, venus de to ■ les partis, pour former le grand ministère 1 défense nationale, vont compléter par ord et discipline l'oeuvre de défense, que les hér< } quos soldats et leurs chefs accomplissent s la frontière. Us vent se mettre à l'œuvre d aujourd'hui avec P unanime volonté de défe dire la France à cette heure particulièreme graim ( Havas-Reuter). ; Ealiiéni gouverneur de Pari t Paris, 27 août. — Le général Gallieinl < t nommé gouverneur militaire de Paris en rei - ptaoenient diu génénal Michel. Avec une abr 1 gaticxn qui l'honore le général Michel a c i mandé un commiand^rnept so\i|$ les ordres 1 sofj swoo»ewur- L'agitation en Allemagne I Le "Vorwaerts,, saccagé (Paris, 27 août. — L' t Humanité » publie la dépêche suivante : Les journaux de Copenhague racontent que les bureaux du « Vorwaerts » à Berlin ont .été saccagés par les militaristes qui détruisirent la presse et cassèrent tout dans les bureaux. Ces actes de violence furent commis à la suite de la publication dans le «Vorwaerts» où il était dit dans une forme très prudente mais suffisamment explicite que les responsabilités non seulement des événement0 actuels mais ceux qui pouvaient survenir fâcheusement plus tard pour l'unité allemande doivent être rejetés sur l'Empereur. ? L'émotion après les victoires russes ' Du «Petit Parisien» : Berlin, 27 août. — Les rapports sur de; sérieux échecs des troupes allemandes dans la Pousse orientale publiés dans la soirée causèrent une vive sensation. \ Les journaux reconnaissent que les revers 1 sont graves. J Le ((Vorwaerts» dit que les Allemands sont dans une situation dangereuse et espère qu 'ils pourront bientôt arrêter la marche en avant des Russes. 5 Les Anglais accueillent les réfugiés belges ie Londres, 26 août. — L, commission du ^ fonds de secours pour les réfugiés belges,fean-mes et enfants pour la plupart, que la guerre ,n oblige de venir en Angleterre, annonce que je beaucoup arrivent sans aliments ni argent. ,f_ et avec peu de vêtements. Beaucoup de particuliers offrent déjà un j_ abri temporaire. Le gouvernement off re à n_ prêter un ou deux grands vapeurs, pris à l'en-nemi, pour "servir de domicile dans un port approprié. Le Comité lance un appel à la population de soulager les misères causées à ces réfugiés par la guerre. lsLes réfugiés belges en France ut- . , la Paris, 27 août. — Dans la soirce un ceriam >r- nombre de familles belges sont arrivées en-re core à la gare du Nord.Ives réfugiés sont dirigés sur la caserne qui doit leur servir momen-de toinément d'abri. Les habitants du quartier qi' s'empressèrent d'offrir l'hospitalité, la * * * Paris, 26 août. — Le comité des secours je national profondément ému par lia détresse r- des nombreux Belges et Français de la fron-rc- tière du Nord, qui évacués des régions s- envahies et, passant par Paris, sent dirigés s- vers diverses réglions, a mis à la disposition n- du préfet de La Seine une somme à répartir en secours et en mourr.iture entre nos frères d'armes et nos compatriotes. L/aîde anglaise S L'ard'eur des Anglais à soulager les souffrances du peuple belge est simplement admirable. Tous les jours, les journaux de Londres ni publient de longues colonnes de lettres où [u des idées sont émises pour mieux et plus eîfi-J: oacement nous venir en aide. . Voici ce que nous lisons, notamment, dans 1- le .« Times » du 24 août : 1- « Tous nos correspondants se préoccupent r. de la façon dont nous pourrons arriver à prou-2s ver aux Belges notre profonde admiration i- pour leur soldats blessés, mais aussi pour la 1- population persécutée et sans abri. Un comité vient encore d'être fondé par Lady Lugard, i- Hon. Mrs. Alfred Lyttleton, Lord Hugh Ce-r- cil, M. P. et M. E. Morgan, dans le but d'é-tendre l'hospitalité anglaise aux femmes et n, aux enfants de Belgique. si Ce comité, qui a l'appui du ministre de Belgique, comte de Lalaing, s'occupe de transporter les femmes belges et leurs enfants du théâtre de la guerre vers un lieu sûr en Angleterre. U accueillera toutes leâ offres ia d'hospitalité privée; il demande^qu'on lui ie signale toutes les chambres ou maisons meu-blées ou non meublées et qu'on lui adresse es tous les approvisionnements et les secours de toute nature, insistant particulièrement sur le besoin de secours en argent comptant. Tou-tes les communications doivent être adressées ^ au nWar Refugees' Committee. General Buil-: dings. Aldwvch, Londres, W. C. » Le Rév. T. A. A. Cliirol écrit au «Times» u pour suggérer l'idée de créer un autre fonds do secours, avec l'appui du Lord-Maire de Londres, pour venir en aid'e aux Belges éprou-^ vés. 0 Un appel des autorités britanniques, } écrit-il, qui toucherait toutes les maisons des Iles Britanniques, me paraît indispensable pour nous mettre en état d'exprimer matériellement toute n<îVe sympathie non seulement pour les braves soldats belges, mais aussi pour les habitants dont les foyers ont été détruits par les progrès des hordes germaniques ». xb®k- L'Autriche excite l'Albanie Athènes, 26 août. — On assure qurun na-Pv' vire de guerre autrichien a débarqué à Saint-™ Jean de Medua des armes et munitions, pour e' la préparation d'une attaque des Albanais contre les Serbes et Monténégrins. Brindisi, 26 août. — Des voyageurs provenant du Caire rapportent que die nombreux éléments allemands et austro-hongrois propagent des nouvelles provenant du quartier général allemand. 1S n m» m irw m le Les Asiatiques plus humains ï que les Allemands Washington, 26 août. — Les sujets allemands et autrichiens, actuellement en Russie, télégraphient à 1 ambassade des Etats-Unis à Saint-Pétersbourg, disant qu'ils ne se plaignent aucunement de la façon dont ils sont traités. Us demandent que des bruits S contraires soient démentis. Us expriment le désir que leur témoignage soit porté à la connaissance du gouvernement st à Berlin et ajoutent qu'ils regrettent le trai-n- tement rigoureux infligé aux Russes en Alle-é- magne. e- Lee prisonniers de guerre, tant à Saint-Pé-ie tersbourg qu'à Riga, sont bien traités et ne se plaignent pa», AERUXELLES Tout est calme M. Leyssen, le valheureux boy-scout qui s'est signalé à Liège, et qui est revenu de Bruxelles à G and raconte ceci : Tout est calme en ville. Les Allemands y ont affiché «une grande victoire» en Alsaco. Dans la banlieue en revanche,la situation des particuliers et des paysans est pénible. Les vivres commencent à se faire rares. U paraît que les Allemands réquisitionnent des hommes pour travailler aux tranchées, vers Vil-vorde. r De ce côté il est difficile d'entrer en ville ; 11 en revanche du côté d'Alo6t4 on y pénétrait n mardi sans difficulté. ji Les trains ne roulent pas au delà d'Alost; v mais, du moins mardi matin, le tram vicinal 1 roulait de Borohem-Ste-Agathe à Bruxelles, f Le boy-scout a vu entrer en gare du Nord deux trains, remplis de troupes allemandes. 1; c Les journaux ' Faux et usage île feux1 Les Allemands impriment une fausse " Métropole „ • - Voici ce que nous apprenons de deux sour- [ ces concordantes au sujet des journaux de la r capitale ^ Les Allemands ayan t compris le danger [ qu'il y avait à laisser la population bruxel- r loi se sans nouvelles onit d'abord demandé à } M. Max de publier un bulletin officiel ne con- ^ tenant évidemment que des nouvelles de source berlinoise. f M. Max a refusé avec indignation. { L'état-major alUemand s'est alors adressé à M. Madoux, directeur de l'« Etoile Belge », iuii demandant de reprendre la publication de 3 son journal sous le contrôle militaire, offrant de mettre notre confrère en rapport avec l'agence officieuse Wolff 11 Pour toute réponse, M. Madoux sabota les machines de son atelier. De guerre lasse, lies Allemands s'abouchèrent alors avec quelques individus assez lâches et assez méprisables pour manger -de ce pain-là, et rédigèrent avec leur collaboration deux feuilles auxquelles ils eurent le tou- j pet de donner pour titre celui de deux journaux de province lies plus répandus, de façon à essayer de faire croire aux Bruxellois que ce sont oes journaux eux-mêmes qui leur parviennent ! L'un de ces journaux serait la «Métro- { pôle » et cela ne nous étonnerait guère,étant donnée nome grande circulation dans le pays. 1 Faut-il dire que le choix des sioaircs d'Attila II est vraiment heureux, que nous protestons avec la dernière énergie contre le faux et l'usage de faux commis par l'infâme < soldatesque allemand?, qui prétend nous-annexer... avant la letta^e? _ 1 Nous puions instamment ceux de nos-amis i qui pourraient êtne mis on possession pair des : tropole » a llemande de Bruxelles de nous le i réfugiés bruxellois d'un numéro de la «Mê- t fa:>re tenir. Nous leur promettons d'en publier : une reproduction photographique qui ne man- ] quera pas de piquant ! ! i Autour du Tribunal des prises LaqeesliofidesbaBJraires On a lu, ce matin, que les avocats belges défendant les intérêts du « Norddeutseher Lloyd », ont fait une intéressante déclaration se terminant comme suit: « C'est à cette pensée que nous obéissons et j'ajoute que c'est aussi avec la plus profonde conviction que tous les débats qui s'engageront désormais devant nos tribunaux, sont la liquidation définitive de tous les intérêts allemands dans notre chère patrie!» Nous avons reçu à ce sujet la lettre suivante : Monsieur le Rédacteur en Chef, Lorsqu'au début de la présente guerre, , a été soulevée la question de savoir si les . avocats belges en général, et les avocats j an verso is en particulier, prêteraient leur assistance aux gens prévenus d'espionna- j ge et d'autres crimes contre la patrie, , je me suis fait la réflexion qu'il serait difficile de refuser cette assistance, en matière criminelle, à raison de nos obligations professionnelles et du rôle social que nous avons assumé. Mais je me disais, en même temps, que pour bien marquer que c'était à des préoccupations d'ordre ( supérieur que nous obéissons, il y aurait f lieu de faire parvenir à Monsieur le Gouverneur-Militaire, par Intermédiaire de t Monsieur le Bâtonnier, les honoraires que f nous pourrions éventuellement promériter de ce chef, pour être versés dans une « Caisse Nationale ». 1 La lutte pour des in!t)érêts d'ordre civil . et commercial allemands, qui se produit à Anvers, provoque en moi, à plus forte 1 raison, la même dernière réflexion. En effet, dans oes matières, notre assistance n'est nullement obligatoire. < Si donc (à supposer qu'il y d'accepter la défense de ces intérêts) nous , voulons donner à nos concitoyens et à tous ( nos compatriotes,fcun témoignage palpable ; que les avocats anversois n'obéissent, en 1 acceptant la défense de ces intérêts, qu'à < des sentiments d'ordre tout à fait supe- 1 rieur et qu'ils refoulent leurs sentiments d'indignation et de haine uniquement 1 pour être les « champions du droit » il 1 me semble que tous les honoraires promérités par la défense de ces intérêts devraient être versés entre les mains de M. le Gouverneur-Militaire, par l'intermédiaire de M. le Bâtonnier, pour une j (( Caisse Nationale ». 1 Ainsi du moins toube suspicion d'inté- 1 rêt personnel pourrait peut-être s'écarter ^ de ceux de notre ordre qui croiraient pou- j voir accepter la défense des intérêts allemands.Certaines personnes, compatissantes et ( étrangères à notre profession, diront 1 peut-être: «C'est dur I» Il y a des choses bien plus dures par les temps que nous vivons. Recevez,Monsieur le Rédacteur en Chef, mes patriotiques salutations. Albert VAN STEENBERGHE, A.vocatr Rebâtissons de suite A L'ŒUVRE Il y a du travail | Le gouvernement a demandé que l'on ne sste pas inactif, que l'on travaille dans la îosure du possible. Eh bien, continuant son >nvre patriotique la « Métropole », dès au- <111 >urd'hui, avec l'aide de toutes les bonnes oliciités va étudier la question. En ces lieu-as tragiques, l'énergie et l'intelligence du euple belge se sont décuplées. Aux gens qui trouvaient profit dans les restions commerciales avec l'Allemagne, nous isons : Changez votre fusil d'épaule. Exami-ez la liste des produits que les Allemands ex-ortaient en Belgique. mc fabriquez les i mc produits allemands lu Et pour donner à ce que nous disons la inc.tion d'un exemple immédiat, VOICI UN l'o RODUIT COMMODE A FABRIQUER ET pr l'UNE VENTE CONS! DERA8LE : la batte-ie sèche pour lampe de poche. ^ Trois cylindres de zinc, remplis de sciure Nr uprégnéo de la solution ad hoc que la Tel. -îione Bell Cy indiquera, fermés ensuite à f-a aide de brai, groupés ensemble, raccordés en Jio snsion, cela n'est pas difficile à faire. de OR ON EN A BESOSN PARTOUT DE^ ►UIS QUE LE COUVRE-FEH EST 03LI-5AT0IRE DES HUIT HEURES DU SOIR. ' Bagatelle? Non. U y a autre chose, il y a M A ANVERS I fermez vos volets ! Utention aux signaux lumineux POSITION FORTIFIEE D'ANVERS Etat'Major A . , , , , So Le lieutenant général gouverneur de la re, >osition fortifiée d'Anvers, ro; Considérant qu'il importe d'assurer la secu- ^ ité de la position, ARRETE: n Article unique. — Les volets et persiennes levront être olos à partir de huit, heures. _ Tout signai lumineux^ tout jeu ou proicc-ion de lumière suspects seront signalés à 'autorité qui opérera Hir le ch<anp le-s p.:rqui-irions niéoessaines. ^ L'occupant principal de ^ 'immeuble où les signaux ont été constatés, jg xu à son défaut le propriétaire de l'immeuble ^ époncinont de tous les faits qui s'y seront roduits. ( fa L'autorité procédera à l'appréhension îm- n,; nédiate des contrevenants qui seront con- m, luits à la garde la plus proche. ^ ,-e Touit individu convaincu de s'être livré a ]a les siginaux sera présume entretenir des intel-igenoes avec l'ennemi et puni,comme espion, t,,-, uniformément aux lois militaires. dv Fait à Anvers, le 27 août u)i4- av - .... se Le gouverneur militaire, DUFOUR. pv dr _e prix des comestibles ve et de la bière tii • dé Le Bourgmestre, Vu l'état de siège ; n"a Vu l'ordre du gïuNfrlieur militaire ; ARRETE : fa Art. 1. — Tous les débitants de boissons it comestibles doivent afficher, à partir d'au- KC ourd'hui, en grands et lisibles caractères à av a devanture de leur magasin ou débit, les ^ :arifs des consommations ou denrées débitées. (ic Art. 2. — Les contrevenants au présent irrêté seront punis d'un emprisonnement de ni îuit jours à trois mois et d'une amende de r(> Î6 à 300 francs. t.r, A l'hôtel de ville d'Anvers, le 26 août 1914. l!T Le Bourgmestre, on J. DE VOS. A la Banque nationale ^ lu La circulation suivante est adressée par la su irection de la succursale d'Anvers aux lei ,gents de la Banque nationale de Belgique : Monsieur l'Agent, Nous portons à votre connaissance que> les aux d'escompte de la Banque nationale vieil- as ent d'être fixés comme suit: Traites acceptées : 5 %. "■ Warrants : 5 %. a Effets de commerce non acceptés et pro- 1 nesses : 5 1/2 %. ^ Coupons d'emprunts belges à moins de 100 ours : 6 %. Le taux d'intérêt des prêts sur fonds pu «lies nationaux et des avances en compte coûtant est fixé à 6 %. Cette mesure est applicable dès le 27. Veuillez donner immédiatement avis de ce «. [ni précède à MM. les membres de votre Comptoir. ! ^ Cotte décision n'a nullement en rue d'acti- " 'er l'escompte mais uniquement d'alléger les Ci charges du commerce et de l'industrie: elle îe modifie en rien la décision du conseil qui rous a été notifiée pair l'instruction L TI sous a date du 19 août, secrétariat n° 13487 et pii limite l'esoompie aux seuls effets dont le ->roduit doit servir à assurer: 1° l'alimenitrtt i on xlu pays; p: 2° le paiement des ralaires et los achats dr natières indispensables h la marcha aes en-reprises industrielles. Aidons l'autorité Avec une bonne volonté, qu'on ne peut issez reconnaître, nos concitoyens ont commis toute l'uitilâté de la mesure prise pa.r 'autorité militaire à propos de l'éclairage Kibiic. t Du côté de la rue la surve'illance est aisée S nais il n'en est pas de même du côté des g ard'ins. On nous signale que de nombreuses enêtres donnant sur les jardins étaient en-x>re éclairées hier soir à u heures. Nous faisans aopal à la _ bonne volonté d'un chacun pour qu'il n'en: soit plus ainsi aujour-PhuLà i - centaines de6 articles de ce genre, à très mds débouchés et qui venaient chez noua Kî la mention Made in Germany il faut remplacer par des articles simiLai* Made in Belgium ?our notre part, en notre qualité d'imprl* urs, nous demandons aux gc:is d'initiative mettre immédiatement à l'étude la fabri .ion des flans pour la stéréotypie — proie exclusivement livré par 1 Allemagne. D< me pour les encres d'imprimerie dont ce!* nécessaires aux journaux ne sont que do Igaire mazout Nous sommes acheteurs i it fabricant belge pour ces p oduits. Pour plus tard, mais dès maintenant qu« n étudie la oonstructlon des presses d'im-merie. Au besoin, les copii sei vilement# La «Métropole» qui a mis à l'étude la ques-n de l'achat d'une pre s-> rc^iveUo, ACHETERA PAS EN ALLEMAGNE. 3i notre étude est suivie — et elle le sera • l'Anversois est entreprend -t — An ver» souffrim en rien., au point dr- «-ne affaires la rupture définitive avec 1 Allemagne. 'A suivre.) ^ote. — Comme pour l'Avan -Gueri f nou; •lamons le concours de tous p'. uir«ANVER? JX BELGES». os 'Coopte' rentrsiil Plymouith, 26 août. — Vingt—ix réserviste» ges, officiers et soldats. s->n-t r^rrivéi jouixlTiui à Plymou/!h venant ou Congo, La Croix-Rougs anglaise Les membres, de la « Briti 1 Ited Crosi i-.iety » sont priés de faire r tirer la cor-ipondance qui leur est adress e ici4 au bu-ui central de la Croix-Rou^ 3, place d« ?ir. 30. ne interview de US. le ministre d'Etat Van den Htuvel Interviewé p;ir un rédacteur eu « Bien Pa c » M. Van den Heuvei a déciaré à propos l'ai-tiole du « Vorwai-ts », su la situation moînique que nous avons pulviée hier . « Le correspondant du jour al socialiste t erreur. La Hollande, qui n jst en guerre avec l'Allemagne, ni avec la 'elgiquc, per->t l'exportation dans les deux pays. Il fan* :i d.re honunage à sa correctio.i. Seulement Hollande ne veut se faire p1 :mer complément par personne, et elle a n- s une limite, >s sagement, à cette exporui ion des pro* its. agricoles. Si bien que les Uemands qut aient compté, eux_. que la Ho i-ande se laissait plumer sans difficulté, sv trouvait dé» pris au dépourvu. On n'ignora pas que "le* issances alliées ont envisagé ?s difficulté! ravitaillement do V Allemagii ». » Sur la situation générale M. 'an den Heu 1 a dit : «Ayons confiance. La grande bataille en. gée durera nécessairement ur temj>s rela-ement long avant qu'il soit possible d'en gager les résailitats immédiats 11 faut qut ; populations se rassurent : me les jour ux corabattent, avec unanimité, tout pes. nisme, et toute critique irraifs nnée. Il fattf re confiance aux hommes compétents. » Le transfert du gouverne) ?nt de Bru» lies à .Anvers s'est fait, au m ment voulu, ec un ordre parafit. Suivant an plan stra-ïique, et seulement devant \ supériorité rasante de nos adversaires nov 1 armée s'est [>liée sur Anvers, à la satisfaot »n des états-ijors alliés. Ces deux opérât,' ns ont donc nssi au-delà de tonte attr- te : il s'est >uvé des gens pour les critiq er et y voir e foule de choses qui ne pourraient même s y être. Il faut réagir éner<M uement con-? cet esprit de pessimisme et le critique *• Au moment d^ prendre congé, M. le minis« ? nous recommande encore la r>lus st.'*.ct4 ;crétion. Que les journaux n< disent abso« ruent rien s"r les mouvement- de troupe», r les questions de f:nances ou de ravitaii lient. Méfions-nous... Abonnements l'a» mois la demande de nombreux jeteurs, nous avons décidé 'accorder des Abonnements d'un mois raison d'UN FRANC iO CENTIMES. Ses abonnements sont payables d'avance La " METROPOLE " est ervie à ses abonnés anver« ois en DEUX ÉDITIONS ENTIEREMENT DIFFÉRENTES 6 h. du soir et à 6 h. du matin. Lonnoons

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Dit item is een uitgave in de reeks La Métropole behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1914 tot 1918.

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