La Métropole

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s.n. 1914, 14 Maart. La Métropole. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/0k26970q8g/
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LA MÉTROPOLE 2Ie Année t No 72 Edition. B AJBO Un K.D . Sis mois .••••••••»•»•&• 8 —• Trois mois. «•••••••••••&• 460 On rabonne & tons les bureaux de poste et aux facteur». ETRANGER, le port en sus: Pour 1* HOLLANDE, s'abonner de préférence aux bureaux de poste, plutôt qu'au loumal même. le numero 5 CENTIMES " ^ Journal quotidien du matin le numéro Tous les jours 59,ruedes Peignes,Anvers Le dimanche ^ de 4 à 10 Administration: » 3519 de10àl6 pages Rédaction : Téléphone 617 pages CENTIMES Annonces z la petite Chronique sportive la ligne ligne . . fr. O 30 fr. 3 00 Annonces financ.icL » I 00 Faits divers fin ld* » 2 00 Réclames la ligne, » I 50 La Ville ld, » 5 00 Faits divers corps id. » 3 00 Emissions Prix à convenir Pour toute la publicité, sauf celle de la province d'Anvers, s'adresser à ['AGENCE H A VAS : à BRUXELLES : 8, place des Martyrs, à PARIS : 8, place de la Bourse, à LONDRES : xr3. CheaDside E. C. Samedi 14 Mars 1914 PARSIFAL ;<H 11 Wagner a emprunté le sujet de Tarsvfal, que nous avons exposé ici u la littérature médiévale, princip. ment au Perceval de Chrestien de Tn et au Parzival de Wolfram d'Eschenb; 11 j>eut être intéressant de noter à ce j ,pos que le poète champenois rédigea œuvre à la demande de Philippe d sace, comte de Flandre, à la fin Xlle siècle et qu'un exemplaire de rceuvre est encore pieusement conserv Mons. Voilà comment le chef-d'œu 'du plus grand des musiciens du XIXe Ujle se rattache en quelque sorte à n< b>ays. W Comme il arrive toujours lorsque fenie met la main à la tâche, Wagne amplifié, intensifié, magnifié, créé tritablement à nouveau ces naïfs poè: [ilu moyen-âge. Il en a élagué les j p-ilites, les surcharges ,les côtés purem fanccdotiques, très privés à l'époque, p en faire un drame grandiose d'une poi universelle. Conservant ce que l'insp tion des trouvères contenait d'idéal n tique; condensant, synthétisant, unifi leurs textes; y alliant la profonde c plexité de l'âme moderne, que les c dides minnesinr/ers n'eussent pu compi dre ni même soupçonner, le Titan Bayreulh a retravaillé le mystère ave< sensibilité d'artiste, son imagination visionnaire, sa prescience d'intuitif, qui jadis n'était sans doute qu'un p .tex!te à délassement, est devenu sous I: cubation du génie non seulement un dieux chef-d'œuvre dramatique et n siGal, mais encore une ligne de vie, i éthique, une ascèse. Lorsque,au point de vue philosophiq on cherche l'idée directrice des conce tions wagnériennes, on trouve sans pei ;îeîle-ci: « Rédemption par le sacrifice Chose étrange, paradoxale, cette idée c préoccupa l'artiste durant toute son ex #noe, se présente toujours négativeme lans ses œuvres. Car, si le Hollandais rannhauser, tous deux damnés, sont sa rés îpar le dévoument sublime de ces te •hantes figures que sont Senta et Elif >eth, ce pardon ne s'obtient qu'au pi le la mort et si Lohengrin, le chaste jieuK chevalier du Graal, fils de Pf iifal, descend des hauteurs de Monsalv pour protéger l'innocence, la conclusi< îe î'œuvre laisse l'auditeur sous la c ovante impression d'un bonheur entre-nais inaccessible. De même, la passi* norbide, exacerbée, vertigineuse c [Vistan et d'Isolde ne trouve de p; iaiti'f que dans la destruction de le tre. De môme, enfin, les obscures théo^ les de la Tétralogie se résolvent da -anéantissement final, dont la sympat ue Brunehilde est l'holocauste volo Elire. Dans tous ces drames lyriques, enseur qui eat en Wagner, d'un fo; aturel plutôt pessimiste, subit l'influe & pernicieuse de la philosophie de Sch enhauer, tandis que le poète-nuisici< it toujours d'un idéalisme transcendai! lizarre. complexité d'une nature d'élifc Mais voici que sur la fin de sa vie, ïnsecration publique de son génie a a ©rte la lumière et la paix dans l'ân lus cesse tourmentée de Wagner. Ce n'e lus l'heure des luttes acharnées, di près résistances, des tentatives désesp Ses, des cruelles déceptions, des grand fcj.sères morales et physiques; il pei 3uir royalement de son triomphe. L iées noires ont fui devant son regar 'aigle; décidément Schopenhauçr e: ins action sur lui. Alors, il repense $te divine légende du Graal, appris ws sa jeunesse et méditée dans l'âg ur. Il reprend sa première esquisse d 57 et son scénario de 1865; il rédige 1 »èuae en 1877 et achève la partition e 82. Le 28 juillet de la même annéi eiu re voit le jour sur la scène de Ba^ u'th, sous le titre de Parsifal, fête hii ■tique de théâtre. Cette fois l'idée de rédemption est ei re le guide unique, mais la mort n'e* us la rançon du salut. Ici tout est v: 'lumière, ici la régénération spirituel' r active, agissante. Parsifal, le naïf, 1 nple, le pur, par la pitié, par la sou tri ce, par la sympathie qu'il éprouv ur son prochain, devient conscient. 1 isole et guérit Am for bas, le roi pécheui i quoique tendant de toutes ses force :& l'idéal ne sut dominer ses instincts sauve K un dry, cette créature aux de s insatiables, qui un moment satisfait laissent après eux qu'amertume et çcmt. Même à Klingsor, l'œuvre accom t par le prédestiné du Graal réservi sort le plus doux que le mauvais ■gs peut encore espérer. Ne pèche-t-i s contre le Saint-Esprit, lui qui fait h 3 consciemment, s'y complaît et y en -Ine les autres pour sa diabolique jouis ice? Ainsi, il mérite les tourments raels. Mais Parsifal, en trançant le ne de la croix avec la lance sacrée, îantit du coup le château de malheur 'e maître-sorcier. C'est là encore une te de salut pour Klingsor, car il vaut aux ne pas exister qu'être damné. U voici que se justifie la phrase que us écrivîmes plus haut: « Parsifal est P, gne de vie,une éthique, une ascèse ». <te œuvre nous apprend en effet la vo-w ciu Christ, nous incite à suivre les du divin Sauveur, nous montre je but suprême de l'existence est le eloppement do notre vie intérieure et tectionnement de notre être, afin de s dévouer a nos semblables et de les uuner clans notre ascension vers le i et le bien Cette œuvre est la mise en iere, par le prestige incomparable de t, de la loi de charité, qui veut qu'e^i frant les autres nous nous sauvons ^mêmes, oe qu'expriment les paroles mes du poème: « Rédemption ou Ré-pteur »/ a-rsifa.l est aussi un hymne grandiose i vertus théologales, comme le porto en 1 Sue le prélude: (t Amour, Foi, Espé- enfin l'éloquente profes-' de foi, l'immoral testament artis-6 «u maître. J ^oir ld i M^tropoiie « du II w&rg, h Quant à la musique, elle est belle 99 delà de toute expression; nous aurons casion d'en parler bientôt Tel est le drame sacré qui sera re I senté mardi prochain à l'Opéra flam, Mais qu'on y prenne garde. Parsifa se livre pas au premier venu; il faut riter la pure joie esthétique que l'œ procure, il faut se préparer à recevoi merveilleuse impression de grand son qu'elle produit. Il faut l'écouter avec cueillement et respect, s'en laisser p trer avec confiance, s'y livrer avec ,yes complet abandon de soi-même. Alors Lch. opère comme une grâce; alors elle pr >ro- Qu€ en nous l'extase mystique et la mi; son contemplation, car elle agit simult; 'Al- nient sur nos facultés spirituelles du anémiques avec une intensité et une p son sance que rien ne dépasse, é à v» vre siè- L' Actualité nés ,'nt Chefs nationalistes 311 >' au trichit tec ra- On savait certainement d Lys- J\s\ longtemps que^la trop tapag ^nt îiction nationaliste en Autriche condnite par des hommes do valeur inte tuelle ne dépassant guère lu moyenne au" dont les noms figureront certainement 'en- la. moindre gloire dans l'histoire parler de taire autrichienne. Ce que l'on ne pei; i sa Pas cependant, c'est que parmi ces chef, de Précisément parmi ceux qui criaient le Qe fort, il .s'en trouvait auxquels on devait ,ré- l)rocher non seulement leur médiocrité ic in- 'ec^ue"e\ ,na's encore et surtout leur ab; ce complète de scrupules, pour ne pas < ,a leur immoralité. Certaines révélations ce} ni- dant viennent, de montrer avec une cl; me surprenant© que certains chefs nationali autrichiens n'étaient ou ne sont encore ie, t|e véritables coquins. La séance de je ;p- «crnier au Parlement autrichien a été ue plus instructive à cet égard. An cours cette séance., le président a annoncé la dér : sion d'un député tchèque-radical et chef • groupe en question, le Dr Svilia. Le com is- rendu de cette séance dit que M. Sviha a nt nii.^sionné à la suite des accusations fori et Jées cont-re\lui, des informations parues il u_ les'journaux de Vienne ajoutent que le u_ m eux député a quitté son mandat et patrie, et qu'il est en route pour l'A] rique. , accusations en question ont été fori ec lees par l'organe jeune-tchèque c Naroi -r- Listy », de Prague. On sait que les tchèqn at radicaux qui ont conduit pendant ces d )n niera temps l'obstruction au lîeichsiatb é- qui ont fait échouer toutes les négociatû ru a;ec les Allemands de Bohème sr.ftt consi. >n Vt^s Par jeunes-tchèques comme les pi e ennemis. Ils ont, en effet, réussi grâce ,i leui" radicalisme à enlever en 1911 de no breux mandats aux jeunes-tchèques dont radicalisme avait perdu quelque peu de î mtensite. Or, le rédacteur en chef du « î ns lodny Listy », mort il y a quelque tem n-" avait eu soin de se documenter sur les cli n- du groupe radical, et il avait réuni une le documents terriblement comprom , tants pour les chefs , des tchèques-radica et plus spécialement pour le Dr Sviha. sont ces documents que le journal a pub o- tout récemment et à la suite de la publi jn tion desquels le député Sviha a cru prud. t non seulement de démissionner, mais enc î t de s en aller. Il ressort, en effet, de ces ! a cuments que le député en question était service de la police politique de Prague « le !ui P;îya,t des « honoraires » de 9.000 oour< nés par an. U s attelait, en effet, à dos be gîtes plus importantes. Il vendait, en eff îs oontre monnaie sonnante au gouverneme u- et par l'intermédiaire de la police de Pi ?s gue les comptes rendus les plus détaillés < it reunions des fractions tchèques du IleicJ ^ rat h. Dès qu'une mesure était décidée p (j les pai-tis d'opposition et que les Tchèques i laient la mettre à exécution, il se trouvî . que le gouvernement était parfaitement ; courant de ce qui se disait et de ce qui e tramait. II est certain que les Lndiscrétio e du Dr Sviha avaient une grande valeur po e te gouvernement, surtout pendant la demi e re crise balkanique. Elles permettaient sa n cloute au ministère de surveiller les nier bres tchèques du Parlement dans leurs r r. avec les agitateurs panslavistes « , plus d line constatation utile a pu sans do te etre faite do cette façon par los agents c gouvernement en Bohème. .jTidemmént ne peut guère exou» ,t te ministère d avoir eu recours à des proc e des de ce genre, et le président du Consc e des ministres von Stuerghk est vivement a e taque dans la presse à ce propos. On lui r prcche d avoir favorisé les trahisons du c' pute bviha en les rendant aussi rémunér .ric^s Pour lui. Il paraît d'ailleurs que ch. i Je comte Stuerghk il s'agit d'un véritab , systeme de gouvernement. Des tentatives t s corruption ont été faites ailleurs que ch< ; 'es députés tchèques. Tjcs Polonais en savei . quelque chose aussi, et il n'y a pas ine 3 longtemps une affaire scandaleuse du mên genre a éclaté au Reiclisràth. La chose -i pas eu les mêmes suites cependant. On se soi Ment des accusations que le ministre pot nais DIugosz a portées contre le chef de ; n action populaire du parti polonais s [ Ke cbsrath. Ce chef do fraction, Stapinsk1 i s était laissé acheter par le gouvernement à prix de 80,000 couronnes, en'outre il aura orn nnn C'e c6rta-ines banques un total (ii oiO.OOO couronnes. Les accusations ont c-pour effet de faire perdre son portefeuille a ministre polonais, mais tous les deux, l'ac cusateur et l'accusé, sont encore aujou:d'hi membres- du Parlement. Il fst à souhaiter que ces scandales aûron un effet heureux en ce sens que les peuple c ans les divers Etats de l'empire se renden compte^ qu ils sont en réalité honteus-3mon exploités par des chefs indignes qui ne cher client que leur profit dans l'agitation sauva ge et radicale à laquelle ils se livrent ave très peu de sincérité. — J. Joerg. ç — La vraie neutralité La vraie neutralité, non i>as la neutralité théorique, mais celle qui existe en fait, c'est ?:lle que les administrations communales car-kdlistes font appliquer dans les écoles publiques.A oici l'annonce insérée dans le « Peuple » : « Sivry. — I^ne place d'instituteur en chef v.t vacante à Sivry ; les demandes doivent *tre faites avant le 15 mars. Inutile de se )resenter sans^ réuni.»- toutes les qualités exi-çees par la décision des conseillers anticléricaux du Hainaut. » Pour être « neutre » à Sivry, il faut avoir tes aptitudes anticléricales développées. Jous les « neutres » se ressemblent et pensent au fond de leur cœur oomme les in-tituteurs de Charleroi: a La neutralité ne v m* ?'n d'ailleurs jamais existé.? a, ?-îvîf 0 ^u'on la Pratique, la véritable .eutralitel Échos O • «Z5»—r fi LA VILLE art Programme de la journée : r^" FETES ET CONFERENCES ene- Société royale de géographie. — A 3 liouire un dcniiiie., au théâtre des Variétés, remise du tli.j ejje nno de membre d'honneur au général baron E ny, conférence paT M Louis Franck : « Im.p 3VO- sions (l'Extrôme-Orieiut » (avec projections) ette Antwerpsche Scheidsrechtersbond. — A 8 h tné- res ot à la Taverne royale, conférence .M. II A. Meerum Ferwogt : « Voetbali-port et Holliaiwl n. U1S- Corclo Artistique. — A 8 heures et demie, coi reatee par M II P. Eremmer van dem Ha# , « Hct I>even en liet werk van Vin'ce.njt va<n Goc (avec rwojec-tio-ns). COURS Berlitz Schooi, 8, Mdr. — Langues vivantes. EXPOSITIONS Sallo Forst, plar.r de Meir. — De 10 à 4 heu: A exposition P. Vr> der Ouderaa (ouverte jusqu 3 19 mars) ^ Art Contenipor. in. — De 10 à 5 heures, en salle des fêtes di VMle, Meir. Salon iôw. ( vert jusqu'au 5 avri.1 Salle Wynen. — Di» "0 G heures, exposition Guequler et Maurice Sys (ouverte ju-qu'au mars). U2S La grande marco îpuis La grande marée qu'on attendait avec u euse cer^aine impatience, i>our ne pas dire app Stait ^e" io"' s e6t P388^6 c'e fa^-on la plus or jj60_ naire à Anvers. et Dans l'Escaut, le courant était d'une v ,ans ^enco ordinaire. Les curieux, brava len_ la drache impitoyable, étaient noanbre sait aux Promcnoirs et aux quaix, mais leur t i et °^Pti<>h fut grande. Vers 4 h. 30, heure ^lus ^ marée étale, le coup d'œil n'offrait ri re- '0 x t raotrd i n ai r e et la hauteur de l'eau f-ej_ différait pas sensiblement d'une forte mar ,pil_ ordinaire. C'est ainsi qu'il ne s'est prodi lire ^ue ^ P0^1,8 incidents que l'on constate ,en- ces occasinns exceptionnelles: les difficult Lrté Rembarquement sur les bateaux de Ste-A >tes no' ^if^ic'^tés qui n'avaient rien de saillar qUe ^ n'.V avait donc aucune crainte de vc lK|j se reproduire les mémorables événements t (jes 12 mars 1906, quand la marée extraordinai fit déborder l'Escaut et inonda les caves i lis- Schelleken c-t dans la rue de Beukelaer. C du se rappelle que la même marée inonda I pte I)0^ers a Lillo, à VVaelhem et à Melsele, c .ia onze personnes trouvèrent la mort clans L au- floTts,- ans ^ ea". atteignit une hauteur de 9 m. I fa- t'an*s ''écluse du bassin Bonaparte; la haï sa tc"r (,es eaux. ^'^ier n'aura dépassé que c n£_ très peu le niveau ordinaire. A Ostendo la marée a également été de nu- 1>^"S ca^res 'e® sages mesures de sécuril ln préconisées par M. le ministre Segers n'on es- heureusement pas dû être mises en pra er- ^ ha digue et sur l'cstaoade où se trou et, v.aae?^ die nombreux curieux les vagues n'ai ins ri.v<ai6nt m^nîe Pas à dépasser la bordure ei pierco bleue. -es à Statistiques n?~ . sai^ ^ue le « Matin » d'Anvers entre tient un rédacteur uniquement chargé de tri on turer la statistique au profit des idées anti >a- cléricales. Ce statisticien donc, pour l'appeler pa ers son nom, avait mis en regard la baisse d se- la natalité en Belgique et l'accroissement d et- nombre de religieux. Et sans songer qu'e: 1^' l'lanee, où l'expulsion des congréganistes n'. ke nullement eu pour effet le relèvement d le^ nombre des naissances, au contraire, il avai iva^}'' entre l.s deux espèces de nombres ob -»i tenus une relation de cause à effet. jre Lo « P'ien Public > lui répond de la bon lo~ ne manière, c'est-à-dire par des chiffres. au. ? Tout réchafandage statistique du «Matin ,U1 s'effondre, dit-il, comme un jeu de cartes, dè m" Que l'on observe la natalité en fonction d: nombre des fa.milles. Dans le Hainaut, pa exemple, pour 100 hommes mariés, il v en ; 19.07 qui n'ont pas d'enfant, 26.40 qui on a- un enfant, 22.37 qui en ont deux, 13.43 qu _ en ont trois, seulement 18.73 qui en ont qua ' . tre et plus. Le o Hainaut » est une régioi ï ou ,es ld^es « Philosophiques » du « Matin : 'r sont en honneur. ïja. Pr(>vince catholique du Limbouçg, pou 1,1 100 hommes mariés, n'en a que 13.10 san se enfants, 12.86 avec un enfant, 14.31 avec 16 deux enfants, 13.31 avec trois enfants e l1 46.40, presque la moitié, avec quatre en-e- fants et plus. 1S L' « Annuaire statistique » nous apprenti aussi que le nombre des naissances légitimes. R" par 100 femmes mariées, était pour l'ensem-ble du pays de 19.62 pendant la décade 1871 -1880, de 17.93 pendant la décade 1880-1890, do 13.94 pendant la décade< 1901-1910. Le ... « Matin n prétendràr-t-il aussi que la natali- - chez les femmes mariées soit influencée :: avant tout par le célibat ecclésiastique? , f-e « Matin » n'ignore pas ces chiffres. Ils sont, consignés au même endroit de 1' « An-nuaire », où il a puisé son pourcentage à lui. M.ais ils gênai en; sa thèse. Il les a suppri-4l~ més tout simplement. S c'efît ce 1u'on appelle dans certains mi-^ lieux la méthode « scientifique »! 1( La remise des express n Ou s'est quelquefois plaint de ce que, ic en l'absence du destinataire, les porteras du a télégraphe se refusent de remettre les lefc-î- très express et déposent un avis qui peut >- être échangé au bureau contre le pli envoyé, a moyennant une signature, ce qui constitué u certainement un ennui. Cette procédure, explique Padministration.! u est exceptionelle. t II est, en effet, de règle de déposer dans 1 la boite à lettres ou de glisser sous la por-u te toute correspondance postale par express i qui ne peut être remise par suite d'une ab- - sence momentanée du destinataire. i II n'est fait exception à cette règle que lorsqu'aucun renseignement ne peut être t fourni au porteur quant à l'absence, si celle-> ci doit être de longue durée, ou encore si, à t défaut de boîte à lettres, la correspondance t ne peut être déposée dans des conditions of- - frant .toutes les garanties nécessaires (im- - meuble occupé par un grand nombre de lo-: cataires n'ayant pas de Imites particulières, clôture à claire voie, etc.). Dans ces ca>, peu nombreux d'ailleurs, le porteur de télégrammes dépose un avis d'arrivée. l a correspondance est rapportée au ! bureau télégraphique où elle est conservée i i pendant le temps normalement nécessaire 1 pour permettre aux destinataires de la reti- ' rer. Passé ce délai, elle est envoyée à la f poste pour être distribuée par le facteur. ! C'e.-t donc bien dans l'intérêt du public, ^ et non pas parce que la signature du desti- 1 nataire n'a pu être obtenue, que les let- * très express sont éventuellement rapportées 1 au bureau. D'une manière générale, les express postaux remis par les soins de l'adini- * Inistration des télégraphes sont délivrés sans ' décharge aux destinataires. t Un vœu j! La Ligue maritime belge nous commun!- e que le texte du vœu suivant que son con- p seil général a voté au cours de sa dernière 1; séance : « Considérant que l'unification des servi-1 ces de la marine n'est pas encore réalisée ; e » Considérant qua ('œuvra iéfdslativeih qu'attend le monde maritime est à p: ébauchée ; ^ » Le conseil général de la Ligue marit belge regrette que le gouvernement ait devoir annexer à nouveau.le département la marine au département des chemins de et l'administration des postes et télégrap et exprime le vœu qu'il soit mis fin le i tôt possible à cette situation néfaste aux térêts de la marine marchande. » Quoiqu'il soit, nous en sommes conr< eus, inspiré d'un sentiment _ excellent, vœu nous paraît pour le moins inopport Los départements des postes, du télégra. on_ et du téléphone ont. été rattachés à celui res- la mirine au moment même de la création ministère à la tête duquel se trouve M. eu- gers. >?r Sur ce point donc, les regrets de la Li; in maritime arrivent un peu tard. Llé. Pour ce qui concerne les^ chemins de ] ^ . la Ligue sait comme nous, si elle lit le a T li x niteur belge », qu'ils n'ont été rattachés î marine qu'à titre précaire. L'activité qu'a manifestée M. Segers ces derniers temps dans le domaine mar ^ me est un sûr garant de ce que non sei 'au' ment le soin des postes, télégraphes et t< phones, mais encore l'annexion tempors la des chemins de fer no l'empêcheront nu >u- ment de poursuivre l'œuvre de coordinati de centralisation et de relèvement qu'il a treprise et qui demande d'ailleurs de la p dence et de la réflexion. Tout le monde sait quo l'unification soi-vices de la marine est pour ainsi dire ac vée, sauf en ce qui concerne lo départem< ne des travaux publics. Quant à l'œuvre logis ré- tive maritime, elle dépend essentielleim h- do facteurs qui n'ont aucun rapport a-l'activité du ministre et sa capacité de t l<>- vail. nt ™ Méditations politiques de Les hommes qui tiennent le plus à < en idées de liberté et d'indépendance, ceux < ne veulent en faire l'application la plus géné ée le, ceux qui travaillent, souvent en consci< lit co, à l'affranchissement des peuples et c à se prononcent le plus énergiquement con és l'esclavage de l'individu ou contre son assi n- vissement à la glèbe, sont presque toujoi t. asservis à une glèbe « morale » : ils ne i 'ir vent se détacher ni d'un préjugé, ni d'u lu prétention, ni d'un vice social. Le paysan •< re taché à la glèbe trouve dans cette gïèbe u •U nourriture toujours saine et nécessaire à s 'n existence. Qu'il puisse la quitter ou qu'il *s soit attaché,- il a toujours besoin d'elle et ù ses produits. « Mais les produits de la glèbe morale, à ] quelle se trouvent attachés les serfs-du pf '5 ti socialiste, sont-ils toujours sains et for fiants? Bien loin de donner la santé,* n'e le g ndrent-ils pas le plus souvent des maladi que le temps a rendues, chroniques, et aie s on voit certains peuples souffrir, s'amaigi é et dépérir. tj ^ La liberté morale, ce bien supérieur à - liberté matérielle, si recherchée de nos joui - est de plus en plus l'apanage d'un bien p - tit nombre d'hommes. i A-t-elle nécessairement besoin, pour exi ter, de se manifester? K-ë^orifie-t-on pas plus souvent sa réalité au désir que l'on a < la montrer? Les colonies scolaires catholiques Les nouveaux protecteurs de cette œuv; excellente entre toutes apprendront av< r plaisir que la direction, d'accord avec lo c< ? mité des écoles paroissiales, a décidé de me j tre promutement h exécution le proj. i qu'elle a formé d'étendre ses colonies, x Dès le mois de mai prochain, elle enveri i une cinquantaine de fillettes à la villa so t laire de Berlaer. - La direction remercie chaleureusement généreux donateur qui lui a fait parvenir i - somme de 3,000 fr. Pui>se ce noble geste être beaucoup im » té pour le plus grand bien des enfants pai s vres. i ^ La renaissance provençale l t cercle flamand » Pro Westlandia », qi j s est proposé de provoquer en Flandre belg . et française une renaissance de la langue < t de l'art flamands, organise pour la seconô ( quinzaine de mars une tournée de conférei ces sur <i Les Provençaux et la Renaissant . provençale ». . Le conférencier est M.Marcel Provence, rt . dacteur en chef de la revue du Félibrig . a Lou quatre doufin » d'Aix en Provence, u des plus zélés collaborateurs de Mistral dar ses tentatives de rénovation de l'esprit régie n a-liste en Provence. Les organisateurs espèrent que l'exempl des Provençaux sera un enseignement prof: table pour la populatfon flamande, qui s trouve en principe dans une situation lin guistique qui a quelqu'analogie avec celle de compatriotes du père do Mireille. Sous les auspices de « Pro Westlandia » M. Provence^ conféreneiera à Anvers le lun di 23 mars, à 8 heures du soir, à l'Athénée Puis il visitera Bruxelles, Hasselt, Gand Bruges, Courtrai, Ypres, Dunkerque, Ber gues et Hazebroeck. CONGO X — La T. S. F. au Congo. ^ Une bonne nouvelle du Congo: les postef de T. S. F. de Kinshassa et de Besankussu ont été ouverts au public. On pourra donc désormais communiquer de Borna et même d'un steamer passant à quelques centaines de kilomètres devant l'embouchure du Congc avec Elisabethville, via Stanleyville et, inversement, d'Elisabethville avec une des malles de la Compagnie maritime belge du Congo avant son arrivée au premier port de notre colonie. C'est là un résultat très beau. Le Congo est doté d'un réseau de T. S. F. dont les commerçants pourront, tout aussi bien que le gouvernement de notre colonie apprécier la grande utilité. Mais la T. S. f! est appelée à rendre au Congo d'autres services qu'en mettant en relation les différents districts de notre vaste possession africaine. Elle aura à jouer un rôle considérable en faisant du Congo belge le centre des x>mmunications traversant l'Afrique du nord iu sud et de l'ouest à l'est. Les Allemands mt atteint le Tanganvika avec lo rail. Us ne oeuvent manquer de joindre Kigoma et Dar-)s-Salam par le télégraphe. Peut-être re-xuirront-ils à la T. S. F. Quel que soit le lystème de transmission de messages qu'ils idoptent, nous devrons installer à Albertvil-e une station de T. S. F., grâce à laquelle a jonction Boma-Dar-es-Salam sera opérée. )n devra donc aux Belges de pouvoir com-nuniquer entre les deux océans. Il existe bien une ligne télégraphique en-re Kabalo et Albertville, mais elle ne pour-ait rendre les mêmes services qu'une sta-ion de T. S. F. Dans la suite, on devra songer à relier 'tanleyville au Caire par la création d'un este radiotélégraphique dans l'Uélé, car il st à esi>érer qu'un autre poste sera installé ar les Anglais à Bedjaf, terminus de la gne télégraphique du Caire. i PiUSTÎar^ si I on «ne station de . S. F. à Bangui, le Congo belge pourra airer en communications avec le Maroc par i voi© du lac Tchad. ijLa réorganisation de S la colonie du Cong hc — >°c— ;n- Le « Moniteur » d'hier martin a publié les ra [,'n- aiu Roi et les arrêtés roj-aux que voici ; ce "é Institution d'un comité financie du RAPPORT AU ROI Se- C1. Su^e, r(1 J'ai l'honneui- de soumettre à l'approbi tion de Votre Majesté un projet d'arrêté in •er ti tuant, pour un ternie limité, un Comil financier chargé d'aider le département ch Aja colonies dans l'élaboration du plan financic 'de 1 ' administration coloniale. en La mission de ce comité, qui serait con *tj_ posé de personnes d'une compétence recoi ,]e_ nue, consisterait à: 1° Etudier la situation financière généra] jre de la colonie; [je_ 2° Rechercher les mesui-es utiles au réttf 3n blissement d:e l'équilibre du budget colonial 9n' 3° Examiner quels sont les rapports de 1 ^u_ Belgique et de la colonie en matière finai cière; spécialemenrt, rechercher les cons< les ^«ences financières qu'ont eues pour la colc lle_ nie les charges imposées par les traités relî mt a l'annexion du Congo et étudier évei ja_ tuelloment la revision du système de répai mt ^i°n adopté j>ar le législateur de 1908; rec 4° Etudier les charges qu'entraînera, pou rf^_ une période d'années déterminée, la mise o valeur de la colonie et spécialement le déve loppemenit. de ses voies de communication déterminer les ressources que ces charge exigeront et rechercher les moyens d"y poui les v°ir- . ui Eclairée par les travaux du Comité finan cier, l'administration coloniale pourrait en (n_ suite coordonner mieux ses efforts pour assu ,uj rer le développement et la prospérité de 1 ;re colonie. ;r_ Je suis, Sire, avec le plus profond respect [j.g de Votre Majesté, le très dévoué serviteur, ia_ (Signé) Renkin. Jj® ARRETE ROYAL ALBERT, Roi des Belges, y Considérant qu'il impoi*te, afin de mieuj assurei* le développement de la colonie, d'é a_ tablir un nouveau plan général de gestior financière : r.j_ Voulant, avant d'arrêter _ oe plan génié-n rai, prendre l'avis d'un comité de pei"sonn« es particulièrement compétentes en matières rs économiques et coloniales ; ;r Sur la proposition de Notre Ministre des colonies, ja Nous avons arrêté et arrêtons: s Art. 1er. — Il est institué au ministère de* e'_ colonies un . Comité financier chargé : 1° D'étudier la situation financière géné' s_ raie de la colonie; le 2° Pe rechercher les mesm^es utiles' ar |e rétablissement de l'équilibre du budget co lonial ; 3° D'examiner quels sont les rappoi-ts de h Belgique et de la colonie en matière financière; spécialement de rechercher les consé-'e quences financières qu'ont eues pour la co-'C lonie les charges imposées par les traités re-latifs à l'annexion du Congo et d'étudiei t- éventuellement la revision du système de ré-ît partition adopté par le législateur de 1908: a 4° D'étudier les charges qu'entraînera, î- pour une période d'années déterminée, la mise en valeur de la colonie, et spéciaile-■e ment le développement de ses voies de com-a munication ; de déterminer les ressources que . ces charges exigeront et de rechercher les movens d'y pourvoir. Art. 2. — Sont nommés membres du Comité : Cattier F., avocat à la cour d'appel, membre du Conseil colonial ; Empain (baron E.), I>anquier; e Grimard G.; avocat à la cour d'appel, an-t cien éohevin dîes finances de la ville de Bru-e xelles; L_ Jadot J., gouverneur de la Société Générale e de Belgique ; Liebaert J., ministre d'Etat, membre de _ la Chambre des représentants, directeur à e la Banque Nationale de Belgique; ,, Tliys A., président du Conseil d'adminis-s traition de la Société anonyme du cliemin de ^ Petr du Congo: Vande Vin L., membre du Conseil colonial, e directeur à la Banque Nationale de Bel-_ gique. 0 Ai-t. 3. — M. Liebaert remplira les fonctions de président et M. Jad'ot, celles de vioe-s président du comité; M. Collet G., directeur au ministère des colonies, est nommé secrétaire avec voix con-' sultative. . Des secrétaires adjoints pourront être désignés par arrêtés ministériels en dehors du ' comité. Ai*t. 4._ — Notre Ministre des colonies fixera les indemnités des membres du comité, du secrétaire et éventuellement des secrétaires adjoints. Ai"t-_ 5. — Notre Ministre des colonies est chargé de l'exécution du présent arrêté. Donné à Bruxelles, le 12 mars 1914. RECRUTEMENT DU PERSONNEL COLONIAL Institution d'une commission Rapport au Roi Sire. La formation d'un personnel colonial oa-pable, apte à remplir dans notre colonie les diverses fonctions officielles, n'a pas oessé, depuis l'annexion, de -retenir l'attention du goirvemement._ Des cours de licence et de i doctorat en sciences coloniales ont été créés dans les universités de l'Etat. Les universités j libres se sont heureusement inspirées de cet , exemple. L'école coloniale instituée auprès du ministère des colonies donne une instruction . spéciale aux futurs agents de la colonie.Il paraît opportun, Sire, afin de mieux as- , surer lo succès des réformes déoentiralisaitniees a.iunoncées soleimellement par Votre Majes- ! té, clans une circonstance récente, de pren- î dre de nouvelles mesures pour améliorer le ' recrutemiemt. du personnel colonial. Si "\'obre Majesté daignait approuver le projet d'arrêté royal que j'ai l'honneur de I/ui soumettre, une commission serait instituée avec mission d'étudier, dans son ensemble. la question de la formation et du recrutement des agents coloniaux. t Je suis Sire, avec le plus profond respect, G de \ otre Majeste, le très dévoué serviteur. (signé) RENKIN. ARRETE ROYAL c ALBERT, Roi des Belges, ^ Considérant qu'il y a lieu d'assurer un ° meilleur recrutement et une meilleure prépa- I ration des fonctionnaires et agents du Congo belge aux carrières coloniales ; Sur la proposition de Notre Ministre des fi ?olonies, j' Nous a-vons arrêté^et arrêtons: tï Art. 1er. Il est institué une commission chargée d'étudier les meilleures méthodes de d< :'oorutement et de formation du personnel x< colonial et de orono.ser au gouvernement un d< programme complet d'études préparatoire aux carrières coloniales dans la colonie d Congo belge. Art. 2. — Cette commission est composé de: MM. Carton de Wiart ^chevalier Edm.) directeur à la Société géaierale de Belgique professeur honoraire à l'université de Loi: vain ; p" Cattier F., membre du conseil colonial professeur à l'université de Bruxelles; De Lannoy Ch., pa-ofesseur de di*oit cc p lonial à l'université de Gand ; I Denyn V., directeur général au m in is ter des colonies; Dubois E., membi-e du oonseil colonial, di recteur de l'institut supérieur de commerce ; Anvers ; Galopin G., vice^président du conseil c< '7 lonial. professeur à l'université dé Liège Henry E., vice-gouverneur général d Congo belge; II Orts P., conseiller de légation; _ Waxweiler E., directeur de l'institut de se l" ciologie (Solvav). l~ Art. 3. — M. Galopin remplira les fon< tions de président; ° M. Henry, celles de vice-président. M. De Jonglie E., chef de division au m l" nistère des colonies, est nommé secrétair » avec voix consultatif. a Des secrétaires adjoints pourront être de signés par arrêté ministériel, en dehors d la commission. Art. 4._ — Notre Ministre des colonies f: ■" xera^ les indemnités des membres de la con: ~ mission, du secrétaire et, éventuellement des secrétaires adjoints. Art.^ 5. — Notre Ministre des colonies es 1 cihargé de l'exécution du présent arrêté. a Donné à Bruxelles, le 12 mars 1914. ; m j s Les personnes souscrivant un abonnement à : = LA METROPOLE == à partir du ier avril IQ14 reçoivent gratuitement le journal, dès le jour de leur inscription jusqu'à fin mars, m 1 La réforme téléphonique Les nouveaux tarifs Certains de n<>s confrères ont reproduit le dispositions ministérielles relatives aux nou veaux tarifs téléphoniques. Nous avons pré féré résumer en un tableau clair et facile i conserver les ,nouvelles dispositions. Nos lec tours, gens d'affaires, nous sauront gré as sûrement de leur fournir lo nouveau tari sous une forme aisée à consulter. Le présen tableau suspendu à côté de l'appareil télé phonique constituera un aide-mémoire pré cieux que l'on embrassera dans son ensembl< d'un coup d'œil. Régime local et régional En vigueur le 1er mai 1914, sauf à Bruxelles.Chaque bureau central téléphonique sers le centre d'un groupement comprenant touî les réseaux dont le bureau central ne sera pas éloigné de plus de 30 km. en ligne droite du réseau auquel l'abonné est relié. Un abonné d'Anvers obtiendra, par exemple, communication sans surtaxe avec toutes les localités dépendant d'un bureau central se trouvant à 30 km. au plus d'Anvers. Le rayon de 30 km. est porté à 45 pour les bureaux centraux des régions frontières. En outre, les réseaux ejui, bien que distants de plus de 30 km. du centre du groupe ou du chef-lieu de la province, ont des rapports importants avec ce centre ou ce chef-lieu ne payeront pas de surtaxe. Redevances à payer par l'abonné 1) Taxe de base (Pour tout poste situé à moins de 3 lun. ■ élu centre élu réseau) Abonnements Abonn. Abonn. [ annuels annuels semest.(*) — aeî m. pmbl. — 110 fr. (rés. -de 1,000 ab. ou moins) 71.50 77 — 120 fr. (rés. ele 1,000 à 10,000 ab.) 78.— 8i.— 130 fr. (rés. de plus de 10,000 ab.) 84.50 91.— (*) Abonnements semestriels valables pour deux périodes de 6 mois consécutifs à utiliser élans un délai île deux ans. Faculté de prolonger périodes semestrielles de mois en mois sans dépasser 9 mois en une année.) 2) Taxe variable suivant le nombre des communications 40 fr. pour 1,200 communications . , ► s 20 fr. 80 fr. • 3,000 » . . . . /j0 fr. 130 fr. » 6,000 » a ... 65 fr. 180 fr. » 10,000 » .... 90 fr. 3) Taxes supplémentaires 1) Pour communication en sus du nombre indiqué au moment du paiement anticipatif; 2) Pour appareils supplémentaires et accessoires branchés sur les raccordements; 3) 10 centimes par conversation en service régional au départ d'un peste public. (5 centimes dans les postes publics des Bourses pour les abonnés munis d'une carte personnelle délivrée par l'administration moyennant 5 fr. par mois.) Durée maxima des conversations: 5 minutes, s'il y a d'autres lemandes ; 4) Pour correspondre après l'heure de fer-neture du bureau central de son réseau ; 5) 5 centimes par télégramme dicté au nireau télégraphique. N. B. Les télégrammes destinés à l'abon-îé sont comme jadis dictés gratuitement à in seul poste par le télégraphe. Note concernant les téléphones publics Moyennant l'accent au profit de l'Etat ( l'un droit récognitif de l'autorisation leur iccordée, les propriétaires de téléphones dits publics » (cafés, hôtels, administrations) ►ourront réclamer une taxe de 5 centimes ►our toute conversation émise par un tiers u moyen de leur appareil. Régime interurbain de groupe à groupe En vigueur depuis le 1er janvier 1914 < Taxe proportionnelle à la distance Par communication de 3 minutes consécutives à < intérieur du pays; durée maxima de conversation e minutes s'il y a d'autres demandes : 50 centimes jusqu'à ... 60 kilomètres ç 75 — de .... 3 60 à 125 — 1 franc au-delà de . . . 125 — c N. B. — Réduction notable accordée à * îux qui s'engagent pour un minimum quo- t Idien d'au moins 2 unités (2X3 min.) de ? mversation interurbaine. .e cas spécial de Bruxelles [ L'abonné bruxellois paie l'ancien prix for- r litaire: 250 fr. dans le rayon de 3 km. de o hôtel de ville; 50 fr. par km. supplémen- d' lire. _ 1< N. B. — A partir du 1er mai, introduction p ? la tarification régionale: l'abonné do Bru- q îlles correspondra sans surtaxe avec ceux o > Molines, Louvain, Alost et Ter monde, k " EXTÉRIEUR e J France M. Caillaux et l'impôt sur le revenu Une lettre suggestive ' Paris, 12 mars. — M. Gaston Calmette pu-_ blie dans le «Figaro», avec une reproduction photographique, une lettre qu'il attribue à 3 M. Caillaux, et dans laquelle le ministre des finances, parlant de l'impôt sur le revenu dé-. clare qu'il écrase oette réforme en ayant l'air i de la défendre et qu'il s'en félicite pour le pays. Cette lettre serait en entier de la main du ministre des finances. Les Belges à Paris (j Paris, 12 mars. — M. Lebrun, ministre des colonies, a présidé ce soir lo banquet du comité national des expositions coloniales. Il avait à ses côtés M. Saint-Germain, sénateur et président du comité , Braun, bourg-msstre de Ganel, Jean de Hemptinne, commissaire général du gouvernement belge, Casier et Maurice ele Smet ele Nayer, direo teurs généraux de l'Exposition de Gand, le e général Gallieni, Charles Rolland, etc. Au dessert, M. Saint-Germain a salué les convives et particulièrement M. Lebrun et e les délégués belges. M. Braun a fait l'éloge du comité qu'il _ remercia d'être venu à Gand. Il a bu à la _ France, qui soutint toujours toutes, les œuvres de civilisation et tous les progrès de ' l'humanité. t M. de Hemptinne a levé ensuite son verre au développement toujours plus beau et plus fécond ele l'empire colonial français. MM. Herriot, maire de Lyon, et Lebrun prirent également la parole. L'impôt sur la rente Paris, 13 mars. — La commission sénatoriale do l'impôt sur le revenu vient de rejeter à l'unanimité des membres présents l'amendement Henri Michel tendant à imposer le coupon de la rente française. Un démenti de M. Caillaux Paris, 13 mars. — Le ministre eles finances communique la note suivante à l'Agence Hax vas : Le « Figaro » continuant sa campagne contre M. Caiilllaux, pubflie une lettre quo le ministre des finances aurait écrite en 1901, il y I a treize ans, à une amie. Cotte lettre, dont la portée ne peut être complètement appré-. ciée du moment où eMe est isolée de toute une correspondance du reste intime, se réfère à un incident survenu à cette époque à 1^ Chambre des Députés, où certains hommes politiques cherchèrent à renverser lo ministère Waddeck-Rousseau en demanelant le remplacement immédiat et intégral des quatre contributions directes par un impôt glo-j bal sur le revenu. M. Caillaux, qui n'a jamais accepté la substitution do l'impôt global aux quatre contributions, qu'il jugeait impossible, 5 irréalisable sans préparation et sans délai, " comme il n'a cessé de le dire, une telle trans-" formatie>n, qui, enfin, apercevait clairememt I l'opération politique projetée, combattit énei* " giquement, en plein accord avec son président' " du Conseil, l'impôt sur le revenu présenté ' sous cette forme. II.fut soutenu par'M. Ri-: bot, mais il eut comme adversaires les mômes " hommes politiques qui, aujourd'hui, s'élëvè-" i-ent contre les réformes métlioelic[ues, 111e- - surées, longuement préparées, qu'il défend. Au surplus, le ministre des finances s'est, à pHusieurs reprises et tout récemment ehexire ù la tribune du Sénat, expliqué sur .cet incident. . M. Caiilllaux n'attache d'ailileurs pas plus d'importance à co procédé de polémique qu'il no s'est soucié depuis, quelques semaines, de répondre par des démentis quotidiens à de qu<^-tidienhes attaques. Angleterre Le Budget de la guerre Londres, 12 mars. — Un document annexé au budget de la. marine dit que le personnel en officiers et en marins est accru de 5,000 hommes pour les navires en chantier et pour permettre à la nouvelle organisation de la flotte de se compléter graduellement au fur et à mesure quo les puissances étrangères augmenteront leur marine de guerre et aussi pour fournir des hommes aux services aéronautiques. Le coût total du nouveau programme naval pour le personnel, le matériel, les travaux en chantier et les armements est évalué à 14,817,000 livres sterling, le service aéronatique non-compris. Il s'élevait l'an passé à 18,824,700 J livres sterling. • Londres 12 mars. — La somme totale destinée aux nouvelles constructions, non compris le service aéronautique, est de 18.373.000 L. S., et que l'an passé, y compris les crédits supplémentaires dernièrement votés, elle était de 17.360.000 L. S. Le budget prévoit une somme de 3.000 L. S. pour le département du service aéronautique. Allemagne AU REICHSTAG Une interpellation du Centre sur le duel Berlin, 13 mars. — Le Iteichsfcag discuta a interpellation du Centre déi>osée à la suite de la rencontre du 26 février dernier à Metz dans laquelle le lieutenant Haage trouva la mort. Le député Groeber (Centre) pose au gouvernement trois questi<>ns. Il demande quels ont été exactement les incidents qui ont provoqué ce duel ; ce que les autorités militaires ont fait pour l'empêcher alors qu'elles en avaient été officiellement prévenues ; pourquoi, enfin, elles ne l'ont pas empêché. L'orateur étudie la question au point de vue juridique. Il rappelle que le Code civil punit les combattants et les témoins et que cependant on n'a jamais entendu parler cU poursuites contre les membres d'un jurj d'honneur qui s'est occupé d'un duel. (Applaudissements au Centre.) Le ministre de la Guerre prend la paroilo. II s'excuse par égard pour les familles intéressées do ne pas exposer les motifs de C6 duel. Il constate que les conditions étaient moins rigoureuses que dans beaucoup d'autres cas. C'est l'offensé qui n'a pas voulu aitten* Ire l'enquête proposée par le jury d'honneur. Celui-ci n'a aucunement poussé au duel mai* l ne pouvait pas non pHus l'empêcher. Dana bous les cas c'est l'officier lui-même et lui >euJl qui est le gardien de son honneur (vive igiitation). D'ailleurs, continue le ministre, e duel est général dans la société. Il n'y en i pas-que dans l'armée et dans la marine. On 10 peut le combattre en général que par uno âgislation appropriée.(Vive agitation). C'est e résultat que les travail de la commission lai duefl du Reichstag aideront à atteindre. Le ministre rappelle les différents ordres du Cabinet de l'Bnupereur contre le duel. Il d'é-Hare qu'en 1913 il n'y a eu que 16 duels pour, es 75.000 officiers do l'active et de la n>-erve qu'il y a en Allemagne. C'est très pei t ceila montre l'inanité des affirmations d'a-irès lesquelles il y aurait dans l'armée allo> lande une rage du duel. (Vive agitation.) îvidemment c'est encore trop et il faut con-inuer à en réduire ie nombre. Le lieutenant qui a trouvé la mort à Metz st sa propre victime. Il aurait dû attendre i décision du jury d'honneur. Il ne faut pas âponelre qu'il ne le pouvait pas et était bQigé ele so battre. Il n'y a pas dans l'armée î semblables obligations.(Vive agitation chez is socialistes.) Lo seul motif qui pousse im-érieusenient au duel est le désir ele prouver ue l'on ne manque pas de courage. On peut >mbattre cette conception mais on no poul flétrir.

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Dit item is een uitgave in de reeks La Métropole behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1914 tot 1918.

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