La Métropole

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s.n. 1914, 08 Mei. La Métropole. Geraadpleegd op 06 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/rj48p5wd8x/
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LA METROPOLE 21e Annêe_ p No 127 f*. rtf]VBLM.E:KXQ Os M ... Î ll~ Sli mol» foi m Xrol» moli. *•••••••••• •«-*ou On «abonne 4 tous les bureaux de poste ei aux lacteur». ETRANGER le port en sus: Pou! 1» HOLLANDE, s'abonner de préférence aux bureaux de poste, plutôt qu'au îournal même. LE NUMERO 5 CENTIMES Journal quotidien du matin l Tous les jours 59,ruedes Peignes, Anvers Le dimanche de 4 à 10 Administration: » 3519 tJe 10 ® 16 pages Rédaction : Téléphone 617 | pages E NUMERO 5 CENTIMES A énonces x la petite Clironique sportive I» ligne ligne . . fr. 0 SO t. 3 00 Annonces financ.id. » I 00 Faits divers fin id. » 2 00 Réclames la ligne, » I 50 La Ville là. » 5 00 Faits divers corps id. » 3 00 Emissions Prix a convenir Pour toute la publicité, sauf celle de la province d'An-vers, s'adresser à T'AGENCE HAVAS : â BRUXELLES : 8, place des Martyrs, à PARIS : 8, place do la Bourse. Vendredi 8 mai 19S4 La fli/esfion d'Arien! et les Rites Voilà deux ans.que, sous une rubnqtff Axiale» les journaux nous apportent, aSMân1, les nouvelles de l'iWim-Me question d'Orient. Pourtant on i irait dire en toute vérité que e est de-,„C \a prise de Constantmople par les Ces que cette question d'Orient est en 1.1HS testée ouverte ; et l'on pourrait limiter avec presque autant de certitud« mi'elic est loin d'être résolue. La réeenU 2„erre balkanique n'en a été qu'une pua-nouvelle et elle n'en sera pas la der "l'union des quatre puissances balkani mes, Grèce, Bulgarie, Serbie, Monténà Jro ne pouvait être que temporaire. U SQr'c n'aime pas le Turc, il dtoste ^er «lus encore le Bulgare, son allié d hier. Quoi qu'il en soit, Constantmople restera toujours le point de mire dans cette ■ruerre de races, de langues et de reli lïoni Le nombre de sièges qu'elle du1 Snir est considérable. En 1204, le: Croisés l'enlevèrent aux Grecs schismati ques, et c'est un Belge, on se le rappelle qui y fut proclamé empereur : Baudoun do Constantinople, comte de Tlandie. I refaisait ainsi l'œuvre d un autre Belge Godefroid de Bouillon, roi de Jerusalen Cet empire latin de Constantmople dur cinquante-sept ajis. _ En 1261, les Grecs reprirent la ville e conservèrent jusqu'en l'an 1453, où h iTurcs s'en emparèrent. Ils s'y maintiei nent encore. C'est cet empire d'Orient, perdu depu: 'cinq siècles pour les Grecs, que ceux-( voudraient voir rétablir à leur profit, ( ce n'est pas sans intention que le nouvea Ro' de Grèce a pris le nom de Constai tin XII, voulant rattacher sa dynastie celle qui périt avec Constantin XI, tué a siège de 1453. Qui dira ce que serait aujourd'hui l'C rient, si les « Latins » n'avaient pas pei 'du l'antique Bysance en 1261, ce qui mi fin aux Croisades ? Ver 3 cette époque, Saint-Louis, roi d France, dont les armées fléchissaieni voyait ,d'une part, les Mongols, Tartare et Turks fonder, en Asie,le plus vaste em pire qui fut jamais : de la mer de Chin à la Méditerranée et de la Sibérie à l'In de ; et il prévoyait, d'autre part, leu marche triomphante en Europe. Il, réso in. donc de gagner ces barbares par 1< persuasion de s'en faire des amis, en le; tfcvnstiâriisant. Ce fut le beau rêve d Saint-Louis. Il envoya, pour ce faire, c ambassade auprès du Grand Mogol, u moine Franciscain, un Belge encore, lli •*bruq\vs,nom latinisé de Guillaume Ruy: broek, né près de Bruxelles, comme so iJlustr ; homonyme Jean Van Ruysbroecl l'admirable ascète- aujourd'hui si bie: connu. Rubruquis partit de Constantinopl en 1253. U se rendit à Kaffa, en Crimée traversa les steppes de la Russie méridic nale, où il reçut du lieutenant du gra-m Khan, une fortp escorte de cavaliers tai tares. U traversa les déserts du Turkes tan, au milieu de mille difficultés. En fin, il parvint à Karakorum, campemen véritablement babylonien, où trônait 1 grand Khan, au milieu d'envoyés de cen taines de tribus et parmi des milliers d'à venturiers de tous pays, entre lesquels ne tre moine flamand découvrit un orfèvr de Pari3 devenu un puissant personnag à la Cour du Grand Khan. Rubruquis fut reçu avec beaucou] 'd'honaeurs et de déférence par le Gran< Mogol. Toutefois, il ne put le décider ; se faire chrétien. Le pieux franciscain re vint à Acre, où il composa la curieuse re latior de ses voyages, qu'il adressa ; Saint-Louis, roi do France, relation tra duite depuis en plusieurs langues ; pui il se retira au Mont Athos, où il mouru dans un âge très avancé. Ruysbroek fut le précurseur de ce nombreux missionnaires qui, tel Saint François-Xavier, tentèrent de gagne l'Orient au Christ. Si le succès avai mieux couronné leurs efforts, la questio: d'Orient serait peut-être aujourd'hui rc solue. La Croix aurait remplacé le Crois sant à Constantinople et dans tout l'C rient. Car, il n'y a pas à se le dissimulei au fond de toute cette éternelle questio: d'Orient, cauchemar de nos diplomates il y a plus qu'une lutte de races, avivée par la diversité des langues ; il y a L haine religieuse. Le Croissant veut abat tre la Croix.Le Musulman fanatique hai le chrétien. Qu'on se rapelle les massa cres d'Arménie. Tout récemment encore Kurdes et Arméniens en venaient au: main?. Les ambassadeurs des grande puissances se sont mis d'accord ; ils ont on le sait, envoyé au Grand Vizir une lis te de cinq noms, avec l'ordre formel d'; choisir deux inspecteurs généraux char gés d'appliquer les réformes en Arménie Nous savons aussi aujourd'hui que cett liste comprend deux Belges, deux Ho] landa et un Norvégien. Dans l'imbroglio d'Orient, le point d vue religieux restera donc un . des fac teurs principaux de l'éternel conflit. C n'est pas sans raison que les puissance tiennent tant à affirmer leurs droits d protectorat sur les missions, afin de gar der e.i Orient leur influence politique. I faudrait être aveugle pour ne pas voi: combien, là-bas, religion et politique a Compénètrent. Un exemple entre cent. En 1893, 1< Souverain protestant de Bulgarie, Ferdi nand I, de Saxe-Cobourg-Gotha, épouse Une catholique,Marie-Louise de Bourbon-Parme, avec dispense dji Saint-Siège, qui pose L-. condition « Sine qua non » de la religion catholique pour les enfants.L'an-ûé' suivante, la souveraine met au monde Un fil-, Boris, baptisé, selon les conventions, dans l'église catholique. La Russie Orthodoxe envisage la chose d'un mauvais Jil. Et le souverain protestant, époux d une princesse catholique, fait rebapti-eon fils dans l'église grecque-orthodoxe.li'enfant n'appartient ni il ia religion j16, *on nère, ni à celle de sa mère. Il fal-laJ.L ménager l'Empire slave. ., . lutte ne s'arrête pas même entre pétions orientaux : le Syrien jacobite ennemi né du Syrien catholique,tout commo l'Arménien grégorien le sera de l'Arménien catholique. Ne vient-on pas encore d'arrêter Catarau, l'a-ssassin présumé de l'évêque du rite ru mène de De-breezin, attentat qui a coûté la vie à six personnes ? Et n'avons nous pas appris que l'Autriclie-Hongrie s'était heureusement entendue avec la Serbie au sujet de l'extradiction de Catarau 1 C'est pour jeter un peu plus de lumière sur cette question si embrouillée des con- J flits entre chrétiens orientaux, que nous C) proposons d'examiner dans un prochain Dl article la question intéressante des diffé e rents rites catholiques et schismatiques s d'Orient. œu Magister. L'Jîdualité Lu La presse allemande qil, et le Congo belge & 11 y a quelques jours nous avons ^er Ui| publié en dernières nouvelles un ex- 1 a. tliait d'un, article adressé par son J ' correspondant bruxellois à l'organe panger- ma maniste la « Deutsche Tageszeitung » sur les propositions qui ont été formulées dans cer-i tain journal belge de vendre le Congo ou ] 1 tout au moins une partie de cette colonie, stij Lo journal berlinois, comme cela se com- dff ' prend a tenu avant tout à préciser à cette Be' • invasion l'attitude que l'Allemagne devrait sio ^ prendre en pareille circonstance. Il a ex- toi primé la conviction que l'empire ne pouvait :t pas rester indifférent à l'égard d'un marché < ,s de ce genre et qu'il importait pour lui de tai s'assurer .que la France ne devint pas seule n'e acquéreur de la colonie belge. En cela l'or- litt gane pangermaniste reste fidèle évidemment à giq '? la politique de Bismarck qui a déjà empêché tel '] la France d'occuper les territoires formant i t aujourd'hui le Congo belge par son interven- coi u tion à la conférence de Berlin où l'existence en de l'Etat indépendant du Congo fut solen- pa: à nellement reconnue. D'im autre côté, il est en L1 à remarquer que le même journal s'est pro- pie nonce d'une manière plus ou moins pessimiste no ! sur l'avenir d© la colonie belge et il a ex- rir primo des doutes sur l'efficacité des efforts da. " faits par le gouvernement belge pour sauve- qu t garder le territoire, du Congo contre des en- me treprises étrangères et surtout pour mettre en tin e valeur d'une manière rémunératrice les im-, menses territoires qui le composent. Le cor- av 2 respondant bruxellois de la a Deutsche Tage- én zeitung » on écrivant son article était manifestement sous l'impression des articles de 3 la jçyesse belge et de son désir d'assurer à ou " l'empire de nouvelles possessions dans l'Afri- m; r que équatoriale. C'est ce qui explique sans pi< - doute sou pessimisme. __ _ ze L La presse allemande en général est bien 1 i,l> . loin cependant de partager ce sentiment à da: ' l'égard de la colonie belge. Nous trouvons ré\ " au contraire dans la a Kôlnisclie Volkszei- pu: 1 tung b le graml organe catholique une ap- Q prédation tout différente de la situation au i- Congo belge. Le grand journal rliénan, il est i- vrai, reste en cela conséquent avec lui-même . q et fidèle à son habitude de juger d'une ma- irL! • nière équitable et objective les choses belges. "1( 3' Après avoir rappelé la nécessité pour la to1 Belgique de .suppléer par une vingtaine de P° millions aux dépenses de la colonie, le jour- ve e nal continue ainsi : « Et cependant la situat-> tion du Congo n'est nullement critique. Com- - me l'a rappelé dernièrement le ministre des i colonies M. Renkin, la Belgique ne fait pas ltj' . une politique coloniale dont le but serait d'avoir un budget colonial bien agencé et ve bien ea équilibre mais bien pour des raisons en " morales et civilisatrices.Les subventions éven- . tuolîes de la mère-patrie à sa colonie seront du Sie a reste largement compensées _ par les rende- ,ca - mente des entreprises coloniales^ et par le 16 - commerce avec la colonie. » Le journal fait - ensuite un tableau des plus optimistes de La , ■ 3 situation économique du Congo en tenant sa l compte des richesses minières et des résul- ^ " tats très favorables que donnent les exploi- tations agricoles dont le développement com- c9] ' mence à peine. Puis il trace un tableau com- . 1 plet du vaste réseau de voies ferrées en ex- S01 t ploitation et à construire encore. A ce propos, - il n'est peut-être pas inutile de rappeler que . . le même journal a_ dans un article publié il , l v a quelques semaines mis en garde les Al- lemands contre une appréciation trop opti- . " mîste des avantages économiques de la ligne cia 6 de Dan es Salaam au Tanganyka, qui ne don-'' nera de bons résultats et aussi longtemps que les lignes belges ne seront pas achevées, s Puis l'article termine ainsi: « L'avenir devra _ dire si la Belgique a suffisamment de force r colonisatrice pour réaliser en Afrique son j. giiandiose^ programme indiqué par le ministre foi] des colonies, sans recourir à l'aide de capi- ph taux étrangers. Il faut se souvenir cependant {j,e; que cette même Belgique a construit en Chi- - ne plus de 4,000 kilomètres de voies ferrées et pli '- que tout cela se trouve en opposition dia*ecte pr< : avec les articles pessimistes publiés par cer- 3 tains journaux belges à ce propos ». SC€ On ne se trompera pas de beaucoup en ad- crn ' mettant que cet article de la « Kolmische ni£ Valkszeitung » représente bien l'expression d.e 1 de l'opinion moyenne en Allemagne au sujet ' du Congo belge. On n'y désire nullement la t vente de la colonie belge ne serait-ce que poua' 17; - des considérations de politique générale euro- toi } péenne. Il est, en effet, à peine nécessaire lie : de dire qu'une vente de ce genre serait peut- , être l'entreprise la plus dangereuse pour la ke: 3 paix de l'Europe que l'on aurait vue depuis Al » longtemps. Si l'on parvenait même assez fa- d'1 cilement à mettre la Belgique hors cause 7 rien ne dit qu'une entente se ferait facile- lis; - ment et sans encombre entre les trois gran- . des puissances qui seraient appelées à partici- lat b per à cette vente. Hc . Dans la presse firançaise on a rencontré ces ] jours-ci la même opinion et 1' « Echo de an ï ans » entre autres s'est empressé de conseil- du 1er a la Belgique de ne pas se défaire de sa l colonie. Nous souhaitons, écri^il, que la Bel- un e jTique conserve^ intacte comme elle y a droit o> 3 [ œuvre grandiose dont parlait le roi Albert ral 2 et Que ses enfants ont fondé dans le sacrifice», ral . Ce conseil donné dans^ les deux pays dans des 1 j terme" presque identiques est inspiré mani- - , festement par les mêmes considérations des deux côté6 de la frontière. — J. Joerg. 1 1 ^^ ] LES BEAUX SITES^ nu: vœ La Commission royale des sites et monu- nie mente vient d'adopter, sur la proposition de sur ^es correspondants provinciaux, le classement poi du a Liereman d, le marais situé dans un act endroit très pittoresque près de Vieux- des Turrhout. uns _ Ainsi se réalise tout douoemenb le proiet tér si louable^ de conserver à chaque région les dre particularités naturelles qui la distinguent, sér: Il reste- cependant encore beaucoup à fai- son re si les Amis des Arbres faisaient en ce la moment une tournée en Campine, ils seraient tau douloureusement émus de voir abattre un peu Péj >a.rtout un invraisemblable quantité de très prij beamx chênes. qu', No pourra-Von_ empêcher que les arbres pou soient ainsi supprimés en masse dans une ré- s&n |gion où la oroissance est si lente qu'il fau- tro] dira de très longues années pour réparer le his1 mal qu'y font pe» ooupee sur grande échelle? cen1 Échos i -> eO Q —? 52? LA VILLE 1 éle- Programme de la journée : 8,8 )URS aff îrlitz school, 8, Melir. — Langues vivantes. yjj ^POSITIONS »•; il le Forst. — De 10 à 6 heures, exposlUon des | "■ -ros de M Henri Houi»en (ouverte jusqu'au 11 tel Travaux à faire srous nous sommes occupé déjà des grands vaux qui seront prochainement entrepris ^ ^ieux-l)ieu. vai ^os lecteurs savent que la gaa-e des vova- ' ( ii*s sera reculée vers .Lierre et qu'iino nou- ^ le gare de marchandises sera établie à ^ ytliaegen. , . fix Complétons cette miformation en disant c*a î la construction des deux viaducs du che-1 de fer stratégique de ceinture sera ad- 5 ;ée le mois prochain. L'un de oes viaducs a ( a bâti au terminus du tram électrique, s-(| itre conduira vers le Fort 5. (j6 la flanqueront ainsi la fùtuire gare de ter rcliandises. n0 Vendre le Congo ? coi )ans le « Matin » IVE. Roland de Marès cc.s imaitase les mauvais patriotes qui vou- co; ient vendre la terre congolaise que les voi ges ont arrosée de leur sang que nos mis- êtr maires ont fécondée paa* leur sublime apos- voi it : aV( au- Je puis affirmer de la façon la plus oer- > 3e, la plus absolue, que le Congo belge pr st pas à vendre, ni en partie ni en tota- rei -, et que la Belgique poursuivra éner- les uement la mise en valeur de la colonie coi 0 que Léopold II nous l'a transmise. du Qu'on n'essaye donc pas d|ébranler la ifiance des Belges dans l'avenir du Congo cherchant à les intimider ; qu'on n'essaye 1 de les amener à l'idée de vendre le Congo leur faisant espérer un tas énorme de ces de cent sous. Le Congo représente pour hb ,is un large avenir colonial, le moyen d'af- rai lier notre puissance morale et économique on îs le monde, le moyen d'être autre chose as? un petit pays dont l'horizon est stricte- fei nt limité par ses étroites frontières con- on en talcs. . lea » Et cela, voyez-vous, cela ne se paie pas se des pièces de cent sous, le tas en fût-il >rir 5 ». el€ m( 3ela est très juste, M. Roland de Marès do blie de dire cependant que parmi les mau- ne lis citoyens qui exploitent ainsi La eu- «ra [ité de la foule et qui font le jeu des pan- ad; rmanistes se trouve M. Magnette, sénateur , : 5ral. qui, il n'y a pas deux jours, publiait sig is une revue bruxelloise un article où se tio ékit l'esprit le plus mesquin et le plus ga. .ililanime. v0 Lo cartel vit toujours fJU Le « Ralliement » nous explique, non sans sui çénuité, pourquoi iil n'y a pas lieu en ce de >ment, de grouper en un faisceau étroit les cit •ces libérales et socialistes. C'est qu'il n'y a 1 int chance, pour le quart d'heure, de ren- do rser le gouvernement: |6l . lié a Faites-y bien attention, messieurs les cteurs, dit-il, la perspective qui vous a ef-ivés en 1912, d'un gouvernement libéral ligé de compter avec les socialistes, est demie si lointaine que vous n'avez plus à vous inquiéter. de » Quoi qu'il arrive et quoi que vous fas- pa; z, il restera en tous cas, oette année; aux pa modiques une majorité qui leur laissera un pouvoir ». chi pl1 Voilà donc pourquoi les libéraux peuvent de bstenir, cette année, de courir à la res- pli isse des candidate socialistes menacés, soi ilà pourquoi ils ont abandonné — pour la jto fois — 1a tactique cartelliste. do iais que les circonstances ELECTORALES su eut différentes, que les libéraux aient me m tage à s'allier aux révolutionnaires, et à J cartel se refera partout. téi 5n d'autres termes, l'abandon du cartel en da L4 n'est qu'une tactique toute momen- tri tée, et du reste, si les libéraux et les so- tic listes devaient triompher des catholiques tai des listes séparées, le cartel se referait 001 t de suite... au Parlement . me :i est bon qu'on le sache, et qu'on le dise 1 le et W. Homals chez nous ^ Flaubert eût pu trouver des Homais non qu 1 d'ici, à Hoboken. S'ils ne sont point ro, liimaciens comme le vrai, ils ne le lui ce- mc ît en rien pour la valeur de leur anti-ricalisme qui se manifeste de la façon la c|'j is saugi-enue partout où l'occasion s'en (],;t «ente. _ _ _ Hoboken donc avait à choisir un nouveau [g au communal. Le Conseil héraldique, mi >upant des compétences reconnues en cette sa tière, fit savoii- au Conseil communal que }l? mis 1263 à la fin de l'ancien régime quatre aux avaient été succiessivement employés. De ces quatre sceaux, celui usité depuis .7 était le plus caractéristique pour l'his-re de la commune et méritait donc de ral-• les suffrages des édiles d'Hoboken. 1 rappelle l'érection de la terre d'Hobo- j 1 en duché au profit de Conrad-Charles- op; bert d'Ursel et porte les aa-moii'ies des à Jrsel. _ an rusque là lien né choquait l'anfticléricane très spécial qui fleurit à Hoboken, et le au aHait être adopté malgré la devise du ine: « Sigillum scabinorum ducatûs de pa( boken ». fié klais en dernière heure l'an apprit que les du noiries comprenaient également l'image Se: Christ en croix . lib )u coup les opinions changèrent et par qu vote énergique les Homais chargèrent le qu< loge échovinaJ de notifier au Conseil hé- the Jique que le sceau au Christ était indési- tre 'le. _ j Jne bêtise pareille désarme: elle fait rire! éle qu Vhôtel van Llere soc -<a commission royale des monuments, on de ;ait, a^demandé ,< que les locaux de cet uni ien^ hôtel patricien, aujourd'hui caserne, ven r hôpital militaire, fut classé comme mo- bai nent historique. Il est à espérer que co car a soit ratifié en haut lieu. De promptes nai sures da préservation s'imposent. On as- ces e que l'autorité militaire se propose d'ap- vei tei* certaines modifications à l'ordonnance tui uelle de la façade. Il est question d'ouvrir fai portes, de boucher des fenêtres, d'établir tat > grille permettant la vue sur la cour in- bli< ieure. Il serait d-angereux d'entrepren- t pareil ti*avail sans une étude préalable cat euse des bâtiments mêmes. On ne peut pas ger à modifier l'oukutnance générale de réc façade. L'aspect de celle-ci, lors de res- qiw rations antérieures, a été récliamée. Sous le : ►aise couche de badigeon les murailles am nitivw existent encore. Il est probable grl >n retro-averait des vestiges suffisants » r en ieconî»titner la partie décoi-îtive. II lit relativement facile de constituer sans tau > de frais, un ensemble dont nos anciens tioi oriens se sont pdu à vanter la mognifi- ver. et l'importance Artistique, [fail Jstes électorales /e Collège éehevinal vient de clôturer dé-tivement les listes électorales pour la délation des membres du Conseil des prud'-nines pour la période 1915-1918. 1 a été inscrits 3434 chefs d'entreprise; 00 employés et 2-1,733 ouvriers. »our l'élection des conseillers communaux ►plein entai res il a été porté sur les listes, turées définitivement elles-aussi, 11,778 iteui-s, savoir 2,940 chefs d'industrie et 38 ouvriers. jo supplément aux listes provisoires sera Iché à l'entrée principale de l'hôtel de e (Permanence de police) et déposé à spection du public au 8e Bureau de l'hô-de ville, depuis le 2 jusqu'au 17 mai 1914. Contre le monopole ja a Fédération dos entrepreneurs de cliar-nenit et de déchargement de navires » a. essé au Conseil communal la lettre sui-ite:: Il nous revient qim plusieurs sociétés se t adressées aux autorités communales pour enir aux bassins Sibéria un emplacement a à l'effet d'y installer des engins spé-ux pour le déchargement des charbons, minerai, etc. En réunion générale de la Fédération il îté décidé à l'unanimité, de prier le pré-ant et les membres du Conseil communal, ne pas, donner suite à ces demandes qui .dent en réalité à l'établissment d'un mo->ole en faveur de quelques-uns. Cependant, nous sommés pleinement ^vaincus que de pa.reils^ engins y sc>nt né-saires parce qu'ils seraient très utiles au amer ce, mais nous prenons la. liberté de is faire observer que ces engins doivent e exploités par la Ville elle-même en fa-ir de la communauté, comme cela, se fait xï les élévateurs à grains, les grues et les ires engins. Au nom de tous nos membres, nous vous ons de ne pas donner suite_ à de pailles demandes et de vouloir bien prendre mesures nécessaires pour qu'à l'avenir nme par le passé, toutes les_ installations port soient exploitées en régie ». Dans les mœurs Le cartel est si bien entré dans les mœurs érales que l'on s'attend à vojr des libé-ix voter pour les socialistes là même où lutte séparément, dans le but de mieux urer une victoire anticléricale. C'est la Lille de Folle-Avoine qui nous apprend cela dénonçant à ses amk le danger de pareil-manœuvres.» En 1912, di/t-ctfle, nous avons vu ces cteurs, qui veulent c faire les malins » •ttre un candidat libéral. M.Fléchet, à deux igts d'un échec à Liège. Il y a quelques an-?s, c'est un autre député libéral, M. De-ndre, qûi fut victime d'une tactique mal-roite du même genre à Charleroi. » Aujourd'hui, c'est à Soignies que l'on nale le danger. Sous prétexte que l'élec-n de M. Boël est assurée, certains entent les électeurs libéraux à porter laurE )es sur la liste collectiviste ». D'autre part, le « Bien Publio 3 signale 'à Gand_, une active propagande se porr-t parmi les libéraux cirtellistes, en vue déterminer ceux-ci à sauver le siège du over Lampens. 3ue voulez-vous P On a si bien habitué le? jtrinaires à voter pour les socialisoes, on r a tant représenté ceux-ci comme des al- 1 loyaux, parfaitement assagis... Or ace pour le moulin / jes vieux moulins qui constituaient un > éléments les plus pittoresques de nos rsages champêtres, l'un après l'autre dis-•aissent. Les usines modernes, leur font e concurrence désastreuse, les forcent à imer, les condamnent à l'inaction. Il est is que temps 'que l'on prenne des mesures conservation et qu'on tâche de sauver les is intéressants d'entre eux. Le cas se pré-ite usuellement à Berlaer, à proximité de gare, à quelques pas de la voie ferréc; ninant une butte verdoyante se dresse • ses qautre assises de briques un vieux ulin^ aux ais disjoints, aux ailes effilées, a toiture écaillée. Sa- silhouette est carac-istique, sa situation avec ses annexes, is son cadre verdoyant, est pleine d'at-lits. On ne saurait s'habituer à la dispari-n de cette sentinelle avancée qui depui? ît d'années signale de loin la route qui iduit au village. Et pourtant on en réel a-: la démolition. Il paraît que le chemin qui sépare de la gare n'est pas assez large, qu'à certaines époques il s'y proeluit un ï ombre ment sérieux. Il y aurait peut-être yen de remédier à cette situation. Pourri ne pas faire contourner la butte par la iteP Les chai iote pourraient alors aisé-nt. par la nouvelle voie, trouver le moyen s éloigner, sans devoir comme aujour-mi rebrousser chemin. L'encombrement paraîtrait et l'accès de la gare serait sincèrement facilité. Resterait le moulin. Ic: problème "est plus délicat. L'Etat et la com-ne, pourraient-ils intervenir pour assurei conservation? Ce serait hautement à sou-;ter. Dans tous les cas la question métrait d'être étudiée. W. tîelleputte à Seraing je « Journal de Bruxelles » rappelle fort ïortunément ejue M. Hymans n'est pas seul î-voir^ éprouve la douceur de mœurs des >icdéricaux et des socialistes sérésiens: : Nous comprenons, écrit-il, l'indignation « Jouroal de Liège », et nous ne jugeons 1 excessives les épithètes par lesquelles il trit les espèces de sauvages qui se con-sirent de la façon qu'il dit au meeting de •aing. Mais en lisant l'article de la feuille îrale, nous avons eu un instant l'illusion > nous étions plus jeunes de deux ans et ) nous parcourions, dans un journal cacique, le récit d'un meeting dé nos amis ublé par les partisans du cartel. Qu'il v en eut, pendant la campagne storale de 1912, de scènes pareilles à celle ) le a Journal de Liège » décrit plus liant! is les perturbateurs étaient parfois des ialistes seuls, le plus souvent un mélange socialistes et de libéraux fraternellement s dans la pratique de ces insolences en-•s l'adversaire; ils travaillaient sous la mière du cartel; leurs victimes étaient des ididate. des orateurs catholiques. Les jour-ix libéraux rapportaient les exploits de a démagogues » avec complaisance ; sou-i.t même, ils prenaient le parti des per-•bateurs, ils les soutenaient: il s'agissait de -e passer leurs violences pour des m an if es ions incompressibles de l'indignation pu-iue contre le gouvernement clérical. A Seraing même, il y eut un meeting holique, donné par M. Helleputte, où se sèrent des faits bien plus graves qu'à la nion de dimanche dernier; l'auto dans la->lle l'éloquent orateur oatholique quittait neeting fut assaillie par une bande et un L qui a^ivungagnait M. Helleputte fut assez Stvement blousé. Le lendemain, toute la presse anticatho-1e, la libérale comme la scs'-ôaliste, racon-. ces faite scandaleux avec une satisfac-1 à peine dissimulée ; et nous ne nous sou-ons pas que Je « Journal de Liège » ait > exception, qu'il ait stigmatisé la conduite des perturbateurs du meeting catholique de Seraing. , , » L'attitude de la presse libérale à 1 égard des « démagogues » serésiens fut alors cer-| tainement plutôt stimulante et de nature à les engager à recommencer quarid des adversaires politiques se permettraient encore d'user, à Seraing, de la liberté de la tribune pour soutenir des candidats opposés aux candidats révolutionnaires. 1,1s ont donc recommencé dimanche dernier, mais cette fois, aux dépens des libéraux et de M. Hymans. » Juste retour des choses d'ici bas.... » Marchés sans marchands Dore, se fiant aux avis officiels qu'elle se souvenait avoir lu quelque part, cette dame qui habite au Sud, s'en fut, hier matin, à la place du Trône, où, officiellement, existe un narché aux légumes : c'est le moment où jamais n'est-ce pas, de faire son choix parmi les bottes d'asperges blanches et rebondies ou les ieunes salades tendres. Arrivée s l'endroit ou elle comptait faire ses provisions, la dame découvrit une tour de disjonction téléphonique , un petit square, des rails de tramway, d'autres personnes qui, comme elle, paraissaient chercher quelque chose cl'impossible à trouver, mais point la plus^ petite^ ombre de marchandise. Dépitée de s'être dérangée pour rien, elle tint à se renseigner, et apprit que certains de nos marchés publics, et entre autres celui .de la place du Trône, sont depuis quelque temps délaissés par les marchands pour toutes sortes de raisons dont la principale est la rareté de la clientèle. Mais cette abstention des acheteurs serait due beaucoup a ce que l'existence, de ces marchés était trop peu connue du publie. De ce fait, une partie de la ville, qui représente une notable portion de son territoire et do sa population, se trouve privée du moyen d'approvisionnement que constituent les marchés publics. Et on se demande s'il 11'v a aucun moyen de remédier à cette situation, soit en accordant certains avantagés aux maraîchers pour les attirer, soit en déplaçant le marché si son emplacement 11e convient pas ? Quelqu'un suggérait même l'idée de transférer celui de la place du Trône dans cette partie du marché au* poissons qui borde la rue de J'Escaut, espace suffisamment grand et toujours disponible dont des marchands d'oranges et de citrons occupent déjà quelques mètres carrés P Entente cordiale La visite des souverains anglais à Parie semble avoir resserré encore, chez nos voisins, les sentiments d' 0 entente cordiale » Ce mot est moins récent qu'on -ne croit. Le premier chef d'Etat qui l'ait employé en songeant aux mêmes partenaires fut Louis-Philippe. Louis-Philippe qui avait- passé siu- terre anglaise ses années d'exil, fit en 1844, devenu Roi des Français,une visite aux souverains d'Angleterre. C'étajt la première fois qu'ur souverain français mettait le pied sur le so anglais depuis que Jean II avait été amene prisonnier après la bataille de Poitiei'3. A propos de cette visite.. M. Thureau-Dan gin raconte que Louis-Philippe, qui parlai" l'anglais tiès courammc- t, eut un discours ï prononcer en reponse à une allocution du lord-maire. Comme d'usage, ce discours avait ét< préparé d'avance par quelque secrétaire. Ai moment de le lire, le Roi s'aperçut qu'il étal écrit clans im anglais impossible et incompréhensible.- 0 C'est déplorable, c'est pitoyable : s'é-cria-t-il, on m'a fait une réponse que je ne comprends pas ! Et m'envoyer cela ime heure avant !... Ils vont arriver ! » Heureusement, la reine Victoria et le prince Albert vinrent auprès de lui sur ces entrefaites. C'est eux-mêmes qui l'aidèrent l composer sa réponse, et, pleine d'humour e1 de bienveillance, elle eut un grand succès. Rentrés en France, Louis Philippe écrivail au Roi des Belges : « J'ai tout lieu de me flatter... que nous viendrons à bout de gagnei les convictions des deux nations et de, consolider tout à fait cette précieuse^ « entente cordiale » qui est dans l'intérêt bien entendu de tous ». Rendons au bon Louis-Philippe la paternité d'une association de termes qui jolie ur grand rôle aujourd'hui dans la politique européenne.Contre les bandits Internationaux lies bandits sont organisés de telle sorte que les frontières ne les arrêtent plus. Bien plus que les malfaiteurs locaux, les bandes cosmopolites sont redoutées de la police ; la rapidité de leurs entreprises prévient toute surveillance ; leurs adhérents surgissent brusquement, dans un milieu où ils sont inconnus, entrent dans une partie déjà préparée, la jouent et souvent la gagnent avant qu'on ait eu seulement le temps de remarquer leur présence.Un congrès de police judiciaire internationale s'est tenu ces jours-ci à Monaco. On y a discuté les moyens de fournir à la société des armes efficaces contre les bandes cosmopolites.Quantité de mesures y ont été envisagées, mais un grand nombre d'entre elles se heurtent à des obstacles difficiles à surmonter. Les progrès ne pourront être acquis que pai étapes, au prix de longs efforts et d'une pa tience obstinée. On a tout d'abord songé h un bureau international d'identité et à introduire l'unité parmi les fiches signalétiques en usage dans les divers Etats, pour les centraliser au bureau international d'identité qui détermine ra parmi les malfaiteurs identifiés par chaque police locale ceux qui sont de nature à intéresser la police internationale. C'est-à-dire qu'on ne retiendrait que les fiches des bandits que leurs méfaits antérieurs désignenl comme capables de pratiquer le banditisme cosmopiiite. On voit quelle activité incombera à l'organisme projeté et combien il promet d'être fécond en résultats. Etant donné le but à atteindre, il est à souhaiter que tous les Etats arrive,..mt à s'entendre pour mettre leurs nationaux à l'abri des entreprises trop souvent tragiques des bandits internationaux de tout acabit. Le chirurgien Tous les spécialistes du sc^pel — qui sont aussi gens de beaucoup d'esprit — liront sans nous en vouloir cette boutade sur le chirurgien:'Le chirurgien est Un calculateur de premier ordre: il n'y en a pas qui connaisse mieux que lui la table d'opérations. Avec une dextérité merveilleuse, il vous divise par deux, vous retranche tout ce que vous voulez, même ce que vous ne ( voulez pas; puis galamment vous dit : « Merci, l'opération est finie ». Et il ne vous reste plus qu'à régler l'addition. Il ne recule pas tel Inaudi, devant les opérations les plus difficiles, les plus compliquéee En général, il les réussit. Quelquefois, il les manque. C'est tout simplement qu'en opérant il a posé quelque chose (sa cigarette ou son lorgnon) et n'a rien retenu. Les spécialistes des maladies des reins sont particulièrement forte en oalculs. Quant aux chirurgiens dentistes, nul ne peut les égaler pour l'extraction des racines carrées. N'oublions pas non plus^que o'eet en vous endormant que le ohirurgien poflitiqut voua soutire votre yoix< Le " Matin „ tombe des degrés d'Âch az et se tait mal )0(—- Q Le « Matin » prétend réfuter un article do l'abbé Moreux sur Le miracle des degrés El d'Acliaz et, pour no pas en pBrdre l'habitude, il parle de cette question comme un aveugle de couleurs. On connaît le miracle bilbique : Isaïe, pour montrer au roi Ezechias que Dieu avait exau- 00 sa prière, fit reculer l'ombre de dix degrés sur les degrés d'Acliaz. Ou discute toujours la signification de ces « degrés ». M. Moreux, sans prétendre ex-pliquer le miracle, avance l'hypothèse que les fameux degrés ne sont autres que les de- ^ grés de l'escalier du palais royal, - orienté fê. vo-3 l'Est ou vers le Nord-Est. sti En supposant que la rétrogradation ait eu op lieu l'après-midi, tout s'explique le mieux du su monde, car à oe moment de la journée il l'ombre portée du palais devait envahir l'es- se calier par le haut, degré par degré. Isaïe ^ aurait donc fait a rentrer dans la lumioie » dix dei és déjà envahis par l'ombre du soir... ^ C'est absolument incohérent, s'écrie le « Matin ». L'orientation supposée de les- (( oalier rend impossible son éclairage par le so-leil l'après-midi. Et-, en supposant une autre ^ orientation, face au soleil couchant, il est ^ évident qu'à mesure que le soleil descend der- g. ri ère une construction dont l'ombre est pro- ^ jetée sur l'escalier, les marches sont enva- ^ hies par le bas, et que l'ombre monte au lieu h( des descendre. m; Le a Matin » n'a oublié que deux choses : _ 1° Qu'il s'agit très évidemment d'un es- ^ calier ATTENANT au palais d'Achaz et que c( c'est l'ombre du palais auquel l'escalier est él attenant qui se projette sur ledit escalier. cl 2° Que Jérusalem est située sous le 32me 1. parallèle et qu'au solstice le Soleil peut y atteindre uir& altitude de 81 degres, très voi- vi sine du Zénith. _ ^ Sur un escalier orienté- vers l'Est, dans ces conditions, le Soleil méridien ne donnera ^ qu'une très petite ombre du palais,si tuée vers 1^ le Sud, mais dès que l'astre commecera a • descendre vers l'Ouest l'ombre s'allongera ^ vers l'Est et envahira parfaitement « par le haut » marche par marche, ledit escalier d orienté vers le soleil levant. _ _ ^ En supposant que le miracle ait eu lieu à ut' une autre époque de l'année, l'envahisse- ^ ment se produira de la même façon, ^ ^ 1 al- ^ titude méridienne du Soleil à midi n'étant (j: jamais inférieure à 35° dans la ville Sainte. Quoiqu'en pense donc le ci Matin », l'hy- p pothèse de l'abbé Moreux est parfaitement n plausible et notre confrère s'est mis congru- P ment le doigt dans le cadran. Quant à l'explication du miracle, tout apo-logotiste sait qu'il n'est nullement nécessaire s-ici pas pl'us du reste que pour le miracle ^ de Josué, d'invoquer un arrêt et une rétro- ^ gradation de la rotation terrestre dont la e Bible ne parle pas. di Si le a Matin » est assez ignorant pour ne ti pas être éclairé sur ce point, nous sommes fct prêts à activer l'éclat fumeux de son lu- n mignon. n Mais il faudrait tout au moins, avant qu'il ^ se mette à discuter d'astronomie « ex ca- ^ thedra », qu'il ait ouvert un ouvrage qui & traite de cette science ! Pour le surplus, que notre confrère veuille a, bien se-rappeler la forte parole de Baronius, q qui disait que la Bible n'a pas été inspirée te pour nous apprendre comment va le ciel, te mais comment on y val ™ D. d(< ^ Sarrazin ^ n Sarrazin est mort, à Paris, à l'âge de 83 -ans. C'est une figure qui disparaît, une figure aimable, pittoresque, et qui fut longtemps fa- 1 milière à tous les soupeurs de Montmartre, où l'on soupe depuis belle lurette. Un baquet plein d'olives sous le bras, il s'en allait, le soir venu, par les bars, les tavernes, les restaurants de nuit et les cafés-concerts, offrant gaiement de table en table ses petite fruits couleur d'aigue-marine, à la saveur acide et fraîche. On tendait deux sous au bonhomme, di et, d'une main preste, il enveloppait, dan? q; un menu cornet de papier qu'il fabriquait gé- d' néralement d'une page de ses recueils de a vers ( car Sarrazin était poète ), les olives & qu'on avait cueillies, là-bas, dans son Midi jtatal ,au boid de la mer bleue ou perse. I0 Sarrazin I ce nom évoquait, ainsi qu'une D( suggestive musique, la bourgade perchée en r£ nid d'aigle sur de rouges et farouches rochers, ^ et suiplombant à pic cette mer où les felouques des Barbaresques semaient autrefois la terreur : c'est là,_ sans doute, qu'il était né 71 à l'ombre d'une vieille tour sarrazine, en un T coin de la chaîne des Maures. Quelques siè- di cles plus tôt,_ le digne homme eût été peut- g être un corsaire, écuniant, pillant, ravageant les côtes méditerranéennes. S'adaptant à un 02 âge sans gloire, il s'était fait-marchand d'oli- 11 ves. Mais, pour ennoblir son destin, jaloux d'un pacifique laurier, il chantait ses olives 01 en vers. 2. A oause de ce culte pour les Muses, de son w bagout méridional^ et de sa figure expressive, la popularité lui vint : il se crut un poète cé- S lèbre. et la tête lui tourna un peu. On lui 11 persuada un jour qu'il devait se faire chan- 31 sonnier : il prit la direction du <1 Divan ja- P: ponais »,_ se nomma Jean de la Butte, attira tout Paris, connut presque la gloire et gagna beaucoup d'or. C'est lui qui découvrit, dit-on, Yvette Guiibert ; et, pour une belle trouvaille, n'était une belle trouvaille I b: Puis, la fortune changea : le « Divan japo-nais , subit des heures pénibles, le capri- t<! ci eux Paris s'en alla rire ailleurs, Jean de la C Butte fit fail'lito et dut fermer boutique. Mé- ni lancolique et résigné, il reprit son baquet d'o- le lives et se remit, comme par le passé, à cir- Ul culer de table on table dans les endroits où m l'on s'amuse, en poussant son cri familier : T a Olives fraîches, olives Sarrazin I » C£ Puis ,la vieillesse survint, et l'oubli peu à fe peu se fit sur lo pauvre homme. De plus jeu- p] nés avaient pris sa place : le baquet, la cuiller de bois, les petits fruits couleur d'aigue-marine, les sachets où, l'olive mangée, on lisait les vers du bonhomme en évoquant les- d< monte des Maures, — tout cela se promena à gl Montmartre au bras des gaillards plus robus- m tes et mieux aptes à passer les nuits que cet le octogénaire usé II dut finir — comme tant te de poètes — sur quelque grabat d'hôpital. d< Il s'en va quelques semaines seulement après son grand émule Mistral.^ qui était -aussi du Midi et chanta comme lui les olives. Et du moins, par sa longue vieillisse, a-t-il prouvé la vérité de ce quatrain resté fameux : al Celui qui mange des olives .. Gliacjue Jour de chaque saison, Vit plus longtemps que les solive® aJ De la plus seillde maison. ar Parfalot, « LETTRES DE nm J—<© ® < rrespondance particulière de la sMétropole» 1 attendant le ballottage. — Un manifeste patriotique de la Fédération républicaine. — Où l'on voit, d'après un exemple, com. bien il serait temps de renoncer à la politl. 511e oratoire. — Un retour sur les causet je la catastrophe du «Iéna». Paris, 6 mai. La campagne qui se poursuit en préparait! d;u scrutin de ballottage est ardente, ais ce n'est pas une raison pour préjuger e les résultats du scrutin en vaudront sen->lemenit mieux. Dimanche, 10 mai, est la e du Patriarche Job, célèbre par les cata-ophes qui, des sommets de la plus grand* ulence avaient fini par le jeter sur un fumier r lequel, entouré d'amiis beaux parleurs, raclait, en se lamentant, avec des tessons, 5 ulcères. Dirons-nous que c'est un présa-? Je connais bien des gens qui sont fort iités de le croire. En tout cas, on ne peut, raisonnablement, ->érer rien de bien fameux. Les seconds uns ne sont, en général, selon l'expression ureuse de M. Charles Benoist, qu'un -éflexe» des premiers tours. Il n'y a à cela .'une seule exception dans l'histoire de no» étions françaises: c'est à savoir le fameux Ilot tage de 1885, qui, inopinément, fuit un grand succès pour le parti nationaliste, ais il ne faut pas . oublier qu'en^ 1885 il y ait encore en France un parti ^royaliste >mogène, influent et discipliné, qui ne don-lit pas dans l'erreur de la politique diu pire, dont les membres — encore moins les chef* • ai'auraient point patroné, ainsi qu'aujour-huii à Béziens, par exemple, un candidat -Ikcbiviste. En 1885, il n'y eut pas de « mal us» comme il y en aura aujourd'hui à gau* îe et à droite, autant d'un côté que de iuitre... Quoi qu'il en soit, en attendant, la lutte est ive: les appels répondent aux appels, les majestés aux manifestes. Par exemple, l'a^pel î la (( Fédération républicaine », présidée ir M. Charles Benoist, répliquant à l'appel 1 parti radical unifié, ce .dernier^ signé seu-ment par «le vice-président faisant fonc-an de président», M. Henri Michel, sénà-ur des Basses-Alpes. . (On remarquera_ la mgogne déshonorante de cette substitution j nom d'un vice-président à celui du présl-smt même du Comité exécutif du radicalisme ai fié, qui est M. Joseph Caillaïux. Déjà xppel des radicaux avant le premier tour ; scrutin ne portait comme signature que: Le Comité exjéoutif ». Ces précautions en, sent long.) • , . L'appel du comité de la rue de Valois est x>prcment et directement un appel au, ralliaient contre la ((Fédération des gauches» >ur la reconstitution d'un bloc seotalrement ïque, anticlérical avant tout. L'appel de la ((Fédération républicaine», gné par M. Charles Benoist, dénonce excel-imnienit le «pacte impie»_ conclu entre les eux ((Unifications)), qu'il dénomme fort istoement: (de parti de la destruction violente : le -syndicat de la démolition lente». Ces aux partis,. 1'apool.de la Fédération les mon-e cherchant, «l'un ouvertement et en maî-e, l'autre secrètement et en suppliant, un liséra-ble profit électora!) jusque dans les lines de la patrie ». Aux électeurs, l'appel de . (( Fédération » crie avec force: ((Si le Bloc i reforme à ce prix (l'abandon de la loi de ■ois ans, sur lequel s'est conclue l'entente utre les Unifications), c'est la_France même Li'il écrasera... En toute vérité, depuis 44 ris. depuis 1870, jamais l'heure n'a été aussi iiave... Arrière les disputes criminelles sur seudl de la maison en feu ! Au secours, tous s bons Français! Vous annelez-vous «Fédé-ition des gauches», «Alliance républicaine ^mocratique », ((F édération républicaine », Aotion libérale», peu importe. Vous tous j! vous appelez Français, nous vous conju->ns de ne plus songer qu'à la France !» L'impression causée par cet appel dans le iblic est considérable. Mais il ne s'ensuit as qu'il sera exaucé dimanche, pratiquaient, dans les isoloirs. E. B. La g uerre mexicaine le» < Wilson et le brigand Villa Un aveu suggestif Washington, 6 mai. — Le sénateur Lippitt >mande au président Wilson s'il est vrai l'Û pourrait aider l'infâme général Villa à yvenir le chef du gouvernement mexicain. Il attaqué vigoureusement la politique mexi-,ine du gouvernement. Le sénateur Stene a donné à entendre que gouvernement est* disposé à laisser les gé-jraux Carranza et Villa combattre le géné-.1 Huerta >vt que s'ils continuaient à le ta. • 3 Etats-Unis ne les attaqueront pas. Les rebelles continuent la campagne Washington, 7 mai. — Le général Carran-, télégraphie de Chihuahua que le général >rrès battit, avant-hier, 3.600 fédéraux? prèa > San Luiz de Potosi, faisant prisonnier le inéral Arzameni ,avec tout son état-maiar, r capturant trois trains militaires,1,800 homes et une grande quantité d'armes et de unitions. Le général Obregon, qui opère sur la côta lest, a pris Gaponeta avec toute la garnison, 000 Ma user, trois canons et un millier d# tr touches. Washington, 6 mai. — L'amiral Badger ai-aale que les constitutionnalistes ont dirigé le violente attaque contre les fédéraux au id de Tampico, mais que cette attaque n'a is eu de résultat décisa. L'EMBARGO SUR LE MATERIEL -DE GUERRE Les commandos du général Villa New-York, 6 mai. — L'embargo mis sur lel itiments à destination du Mexique laissa lez les négociants d'ici de grandes quanti* s de munitions qui n'ont pu être expédiées, a fait pourrait exposer le général Villa à anquer de projectiles pour l'attaque des vil-s du centre du Mexique. Une enquête a éta- 1 que le général Villa avait fait des com-andes importantes après les combats d« jrréon, dans lesquels ses schrapnels de fabri-,tion indigène n'avaient presque pas eu d'ef-t comparativement aux olus étrangers em-oyes par les fédéraux. Pour la protection des exploitations pétrolifères Washington, 6 mai. — Les représentant! « compagnies pétrolifères américaines et an-aises sont allés voir M. Bryan pour lui de-ander d'obtenir des fédéraux et des rebel-5 l'engagement par écrit de ne pas moles-r les exploitations pétrolifères de la région > Tampico et surtout de Tuxpan. >-«,©«»—£ * A.VI3 A cette époque do l'année le nombre de no§ ionnés se rendant en villégiature, est consU rable. Pour faciliter la prompte exécutiort s mutations, noua prions instamment noé nnnés de vouloir bien nous rappeler lauf icienne adresse en nous communiquant loul* uvelle adressa» . „ 4*

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Dit item is een uitgave in de reeks La Métropole behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1914 tot 1918.

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