La Métropole

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s.n. 1914, 01 Maart. La Métropole. Geraadpleegd op 05 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/6688g8gc6w/
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IA MEILLEURE VOITURE ANGLAISE DE f"* 65.00 A 185.00 E _ chez OEVSLAGERL2Ê2£Sl J S, PL DE MEIR { 21e Année No 60 ■ÇT.rl ition !0 LA MÉTROPOLE AGO r-J rwBiiviua: IVTS Ut m % Sli mol» ......••••••• »• J „ Trot* mais. ...••••••••• fr. 4 w On t'abonne & tous les bureau* de poste et aui (acteurs. ETRANGER, te port en sus: Pour 1* HOLLANDE, s'abonner de préférence aux bureaux de poste, plutôt qu'au lournal même. LE NUMERO 5 CENTIMES Journal quotidien du matin Tous les jours 59.ruedes Peignes,Anvers Le dimanche de 4 à 10 Administration: » 3519 de 10 à 16 pages Rédaction : Téléphone 617 pages — LE MIMER! 5 CENTIMES Annonces : ) la petite Chronique sportive la ligne liras £r. 0 30 fr- 8 00 Annonces Ênanc.ld. .» I 00 Faits divers fin ld. • 2 00 Réclames la l!i;ne, » « 30 La Ville ld. . 5 00 Faits divers corps ld. *> 3 00 Emissions Prix à convenir Pour toute la pubLicité, saut celle de la province d Anvers, l'adresser à T'AGENCE H A VAS : à BRUXELLES : 8. place des Martyrs, à PARIS : 8, place de la Bourse. WAlie- M ENORME CHOIS? = F5I20.00.2250.25.00.30.00 OLYS1AGERESÊSSS M. PL. DE M ElR. Dimanche lr Mars 1914 La METROPOLE d'aujourd'hui paraît sur 10 pages Science pour tous RacHumthérapie r-)0{- L'emploi du radium. en_ médecine a i beaucoup fait parler de lui en ces derniers temps et, à Paris, à Berlin, à New-1 York comme à Bruxelles on a signalé presque simultanément des résultats vrai-I ment merveilleux obtenus grâce à la pré-F oieuse substance dans le traitement des : tumeurs malignes et spécialement du ter-riblo cancer. Aussi convient-il de dire un mot ici de l'origine de cette méthode ; nouvelle, des principes sur lesquels elle repose, des procédés opératoires à l'aide desquels on a résolu son application. La radntmthérapie n'est qu'une des formes de la radiothérapie, c'est-à-dire d© l'utilisation thérapeutique des radiations de tout genre sur les tissus ou sur l'organisme humain. La forme la plus simple de cette branche de la médecine est constituée par l'utilisation des rayons lumineux, soit ceux du soleil, directs ou diffus (euro de lumière, héliothérapie), ! eoif- ceux de sources artificielles (bains de lumière de Finsen, de Reyn, de lumière ultra-violette, eto ) qui ont déjà donné de si beaux résultats dans le traitement du lupus. Toutes ces radiations, cependant-, sont relativement peu puissantes. Elles no pénètrent pas très profondément dans les tissus, et si elles le font, ce n'est que lentement. L'invention de Roentgen vint donner un nouvel essor à ces méthodes.Les rayons X, on le sait, traversent facilement tous les tissus organiques et même, jusqu'à l.iu certain point, les os. Aussi les utilisa-t-on rapidement en médecine pour constate»' tes lésions organiques dont le diagnostic était presqu'impossible sans leurs secours; on put ainsi déceler la présence de corps étrangers dans les tissus, l$s localiser avec précision, faciliter en un mot dans une mesure considérable boute la technique chirurgicale. Ainsi se sréa une technique spéciale qu'on a appelée" assez improprement la radiographie, et dont nous avons exposé ici même, il y a peu de temps, les récente progrès. Mais en se livrant aux premiers essais de radiographie,on ne tarda pas à s'apercevoir que l'action des rayons X, en appa rence inoffensive et indolore, amenait, si elle était prolongée et souvent répétée,des altérations assez graves de la peau, allant depuis la simple chute des poils jusqu'à des ulcérations étendues et douloureuses, radiodermites rebelles, dont souffraient autant et plus que leurs patients les opérateurs qui appliquaient ou étudiaient les radiations nouvelles. On s'aperçut cependant que dans ce cas homme dans tant d'autres,lo remède était à côté du mal, et que l'effet modificateur des rayons X, convenablement dirigé,dosé scientifiquement, pouvait dans de nombreuses circonstances, exerceT un effet utile et contribuer à la guérison de certaines tumeurs. Les rayons X, qui donnent des radiodermites ressemblant à des cancers, peuvent modifier la nutrition de plusieurs tissus morbides do divers néoplasmes, et en amener la guérison. Cependant, pour ce qui concerne le cancer,l'action de ces radiations n'a pas donné, en général, de résultats bien définis. Là, où eles sont surtout utiles,c'est dans le traitement des tumeurs superficielles de la peau. Par contre, elles paraissent plutôt nuisibles appliquées à certaines variétés de néoplasmes. L'application de cette méthode, nécessite donc une grande •circonspection. Après de nombreuses oxpérieoices la formule acluelle est que, sauf pour les tu^ meurs superficielles, tout néoplasme accessible au chirurgien doit être enlevé as-i>ezlargement;pour beaucoup d'entre eux, il est recommandé d'irradier la plaie opératoire et de continuer pendant un certain temps les mêmes irradiations sur la cicatrice,ce qui constituerait un des meilleurs moyens d'éviter la récidive. La question de l'application des rayons X à la médecine en était là quand, peu après la découverte des propriétés des corps radioactifs, on s'aperçut que ces corps possédaient des effets physiologiques qui se rapprochaient beaucoup des radiations de Roentgen. Ils produisent aussi les radiodermites, mais qui ont le grand avantage de n'être pas douloureuses.Becquerel un des premiers fut atteint d'une de ces inflammations de la peau pour avoir conservé pendant très peu de temps dans la poche de son gilet un tube ne contenant qu'uno faible quantité de sels de radium. Curie éprouva dans des conditions analogues ces mêmes troubles typiques Aussi, dès 1902, un médecin français, *e docteur Danlos, essayait-il déjà l'action therapeuthique du corps nouveau. Il obtint en général des résultats encourageants, assez comparables du reste fa ceux que donnent les rayons X. Il guérit notamment des cancroïdes, il améliora des lupus, il détruisit ou blanchit des tumeurs sanguines. Ces recherches furent immédiatement ! reprises par divers cliniciens dans plusieurs pays,et encore que, à cette époque la quantité de radium qui existait dan? , le monde était très petite, dès septembre i 1905, époque ou se tint à Liège, à l'occasion de l'exposition universelle de cette ) ville, le premier congrès de radiologie J inter nation aie, on connaissait ou on si- i gnalait un assez bon nombre de cas de guérison ou d'amélioration dûs au radium.Cependant, les méthodes employées 1 étaient encore très rudimentaires. Ce ; «est en somme qu'à f&rtir de 1908, 1 grâce surtout aux travaux de Dominici, c ao U ickham, de Degrais et d'autres, f grâce aussi aux quanités croissantes de { radium devenues disponibles, que l'étude t ■ ■Bcaicgan»J^1" — i »■ " do la question fit rapidement do grands progrès. Le radium, on le sait, émet un gaz ap-I olé émanation, dont la destruction spontanée aboutit à la formation d un autre gaz, l'hélium. Il s'ensuit que lorsque des sels de radium sont incorporés à ^ un corps liquide — eau, huile, vaseline, ■*-pommade, sérum — ils n'agissent que par l'émanation, qui, en applications extérieures, exerce une action sédative, ot, introduite dans l'organisme, agit lo- fi calement comme analgésique — dimi- gt n uant la douleur — et comme résoluti- sa vo, accélérant la nutrition et augmen-tant la richesse globulaire du sang. ^ L'activité thérapeutique de certaines Rl eaux minérales dont la composition chi-inique no présente rien de particulier, ie l'impossibilité de fabriquer artificielle- rc nient de semblables eaux, le fait que ccl- se les-ci agissent beaucoup plus fortement se à l'état frais, prises à la source, s'expli- r< quent bien par leur radioactivité plus ^ ou moins grande. - nj Mais c'est surtout l'action directe des ^ radiations du radium qu'on utilise le p; plus fréquemment en médecine. Le ra- m dium émet trois espèces de rayons: 1° des fi rayons dit alpha, constitués par la pro- q1 jeetion dans l'espace, et à travers les je corps solides, de particules ayant pour masse celle d'un atome d'hydrogène, et ^ animées d'une vitesse égale au vingtième de celle do la lumière, soit 15.000 kilomè- ti très à la seconde; ces particules sont T chargées d'électricité; 2°_des rayons dits q bêta, formés par la projection de parti- jl cules qu'on envisage comme l'atomo d'é- 'G lectricité, formé par une sorte de con- j densation électrique de l'éther de charge ai négative, ayant une masse 2.000 fois plus a' petite que celle des rayons alpha, et ic animés d'une vitesse variant du dixième d de celle de la lumière et à celle de la lu- u mière elle-même, soit 30.000 à 300.000 ki- a: lomètres à la seconde; 3° de rayons dits °.£ gamma, qui sont de véritables radiations '?* constituées, comme les rayons X, par une vibration non périodique de l'éther. s[ Comment applique-t-on maintenant sc ces radiations à la guérison des tu- si meurs? : ri I On s'est servi d'abord à cette fin de m toiles radifères sur lesquelles des grains f|' de radium étaient fixés par un vernis spécial. Ces toiles émettaient les trois espèces de rayons. Mais on s'aperçut ^ bientôt que les rayons alpha et bêta pi étaient peu pénétrants et irritants et di que, dans la grande majorité des cir- te oonstances, on avait intérêt à en dimi- ta nuer l'action. On a été ainsi conduit à T.y| construire des appareils métalliques en forme de plaques supportant sur l'une de leurs faces une couche de vernis au et radium et qui peut résister à l'action des fa liquides Ils servent surtout en dérma- de tologie où l'on cherche à obtenir une ac- bi tion uniforme, grâce à la répartition te égale en surface de la substance radio-active. p Pour les applications locales, qui sont j® les plus nombreuses, on emploie exelusi- ta vement des tubes, mais on a abandonné îit le verre dans leur construction. Depuis les travaux de Dominici sur le rayonne- 1'. ment ultra-pénétrant on n'utilise plus à ti cet effet que les métaux denses, argent, c,€ or ou platine, qui ne laissent filtrer que les rayons gamma. On a remarqué ^ cependant que dans ce cas le passage des n rayons durs (alpha et bêta) à travers le S( métal, donne naissance à un rayonne- c< ment secondaire dit mou, très nocif 1' pour les tissus sains, mais on a appris à v"« diminuer l'effet de ce rayonnement par l'interposition d'un écran de matière pou dense, — papier ou gazo. Ainsi appliquées, les radiations du \\ radium, très faibles en apparence, exer-oent une action puissante sur les tu- 1>1 meurs malignes, tout en étant remar- ]'-quablement inoffensives pour les tissus le sains. Elles peuvent être, en effot, ap- et pliquées pendant 48 à 72 heures de sui- p te, sans provoquer d'autre risque jjj qu'une réaction erythémateuse. Elles ,Vi permettent donc d'agir énergiquement te contre les néoplasmes sans détruire les tissus sains, et l'on peut dire que leur se emploiya fait faire un progrès décisif à la thérapeutique des tumeurs. En général, le pouvoir curatif du ra- 1 dium semble être au moins double de ce- p£ lui des rayons X. En outre, il est d'un ]e emploi commode, il ne nécessite aucun qi appareillage compliqué ou encombrant, no il permet de concentrer un maximum de Pi radiations sur un point donné. Son et seul inconvénient est le prix encore très M' élevé de la matière première qui en fait -f: un traitement de haut luxe. ^ Bien entendu, comme la radiothéra- p( pie et la fulguration, la radiumthéra- âi pie constitue une méthode encore à l'étude. Elles ont chacune des indications ~ spéciales, mais encore peu précises,ce qui est souvent la cause d'échecs inévitables. Mais on peut fonder sur l'emploi médicinal du radium des espérances vraiment considérables. i. DELEATUR. ni "" 1 1 — ai Eternels tondus ^ re —)o(— la • • d' Les socialistes de Quaregnon ont depuis go quelque temps une nouvelle Maison du Peu- sil pie. Le citoyen Vandervelde dévoile dans le ur moniteur du parti avec quelles ressources el- ce le fut construite : il <t Ailleurs, pour avoir des Maisons du né Peuple, on comçte sur les coopératives. Ici il r a certains dissentiments, que je déplore so l'ailleurs, outre les groupes du parti et la Sa îoopérativo locale. Aussi a-t-on procédé au- na ; rement : 1,500 ouvriers — 1,500, vous lisez fa )ien? — ont donné chacun 10 fr. pour cou- m< rrir les frais de construction du local. re » N'cst-co pas là un bel exemple et ceux re pli l'ont donné ne méritent-ils pas d'être mi nis à l'ordre du jour du parti ? » te Ainsi donc, en règle générale, c'est une fa: >artie des gros t bénefs » des coopératives qui re; ervent à la propagande antireligieuse ©b mtisociale du parti rouge ainsi qu'à la con- na truction des maisons-mères de cette propa- rie ;ande. LTno autre partie est empochée par tic es secrétaires permanents. sei En fin de compte, ce système habituel et me o système spécial de Quaregnon reviennent toi lu même : ce sont ces bons moutons d'où- toi Tiers qui sont tondus. Car les bénéfices des i ooperatives rouges, où les syndiqués socialis- nii es sont obligés de se fournir, dût-il leur toi •n coûter plus cher qu'ailleurs, o'est avec giç argent des prolétaires qu'ik ©ont oon^ti- mé de L'Actualité Encore les affaires d'Orient sp Comme il fallait s'y attendre, les arrangements pris par les puissan-ces pour arriver à une solution dé-îitive des questions soulevées par les deux lorres balkaniques ne sont pas approuvés ns protestations ni sans résistance par lee ,ys balkaniques intéressés. Tandis que la irquie ne veut pas se décider à la perte » îles de Mytilène et de Chio, la Grèce ira certainement à persuader les popula->ns d© l'Epire orientalo qu'elle ne peut pas j défendre plus longtemps et qu'elles au-nt à se soumettre à la domination albanai-comm© l'Europe l'avait décidé. Il s'agit ulement de savoir si ces manifestations de sistance aux volontés des puissances doi->nt être prises au Sérieux ou bien si l'on trouve seulement en présence d'un der-er bluff ou d'un dernier chantage destiné faire revenir les puissances tout au moins irtiellement sur leurs décisions. Evidem-ent, si cette dernière supposition se véri-vit, on pourrait être bien tranquille, puis-îe rien n'indique de la part des puissances moindre désir de recommencer des négocia-ons aussi périlleuses pour la paix que cel-s de la conférence des ambassadeurs à ondres. Le véritable danger do la situation se ouve ailleurs. Il n'est pas impossiblô que la urquie, qui en a fait l'expérience avec quol-îe succès en ce qui concerne la ville d'An-rinople, essaie de réviser de son propre chef s décisions de la conférence des ambassa-mrs et aille occuper militairement les îles 3 Chio et de Mytilène avant que les Grecs ent eu lo temps de se défendre contre une :taque sérieuse. On annonoe, en effet, que ministre de la guerre, Enver Pacha, a or-mné" à la suite de sa tournée d'inspection ie mobilisation d'essai de forces militaires ;sez imposantes. On sait ce que signifient s mobilisations .d'essai et comment en Rus-3, par exemple, on s'en est servi pendant ute la durée ae la crise balkanique pour :eroer une pression constante sua* les déci-ms d© l'Autriche-Hongrie en maintenant us les armes, à titre d'essai toujours, plu-îiirs corps d'arméo à la frontière austro-isse. Es^ce qu'Enver Pacha attend de sa obilisation le même résultat? Il est certain le les puissances se trouveraient de nouveau ms un embarras des plus cruel si la Tur-lie s'avisait de reprendre les îles dont elle étend ne pouvoir se passor. On sait que la •iplice n'a pas donné son consentement aux opositions de l'Angleterre tendant à pré-r0 à la Turquie une action coereitive de utes les puissances si elle ne se soumet-it pas aux décriions de la conférence de >ndree. Dans ces conditions, on se deman-ce qui arriverait si la Turquie passait tre aux volontés des puissances. La Tripli-ne changerait certainement pas d'opinion Ja Triple Entente serait seule à vouloir ire respecter par la violence les décisions, s puissances. Seulement, on ne voit pas *n comment la Triplice consentirait à cet-exécution à laquelle elle n'aura pas voulu rticiper. L'expérience faite par Enver Pa-a à propos de la ville d'Andrinople, nous répétons, n'est pas de nature à inspirer s craintes particulièrement graves et salu-ires à la Turquie en ce qui concerne les !S. Au sujet de l'Epire et do la rétrocession h Vlbanie de certains de ses districts, la si-ation est un pou différente. Les puissan-s ont imposé à la Grèce çn quelque sorte îbligation de briser la résistance des Epi-tes en les privant de tout secours militaire ■ financier. Il semble d'ailleurs que M. Ve-zelos soit disposé à tenir ses engagements ►us oe rapport. Il a fait dans tous les cas : qu'il a pu faire en rayant des cadres de 3-rmée hellénique les officiers qui se trou-;nt à la tête des Epirotes et de leurs batail-ns sacrés. En outre, il paraît qu'il a donné >rdre d'arrêter le fameux agitateur Zogra-îos. président du gouvernement autonome » l'Epire. Il dépond d'ailleurs beaucoup de idresse des troupes grocquos et albanaises 10 l'ordre ne soit pas sérieusement trou-é. L'évacuation des diverses localités de Spire attribuées à l'Albanie se fera graduel-inent par les troupes grecques et au fur à mesure que ces troupes se retirent, les misons albanaises prennent possession des ^alités évacuées. Do cette façon, il ne sem-d pas que de grosses difficultés doivent se oduire lors de l'évacuation complète du rritoire. Ce sont là les dernières questions épineu-i devant lesquelles on se bute maintenant quand elles auront reçu leur solution, on urra penser que la paix on Orient ne court us guère de risques, du moins du fait des vs balkaniques eux-mêmes. Tout dépend évidemment de3 conseils que ; grandes puissances doimeront à la Tur-lie et do l'accueil que oelle-oi fera à ces nseils. Si les sentiments belliqueux d'Enver icha no remportent pas sur la prudence sur la compréhension exacte de la situa-)n de la Turquie, on pourra penser que i excitations des partis ultra-nationalistes ns les divers pays d'Europe resteront sans ho. Mais, nous le répétons, il est essentiel >ur cela que la Turquie ne mette pas le feu lx poudres. — J. Joerg. ronctioonaires anticléricaux Une correspondance bruxelloise du « Jour-'1 de Roubaix » s'occupe du désarroi des emins de fer: « Comment expliquer que la haute adrui-stration des chemins de fer, après trente nées de gouvernement catholique, soit en-re monopolisée en quelque sorte par le li-ralisme doctrinaire F Rien de plus natu-1. U y a des dynasties et des ootories dans haute administration. Dès que lo rejeton un de ces hauts fonctionnaires arrive à l'â-de puberté, s'il manifeste quelque dispo-■ion pour la paperasserie, on le cas0 dans petit poste _ modesto de l'administration utrale. Et puis il monte, il monte. Comme est entré jeune et qu'il est bien piston-, il arrive vite aux grades élevés. » Or, c'est bien cette pratique qui est cau-on grande partie du désarroi du railway. uf de très rares exceptions, les fonction-ires do l'administration centrale n'ont pas t de service effectif ni de stage dans le mvement des trains. Ils sont portés aux di-ïtions sans être jamais sortis de leur bu-iu. Aussi longtemps quo le trafic est nor-il, on ne s'aperçoit guère du vice de cet-méthode. Mais lorsque la paperasserie doit re place à l'action, à l'initiative, les bu-merates n'y sont plus. Et c'est ]e gâchis. » L'idée a été émise dans certains jour-ux de ne plus nommer aux postes supé-urs de l'administration centrale des fono-nnaires qui n'auraient pas été initiés au vice actif. Ce n'est pas là, sans doute, un ; yen d'efficacité souveraine contre le re- i ir du gâchis, mais c'est un moyen efficace it de môme. 1 L'autonomie des chemins de for en four- ; a peut-être d'autre9, si tant est que l'au- j lomie al>outisse à « industrialiser » la ré- < des chemins de fer et à supprimer les thodes routinières inhérentes j* 1a pratique j toutes les Régies. » Échos LA VILLE Programme de la Journée : F ETES KT CONFERENCES De Klelne Burgor. — A 11 he-uros, à l'hûbôl C atkli, assemblée générale- Royal Burgerkrlng. — A 7 lie.nres, îôte enfa: tim-e. COURS Société « Van Mons d. — A 9 licureô et demie, l'école dis la rue (lu GraM Clnen, cours de ou ture mawilobèire, par M. J. Voet ; A 10 heures demie, oouts irartorioulfcuro fnuiUôre, pair M. 1 Iekx. aerlltz Soticol, 8. Moir. — Langues vivantes. Le repos dominical à Sa poste L'Union professionnelle des commis di postes nous prie d'insérer l'appel suivant: « M. le ministre Segers vient, à la d< mande d'unions professionnelles d'agenl des postes, de prendre différentes mesure de nature à réduire notablement les prestf tions dominicales du personnel postal. » Ces mesures ont été indiquées à M. I ministre en tenant compte de l'usage que fai actuellement lo publio du service des poste: » Elles sont telles que la très grande mai se du public, qui a perdu l'habitude de se sei vir de la poste les dimanches, n© s'apercevr même pas de leur application. » Quant aux fort peu nombreuses porsoi nos qui continuent encore à recourir à la poî te le dimanche, il est a espérer qu'elles ai ront l'obligeance d'aider par leur bonne v< lonté à la mise en pratiqjie des oxcelleutc mesures prises en faveur d'agents qui voi draient bénéficier du repos dominical, con me tant do leurs concitoyens. » Les intéressés leur en sauront gré et i auront à cœur do mettre tout en œuvre por satisfaire le publio aussi bien sous le noi veau régime qu0 sous l'ancien. » La bruyère de Cal m pt ho ut M. Helleputto, ministre de l'agricultiu et des travaux publics, a reçu en son ci binot une délégation de la Société anversoif (t A'ereoniging tôt behoud van Natuur- e Stedenschoon ». Ayant entendu les délégués plaider ave enthousiasme la conservation de la bruyèr de Galmpthout, le ministre a paru se ra lier en principe à leur manière de voir. Il est probable qu0 M. Helleputte vlendr en personne a Calmpthout afin de se coi vaincre « do visu » de la nécessité de coi server la bruyère. On se demande De divers côtés l'on nous demande s'il e vrai, ainsi que lo bruit court,, que la Sociol royale d'Harmonie a fait choix pour l'olal* ration des plans de son nouveau palais d'éti d'un architecte français». Ceux qui nous posent cette question for observer av w îaisoi? que* la société dont s'agit aurait tort de s'adresser à un ét-rai ger, alors qu'elle ne doit pas manquer, m< me parmi ses membres, d'architectes de ti lent. D'ailleurs, si mémo elle doutait do la e>on pétence de ces architec-tes-là, ne pourrai elle fournir à tous les architectes anversois o même belges, l'occasion cle montrer leur si voir-faire, en instituant un concours? Co serait là évidemment une excellente s< lut-ion qui aurait l'avantage, croyons-nou, cle no froisser aucune susceptibilité. Nous espérons, au demeurant, que noi recevrons a très bref délai de source autor séo l'assurance que le palais des fêtes d'ur ancienne se>ciétc anversoiso ne sera_ édifié qi par un Anversois, ou tout ou moins par u Belge. Un anniversaire journalistique Que de feuilles n1 avons-nous pas vu ton ber, avant même que leur automne fût li Les feuilles satiriques surtout ne sont pf des modèles do longévité. Plus leur verv© est caustique et plus t< elles meurent. Les rares exceptions à cette règle méritoi elonc bien d'être soulignées. Voici que vaillant hebdomadaire catholique « Le Si flet » fête le dixième anniversaire do sa foi dation. Il fut un peu do toutes les luttes p litiques de ces deux derniers lustres, le G vrocho impénitent dont les sarcasmes tuei au moins aussi sûrement que les obus de gr< oalibre. C0 nous est un plaisir de le féliciter co dialement, en la personne de son directe! actuel, M. E. Batardy, et do lui souhait très sincèrement d0 siffler encore longtem] pour le plus grand bien des idées qu'il a a su mé do défendre. De l'institution du Carême Lo Carême (quadragésime) est un jeûr ie quarante jours que les catholiques obse ront pour sanctifier l'année et se prépara saintement à la fête de Pâques. Les ennemis élu christianisme ont attaqi ia sage institution du Carême en élisant qi les hommes devant dans tous les temps m ner une vie conforme aux principes de ^ foi, c'était une superstition que de résom une portion de l'année pour une dévotic plus grande que de coutume. Quand on r< Fléchit sur la difficulté el© retenir constat ment les hommes dans les bornes du devoi >n ne tarde pas à reconnaître combien était important de fixer dans l'année u temps d'une durée raisonnable pour les obi ger à rentrer en eux-mêmes ot à faire e sérieuses réflexions sur leur conduite. Une remarque enccn'o à faire, c'est que printemps est la saison la plus favorabl pour réparer les désordres de la santé. L< humeurs sont alors en mouvement: tout < lui végète subit une sorte de fermentatior les herbes fraîches fournissent des sucs pli salutaires qu'en tout autre temps. On pei :lonc croire quo le soin de notre santé corp< relie a influé comme motif secondaire si ['institution du Carême. Le colonel et la religieuse La laïcisation des hôpitaux en France produit un fiasco complet pevur ceux qui e it tendaient monts et merveilles. De tout< parts on réclame le3 religieuses. Médecii attachés aux hôpitaux aussi bien que los nu lades eux-mêmes redemandent les bonni iceurs, attentives et dévouées. A Compiègne, la supérieure de l'hôpita Mme Elisabeth Foussard, en _ religion sœi Marie, des Filles de la Charité do St-Vii •ont de Paul, vient de# succomber, victiir le son devoir, après avoir au cours des soir lonnés aux malades gagné une pneumonie il :ectieuse. Elle était âgée d0 6o ans et s trouvait dans la 39e année de sa vocation. Cette sainte femme, par son humilité, so ibnégation, avait su gagner et conserver J .ympathie ele tous. Nous nous en voudrior le ne pas placer sous les yeux de nos loi ;eurs l'ordre qu'a fait paraître le colonel Li risse, du 54e de ligne,, à l'occasion de i nort de la digne religieuse. Ces quelque ignés simplement pensées sont un é.'og ■mouvant : « Le ooionol a la doideur de faire part a •égiment du décès de Sœur Marie, qui éta: depuis feenWeui tns & d Compiègne, où elle soignait spécialement les militaires avec une bonté inlassable et un dévouement sans limites; ello est morte à son poste, épuisée, ayant donné à ses malades tout son cœur et toutes ses forces; quand elle & eu tout donné, elle s'en oat allée. , . • Que de reconnaissance lo régiment doit à la Sœur Marie; ceux qu'il a eu le malheur de perdre l'ont vue à leur chevet jusqu a la minute suprême, dévouée aux besognes les plus pénibles, méprisant le danger pour les disputer à la mort, puis, ejuand tout es-poil* était perdu, elle savait trouver les pa-v rôles qui adoucissent les angoisses. Elle soignait ses malades comme une mère soigne ses enfants et elle éprouvait en les perdant une à douleur maternelle. » l" Voilà un bel et touchant hommage rendu J par l'armée à celles qui consacrent toute leur vie au soulagement eles ^ pires infirmités avec une constance qui n'a d'égale que leur aelmirable charité. Succès de curiosité ° Un succès incontesté est bien celui obtenu y. par la magnifique collection de tapis d'O-,s 'rient, exposée par la maison Vanderborght s Frères, (fans lours nouveaux et splendides étalages, 46-54, rue de l'Lcuyer, à Bruxelles.e " b Pour les malades de Lourdes '■ Nous aurons le 9 mars prochéain le plaisir d'entendre M. l'abbé De Belleney, rédacteur ô de la « Croix » de Paris, qui viendra donner au Cercle catholique une conférence avec projections lumineuses au profit de l'œuvre J des malades pauvres du pèlerinage national de Lourdes. # . Le conférencier a choisi pour sujet 1 histoire de Malte et son congrès eucharistique. , M. l'abbé De Belleney, qui est un conférencier très connu à Paris dans le monde " des œuvres, parlera surtout dn congrès (lcT l'an dernier, auquel les Belges étaient si r bien représentés et dont il nous fera voir les principales cérémonies qui sont admira^-blenient reproduites par eles projections lumineuses.On peut se procurer des cartes au local du Cercle catholique et chez M. Bol, opticien, e rue St-Jacques, 21, au prix de 3, 2 et 1 fr. ^ Des cartes de famille pour trois personues, e au prix de 6 fr., donnent droit aux places n réservées. On peut faire numéroter les cartes pour c les places de 3 et 2 fr. au Cercle catholique. ■ CONGO L- x — Le retour de I' a Anversville ». Le vapeur a Anversville » a quitté La Rochelle-La Pallioo le 28 juin, à 8 heures du matin. U peut être attendu à Anvers lundi ^ 2 mars, vers 7 heures du matin, sauf im-?" prévu. -, : ;— ;La crise balkanique t- ~(o) L_ EN EPIRE ^ Avant l'évacuation des localités albanaises ^ Athènes, 27 février. — Plusietuns famàles de Coritza abandoiiintemt lia ville eit se réfu^eot y_ à Saleniique. j Le «Kairoi» finnoce que io,exx> Cretois ' sont prêts à aller en Epire pour prendre pamt [S à l'insurrection. j_ Le ^ouivememcmt prend les mesures iné-e cessadres pour les en empêcher. e Athènes, 27 février. — Aussitôt que M. n Zotfrafos sera arrivé à Ar^yrocastro, des proclamations seront distribuées dans toute la i:art'Le d© l'Epire annexée à l'Albanie étendant à toute cette région l'aïutonoonie qui a été proclamée à Delvino, Premetd et Argyro-1- Castro. i î Des souscriptions sont ouvertes pou.r _sc>u-■s tenir lia lutte. Il est pi-obable que l'apparition de ces prodlamations oolncidora avec le com->t meucenienit ele l'évaouaition de Coritza qui est fixée à dimanche. Coritza sem renniise à it lia gendarmerie albanaise placée sous Je com-le mandement des officiers hollandais. I^a re-f- miso sera faite officiellement par le colonel 1- Condouliis, gouverneur die Coritza ejui rendra > les lionmeiurs miitiitaires au drapea/u allxnnais. ^ Par contre, les Albanais au moment du dé-it part du colonel Condouilis, -rendronit aussi les >s lionni2iurs au drapeau grec. Les régiimenits de la 8e eiiivision d'iinifanteiie r- et l'artiilllierie ont eliéjà évacué Coriitza. u- Aucune nouvelle n'a été reçue depuis >r quelque temps de Ohimara. On anmonoe seu->s Bernent que eles bandes cPirréguilliiens albania^is s- se conceutrenit au mord diu \rlMage die Douka-tos, mais cites ine manifestent jusqu'à présent aucune .tendance de marcher en avant.. e La délégation albanaise chez François-Joseph r" Vienine, 28 février. L'empereur a reçu >r à 1 heure de l'après-midi à Schoenbrunin, en , audîeaice particulière, Essad pacha ainsi crue Le 17 membres de la délégation albanaise. Il a 10 conféré à Essad pacha la grand *croix de l'ordre de Frainçois-Josepli. a Essad pacha et la etéLégation albamàse ont >r déjeuné à 2 heures chez le comte Berchtold, ,n ministre des affaires étrangères d 'Auitriche-^ Hongrie. ^ A propos de l'union serbo monténégrine n Sofia, 28 février. — On commente défavo-i- raWememt la proposition faite à la Skoupch-0 tiuna monténégrine_ en vue de la conclusion d'aune union miilitaire, dfi'plomatique et doua-e ntlère avec la Serbie. On voit, à Sofia, dans e cette proposition, une manifestation nouvelle » ele la politique de la# Serbie aspin-aint à une :o fusion qui dieviendrait uine source de périls ■ ; pour la paix dans les Balkans. ls Atliènes, 28 février. — Le gouvernement it grec a oi-doinné l'évacuation du district de >- Chiinarra.. ir L'impression à Vienne Vienne, 28 février. — Bien que Les nouvelles venant d'Epire annoncent une extension con-a sidéra bie dju soul ère ment, l'opinion austro-n hongroise n'estime pas qu'il y ait lfeu de re->s doutei- de graves compli<^abi.ons. B Les journaux déclarent avec une saiisfac-^ tion unianime qu'il n'existe aucun motif de ^ douter de la parole de MM. Venazelos et . Stmeit qui, à maintes reprises, onit donné l'assurance formeWe que le gouvernement J grec exercerait une influence modératrice en L~ Epire. e Le ((Deutsclie Volksblatt» cix>it que le 5 mouvement sera bientôt automatiquement L~ terminé par l'entrée en activité diu gouverne-10 ment et ele la gendarmerie albanais, le prince de Wàed devant s'embarquer à Trieste jeudi n prochain. : ta JtKtropoU » eot sarvie u gratuitement ç p«ndpt 8 jour» sur demanda Lettres de Bruxelles •>—c»©®*—< Correspondance particulière do la «Métropole» La loi scolaire devant le Sénat. — La discussion va se poursuivre courtoisement et il n'est pas question d'obstruction. — La commission reste d'ailleurs maîtresse de ses décisions. — De nombreux gauchers veu< lent le vote rapide de l'iustruction obliga= toire et l'augmentation des instituteurs. — Nos nouveaux timbres: intéressantes inno* vations. — Timbres en taille douce. — Les nouveaux types de timbres. Samedi. La loi scolaire n'aura vraiment pas eu de chance devant les sections et les commissions; Il y a trois ans, c'était le sort qui, donnant à nos adversaires q naître sections sur six, à la Chambre, leur permettait de prolonger inter-nuinablement ébats.Et voici qu'au Sénat, la confiance trop grande que nos amis avaient mise élans les habitudes ele courtoisie qui ont toujours présidé aux relations entre nos vénérables, vient de nous jouer un mauvais louir. C'est que le Sénat, non seulement s'est démocratisé quelque peu, mais, ele plus, les gauches y ont fait entrer eles éléments très jeunes, dés quadragénaires d'avant-hier, avec toute la fougue politique dont on peut encore être capable à cet âge. . Emportés par leur ardeur, les jeunes pères conscrits en question ont saisi la baille au borkl, lorsque M. Descamps — confiant dans les traditions sénatoriales qui font que; toujours, c'est un membre de la majorité qui a été, jusqu'ici, désigné pour remplir les fonctions ete rapporteur de projets déposés par la majorité — lorsque M. Descamps donc a proposé 1a désignation du rapporteur. Notre confrère Ix-keu, avec la rapidité de coup d'œil du journaliste, avait compté et connaissant l'âge ele M. Fléchet — qui est Verviétois comme lui — il imaginait aussitôt ele le présenter en quatiité de rapporteur. On a, depuis le jour où le joyeux notaire verviétois a été ainsi, par accident, désigné en qualité de rapporteur, fait couler beaucoup d'encre au sujet ele cet incident. _ M. Fléchet s'est laissé interviewer, on a parlé de mesures que prendrait lia Droite.,. En réaililté, la Droite, respectueuse^ des traditions de courtoisie du Sénat, n'a jamais entendu mettre en discussion la désignation valablement faite de M. Fléchet en qualité de rapporteur. Et il est superflu el'ajouter que —■ malgré les conseils de certains exaltés de l'extrême gauche— 1a Droite est certaine el'une réciprocité de courtoisie de la part de M. Fléchet. Or, ce serait en manquer gravement vis-à-vis ele ses collègues die droite que vouloir profiter d'un incident de vote, courtoisement respecté par la Droite, pour vouloir jouer à celle-ci des tours obstructionnistes.M. Fitéahet est un trop galant homme pout oela et il y a, à gauche, tre>p d'hommes soucieux du bon renom et des vieillies traditions dti Sénat pour qu'il n'en soit pas ainsi. A supposer que certains membres de gauche voulussent introduire à la Chambre haute des mœurs nouvelles — et il serait Lnexaci e!e prétendre que cette idée n'a pas germ^ dans certains cerveaux — il faut bien notai que la commission n'est pas dessaisie paroe qu'un rapporteur a été nommé et que sç majorité resbe toujours maîtresse des décisions nouvelles à prenelre et que justifieraiien les Circonstances. * # * A la vérité, si quelques exaltés ont imagina de rompre avec lies règles diu bon ton, qui ond toujours régné au Sénat, il est des gaucher* nombreux qui. ont songé à la situation invraisemblable élans laquelle se placerait la gauche du Sénat, si elle essayait d'empêcher le vote de l'instruction obligatoire, réclamée, à con et à crfis, par les libéraux, depuis le jour où ayant négligé de la réaliser eux-mêmes alorî qu'ils étaient au pouvoir, ils l'ont mise è l'article premier de leur programme. Les socialistes, ele leur côté, ont également1 l'instruction obligatoire à leur programme l'orgainisation du 4e elegré et l'Lnspeotior médicale scolaire y figurent aussi. I-es candidats eles deux partis elepuiis des années réclament il 'amélioration du sort des instituteurs Et voici qu 'une loi vient d'être votée qui réalise tout cela et comme de grands enfants il: s'amuseraient à en empêcher la réalisation sous prétexte que ta loi comporte une augmentation, une pauvre petite augmentatior de tralitement en faveur des instituteur* libres ? La plaisanterie vraiment serait trop forte Qu'iraient élire à leurs électeurs les législateurs sortants âi, cause d'eux, l'instructioir obligatoire qu 'ilis réclament depuis trente ans et l'augmentation eles instituteurs, en faveuit ele_ laquelle ils ont même déposé eles propositions de loi, n'étaient pas réalisées ?... Do forts bons esprits à gauche so sont, paraîtnil, élit tout cela; et l'obstruction, que d "aucuns omit prêché© à M. Fléchet, n'aura aucune suit». Il y aura eu quelques jours de retard et oe sera tout. I^es meilleures plaisanteries ont toujours été celles qui ne durent pas. « * • On a parlé beaucoup, en ces derniers temps-, de nos nouveaux timbres, mais très inexactement. _ J'ai recueilli à leur sujet auprès d'un fonctionnaire compétent de l'administration des postes eles renseignements aussi précis qu'intéressants à propos eles dérisions que M. Segers vient ele prenelre à oe sujet. On, s'est plaint souvent et à juste titre de k qualité médiocre de nos timbres, ele la mauvaise effigie élu portrait royal. Tout cela vz changer, et promptement. Nous avons à l'heure actuelle douze valeurs postales dont neuf à l'effigie du roi Albert. Nous en aurons treize désormais. Le ministre a décidé en effet de répondre aux désirf exprimés par les Chambres de commerce ei: créant le timbre de 15 centimes qui permettre de faire plus facilem'ent l'affranchissement h 40 centimes, nécessaire pour 1e port double pour l'étranger. Sur ces 13 timbres, il y en aura encore nou: à l'effigie élu Souverain, pour les valeurs les plus_répanduesrdepuis un jusqu'à « quarante » centimes. Les quatre autres timbres auront k largeur ele nos -timbres congolais. Celui de 5 francs rappellera la dynastie nationale: c'est-à-dire que lé portrait du ro: Albert en médaillon sera encadré par ceua de Léopold 1er et Léopold II. Le timbre de 50 centimes rappellera notre indépendanœ nationale: un combattant volontaire en blouse tombant blessé et passani Le drapeau tricolore à un autre combattant (évocation de la mort diu comte Frédéric de Mérode). Le timbre de 1 franc évoquera ic plus grand événement économique: l'affranchissement de l'Escaut. Au fond on apercevra lia rade d'Anvers, tandis que vers l'horizor ve>guera un navire portant en Inscription c( Schelde vnji » , « Escaut libéré ». Enfin, le timbre de deux francs rappellera le grand événement économique du siècle: la reprise du Congo: un officier faisant reculer un Arabe esclavagiste devant le drapeau belge, tandis qu'un esclave brise ses chaînes et qu'une négresse présente un enfant libéré. I .es 'timbres ele un et deux centimes continueront à être tirés typographiquement, mais avec dies coins à leur grandeur, c'est-à-dire Cjiu'ils seront beaucoup plius parfaits que les tMw* le* foutre# tvml>re? seront tirés en taille douce. La machine nou>-velle que vient de commander à cet effet l'adm'inlstration des postes, permettra d'en fabriquer 450 millions par an. Nos ateliers de Matines fabriquent actuellement 750 miilloon* de timbres annuellement, dont: 250 millions à r centime; 150 millions à 2 et 5 centimcsî 3^0 millions d'autres valeurs. "C'est-à-dire que la première machine suffira à fabriquer ces derniers. Si les résultat» sont satisfaisants, une deuxième r^achino sera commandée et tous les timbres jusque» et y compris ceux de 1 et 2 centimes pourront être uirés en taille douce. En attendant, le service des chèques pourra être transporté à Malines où les ateliers diu timbre et le dépôt seront transformés^ service spécial sous la direction d'un directeur responsable et passera du service des télégraphes dont iJl dépend aujourd'hui à celui des postes. I^a nouvelle machine entrera en service au début ele juin prochain et, dès le mois de septembre, octobre au plus tard, les nouveaux tim'lwes pourront être émis. Un détail intéressant :1e nouveau service ne coûtera pas un centime de plus et la seule vente des collections nouvelles — à chaque nouveau tirage de timbres «dix mille» collections trouvent preneurs: soit pour no,oex) fr, — couvrira les frais d'achat des machines. Voillà on le voit une intéressante innovation ele plus. La loi sur les assurances sociales )o( L'historique de la prévoyance belge. — Lei mutualités gardent leur pleine liberté. —* La loi consacre l'obligation de s'assurer. M. Versteylen, député de Tunnhout, vient de déposer sur lie bureau de la Chambre son rapport fait au nom de la commission spéciale chargée el'examiner le projet de loi ayant pour objet l'assurance en vue de la maladie, de l'invalidité prématurée et de la vieillesse. De oe rapport qui avec les annexes ne comprend pas moins de oent cinquante pages de texte, détachons, en les résumant, les passages suivants: Le raipporteur s'est occupé tout d'abord do rechercher l'idée directrice qui a inspiré la législation belge. Le comité permanent international des assurances sociales a ex>mpris les assurance* sociales comme étant des institutions qui substituent à l'attente d'une aumône incertaine la certitude d'une indemnité, organisant, suivant des règles scientifiques, le secours mutuel contre les risques communs, généralisant l'acte de prévova-nce par l'enex>u-ragement public ou même par l'obligation, et accroissant l'effort des sacrifices individuels par des subsides patronaux ou nationaux. La législation belge, depuis bien du temps, avait épousé cette manière de voir et avait cherché à garantir les pensions et l'indem. noté, à déterminer les formes ot les conditions d'existence des sociétés de secours mutuels, à les encourager par des subsides nationaux pour arriver enfin à les généraliser par l'obligation.La loi du 8 mai 18.^0, créant la Caisse générale de retraite, exerça une grande poussée vers la prévoyance patronale et vers l'action de patronage. Mais à défaut ete préparation suffisante et d'existence d'institutionis propres à enseigner aux classes populaires la pratique de l'économie la loi ne porta pas les fruits que l'on en avait-attendus. Au 31 décembre 1864, la Caisse ne comptait encore que 1817 affiliés. L'institution de la Caisse d'épargne, par la loi du 16 mars 186$ vint donner à la Caisse de retraite le support dont elle avait besoin pour rénover, épurer et étendre l'épargne publique soumise jusqu'alors aux ébranlements du marché financier. Cependant, si les avantages de la Caisse d'épargne ^ furent tôt appréciés par la population, la Caisse de retraite continua à rester quasi ignorée et au 31 décembre 1887 ele ne comptait que 5,40c affiliés volontaires. Ij&s sociétés de secours mutuels commencèrent alors à affilier^ leurs membres à la Caisse de retraite, mais il fallut attendre crue La loi de 1894 eût fait accorder dans une plus large mesure la reconnaissance légale pour voir fleurir la Caisse de retraite. Au 31 décembre r8qq, 1,880 sociétés de retraite affiliaient 168,000 membres à la Caisse de retrait# et 141,584 livrets aippartenaient à des travailleurs manuels. I^a commission des pensions ouvrières, instituée en 1895, ayant longuement étudié la question de savoir s-i le moment n'était pas venu de chercher dans la loi la généralisation membres que l'éducation de la prévoyance die l'assurance, décide à la majorité efe ses devait se continuer; l'obligation n'aurait sa raison d'être que s'il était prouvé que la liberté ri© parvenait pas à donner la solution définitive. L'expérience a montré que la loi de 1900 a rempli son but au point die vue éducatif; par contre, elle n'avait pu amener l'assurance de tous les assurables. Aujourd'hui, la mutualité se montre capa^ ble de réaliser pour ses affiliés l'ensemble def assurances sociales; en vue de compléter sort couvre elle demandé, d'une part Ta consolida* tion définitive, par une loi générale, denses organismes autonomes comme institutions principales et normales de l'assurance, et, d'autre part, l'extension de leur action par le principe de l'obligation appliquée de manière à diriger vers lia mutualité la plupart des intéressés. Dans l'idée des demandeurs, l'obligation s'impose là où les efforts n'ont pas abouti à convaincre, mais elle ne saunait être admise, si elle devait détruire ce qui existe, si elle devait violenter ceux qui, librement, se sont faits les propagateurs de l'idée de prévoyance. Le gouvernement a donc été bien inspiré en plaçant les mutualités à la base de l'organisation des divers services des assurances sociales. Ces principes sont universellement admii* actuellement. Il suffit, pour en trouver & preuve, de consulter sur ce point, les avis émis notamment par M. Henri Chéron-, mi-nistre eiu travail et de La Prévoyance sociale en France et par M. Treub, ministre holilan-da'is.La loi belge inscrivant l'obligation poulies trois risques: vieillesse, maladlie_et invalidité, il se trouvera d-es ouvriers qui_ ne rempliront pas lies conditions d'admission dans les mutualités existantes ou qui ne voudront pas souscrire aux conditions posées. Ceux-là seront embrigadés dans des organismes spéciaux, les comités régionaux, qui, contrairement à oe que certains ont dit ne comprendront pas uniquement des dévoyés et des anormaux. Les affiliés des comités étant d'ailleurs généralement dans une situation moins favorable que les mutualistes, ils au>-ront tôt fait de comprendre qu'ils ont intérêt h s'enrôler dans une mutualité. Pour les marins et les pêcheurs l'application ele la loi serait excessivement difficile. Aussi le rapporteur insiste-t-il pour que la Chambre hâte la discussion et le vote du projet spéciail qui les concerne. En attendant, il semble que l'on ne puisse les exclure des bénéfices d'une loi intéressant tous les ouvriers. M. Versteylen rencontre ensuite les reproches faits à la loi de retarder sur la légiste tion de tous les autres pay$ et d'être ma<pàfe#-femeot insuffisante-.

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Dit item is een uitgave in de reeks La Métropole behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1914 tot 1918.

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