La Métropole

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07 augustus 1914
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s.n. 1914, 07 Augustus. La Métropole. Geraadpleegd op 25 september 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/b853f4mm1h/
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LA MÉTROPOLE 5 nfiB . ls niero e , —n——■ r!g===r-—sr.~ = ' :— " p Annonces ï le ndmero Journal quotidien du matsn le numéro fa"euiefr.08o ChroQUiueBporHvefru8^ TT« m ,,fe. 16— ... Annonces financ.ld. » I 00 Faits divers fin ld. » 2 00 SU mol» fr- f- __ I™ Réclames la ligne, » 150 La Ville ld. . S 00 Vendredi Trou &• 466 Et t„„„ |„ 59,ruedes Peignes,Anvers lP dimanche ^ Faits divers corpstd.» 3 00 Emissions Prix à conYenir 21e Armée £ ribonD, » ^ ^ ^,«a»5 Tous les jours ^.rued H1" ° 7 août 1914 217 ETRANGER, le port en sus: d94à10 Administration 3519 de10à.6 . , BRUXELLES : S. Place des Martyr^ B Pout u HOLLANDE s'abonner de préférence aux CENTlMIlS pages Rédaction : Téléphone 617 | pages MiUlliHM 4 LONDRES; n3. Cheansidc E. t— — LIÉGE RÉSISTE ADMIRABLEMENT HMnie Une lis Belges ûl ^"oi-ub^^O [\\ Lf.. „>.% oMhesr \ I Mu'!en$e^ « Tf * * No beslAsicttâ ^^rC^^SIos^ tyso 'N""^:h°03V° | ^ LA POSITION FORTIFIÉE DE LIÈGE ! â flPFFi^F ^as un a"eman^à ^0e Informations officielles ha. -i-yj On a voulu tuer La situation générale fi F l lïJ'rfl"- le qénéral Léman la 3me division rejoint â/JU Jylljslli a L'ARMEE DE CAMPAGl Attaque nocturne Anvers, 6 août,, h. - La,« divisiond- tion est autrorisée par le ministre de la méo qui occupait Liège pour 6e mobiliser Des bataillons allemands entiers pouHe moment<pas un A„e,mnd —- * ".rat™ ^ r ■ m *_ ki __ tt j.1/;!,,» >agne a terminé avec succès cette premi tues ! -■ Douze cents blessée el,((ay™ patrouilla de cavalerie prussienne mission. Elle rejoint te gros de l'armée p< JirilQCÏPtlQ — Six officiers teu- 1ui avait réL,ssi à Passer par un interstice des ■ renforcer. prussiens. ôix OHIUiei & WU interva|Ies des forfs a provoqué _u„moment Ija ^ ui . a touiours été c (,,Ac% de panique parmi la population civile. . .,, , , ,, .. ions tues. (( Nos soldats les ont désarmés et faits pri- sidérée comme une place d arrêt, va ma -, sonniers, . tenant remplir son vrai rôle. Tous les fc Liege, 6 août. — Le dm» corps aHe- <( Une patrouille de uh,ans a réussi à s'in t donc ^.jo^ ^ notn possession - rWArtscwuït aaa«as - « - -» » - ,,, «, MM* ««■- J- tisr&iïsjrsBZ « «*.- -. b.„.. M. entiers. Aucun fort ne tomba aux mams <tes « _ ^ ^ ^ allemands. LlSrijpjlw paTOrTv résisté, la sme division d'armée mol 1200 blessés Allemands ont été ramasses | UllUUA UlBUIlU sé6 s'est retirée sur l'année de campagne, sur le champ de bataille. , h , » J - „iaoe forte de Liège remplit donc le rôle b'introduisent iTheuresln mltta, dans ù Q8S AuSdlSiluS «»«» ** est destinée. Quant à 1. * bureau du gouverneur, mais ils furent tarés. Liège, qur n'a pas d'enceinte, des detac Le gouverneur est sain et sauf. RéSiStaflCQ HêrOÏqUC I "C^.T^sTeur^. - Les op, Le 10e corps allemand attaque de3 nôtres et à oeil es de nos alliés,' il convient d'obser in corblir ? f ''a discrétion absolue sur ob que font Bell; le bcblOUI O. C.. , c p,i cnBT nF FLERON Anglais et Français, sous peine de oom] l'intervalle du fort de flekon mc|^6 ]e suocès des entrepaises. Liège, 6 août. - Le 10e^_a. exeon. pAR L£s BELGEg cette nuit l'attaque du secteur fa.-lt. etia Jimn# 1 #«•» ■ S%, | même étendue vers le sud et l'ouest, puisque. Liège, jeudi matin. J 5 \S 3 (Tj outre les forts de Oliaudfontaine et d'Em- Depuis liier soir 11 b. 1/2, le canon n'a 1». I U "a 4/ 4 W civique non active de toutes les commune cessé de tonner autour de Liège. Aucune pa- Flémalle de l'autre côté de la Meuse, sont nique cependant durant la nuit, mais les Al- Liège, 6 août. — Des nointes de caval attaqués' ce dernier par l'artillerie seule- '.emands ayant réussi à entrer dans l'enceinte aillomande sont signalées dans toute la rot ment en position sur la rive droite. lu fort de Fléron, dirigèrent le feu sur norf du Nos troupes sont favorisées par im beau srnix, dont maintes maisons furent abïmees ^ ^ ^ r0poussée par ^ gendarmes cliair do lune ; les projecteurs donnent tm ou incendiées. poursuivis jusqu'à Jemelile. bien aussi. Le 10e corps allemand avait exé- Exode général des habitants de Bressoux cinq uWans se sont présentés devant E outé une longue marche et les hommes étaient -lir Liège v annonçant l'arrivée des Aile- où ils ont été reçus à coups de fusil par fatigués en allant au feu, ce qui a nui à l'éner. mM(ls en Ville, d'où panique générale, r«, f ^^J^XTol éw'^ prC^ii gie de leur action. Il est vrai que la plupart j 1/2 du matin. Le service de 1 intendance f|api^ un blessé ; les deux autres Ûes troupes belges devaient ressentir auss a fait rentrer en ville par la place Saint- tourné bride. iLes fatigues d'une journée de lutte. Lambert les innombrables têtes de bétail can- On signale de même, le passage de c. On a tout espoir de repousser la nouvel 1< toanées à Bressoux afin, d'une pai-t, de le« Y^bou!^^ ^ n M Provinc< attaque, comme on a repoussé les autres. soustraire au feu du fort de Fléron et aux On signalait tantôt un «Zeppelin» s'avan- nains de l'ennemi et, d'autre part, de rw, marche deS AllôïTlândS çant vers la place. . bailler la ville au cas où l'on devrait faire ^ çnr%f>n„ rronf,Q:( Dans la population liégeoise, l'enthousias- sauter les ponts pour empêcher l'intrusion d<> V6TS I6S lOlCGS TlSnÇaL me est indèscriptible. l'ennemi. . . . liege tient toujours Un seul obus a éclaté à Liège. Dans toute Les forces allemandes qm ne par ko.] magnifiquement ^ brait courait que la viUe s'était pomt à 1 attaque de Liege ma/rclient à tra Bruxelles, G août. - 11 h. 1/2 matin. - rendue, que le général Léman était fait pri- le Condroz, au sud de la Meuse, vers Na Liège tient toujours. Il n'y a pas en ce mo- sonnier, que la garde civique était licenciée, et Dmant. ment un seul Allemand en armes à Liège. ^ g ^ni-aient affolés conseiMant à tout d&t™feto de °avakrie a passce m™ a eU' le monde de Se tapir dans les caves parce que L0 ROI à BrUXelleS Iîrassoux a beaucoup souffert. Les'Aile- le bombardement avait commencé, que les Al- . , mands qui avaient réussi à entrer dans l'en- ]em0J1ds entraient de tous côtés, etc., mais à Le Ro1 «t rentré hier matin a Brux oeinto du fort de Fleron furent pris par nos 7 ]10uro3 la panique se dissipa, des cris de pour repartir bientôt à la .ete do notre troupes. On s'attend à une nouvelle attaque Belgique 1 » éclatèrent. ™o- et à l'arrivée des Français. LTe "* 'Dcu'' 1 ... . r ... La garde civique envoyai® des estatteitites Le Roi des Beiges gensralissime pai-tout accompagnées d'un clairon annonçant! i fl| des forces BelSes, Françaises "'■-ï'^-rT.rrj'^ NOUS téClaiDODS le SllN et Anglaises. 's'îJwï'S ï sur le mouvement des troue Bruxelles, 6 août. _ Les troupes Iran- ABamand9 de nouTCa11 en dehors ,W U U" J " » folvent êfr'f aiie%?"supêrf® d'ajouter que de l'enceinte des fort*. A 8 heur^ du matin U public nous ne pouvons eu dire plus. le canon a cesse de tonner. coMant les journaux qui trahis» Les veillants soldats de la République et II est probable cependant que les Alleanands "a cause ne 5e s-atrse, de la Grande=Bretagne vont combattre aux préparé une nouveJile attaque. On s'attend oif|6IO DEPI AMHMQ ! A PEZMCI1C dîetSduer™ Beffi«'ab'eS ' S°US $ d'ime minute à l'autre à l'arrivée des troupe, NlUà h bb L A iVI » W 5 l.fl UbPièUI Soyons calmes et résolus 1 franQajsefc —■ « m i m U journée 4e mercredi L'échec des Allemands Confirmation de fa victoire d'hier Bruxelles, 6 août. — (Officiel). — Le général Léman remporta un succès complet à Liège, pas une seule attaque allemande ne réussit, les troupes belges me firent pas de guenre de forteresse mais manoeuvrèrent^ et firent oonséquenument une véritable bataille de campagne. El'es donnèrent avec une extraordinaire endurance étant donné qu'elles combattaient sur un front très étendu et qu'elles étaient attaquées énergiquement partout. Le yme corps allemand fit 1 Attaque dans l'intervalle de la Vesdire et de la Meuse. 40,000 Allemands étaient engagés contre 25j000 Belges; l'attaque fut repoussée et la contre-attaque belge remporta un succès complet. Le 7me corps en retraite aurait envahi en partie le territoire hollandais. Les Belges s<.-, seraient arrêtés à la ligne-frontière. Ils ra-j massèrent 600 blessés dans les lignes alle-j mandes. | On croit que le lome corps allemand ferai l'attaque cette nuit. 1 (N. d. 1. R.— Cette victoire est encore plus éclatante que nous ne le croyions. En effet, cela implique que le siège de Liège m'était pas ; commencé. Cette phase terminale de l'attaque de Liège a donc été refardée encore par l'échec des Allemands.) Un résumé Le « Journal de'Liège » donne le résumé suivant de la journée de mercredi: Le général Léman est très satisfait de la journée. Les forts de Barchon et d'Evegnée se sont comportés d'une façon admirable. Lo fort d'Edembourg a subi une attaque de l'ennemi caché dans les environs. Les Allemands ont attaqué les intervalles des forts de Barchon. d'Evegnée et de Chaud-fontaine. Partout la résistance a été merveilleuse de brio et d'endurance. Trois cents hommes qui défendaient 1 intervalle Evegnée-Barchon ont dû se replier parte que attaqués par des forcés supérieures. Bs ont dû reculer jusque dans le ravin do Ste-Julienne. Le général Léman a donné ordre à ces troupes de résister à outrance et elle n'y ont pas failli. . _ . . En même temps le général Léman donnait l'ordre au général Bertrand de rejeter hors des lignes deux colonnes allemandes établies jusqu'au pont de Wandre, le long de la Lo général Bertrand s'est acquitté de cette tâche avec un rare brio car il a refoulé les Prussiens jusqu'à 1700 mètres du fort de Barchon. ' . . Le général Vermeulen devait soutenir l€ générai Bertrand dans son action en cas d« nécessité, mais il n'eut pas à intervenir. Les Allemands s'étaient glissés dans 1 in tervaiHe d'Evegnée jusqu'à la gorge du fort La 12e brigade d'artillerie les en a délogés. Les troupes occupant les intervalles Fléron Evegnée sont sorties de leurs retranchement et ont refoulé l'ennemi jusque sur les hau teurs de Oerexhe-Heuseux. De violents combats se sont produits ega lement à Argentenu. Les Allemands s'étaien-réfugiés dans le Moulin qui a été bombardé Tous les Allemands qui s'y trouvaient ont étx ar- I/ô fort de Barchon a également culbut et les pièces d'artillerie que l'ennemi s'efforça»-de mettre en batterie sur la rive droite de la m_ Meuse, à Visé. Tous les canons furent de ^re montés et mis hors service. >ur Entre Boncelles et Plainevaux, un combj de cavalerie eu lieu entre un escadron di 2e lanciers et un fort détachement de uhlan ■M1" soutenu par des mitrailleuses. in- iiéîsii détaillé Bruxelles, 6 août. — Le « Soir » publie 1 ^. récit suivant des événements qui se sont pas sés mercredi: ips ►ili- RECIT DETAILLE DE L'ATTAQUE De l'ensemble des renseignements donnai a'u~ gui' la nuit de mardi à mercredi et la jonrné de de mercredi, il résulte que les Allemands ton he- depuis deux jours une tentative désespéré pour emporter de vive force la position fort n- fiéè die Liège: La raison on est évidemment qu ils 00m] taient que Liège allait les accueillir. Reçus res ooups de fusil et de canon, et voyant leur pla ^ déjoué, ils essayent de le réaliser quand mi ~ me à coups d'hommes, en attaquant Liég d'une façon répétée. Mais ils ont trouvé à qui parler. Nos troi pes ont été admirables d'héroïsme, splend des de valeur militaire. Voici les détails c ces combats historiques d'où l'armée belge < la patrie sortent grandies à la face du mond< L'ATTAQUE DE NUIT DU 4 AU 5 A0U U» uh Dans la journée de lundi,^ les Al^eoiiant , et étaient donc arrivés au nord, à l'est et au si: de Liège. Us ont entouré la position sur toui uv. la rive droite de la Meuse, où se trouvent 1< les forts de Barchon, au nord d'Evegnée, de FI Un ron et de Chauidfontaine à l'est d'Embout ers. et de Bonoelles au sud. ont C'est tout ce front qui a été attaqué si différente points pendant la nuit de mardi iva- mercredi. > de La posâtion est défendue par les forts 1 par des ouvrages de campagne établis '1ai les intervailles, ouvrages composés de tra: ohées dans des dispositions diverses, avec ^fi barbelés, fougasses, mines, etc., munies d'à jgg tîHerie et défendues par des troupes mobil de toutes armes. , , Ce sont les intervalles qui ont été attaqu veal pair les Allemands dont le plan est de fore ^ers f]es intervalles pour entoui-er ensuite les for mur et tenter l'assaut. Ces intervalles ont été magnifiquement d fendus. Les ouvrages qui s'y trouvent so placés en arrière de la ligne des forts, de m ni ère que l'assaillant ne peut connaître exa tement leur position pour les caponner [les, floit s'engager entre les forts mêmes po ' tirer sur les défenseurs. Cette heureuse d'position a été fatale^ l'ennemi. Les troupes de celui-oi engagé 4ans la ligne des forts ont été exterminées a"201 'a fois par le feu dos forts et par celui cl mtervaUiles. _ . IPQ L'acftnon a été vive surtout autour des foi !'4îy le Barchon, d'Evegnée, Fléron et Cliaudfo '■aine. Les dégagements opérés autour d PQ c0rts assuraient un tir d'une grande effica-UU té. Les troupes mobiles occupaient le terra en avant, d'a"bord, puis se retiraient lenl oy- ment dans les intervalles, attirant l'ennen ent Ajoutons que la Tégion d'attaque est fa\ rnble au défilé cles assaillants. Le pays E. Hoito est coupé de ravins, de taillas et nliemins creux qui favorisent îa marche ' l'assaillant vere les forts. Maigre ces^con* SSI binnA favorables- les Allçanandscnt 4M oatti COMBAT DANS LA NUIT A la faveur de la nuit les Allemands se sont avancés vers nos troupes. Les projecteurs des forts décelaient leur marche, tandis que la canonnade et la fusillade se faisaient entendre. Le 7e corps allemand tout entier participait à l'attaque. Le feu fut terrible de part et d'autre. Nos soldats restaient héroïquement au poste. Toute la nuit, la lutte dura dans les ténèbres ou sous la lueur fulgurante des projecteurs. Quand le jour se leva, il éclaira des centaines de cadavres allemands. L'OFFENSIVE BELGE UNE PARTIE DU 7e CORPS DETRUIT Ce fut alors que se plaça la plus glorieuse partie de la journée. Les troupes allemandes pressaient particu lièreiiient le secteur nord de la position, autour du fort de Barchon. Des renforts belges forment une brigade mixte de deux régiments, sous le commandement d'un de nos plus brillants et énergiques généraux, le général Bertrand et sa lime brigade. Et l'on voit soudain cette belle brigade se mettre on mouvement et commence} une offensive à fond contre les Allemands qu. étaient alors on progrès. Les hommes ont juré de réussir, de rejeter l'ennemi ou do se faire hacher jusqu'au dernier. Et alors, sur les hauteurs de Wandre, les Belges marchent à l'ennemi, toutes armes z'éunies et liées. C'est une offensive^ _foudroyante. I/es Allemands essayent de résister à notre feu et à notre avancée. Mais ils plient. Leurs pertes sont énormes. Bientôt c'est la débandade et la fuite de oette infanterie allemande qui trouve devant elle des oœurs de héros et d'admirables soldats. DANS L'INTERVALLE D'EMBOURG Au sud, l'intervalle d'Em bourg subissait aussi des attaques violentes. Il s'y trouvait entre autres des gardes civiques. Certains on.t vu les Allemands à ^00 mètres. A ce moment, une compagnie d'infanterie contourna le fort et parvint, après un feu nourri, à repousser les Allemands en leur tuant ur colonel au moment où il marchait h la tête de ses hommes. L'élan des troupes était ad-mirable.LE CHATEAU DE LANGUES, MINE SAUTE, ENSEVELISSANT DE NOM IÎREUX TUES ALLEMANDS. Les artilleurs du fort d'Em bourg, comm< d'ailleurs ceux de tous les forts, tiraien avec une précision terrible. Les gardes civi ques voyaient leur tir dirigé sur le châteai de Langres, en face du fort, château qu était miné et que les obus* belges firent sau ter au moment où il était entouré d'Aile mands. Ceux-ci eurent un grand nombre di tués. MORT D'UN ECLAIREUR ALLEMANI A BONCELLES Un acte de courage accompli par un de no : troupiers est à sdgnaler. Une patrouille d'infanterie battait le boi de la Vecquée, dans la matinée de mercred La petite trouoe allait passer quand eJJ ; aperçut un cavalier allemand ' qui s'énfuyai Nos fantassins se mirent à ses trousses < • eut sa trace. Le sergent continua seul sa poursuit ? s'écartant assez sérieusement de : Il allait rejoindre ses camarades ouand 1 coup de feu partit d'un amas de broussailile. La balle lui érafla la joue. Il se précipit vers le buisson et y découvrit un uhlan qa t s'efforçait de se dégager. 1 Le .sergent se précipla sur son agresseur < 3 lui déchargea trois coups de fusil. L'uhie était grièvement atteint, mais respirait ei core. Le sergent le somma sous peine de mo de liii fournir les renseignements qu'il avai L'autre lui répondit: «Je me rends, ma j'ai toujours un cœur allemand.)) e II mourait peu après quand on Le tran " jx>rta au fort de Boncelles. Sur la poitrine de l'Allemand, on a trou> un ra/pport donnant une description défailli des lieux et des positions autour de Bonoelle e LE SHRAPNEL LIBERATEUR t e Vers 10 heures du matin, vers Fléron1 incident qui mérite d'être -conté se produis: h Le garde-champêtre s'était transporté à bic à dette vens «Mon Bureau», endroit situé n deux kilomètres et demi de Fléron.. Il ét£ j- an uniforme et porteur d'un browning. ;e Deux cents mètres avant Mon Bureau, 9e trouva soudain en présence de quatre Ail 1- mands qui le couchèrent en joue. Le gar-i- leva le bras en l'air, puis continua sa rou e poussant sa machine de l'autre main, t Les Allemands le fouillèrent alors, puis i. l'emmenèrent jusqu'à Ayeneux où le bra gardes-champêtre fut_ mis en présence d i t lieutenant de cavalerie. Une centaine d'hommes entourèrent bie ls tôt le groupe qui se trouvait au milieu < d village, en face de 1a propriété de l'avoc ^ Delheid. . . >s Le garde fu.t fouillé à_nouveau, puis inU j. rogé. On lui en,le va sa bicyclette et son bro ■E ning qui furent confisqués et en attendri qu'il fût statué sur 9on sort on le fit asse< ir sur le bord de la route, sous la garde de qu a lire' Prussiens, bayonnette au canon. _ Entretemps le fort de Fléron continuait *t tirer. Soudain un obus éclata au milieu < 1<: (froupe de soldats. Une pluie de balles s ab j. tit sur les hommes et une cinquantaine d en ls eux furent jetés par terre, les uns lués, r- autres grièvement blessés. Le garde et< s,c libre. . Les blessés allemands furent transport 5? chez M. Delheid et dans les matons voisin. ?r Un officier dont le bras dr<^j|^y>nsé ? ls en'souriant: « Cette blessr^^^^^^B^— obus belge de fabricat^j|^^^^^^M| LES PFM -m ir Lo chauffeur duit un parlemei^^H à rencontré sur la es davres allemands h a dû renoncer à a es mentaire en pleins nS L'ODIEUSE CONDUWH fv A Visé les Allemands se son.tl^B e- façon épouvantable, fusillant n*. cendiant la ville, tout cela par(^H o- bataillon d'infanterie avait_ foio|^B -le manda à passer en territoire horn^^H Aie leur barrant le passage de la Meuse. ■ Un régiment de cavalerie allemande « li_ trouvait sur la rive gauche a eu beauc<^ ij9. souffrir du tir du fort d» Lier», ' Ain I Liège i )o( LA POSITION FORTIFIEE DE LIEGE La position fortifiée de Liège comprend douze forte, six sur chaque rive de la Meuse, savoir : , . , Sur la rive gauche, dans lo sens du Nord, du Nord-Est, du Sud-Ouest, les forts de Pon-tisse, Liers, Lantin, Loncm, Hollogne-aux-Pierres et Flémal'le. 411 , Sur la rive droite — celle que les Allemands ont essayé d'aborder — dans le môme sen; que la rive gauche, les forts de Barchon, Evegnée, Fléron, Oliaudfontaine, Embourg e-Boncelles. ., ... Le front Est de la place de Liege, vaillamment défendue à cette heure par nos brave! soldats contre les envahisseurs germains comprend dono la série des six forts échelon nés suivant uno courbo d'environ huit kilo mètres do rayon, sur la rive droite de h Meuse. Ce sont, du Nord au Sud : le fort de Bar clion, dominant les hauteurs de Wandre e de Cheratte, en face de Herstal; le tor d'Evegnée, eu avancée sur le plateau de Uer ve, entre les villages d'Evegnée et de Tignee le fort de Fléron, à cheval sur la route d< Liège à Herve ; les foi*ts de Chaudfontam-et d'Embourg, l'un couronnant la colline d-la rive droite de la Vesdre, entre Chaudfon taine et Chèvremont, l'autre dominant li crête, entre,la Vesdre et l'Ourthe, a 1 entre-du bassin ^é^T/iége ; enfin, le fort de Bruxel les^'enti^l'Ourthe et la Meuse. Ue'sont évidemment les trois premiers, cou: qui commencent les voies du plateau de Her ve, qui s'opposaient tout d'abord a la nvircn des Allemands. Ceux-ci essaient de tourner 1; position par le Nord et de traverser la Meus dans les parages de Visé, dont le pont es détruit. Ici se trouve le fort de Pontisse, I premier de la série de la rive gauche : di côté du Nord, qui commande le cours d fleuve en aval jusqu'au point ou celui-c commence son rôle de frontière naturelle en tre la Belgique et la Hollande. _ La première force allemande dirigee contr nous, comprenant une avant-garde de cavî lerie. de l'infanterie et de l'artillerie légère cvst arrêtée, depuis avant-hier, par cette de fense puissante que la bravoure et 1 «nerai de nos soldats" saura rendre infranchissable Le rôle de Liège La position de Liège est ce qu'on appel eu langage militaire une tête de pont et a oessoirement un pivot de manœuvres. Le rôle de Liège ooamne tête de pont est c 1 permettre à nos troupes de passer sur 1 • deux rives, à l'abri d'une position defensnv Liège a, d'abord, rempli le rôle de pivot c 1 manœuvres, c'est-à-dire que nos troupes op i rant sur la rive droite de la Meuse ont p ■ évoluer s'appuyant sur cette place et sur - d'y trouver un refuge sans cour;r le risqi ? d'être culbutées dans la Meuse. Liège a ensuite rempli de hi façon br lante que l'on sait son rôle de tête de pon c'est-à-dire qu'elle a permis aux troupes 1 ï foulées de repasser sur la rive gauche. Liège enfin remplit son troisième rôle tenir aussi longtemps que possible pour pe 5 mettre éventuellement im retour offensif ■ notre armée. . , . , s A cet effet pleins pouvoir sont donnes : • général commandant cette position pour fa e évacuer la ville, car comme les forts so • isolés, comme Liège n'est pas entouré d u 't enceinte, comme ses douze forts dominent d vallées il se pourrait que des troupes al •> mandes y pénétrassent. Des lors, poui 1e plir son rôle jusqu'au bout, il faut q*ie » forts puissent bombarder les ennemis a 1 >• térieur de la ville, sans souci de massa ci a. les habitants. ■'i Honneur aux braves qui assumeront pe être en ce6 heures terribles le rôle hasarde >t de se laisser investir sans se^rendre I Qu n réussissent dans leur noble tache. 1- Prions Dieu pour que le général Lcan puisse tenir jusqu'à une contre-offensive p 't sible. t- Qu'on ne déduise pas non plus de la r< îs dition éventuelle d'un des forts que la aiti tion est désespérée : Ces forts se contreb 5- tent. Enfin, si par malheur, Liège devait se ri ;é dre avec ses forts détruits et son ar tille ie enfermée, il ne faudrait pas conclure non p >• à un désastre irréparable : Cette prise Liège est dans l'ordre des choses possibles On a écrit que oette ville ne tiendrait j plus de vingt-quatre heures et voiilà tr jours que la marée a.Uemande déferle vai: n ment contre son héroïque défense. L LA TACTIQUE ALLEMANDE y- .a En dépit de cette victoire brillante n1' lt; blions pas que la tactique allemande a ti ., phase : la première, c'est l'intimidation ; 1 sait avec quel dédain on l'a fait échouer; condo: l'attaque brusquée qui s'est proda: mercredi et de nouveau les Allemands < le éprouvé un redoutable échec; la troisiè , phase ? C'est celle de cette nuit. S'ils échouent une troisième fois les A mands seront condamnés à faire le siège in Liège, mais ils n'ont à leur disposition < des obusiers de 12 et de 15, que nos pie l1" de siège détruiront sans peine. Si les A . mands recommencent l'attaque, ils trou a ront à qui parier r- LE PROCEDE ALLEMAND v- D'ATTAQUE DtS FORTS rît H y a quelques années un brillant écriv >ir militaire allemand le général von Sauer a Q" veloppé une théorie audacieuse pour la p. , rapide des foi-ts. , L'attaque brusquée à la von Sauer, c u l'attaque continue, sans désemparer de j et nuit par une troupe nombreuse et co 're nuellement renouvelée qui épuise en peu e.^ jours la garnison surmenée Cette méthode entraîne le sacrifice d'inm , brables vies humaines, mais d'après le tl ^ ricien allemand cette considération a d'importance en présence du gain de tei 1 sur l'attaque régulière. un Disons tout de suite que les Japonais MtoL-jnsi sacrifié en pure pea*te une division ^■ÉM^u-mée en s'attaquant à l'un des forts ^Bku^hur dans la guerre de .Mandcho ^Hta^^^asuite renoncé à la nié Actes ihefoïsme A un moment du combat, les officiers d'état-major s'avancèrent jusqu'au tablier du jjont de Visé pour juger sans doute do lu situation des troupes belges, mais, à cet instant, on vit un sergent dont nous n'avons malheureusement pu connaître le nom, sortir des rangs et se découvrir sans songer aux balles ennemies qui pleuvaient véritablement autour dos officiers et des soldats j et l'on eut bous les yeux ce coup d'audace incroyable: le sergent s'avança résolument à découvert et, par un feu admirablement dirigé, abattit en quol-, ques secondes plusieurs officiers qui furent 1 aussitôt emportés derrière les lignes alle-. mandes. Tout cela fut fait simplement, avec sang-froid et le désir ardent de contribuer à la défense de notre -territoire envahi. ' MORT DU COMMANDANT CAMILLE MENTEN DE HORNES Liège, 6 août. — La journée de mercredi a été marquée par un triste événement. Le commandant Camille de Menten de t Horne, à la tête de son escadron de lanciers, - faisait une reconnaissance entre Plainevaux * et Esneux. 11 se trouva tout à coup en pré-. sence de la cavalerie allemande comptant 500 ^ ùÊblans avec des mitrailleuses. » Les lanciers, leur commandant en tête, fi-^ rènt face à l'ennemi. Une véritable pluie de 1 balles s'abattit sur eux. t Le commandant tomba mortellement. b;essé. > Une trentaine des nôtres furent frappés à s* -i. côtés. Le reste de l'escadron décimé se replia- c'ans . la direction de Boncelles, pour chercher du ' renfort. Les uhlans no les y suivirent *)as et se reti-, rèrent sur Esneux. ? La mort au champ d'honneur du capitaine (. de Menton a causé une vive et profonde émo-a tion à Liège. ] LE PETIT SERGENT 1 A une tranchée proche du fort de Barchon, un jeune sergent a accompli hier un acte de e héros. Nos soldats, dans la tranchée, tiraient sur des lignes ennemies dont les hommes étaient couchés dans l'herbe; le tir était difficile. Soudain, un sergent impatient de tuer ~ quelques Allemands, se releva, monta sur le bord de la tranchée et coup sur coup abattit trois officiers ennemis que l'on retrouva quelques instants après. Hélas 1 les balles allemandes rejetèrent le petit sergent dans la tranchée. e Comment travaiiient nos aviateurs le îs Du «Journal de Liège»: le Le oiel admirable, l'atmosphère sereine et ê- la tranquillité de cette nuit invitaient à la i, promenade. Toute 'a ville semblait dormir dans sa belle quiétude des jours de_ paix et te rien n'eût indiqué à quelqu'un qui se fût orusquement éveillé que la plus profonde des - il- catastrophes pesât sur cette vallée de ia t_, Meuse. e- Des hauteurs d'Ans, on découvre, entourant le cercle lumineux de la ville, la cou-: ronne sombre des*terrils qui découpent leurs r- masses sur le ciel. le L'immense silence qui baigne l'agglomération laisse une impression extraordinaire. m Rien ne vient troubler oette paix; aucun bruit rc ne déchire ce calme. Nulle usine ne bouge, □t nul marteau ne frappe, nul train ne s'acoro-ne che au flanc de oette colline du Haut-Pré. es L'aube .naît et nous, qui craignons que sa le- lueur indécise ne donne le signal d'une ef-m- froyable boucherie, nous avons la gorge ser-es rée. n- Mais la lumière baigne le plateau et rien ea- n'a troublé encore le siience. Et voilà que nous prend la folie de l'espoir, ut voilà que s'empare de nous le rêve que ce ux cauchemar est fini, qu'il n'a plus rien, qu'il ils n'y a jamais rien eu. Mais derrière nous, dans l'énorme champ an l'aviation, règne depuis quelques in ;;.. os- une fébrile activité. Il est quatre heure et demie, on a fait d- quitter aux appareils leurs hangars et sur ^ ,1a pis*ne s'é;ende*ii tes avions dorés. tâ- Les lieutenants Demanet, chef d'escadrille, Legros et Massaux sont là qui inspectent la ai- vallée qui s'ouvre devant eux. ri< De Muyter aussi est là, le courageux cliam-uf- pion du sphérique, qui ne demande qu'à don-de ner son appui à la patrie menacée. Le grand oiseau de Massaux est prêt et >a,c l'aviateur y prend place, suivi du lieutenant ok Daumery, qui observera. 3C. L'avion quitte la plaine et s'en va au-dessus de la ville. Il pique droit sur Fléron et le voilà au-dessus du terril du Hasard. De la plaine nous suivons le^vol audacieux >u- dont nous sentons aujourd'hui plus que ja-o'it niais la noblesse profonde. Tout à coup^ un -— on point noir se place sous Massaux, puis s'ou-se- vre en V et Hotte dans l'air. ite <( Shrapnel » prononce à mi-voix Le lieute^->nt nant Legros, qui se trouve à côté de nous, me L'angoisse nous étreint: le V Hotte toujours et voici qu'un second point noir arrive sou* lie- l'avion, puis un troisième. Massaux semble de maintenant voler au-dessus de fantastiques nie oiseaux de proie. c<?s Les Allemands attaquent l'appareil de par-lile- tout et leurs obusiers droits lancent la mort ve- à la poursuite de Massaux. Nous ne pouvons voir cette atroce pour-.suite sans un profond sentiment d'horreur et nous nous taisons. Un soul espoir reste, la hauteur; et voilà ain Massaux qui monte; les shrapnels éclatent dé- toujours et les V brunâtres emplissent 1 air rise calme. , , , Ils ne se désagrègent pas et leur fumée 'est reste suspendue, permettant de les compter, ^ur Massaux va vers Visé et les shrapnels su i ati- vent, nuée sombre; Massaux survole Verv»*? de il n'est plus qu'un tout petit point noir sous lequel dansent les projectiles. _ _ >m- Puis l'avion grossit et l'on distingue manv téo- tenant parfaitement le train d'atterrissage. ?eu Dix minutes s'écoulent et l'appareil se pose nps et daumery en descenden t et c'est ont une ovation folle. Tous ceux qui sont là ont de peine à cacher leur émotion, mais Massaux de que l'on félicite, dit simplement, «1 se tour-irie nant vers Dau-rtiery; «Les Allemands tirent

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Dit item is een uitgave in de reeks La Métropole behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1914 tot 1918.

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