La Métropole

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22 februari 1914
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s.n. 1914, 22 Februari. La Métropole. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/gq6qz23f00/
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i Pff/ALK-OVER I ENORME CHOIS? Fa 20.00.2250.25.00.30.00 OLYSLAGERESËiSS 'rï.PL.DEMEIR. 21e Année ~Noi>r ■BT.fHéïi-kt-» M LA MÉTROPOLE t — "" """"" " " . .. . Annonces : aboivivemeivts le oiuuëro Journal quotidien du matin le miero upeatefr oso chroi,ulu8 m* S s* : : : : : : : : : : : : : g: l\l _ _ °S Lir8" : i S! Trou ' ££ TnilC lp<5 inurs 59.ruadss Poignes, Anvers Le dimanche FaJts divers corps M. » 3 00 Emissions Prix à convem On rihonne 6 tous les bureaux de poste et aux facteur.» £2 1 OUS les JOUrS * Leaimancne ^ Pour toute la pubUcUé, saui celle de la prcmnce d An . _ y, > 4 «la A lA vers, s'adresser à l AGENCE HA V Ad : ETRANGER. le puri en sus; O0 4 S lO Administration : » 3519 08 lut lo £ BRUXELLES : 8, place des Martyrs. «»^s^.1eme£érenc# aux cektihfs pages Rédaction : Téléphone 617 Pages centimes £ londbbs1_Mi^ § LA MEILLEURE VOITURE ANGLAISE DE f™ 65.00 à 165.OO CHEZ OIYSLAGEK E£ères J5.PL. DE MEIR Dimanche 22 Février 1914 lia METROPOLE d'aujourd'hui I paraît sur 10 {.âges Science pour tous 7—=J3DW T I Physiologie de l'air confiné I On sait que les Anglais sont des fa- ■ nat'quos du grand air. Chaque fois qu'ils ■ le peuvent, ils fuient les lieux confinés ■ pour les espaces libres, et, grâce à la ■eportomanie qui est fort développée chez ■aiix'. ils peuvent satisfaire largement leur Wrénésie d'air pur sur leurs innombrables ■terrains de football, de golf, de cricket, ■de tennis, ou encore sur leurs rivières, ■ où, partout, l'aviron est cil grand hon-■fteur.I Les Anglo-Saxons poussent du reste ■leur aversion d^ toute atmosphère con-j [ finée jusque dans lo*'r demeure et il n'est:j I aucun continental ayant passé une heu-j R-* dans le hall d'une maison anglaise, sur [! lequel semblent s'ouvrir toutes les portes, [ de l'habitation, qui n'ait admiré avec| Ëquel art parfait les insulaires s'enten-1 lent à jréer d'innombrables courants A'air, art qui n'a d'égal que l'admirable façon dont les Anglais résistent à ces terribles vents coulis' Aussi est-elle vraiment paradoxale, lu moins pour un Anglais, cette conférence qu'un savant britannique, M. Léonard Hilji professeur de physiologie, h l'Université de Londres, donna récemment à l'Université de Bristol sur les préjugés de l'air frais, et dans laquelle •trt estimable Lond ien so montra tout simplement ennemi du grand air ou, pour 'être plus exact, de 'a conception que l'on se fait- communément du grand air. A première vue, cela peut paraître cocasse, mais si l'on veut examiner d'un peu près les arguments de M. Hill, on sera bien Ifort-é de reconnaître qu'au, point de vue ■purement scientifique, ils sont parfaite-liaent fondés E Le physiologiste anglais commence par Imoî.trer que, contrairement à la croyance Igénérale, l'air confiné n'est nullement | /•;£ »t que sa pauvreté en oxygène, son ! .incipe combinant, et sa richesse en licide carbonique, ne peuvent, comme tels, lexri'oer sur l'organisme humain aucune L otion néfaste. Tout d'abord, de nom-foreuses expériences ont prouvé que même b tes salles les pllis petites où les |6peetatcur3 sont le plus entassés, la teneur de l'air en oxygène n'est jamais diminuée de plus d'un pour cent. D'autre part, par sa nature môme, par sa plus grande densité, l'acide carbonique expiré, qui uioique impropre à la vie, n'est nullement tiocif, comme l'oxyde de carbone par exemple, gagne automatique-iient les couches inférieures de l'atmosphère, et ne tarde pets à être éliminé tandis que .'oxygène extérieur le remplace ea pénétrant par les mille interstices des portes, des fenêtres, des toits, etc., qui 60;.t tous plus ou moins perméables aux gaz. # ... Efc il est si vrai que la diminution de la teneur de l'air en oxygène n'est nullement nuisible à l'exercice normal de nos &iià c'est précisément cette cii-J i (fur constitue la caractéristique m'a de montagne renommées pour .•if: ts Curatifs. Si cette diminution it être nuisible, aucun médecin n'en-ait un malade, et un malade qui souf-uude la poitrine, à Davos ou à Chamo-r.iwCertains savants ont prétendu il est traique l'air expiré par l'homme et par les animaux contenait un poison subtil, d'origine organique, qui rendait cet air moins propre à la respiration; la plupart , des ouvrages populaires traitant de l'hygiène font mention de ce poison volatil. )'après M. Hill, cependant, il n'existe ; cuno p.ouvo certaine de son existence, : surtout aucune preuve que ce poison, 1 : existe, provienne du mécanisme de la i ration. . fait, la composition chimique de £ n'a aucune influence, ni avec I'im- ^ ■^liftii désagréable qu'on ressent dans j «l: i dont l'atmosphère n'est que peu l »'ip1'3 renouvelée, ni avec l'effet agréable I in plein air. D'après notre auteur, ces ' x effets n'intéressent en aucune façon j écanisme de la respiration, considéré | > point de vue purement physiologique. .* Au contraire, le fait d'inspirer de l'air ^ iiblement oxygéné, que ce soit celui c, d'une montagne élevée, ou celui d'un en- s (1roit confiné, est plutôt salutaire. Il for Ç 'organisme à effectuer des mouve- d wenis respiratoires à la fois plus fré- t queaU et plus profonds; il exerce donc d oosmuscles respiratoires en les fortifiant p ^ il nous force à faire des aspirations 0 Pjiis profondes, ce qui contribue à ven- n Kfof nos poumons jusque dan6 les capil- 0 iaires périphériques. En outre, la désoxy- p gonation de l'air conoentre le sang, en di- H w'nuant sa teneur en eau, et favorise la " lation de nouveaux globules rouges *chcs en hémoglobine, ce qui est le i*\ & tout indiqué contre la pauvreté^' 6r-'*X> eontr l'anémie! iaj ^ôp/^dant, direz-vous, il n'est pas sain Ajourner longtemps dans un lieu où m <t réunies un grand nombre de per- cc ot qui est insuffisamment ventilé ?jei ill t accorde, mais il pose en fait que t mir.it d'un tel séjour n'est nulle-comme on s'obstine à le dire, îe ,pi nque d air, mais qu'il est dû à d'autres '5e oWirS; _ i"c Pu-mi ceux-ci les .>lus importants sont 'îu i onaleur, l immobilité de l'atmosphère'm Mes émanations des individus rassem-'dc liés en.grand nombre, fact&urs qui, près- ce lue tous, affectent le système nerveux et (!C i)n l'appareil respiratoire G L'efi'et de la chale r surtout est im- ot portant. îsTon seulement elle favorise la J] "dation, qui répand dans l'atmosphère'p 'uis î's produite que renferment les porcs Ile fo'a peau, mais elle affecte- viwment nos'le En voici une preuve bien simple: ,d MHinq-rink, un palais de glace, dont ^ }température est artificiellement aba-is- ft peut être très mal ventilé sans que (j ne s'en a-perçoiv?> simplement ($' parce <^e .^>on atmosphère, quelquo confinée qu'elle puisse être, est froide. L'immobilité de l'air exerce le même effet physiologique. Dans une salle très mal aérée, l'usage d'agitateurs diminue lo sentiment de malaise, simplement parce qu'ils brassent l'air. D'autre part, la fumée, tout en ne changeant nullement l'oxygénation de l'ai , rend l'atmosphère confinée physiologiquement moins supportable.Bien mieux, il existe des cas où la faible teneur de l'air en oxygène peut devenir un bien. Le professeur Hill attribue par exemple à une ventilation trop active des mines un grand nombre d'explosions qui n'auraient pu se produire, d'après lui, si la teneur en oxygène de l'air injecté dans les galeries avait été réduite de 21 à 17 pour cent, ce qui n'au rait nullement nui à la santé des mineurs mais aurait rendu impossible l'inflammation du grisou ou des poussières explosives.Dans beaucoup d'ateliers, l'effet nocif de l'air ne provient nullement de sa composition chimique, mais des poussières qu'il contient. Le saturnisme, la phtisie des tailleurs de pierres, des travailleurs de peaux, etc., pourraient être radicalement supprimés en munissant les ouvriers d'un appareil très simple qui projetterait sur le. r bouche et leur nez un courant d'air, môme pauvre en oxygène, mais rigoureusement débarrassé de toute poussière. De même, l'heureux effet du séjour à. la campagne ou à la mer, est dû, encore une fois, non à la composition de l'air, mais à la faible proportion de corps ; étrangers, poussières, microbes, spores,1 qu'il contient. C'est pourquoi, dans les^ villes, il faudrait faire une guerre à mort à la poussière, défendre rigoureusement la projection de crachats infectants, la salive répandue en se mouchant, en étern uant ou même en parlant-, étant l'agent propagateur le plus actif du catarrhe et de la tuberculose. Deleatur. X8 9©-< L'Actualité La nouvelle situation en Russie •a ^,os commentaires sur les ehange- tSffï monts ministériels en lïussie se l3JilX poursuivent avec un zèlo et parfois avec une âpreté qui n'ont rien de bien rassurant pour l'avenir de la politique russe, □n réclame M. Goremykitfô un peu dans tous les camps comme on faisant partie, tandis quo pour les uns, et ils sont les moins nombreux, le nouveau premier ministre est considéré comme un, partisan des véritables gens russes, on affirme do l'autre côté que Al. Goremykine n'a absolument rien d'un réactionnaire. La réputation qui lui a été tait© dans ce sens, dit-on, provient du fait de la dissolution de la première Douma à laquelle le nouveau chef du gouvernement a du s© résoudre il y a environ huit ans. Alais on ajoute quo cette assemblée législative était une assemblée révolutionnaire plutôt, et que M. Goremykine n'aurait pas pu uveo la meilleure volonté du mondo travailler avec un Parlement paroil. Cette dernière affirmation, est absolument exacte, mais il n'y a pas quo les souvenirs d'un passé déjà assez éloigné en sommo qui autorisent les membres de l'extrême-droite et partisans du retour à l'absolutisme à considérer M. Goremykine comme un dos leurs. Lo premier ministre russe est sorti du corps des fonctionnaires chez lesquels le dévouement le plus absolu au tsar et l'obéissance la plus com->lèt-e_à ses volontés absolues ont été toujours la loi souveraine; du moins, pour ceux des 'onctionnaires vivant à St-Pétersbourg, comme c'était le cas pour M. Goremykine. On *ait, en effet, qu'il a appartenu oendant longtemps au département do la justice et I u'il a acquis une vaste expérience en manière législative et judiciaire. Mais il est à seine nécessaire de dire après cola que M. 'ioremykine sô soumettra aUx influences de ' 'entourage du tsar avec une grande docilité. St certainement c'est là la principale raison ' x>ur laquelle on le considère comino dévoué îu* a vrais gens russes » et à leurs inté-•êts.Ce qui paraît hors de doute, c'est que M. , ïoremykine aura plus d'autorité sur ses col- , bgues que son prédécesseur. M. Kokovtzofr dû s'en aller parce qu'il avait créé au sein u ministère russe une situation vraiment ntenable. On affirme dans les milieux assez âen informés au sujet do la gestion de M. , Lokovtzoff que ce dernier avait fini par se , rouiller avec tout le monde et comme il ; îanquait d'autorité personnelle sur ses colla-orateurs, il a essayé de la remplacer en , ?s chicanant sur les demandes de crédits que J li soumettaient les chefs des divers ressorts, j lomnie il était ministre des finances, c'est j n effet par ce côté-là qu'il voulait faire pas- , ar ses collègues sous ses fourches caudines. »u prétend même quo ses décisions au sujet , es crédits demandés par les autres minis-res n0 s'inspiraient pas toujours, ni même es Intérêts généraux de l'Etat, mais bien lus de ses sentiments, à-l'égard du ministre c i cause. s Il appartiendra donc à M. Goremykine 'e j établir les bonnes traditions sur co terrain ( ; de se mettre en mesure -de* faire suivre j ir ses collègues une politique nettemont dé- t nie. A ce sujet, il n'est peut-être pas sans 1: itérêt de rappeler que dans un des premiers s •nseils de cabinet présidé par M. jror-i/nv- ( . j au cours duquel on examinait 'es roîa j. ons entre la Douma d'empire et le 30 u ver- J miemt, le ministre de l'intérieur s'est uvssé 1er à prétendre que le gouvernement 11e j >vrait avoir aucune relation avec le Parle- r ent. On devra sans doute considérer 1111 ré- ^ nt article de la « Rossya », organe offi- y }ux du président du^ Conseil, comme- une à ponse aux commentaires que cette boutade ; . M. IMaklakoff avait provoquée dans la c, esse russe. Le « Journal de St-Péters-urg » dit que le développement pacifique la Russie dépend de la col'aborat on et du t; ivail solidaire de la Douma et du gouvev- a ment qui tous les deux émanent de la mê- C( s volonté souveraine. Pour le moment ne, il n'est pas probable que de3 expérien- n 3 quoique pen périlleuses seront tentée? d ntre le Parlement sous la direction de M. ti >romykino. Il n'en est pas mo'ns vrai que S( niêmp articles contient un autre passage m U f^kle de nature à mécontenter grave-ent les membres de la Douma. « C'est à S?13 enceintes plutôt qu'ail-sdsfativPQ .-i ^ss7a *' q«e les assemblées exercer leu?°nlV?n\ ' rechercher l'occasion autr« » Cet, en été fait,, aux mtord!ctlon 9"' l'î II moins'(le rondr^i- ?" ,P"rtl <a^et tout d< I'accoraplisfoinent rt î° " 5 éiectS"ls d< plaint triTrêUn, i'r ,mandat- °': ll( omeut dans H pvo,s» ,j'0p- in . position de cette interdiction, comme on le sait. Dans ce domaine, M. Maklakoff triomphe donc encore. Au sujet de la politique extérieure de la Russie, il est probable que M. Goremykine ne modifiera pas sensiblement la politique de son prédécesseur. Peut-être montrera-t-il un peu plus d'indépendance encore que M. Ko-kovtzoff vis-à-vis de la France. Le rappel de M. Delcassé de St-Pétersbourg et de M. Is-volsky de Paris sera sans doute un indice suffisant de ce changement léger dans l'attitude du gouvernement russe. M. Goremykine ne passe pas d'ailleurs pour un panslo-viste forcené, ot il est possible qu'il ne se laissera pas entraîner dans les aventures que certain milieux russes méditent déjà en Orient. Sous ce rapport, il convient d'attendre les événements pour se faire une opinion. — J. Joerg. Échos LA VILLE Programme de la jouraéa : FETES ET CONFERENCES Kunstkring. — A 7 heures, au Pa-toonage St-Paul, soi'rée musicale fl«amoriUe. Jan Van Ruyshroeck Genootschap. — A 11 heures ea l'église St-Charles Borromée, sermcrn mensuel.Jardin zoologiquo. — A 3 heures et demie. baJ d'cillante. Cercle Laetitia. — A 3 heures, k l'hôtel Weber, thé dansant. COURS Société « Van M ons ». — A 0 heures et demie, en l école de la rue du Gna-ïwl Chien, cours de culture maraîchère, par M. .1, Voet; ù. 11 heures et demie, arborlcuMure frultiùre, pa-r M. H. Iclcx. Berlitz School, 8, McLr. — Langues vivantes. EXPOSITIONS Salle deo fôtes de la villa. — De 10 à 4 heures exposition du cercle d'Art « Aze Ick Uan •, (ouverte Jusiju'au 25 lévrier). Cerclo Artistique. — De 10 à 6 heures, exposition Charles Theunissen (ouverte Jusqu'au 26 lévrier).La loi scolaire et la presse libérale Le « Carillon » d'Ostende. journal libéral, écrit au sujet du vote de la loi scolaire: o II ne m'appartient pas d'apprécier la pÔrtée de la loi. si péniblement arrivée à [terme; mais il faut rendre justice au oou-rage cle M. Poullet qui, pendant ces journées de plus do cinq heures par séanco, n'a pas quitté son banc ministériel, toujours prêt à la risposte, ot M. Schollaert, qui est resté au fauteuil de la présidence, bravant sans défaillance les ennuis d'une discussion le plus souvent terre-à-terre, aussi bien que les boucans et les tempêtes, provoqués par quelques têtes chaudes. s A la vérité, ie projet de loi était quelque peu son enfant, car malgré la suppression du <r bon » scolaire, c'est bien le même esprit qui caractériso lo projet de M. Poullet.» Comme j'interrogeais le miiifstro des sciences et des arts sur ses impressions, il me répondit avec cette sincérité à laquelle tont le monde s'est plu à rendre hommage, que ^'il était heureux d'en « avoir fini », quitte i recommencer au Sénat, il était surtout satisfait, disait-il, d'avoir rendu service à l'enseignement en général, t d'avoir réparé une injustice, dont pâtissait l'enseignement libre, et enfin d'avoir réussi à mettre mieux en rapport 10 traitement de tous les instituteurs indistinctement et l'importance de leur rôle d'éducateurs de l'enfance. » La première sortie Le Prince Carnaval a effectué hier soir sa première sortie. Sortie assez timide encore et pas très animée. L'entrain factice des masques est subordonné à l'absorption d'une quantité v.v riable de liquides plus ou moins spiritueux. Nulîo originalité marquante non plus 3ahs les costumes. Un rare Albanais témoigne de l'intérêt relatif que notre génération sorte aux problèmes de la haute politique. Mais où sont les neiges d'antan? Les fan-;a ; sirs tes accoutrements des « carnavaleurs » taliens, immortalisés par le maître-graveur Jacques CallotP Lo Carnaval est tout, homme-sandwich, ïireur de bottes, tout, excepté Prince! Fraternité, solidarité, humanité, etc. On sait l'abus que les chef» socialistes font le ces vocables sonores. Us n'ont jamais que ;eux-là à la bouche, peut-on dire. Mais quand il s'agit pour eux de les appliquer, c'est uno autre paire de manches, ximnie on dit. Nous avons à plusieurs reprises montré ce lue devonait le socialisme appliqué aux in-ïustries dirigées par le tzar Anseele. C'est o règne de la cravache, tout simplement. Nous venons d'en trouver un exemple tilleurs. C'est l'organe « La Coopération », >ublié par l'office coopératif socialiste, qui îous le révèle. Et, ironie des choses? le p-e-nier article de ce petit journal s'intitule; : Principe et pratique. » En effet, principe et pratique, quel abî-ne les sépare, ô mes bons apôtres l Voici le morceau : « Il y a quelques jours, étant en voyage ['affaires dans un pays voisin, j'eus l'occa-ion d'assister à une assemblée régionale du nagasin de gros.. Il y avait là une centaine 0 délégués venus pour entendre une com-îunication du représentant de la Fédéra-ion. Un dos directeurs de celle-ci ayant dé-îissionné, s'était établi commerçant, fai-îint concurrence à l'institution que la veil-) encore il prônait comme la seule honmête, 1 seule défendant sincèrement les intérêts e ses clients. » Los délégués ne s'occupèrent guoro de incident si ce n'est pour décider qu'ils fe-liont aux offres do ce négociant tout frais mo'jln l'honneur du plus profond mépris, et engageraient, s;il so présentait chez eux, ■ faire profiter les commerçants bourgeois } ses paix avantageux, de ses occasions ex-îptionnellcs. » Voilà donc un ex-directeur de la Fédéra-on des coopératives socialistes proprement •rangé, parce qu'il a l'audace do faire la « >ncurrence à la fédération même. Quelle affaire, vraiment! Il faut apparte- * ir au parti socialiste pour se voir traiter ' î la sorte. Pour un peu, si on l'osait, on le ; aînerait devant l'infâme justice bourgeoi- 1 . pour avoir, lui socialiste, osé offrir ea archandise. aux coopératives socialistes. Egalité, fraternité ou la mort, quoi! 1 Quels sinistres polichinelles! i Les armes prohibées ^ D'accord avec le département de la justice, idministration des douanes vient de déci- c -r que les couteaux dénommés « çanifs sué- 1 is » doivent être rangés dans la catégorie \ s ar/nes prohibées dont l'importation est t terdito en Belgique» La taxe sur les automobiles Le ministre des finances vient de décider que les détenteurs de motocycles et de motocyclettes pourront provisoirement déclarer la puissance motrice imposable en tenant compte du coefficient 3 ci- d'un nombre de 1,000 tours par minute ; la même faculté est accordée également à titre provisoire et sous réserve du contrôle prévu à l'article 3 de l'arrêté royal du 15 décembre 1913, aux automobilistes, sauf application du coefficient 4 1/4. De plus, il est accordé aux automobilistes d'adapter à un même châssis des carrosseries différentes selon la saison, à la condition de spécifier ces carrosseries dans la déclaration d'usage requise par la loi. En outre, le bénéfice de la demi-taxe est acquis de plein droit si le même véhicule a été soumis à une taxo provinciale ou communale pendant cinq ans, soit depuis l'année 1909, et alors même que ,1a fabrication du châssis n'aurait été terminée que dans lo courant de la dite année 1909. Enfin, pourront être assimilées aux tracteurs industriels ot exemptées de la taxe, les voitures échelles automobiles circulant sur ri il ou autremea. t et emnloyées par les sociétés de tramways pour effectuer des réparations urgentes ; cette même exemption sera également, applicable aux wagons auto-, mobiles électriques servant au transport sur rail des matériaux nécessaires à l'exploitation des tramways. A la chaussée de lurnhout Dans peu de jours, les grands travaux entrepris par l'Etat, conformément aux oon-olusions de la commission du Oreater Ant-werp pour assurer à notre villô des vo:es d'accès dignes de la cité nouvelle, recevront un commencement effectif d'exécution par l'élargissement du dangeroux « goulet » de la chaussée de Turnhout, en face de la rue Botha et du Haut Chemin. Vingt-six maisons tomberont sous la pio-clie des démolisseurs, dont dix-sept sur la chaussée. Vingt-deux sont déjà vides. Les quatre autres lo'seront le 1er mars, et dès la semaine prochaine les travaux commenceront La démolition a été adjugéo à 11,000 fr. y compris l'achat des matériaux. Vers la ml-avril au plus tard, l'élargissement entrepris par l'Etat sera accompli, et les terrains disponible* soront mis en vente. On prévoit dès à présent qu'ils feront do gros prix. Espérons que la commune do Borgerhout ne restera pas en arrière, qu'elle prendra dès à présent des mesures* pour lo déplacement des trottoirs sur l'alignement nouveau et que ces nouveaux trottoirs seront dallés. Les feuilles des contributions On so rappelle que la. section centrale de la Chambro, chargée d'examiner le budget des finances, avait oxprimé le vrou de voir la mention des impositions acquittées respectivement au profit do la commune, de la province ot dr I'Ktat, apparaître de façon très claire, très apparente sur les feuilles des contributions- Dans le but de iser b désir manifesté par nos législateurs, l'administration des contributions vient de prendre les dispositions nécessaires et de donner des instructions à tous les receveurs des contributions afin que tous les avertissements-extraits des rôles de l'année 1914 soient revêtus 'l'un cachet " spécial indiquant nette -ment- et distinctement pour chaque imposition directe la part de l'Etat, de la province et de la commune. TAMBOURS P'Lam rataplan ! ratap!;>n plan plain !... A la tète des troupes qui défilent, le tambour allè-$rc s-onuvo la charge et rythme la marche des petits soklial's, alternant avec des olacirons q-uii pousse.mt Leurs stridentes notes de cuivre. Et au rou^emeiiit des deux lxiguettes frappamt la peau d'âne bien tendue, des têtes surgissent de toutes les rues; et voici qu'une ûvresse de toutes les roues; et voici qu'une ivresse guerrière s'empare dm cœur des citodiiins, taaxllis que les gamins du peuple, emboîtant le _pas aiu régne nt, font des rêves de gloire m:!'la'ire...Plara ralaptan ! ratapîan plan plan ! Eh bien ! nous n 'emiendrons pl'us, mêlé au pié-tinment scurd' des modernes légions en. marche, oo roulement sec du tambour, qui ressembllo au biniit de la grêle tombant sua-un toit vitré. La récluction du temps de service néoessite la disparition de cet iustru ment héroïque: c'est qu'il faut douze mofc aiu moins pour former un bon tambour; et puis-que nos jeunes pioupious ne demeurent plus diésormiàis que quinze mois sous les drapeaux Ce n'est vraiment plus la pe.'nfô de leur inculquer un a.nt si lung e.t si déîl'rcat. Ce qui vient de la flûte s'en va p<t.r le tambour, d!k un commun proverbe: aujourd'hui, paui\Tes de nous! c'est ie tambour lui-même : qui s'en va pour jaimaâs, tué par le progrès. : Hélas! nous vivons trop vite, et k chaque conquête nouvel'le le pittoresque diminue. ( Dans lia fièvre intense qui nous pousse, nous ] n Wons plius le temps qu'il faut jx>ur appren- < dire les arts d'autrefois, ni m6me pour les < apprendre aux autres: la disparition du t<am- < bout- n'en est qu'un nouveau témoignage. ; En vérité, il nous mainquei-a: quiârwl cette peau d'âne noue sera ôtée, aious y prendrons i une peine extrême, pour citer le Bonhomme A ( rebours. Bt nos vi'Mes n'étaient déjà pas si an-iniées et si joyeuses cju'i-1 faJ.liut nous enile- ( ver encore oo «inataplain >< électrisant, si cher i A toutes les Ames bien nées. j Mfuis il en faut prendre son parti: « mener r ses hommes taml>cur battant »> ne sera plus i cfu 'une vaine' métaphore, que déjà nos arrière- , neveux no parviendront plus à comprendre. En vériité, c'est grand dommage: avec les £ ^laiiironis belliqueux et les drapeaux flottant t au verut, (e tambour était aujourd'hui le sym- i t>o1e le plus expressif et l'image la plus . Moquenjto de la glorieuse oarrière des armes, t M venait d'un passé U-'nUuin, et une sorte de | légéikfe épique auréo'liait. sa caiiis^e sonore: l'histoire de Franoe retenait les noms des t iamlx)urs du Premier Empire, ces menus < l'éros de quinze ans, qui batUuient <!ies oharrg^s t endiablées A Austerlitz et_ à Wagraan, et dont } es baguettes ne se taisaient que quand leur r >&tiit oceur d'enfant ^ avait cessé sous leur ( .'areuse, de battire lui_ aussi à grands coups. Le tambour évoquait encore quelques sou- ( ,'enirs de vie godante, spirituellê et chevaie- , ■esque: il servait autrefois die Siège, point c x>nfortiable, mais si glorieux, aux befe da- r nés qui, de loin on loin, parvenant à force t le sourire® à traverser les lignes ennemies, 'enaient, dans le désordre dtôs camps, ombras- \: >er le uns maris poudreux, comme le fait 'intrépide Roxane au quatrième acte de j, :t,Cyrano»... ( Fini, tout cela, qui fut charmant! Le tam- f. >cur est mis au rancart, et l'armée belge l'entendra plus, ude^ ses pas marquant la > ade.noo», ainsi qu'on cluante dans la b < Masco te »», le roulement dos baguettes ma- p ;iques qui rendaient la marche plus légère... p Du moins le clairon nous reste, et c'est une n oivsolaliion. Mais pourvu que le progrès ne \ 'emporte pas, lui aussi, et qu'un jour ne u 'Len.ne point oit nos troupes s'en iront «sansl 11 anubour inâ trompette».! I Parfalot Jn Lettres de Bruxelles Correspondance particulière de la «Méti opol La loi scolaire. — M. Poullet acclamé. — baron Descamps rapporteur au Sénat. M. Van de Vyvere, ministre des fini ces. — M. Segers entreprendra la réfon des chemins de fer. Samedi, Après quatre mois et demi de discussion, projet de loi «scolaire a été enfin voté m onedli dernier. Et, ainsi que le disait organe bruxellois, lie 18 février IQ14 marqu< une date historique dans nos annaJos. MM. les gauchers ont eu beau faine 1 par MM. Van Marcke et Vandiervelde < explications plus ou moins tarabiscotées « leuir retraite au moment du vote, l'opinà publique n'a pas réussi à comprendre co ment des gens qui, inlassablement, pied pied, mot par mot, ont, pendant quatre m et demi, discuté, du premier au dernier, articles d'une loi, ne trouvent au moment vote de ressource que dans la fuite !... — On aunaiit compris cette attitude, ex-| sait une personnaEté libérale de Bruxell'des, la loi n'avait contenu que des prescriptk en faveur des écoles libres. Mais voici u loi qui consacre des principes qui figurai* au programme des deux' gauches, dont meetingudstes libéraux et socialistes, dep toujours, réclamaient la consécration de nos lois ! L'insinuation obligatoire est votée — et libéraux fuient la Chambi>e et ne lui aco dent pas même leur* vote ! Lo 4e degré, l'inspection médicale soola sont inscrits clans la loi — et les socialisé prennent la poudre d'escampette au monw de la voter! La situation des instituteurs est notab ment améliorée, et tous les beanx défensea dies 'instituteurs, depuis Buyl jusqu'à De blon, en passant par Cocq et Berloz •— te ces pensionnés «incurables», — fusent chien de Jean de Nivelles au moment l'appel nominal et n'accordent même pas sympathie d'un vote favorable à ces brcu gens qu'ils affectaient de défendre si passdx n ôrnent ! QuelUe misérable comédie ce serait, si 1 ' ne savant pertinemment que ces Messiet s'en sont allés furieux avant tout de v réaliser des réformes dont ils espéraient < oore, pendant de longues années, se faême u arme de combat contre le gouvernement moment ds élections. Brisée l'arme du service persondiel; anéi tie celle de l'instruction obligatoire! Il ne leur reste plus rien. Et, furieux, < grands politiciens s'en sont allés comme grands enfants boudeurs. * * * Et . maintenant _que_ la discussion de la est terminée, qu'il soit permis à uivde çe qui, sans une minute-de répit, ont suivi te tes ses péripéties, de rendi'ç hommage à ' ProsptM- Poullet, Phemmt éminent qui, a\ une magnifique ardeur, une oonnaissaf parfaite des moindres détajls de notre régii scolaire — plus complioué que d'aucune le croient — s'ost trouvé au poste de comi inlassablement, La droite fit, au moment ou 11 émettait s vote, et après la proclamation du rés;ult; une double et enthousiaste ovation au min tre des sciences et des arts. Mais ce n'est pas seulement à droite q le rôle joué par M. Poullet a été apprécié. — Si la loi n'avait contenu une poil relative à t'enseignement libre, que nous pou vions approuver, nomlwe d "entre no pussent été heureux d'exprimer leur satisf< tion au ministre qui a défendu son pro avec une hauteur de \rues, une élévation pensée et une objectivité dont il faut loya ment le fé'liciber, disait, devant nous, à lirss lu vote, un membre de la minorité. On ne pourrait rendre plus bel hommage notre ami M. Poullet. * # n C'est, vers le début de mars, que, vraiseï blablement, le projet de loi scolaire viend en discussion devant le Sénat. Dès la semaine prochaine, la commisse io l'instruction publique sera réunie et l'apporbeur est d'ores et déjà désigné. _ Il n'est.autre que Je baron Descamps, a "ien ministre des sciences et elles arts, do la compétence en matière d'enseignement e suffisamment établie pour que nous n'ayo [>as à faire son éloge. * * * Le remaniement ministériel dont on pai lepuis le jour où M. Le vie avait manifes non intenit'ion de prendre sa retraite, ne ta iena pas à être un fait accompli. Mais le remaniement attendu se limiter ïn réailité, à très peu de choses — au se •emplacement de M. Ijevie et c'est — j'ai to ,ieu do ine croire bien informé — dans îcin même du cabinet que se trouvera successeur de M. Le vie. Ce sera M. Van de Vyvere, ministre d chemins de fer qui eut, en peu d'année 'occasion d'être un brillant ministre des tr •aux publics et vient d'attester aux chtmile fer ses aptitudes de merveilleux travaille un s'assimilant la lourde et complexe besogi luquel est astreint notre ministre du naôllwa M. Van de Vyvere fera à son parti 1 iGirveau sacrifice et assurera l'accablan ■-harge de ministre des finances. A la veille clu jour où l'organisation de n :hemins de fer va être complètement rem niée, et où la tâche du tabulaire de oe départ nent sera notablement allégée, ne fa"ait >as songer à réunir au département de narine, des postes et télégraphes, les ch nlins de fer qui en firent partie jadis ? M. de Broqueville l'aurait cru d'autant pli pue le ministre actuel de la marine, des po es et télégraphes, l'honorable M. Segers, énové, — ne faut-il pas d'ire organisé cor ;lèt: ment ? — en quelque mois, Padmini ration de la marine qui n'existait qu'er «ryonnairement chez nous ! M. Segers a fait preuve dans cette œuv ['une telle rapidité de travail, d'un entra, t d'une sagacité telle que M. de Broquevi! L'aurait pas hésité à demander à son coll. orateur d'accepter la charge nouvelle < éorganiser notïe administration des chemin e fer. . Le rôle du nouveau titulaire consistera ssenitfielilement, en effet, k mettre sur pied rojet de création de la société (nationale d: hemins cle fer, absolument décidée, dont rojet serait déposé encore au cours de ' réseinte Session et ferait l'objet du promis ébat de la Chambre k la rentrée de noven re prochain. Telles sont tes intéressantes nouvelles qi ï viens de recueillir dans les couloirs de ! 'inmbre auprès de personnalités «bien ii >rmées ». J'ai tenté d'avoir à cet égard l'opinion c 1. de B roque viilile, mais Le chef clu ca binet ouche close, on le conçoit, je cix>is cepenclai ouvoir ajouter que les événements qui s roduiront au tours de la semaine prochair e me diémentiiront pjs et que M. Van cl yvere, allant aux finances, M. Segers accej >ia la charge nouvelle qui, quoi qne résea-v avenir, sera très lourde dans les débuts. Mais M. Segers a de robustes épaules Gisement l îS Une importante conventit )0( e» Correspondance particulière de la aMétropol Le _ Deux nouveaux câbles télégraphiques. — I n. Belgique devient le carrefour télégraphiq ne de l'Europe. — Le prix des communie tions est réduit de moitié pour les partie tiers; des trois quarts pour l'Etat et I [e journaux. îr- Bruxelles, samedli. Une convention de la plus haute importa 00 a été signée, hier soir, par M. Segei ^ ministre de ia nuu-ine, postes et télégrapiK et M. Ronkin, ministre des colonies et I représentants de l'tcEastern Telegraf Coi on pany». m. U en resuite tout d'abord que la dite coi à pagniLe va faire plaoer deux câbles nouveaiu ^ le premi'er entre la Iîelgique et Porthcur sur la côte anglaise; le second entre Loan ^,u ot Banana.^ l^e premier avantage de cette décision se )G_ de réduire de 1 à 2 heures au maximum 9; durée wansmissive qui, aujourdliui, pre ins de 12 à 24 heures et de réduire à 3 fr. 12 ■ ne 3-4-S avec La taxe d'arrivée au Congo — art prix par mot. [gS (On paie aujourd'hui le mot télégraphiq po\!J* le Congo 5 fr. 60 !) ns J'ajoute immcelcatement que M. Segei soucieux des intérêts de la presse, qu 'il oon les dère comme un sea-vice public, a obtenu q yr_ la réduction de 50 % sur la taxe nou veille se consentie non seulement aux téilégiamm ;r0 d'Etat, mais aussi aux > télégrammes es presse; ainsi poua* ces derniers télégramme .nil le mot coûtera 1 fr, 73 au lieu de 5 fr. 60 ! Cette dernière taxe était prohibitive < le_ point qu'en iqi2, nous avons échangé, n s tout, avec notre colonie q6^ télégrammes :îl. au tobad de q870 mots ! ;U,S Mais la convention nouvelle n'implique p lc seulement des avantages pour nos commua de cations aeve le Congo. Le nouveau câl ia permettra d'atteindre ainsi plus taipidetne res les I-iides, l'Egypte, l'Australie, le Bi-ésiJ ^,1 l'Argentine. Si l'on tient compte des re! liions suivies qu'entretient le commerce bcj£ on et spécialement la place d'Anvers, avec IV lvs gentine, Le Brésil et l'Egypte, on peut se fd 'yir citer des facilités qui liui seront assurées. .n- En effet, au j5eu de prendre 6 heures ce>i n+. me aujourd'hui, la durée de la ttansmissi a,u en pj-endna k peine deux. On gagaiera do de ce côté: 4 heures par dépêche. n_ Pour donner une idée précise de l'impt tance que présentent nos relations avec •es pays au point de vue de nos échanges té de graphiques, j'ai pu obtenir l'intéressante si Distique que voici: En iqi2, la Belgique a envoyé par lia vc de Londres ( Eastcm) ; 12,04g télégrammes on Amérique du Sud JA 6,626 >» en Afrique .4" 8,204 » en A.sie t,86o » en Ooéanie ec ' ^ Elle a reçu d'autre part: n<i 14,401 dépêches de l'Amérique du Sud 424 » eLe l'Afrique 12 » de l'Asie 3,249 » do l'Océanie iS" L'importance de ces chiffres, surtout ; départ de notre pays, montre les avantag considérables —■ les rapidités plus grandes, / gain de temps et l'économie — qu'offriro pour nos nationaux les négociations entamé ^ par M. Segers et qui viennent de se conclu J'? si heureusement. La Belgique, par les accords qu'elle \ie i„ de conclure, n'aceoixîie aucun monopole, e' e se réserve les droits les plus absolus qua " aux communicatiions par télégraphie sans f ' Mais il y a encore un avantage essenti \ poua* la Belgique dans le système qui va êh " mis en vigueur. A l'heure actuelle, tous 1 télégrammes arrivant à Porthcun-no k l'v des postes de La côte Est, puis transmis p: les câbles se .us-marins, vont vers la direct i< 11 ■ des pays d'Europe auxquels Ils sont destin ra sans passer par notre pays. Désormais tous, ou à peu près tous, pa y.n seront par chez nous et d'Ostende-Anve ^ seront transmis au pays de l'Est ou du N01 et nous assureront par la taxe de transit 1 n' joli bénéfioo annuel. M On le voit, la convention conclue offri-st des avantages \ rawnent énormes pour Belgique et ill y aura unani-m'iité dans le pa pour féliciter M. Segers d'avoir si heurous ment conduit les négociations qui vont noi les assurer. k- BRUXELLES -i'I — X — le te Au Palais. ïs La Reine a reçu vendredi après-midi, <1 s, Palais do Bruxeffles, M. Richard Stnaus a- l'aïuteur d' « Eloekira ». is Le soir, la Reine assistait à la repréeient; ir tion de a Sailomé », à la Monnaie. m te Le remaniement ministériel. >s Le correspondant bruxellois de la a Me a- se » annonce que les arrêtés royaux acce; e- tant la démission du ministre des finances 1 ■il instaurant M. Van de Vyvere dans ces fon la tions, réunissant la marine, les postes et t-s- légraplies aux chemins de fer et chargom M. Segers de la gestion de ce portefouill is paraîtront lo dimanche 1er mars, au matii s- — Mais pourquoi rattacher à nouveau b a chemins de fer aux postes et télégraphes? 1- A cette question, un membre du cabin< s- a répondu au dit correspondant: 1- — Pourquoi? Parce que le gouvernemei se dispose à déposer dans un temps qu'il coi -c sidore comme prochain un projet do loi a-n cordant l'autonomie à l'administration ch le chemins de fer. Ce projet qui, soit dit il 1- cidemmont, fera uno parfc très belle à l'o] 1 position dans la composition du comité coi is tral, aura pour conséquence un allègemor considérable, pour ne pas ajouter total, d i. labeur ministériel. En réalité, le chef du d< le partemont n'aura à en assumer que la d ■s rection générale. lie Conçus ainsi, los chemins de fer doviei a nent une administration relativement faci r à gérer. Et un titulaire spécial devient e 1- quoique sorte une supe: fétat-ion. Je suppose que la Chambre vote dans si r mois, par exemplo, la loi accordant l'autt a nomie aux chemins de fer, je suppose, d'aï 1 tre part, que les chemins de fer forment or core à cette époque un département uniqiu c séparé, eh bien! dites-moi, dans quelle po; a ture on mettrait le ministre dovant le pa\ ii en le dépossédant de son portefeuille? C e serait mesquin, impolitique et impossibk e Aujourd'hui, les choses s'arrangent parfaite e ment. y- Si M. Segers réendosse donc ia charge de e chemins de fer, c'est quo celle-ci ne doi Iôtre que passagère et que la situation pré sente, en principe tout au moins, peut êtr oonsidéiéû comme ttranflitoir*. n EXTÉRIEUR France 3, Au Conseil des ministres Paris, 21 février. — Au Conseil des ministres tenu à l'Elysée, ALDouinerguc a anaonoé qu'u avait reçu la visite du prince do VVied. '2 Le ministre de fa guerre a indiqué qu U 11c avait modiiié l'organisation de l'aeionaut-iqua a xniiLtaire et qu'il avait préparé des marchés relatifs au ravitaillement cle Paris. u Le ministre de l'instruction publique a fait es ligner un décret modifiant celui pris par M. Barthou en juillet 1913 sur les manuels scolaires. La télégraphie sans fil n Dans son rapport sur le budget des posïtes, s, M. DaJimier s'oocui)e de la télégraphie sans :s. fil: es « Ce n'est pas tout, dit-il, d'organiser un 11 service commercial de télégraphie sans fil, ii faut également le faire vivre. U nous paraît n- qu'en Franoe le pubiic est assez mal renseï; x; gné sur les facilités de communication que lui 10 offre la télégraphio sans fil et-, poui* dovelop-ja per le nombre deù transmissions, nous demanderons à l'administration de réaliseï1, dans na ses bureaux importants, un effort do publia cité qui pourra devenir fructueux». id Sous le rapport de l'outillage,la coninussiem - du budget propose d'aoooixîer les crédits né-le oessaires à l'établissement d'une station ds portée rnoyemio à Cherbourg et d'11110 station _k musioalo à grande distance aux Saintes-Ma- ries-de-Ja-JMer. s, La première complotera le réseau dans la ïi- région du nord-ouest et pourra procéder à je d'intéressantes exi>ériences de t-ransmissioiis ra avec les sta .ions anglaises de la Manche, es Quant au poste des Saintes-Manes-de-Aa de Mer, ses nouveaux moyens d'action lui péris. mettront de concurrencer utilement les stations italiennes et espagnoles qui recueillent tu aujourd'hui une partie du trafic français en î>n Moditorranée et de maintenir les paquebots c; français des lignes de l'Extrême-Orient en relation directe avec la métropole jusqu au oa-a.x nal de Suez et sans doute au-delà. 11 T \ commission d« budccet a ajourné la rea-►le finition d'une installation du même type, n: c'est-à-diro avec 1.800 mètres cle longueur ei d'onde, demandée pour Ouefwant. t Allemagne H. Deux colons assassinés à Samoa Berlin, 20 février. —^ Suivant un tt^gram-n- «ne du gouverneur de Samoa deux colons _ xi été assassinés le 9 février, dans une planta-nc tion située à environ quinze kilomètres d'Apia, par quatre déserteurs de la police m-vr- digène Immédiatement poursuivis les meur-k- mers ont offert une vive résistance. Au coun é- du combat trois ont été tues. Lc quatrième a. .i été lait prisonnier. Un officier de police a été blessé. Un contremaître des plantations ,ie x été tué. AU REICHSTAG La révision du Code militaire Berlin, 21 tovner. — Au iteich^tag, le ministre do la guerre expose les motifs qui ont amené le gouvernement à déposer un projet de loi modifiant le Code miutaire et diminua t certaines peines prévues pour des cas peu graves. Au cours des débau pendant lesquels les partis bourgeois se déclarent en principe pour ^e projet du gouvernement et pour une grosse réforme ch' tout le Code militaire, il se produit-de vives altercations entre les conservateurs et les socialistes. vu Le comte de W estarp, conservateur, repro-evs cl i à ces derniers d'exciter les soldats à finie discipline comme il résulte des aveux même n,t de Uosa Luxembourg. es Le député JSoske socialiste, déclare quo -c cette accusation est fausse. (Bruit à gauene. Protestations à droite). Il appelle le comte ue 'estarp un grand menteur. (Tumulte à lo droite. Le président rappelle l'orateur à l'or-llt dro. Vifs applaudissements à droite. Une vive j| agitation persiste.) 0j Le député Nosko continue : Il y a dans l'ar-1V méc, dit-il, une discipline qui tue tout sen-gg timent de dignité clu:'. les soldats. (Applau-,n dissements à gtiuche). Il n'y a rien de plua vr absurde que d'obliger des soldats à lécher ,n les crachoirs. (Bruit.) /.s Le président agite à plusieurs reprises sa sonnette. s_ Le député Ledebour, socialiste, reproche au ministre de la guerre, de n'avoir pas lo cou-^ rage de son opinion. in Le président le rappelle à l'ordre. Le ministre de la ^uerre remcrcio finald-.n me^.': les partis bourgeois d'avoir appuyé 1« |i, projet qui défend la discipline dans 1 armée. Le projet est alors renvoyé à une com-p mission. j.. Lo Reichstag continue ensuit^ la discussion en deuxième lecture du budget de la marine. _ Le rappel des officiers de réserve de la marina Berlin, 21 février. — Pour qu'ils puissent se tenir au courant des progrès continuels do la technique, l'administration de la marine projette de convoquer les officiers de réserve pour deux périodes volontaires d'un an pendant- lesquelles ils recevraient une indemnité spéciale. Strasbourg, 21 février. — D'après un renseignement puisé à la meilleure source, un , officier do la garnison de Strasbourg va faire partie de la mission militaire allemande en Turquie. 1 Le capitaine Hungor, chef d'uno compagnie du 132e régiment d'infanterie.va prendre du servioe dans l'armée turque avee le grade do colonel. U a fait, comme jeune officier, 1» campagne de l'Afrique allemande du sud-^uest.Portugal i. ^ L'amnistie votée Lisbonne, 20 février. — Le Sénat a adopté i; la proposition ministérielle d'amnistie après ^ avoir préalablement adopté, par 29/20 voix, 4 une motion présentée par les droites et décla-ra-ut que le Sénat aurait désiré une amnistie ^ plus étendue. Lisbonne, 20 février. Le Sénat, en discu-.j. tant les articles du projet d'amnistie, y a introduit quelques modifications qui seront ^ examinées aujourd'hui par la Chambre. Si ccs modifications ne sont pas adoptées par les ^ députés, le Congrès national se réunira ce soir pour prendre une résolution définitive. Turquie La mission militaire allemande t Constantinople, 20 février. — Lc ministre u de la guerre continuant son voyage d'in-npectiou, est parti ce soir à 8 heures pour [_ les Dardanelles où il inspectera l'année et les fortifications. _ Lo major Stempeî. ancien attaché militaire D à l'ambasssade d'Allemagne, n i bre de ,b n mission militaire, est parti en congé, d'après la version do l'ambassade, mais définitivo-x ment selon les renseignements recueillis dans les milieux allemands. Russie , LE GOUVERNEMENT ET LA DOUMA Un article officieux c; St-Pétersbourg, 20 féviier. — Le « Ros« o sya p, organe officieux répondant à divers commentaires ou bruits de presse relatifs - à la nouvelle situation politique, rappelJe que le gouvernement russe émanant de la s volonté impériale est au-dessus des partis, t Le développement pacifique de la Russie dé- - pecd du travail solidaire de la représentation ? nationale et du gouvernement qui tous deux émanent de la même volonté souveraine. Ce»

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Dit item is een uitgave in de reeks La Métropole behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1914 tot 1918.

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