La Métropole

1989 0
12 februari 1914
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s.n. 1914, 12 Februari. La Métropole. Geraadpleegd op 01 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/2n4zg6gx2r/
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LA MÉTROPOLE abo On u , • •••••••..••.&. 15 — Six mol« .............fr. 8 — 2 lC AnSlcC Trois mois. •••••••••••• £t. 4 GO — : — • On l'abonce & tous les bureaux da posfe et aux facteurs. NO 43 ETRANGER, le port en sus: Edition ES Pour 1a HOLLANDE, s'abonner de préférence aux bureaux de poste, plutôt qu'au journal môme. le numéro Journal quotidien du matin le numéro H Tous les jours 59,ruedes Peignes, Anvers Le dimanche ds 4 à 10 Administration: » 3519 de 10 à 16 CENTIMES pages Rédaction : Téléphone 617 pages CENTIMES . ^ Ann.ori.ces s la petite Chronique sportive 1* ligne ligne .... fr. 0 30 fr. 3 00 Annonces financ.ld. » I 00 Faits divers fin ld. » 2 00 . . Réclames la ligne, » fi 30 La Ville ld. » S 00 J C 1.1 Cli Faits divers corps id. » 3 00 Emissions Prix à convenir Pour toute la publicité, sauf celle de la province d'An- . vers, s'adresser à l'AGENCE HAVAS : , ~ r, , à BRUXELLES : 8, place des Martyrs. 12 Février 1VI & PARIS : 8, place de la Bourse. Poètes chiliens Lg critique chilien Armando Donoso -oublié dans un numéro récent du Diari lllustrado une intéressante page antholc giquo réunissant des vers empruntes au: meilleurs poètes du Chili conteinporair Ce florilège donne une brillante idée d mouvement intellectuel dans ce pays qu fut autrefois initie a la haute culture pa deux étrangers, l'Argentin Sarmiento e le Vénézuélien Bello. C'est au Chili que Ruben Dario, 1 poète nicaraguayen qui est aujourd'hu le représentant le plus en vue de la jeun littérature américaine d'expression es pagnole, fit ses débuts et publia son pre mier livre. Et dix ans se sont écoulés de puis la mort do Pedro Antonio Gonzales poète chilien doué autant que malchar ceux dont un article ému du Pacific Magazine, commémore la vie et l'œuvre l'occasion de ce décennaire. Né dans le Chili central, aux berge iu fleuve Maule, pauvre, sauvage e sombre, il vint échouer à Santiago, où i gagna sa vie en donnant des leçons dan un lycée de jeunes filles. Il s'éprit d'un Ue ses élèves et l'épousa. Lui se mit boire. Elle le rendit malheureux et fini par l'abandonner. Une maladie terribl eut bientôt raison du poète, miné par 1 chagrin et l'alcool. Il mourut à l'hôpital à l'âge de trente-sept ans, le 3 oc iobre 1903. Son œuvre est d'un lyrisme puissant cï'un symbolisme .grandiose, son vers à 1 fois souple et robuste. Il possédait à fon Mil ton et Dante, Byron et Gœthe. E telles de ses inspirations épiques sembler) procéder de ces colossales théogonies hin doues qui se déroulent,.en millénaires re liefs, dans le granit des temples d'E] lorah. Francisco Contrèras, critique et poète est un àe ces hommes par qui les litté .ratures se compénètrent, et qui travail lnnt efficacement à créer ce cosmopolitis me intellectuel que d'aucuns déplorent ï>ervoaux étroite, incapables de comprendre combien l'échange des idées et des modes de dire entre intelligences de races différentes élargit ces intelligences même, et ajoute au patrimoine commun de ©eux qui pensent. Contreras révèle la vie et l'œuvre des grands écrivains français à ses compatriotes, et ses chroniques du Mercure de France tiennent le public européen au oourant du mouvement littéraire dans l'Amérique du Sud. Voyageur aux rives plantureuses de l'Escaut, les sites des environs d'Anvers lui ont inspiré un petit poèm.2 dont voici la traduction: Tableautin hollandais Du milieu des frais pâturages verte où paissent les boeufs aux yeux d'or, s'élèvent do gentilles maisonnettes à pignons rouges et pointus. Entre les berges d'émeraude, miroitent les flots lents et jaunes du canal d'où surgissent,^ nettement détachés dans l'air pur les mats et les coques des navires. Là-bas, à l'horizon, les bras virevoltants d'un moulin semblent indiquer tour à tour le chemin bordé d'herbes ou le ciel bleu qu'un nuage blanc traverse. Ici une chaumière qu'environne un jardin ffSeuri marbré de violot, d'or et de rose, l'interminable étenduo verto. Et sur le seuiL qu'une draperie voile à demi, une enfant de quatorze ans regarlc avec étonnement le train qui vole, en noua suivant de ses grands yeux bleus. D'Anvers à Amsterdam, 1910. Parmi les poètes chiliens les plus remarquables de la génération actuelle, se distinguent: Antonio Borquez Solar au lyrisme délicat, frissonant et moderne Honorio Enriquez Perez qui publie cette année même ses Poèmes de VAmour et du Silence, Magallanes Moure qui est un élogiaque, Pedro Gil qui est un humoriste, Carlos Mondaca qui est un mystique et l'abbé Luis Contardo dont Armando Donoso dit que « lin des cénacles littéraires et du. mouvement lyrique contemporain, étranger à toutes les écoles, il cultive avec une évangéiique sérénité son jardin de poésie. Ses vers, ajoute le critique, reflètent la paix de son âme: suaves, harmonieux et doux, l'on dirait qu'ils ont été écrits pour être récités, des soirs intimes, par de tremblantes lèvres d'adolescents. Au contraire Victor Domingo Silva se déclare révolutionnaire plus encore que poète. Antonio Barros et Juan Manuel Rodriguez pénètrent à fond, le second surtout, l'âme populaire chilienne, décrivent les coutumes du « »*oto » qui est l'homme du peuple et du « huaso » qui est l'homme des champs; ils rendent à merveille ce je ne sais quoi d'allègre et de rtiélancolique tout ensemble, qui s'ex-prirae, aux veillées du campo, par le rythme, des danses et la modulation des : mélopées tui son des éternelles guitares. Ernesto CJuzman, l'auteur de Vida Interna traduit dans une langue âpre et robuste des rêves profonds et des rouges ! bouillonnements lyriques. Ge contraste entre l'inspiration passionnée et la forme concise sûre d'elle-même, donne à eette poésie une étrange et originale saveur. « Tu es, dit-il, quelque'part, tu es, mon cœur, une aumône que la via ne de- 1 mandait point, et qu'elle reçut pourtant. [ bn toi je sens que tout l'univers sonore et q tmuant palpite, en toi je retrouve la \. pitié de la pluie pour les plantes, et des plantes pour les bouches qui ont faim ». 1 Dégager, en terme de cet aperçu forcé- £ nient succint et rapide, les caractères es- e sentiels^ du groupe des poètes chiliens, serait tâche malaisée. L'on peut dire tou- s tetois que, éloignés de la déclamation dés- c ordonnée et vide qu'affectionnent trop souvent les poètes de l'Amérique tro- P picale, ils aiment surtout à débattre les r grands problèmes de la destinée humaine. fJ ou a traduire des sentiments ardents et r; graves, dans une langue sereine, harmo-meuse, aux inflexions pures et aux nuan- (] oes c,îaudes, comme les sites de leur mer- ti veilleux pays. rî Emile Chardome. n te ta «UTétr^pole l esî sea*wâe U1 se gratuitement d' pendant 8 jours sur demanda d! s L'actualité © as»—<=• '■ Le nouveau ministère alsacien-lorra i: Après avoir été complété par rfU5 nomination du sous-secrétaire d'] • 'éOJL tat à la justice, M. Frenken, le noi 1 veau ministère d'Alsace^-Lorraine s'est pr r sente mardi au Parlement des lleiehsland< t La déclaration du chef du ministère, le coml von Roedern, qui s'est défendu de faire ni 3 déclaration ministérielle et qui n'a eu d'aï i tre but que d'affirmer la continuation de > ^ politique du comte von "Wedel, a produ certainement une bonne impression. Il n'y eu de désappointé par ces déclarations qi les socialistes. On comprend d'ailleurs fo: bien leur mécontentement. On avait affi > mé tant de fois et avec tant d'assurance qi - le chef du nouveau gouvernement allait il 0 augurer la manière forte dans sa politiqi îl que les membres de l'extrême-gauche s' taient déjà réjouis de trouver en face d'ev s un secrétaire d'Etat qui leur fournirait au f si bénévolement ample matière à une no' 1 velle agitation. Au lieu de cela, M. yon Ro dern s'est tout simplement contenté d'affi s mer son incompétence en matière de gouve e nement, incompétence qui ne^ durera pa ^ longtemps, il est vrai, mais à laquelle t statthalter, véritable chef du gouvernemei e en Alsace-Lorraine, supplée en attendant p< e sa vieille expérience. Il eut été difficile de trouver d'autres p l rôles plus appropriées à la situation. Ma ce n'était certainement pas une raison poi le député Eramel de montrer son désappoi: '' tement d'une manière aussi amusante poi 1 la galerie et pour les nouveaux membres c ^ gouvernement eux-mêmes. Le député soci t liste.évidemment,- en se livrant à ses in.vect t ves contre le ministère, visait plus haut ot _ entendait démontrer contrairement aux fai - que le gouvernement en Alsace-Lorraino r sera à l'avenir que l'instrument des ranci nés des conservateurs prussiens. Les nom nations mêmes faites jusqu'à présent proi ' vont absolument le contraire et la dernier est de loin même la plus significative sou " ce rapport. L© comte lîoedern, dont le premier cor ; tact avec le Parlement a produit inconte* tablement une bonne impression, passe pou un homme très aimable, très prévenant mais qui sait ce qu'il veut et qui poursui un but qu'il s'est une fois assigné. Ce se rait dans tous les cas si l'on voulait faire de comparaisons la main de fer dans un gant d; velours, mais on n'a réellement aucune rai son de croire que Vraiment il y ait là uni main de fer. De l'aveu des journaux berli nois eux-mêmes, le chanoelier. d'accord ave le comte von "Wedel, a confié la direction di ministère alsacien-lorrain au comte Roedern précisément parce qu'il passe pour un hom me de talent et d'esprit, sachant s'adapte' facilement à une situation nouvelle et don les facultés d'assimilation lui permettronl do comprendre et de pénétrer assez rapidement le caractère et les mœurs de la population d ' Aksaoe-Lorraine. Or, c'était précisément le reproche le plus grave que l'on adressait aux gouvernants de ne rien comprendre à la mentalité des Alsaciens-Lorrains. Sous co rapport donc il n'y a pas lieu de se montrer trop méfiant. D'un autre côté, il faut reconnaître que jehez le chancelier existe le désir sincère de donner satisfaction autant que possible à cette population dont il a même pris la défense au Reichstag au cours des derniers débats. Après le portefeuille du secrétaire d'Etat, celui du sous-secrétaire à la justice est certainement le plus important. Or, ce portefeuille vient d'être confié à un titulaire en tous points excellent. M. Frenken est, en erffet, un jurisconsulte jouissant d'une excellente réputation parmi ses oollègues cl en même temps il est un catholique couvain eu qui n'a jamais fait mystère de ses opi nions au milieu des fonctionnaires prosqm tous protestants du ministère do la justice où il occupait en ces derniers temps lo pos te de « Ministerialdirektor », c'est-à-dire d< chef d'une des trois divisions que comprenc le ministère do la justice. M. Frenken a ét< procureur, puis conseiller à la cour d'appe de Cologne avant d'arriver au ministère ele la justice. On reconnaîtra que cette nomination n'est pas faite pour déplaire aux Alsa' ciens-Lorl-ains et si même M. Frenken est un Prussien, comme 1e rappellent les journaux français dans un but trop facile à deviner, il est certain qu'il n'a rien de commun avec les gens qui ont ix^roré au congrès des vrais. Prussiens à Berlin et dont les harangues ont eu un si désagréable retentissement.Le ministère ayant été complètement remanié, puisque seul lo sous-secrétaire d'Etat aux finances est resté en place, il est naturel que le comte von Wedel reste à son poste encore pendant quelque temps pour initier les nouveaux membres du gouvernement à leurs de voire et aux obligations de leurs charges. Le statthalter cependant s'en ira également à son tour d'ici quelques mois. Les noms les plus divers ont été mis en avant pour la succession du comte von Wedel. On i oarlé du chancelier actuel, M. von Beth-inan, comme on a parlé du chancelier précédent, M. de Bulow, mais il ne semble pas ^ue cas deux hommes éprouvent le moin-ire désir de prendre la direction de3 affaires en Alsace-Lorraine. On reviendra bien m ministre de l'agriculture de Prusse, M. 'on Schorlemer-Lieser, qui est également catholique, comme on sait, et dont on a déjà nis en avant la candidature depuis assez1 ongtemps sans que l'on ait protesté- contre ;a nomination. — J. Joerg. LA POSTE-RESTANTE Tous les parents sérieux sont d'accord lour approuver la mesure prise par le mi-.istre des postes dans le but de ne permet-re aux mineurâ l'usage de la poste restante ue sur production du consentement écrit do îurs ascendants. Il faut croire que dorénavant l'usage de i posto restante sera limité aux personnes ouvant agir avec discernement et portant ux-mêmes la responsabilité de leurs actes. Mais il se pont qu'une autre réforme s'im-ose encore ou au moins qu'il soit néces-lire de so montrer un peu plus sévère sur srtains points. Depuis que l'on nous a débarrassés de la ernicieuso poste restante sous initiales, la ?mise de la correspondance ne se fait plus ne sur production d'une pièce établissant 'uno manière irrécusable l'identité du des-nataire d'un envoi poste restante. Mais tout le monde n'a pas de pièce d'i-?ntité, s'est dit avec raison l'administra-on, et ellq a voulu pallier à cet inconvé-;ent en, délivrant elle-même, contre paiement-, des carnets d'identité utilisables en i utes circonstances où un particulier peut i roir affaire à la poste. Or, est-on bien sûr que d'audacieux fi- ] us no profitent pas do cette facilité P A- i an la garantie qu'au moyen d'un livret de < ariage, d'un livret-militaire appartenant à i i tiers complice ou non, des individus peu < rupuleux ne peuvent obtenir ces carnets 1 identité qui leur accorde autant de latitu- î > pour berner leurs semblables que n'en c •nnait la poste restante sous initiales P l Ce serait un point à élucider, q Echos î LA VILLE i- Programme de la journée : >■ FETES ET CONFERENCES î. Corolo Artistique. — A 8 heures et demie, c e férence par M. Léon Wertli : a De Mallarmé e Oharks-Louis Philippe ». , Davidsfonds. — A 8 heures et demie, à l'Iiy tut St-Norhert, conférence par M. Jan Van M 7" ten : «Voyages en Italie» (projections), t COURS a Polyglot-Club. — A 8 heures 45. au Syndicat e commerce et de l'industrie, courte rue Neuve, -t, union de la section d'allemand. r_ Club Africain, — Cercle d'Etudes coloniales. ; A 8 heures et demie, à l'Institut supérieur commerce, cours de langues congolaises, par 1_ R. de Parmcnùier. :e Berlitz School, 8, Meir. — Langues vivantes, î- EXPOSITIONS x Salle des fêtes de la vlllo. — De 10 à 4 heu exposition du cercle d'Art « Aze ick kan », (ouve Jusqu'au 25 février). Cercle Artistique. — De 10 à 4 heures, expositi Richard Baseleer: «Venise» (ouverte Jusqu'au r- février). r- Salle Forst. — De 10 à 6 heures, exposition P< a Hagemans et Lucien Jottrand (ouverte Jusqu' [e 20 février). it ir A la Société royale de tir A l'occasion du cinquantenaire de sa fo dation, la Société royale do Tir d'Anve 1S organisera prochainement un grand co ir cours national de tir, pour lequel l'adniin: tration communale a accordé un subsieje. ir De oonoert avec les services compétent 11 M. De Vos, bourgmestre, étudie actueM Y~ ment la question de l'aménagement du stai !: communal., 11 Tout fait croire que les travaux pourro: ^ se tenniner pour l'époque à laquelle se fixé le concours jubilaire et que le stai sera aménagé de façon à permettre l'empl tant du fusil Comblain que du Mauser. l" A voir le zèle avec lequel la Société roy le de Tir prépare son concours, on peut l prédire un gros succès. lia dorment r On lit dans la « Province » de Mons, o , gane do M. Fulgence Masson, député: t « Pour l'amour du libéralisme, qu'on ; - réveille, qu'on se remue, qu'on se sente 1 i coudes et qu'on marche avec entrain. C > a pris son mal en patience et si l'on n - pas oublié la douloureuse aventure du 2 jui » 1912, elle n'a pas abattu l'espoir d'une r - vanche. î » Dès lors, qu'abtendons-nous ? i » Plus d'un bon libéral, sous-officier o , simple soldat du parti, ronge son frein < - maugrée. Il y a du mécontentement dai • l'air. Des plaintes se font entendre. L< > journaux reçoivent de lecteurs connus ot qi , les signent des appels inquiets. » Ils sont coupables ceux qui tergivei sent. Les troupes ne guettent que le signî pour entrer en lice. Elles ne peuvent aile à la bataille que sur l'ordre des dirigeants Coux-ci, ou presque tous ceux-ci, se repe sent l'arme au pied, voire même sans ara du tout. » Le piquant de l'affaire, c'est que ces rc criminations sont publiées dans l'organ d'un des dits « chefs » accusés de molless et représentés comme en léthargie. La politesse et les enfants Un lecteur nous fait part d'un fait don il a été lo témoin et qu'il regrette de voi se produire souvent. Le matin, vers 8 h., les trams veuant d l'agglômération déversent en ville des flot d'enfants so rendant à l'éooie. Commode ' ment installés à l'intérieur, bien assis e ^ quelque peu turbulents, il ne viendrait i l'esprit d'aucun d'eux d'offrir sa place à un dame âgée debout sur la plate-forme, com • me le cas s'est encore produit hier matin " Et remarquez que ces bambins do 10 à 1 - ans fixaient la dame avec une insistance qu ! ressemblait beaucoup à de l'ironio. | Cet âge est sans pitié, c'est entendu. Mai n'appartiendrait-il pas alors au rocevou 1 d'agir avec tact et de a mettre chacun sa place » ? C'est l'avis de beaucoup de gens D'autres prétendent que ces bambins, on payé leur place et ont incontestablement droi par conséquent à une place assise, quel que soit leur âgel Et cela est vrai aussi Mais s'ils sont abonnés? Comme aux chemiin do fer, l'abonné au tram ne devrait-il pas cé der sa place au porteur d'un coupon? A la Conférence du Jeune°3arreai La Conférence du Jeune Barreau d'An vers s'entend à apporter dans l'ensemble d< ses causeries une remarquable diversité. Désireuse de marcher avec le progrès, elL a voulu, après avoir convié des notoriété masculines de toute espèce à sa tribune, don ner aux habitués de ses matinées l'occasioi d'applaudir uno des sommités féminines di barreau de Paris. Mme Maria Vérone, avocate à la cou d'appel de Paris, viendra donner une con férence le samedi 14 février prochain, l 3 h. de relevée, en la salle d'audience d< la cour d'assises au palais de justice. La conférencière a choisi pour sujet: « Lî femme et la loi. » Sans nul doute, l'auditoire des conféren ces du Jeune Barreau sera plus nombreux que jamais samedi prochain. Drôle de petite femme C'ost en France, dans une petite commune de l'Indre. De mairie, il y en a bien une mais elle est en démolition pour cause de vétusté et l'on est en train de l'abattre oi de la reconstruire, nous ne savons. En toul cas, elle n'est pas utilisable. Qu'a fait lo maire? Il a transporté dans sa rustique maison les registres et le cachet de la mairie, et il marie dans sa cuisine. C'est familier ot à la bonne franquette. Or, une jeune femme mariée ainsi dans la cuisine de M. le maire assure que le mar-riage n'est pas valable et so refuse à se considérer comme mariée. Et son mari sollicite un jugement pour obliger sa femme à obéir à la loi et à lui-même. Osez dire que [a jeune femme n'a pas un peu raison! Ce qu'elle sent, cette femme simple, mais qui a le sentiment des convenances et aussi de la loblesse de certaines choses? c'est qu'il faut autour d'un acte aussi sérieux que le ma-•iage certain© gravité, certain décorum, certaine solennité. Comment, pense-t-elle, plus l'église, et non seulement plus d'église, mais ?lus do mairie! Un bonhomme en veston ■rous marie entre sa bassine et son tourne-)roche, et on un tour do main, et c'est cela o mariage! Vous ne pouvez pas faire entrer cela dans la tête de la jeune paysanne >t rion n'est plus intelligible que cette in-nteUligence.Le mariage, pour elle, est une chose re-igieuse, c'est-à-dire dans sa pensée entou-•ée au moins d'un cortain nombre de cir-onstances graves. U faut pour que le ma-iago continue d'être pris au sérieux au cours le la vie, que l'on se souvienne de la oélé-•ration du mariage comme d'une chose qui ut sérieuse. Cette cuisine n'a pa3 imposé u tout à la jeune paysanne, et elle avait esoin de quelque chose d'imposant. Et de ce ue son mariage n'est pas lié à quoique cho se qui reste dans son souvenir comme imi sant, elle ne se sent pas mariée Ûu tout. Elle est peu capable d'une pensée abstr; te, direz-vous, et il y a du matériailisme da son cas. ... Elle est très spiritualiste, au contraii très idéaliste; seulement la pensée très é. vée qui l'anime, il est besoin pour elle qu'o' soit signifiée, symbolisée par quelque cli se dans les faits. C'est tout naturel; é est très normale.^ Elle est scandalisée de c< te décadence qui fait descendre la célébr tion du mariage de l'autel au garde-mangf Il est bien entendu que légalement el ftTV à tort, mais comme on la comprend bien comme de sentiment il est impossible de : pas être avec elle! en- La cause des hivers froids Savez-vous pourquoi l'hiver de( 1913-19! a été rigoureux? Un météorologiste améi - cain, M. W. F. Humphreys, professeur de l'Université de Washington, vient de no M. révéler dans un travail aussi savant qi rébarbatif: c'est tout simplement parce qi nous venons d'entrer dans une période c »gg vulcanisme intense. Cette période fut an no: rte eée en mai 1912 par l'éruption du voles Katmai, dans les îles Aléoutiennes, elle s'e on continuée récemment par des éruptions dai 12 les Philippines et par la grande catastropl do Kagoshima, au Jqj>on. Or, lorsqu'ils font éruption, les volcans r jettent dans l'atmosghère une quantité ph noménale de poussières extrêmement ténue si ténues même qu'elle» peuvent rester su pendues pendant des années dans les coi n_ ohes élevées elo l'océan aérien. U en a é1 rs ainsi-notamment pour l'éruption du Krak: u- toa en 1883 ot pour celle de la Montagne P< s- lée en 1902 ; les poussières dont elles cha gèrent l'atmosphère ^ manifestèrent leur il s> fluence par de magnifique» crépuscules d'u éolat et d'une, longueur extraordinaires. I 'd même phénomène s'est produit en 1912 à 1 suite de la catastrophe du Katmai ; lo s< Jt leil présenta une pâlour remarquable, l'< a olat des étoiles diminua, on observa des « p< ld larisations anormales », et si on a peu pari °i de ces choses chez nous, c'est tout simple ment parce qu'on ne s'en occupe guère... e France. Toujours est-il que des mesures pr< Lli cises ont prouvé l'existence do cet écran e] particules interposé dans notre atmosphère Il n'en a pas fallu plus pour diminuer 1 quantité elo chaleur reçuo par notre bonn r_ vieille planète et pour nous doter d'un h ver .rigoureux. }e Le professeur Humphreys a constaté qu ^ depuis 1750 chaque éruption volcanique n été-suivie par une période froide et il es a plique les périodes glaciaires par des aocè n de v'iulcanisme prolongé. v_ Ce sont donc au fond les volcans qui nou font geler ! u Ça remonte un peu haut i No pouvant nier l'évidente supériorité d 5 la Belgique dans tous les domaines, ot ri ® pugnant d'autre part à laisser au gouverne mont catholique l'honneut que lui vaut cei te situation, le « Petit Bleu » a découver les véritables auteurs do notre prospérité na tionalo. !» Vous ne le devinerez jamais. Co sont., le» gouvernements libéraux antérieurs . 1884! C'est écrit en toutes lettres. 6 « Voici un pays qui marche parmi les pre miers sous presquo tous les rapports: indus trie, commerce, expansion, arts et sciences B Cependant, il jouit (!) depuis trente ans di 9 régime clérical le plus abject qui ait jamai étreint une nation éprise de liberté ot di tolérance. » Il no faut pas croire que c'est aux mi t nistères qui nous minent depuis si longtemp r que nous devons le magnifique développe mont de nos moyens de production et do cul' 3 turo matérielle et intellectuelle. Nous en s sommes redevables aux régimes libéraux el'a - vant 1884, qui ont su donner au pays uno ira. :• pulsion assez forte pour que les effets avan 1 tageux aient pu se prolonger jusqu'à no: î jours, b Et voilà! Vous ne savez pas à quoi at . tribuer la prospérité de la Belgique? De 2 main, lo « Petit Bleu » vous l'apprendra i Nous la devons aux rois Mérovingiens et i Jules César. C'est l'évidence même. J £ BRUXELLES t HOO©>-< Le Rpi 5 Par co temps délicieusement printanier, U - Roi a repris ses promenades à cheval. Chaque matin, vers 7 ou 8 heures, le souverain, campé sur un superbe bai brun et accompa / gué par le major du Roy de Blicquy, grand-_ écuyer, s'en va par le Bois faire uno longue , randonnée. j La succession royale ; . ,Les Chambres auront prediainemon/t à ra _ t'.fier l'aocord intervenu entre l'Etat ot lî , princese Lou/ise. Aux termes de cet accord, k l prinoeè&e vend à l'Etat des biens lui appartenant de par la succession d© son père. Cotto vente concerne entr'autres des ter-rains et ianmeubjes situés à Ostende et à Lae-t kon ; des actions de l'a Compagnie des Silbes ei . de la Compagnie de la Côte d'Azur; une part de l'étang de Boiitsfart, un tiers de rente ce>n-. stituée sur les domaines de Ciergnon et d'Ar-eleane ; des objets mobiliers. La princesse . pouura ainsi dîstpibuea' à ses aréa-nciei's une scaiime de 4 miliLions 500.000 francs. Iils ont dédlaré se contenter provisoirement de cette somme. Lo partage de ces fonds entre eux sera fa.it par la mise à exécution d'un document jurd-■ clique des plus intéressant qui a constitué un collège d'arbitres chargés d'examiner les > créances et d'en verser les montants. Au ministère de l'Intérieur. Le correspondant bruxellois de la t Meuse » annonce que le ministre de l'Intérieur vient d'attacher à la bibliothèque de son département Mile Denis, fillLe de feu Hector De-ms.Une académie de droit international Les dernières difficultés qui s'opposaient à l'octroi de la personnification civile à l'Académie do droit international de La Haye ayant été aplanies, cette institution est maintenant définitivement constituée. Le capital nécessaire à son fonctionnement a été versé par le Dr Goekoop et les héritiers, du ministre d'Etat T. M. Asser, et, d'autre part, l'Association américaine pour la paix internationale lui alloue une rente assez importante. La direction scientifique de l'établissement sera- confiée à un collège de douze membres choisis, pour !a plupart, parmi les anciens présidents de l'Institut de droit international. Le siège de l'institution sera établi dans la bibliothèque du Palais de la Paix, gracieusement offert par les administrateurs de la Fondation Carnegie. L'enseignement à l'Académie comprendra les matières ayant trait au droit international public et privé ; les spécialistes de tous les pays seront invités à y occuper une chaire pendant les mois de juillet à octobre, et les cours qui y seront professés paraîtront dans les annales de l'Institution. Les promoteurs de l'Académie estiment qu'elle remplacera avantageusement la grande université internationale dont d'aucuns avaient rêvé de doter le Palais de la Paix de La Haye. LETTRES DE PARIS _)0(— ^ Correspondance particulière de la «Métropo. L'expédition du budget. — Près de de milliards de dépenses votés en quai a- heures. — Pendant co temps-là la Frar J - meurt. — Où l'on voit que la politique < Jj* impuissante à nous sauver. 16 Paris, 10 février. Après avoir, sans lésiner, gaspillé des jot et des jours (co qui fait des mois, à la le guo) à la discussion des lois de « défer -.4 laïquo », la Chambre vient de s'aviser V" grave inconvénient qu'ill pouvait y avo: à non pas pour le pays, mais pour les députa IS s'entend, à clôturer la session et la légis le turc présente sans avoir voté le budg< |e D'où cette espèce de prodige: après six in< le do retard dus à la politique de tirailleme et ele division que l'on sait, on a expédié 11 quatre heures le budget de la marine nu 't ehande, qui comprend 32 chapitres, le bu 15 get des travaux publics, qui comprend 1 16 chapitres, le budget de l'Ecole centrale, q comprend 4 chapitres, et le budget des fina ?" ces, qui en comprend 131. En tout, en 4 lie 3~ ros de temps, soit 240 minutes, 275 chai très. Encore faut-il ajouter que si l'on s'< 5" est tenu là, c'est que la commission du bu l" get, qui ne s'attendait pas à cet ombai] ® ment soudain, a dû demander grâce l" avouer un peu confuse qu'elle allait ne pl f pouvoir suivre, n'ayant plus de prêts po ~ l'instant que les budgets du travail, de l" marine et des beaux-arts. Au mois de t a vrier, l'aveu ne manque pas de sel. e Les électeurs, devant ces faits, pourraie: a se demander si vraiment il est nécessai d'entretenir à si grands frais des ma-nd taires de ce style. Notez qu'avant de se K vror à cette course de quatre heures, si e la proposition do M. ClementeJ, on ava adopté comme règle du jeu ceci : pas de di P cussion générale avant l'examen du budg général, pas de discussion particulière aval e l'.examen de chaque budget particulier, i quart d'heure maximum accordé à chaqi a orateur, chaque orateur devant parler de i 6 place. Et devant M. Pierre, secrétaire g •" néral do la Chambre, pour mesurer le tem: aocordé à chaque orateur, on avait mis i 6 sablier. a A la majorité de 440 voix contre 67, Cliambro a approuvé cette méthexle ele « tr. s vail'», et, sans discussion générale ni cliscu sion particulière, sans même avoir besoin c s recourir au sablier^ nous a accordé en qu; tre heures la permission de subvenir à ui dépense globale de 1 milliard 892 millioi 584,006 fr. e Ce n'était vraiment pas la peine, poi _ voter sans discussion environ 475 millions l'heure, de figui'er à un aussi grand noanbi _ dans une salle aussi spacieuse. La eommi t sion aurait suffi et il ne serait pas imposs _ ble sans doute d'assurer de façon au moii aussi satisfaisante le contrôle de ses tr; vau&. { Mais la routine est si puissante et d'ur part tant de raisons étrangères au bien pi . blic militent pour le statu quo, que la L . Çon, si' e5olatante qu'elle soit, no portei guère. Sollicité diversement par tous les cai x didats possibles, le corps électoral en ble ; marchera cette fois encore commo toutes lt 5 autres fois, persuadé au fond qu'un peuph à l'époquo où* nous sommes, ne peut vivi . sans Parlement. ; Hélas ! il nous ooûtè assez " cher, le Pai . lomént que nous avons, pour que noi . soyons sûrs do faire largement les chose Et pourtant la France se meurt. Car tand . quo nos députés discourent, discutent et ve . tent, ncnis nous laissons de plus en plus su . le terrain des vraies luttes distancer par le ; autres peuples. Nous pouvons battre le r( corcl du retard et do la vitesse on fait d . budgets à voter ; nous battons aussi le recor . de la dépopulation. a La France qui meurt, n Sous co titr viont do paraître à Reims à 1' « Action pe pu la ire » une excellente brochure de prop£ gando dont la lecture est exactement terr fiante. Le mai de la dépopulation est mor tré dans cette brochure par des graphique éloquents, expliqués par un texte clair, de monstratif et péremptoire. Ce que les grz pliiques font voir, c'est quo depuis cent an nous ne cessons pas de clescenelre. En 1859, pour no pas remonter plus liaul . il y avait chez nous 1,017,000 naissances ; e . 1911, il y en a eu 742,000. Donc une dim: nution de 275,000, soit 27 0/0 ! 66 0/0 des fa milles françaises ont deux enfants ou moins La majorité dos parents ne donnent plus a , pays les deux enfants qui les remplaceront C'est ce que la Franco a vu en 1890 ave 38,000 excédents do décès; en 1891, ave 11,000 décès ; en 1892, avec 20,000 ; on 190C . avec 26,000; en 1907, avec 29,000; on 1911 avec 34,800. Supposez qu'en 1900, un d-nos ports de mer, — Rochefort, par exem . pie, qui compte 35,000 habitants, — ait ét englouti par un raz de marée. Le résulta est identique'. Pendant ce temps, ailleurs, l'excédent d naissances atteint: en Russie, 2,130,000; ei Allemagne, 880,000 ; on Autriche-Hongrie 570,000; en Italie, 460,000; en Angleterre 410,000. Pour vivre, il faut à uno nation en viron 25 naissances pour 1,000 habitants. L; Russie on compte 45, l'Autriche-Hongrie 35 l'Italie 33, l'Allemagne 30. La France es tombée à 19. Et encore, 19 est un cliiffr moyen. Dans le Rhône, le Tarn, l'Aude, l'A riège, le Puy-de-Dôme, le coefficient de naissances est de 15 pour 1,000 habitants clans l'Allier, l'Yonne, la Gironde, la Côte d'Or, lo Lot, la Nièvre, il est clo 14; dan 10 Lot-et-Garonne et le Tarn-et-Garonne i n'est que do 13 ; dans le Gers, il descend i 12. « Le Midi bouge », affirme la chan son. Il n'y paraît guère... Au résumé, pour vivre, il faudrait à h Franco 950,000 naissances par an. En 1912 elle en a ou 750,000. L'Allemagne en avai dans la même année 1,927,039. Et l'on s'é tonn© apr^ cela do voir diminuer la riches se autrefois proverbiale de ce pays. Et l'oi se récrie d'avoir à remettre on vigueur la lo j militaire de trois ans. Dans cinq ans, il faudra quatre ans ; dans dix ans, il en faudrt cinq. Et l'on s'indigne, et l'on s'épuise or déclarations emphatiquos contre l'invasior étrangère! C'est fort bien, il est vrai, de dénoncer les progrès incessants ele la pénétration allemande, par exemple, dans notre industrie et partout. Mais il n© suffit pas de dénoncer: il faut empêcher. Et comment empêcher, sinon en repeupilant la France. Cette conclusion s'impose. Elle va à l'en-contre absolument des prétentions des politiciens à vue basse, de gauche ou do droitOj 11 n'importe, qui ont mis dans la politique leur espérance aveo leur foi. Ce n'est évidemment ni le parlementarisme ni l'antiparlementarisme, ni l'a République ni l'empire, ni la révolution ni la réaction politique, qui nous arrêteront sur la pente où noua nous ruons. .C'est l'égoïsano individuel, déchaîné par l'irréligion, qui nous trahit et nous désarme. C'est aux individus qu'il faut rendre la conscience, sinon la ne>tion du devoir. La campagne anti-malthusienne appuyée sur l'apostolat religieux, il n> a pas d'autre recoure. C. B. Lettres fëgptf Correspondance particulière do la «Métropole La nouvelle assemblée législative. — Le con ^ merce extérieur en 1913. — Pléthore d'« viateurs. — Le self-government. ce ist Alexandrie, le 27 janvier. La semaine passée, la nouvelle assemble législative égyptienne a tenu sa séance d'il auguration en grande pompe. Le khédive rs ouvert solennellement les travaux de cett n- sorto de Parlement national, où l'on pens se que le peuple égyptien saura faire entei lu dre réellement sa voix. C'est au milieu d'u r, brillant cortège que le souverain s'est rei is, du au palais de l'assemblée; les troupe a- égyptiennes ot anglaises faisaient la hai >t. dans les rues. On peut dire que c'est la pre >is mière fois quo les troupes anglaises partie nt pent officiellement à une oérémonio pure 3ii ment égyptienne. Il faut y voir à la fois un r- marque de respect pour l'institution législc d- tive et une preuve plus manifeste do la pre 38 sence effective de la puissance occupante c ui de sa participation aux affaires de l'Etal ii- Lord Kitchener assistait, de môme que tou u- le corps diplomatique, à cette séance, et tou n- los parlementaires sont venus le saluer, m Quels seront les résultats effectifs des tro d- vaux de l'assemblée législative? On l'ignore e- mais il faut souhaiter pour le développe st ment des institutions nationales qu'il n'y ai lis pas trop de discours inutiles et que l'on agis ir se utilement. Pour commencer, uno commis la sion a été nommée pour élaborer lo règtemen é- intérieur de ce petit Parlement. Il devait naturellement y avoir un part it de l'opposition: il est représenté par l'an re cien ministre Saad Pacha Zaghloul, élu pa a- un des quartiers de la ville du Caire, et qu i- a été nommé par ses collègues vice-président îr C'est un homme très actif ot fort instruit it d'une grande expérience et oapable d'un s- opposition sensée et raisonnable. 3t lt ^ Voici les résultats généraux du ccmmorc ;a extérieur de l'Egypte durant l'année" 1913 qui viennent d'être publiés. Les importations se sont élevées à 27 mil n lions 865,000 livres égyptiennes (1 livr égyptienne vaut à peu près 26 fr.), contr< „ 25,907,000 l'an passé, et les exportations i 31,662,000 livres, contre 34,574,000. Il y i , donc augmentation du côté des importation: et diminution sensible des exportations. Mai; v_ l'augmentation des marchandises importée ie provient uniquemont do la hausse des prix [g en effet, les quantités importées no se son guère accrues. D'un autre côté, la diminu r tion ele» exportations a. été causée par lî ralentissement des achats eurepéens sur no ,'e tro marché, par suite des craintes do guer , ro européenne, lors des affaires balkaniques Il en résulte qu'au 31 décembre il y avail ^ dans le pays des stocks importants de co ton, de graine de coton, de tourteaux e autres produits exportables qui attendaient e acheteur. 1 Au point de vue de la Belgique, nos im " portations en Egypte ont été de 1,177,998 li a vre» égyptiennes, contre 1,102,711 en 1912 et nos exportations de 115,979 livres contre ~ 96,934. Parmi les marchandises importées, les ' tabacs figurent pour 482 livres contre 437 k Ce» chiffres indiquent donc un ceftain pro-^ grès dans notre commerce. Cela n'empôche pas que nous soyons au septième rang poui les entrées et au douzième rang pour les sor-" ties de marchandises. Si nos progrès poui ; l'importation atteignent presque 2 millions de frane», notre grand concurrent l'Allema- ■ gno a gagné plus de 4 millions et demi de francs sur son chiffre de l'année précédente. Nous continuons à tenir le marché pour les 1 mêmes artidles : ciments, verres à vitres, ver-£ reries, engrais chimiques, fer et acier ouvré, , matériel do chemins do fer et de tramways, fils do coton. Nous sommes cantonnés pour des parts plus ou moins fortes dans los quelques articles que je viens do vous énumé-h rer, et on dehors ele cela nous négligeons les autres articles. Comparez donc cela à la té-~ nacité germanique, au regain d'activité que montre l'Autriche-Hongrie qui a su compen-s ser ses pertes commerciales dans les Balkans en augmentant ses débouchés en Egypte et J" au mouvement croissant dès importations italiennes qui malgré le nouveau marché de la Tripolitaine ont trouvé ici un marché ele j plus en plus grand. Si d'une façon générale, le mouvement commercial do l'Egypte n© s'étend pas, cet accroissement d'importan-~ ce de certains pays ne se fait qu'au détri- • ment des autres nations commerçant avec la vallée du Nil. C'est le oas de notre pays, qui '• tait clos progrès bien lents ici comparés à ^ ceux des autres exmtrées. On dirait vraiment - que les Belges so sont dégoûtés de l'Egyp-' te. Il n y a vraiment pas de quoi : les^au-' très pays travaillant ici ont dû passer par les • mômes déboires. Seulement ils n'ont pas en-; suite abandonné la partie et laissé les au-l très reoueillir le fruit do leurs peines. Ce que je dis ici au point de vue commercial peut aussi bien s'entendre au point de vue indus-^ triel. Les Belges n'auraient-ils pas pu installer ici des usines d'égrenage do coton, des > huileries, des pressages de balles de coton, j des fLlaitures^ des entrepôts, des fabriques - de ciment qui réussissent, tout comme lo 1 .°£fc Ies entreprises similaires fondées par les j Allemands et les Italiens? Pourquoi les entre>-» prises de ces concurrents donnent-elles par le 3 temps qui court des divideneles de 6 et 7 0/0? - No sommes-nous donc plus en mesure do les 5 egaler? ' . Il y a là un ^phénomène économique cu- - rieux. S'il est bien un pays où les Belges j ont tiré les marrons du feu pour les étran-1 gers, c'est bien l'Egypte. On peut expliquer 1 cela de la façon que l'on voudra, il n'en res- ■ to pas moins vrai quo nulle part au monde nous n'avions uno situation aussi privilégiéo L qu'ici et que nulle part au mondo nous n'a- • vons su aussi mal en tirer parti. Demandez-' le a n'importe quel égyptien. Tout ce qui est ■ nus ën œuvre aujemrd'hui au point do vue in-dustried n'est le plus souvent quo la reprise 1 ele projets mûrement étudiés par des Belges financiers, industriels, ingénieurs, il v a dix ou quinze ans. * * # Nous continuons à être envahis par les aviateurs. Pourpe vient de rentrer triomphalement de Khartoum. Bonnier a été reçu avec enthousiasme à Alexandrie durant une 1 semaine. Mac Olean est à Assouan en route pour Khartoum sur son hydroplane. Ollivier continue à faire des vols avec passagers au Caire. Enfin le fameux Védrines va donner des conférences dont le produit sera affecté à l'aohat d'un avion pour l'Egypte. On annonce, d'autre part, l'arrivée du fameux Pégoud. Il ne nous manque plus que Jan Olislagers pour que la réunion soit au oom-plet.« « « Au moment de olore, j'apprends de très bonne source que d'ici peu do jours l'Egypte sera dotée d'un self-government. J'estime que ce sera plutôt un changement d'étiquette fixant en droit la séparation d'avec la Turquie-qui existe déjà en fait. Les pouvoirs des ministres seront sans douto modifiés au point de vue de leur responsabilité vis-à-vis du Parlement. Sphinx. , EXTERIEUR 9 France » L'opinion publique et le discours i- du trône anglais i- Paris, 11 février. — L'impression produite ici par'le discours du trône on Angleterre :i'e.s*i pas des meiti o 3. On v^uve qu'à part quelque» considérations justes concernant la politique intérieure le discours di' trône 11 est pas très satisfaisant n.\ suivi de la sitaction .européenne. C'est ainsi quo, dans La eju ij-l~ tion de l'Albanie et des îles do la mer Egée, a lo roi n'a hasardé que de très , vagues dé-e ol a rations. Par contre on remarque que le ° discours du trône est moins hésitant dans la constatation do bonnes dispositions entre 11 l'Angleterre et l'Allemagne. Par contre sur la ^ France le discours reste à peu près muet. Un ® député disait à ce sujet que l'on semble on ® Angleterre faire plus de cas des relations ami-r oales avec l'Allemagne que d'un resserrement " de l'entente cordiale. Le rapport général du budget 0 Paris, 11 février. — Lo rapport général du ~ budget dé 1914 qui sera distribué demain à la 7 Chambre, arrête le total général des dépen- ses à 5,091,331,808 fr. non compris les dé-'• penses du Maroc et les dépenses extraordinal-res ele la guerre et de la marine, qui seront s comblées par l'emprunt. . Les recettes sont de 4,789,001,987 fr. infe-" rieures de 302,329,821 fr. aux dépenses. ' Pour couvrir cotte différence la commission du budget propose de prélever 112,500,000 fr. sur le oompto provisionnel et d'inscrire 190 millions d'obligations à court terme. " Le prince impérial est-il Français ou Belgeï Du « Matin » de Paris : La naissance à Bruxelles du fils du prince 1 Victor-Napoléon et de la princesse Clémentine ne soulève pas seulement la question de r. l'application do la loi dite d'expulsion du 22 1 juin 1886; elle pose, en outre, un problème ' intéressant de droit international : le petit > prince impérial, né en Belgique, est-il Fran-3 çais ou Belge? Si nous nous en rapportons au code civil français, le fils du prince Victor, né à l'étranger d'un cère français et d'une mère 3 d'origine belge, mais devenue Française par son mariage avec un Français, est Français, ' comme tous les fils de Français nés à l'étranger. La question serait simple si le jeune y prince n'était pas né précisément en Bel-j gique et ne se trouvait, par suite, ckns une l situation spéciale vis-à-vis du code civil belge t et eles conventions signées entre la France , et la Belgique. ^ En effet, pour mettre fin à des situations j bizarres faites par les législations de ces , deux pays, notamment au point de vue de la ! nationalité et des lois militaires, aux nom-' breux fils de Français ou de Belges nés soit " on Belgique soit en Franoe, une convention _ est intervenue entre les deux Etats à la " date du 30 juillet 1891. Cet acte, toujours en vigueur, reconnaît le droit aux enfants dea ! nationaux des deux parties contractantes, nés ' en France ou en Belgique, de réc-1 amer,-à 'eur ' choix, l'une de deux nationalités. C'est — ' ainsi que les fils ele Français nés en Belgique, bien que Français au regard de notre code civil, peuvent également réclamer lo bé-" néfiee de l'article 9 du code civil belge, aux termes duquel « tout individu né en Bel-| gique d'un étranger pourra, dans l'année qui suivra l'époque de sa majorité, réo'amer la qualité de Belge, pourvu que dans le cas où il, résiderait on Belgique, il déclare que son ' intention est d'y fixer son domicile, et que | dans le cas où il résiderait en pays étranger, il fasse sa soumission de fixer en Belgique son domioile et qu'il l'y établisse dans l'année à compter de l'acte de soumission ». Ce texte est formel et s'applique de façon indiscutable au fils du prince Victor né ob Belgique d'un étranger; le jeune Louis-Napoléon pourra, s'il le désire, revendiquer la nationalité belge, qui est celle de sa mère, dans le cours de sa vingt-deuxième année. Jusqu'à ce jour le nouveau prince impérial sera Français, mais à titre... conditionnel . Allemagne Une élection partielle au Reichstag Magdebourg, 10 février. — Le scrutin auquel on vient de procéder à Burg, en vue de l'élection complémentaire nécessitée par l'annulation du mandat de M. Haupt, socialiste-démocrate, député au Reichstag, a donné le résultat suivant : M. Schiele, conservateur, 11773; Haupt, socialiste-démocrate, 11.663; Kobelt, parti du progrès, 6.559. Un scrutin do ballotage est donc nécessaire entre MM. Schiele et Haupt. La commission de Saverne Berlin, 10 février. Les journaux annoncent que la commissiçri de délimitation des pouvoirs civils et militaires, dite commssion do Saverne, ne siégera pas avant la 2e lecture du budget do la guerre au Reichstag, au cours de laquelle le ministre doit donner dea explications à ce sujet. Angleterre Encore les suffragettes Londres, 10 février. — Mme Pankhurst a fait ce soir un dis<x)urs du haut d'une miaison qu elle habite depuis son retour en Angleterre, dans le quartier de Ivensington. Elle a ' déclaré qu'elle ne retournerait plus en prison et a dit aux agents de police qu'elle descendrait dans quelques minutes parmi eux. Peu après sortit de la maison une femme qui ressemblait si bicsn à Mme Pankhurst que non seulement les agents de police, mais aussi' suffragettes s'y trompèrent. Los agents saisirent la femme et tout de suite commença uno bagarre qui dura dix minutes. Enfin la prisonnière fut conduite au poste et ce ne fut que là qu'on aperçut que tout le monde avait ote trompé et que la femme arrêtée n'était pas Mme Pankhurst. 6 arrestations furent opérées. Le nouveau gouverneur de l'Afrique du Sud Londres, 10 février. — Le « Daily News » annonce comme eléfinitivement décidé que M. iJuxton recevra la pairio et succédera au vicomte Gladstone comme gouverneur générai du Sud de l'Afrique. M. John Burns deviendra président du Board of Trade, M. Master-man sera nommé chancelier du duché ele Lancaster, avec un siège dans le cabinet. M. Holbouse deviendra ministre des postes et M. Samuel succédera à M. John Burns comme président du Local Government Board. Plus d'indigènes de Madagascar Le Cap, 10 février. — Le général Bothar a déclaré à l'assemblée législative que le gouvernement n'a pas l'intention de recommencer à embaucher des indigènes à Madagascar pour le Rand. Autriche-Hongrie A LA FRONTIERE AUSTRO RUSSE Concentrations de troupes russes Berlin, 11 février. — Quand on à vu au Pont des Chantres à St^Pétersbourg que l'Autriche répondait par la création de deux nouveaux corps d'armée en Galicie, à l'ordre donné par le Tsar de oonvoquer encore cette année pendant tout un mois les réservistes du premier ban, le gouvernement russe a repris immédiatement le masque et parlié de boutes sortes de nécessités pour justifier la mesure. Mai» les faits certains prouvent eiue sous le masque diplomatique couve le reu lu panslavisme. En effet on a la certitude lue de nouvelles troupes sont massées à [ Orient de la frontière,qu'elles font pourvues 3n cachette de vivres et de munitions. D'un vutre côté, les « Vrais Russes » commencent

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Dit item is een uitgave in de reeks La Métropole behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1914 tot 1918.

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