La Métropole

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s.n. 1914, 12 Maart. La Métropole. Geraadpleegd op 13 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/cr5n873w12/
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LA METROPOLE 21e Année ' No~70 ABO r^JTVEUVI Un ta £• l® ~ Sli mot» . . . . . ..«•••••&• 5 — Trois mois. »•••••••••• •«•*w On f'kbonno â tons tes bureaux de poste et aux facteur». ETRANGER, ie port en sus: Pour l* HOLLANDE, s'abonner de préférence aux bureaux de poste, plutôt qu'au journal même. le numéro Journal quotidien du matin le numéro Tous les jours 59,ruades Peignes, Anvers Le dimanche ^ ds 4 à 10 Administration: » 3519 de 10à 16 CENTIMES pages Rédaction : Téléphone 617 pages || CENTIMES [| la petite Chronique sportive la ligne ligne .... fr. 0 30 fr. 3 00 Annonces financ.id. » I 00 Faits divers fin Id. » 2 00 Réclames la lijjne, 0 I 50 La Ville lcL » 3 00 Faits divers corps id. » 3 00 Emissions Prix à convenir Pour toute la publicité, sauf celle de ia province d'Anvers. s'adresser à V AGENCE H A VAS : à BRUXELLES : 8, place des Martyrs, à PARIS : 8, place de la Bourse, à LONDRES : ii3. Cheapside E. C. Jeudi ~ÏTMârn9ÏT* L'Jl dualité ■j—® s s*—< La démission de M. Glolitti -a La cnûse ministérielle ,qui vient <l'éclater en Italie, est bien l'une des it&wi orbes les plus singulières que l'on ai!t j aimais vue dans un pays soumis a-u régime parl-uientadre. M. # Giolitti s'en va en pleine glaire et eu pleine possession de la oanfiaraoe d'une majorité écrasante aussi bien qiite de l'a confiance diu Roi, et malgré tous tas oomm'etntaiires, tirés nombreux cependant, personne n'a encore su découvrir les raisons die cette démission. Il vaut vraiment la peine de ref)iren.dii;e à ce point de vue les faits les pkfts réoemts de l'histoire politique et parle-tnemtoîiine de l'Italie. Depuis trers aris ou'M est à la. tête du gouvernement, M. Giolitti a réussi à doter l'Italie l'unie colonie dent l'importance économique iat peut-êbne discutable, mais qui a une importance stratégique et politique _ incontestable. Ij6 gouvernement n'a jamais été gêné rendant ce temps par l'opposition parlemen-ark-es. Bi.sn au contraire, les sentiments d'un xittûotlsme débordant se sonit manifestés à imite occasion au cours de cette guerre et cela ist lel'lemient vrai que Les socialistes et les •épublioal'ns adversaires de cette expédition ?n Lyb'ie n'ont même pas osé faire entendre euirs" récriminations, de peur de l'impopularité à laquell'je ils se seraient exposés. Après la coruciusion de la paix, le président Au conseil a songé à faire prooéder à des élections générales sur la base de la aw>uvelle loi' âfep'toraile, introduisant de fait le suffrage .universel en Italie. Cette consultation élec-: orale a également toumé à son avantage, au xwnt que l'opposition en est î^édiuite à végéter out^ simplement et condamnée certainement !t l'inaction la plus complète. Elle ne peut \voir auc-un espoir d'entreprendre avec succès une action parlementaire quelconque et elle lait assister impuissante à l'évolution du Parlement vers des idées beaucoup plus mo-tôrées et imiillement anticléricales. L'impuis-;ainee de l'opposition parlementaire s'est ifeyéflée également à l'occasion de la discussion des crédits pour l'expédition africaine, jprsquie le préskient dm conseil a demandé au 'adement de ne pas émettre de vote sur les iroposL'tions de blâme déposées par l'extrême fauche ,maiis dépasser tout simplement à la ilisoutsstion des articles du projet de crédits, auito la Chambre s'est mise à applaudir, et ( "est presqu'à l'unanimité que les orédibs , emomdés par M. Gioliitti ont été votés. Puis, tout d'un coup, on apprend que les adiioaux qui avaient fait cause commune vec le cabinet pondant les trois ans qu'a lui né la présidence de M. Giolitti se séparent >U ministère. Ils affirmaient que le parti adical avait soutenu le gouvernement pour s mettre à llabri de toute a ttaque pendant la •uenre africaine, mais que maintenant, la : iuerre étant finie et les crédits pour l'expédii-liom. étant votés h une grande majorité^ ils 1 étendaient reprendre leur liberté d'action. ( Les deux ministres radicaux Sacchi et Cre- < ia.ro devaient quitter le cabinet et les trois ! ?oru,secrétaires d'Etat appartenant aiu même >arti devaient les suivre dans leur retraite, ît cette altitude d'un parti- disposant de 70 mandats seulement fournit à M. Gioliitti le xnétex'te de s'en aller [Comprenne qui pourra ! jos deux ministres et les trois sous-secrétaies d'Etat étaient très certainement à renipla-er avec urne grandie facilité et il eut suffi ïi il. Gioliitti de faire signe à ses amis pour que Jlins quie le .nombre nécessaire de députés se eratemt mis à sa disposibion pour l'attribution, b ces portefeuilik's. A Ions il! faïut bien penser fus le uGiornale d'Italia», journal catholi-fue, a eu parfaitement raison en donnant de à crise unie explication des plus inattendue et bs pkns bizarre. L'ôrgarne catholique en. question affirme M. Gioliitti a glissé lui-même sous ses >ieds lia fameuse peiiure d 'orange sur laquelle 1 devait tomber ! 1 ,a résolu tion du parti radi-••ail et Sa chute du ministère qui en fut la ( xsrsséquence ne seraient, d'après ce journal, j >i3D dçs coûtas montés sous l'inspiaiation de ] VI. Glolitti lui-même. Les radicaux n'avaieint '■uaune raison,d'après le « Giornaîe d'I-tafe»), | ;'.r> dénoncer leur confiance à M. Gioilitti. j Celuii-ci faisant tout ce qu'ils voulaient et xirtainiement, au Parloinent même, rien . l'était arrivé qui pût .motiver l'attitude des ( adioaaix. Au sujet du projet de loi rendant s f» markige civil obligatoire avant le mariage ebigisux, il n 'y avait eu encore que dies indi- , avions, mais rien ne # permettait de croire | ■neore que la majorité parlementaire aillait ejeter ce projet. Ije président diu conseil a Iôtic voulu s'assurer une chute en beauté; ii . voulut tomber en véritable démocrate qui f'eniLend pas gouverner sans l'appui des paris démocratiques bourgeois. L'explLoalion de la crise, nous le répétons, gt assez spécieuse, mails si l'on veut tenr.r ompte des circonstanoes dans lesquelles elle e produit, il faut bien se dire qu'il n'y en a a d'autre possible. M. Glolitti est fatigué; veut, se reposer; maiis il entend resitier le latine de la majorité parlementaire et dispo-;r son goût diu sort du mmistère^qu'i luu joqédiara. To.ut cela resscw-t assez dlaîrementt fs informations officieuses de la «Trlbuna » : -des télégrammes dos agences au service n aabinet.. — J. Joer^, Pour que nul n'en ignore Certaines braves gens s'imaginent, paraît-, que La renonciation au cartel implique de 1 part des libéraux un retour à un program- < e ét à des principes moins révolutionuai-». 1 M. Lorand a déjà bien voulu nous préve- ! ir que le cartel, dénoncé avant les élections, ! » referait après au Parlement. 1 Voici que M. P.-E. Janson, le candidat 1 nposé aux Tournaisiens, explique que si le f i-rtel est mort, ses principes subsistent. I < Quand, écrit-il dans la « Gazette de 1 harleroi », le parti libéral estime dans un \s détermine que l'adoption de l'entente a irtelliste no répond pas à une nécessité de f ictiqiie, ce n'est pas une raison pour qu'il f résigne du même coup à restreindre l'en-nrgure de son effort politique. P » H e venir en arrière no serait digne ni |j hommes de caractère ni do politiciens avi- .U s. On. no peut se faire i» l'idée d'une con- 0 ntion un peu élevée qui se concilierait avec iû pareille incertitude dans l'action. Aussi d s sauraiUil être question, avec ou sans rtel, do modifier en quoi que ce soit l'ad-sjon que le libéralisme a solennellement nnée au suffrage universel pur et simple, r defense fait désormais partie de notre 1»' firte ^commune. C'est à sa conquête tout ', \bord que notre parti doit consacrer lo \ Pilleur de son effort sans faiblesse, sans ré- ]>, ence et. sans défection. » ' 1 ï'6 ralliement des libéraux au S. U. s'é-1 t effectué pour permettre l'alliance avec h socialistes. Aujourd'hui l'alliance est 01 npue. mais les libéraux en conservent le di >gramme. Leur renonciation au cartel lo Y Qu'une manœuvre hypocrite, qui dé 'es libère point de leurs honteuses com- -o Mwma, jn. Échos ■? Cil © LA VILLE Programme do la journée : FETES et CONFERENCES Cerole Catholique. — AS heures et demie, conférence flamande par M. Hect-or Lebon: o Atlvo-katen en Sociale Werken ». Algomeen Nederlandsch Verbond. — A 8 heures et demie, en la ialle des fêtes de l'Athénée royal, soirée Peter Benoit par la section uLiederavonden voor li'et Voile.» Cercle Artistique. — A 8 heures et demie, conférence par M. le professeur Dr. Otto Neitzel : « Par-sifal. » ; COURS Polyglot-Club. — A 8 heures 45, au Syndicat du oommèreo et de l'Industrie, courte rue Neuve, réunion de la section d'allemand. Club Africain. — Cercle d'Etudes coloniales, — A 8 heures et demie, à l'Institut supérieur de commerce, cours de langues congolaises, par M. R. de Parmentier. Berlitz School, 8, Melr. — Langues vivantes. EXPOSITIONS Salle Forst, place d^e Meiir. — De 10 a 4 heures, exposition P. Van der Ouderaa. (ouverte jusqu'au 19 mars). Art Contemporain. — De 10 à 5 heures, en la salle des fêtes de la Ville, MelT, Salon 1914. (Ouvert -jusqu'au 5 avril). 6a!l9 Wynon. — De 10 à 6 heures, exposition G. Guequier et Maurice Sya (ouverte jusqu'au 15 mars). Cercle Artistique. — De 10 à 4 heures, exposition Marc-Henry Meunier (ouverte jusqu'au 12 m-ars). La neige Les Anversois, qui ne lisent pas le bulletin météorologique de la « Métropole » ne furent pas pou étonnés hier matin, alors que la journée avait débuté par un sp.ondide soleil prometteur de beaux jours, de voir subitement le ciel s'obscurcir et la neige tomber à flocons légers, mais assez serrés. Heureusement, elle n'était pas tenace et _ fondait aussitôt sur le pavé. L'après-midi fut convenable, en ce sens que le soleil fit risette aux bons citadins qui avaient vraiment besoin de ce sourire pour se remettre de la grosse émotion du matin. Remarquons, du reste, que la neige est moins rare en mars dans notre pays qu'on ie paraît le penser communément. Certes, il ?st nombre de mois do mars où elle ne paraît plius, mais on en a compté où il a neigé usqu'à 18 jours sur 31. En moyenne, depuis un siècle, le nombre le jours marqués par une chute de neige )st en Belgique de six au mois de mars et o nombre de nuits où il gèle de neuf. La police de la rade d'Anvers Le département de la marine a décidé l'organiser un service de surveillance de luit en vue d'enrayer les veis qui se com-nettont aux quais de l'Escaut et dans le leuve. Cette surveillance, qui dépendra du com-nissariat maritime, se fera au moyen de ve-lettes qui sillonneront la rade d'Anvers la-us tous les sens. L'adjudication pour la ourniture des premiers bateaux destinés à rette surveillance a eu lieu récemment et, lana quelques mois, le nouveau service pourra fonctionner régulièrement. Ces mesures, complétées par un renforcement de l'action de la police locale et par une garde effective à bord des navires, diminueront dans une forte mesure les vols qui se commettent au port. Le département de la marine est décidé à ne rien négliger, dans la sphère de son action, pour réduire ces vols dans toute la mesure possible, et participer ainsi à acorcditer le bon renom de notre grand port national. Nos compatriotes à l'étranger Samedi dernier, lo Club belge de Londres •éunissait ses membres en son local. Do Keyser's Boval Hôtel, pour célébrer le 7e an-îiverfeaire de sa fondation. La réunion, fort nombreuse, était honorée le la présence de S. Exc. le comte de La-aing, envoyé extraordinaire et ministre plé-lipotentiaire de S. M. le Roi des Belges, ►résident d'honneur du club, et de la com-esse de Lalaingr, ainsi que des autres niem-tres de la légation de Belgique. Le banquet fut des mieux i-éussi, selon les raditions du l)e Keyser's, et le concert orga-lisé par l'os membres du club obtint un vif uccès. On ne se sépara que vers minuit, enolian-é de ces^ quelques heures trop courtes, hé-as! passées entre compatriotes. La réforme du pilotage La section pentrale qui a examiné le budget de la marine avait posé au ministre la luestion suivante : Le Pilotage ne pourrait-il être organisé de :açon à ne pas pressurer sans motifs suffisants le commerce maritime ? Les mesures récemment prises ont-elles ce but? No nuisent-slles pas & des situations acquises? M. Segers a fait la réponse suivante qui ?era accueillie dans le monde maritime avec satisfaction : Mon département a comme moi-même le plus grand souci de réduire au strict minimum les taxes à payer par le commerce maritime en rémunérant des prestations qui lui sont accordées par le _ personnel de l'Etat, ivec mou administration, je suis vraiment partisan d'une réduction des droits de pi-otage dont le barême est trop élevé, et qui levrait être approprié aux conséquences des >rogrès que la construction des navires et eur propulsion ont accomplis depuis 1863. Cette réforme peut être réalisée moyen-tant accord avec lo gouvernement néerlan-lais.J'ai pris récemment des mesures ayant tour but de mieux déterminer les remises des ûlotes et- autres agents du pilotage, et de sur donner en même temps plus de fixité. Ces riesures ne sortiront tous leurs effets qu'à ^expiration de la période transitoire que j'ai ixée dans l'intention de respecter dans la lus large mesure possible les situations ac-uises.Lorsque ce régime intercalaire, fixé par rrêté royal du 15 septembre 1913, aura pris n, le Trésor s'assurera environ 1 million de •ancs de plus par an. Cette somme, qui, à raison de 4 0/0, re-résente l'intérêt d'un capital de 25 mil- ' ons, permettra, si elle n'est pas affectée dé- 1 t en ce moment à la réduction des droits de ilotage, de réaliser, en principal ou en in-■rôt, dcs_ mesures utiles au développement î la marine nationale. , L'Œuvre du Calvaire j Nous apprenons que le public confond la igue contre le cancer (Croix Mauve) avec t euvre du Calvaire. Nous faisons remarquer j nos lecteurs que la première est destinée c favoriser les études scientifiques dans le y it de trouver le remède à la maladie dont l { ravages s'étendent chaque joui*. L'autre fc une institution toute do charité, recueil- r nt gratuitement dans la maison' de la t îaussée de Wayre, 249, à Bruxelles, et sans 1 stinction d'opinion et de religion toutes g s malheureuses atteintes de l'horrible ma], h quelqu'endroit. qu'elles viennent. Elles 1 nt soignées par des médecins aussi expéri-1 quA «ieyouéo. d La crèche-asile Elisabeth Les rapports annuels de l'oeuvre de la Crèche-Asile Elisabeth ne cessent de nous apporter la preuve de l'activité débordante mise au service de cette excellente institution charitable par tous ceux qui s'occupent de la faire vivre et prospérer. En 1913 encore, la Crèche a été pour la charité catholique anversoise une auxiliaire préoieuse, ainsi que le montrent à l'évidence les quelques chiffres suivants : La Crèche a accepté 168 enfants, 40 n'y ont passé que le jour et 128 y séjournèrent nuit et jour. De ces 168 enfants, 105 étaient malades et 31 furent admis dans la section des nourrissons nés avant terme. La consultation gratuite pour mères et nourrissons fut fréquentée par 304 enfants, •• jee qui représente un chiffre de 472 nourris- 1 sons qui trouvèrent un refuge dan3 la Crè- t che-Asile. _ î Le nombre des mères qui reçurent aide et £ protection s'élève à 88. c On a donc constaté un chiffre de 14,120 s présences, dont 3,530 pour la Crèche de joui1 t et 10,590 pour la Crèche de nuit et jour. e La cantine maternelle gratuite a donné 1,167 repas aux mères venant alimenter leurs nourrissons. MM. les Drs ont donné 3,647 consultations. Le service médical fut assuré par les g Drs Possemiers, Cammaerts, Bonnet et A. Mertens. Les locaux pour la consultation furent sensiblement agrandis. L'école des a baby nurses » comprend 23 jeunes filles dont 8 diplômées sont placées dans des familles de notre ville. Deux ont passé l'examen et sept sont entrées à l'école dans le courant de l'année. Les cours théoriques ont été donnés à nos élèves par M. le Dr en chef Possemiers. Les ' a babv nurses » en service assistent également. à ces cours. En 1913, la Crèche-Asile Elisabeth a hé-bergé des enfants d'Anvers, Borgerhout, n Bérehem, Merxem, Hoboken et Cappellen. _A l'Exposition internationale de Gand, un e diplôme de Grand-Prix et im diplôme d'hon- r neur ont été décernés à l'Institut. t En 1913, les dépenses se sont élevées à n la somme de 41,241 fr. 66, somme que des n agrandissements nécessaires majoreront con- $ sidérableiuent pour l'exercice en cours. f] La T. S. F. â domicile 5 s li Bravo, M. Segers I t 11 —>of— 0 11 En réponse à une question de la section (] centrale relative aux mesures que le minis- ,, tre compte prendre au sujet de la réglemen- (i tation de3 postes privés de T. S. F., M. Se- e gers a fourni les explications suivantes: }, Un arrêté royal du 13 novembre 1913, pu- S blié au « Moniteur belge » des 15 et 16 dé- ^ eembre suivant, a déterminé la réglementa- u bien générale de police des postes radiotélé- f; graphiques privés. Il serait à la fois peu équitable et pou pratique, dans les circonstances do faits dans lesquelles on a établi la plupart des postes [Je T. S. F. dans le pays, d'appliquer une réglementation sévère tout au moins en oe Y qui concerne les postes récepteurs. Il est g l'ailleurs à craindre que lé désir des par- £ ticuliers de se soustraire à des prescriptions s trop restrictives n'aurait d'autre résultat que v de favoriser l'établissement de nombreux postes clandestins. & J'ai donc décidé que l'administration se ^ montrerait aussi large que possible dans la délivrance des autorisations en matière d'installations des postes privés de réception. Les formalités préalables à l'obtention d'une autorisation sont simples: il suffit d'introduire une demande et de fournir, d'une a façon générale, les ^ renseignements relatifs p aux constituants et à l'emplacement de l'an- f. tenne. a Les autorisations — éventuellement ré\ro- b cables — sont accordées pour un an; elles pourront être renouvelées au bout de ce dé- f lai si l'intéressé en fait la demande. r Elles prévoient l'obligation pour les per- c missionnaires de ne pas dévoiler le secret r des correspondances, sous peine de retrait de l'autorisation. f Aucune taxe ne sera perçue en ce moment. L'Etat se réservera, toutefois le droit de percevoir des taxes dans l'avenir. Enfin, la surveillance par l'administra- ]_ bion des télégraphes et des téléphones, des postes privés de réception sera réduite au j strict minimum. _ „ La demande d'autorisation, en ce qui con- " ïerne les postes récepteurs, me paraît né- '0 ::essaire, ne fût-ce que pour permettre de n mieux surveiller ceux qui tenteraient d'in- ^ staller des postes de transmission. En ce qui 0 concerne ces_ dernietrs postes, j'estime, si [l( l'on veut éviter que les postes se contra- ç i-ient l'un l'autre, et en arrivent à troubler C( les communications utiles, qu'il y a lieu de ;( se montrer très circonspect dans l'octroi d'au- ' torisations. Celles-ci ne seront donc aocor-iees que très exceptionnellement, et seulement pour des raisons d'ordre scientifique bien établies, par exemple aux universités, . collèges supérieurs, etc. " Le fonctionnement de ces postes sera sou- , mis à des conditions telles qu'il ne puisse r1 en résulter de nuisance pour les postes de ; 1 Etat (télégraphesguerre, etc.) et pour v' ceux des Etats voisins. 11 Les postes de transmission privés devront notamment, sauf exceptions justifiées, sa- ^ tisfaire aux conditions fondamentales sui- ^ vantes : g 1) Etre de faible puissance et de portée li- ^ mitée ; P 2) fonctionner à des heures déterminées; - 3) Employer une longueur d'onde snéci- i hee. 1 | Les autorisations relatives à ces postes no I seront délivrées qu'après exanten complet des installations par l'administration des télégraphes et des téléphones, et lorsque cotte dernière aura acquis l'assurance que la mise en œuvre de la station privée ne sera pas a le nature a nuire a l'échange des communi- se nations publiques radictélégraphiques. p Ces dispositions, considérées dans leur en- ei semble, sont de nature à donner satisfac- u ;ion aux nombreux sansfib'stes qui ont 6ta- cc >li cliez eux des postes de réception. Près- d lue tous ces postes pourront être mainte- s< lus. a' * * # li- _ Nous sommes certains que ces explica-iious si nettes et si bien inspirées de tous L es intérêts en cause seront reçues do toutes sa ►arts avec une vive satisfaction. Pour nous, nous nous félicitons d'avoir con- te ribué à détourner le ministre des cohseils di >ar trop « administratifs » qui lui ont, vi royons-nous, été prodigués et d'avoir ainsi ni •réparé la Solution très équitable et très li- d< orale qui vient d'intervenir. § Nous espérons aussi qué la situation flo- pc issante du budget des télégraphes permet- tr ra à M. Segers de reculer le plus possible application d'une taxe aux sans fil i s tes bel- pç es. Ceux-ci sont généralement des travail- p£ mrs de condition modeste, pour lesquels la . S. F. constitue une récréation intérefisan- pi 3 et peu coûteuse et vraiment instructive,.de r>nt '1 déplofalble do les priver, Ju' EXTÉRIEUR AOemagne Chemins de fer coloniaux Bedin, 11 mars. — Au Reiclistag la oom-mission du budget des colonies a voté B mit-tioms de mark pour la construction en Afrique occidentale du sud d'un chemin de 'er qui doit aller d'Objiwarongo pour aboutir i. Okahakana et mesurer 265 kilomètaes. .e gouvernement d'Alsace-Lorraine et le pouvoir militaire Strasbourg, 11 mare. — Au coure de la éa.nce de ce matin du Parlement d'AIsace-jorraine, M. Wolff, député progressiste, a iéposé une résolution demandiant au gouver-teanenib do présenter un mémoire dans lequel erait préoisé© la question suivante : Dans p iubîs cas le pouvoir inilitairie a-t-il 1e droit de 'attribuer les ix>uvoirs_ çle la police sans en tre requis par le pouvoir civil ? Cette motion st ade-ptée h runa.nimité. r. Espagnev Les résultats des élections Madirid, 10 mars. — Voici les derniers ren- u; eignements officiels reçus sur les résultats p es élections législatives. Sont élus : 233 con- ÏV srva.teurs, 80 1 i b érau x-R-omanon istes, 30 libé- el aux-démocrates, 21 républicains de la coali- d' ion républicaine-socda'liste, 11 républicains- si âformistes, 4 traditionnalâstes, 5 catholiiques. ti Les résultats de sept circonscriptions ne n )int pas encore connus. Italie [ LA CRISE MINISTERIELLE K Ce que sera ie nouveau cabinet Rome, 10 mars. — On parle dans les ooai->lrs do la Chambro de la possibilité de for- C ter une combinaison ministérielle avec une le lajorité analogue à cellle du cabinet Giolitti ti t dans laquelle seulement les radicaux se-aient remplacés par les socialistes réformis-bs, ce qui pennettrait d'établir une program- p ie de réformes économiques destinées à don- u-er, dans une certaine mesure, satisfaction „ la classe laborieuse. On laissera de côté la uestiocQ cléricale. ' p Les socialistes et la crise Rome, 11 mare. — La thèse socialiiste of- a icielde exposée par l'Avanti au sujet de la rise actuelle peut se résumea- ainsi : Nous y mis, socialistes, avons pu, par notre oppo-tion continue, énergique, obliger _ M. Gio-tti à quitter le pouvoir. L'opposition des aidicaux ne fut qu'un.prétexte mais notre v âolie n'est pas terminée. Tous les ministères îaintenant possibles, ne seront que des in-amations de M. Giolitti. L'idée de ce der-iea* est d'amener la formation d'un ministère e droite pour provoquer à bref délai une faction et d'être appelé à former lui-même s n ministère de gauche. Nous dwoais lutter ^ neo're contne toutes lee incamations possi-les de M. Giolittj et arriver jusqu'à l'a dis-y? ut ion de la Chambi'e. . ^ 1/ « Avanti » ajoute que le seul ministère ^ ^érable pour les soci})':<ôcs officiels serait n. cabinet Son ni jio, sm'co'trc- au point de vue nameier. Saint-Siège AU VATICAN P Les Pères Blancs chez le Pape * Ronue, 11 mars. — Le Pape a reçu le a Loaire apostolique de Bougandia et les per- n mna.ge.s qui l'accompagnent; les Pères l'ancs avec leur supéaieur, le père Burtin, étalent joints à eux. Le père Tauzin serait d'nterprète. _ n Le Pape s'est ea^treteuii'.anûealement avec C( ix. Us sont a,!'lés visiter ensuite le. cardinal Cenry del Val. Turquie | Le remaniement ministériel n Constantinople, 10 mars. — Djavid-Bey est P btendu incessamment h Constantinople. Il Q ie>ndira officiellement possession du porte- r-3u'He des finances, puis repartira pour Paris fin de signer l'emprunt en qualité de minis- 11 re des finances. ti Rifaat-Bey, qui a quitté le ministère pour! eur des _ raisons de santé, ainsi qu'on l'an- Cl once officiellement, ne prendra, pas la pa'ési- n onoe de la cour des comptes. Un iradé irnpé-ial le nomme sénateur. d On a payé un raois_ d'appointement aux ^ Miebionnaires du ministère des finances. d Mexique £ CONTRE LA REVOLUTION a marche en avant des troupes de Huerta ; Londres, 11 mars. — Une dépêche d'El 1 asoau « New-York Herald » annonce qu'une ® rande bataille a ou lieu près de Torreon. Les , >bellîies qui avaient attaqué la viK'e ont été a a.ttus. De chaque côté on déclare que l'en-emi a perdu 700 tués et 700 blessés. Les 31 "oupes du général Huerta s'avancent en 5 P >lonnes". On raconte que Luiz Terrassa, pour squelles les rebeîles demandaient une i-an- 11 )in do 100.,000 livres, a été mis en liberté par P rdire du général Villa- et qu'il est parti au-lurd'hui pcmr El Paso. Chine ^ Nouveaux actes de brigandage ^ Pékin, 11 mars. — 400 à 500 brigands ont r Loendié et plié Lau-Ho-Kou (province de ai-Pé) lundi dernier. Us ont pu pénétrer p ma I/au-Ho-Kou grâce à un traître qu se y '«avait dans^ la- vilie. Un missionnaire nor- cr ^gieai nomané Frojiia-iul a été tué et un autre J animé Sama a été grièvement blessé. Les lo- ^ lux de plusieurs maisons industaielles euro- p -ennes et américanes ont été brûlées et pil- r es. lies brigands se sont emparés d'une •ande quantité de munitions, de 700 à 800 r. isils et de quelques canons. Us ont fait em- CJ ji-ter leur butin par 2,000 coolies. ii crise «aïïipe, EN ALBANIE Envoi d'officiers hollandais en Epire fi Valoma, 11 mitre. — Le prince d'Albanie la nommé le commandant. hoPJiandais Tliom- d n, plénipotentiaire général oxbraord.imairc n >ur te district de Morîza et d'Argyrocastro ot ■ lui a conféré en même temps tous pouvoirs ai pour la réalisation d'e la mission de d' >nfiance dont il est chargé pour le maintien > l'ordre et pour l'organisation de« divers a irvictK administratifs. q, Le commandant) Tliomson est parti hier -ec plusieurs officiers hoffiandais pour son la *u do destination. ^ L'incident austro-moniénégrin Vienne, 11 mars. — La « Nouvelle Presse O |l>re » publie les renseignements suivants au [jet de l'incident austro-m<mtsnégrin. gi Au cours de l'entrevue qui eut lieu sur la i-rain du oonflit- anta-e M. Schreiber, chef cl i district de Çaynice, et M. Radiamano- ta tch, chef du district monténégrin, ce d»ir-«' » exprimé ses regrets d'e l'incident et lo tr air de voir l'affaire réglée ii f'amiabfe. m M. Schreiber a répondu que ea désir ne pt wait se réaliser iju'aprcs le départ des oupe3 monténêgrùres. n( Sur l'ordre de M. Radjimanovitch les trou- m s monténégrines so sont retirées r-'t trou- Ck s autrichiennes ont ensuite fait de même, m La route qui borde le territoire contesté es de l\îç*talka est gardée par un poloiton dr ehasseure frOTtito bosniaques. L'ordre pc a. mu été tifOiiWé, Le Congo a la Chambre ======== m m ======= Ou en sommes-nous ? Où allons=nous ? n== Un important discours de M. Eenkin Séance de mercredi La séance est ouverte à 1 h. 45. sous la 1 résidence de M. Schollaert, président. La situation du Trésor M. Van de Vyvere dépose l'exposé géné-il de la situation du Trésor au 1er jan- ; er 1914. | La grève de Waereghem La Chambre reprend le vote par appel no- ' inal sur l'ordre du jour pur et simple pro- ( )sé par M. Woeste dans l'interpellation de i Debunne à M. le ministre de la guerre ; i à M. le ministre de la justice « au sujet ( ? la brutalité des gendarmes et des pour-lites intentées du chef d'infraction à l'ar-cle MO du Code pénal pendant la d'er- j ère grève de Waereghem ». ( L'ordre du jour pur et simple est adopté ur 83 voix contre 61 et 5 abstentions. vlM. Goethals, L. Liebaert, Reynert, Bor- -non et Duquesne.) ] Les Conseils de l'industrie et du travail ] A l'unanimité moins 6 abstention*, la : hambre adopte le projet de loi prorogeant mandat des oonseils de l'industrie et du avail. Les traitements de la magistrature L'amendement présenté à l'article 2 du •ojet et tendant à porter à 300 fr. les aug-entations des commis-greffiers, est adopté ■ n* 129 voix contre 23. L'amendement de M. Jourez donnant au rojet un effet rétroactif au 1er janvier )14 est rejeté par 84 voix contre 66 et 1 }stention.. L'ensemble du projet est_ adopté par 120 >ix et 27 abstentions (socialistes). Le budget de la justice L'ensemble du budget est adopté par 86 )ix contre 35 et 3 abstentions. LE BUDGET DU CONGO Discours de M. Renkin La Chambre aborde la discussion du bud-yb des colonies pour 1914. M. Renkin. (Mouvement d'attention.) — 'an dernier, le budget se présentait avec ne prévision en déficit de plus de 10 milans et personne ne s'en préoccupa. 11 sem-le aujourd'hui que l'éventualité prévue de L millions de mali soit toute la question co-niale.Cela prouve simplement que nous maniions d'esprit colonial. On envisage trop la question coloniale au Dint de vue théorique, pas au point de vue jlitique. L'annonce du déficit, loin de rendre mal-isée la discussion du budget, permettra au linistre, et il en est heureux, d'éclairer l'o-inion sur des questions qui devraient l'in-jresser davantage. J'ai été heureux de constater que l'opi-ion belge semble s'éveiller aux choses de la >lonie. 11 faudrait que les voyages au Con-> soient facilités. (Très bient à gauche.) Mais si l'on veut apprécier exactement la tuation du Congo, il faut analyser tout ce ne l'on a fait jusqu'ici au point de vue ad-linistratif, financier et économique, et ne as s'arrêtôr à la seule situation budgétaire, a'on l'envisage dans son ensemble ou par ipport au seul exercice 1914. La nécessité morale et les avantages écono-liques qui ont justifié l'annexion subsis->nt toujours dans toute lour force. Le déficit de 1913 eût-il été prévu avec Altitude au moment de l'annexion, que je 'en serais pas moins resté annexionniste. Lorsque l'annexion s'est faite, je ne me outais certainement pas en tout cas que la iarge_ allait m'incomber de réorganiser et e diriger la colonie. Je l'ai cependant ae-îptée avec pleine conscience des responsabi-tés qui m'attendaient. Je partis pour l'A-•ique, et mon opinion fut vite faite. U fal-lit mettro fin au régime domanial, si pé-Ileux que ce pût être au point de vue bnd-staire.Par cotte suppression, l'augmentation des éj>enses s'est chiffrée à plus de 35 millions. Une partie de ces pertes ont été compenses, certes, mais le manquant pour 1914 dé-asse de loin 20 millions. Depuis l'annexion, le boni a été de 16 1/2 allions de francs environ, pour les quatre remières années. Le budget s'est donc équi-bré à peu près. Le déficit prévu pour 1913 était de 10 1/2 lillions de francs, mais a éclaté la orise du loutchouc. U a fallu supprimer les droits j la taxe de replantation, et fixer à la sor-e un droit <x ad valorem », qui ne rend en. Le3 réductions accordées pour les transits sur le haut fleuve, la prohibition de alcool dans le Bas-Congo, la révision dji ré-ime de l'ivoire, les recettes de liquidations, îfin l'augmentation des charges de la det-» résultant de la hausse de l'argent et de extension des travaux publics devaient éle-îr à plus de 25 millions le déficit de 1914. Le déficit en réalité est moindre qu'on au-iit pu le supposer, mais il a effrayé beau->up de gens. L'idée se répand que le Congo coûte cher ; l'on se demande où nous allons. Ce que coûte le Congo, ce qu'il rapporte Le Congo a-t-il coûté beaucoup d'argent la Belgique? Avant l'annexion, la Belgique a fait à l'E-X indépendant des avances pour 21,847,376 ancs 12. Elle a participé pour 15 millions à construction du chemin de fer de Mata-à I/éopoldville, mais ce dernier décaisse-ent a constitué un placement fructueux , en cas de rachat, l'État belge aura droit i remboursement de ce capital augmenté une prime. Par contre, lors de l'annexion, la Belgique conservé pour 29 millions d'immeubles ac-lis à l'aide des ressources du Congo. La balance des sacrifices réels consentis par Belgique avant l'annexion n'est donc pas j ès importante. ? Et depuis l'annexion, qu'est-ce que le 1, mgo a coûté à la Belgique? Rien. Mais qu'a-t-il rapporté à la Bel-que ? Dans la question coloniale, il y a autre ose à considérer que les balances budgé- c ires. 1 En dehors des raisons morales et civilisa- ( ices, c'est pour les avantages indirects r l'elles procurent ^ que les nations désirent \ sséder des colonies. Or, au point de vue des avantages éeo- c uniques, nous voyons qu'en cinq ans la >yenne annuelle des exportations belges au c mgo a été de 25 millions. Elle dépasse 35 I liions en 1913. c Le total des^ sommes annuellement gagnées ns la colonie et remises dans la métro- c le est de plus de 13 millions. c Le revenu net moyeu des sociétés com- p nerciales congolaises a été de 16 millions le francs. La métropole, qui a retiré et retire de ;érieux avantages économiques do la colonie ie montre peu généreuse à son égard. Du chef du droit de timbre et de la_ pa-;ente des sociétés congolaises ou des sociétés jelges oj>érant au Congo, l'Etat belge a per-?u depuis 1909 une moyenne annuelle de 159,559 fr. Et la colonie, qui supporte tous les frais l'administration, qui construit les routes et es chemins do fer et assure la sécurité de :es mêmes sociétés, n'a touché annuellement lu'une moyenne de 214,000 fr. du chef de latente des sociétés. L'Etat belge a conservé le bénéfice de la rappe des monnaies divisionnaires d'argent lestinées à la colonie. Les bons du Trésor de la colonie ne sont >as escomptés par la Banque Nationale, et a Caisse d'épargne qui place des sommes^ co-ossales en obligations de sociétés^ pa-rticu-ières ne peut, en vertu de nos lois, prêter m centime au Congo. Lorsque la Belgique a jugé devoir offrir, à ['occasion de l'annexion du Congo, un témoi-gange de reconnaissance au roi Léopoild n et ï ses successeurs, efllle a mis les annuités de ces 50 millions à charge de la colonie, qui en supporte seule le service. U existe en Belgique les monuments appartenant à l'Etat, payés à .'aide des revenus de la dette du Congo ; parmi eux le Musée de Tervueren, dont les frais d'administration même sont encore à la charge de la colonie. Loin d'avoir ooûté de l'argent il la Belgique, le Congo lui a largement rapporté et lui rapporte encore ; une grande partie de la ietto coloniale antérieure à la reprise, dont le Congo support© le service, correspond à des dépenses faites en Belgique et pour lia Belgique.L'AVENIR ECONOMIQUE DU CONGO Deuxième question : situation réelle de t la 3oik>nie. Je traiterai de l'équilibre budgétaire e tde l'avenir économique du Congo. Il faut tendre à l'équilibre budgétaire, cet équilibre ne serait pas impossible h réaliser si l'on procédait à une sérieuse revision des augmentations de dépenses avec la volonté bien arrêtée d'y mettre un frein soilide, si l'on étudie les sources de reoettes possibles et les moyens d'en assurer le rendement, si enfin on procède à la révision des bases budgétaires actuelles qui exagèrent les charges que la colonie doit supporter et aussi les charges de l'ordinaire. ' La modification de ia forme politique du gouvernement de la colonie et la transforma-tien de son régime administratif, le travail d'organisation intensif auquel nous nous livrons depuis cinq ans ont ehtraîné quantité de dépenses accidentelles importantes, qui ont toutes figuré à l'ordinaire. LA DE CENTRAL! S ATî ON Le remède aux difficultés administratives actuelles est dans la décentralisation, dans les pouvoirs plus grands donnés au gouverneur général. J'ai toujours pensé que le régime imposé à la colonie était beaucoup trop centralisateur. Mais le remède devait venir à son heure. Le temps est venu de l'appliquer : carrière plus longue des agents, pension plus forte, suppression des congés biennaux, rétablissement de la période de service de trois ans, utilisation partielle de la force publique indigène aux travaux d'utilité publique. Nous devons donner à notre colonie une grande autonomie administrative. Le rôle de la métropole doit se borner au contrôle et à la haute direction politique, financière, économique. Ces mesures entraîneront logiquement la réorganisation du ministère des colonies. Les différents services, quand la réorganisation sera achevée, ne seront plus que les conseillers du ministre dans son rôle de gestion supérieure.La cherté des transports pèse lourdement sur le budget. Il faudra ramener le tarif à un taux normal. Las réformes ont été réalisées trop vite pour l'équilibre des finances. Les nouvelles sources do revenus escomptées, les impôts, les douanes et le produit des mines sont loin d'avoir atteint leur rendement normal et par conséquent, la progression des recettes doit se produire au fur et h mesure que les mesures auront été prises. Le Katanga notamment, où l'occupation beige n'était pas assurée en 1908, n'a pas encore donné. Le régime des douanes a été réorganisé. Le seul bureau de Matadi a donné, l'an dernier, une augmentation de deux misions de francs de recettes. Malgré la Crise de 1913, l'impôt indigène donnera en 1913 une recette supérieure de 8 millions de francs, chiffres qui sont loin d'atteindre la capacité fiscale de la population. LA CRISE CA0UTCH0UTIERE Mais le commerce lui-même n'est-iil pas irrémédiablement compromis par la crise du caoutchouc P Rien n'autorise à le croire. Cette crise qui a entraîné pour le budget une crise immédiate et sensible durera toujours.Si la crise durait, elle nous imposerait une période pénible. Mais il y a d'autres ressources que nous mettrons en valeur. De 1908 à 1912, la quantité de caoutchouc exportée a diminué de 23.5 p. c,, et cependant les exportations se sont accrues do 30 c. et les importations ont doublé. L'exportation du copa.1 a augmenté de 13 p. c. L'in-lustrie minière s'est organisée. Les ailuvions lu Kasaï donnent 2.000 le a,rats par mois. Diverses industries et cultures se préparent. L'avenir est dans l'agriculture qui donnera a prospérité à l'indigène et garantira sérieu-ement notre souveraineté. Enfin il faudra re_ iser les bases budgétaires qui sont exagérées. La valeur de la colonie La situation budgétaire actuelle et la orise : !u caoutchouc ont si vivement impressionné 1 'opinion qu'on s'est demandé si la colonie du • )ongo bél^e avait une valeur réelSe. Rien ne 1 tien tre mieux que notre esprit colonial est ! >eu formé. ; 1/9 Congo occupe le centre de la région i quatoriale. _ ^ < Tous les pays situés sous cette latitude sont < :es pays riches. Aucun n'est doté d'un plius c •eau roseau fluvial. De toutes parts des lignes e chemin de fer se dirigent vers ce territoire, i On peut supposer que oes coûteux moyens e transports rie se créent pas sans raison. Et f 'est au moment même où les grand es nations ( rodaicbriees fournissent un tel effort, qu'il se c jrouve des iielges pour douter ae ra vaieur oa eur oolionie! _ - Par une amusante contradiction, les même» lonunes vous disent sans sourciller que nos roisins nous envient nos possessions africain aes. Le Congo est une source immense de richesses, mais celiles-ci demandent k être mi->-es on valeur, et pour cela il faut du travail st du temps. Au point de vue du coton, la Kasaï vaut le Texas. La Province orientale x déjà produit l'an dernier 7^millions de kilo® le riz. La- soie est un produit d'avenir. Si !« ïaoutchouc baisse, il y a l'huile, si bien ex< >loitée déjà par Sir W. Lever.^ Lo moyen-Dongo va servir à l'élevage, déve^ppé par M. Jordan et par les PP. Jésuites. En dehom iu oopal, on n a pour ainsj dire rien retiré de® rorêts. L'ananas, la banane, l'orange peu-» rent rapporter gros. Mais ce qui manque, o® vont des capitaux et dtes bras ! Les mines Au point de vue minier, nous constatons que les gisements d'or de Kilo et de la Moto »ont de grande importance et que, selon toute apparence, l'or se trouvera dans d'autres régions de l'Ituri. Au Katanga, la grande valeur industrielle les gisements de l'Union minière e6t désorw mais confirmée. Les gisements d'étain découverts par Ta Société du Bas-Katanga sur ia Luluà parais* rient importants. Enfin la découverte du charbon par le* prospecteurs de la Société géologique et minière, à proximité d'Albertville, ost oonfir* mée. De nombreuses pipes de Blue Ground dias nantifères existent dans les Kundelungu. Il y a du pétrole dans le Mayumbé, et du liamant au Kasai, et ce n'ést pas tout, car ions savons encore peu do chose. Le sud de l'Afrique, l'Australie, le Canada n'offraient pas, il y a un siècle, les perspectives. je dis plus, les réalités qu'offre l*1 colonie. Tous ont connu des crises, mais ill 3nt trouvé des forces coloniales assez puis* santés et des volontés assez énergiques pour les surmonter. Non, la valeur de la colonie n'est pas en question, elle est universellement reconnue, mais le succès ne vient pas sans effort, et, même en matière économique, rien ne s'obtient sans patience et sans travail. Lo devoir de l'Etat L'analyse du tableau laisse une impres* sion satisfaisante. Elle nous autorise à penser que les ressources naturelles en réserve dans la colonie compenseront tous les sacrifices qui se sont faits pour lour mise en valeur.Dans la phase nouvelle où nous sommes antrés, il faut bien se pénétrer de l'idée que l'Etat ne peut tout> faire. A lui de créer un bon appareil administratif, de former un personnel colonial compétent, de donner, soit par des conseils, soit par des exemples, l'impulsion aux affaires de tous genres. A lui d'assurer les transports par l'établissement d'un bon réseau de routes, paf l'aménagement de- cours d'eau, par la construction des chemins de fer. La formation du personnel colonial est une question à laquelle la métropole devrait davantage s'intéresser. Notre personnel vaut bien certainement le personnel des colonies voisines. Il n'en est pas moins nécessaire de créer en Belgique une éducation et une tradition coloniales. II faut y pourvoir par l'éducation coloniale de l'enfance, par l'organisation d'un bon en* 3eignement colonial dans les universités, les académies, les écoles industrielles. Il faut y pourvoir aussi par la création do boui-ses qui permettent à nos jeunes gens d'aller étudier les institutions des grandes colonies étrangères. Les chemins de fer Le gouvernement est d'avis que, clans la colonie, il ne doit pas exister un rail qui ne soit belge et qui n'appartienne à l'Etat. Il n'est pas d'avis que les Lignes de chemins df fer doivent être exploitées par l'Etat. Mais iil pense qu'ai doit être maître des tarifs et des conditions du transport. Deux règles doivent dominer toute la matière. _ La première est que la question des chemins de fer et des voies de communication doit être résolue au point de vue exclusif de l'intérêt générai auq-uel les intérêts particuliers doivent être subordonnés. I>a seconde est que la question des chemins de fer doit être envisagée et résolue avec une suffisante prévision de l'avertir. La colonie est riche. La progression <iu trafic est certaine, mais il faut que le développement des voies de communication favorise son expansion. _ , Le but de notre politique des chemins de fer est double: But politique: fortifier dans les régions périphériques de la colonie l'action et l'autorité de l'Etat. But économique: développer notre espaoité de transport. _ Nous avons poursuivi sans arrêt l'exécution de notre plan de construction de chemins de fer, et c'est ainsi que depuis l'annexion nous avons construit prè sde i,ioo kilomètres de voies nouvelles. Ce bel effort_ n'a été dépassé dans aucune de nos colonies voisines.. Avant trois mois, le rai) belge sera au lan*» ganika. , Dans dix-huit mois le chemin oe ter du Katanga arrivera à Bukama, et nous aiuroru une voie de communication continue de Sa-karniia à Borna. Il s'agit de continuer, sans hésitation la réalisation du programme de 1911 qisi, depuis, s'est précisé et amplifié. La ligne Matadir-Léopoldville e9t mal établie et ne peut être refaite ,son exploitation est onéreuse et ses tarifs sont trop élevés. Le rachat s'impose, mais, en attendant, iil convient de discuter avec la compagnie pour obtenir une amélioration. L'arrivée du rail allemand au Tanganika modifiera profondément les conditions de transports vers l'Est de la colonie. li-lle a soulevé do nouveau dans la presse la question de la liaison du Katanga avec le Bas* Dongo et l'océan Atlantique. Les commentaires auxquels cet événement a donné lieu sont vraiment excessifs au point de vue do l'influence allemande au Katanga-. De Ivigonia à Elisabethville, il y a l,oUU kilomètres de voies d'eau et de voies ferrées, ces dernières encore inachevées. L'arrivée du chemin de fer allemand au iac Tanganika ost un fait dont il y a lieu le se féliciter. Je tiens que l'intérêt de no-A-e colonie est que les grandes voies d eau internationales se rencontrent sur notre territoire colonial comme les grandes voies européennes sur le territoire belge. ..... En matière do chemins de ter, il ta-ut vu ;er un seul but: la mise en valeur ration-îelle de la colonie. Lorsqu'en 1909 le gouvernement eut décw lé de construire la ligne de Sakania à Eli-labethville, c'est à peine si les ultra-protec-ionnistes ne l'accusèrent pas de liante^ trahi-;on. On peut apprécier maintenant a quel amen table échec- nous aurions abouti si nous ivions eu la faiblesse de ceder a leurs suggestions. Nous ne serions pas parvenus à ious établir solidement dans lo Haut-Katan-ja. Nous n'y posséderions actuellement au-•une voie de communication rapide et l'in-lustrie n'y serait pas encore^ implantée. L'événement a pleinement justifié la ligne le conduite du gouvernement. ^ Cette ligne de conduite est simple. I\oua ,vons voulu établir d'abord la voie con ti nui leBoma à Elisabethville ©t au Katanga en on tournant les chutes du Haut-Con go, en

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Dit item is een uitgave in de reeks La Métropole behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1914 tot 1918.

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