La Métropole

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19 februari 1914
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s.n. 1914, 19 Februari. La Métropole. Geraadpleegd op 01 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/0p0wp9tw2v/
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LA MÉTROPLE ABO ivrv B^vîexvts Util l6 ~ Sti mon ï ,ffl 2!e Année On i'ahonnt i tous les bureat» da poste et nui facteurs. «I CA ETRANGER, ie port en sus: DV pOUJ - u HOLLANDE, s'abonner de préférence aux T^clitioil "Ft bureaux de poste, plutôt qu'au journal même. ........ LWYrn-**™»——eaap— le numéro Journal quotidien du matin le nuero ' 5 Tous les jours 59.ruedes Peignes,Anvers Le dimanche ^ ds 4 à 10 Administration: » 3519 de10sl6 CENTIMES pages J| Rédaction : Téléphone 617 |[ pages || ^ [ Annonces s !R0 la petite CKrouique sportive UHgje &CS ifÀ " ' ™ La ViUe6" ®" lî » I 00 ' Jeudj FaitSPot^u?/ïa pûbli *té°°i|3è0âSe ,a . vers, s'adresser à 1 AGENCE HAVAS • «*. , â BRUXELLES : 8. place des Martyrs. |q p£vrier 1^14 W à PARIS 8, place de la Bourse. IV rc ^ à LONDRES : u3. Cheaoside E. ( - La loi scolaire est votée 1* 16 février 1914 comptera parmi les dates mémorables dans l'histoire politique ; de mou pays et particulièrement dans 1 1ns- ■ tono de cet admirable parti catho'iquo qui, H depin- bientôt trente années, toujours plus I jeune, toujours plus vaillant, conduit la Belgique à des destinées plus hautes et plus I prospères : la loi scolaire a été votée hier 4 en seconde lecture dans son teste définitif I ot tout permet de croire que son examen *& par le Sénat, et, enfin, sa promulgation, & «o seront plus désormais qu'une question I de jours. . . , . L'observateur impartial qui, lorsquo le Btxocul du temps aura effacé les influences personnelles et mis en pleine lumière la netteté' des faits, considérera l'action politique do I notre parti et examinera les efforts qu'il a i tontes pour réaliser par l'action législative > ses conceptions en matière d'enseignement, no manquera pas d'accorder une importance toute particulière à La loi Schollaert-Pou'1 et A de 1914'. C'est qu'elle marque en cette matiere une ■ étape vraiment considérable. La loi de 1884, h conçue au lendemain du retour des catho- jiques au pouvoir, n'avait en effet pour but | que de rétablir un état de choses que les Li- 5 bel aux avaient cru pouvoir imprudemment \- aooUr et de panser les plaies produites par loui politique haineuse et sectaire; la loi de 1885 peut être considérée comme le complément des mesures législatives de 1884, auxquelles cUo succédait à un intervalle rappro-; clié; ta loi de 1914 au contraire, fruit d'une expérience de dix-neuf années, aboutissement d'idées qui existaient on germe, dans ce pays, depuis plus de trente ans, réalise un en-'y; Bemb'e de conceptions véritablement unique • dans notre législatif i scolaire. *a loi Schoilaert-Poullet impose l'obliga-I tion scolaire, Les catholiques belges, épris de * cetto liberté si chère au cœur de tout Belge bien né, ont été longtemps adversaires de l'obligation. Cello-ei ne se justifie* guère, en . effet, -i l'on considèro la floraison magnifique d'eenvres scolaires, pré- et post-scolaires qui a surgi sur notro sol depuis que nous avons oonquis notre indépendance et qui, sans aucune sanction, a assuré dans ce pays une scolarité plus élevée que dans d'autres contrée où l'amour du savoir est moins vif et mo ins profond. Mais les catholiques fc compris que cette obligation était susceptible de réaliser une [ p ta grande régularité dans la fréquentation soolfiire et qu'elle serait utile surtout pour assurer le succès du quatrième degré. C'est dans ces conditions qu'ils se sont ralliés à un principe auquel ils n'avaient opposé du reste en majeuro partie que dos arguments d'ap-plio&tion. Colle-ci à et. conçue dans un serir, qui, tout en sauvegardant le respect de la loi, n'attente en rien aux susceptibilités légitimes des parents et n'atteint que le mauvais vouloir. lia loi Sehol'aert- Pou Ilot prévoit l'institution générale du quatrième degré, le maintien d ■< enfants sur les bancs de l'école jusqu'à l'&ge de quatorze ans, afin que, pendant deux années supplémentaires, tout en consolidant : leur culture générale, ils acquièrent ces connaissances spéc:alisées, purement professionnelles, destinées à en fa'ro plus tard de bon? i artisans, des ouvriers habiles; à augmentei leurs chances à s'élever à un niveau social supérieur, à leur inculquer enfin l'amour de ce métier qui devra leur assurer une place honorable et honorée dans la société humaine. Cette disposition est une des plus importante c!e la loi . Nous n'avons cessé, depuis dix ans, d'en préconiser en de nombreuses études 1 introduction dans notre oode scolaire, en montrant quel profit d'autres peup'es, et tout spécialement les - Allemands, tirent de l'instruction professionnelle élémentaire poui élev r leurs ouvriers à un niveau qui a tant contribué - leurs progrès sur le marché mondial. Nous sommes particulièrement heureux que ces vues soient enfin confirmées par la loi et nous attendons les résultats les plus ini-V portants do leur applica' on systématique et £ raisonnée. S "La ioi scolaire améliore aussi le sort des instituteurs. Ce sont eux, et spécialement les instituteurs primaires, qui créent pour une bonne part la puissance et la valeur do la nation. Celle-ci a contracté à leur égard une lourde dette. Il est très juste qu'elle en reconnaisse l'importance en donnant à ces modestes et utiles auxiliaires une situation qui | Leur permettra de tenir un rang plus honorait. ble encore dans la société et qu'elle stimule | leur zèle en leur assurant le pain do leur? ■ vieux jours. * * * Mais, k côté de ces excellentes dispositions S et d'autres, de moindre importance, sur lesquelles nous no pouvons nous étendre ici, un grand principe surtout se dégage magnifiquement de la loi nouvelle, un principe que lès catholiques belges, après ceux de Canada, do Hollande, de France, n'ont cessé de pro ; olame <>t de défendre a-ec une vigueur, une foroe et une oonviotion incomparables : eelu «les snbsides aux écoles libres, de l'égalité des £ écoles quelles qu'elles sent devant le minis I tre des finances comme devant le ministre de I- l'instruction publique. Nous n'allons pas insister longuement ici k sur oc point fondamental, sui cette thèse que E. nous avons défendue tant de fois et dont nos I adversaires ont essayé on vain de disloquer V les assises solidement cimentées. lies catholiques ne veulent pas de la neu I tralité scolaire, ils exigent que leurs enfants I reçoivent- un enseignem nt conforme à leurs f croyances. C'est parce que les écoles de l'Etat, [ forcément neutres, c'est-à-dire soumises à l'influence de leurs professeurs, ne les satis-[ fji.' pas qu'ils ont élevé de tontes pièces un édifice scolaire inspiré de leurs idées. Ces f écoles libres contribuent dans une très large 1 mesure à l'instruction du peuple; au point de vue pédagogique elles sont parfaitement t comparables aux écoles officielles. Et dès lors, puisque la Constitution assure la «liberté di> l'ernseignement et n'en confie pas le monopole au pouvoir central, il n'y aucune raison pour que l'Etat ne subsidie pas les écoles libres. La Pli'1 ir.bre vient de ratifier cotte thèse, qui. demain, recevra force de loi. C'est un des plus beaux et des plus justes triomphes! q les catholiques belges aient remporté de-pni que l'opinion publique a mis entre leurs' mai*;.- un pouvoir dont ils n'ont jamais usé quo pour le bien général. Grâce à lui, l'égalité des deux corps d'enseignement primaire devant je.- pouvoirs publics se trouve assurée ^ une façon éclatante, amplement justifiée d ailleurs >ar les résultats obtenus dans tous fra domaines par nos admirables écoles. I G&rfces. cette égalité n'est pas parfaite en core. L'obligation molaire, l'institution di quatrième degré, l'augmentation des traitements des instituteurs imposeront toujours aux catholiques belges dos sacrifices très con sidérables. fis continueront à s'acquitter d< cotte lourde charge, avec cette générosité e co dévoûment que nos adversaires jalousen" en public et admirent en secret. Du moins auront-ils désormais la 'consolation éminente que t leurs écoles », « nos éco'os », celles que nous avons bâties, élevées meublées, subsidiée6 de ;.os deniers, celles qu. assurent l'enseignement à la moitié des enfants de ce pays, ne seront plus traitées er Cendrillons. La pratique du reste, montrer* les avantages de la loi. Quant à ses défauts, s'il s'en présente, à ses lacunes, si on les constate, ils pourront être effacés ou complétés en temps et lieu. Le gouvernement auquel nous devons ja loi Poullet ne manque ra pas d'en saisir éventuellement le pays! Nous pouvons lui fairo entièrement crédii sous ce rapport. * * * Et ceci nous amène tout naturoLlememt i dire la gratitudo que le pays et spécialemen1 le pays catholique doit aux ouvriers d'un< loi destinte h faire époque dans noe an nales. A MM. Scholiaert et Poullet, tout d'abord les co-auteurs du projet, dont les deux nom resteront sans douto attachés aux disposition: nouvelles ; à M. Scholiaert, dont le projet pri mitif déjà prévoyait l'obligation sco'aire, 1< qu rième degré et l'amélioration du sort de instituteurs et dont seule une campagne ins pirée par s passions politiques de l'instam jet certaines circonstances momentanémeir défavorables ont pu faire abandonner 1 texte; à M. Poullet, auteur du projet nou veau et qui l'a défendu avec une science autorité, une vaillance, une richesse d documentation, un esprit d'à-propos auxquel ou ne saurait rendre un trop vif hommage; ; M. Woeste, l'éminent rapporteur du projet 1 o chc* vénéré de la droite, dont la vert vieililosse se voit auréolée de l'éclat d'u nouveau triomphe ; à tous les orateurs d droite qui ont défendu nos idées avec u talent incontesté; à tous les membres de 1 majorité ertfin, dout la ténacité et la dis cipline ont déjoué les innombrables trs quenards d'une opposition reniant ses prin .ipes pour faire pièce à une loi juste I Tous ont bien mérité, non seulement d leur parti, mais aussi du pays et de 1 patrie. L. G. L'ji dualité Nouvelles variations turque g Les gens du comité Union et l'r< |Uf grès qui dirigent en ce moment 1 politique turque et qui, d'aprè OheiM Pacha, ont donné a leur se>ciété 1 nom que l'on sait parce qu'ils sont avan tout des agents de discorde et que les prc grès qu'ils ont fait faire à ia Turquie n'exif tent pas oncore, sont décidément de siugu I ners diplomates. Dans des interviews* reten tissantes, certains ministres jeunes-turc \iennent de déclarer C|u'iis en ont assez et l'amitié al.emande et qu'ils vont orienter 1 politique étrangère de ia Turquie vers un entente avec les puissances do l'autro groi pe, c'est-à-eliro avec la France, l'Angletorr et la Russie. A promière vue, on ne distingue pas trj bien les raisons de cotte nouvelle oriontatio politique, mais il semble ressortir dos paro < d'uu des principaux ministres qui pourra bien être le fameux ministre des. financi Djavid Bey, que la question des îles a am né ce changeunent de front. On serait pl tôt mécontent à Constantinoplo do l'attiti de do l'Allemagne qui n'a pas pu ou n pas voulu protéger très efficacement les ii térêts de la Turquie dans cette questioi L'Allemagne s'est jointe aux autres puissai ces pour faire savoir à Constantinople qi les îles de Chios et de Myti.èn© devaiei être abanelonnées par la Turquie à la G ri ce. On peut se domaneler si la naïveté d< Jeunes-Turcs — ils seraient vraiment jeun< dans ce cas l — est allée r jusqu'à cre>ire qi; i'Aiieinagne allait provoquer une situatio des plus dangereuse pour la paix européei ne et pout-être même déclarer la guerre à 1 Triple Entento pour conserver à la Turqui les îles en question? Il semble bien qu'il e soit ainsi cependant, car les paroles du m nistre interviewé par l'agence Havas, toi jours présente à point nommé, d'après le quelles l'Allemagne soutenait la Turqui dans les petites questions pour l'abanelonm ensuite dans les grandes ne peuvent guèi avoir el'autre signification. Si cependant on admet que l'interview publiée par l'agence Havas émane du mini tre des finance» turc, on peut en conclui que la question dos îles n'est pas en réalil le principal griof que le gouvernement ott man formule contro la politique al'emane en Turquie. Il semble bien plus naturel c penser dans ce cas que le gouvernemei français a exercé^ une douce violence sur 1 Jeunes-Turcs et qu'il leur a fait comprend' que s'ils ne viraient pas de bord et s'i ne voulaient pas se laisser entraîner dai l'orbite do la Triple Entente, on fermera Paris les cordons de la bourse et qu'il n aurait p is d'emprunt à espérer. On peut a< mettre d'autant plus facilement cette hyp thèse que Cherif Pacha, dans sa revue « M cherouiette », n'a cessé de préconiser cet" tactique et de la recommander fortement s gouvernement français. Les Jeunes-Turcs seront dit qu'ils étaient à même de jouer même jeu, et avec un tapage qui paraît peu être un peu suspect, i's ont passé avec ann et bagages dans le camp de la Triple Ei tento après avoir donné congé à l'Allem; gne. A Berlin sans doute on ne sera pas impre sionné ni sans douto même surpris par tournuie ciuo les Jeunes-Turcs donnent leur politique nouvelle. Ce n'est pas la pr mièro fois qu'ils so sont livrés h *cet exe cice, les Jeunes-Turcs, et il nous semble qi les puissances do la Trix>le Entente ni raient tort do sp fier à la sincérité ele ci singuliers politiciens. Pour le moment, i font ce qu'ils peuvent pour avoir de l'a gont qui leur fait complètement défau Quand ils auront de nouveau !o gousset ga ni, ils seraient fort à même de tenir un ai tre langage. Ces gens, en effet, n'ont jama rien fait d'autre depuis qu'ils sont au poi voir que do mentir à leurs engagements 1( plus solennels. Ils n'ont guère de scrupuh et le», assassinats politique ne leur coûter guère plus qu'une volte-face politique si mi me celle-ci devait se compliquer d'une p< tito trahison. Il sera dans tous les cas intéressant d voir ce que produira nette volte-face de Jeunes-Turcs au sujet de la situation polit que dans les Balk ins. Est-ce que par lu sard maintenant la Turquie va entrer égale ment dans la nouvelle alliance balkamqu conclue en c'épit de tous les démentis sou les auspices de la Roumanie avec la Grèc et la Serbie contre la Bulgarie et contr I'Autnche-Hongrie? Il ne faudrait pas tro s'en étonner ; te ut est possible dans ce mon dy oriental. La Russie pour laquelle la Tui i i quie ou plutôt la jeune Turquie so déoou-vie tout d'un coup tant d'amitié, dirigera plus que jamais à l'avenir la politique dans le^ Balkans, et puisque le gouvernement e>t-toman se met à ses pieds à l'égal d'une puis-■>anc0 slave ot panslaviste, elle aurait tort do ne pas so servir do Ce nouvel allié dans la poursuite de ses desseins politiques. Evidemment, la situation ne se trouvera pas très simplifiée ni surtout éclaircio par le fait de la volte-face turque, mas ce n'est pas non plus oe que l'on demande a St-Pétersbourg ni même à Paris et à Londres. On réalise beaucoup mieux certaines sortes d'affaires dans des situations moins claires. — J. Joerg. Échos LA VILLE Programme de la journée : FETES ET CONFERENCES : Davldsfonds. — A 8 heures et demie, h l'inati tut St-Norbert. conférence de M Jan Van Men ten : - Voyage en Italie « avec, projections Commission provinciala do bactériologie. — t , 2 heures, au gouvernement provincial, aascmbléi ; générale des ligues cantonales contre la tuber . 0Ul-0&_' Cercle Artistique. — A 8 heures et demie, confé " ren-ae de M. Arthur Cornette : « De période vai > Nu en Straks » COURS Berlitz School, 6, Mc-lr. — Langues vivantes. EXPOSITIONS / Salle des fôtes de la ville. — De 10 A 4 heure; ; exposition du cercle d'Art « Aze tek 4tan », (ouveru x Jusqu'au 25 février) Salle Forst — De 10 à G heures, exposition Pau " Hagemans ot Lucien Jottrond (ouverte jusqu'ai , 20 février). Cercle Artistique. — De 10 à 4 heures, exposl 1 tion Charles Theunissen (ouverte jusqu'au 26 fé 5 vrier). 1 Un joli tour i Nous avions bien raison, en parlant liie , de la radiation de M. Bongers comme pa e trou de3 listes électorales, d'appeler cettt î radiation un « joli tour » que les bureaux d< l'hôtel ele ville, mus sans doute par les in 1 vestigations venues de plus haut, voulaien jouer au conseiller communal catholique. Le fait seul que les journaux dévoués i - l'hôtel de ville s'en amusent comme de pe tltes folles suffirait à nous on convainero. 2 Un journal flamand libéral du soir, qu i doit avoir pris langue à l'hôtol de ville, s. demanele naïvement pourquoi M. Bongers qui renseigna en 1912 un ouvrier sur soi bulletin ne le fait plus en 1914. Si ce confrère, au lieu de s'adresser élan certains bureaux ele l'hôtel de ville, qui n détiennent pas le monopolo des information exactes, avait voulu prendro langue aillourf il aurait pu apprendre qu'en 1912 un des ou vriérs employés dans l'atelier do M. Bon gers habitait Anvers, cc qui n'est plus le ca aujourd'hui. ® En attendant, cette affaire prend touto >- les allures d'un coup monté. a Et ce n'est pas la déclaration saugrenu^ • du chef de bureau des élections, disant qu 3 la confection de ceis listes était un travai t « très machinal » (sic), qui nous fera croi - re le contraire. Le timbrage des titres Les agents de change el'Anvors, réuni s hier en assemb'ée générale, ont chargé li e commission de la Bourse de demanelor un a audience au ministre des finances en vn 0 d'obtenir une prolongation de la périod transitoire du timbrage à taux réduit. e Cette démarche s'inspire des nombrouse difficultés reneïontrées par lo public et le lS agents de change pour faire timbrer les ti n très dans lo délai voulu. Les intéressés a plaignent vivoment do 1 'ence>mbrement crois ' sant des bureaux do l'enregistrement. ^ La réunion était très nombreuse et la dé 2~ cision a été prise à l'unanimité. 'a Un centenaire artistique i_ On étuelio à l'hôtel de ville et dans le i. milieux artistiques l'organisation de grande i- solennités en 1915 à l'e>ccasion du centenair e du peintre Leys. t Selon toute probabilité, les fêtes Leys ce ïncideront avec la commémoration du 250 (S anniversaire de l'instal'ation do l'Académi s des beaux-arts d'Anvôrs. e 11 Le tram de Vavenue Margrave ^ Un de nos abonnés nous priait I'autr e jour d'attirer l'attention do la Compagni des tramways sur l'utilité d'un arrêt à l; ■ place des Français. h Nous accédâmes d'autant plus volontiers sa demande que nous avions eu l'e>cca-ion d 'e constater par nous-mêmes qu'un arrêt, fix ou facultatif, était nécessaire en cet on e aroit. Notre abonné nous écrit maintenant qu v i'articulet que nous avons consacré à cett . affaire a déjà porté son effet. La compagui ,e a oréé un arrêt facultatif à la pkvc ^ des Français. Notre aimable correspondant ooeasionne e vote des félicitations à la Société des tram jç ways anversois, qui comprend si bien los bc ^ soins eles habitants do la ville et se hâte d satisfaire à leurs demandes lorsqu'elles son iç justifiées. js Et notre abonué ne se borne pas à cela lg il nous décerne à nous des éloges que la pju à élémentaire modestie nous oblige à qualifie v d'exagérés. > A ta poste Les bureaux do i>osto d'Anvers-Centre se • ront formés lundi prochain 23 courant, u midi. le Nos africain* ^ Il est question d'élevor un monument ^ Anvers à Jérôme Becker. un de3 pionnier africains do la premièro ueure. L'exécution en a été confiée par la Vill , au sculpteur François Jochems. ' L'œuvre, très simple du roste, représente - ra le médaillon de Becker, auquel une n<! gresse et son enfant tendent dos p mes. Le monument sera vraisemblab! ment phi ~ cé à la Pépinière et inauguré l'an prochain !; Une curiosité maritime !s Où s'arrêtera le génie invc if des hom "- mes? Le premier humain qui ( usa lo trou >. d'arbro pour s'en faire un e quif so serai • refusé à croire qu'un jour vi iidrait où de i- embarcations en pierre, plus stables que so • arbre, sillonneraient le domaine de3 poissons i- Cotte chose invraisemblable ost cependan s arrivée. Depuis quelque temps déjà le s revues techniques et les journaux maritime t s'occupent d'essais tentés en vuo de la cou h struction de bateaux en ciment. Le Belge, qui n'est jamais le elornier lorf qu'il s'agit de mettre à l'épreuve un© inne e vation quelconque, ne pouvait se désintéres s ser de cette affaire. Un groupe de nos compatriotes, après s'é - tre livré à des étudi s préparatoires asse - ardues, vient de terminer une ombarcatio: c on ciment, qui paraît devoir donner satisfac s tion. ? Cette curiosité maritime, uno allège de 11 e tonnes, munie d'un moteur, est amarrée au: [> bassins du Sud, où tous ceux qui y auraien - quelqu'intérêt seront admis à la visite. Inutile de dire que dès hier matin l'allèg a Johanna », oonstruitc eu ciment, a été très remarquéo et discutée par ceux de nos concitoyens que leurs fonctions appelaient aux bassins du Sud. Pour les noctambules Les carnavals so suivent et la mansuétude de la Compagnie des.tramways demeure. A l'intention des noctambules, joyeux ou tristes, la société organise à l'occasion du carnaval un service de nttit dont voici le détail: ' Ligne no 1, avenues, un départ toutes les sept minutes de minuit àrcinq heures du matin.Ligne no 2, gare, un départ toutes les quinze minutes de minuit a six heures du matin, ont te la plaoe Verte ot les Trois Coins. Ceux qui voudront pa> < r jusque dans les petites heures leur tribut à la Folie auront ainsi la perspective de ne pas devoir regagner leurs i>énates « pedibus cum jambis », co qui n'est pas toujours aisé ni même agréable lorsqu'il pleut. Faites de l'exercice Il vient d'en arriver une bien bonne à Paris. Un Roumain, un Russe ou un Autrichien (en tout cas, ce n'était pas un Bel-»é!) vient d'être condamné à 25 fr. d'amende pour atteinte aux bonnes moeurs. Jusqu'ici nous acceptons volontiers qu'il n'y a rien en ce1 a de sensationnel. Mais le délinquant, qui s'était sans doute inspiré de la pensée de H. Bergson, qui a écrit quelque part: « Ce que j'aime surtout dans les sports, o'est la confiance en soi qu'ils proeurent à Phomms qui les cultiv© », à 7 heures du matin, devant -la fenêtre ouverte de sa chambre, sise au quatrième- étage, on plein boulevard, dans un appareil dénué do tout artifice, so livrait au noble sport de la gymnastique suédoise. Nous savons fort bien que de nombreux . avis recueillis ele toutes parts semblent donner raison à la thèse qui foi i dépendre l'énergie virile de l'hommo, son besoin d'activité et « son audace » do son état physique. Il ne faudrait tout do même pas que cette audace al'ât jusqu'à nous montrer, dans l'en-" trebâillem°int d'une croisée,"des académies, ' si parfaite en soit la ligne, et que les a tis-* tes ont l'habitude d'aller examiner ailleurs. Les sports ont du bon ; ils en ont même 1 quelquefois do bien bonnes l t >-<© 9 — , Une lettre du P. Castelein ; à la jeunesse catholique A la demande de l'organe ele la jéuirïessi s oatholii<fue belge, le Père Ca^elein, l'émiine-nt 2 professeur <ki Collège de lu Padx, a répondi s par une lie lire exquiise. ' L'« Effort»» fa-it préeekkr cette lettnx; d'untt appi'éciattion que nous faisons nôtre: ^ On sait que le Pire Casteioin ost au tou 5 |«-enriea- rang des Ln/telleclu-els de Belgique Son LnteMiigcnoe, tout à la fois pérvéta;:i.nt< , <-t d'time souplesse merveiîleitse, lud a permis d'abord'sr, diiu-ant sa longue cairrière, la plu-5 jxiit des problèmes <! V>r<ir« '-oloei-qiw:, phi-? losopliLque et scientifique _ iiuà ont passûomw notre époque con.temi>oraLne. Les nombreu> ouvrages qu'il a publiés sur toutes les questions d'actualité ont trouvé, plus d'une fois uni profond retentissement à l'étranger. Si grandie renommée de psychologue et la haute i valeur de son enseigne ment furent les titre* i quii inspirèrent notre Roi, il y a quelques an i nées à peine, i\ l'appeler à la Cour pour a.çhe-î ver, sous la dilreotion de oe Maître, Si î oulituro philosophique. I^e Père Cas-teLein i passé parmi la jeunesse universitaire _ 1< > meilleur ele se^s années. C'est là. à I-ouvain i qu'il s'attacha à former une élite d'où sor - tirent tant d'hommes à qui le pays eloi î quelque chose ele sa prospérité morale. Au - jourd hui, de la faculté ele philosophie .d< Namur, où il achève son existence laborieuse - toujouins à la tâche d'uin enseignement qui ne connaît pas de déclin, le Père Castelek répond à notre inviitation par cette magniliqu< lté Lire où s'épanouit tout se>n grand cœur, s 3 éloqU'Cint die jeunesse. s L'<i Effort» publrle ensuite la belle lettre dt 5 siavant professeur de philosophie. I>a voici: Monsieur le Rédacteur, I^a lectiure clé votre lettre m'a fait revivn e en quelques instants les dix meilleures année; e» de ma vie; alors que Je dirigeais la sodalûtf des étudiants de 1 ' Université catholique,- qu Marie, sa patronne, m'a aidé à mener el' quatre cent cinquante à huit oent%vingt-cin< membres. 5 C'ést^dians cette belle-et glorieuse Uni ver 6 sité que j'ai trouvé la pépiiwèçe centrale ele 1 hommes d'oeuvres de la patrie belge. Mai. tout autenur, sur te vu te l'étendue du pays, le 1 fortes inspirations de notre foi ont créé u<i - sol et une atmosphère favorables à des grou peinants locaux ele jeunes gens qui sont pou. " notre ca use une force, une force tou jours _ac tive d'affirmation, de rési-stanoe et de dévoue ? meut. e Volontiers donc j'aeliesserai à oette jeu B messe, l'appel que vous me deinandez. î Chers jeunes gens leur élirai-je, par la vol ele votre excellent journal, permettez à nu 1 vieille expérience ele vous donner quelque " conseils jxuir mieux assurer le mérite et l ~ succès de votre belle mission. ? Ne renoncez jamais à la fi ère résolution d ^ servir te>ute votre vie, aussi bien -— s'il ei arrive — aux mauvais jours des défaillance : contagieuses qu'aux beaux jours des enthou 3 si a-tes relèvements, les nobles causes et le r glorieux drapeaux de l'Eglise et de la Patrie N'hésitez jamais, quand vos chefs vou demanderont un sacrifioe d'opinion person uelle, pour mieux gix>uper et unir le part - catholique, ou qu'ils vous demanderont ui i mouvement on avant en vue des triomphe futurs. Ne désarmez jamais sur le terrain des vun les résistances du droit chrétien devant le menaoos. les violences ou les menteuses pro * messes de nos adversaires. Quelle que soit leu s tactique, audacieuse ou perfide pour vou désarmer, insp!nez-ve>us élu mot par lequel i< p grand Windhorst terminait sa campagne élec torale: « Messieurs, g.ardez la poudre sèch et la croix sur la poitrine ! » D'autre part, ne renfermez jamais la gain ele cause de la Vérité et de la Charité cathei " Vque dams l'étroltesse des systèmes individuel ' et ne laissez jamais tourner contre elle ui j>rlncii>e vrai, un noble sentiment, un util progrès, parce que vous les trouveriez dans ! - programme ele vos adversaires. Soyez asse c avisés, ou plutôt assez généreux pour leur e: t savoir gré, sans pactiser avec les erreur s tfu'ils v rattachent. i N'oubliez jamais non plus que, sur cett, . terre, le bon combat contre eles frères égaré t doit toujours revêtir le caractère d un vérlta f; ble apostolat, que votre courage s'insplr s toujours d'une invincible confiance élans 1 - succès final; car si l'erreur et la haine fe>n parfois les victorieux d'un jour, la Vérité c - la Charité font les victorieux de l'Eternité Et maintenant, che.rs jeunes gens, a. j ou ton - à ces conseils un triple cri de guerre et d'apos tolat: « En haut, Au large, et En avant !» En haut, les âmes, élans les grandes vérité s ot les sereines clartés de la doctrine catholi i que l ... Au large, les cœurs, élans les pues-jante inspirations et les vastes perspectives ele l ) charité catholique ! e Et en avant, les volontés et la poussée die t nobles efforts sur la vole des salutaires prc grès et des durables conquêtes de la civilisa a tion catholique* A. Castelein S. J. La politique agrarienne en Belgique Dans l'excellente coilection eles « Munclie-ner Volkswirtschaflicho Studien », publiée sous la direction eles professeurs mumchoiî Lujo Brentano et Walter Lcelz, vient de paraître sous lo titre « Die Belgische Han-delspolitik dor letzton 40 Jahro », une bro euro eluo à la p'ume do l'économiste distin gué M. le Dr Mihail Cosoiu. ^ Dans cette brochure M. Cosoiu analyse h politique commerciale do la Belgique elepui: 1830 et en particulier depuis 1880. En raison du sérieux de cotte étuele et cl< l'autorité incontestable avec laquello M. Co soin traito son sujet, nous n'hésitons pas < mettre devant les yeux do nos lectours -à titro purement documentaire — une brev< analyso de la deuxième partie) de cet ou vrago où il est question de 1 influence^ d( la politique agrarienne sur l'économie gene raie du pays. La Belgique, élit M. Cosoiu, est un pay, industriel par oxcellenco: l'extrême elensit elo sa popi^ation — 254 habitants par km. — et lo pourcentage do la population m dustriolie sont là pour le prouver. Colle-c s'é'.èvo à 41.5 0/0 de l'ensemble, taudis qui 21.2 0/0, c'est-à-elire la cinquième partio d' la population totale, s'adonne aux travau: des champs. , Par suiie de sa population elevee, la pro duotion agricole do la Bo'gique est loin el sufire à la consommation, ce qui rend ne cessaire l'importation ele prexluits ahmeui/ai res, tels que grains, farine, viande, etc. Ouelie attitude jprend la Be'gique en fac do e etto situation ? Voyons son histoire occ nomique. . . lia dernière, périoelo do cette histoire, pe riodo qui commence en 1881 — da^e élu nou veau traité avec la France — trahit un rc tour à la politique protectionniste de la se conelo j>ériode (1834 à 1^4/). Durant la dernière phase économique, l concurrence des Etats-Unis sur le marche ele grains avait fait baisser les prix, d une t£ çon inquiétante et avait entraîné la bais? de la route et elo la valeur foncières. Les pre uriétairos foncie~s trouvèrent alors dans I gouvernoment catholique — M. Cosoiu trot ve un certain plaisir à insister sur le me « clérical — un défenseur puissant do leui intérêts, .et elo sérieuses mesures de protes tion furent prises contre 1 importatio étrangère do froments, do bétail, de via-nca etc. Cependant, au point dj vue industrie 1 gouvernement resta largement libre-échai giste, Ce qui n'eut du resté que des cons< 1 quonccvs heureuses pour l'industrie du pay Lo protectionnisme agrarien fut-il aus • fertile en résultats favorab es que lo libr change industriel? M. Coisou répond hard mont par la négative. L'agriculture en pa ticulior, dit-il, ni le pays en général n'en oi profité. ... t ' - : Et voici comment il étaio sa theorie : Sur 719,986 entreprises agricoles explo tant onsemblo 2 millions 791,463 hectares c terres, 607,200 (so;t 84.9 0/0 de l'ensemble ont moins de 3 hectares de superficie. C< dernières sont moins des exploitations agr eoles proprement dites que des étab'issi ments mi-horticoîes ou potagers, où l'on eu tive les pommes de terre, les légumes, le t; bac, le lin et peu ele grains, généralemer pour la consommation immédiate. Les pr< priétaires et locataires de cos petivtes explo tations no proeluisent pas pour le marche bien souvont même, au contraire, ils ont r-cours au marché pour l'achat de produi" agraires, comme la viande, par exemple. Plus a'un tiers dos terres en exploitatic sont la propriété d'entreprises possédai moins do 20 hectares, et la moitié du pa; agricole environ se divise en 712,794 explo tations ayant moins de 50 hectares. Quolle a été l'action de ia politique e protection sur ces entreprises? 84.9 % d'ei tr'olles ne produisant pas pour le mareh mais pour la consommation propre n'oi aucun intérêt à la hausse des* prix produi' 1 par la protection; il en reste ainsi 15.1 0; soit 112,786, qui sont seu's bénéficiaires ci protectionnisme. Cette délimitation est m ■ me encore assez large, cai* si l'on no voi ; lait s'en tenir qu'aux exploitations lait'èr > et d'élevage, on n'arriverait qu'à un tôt ; do 7,192, soit 1.06 O'O. Il s'y ajoute que < sont cas dernières seulement qui se livrei I à la spéculation, vente et achat de' terre qui en font augmenter lo prix, tandis que - petit cultivateur s'étab^t sur sa terre et , i>?.sso à sea héritiers ; il produit selon st , besoins et les variations de prix ne l'inqui ; tent guere. i Les droits d'entrée sur le bétail de Fra: - co ou do Hol'ande ot sur la viande étra - gère devaient avoir pour but de favorîsj - l'élevage indigène et de diminuer les pr - pour lo consommateur. Or. si la statistiqi accuse une augmentation des têtes de b - tail, elle n'en accuse pas moins une augrne tation des prix ; ceux-ci sont a'iés de 1908 v 1911, pour la viande de bœuf, de fr. 2.80 i fr. 2.95 au kilogramme, à Bruxelles; de f s 2.35 à 2.65 à Anvers; de fr. 2.45 à 2.65 ? Gand, et do fr. 2.25 à 3.— à Liège. L'imno tation de bétail, qui enregistre des chiffr plus élevés d'année en année, prouve ég i lement que le manque de bétail se fait to - jours ressentir à l'intérieur du pays. C'est ainsi, dit M. Cosoiu, que tout r pays doit supporter de lourds sacrifices do . bénéficient seuls quelques gros propriétair - terriens Nous avons vu, d'un autre côté, que i Belgique e»t essontie'lement industrielle que de oe côté ses dirigeants n'ont pas li sité à accorder une franchise très largo ai produits bruts ou aux produits demi-fab: eats qui repartent du pays sous une fori nouvelle et laissent un bénéfice appréciai aux industriels et à ceux qu'ils emploies , Grrâce à cette franchise, la Belgique réusi - à se placer au point de vue économique i rang des plus grandes nations. Aussi longtemps que la Belgique pour soutenir la concurrence par l'infériorité • ses prix, elle gardera sa brillante situati. 'conomique. Les salaires sont, bas, plus b qu'à l'étranger, mais la capacité producti de l'ouvrier est inférieure, « parce que - l'après l'économiste allemand, la nourritui et surtout la viande, lui coûtent trop che La ration de viande nécessaire à la répar i tion des forces d'un ouvrier astreint à i violent effort est estimée à 135 kgr. p an ; les statistiques du ministère do l'int ieur prouvent que la consommation en B> gique n'est que de 48.01 kgr par tête par an. L'ouvrier anglais consomme dei fois plus ot l'ouvrier américain trois fois pl : do nourriture carnée que l'ouvrier belg . Celui-ci consomme donc peu de viande pr ce qu'elle ost trop chère et celle-ci est tr chèro parce qu'il y en a trop peu et q 'es droits d'entrée sur les viandes étrangèr sont trop élevés. Cette situation se reflè tout naturellement sur celle des ouvriers d autros catégories, sur la bourgeoisie, le coi ? merce ot les professions libérales. Si la Belgique n'a pas souffert démesui mont do cette situation, elle le doit à sa p ? litique de libre-échange industriel, au fa: i que l'ouvrier indigène se nourrit de produi bon maiché, comme la pomme do terre. 1 ; légumes, lo café, le cacao, etc., à ses^ habit tions à oon marché et à ses moyens éconon quos de transport. Si toutefois, par suite -la oherfcé de la vie, l'ouvrier se voyait ob gé d'exiger des salaires plus élevés, l'industrie perdrait son principal facteur ele production qui lui permettait la concurrence victorieuse sur le marché mondial, c est-a-cli-io la main-d'œuvre à bon marche. « En face elo cette situation, ainsi déduit \1 Coisou, il est indéniable quo pour la Belgique, Etat industriel, c'est une erreur économique que do continuer une pohtiquo commerciale qui ne favorise qu'un millier de propriétaires fonciers, et qui augmente la cherté de la vie pom' la généralité. Cette politique peut entraîner do graves consequen ces pour toute l'économie du pays » Voilà brièvement résumeo une étude eco nomique fort intéressante et qui so recom-' mande particulièrement à la lecture par une méthode d'exposition exce'.leute et une clar ' té exceptionnelle telle qu'on n en rencontre ' pas d'habitude chez les auteurs économique: ou scientifique d'outie-Rhin. Nous y ajou-' terons que si M. Cosoiu, peut-etre sans intention désobligeante, s'était abstenu (le pai-1 1er de « Klerikalen », pour indiquer la ma jorité politique on Belgique son œuvre eu gagné ou impartialité et en va 'pçjj.g ; EXTÉRIEUR Frana : L'état sanitaire de l'armée Paris, 17 février. — L'« Humanité « repro " dnit les passages essentiels d'un rapport olfi 3 ciel de la direction du service ele santé destin-" a l'état-major de l'armée, rédigé à la date et i " 15 août 19l3, en prévision de raugmentatioi .es effectifs et de la durée du seivice. Il e» ? dit dans ce rapport que l'état saint ure et " l'armée n'est pas satisfaisant et que la mor bidité est très élevée, bien plus forte que cell ie l'armée allemande et en ascension cons tanto depuis quelques années. ■ Emeute dans une prison militaire " Toulouse, 18 février. — Dans la nuit de di manche à lundi une grave mutinorio a éclat - la prison militaire do Toulouse, o discipj S aaires ont tenté ele s'évador en perçant I " mur, puis le plafond avec des châlits demor e tés. Leur tentative ayant échouo les discipl " aaires se sont barricadés dans lo dortoir o c ils ont subi un siège de 9 heures en chantan 'I l'Internationale. La barricade a été enfonce à, coups do hache. Los mutins n'ont oppos s aucun résistance i et ont été nus en cellule. Le nouveau parti catholique n Rome, 18 février. — Dans les milieux bie informés, on assure quo l'essai d'organisatio l» des catholiques français n'engage que la vu î" ponsiibilité de^s personnalités honorables qi on ont pr s l'initiative à leurs risciues et p< *"• rils. On ajoute qu'aucune investiture n a et 51 donnée à personne pour los élections pr< "ha'n^;. Les flèches incendi aires contre les dirigeabli Paris, 18 février. — Cc matin, un învei teur lyonnais M. Guerre, a expérimenté el a première plate-forme ele la Tour Eiffel dt . flèches incendiaires destinées à détruire 1< 1_ dirigeables. Les deu - flèches lancées de ! ■f plate-forme mirent le^feu à la paille qui ava ' été placée près du pied de la Tour. L'exp< r rience a donc réussi. Les flèches ont la forir l' d'un fuseau de 30 centimètres terminé pf ?" une oointe qui vient do ficher en terre. Ell* renferment do l'essence et de la poudre. I l: haut eles flèches est terminé par plusiem I ailettes. I" Autorisation subversive Du « Figaro » : > Voici une petite histoire authentique. El caractérise à merveillo l'admirable esprit e s tolérance qui anime nos libres-penseu-s. Un honorable restaurateur de Ménilmo II tant avait demandé la permission ele rest ouvert ùno nuit « à l'occasion d'un bapt ? me », que de braves gens du voisinage dés 1_ raient fêter en famille. Lo commissaire do police du quartier e montra tout disposé à accueillir cette dema [' ele; il l'apostilîa même do la mention a a -• coi-dé », sous réserve toutefois de l'appr lt; bation à obtenir ele son supérieur hiéra 0 chique, le commissaire divisionnaire. ) La clemande d'autorisation parvint à ' }} dernier. E'ie le scandalisa beauce»up. D'i ?" crayon sévère, il "souligna le mot a bapt 1_ me », et, vengeur êtes saines doctrines < -s laïcité, il remplaça le mot c accordé » pi un « refusé * qui en disait long. :e U s'était souvenu quo le privilège de re ter ouverts la nuit clevait être strictemei réservé aux caln retiers de Mamei-s, lorsqi voyage M. Caillaux! « AHema^n Des millions qui avaient échappé au fisc i- Berlin, 18 février. — Les journaux sign i- lent presq e chaque jour qu'à la suite e îr I'amnistio accordée à l'occasion de la contr x bution militaire extraordinaire aux contr ie buables que n'avaient pas jusqu'ie>i déclaré s- chiffre réel de leur fortune, le fisc découv i- constamment de nouveles fortunes insou à çonnées. Oa annono^ aujourd'hui que da à l'arrondissement d'Eschwege il a été elécla r. onze millions de mark et dans la principau à de Birkenfeld dix-neuf millions de mark q r- avaient jusqu'ici échappé à la taxe. 2s Une reforme de l'administration coloniale a- Importantes déclarations du Dr Soif li- Berlin, 13 février. — A la commission c budget des colonies du Reichstag, M. So le secrétaire d'Etat des colonies, déclare qu it projette des réformes inspirées de ce qui ex: es te en Angleterre où les budgets coloniaux ont pas soumis au Parlement et où l'autori la centrale n'administre pas à proprement pa et 1er et se contente de contrôler l'administr é- tion. ix U déclare vouloir décharger l'administr "i- tion centrale, diminuer les fonctionnaires ie par contre augmenter les pouvoirs du go le verneur. t. A une question qui lui est posée, il répoi it que son gouvernement cherche, par des r m cords avec ies gouvernements intéressés, améliorer les frontières dos colonies allema l'a des et qu'il soumettra prwhainement un s le eord concernant la frontière anglo-allenia >n de dans le nord-ouest de l'Afrique occidenta' Te Russi #» La Russie et la Suède Saint-Pétersbourg, 13 février. — Au cov ' le la réunion du groupe russe de l'union i berparlementairej M. Lange, secrétaire gér ral de l'union, a invité le groupe russe à pre ' Ire part à la conférence de Stockholm. Il i~ rappelé que depuis cent ans les Etats sca : linaves n'ont aucun motif do troubler , paix internationale. Il a fait ressortir éga ment que tous les Etats scandinaves désire nouer dos relations plus étroites avec lo pe * oie russe dans l'espoir que les rapports p< ' ion ne 1 s aboutiront à une entente arnica L'intention manifestée par lo groupe rus Jq l'aller à Stockholm, a renforcé l'impressi. ÏZ -juo toute intention belliqueuse à l'égard et. >es voisins et particulièrement des pays sca n linaves, est étrangère à la Russie. Suèd £ Les socialistes et lo nouveau ministère ,."t Stockholm, 17 février. — En raison de ts nouvelle situation, créée par le changeme es de ministère, le leader socialiste Branting a- les deux autres membres socialistes de li- oommssion parlementaire pour la défense n le tion aie ont informé le nouveau président ( li- conseil qu'ils quittent cette commission, I conditions nécessaires pour la collaboration socialiste n'existant plus. Autriche-Hongrie Les exigences tchèques Prague, 18 février. — Le Conseil miinici-pal de Prague déclare que les Allemands, ■elon une statistique officielle, représentent a Prague seulement 8 % de la population, lai Conseil proteste pour cette raison contre toute atteinte à l'autonomie et a la liberte d action de la municipalité en ce qui concerne lo projet cie loi sur l'usage des deux langues dans les rapports avec les autorités autonomes de Bohême. La ville de Prague, en cjua-! ité de capitale du royaume, réclame dans ia nouvel! • Constitution de Bohême, la reconnaissance solennelle du titre constitution' ! nel et historique de Roi de Bohême, l.egalit4 absolue des deux nationalités et ! indivisibilité du pays. _ Fin de la grève des typos de Prague Prague, 18 février. — La grève des typo* ' Graphes qui durait depuis 73 jours est ter-' minée à la suite d'un arrangement conclu pour oinq années entre les ouvriers et les patrons. Suisse Une vaste organisation d'espionnage Berne, 18 février. — A la suite de perquisitions opeM-ées à l'occasion d'une affaire d'espionnage à Genève, les autorités fédérales ont été mises sur la trace d'autres organisa-? tions d'espionnage. Elles ont découvert notamment à Genève une organisation étendant ses ramifications sur plusieurs pays voi- - sins et dirigée par les nommés Ehk, alias voa - Eck, sujet russe, et Aloys Glaser, élève of-; fieior de -réserve dans l'armée autrichienne, i L'enquête a été menée par le ministère public » do la Confédération qui a chargé le comnus-t saire do police de Genève de suivre l'affaire. 3 Lo mois dernier, le colonel Egli, chef de sec- - tion à l'état-major général se rendait à Ge-? nève pour examiner les documents saisi1-. Hier - mardi, sur la proposition du ministère public et se basant sur l'article 70 de la Constitution, le Conseil fédéral a décidé l'expulsion - Ie3 deux hommes et do quelques comparses é qui, du reste, ont déjà quitté le territoire do a Confédération. U n'a pas [iris d'autres e mesuras, l'enquête ayant établi que l'espion- - nage n'est pas dirigé contre la Suisse. Au cours de l'enquête, Ehk et Glaser se li sont rendus à Vienne où ils ont été filés el t arrêtés. Ehk est toujours détenu. Glaser qm e a e>tô remis en liberté, est revenu à Genève^ é qu'il a quitté de nouveau il y à que.qu jours. " Les autorités fédérales continuent les re-n cherches. Elles sont décidées à sévir éner-n giquement contre l'organisation de l'espion-i- nage sur le territoire suisse. " Turquie >- LA TURQUIE ET LA TRIPLE ENTENTE Une nouvelle orientation s et ia politique turque Constantinople, 17 février. — On constate e dans les milieux autorisés sur la direction de s .a politique étrangère de la Porte un chan-:s çrement d'opinion j>ouvant se résumer ainsi: a La politique laissant flotter 1a Turquie en-t tre ceux groupements de grandes puissances :- et à cause de la situation actuelle de oe pays e ,e temps des tergiversations est fini. Le gou-r vernement doit se prononcer nettement, •s L'hésitation n'est pas possible. Il doit e s'orienter vers la Triple Entente, •s Voulant savoir si la même opinion existe dans ies milieux gouvernementaux, le correspondant de l'Agence Havas a demandé uno interview à l'un des principaux ministres qui le lui a répondu que depuis longtemps cette le idée s'est propagée parmi ses collègues et unis. Je suis content des résultats obtenus, i- a-t-il dit. Je ne vous parlerai pas de l'Autri->r eho ni de l'Italie, toujours défavorables, t- Quant à l'Allemagne elle fait toujours des i- promesses. Elle nous a soutenus dans les petites questions mais elle nous abandonne iO dans les questions primordiales, sous le pré-i- texte qu'elle doit se ranger à l'avis des autres c- puissances. L'Allemagne a servi la Turquie > dans la lutte économique contre l'Angleterre r- et la France. Le temps est fini d'une pareille politique. Si la Turquie veut revivre ;o elle doit marcher loyalement avec la Triple-n Kntente. Comme Turc je suis ennemi per-ê- sonnel de la Russie mais comme ministre je le dois sacrifier mes idées personnelles à l'in-tr térêt général de l'Empire ottoman. Il est absurde de nous accuser de vouloir provo-s- quer un mouvement panslaviste dans 1 Inde, >t l'Egypte, la Tunisie, l'Algérie et le Maroc, ie Nous avons trop de préoccupations intérieures et extérieures sans ce'a. L'Angleterre et la France peuvent, ri elles le veulent, C reprendre la première place économique dans 'Empire. Mes collègues et amis «ont loyalement prêts à les seconder de tout kurr pou-voir. Nous avons déjà donné des preuves évi» 'n lentes de bon vouloir et j'ai fait une sem-!" blible déclaration aux ambassadeurs de Fran ce et d'Angleterre. e Le « Tanine » publiera demain un 'eader c article sur l'amitié anglo-turque et prochai-i'" nement un article analogue sur les avantages ies bonnes rebtion franco-turques, é Nouvelles taxes et nouveaux impôts :K Constantinople, 18 février. — On a pro 111 mulgué aujourd'hui une loi provisoire extraor-:inaire créant des impôts spéciaux sous lA forme, soit d'une majoration d'impôts, soi* de différentes taxes destinées à comb'er le clé L" fieit du budget do l'exercice commençant l< ^ 14 mars. On assure que ces surtaxes-serviron-à garantir l'emprunt . s- Mexique r- Le nouveau ministère a- Mexico, 18 février. — M. José Lopez Por^ tillo - 3 >jas est noinn.é ministre des affaire.' a- étrangères. M. Mohene prend le portefeuill et du commerce et des travaux publics. u- t La Vie militaire à n Les officiers belges en Arménie e- On a annoncé que le colonel Déguisé, gou* p vorneur militaire de la place de Liège, était nonuné administrateur des forces militaires en Arménie afin de réorganiser celles-ci. rs Ainsi présentée, la nouvelle est prématu-n rée. Co qui est vrai, c'est que l'Arménie a é- été divisée en deux grands secteurs: le sec-n teur nord et le secteur sud, et !e gouverne-a mont turc s'est adressé non seulement à la n- Belgique, mais à d'autres nations, afin d'ob-la tenir le concours d'officiers d'élite qui se-e raient chargés de l'administration et de la ut réorganisation dos forces publiques do ces u- secteurs. , , r- Le gouvornemont belge a ete pressent, e. Plusieurs noms, parmi ceux de nos dIus bril* se lants officiers, sont mis en avant. Mais nul •n ne sait si la Turquie fera appel à un ou Je plusieurs officiers belges, ou bien s'adressera n- a une autre puissance. Plus de cantinières! C Avec les tambours, les cantinières disparaîtront sous peu: une des conséquences <ie la a réorganisation militaire. et Dans la gendarmerie. ^ la La brigade de gendarmerie a cuevaJ cl l^r-a- auelinnes sera transformée en brigade a pied lu ot son effectif porté de 7 i 10 hommes, à par-es tir du 21 courant.

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Dit item is een uitgave in de reeks La Métropole behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1914 tot 1918.

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