La Métropole

2227 0
13 februari 1914
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1914, 13 Februari. La Métropole. Geraadpleegd op 01 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/pc2t43k29q/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

LA MÉTROPOLE 21e Année No 4' édition B ABONIVEMENTS UcftD. •••••••••••• • &• 15 — Six mois • 8 — Trois mois. • ••••••••••• fr. 460 On fabonne & tons |es bureaux de poste et aux facteurs. ETRANGER, le port en sus: Pour U HOLLANDE, s'abonner de préférence aux bureaux de poste, plutôt qu'au journal même. le numéro Journal quotidien du matin le kiimerc ^ Tous les jours 59,ruedes Peignes, Anvers Le dimanche ^ d94 à 10 Administration: » 3519 de 10 à 16 CENTIMES canes DAHoMinn • TiMfSnhnnp R17 pages I LtXTIlîE^ Annonces : ) la petite Chronique sportive I» ligne Iitme . . . . fr. O 80 £r. 3 00 Annonces 6nanc.id. « I 00 Faits divers fin id. » 2 00 Réclames la li^ne, » ! 50 La Ville ld. " 5 00 Faits divers corps ld. » 3 00 Emissions Prix a convenir Pour toute la publicité, sauf celle de la province d Anvers, s'adresser à l'AGENCE HAVAS : à BRUXELLES : 8, place des Martyrs, à PARIS : 8, place de la Bourse. A T n\rni?T7Q . tt? Pheanside E. C. I î Vendredi r 13 Février 19!- Les amendements flamant Nous n'avons pas besoin de dire à ce de nos lecteurs qui ont suivi consci cieusement la campagne de forme si in lito surgie à propos des amendements i mands que nous saluons avec autant satisfaction et de sincérité que persor ta perspective de voir se conclure une « tente loyale et efficace sur la solution débat. Nous ne méconnaîtrons pas un instî \ que la situation du gouvernement en matières est toujours un peu plus îicate, vis-à-vis des contingences con ^ crées dans notre pays, que celle des hc mes voués eeiioiubiellement au triom] de la cause flamande dans la Flandre Mais, puisque une première fois Poullet s'était rallié à l'amendement I bols et a lui-même voté le premier alii do cet amendement où 'e principe qui mine toute cette discussion est procla dans les termes les plus catégoriques, ne sera certçs pas difficile à l'honora ministre de se rallier à une formule d'e cufcion qui entraînera à sa suite la r jorité parlementaire. O'est le vœu que nous" avons formé < rant toute la campagne à laquelle n< venons d'assister. Nous souhaitons qi se réalise en pleine loyauté, c'est-à-d en dehors d'équivoques qui n'ont que t: duré et qui ont été le point de dép d'invectives directes contre plusieurs nos amis dont l'action politique s'est t jours inspirée des intérêts des droits la cause flamande dans le débat acl aussi bien que dans les conjonctures ai rie ures. Nous renouvelons cette protestati pour répondre à la façon au moins in portune dont lè Ravdelsblad exprii l'espoir que le groupe Nobels montr maintenant autant de fermeté que groupe flamand ! Qu'est-ce que cela veut dire cnco. Après avoir tout mis en œuvre pour créditer que le groupe Nobels ne voul pas du principe en cause — alors qu! contraire il l'a proposé et fait passe] la Chambre —se prépare-t-on par hasa à faire croire que le groupe Nobels f sa soumission et rentre dans le rang Nous avouons que ce genre de m lices, dont on a assez abusé depuis quir jours, nous semble d'un goût douteux pareil moment. Voudrait-on nous fa: dire à notre tour, par exemple, que pays catholique espère bien que cette f< nos amis flamands consentiront à ser; leur cause sans imposer à la droite patronage d'incorrigibles et irréductib' uectaires comme MM. Franck, Persoo et Huysmans, les pires ennemis de liberté scolaire du peuple catholique? Si pareille intervention de notre p? semblerait de mauvais goût, nous en i rons autant de celle que nous relevons la part du Harcdelsblad. Elle n'est \ ïôalement déplacée mais injuste et se aucun fondement. En définitive, si le principe do l'e p-loi du flamand comme langue véhi îaire en Flandre a trouvé une major pour le faire passer à l'état de loi, c' grâce ou groupe Nobels qui a fait accu< tir lo libellé suivant: Dans toutes les 'écoles communales, fui fcéos ou adopfcablesj la langue maternelle ta. langue véhiculaire aux divers degrés l'enseignement primaire. Lo irandehblad lui-même a reconnu jour que oette formule en elle-même la aérait aux Flamands un surcroît de r; a m de se féliciter. Mais la loi votée en première Iectu contient un second alinéa dont nous avo fait ici ' biiiO-îGUf. pour rectifier saris réplique du reste — les comme taires. bizarrement abusifs que l'on che cfcaifc à en fairo. Cet alinéa visé des dérogations pa fcieiles dans l'agglomération bruxelloi et les c communes bilingues ». Cette i daction est du gouvernement et fut pr posée après »ejel. de toutes les autres fc mules dans le désarroi que l'on sait. Or, aujourd'hui, on est d'accord, p raîb-il, pour supprimer les mots « coi munvs bilingues Et sans qu'on !e dis ou in-uira pc.ji. être à croire que c'e t» ffrùipe Ncbeis q<ii fait cette concc Ô-IOU. Mais, encore une fois, rien n'est pli faux. Sur ce point, l'amendement Nobe ttoib conçu dans des termes qu'il est bc de rappeler, à côté de ceux que l'o emploie aujourd'hui pour préciser les si tisiaction» que l'on attend: Des dérogations partielles, notammei tians , agglomération bruxelloise, peuvei être autorisées, selon les besoins, par arrê tnto'.sbc neI. Pas la moindre mention, on le voit d< -minimes bilingues ! Après cela, nous demandons, en véritc «e quel droit on voudrait faire croir que le groupe Nobels aurait une courbe s imposer pour voter, fût-ce avec quelque variantes, ce qu'il a proposé lui-menu dès les premiers jours? Que signifieni (lès Jors et à quoi riment les appels sus pects qu'on fait mine de lui adresser? Rappelons d'ailleurs encore que le gou vernoment s'était rallié à l'ensemble d l amendement Nobels et qu'il n'a don pas dépendu do lui que cet amendemen a été repoussé. C est une des raisons, voire la princi pale, qui nous fait compter que la con elusron d'une entente définitive ne dé pendra pas de M. Poullet. Nous 'e souhaitons en toute sincérité Quinten. ii «fffétrGjwle est servie sratuitement pondant B jour» sur demande L'Actualité Is La démission ux de M. Kokovtzc en- so- g Les bruits do la prochaine reti la- ]%/[ te de M. Kokovtzoff, président de Conseil des ministres russe, '( ,n6 nous avons signalés ici même il y a qi m- flUGS jours, se sont rapidement confirmés. ju premier ministre russe vient, en effet, de mettre sa démission à l'empereur, qui acceptée et qui a désigné comme suecessi ■nt de M. Kokovteoff à la tête du minist ^ l'ancien président du Conseil, M. Gorei ie- kLne. sa- Les raisons du départ de M. Kokovt2 m- aussi bien que le choix do son success >he sent de nature à faire prévoir une péri politique assez agitée pour la Russie, télégramme de StrPétersbourg, que la c j0'_ sure n'a pas songé à retenir ni à modif / dit que la situation de M. Kokovtzoff él ' devenue difficile surtout à cause des tir lements qui existaient au sein même du me nistère. Ces tiraillements — on emploie il termo très modéré pour désigner en réa ble les divisions profondes existant entre xé- membres du Conseil des ministres — na- naient des tendances très différentes de politique du président du Conseil et de c ju_ du ministre do l'intérieur, M. Makladoff. ~ dernier apparaissait tous les jours plus c rement comme l'homme do confiance 1 1 parti-des grands-ducs et de tous ceux ire songent sérieusement au retours vers le *°P ginio absolutiste. M. Kokovtzoff avait s art doute une idée plus exact© des devoirs de gouvernement russe et il s'est évertué ou- oontestablement, tout au moins au débnt (|e son ministore, à faire trouver à l'empire liej que l'on pourrait appeler le raccordera lté- 0 k'Russiè avec l'Europe occidentale. Il pouvait échapper à M. Kokovtzoff, qui é ministre des finances et qui en cette q on lité avait surtout à s'occuper des maisons °P" des grandes institutions financières no Etats européens, que le système de goin 2ra nement appliqué encore en "Russie pom le convenir à quelqu'Etat barbare du fond l'Asie, niais non pas à un vaste empire »e i se glorifie de participer à la civilisation ac_ cidentale. Si le crédit national en Russie ait Peut:êfcre Pas souffert d© ces méthodes, est incontestable que lo crédit moral v l'empire est tombé très bas. M. Maklaki j ministre de l'intérieur, n't»t pas de cet a rd là, évidemment et il s'est opposé bien des : ut aux mesures proposées par M. Kokovtzi l Ce dernier finalement en a eu assez et i a- préféré s'en aller que de rester à la tête d ize ministère que d'autres dirigeaient en r en re La situation politique intérieure que n< Je avons montrée ici même en citant des >is traits très significatifs du « Retch », 1' .*r gane du parti constitutionnel démocrate, , exclusivement l'œuvre de ce singulier i nistre de l'intérieur. Peut-être avait-il cS péré arriver à la tête du ministère au part do M. Kokovtzoff, mais cela ne lu la pas réussi. C'est un ancien président Conseil, M. Goremykine, qui prend la s ,rt cession do M. Kokovstzoff. Cette nomii ii- tion n'est d'ailleurs guère moins signifies de vo ^uo celle de M. Maklakoff l'eût été. ias °.n s° souvient que le comte Witte, ap avoir présidé à l'introduction du régi: constitutionnel, démissionna, en 1906. Les ; m- ,tlon^ 'e P®ro de la Constitution ru; fut 1 objet de la part des absolutistes 1 -u- vaient également découragé 0t c0 fut M C lté remykine qui prit la diration du ministi est après le 'comto Witte. Il no tardait d'? :il- leurs pas à montrer dans quel but il avait < appelé à la tête des affaires. La promii Douma qui effectivement ne sut se mo >p. rer et qui fournit aux absolutistes les p ?st texfces les plus valables pour la dissoluti de 'congédiée après quelques semaines d'e: tenco par SI. Goremykine, désigné spéciî ment pour cette besogne. Depuis lors, il ln vrai, M. Stolypino est venu et a compli • l'œuvre commencée par M. Goremykine octroyant uno nouvelle législation électo ll" le et en assurant à la Douma une major de droite très solide. C'est du moins ce r re M. Stolypine croyait. Auiourd'hui le Pai" as ment russe n'est guère plus soumis aux ■ _ lontiM? des absolutistes qu'au début de s n_ existence. Les.progressistes, mais surtout r_ cadets, se montrent résolus à faire de Douma une institution qui a sa -raison, d tre et qui ne figure plus seulement com3 pa lavant derrière lequel les absolutistes pf se vent impunément revenir aux anciennes n e- thodes de la bureaucratie qui a failli p< o- d re et ruiner l'empire. Les cadets sont po r- cela les souffre-douleur de tous les ministi d© l'intérieur. Ils sont pourchassés et per.< a_ cutés avec un acharnement incroyable, m; Q_ dont le^ Retch », comme nous l'avons d a donne une idée assez peu édifiante. Est-que M. Goremykine est appelé maiiitena sc au gouvernement pour soutenir les efforts < s- M. Maklakoff et pour les diriger tout en le donnant le caractère do mesures prises p is tout le Conseil des ministres et les sanctio ls n'?nk quelque sorte d'une manière tou n spéciale? On ne se trompera pas de bea coup ne l'admettant. En Russie même c LJ «[attendait à ce retour offensif de l'absol tisme. et bien des correspondants ont a pendant ces derniers temps que I'< préférait cela. C'était, disait-on, la réactif et l absolutisme cachés sous lesquels on v . vait jusqu'à présent. Au moins, à l'aven e on saura a quoi s'en tenir sur ce chapitr — J. Joerg. LA PROTECTION 1 DE L'ENFANCE On ne,saurait le méconnaître: on a fait c on étudie encore pour écarter tout dange - de I enfance force lois qui ont certes du bor 2 Mais il ne suffit pas qu'il y ait des lois -, il faudrait surtout qu'elles soient observée1 b non pas seulement parce que c'est la loi. Il ' a trop de gens qui cherchent h la tournoi parœ qu elle cène leurs habitudes ou leu: intérêts, et cette « latitude », c'est la caus ■ d'un grand mal. On doit bien regretter parfois qu'une le soit nécessaire pour mettre les gens dans Pc '>Iigation d'observer la plus élémentaire pru dence quant aux dangers auxquels ils expc sent la jeunesse à leur service. Certains patrons emploient des fillette qu'ils envoient assez tard le soir fairo de courses ou porter des commandes dans de endroits éloignés. Ces fillettes sont ainsi ex posées à des dangers de toutes sortes sur les quels il est inutile d'insister. Il suffit d'entendre les plaintes des pa rente de ces employées pour être édifié. Il y a donc quelque chose à faire de c< côté-là. Peut-être suffirait-il d'attirer l'at tention des employeurs et de leur signalei qu'en commettant ces abus ils encourent un< responsabilité morale qu'ils né voùdronl plus assumer quand ils comprendront lot conséquences qui peuvent en découler. Échos LA VILLE >lf Programme de ta journée : FETES ET CONFERENCES • Association des Anciens Elèves de Saint-Je 11 Berciimans. — A 8 heures et. demie, conféren (tu de M. Ch. Jacquier, avocat, doyen de La Facu lue catholique de droit à Lyon : « Louis VeulLlot el- à l'occasion de son centenaire ». Le Consoil national des Femmes belges. — A re_ ligures et demie, dans la salle des mariages j» l'hôtel de ville, conférence par Mme Maria ^ rone, avocate à la Cour d'appel de Paris : « •ur femme française et la prévoyance. » are Récital De Clerck. — A 8 heures et demie, v- l'a salle rouge de la Société royale d'Harn nie, récital de violon par M. Jos. De Clerc avec 1e concours de M. G. Dijckhoff, planiste. - COURS j Club Africain. — Cercle d'Etudes coloniale». J^e a 8 heures et demie, à l'Institut supérieur On Commerce, cours de en Rures et productions ( en- loniaies, par M. A. Lali&re. er Berlitz School, 8, Meir. — Langues vivantes. EXPOSITIONS ".i Salle des fêîea de la ville. — De 10 à 4 heui . exposition du cercle d'Art « Aze ick kan », (ouvei Ini" jusqu'au 25 février). un Salle Forst. — Do 10 à 6 heures, exposition Pa lité Hagemans et Lucien Jottrand (ouverte Jusqu' les -20 février). ve- la Le timbrage des titres étrangers Contrairement à ce que d'aucuns ont pi Ce tendu, la période transitoire pour le timbr lni" ge au tarif réduit des titres étrangers i sera pas prolongée. Elle expirera donc irr vocablement le 5 mars prochain. re" Les personnes qui n'auraient pas enco a"s profité du texte de janvier feront bien, d Pu lors, de ne pas perdre de vue la date q 1^" vient d'être indiquée. "e Nous croyons être utile à nos lecteurs < leur communiquant les renseignements *qi nous avons recueillis relativement aux disp n.® sitions qui seront prises le 5 mars par l'a aifc ministration du timbre. ua" Il est probable que pendant cette jou ,ot née il se produira au bureau du timbre c "GS traordinaire,. malgré les mesures spécial eî" qui seront prises, un encombrement tel qi <a.1^ le personnel ne parviendra pas à satisfai . le jour même ^ toutes les réquisitions ayai 5lu pour objet lo timbrage de titres étranger °f" Pour que nul n'ait à pâtir d'une* situatiç 11 a qui est indépendante de sa volonté, le bén , fice du tarif réduit restera acquis à toi çç ceux qui se présenteront le 5 mars, avec leu . ' titres, au bureau du receveur, avant l'he f1?" re réglementaire de la fermeture (16 fi.).. "'s Aucun des intéressés ne sera renvoi I avant d'avoir eu accès au guichet pour vo a ser le montant des droits. Dans la mesu: "n du possible, le timbrage sera opéré le joi ea~ même, sous la surveillance des requérant Mais s'il apparaît qu'il n'en pourra et: >us ainsi, le public sera prévenu que l'opér; ex- tion matérielle du timbrage sera remise a or- lendemain, voire au surlendemain pour toi est tes les personnes qui consentiront à reme ni- tre une liste des titres avec l'indication c es- la Série et du numéro do chacun d'eux. :lé- sera donc utile de se munir en tout état c a cause de pareille liste. Les autres personm lu devront attendre la fin des opérations et ic- elles s'y refusent elles perdront le bénéfit la- du tarif réduit. ti- Dans le même ordre d'idées, le tarif rédu continuera à être appliqué, après Je 5 mar •ès aux titres dont la série et le numéro auror ne été indiqués sur des bordereaux déposés chf it- le receveur du timbre au plus tard le 5 ma: ise avant 4 h. de rel^ *c, par des établissemeni a- financiers qui oi ^nu antérieurement J !o- faveur du timbrage u uomicile. Le montar ■re des droite repris sur ces bordereaux sera vei il- sé directement à la caisse du préposé et no 'té au compte postal du préposé lors de la rem ire se des bordereaux. :lé- Enfin toutes les réquisitions auxquelles ré- ^e sera pas satisfait le jour même devroi: an, etre revêtues aussitôt après 4 h. du visa d ris- directeur régional, .le- ^ La 7me Olympiade en Nous aurons donc — probablement! -ra- Ilos ^eux olympiques e:i 1920. itci Cette cérémonio viendra marquer une noi ue vello ère dans l'histoire sportive de noti Pays, qui a depuis le début tenu une plai *o- :-'ès honorable parmi les nations consacrai 0J1 leurs cflei te à la culture physique, [pg Olympiade! Ce mot évoque de grant ja souvenirs, mais pour beaucoup ces souvi nirs ont eu le temps de; s'affaiblir un pei et il ne leur serait pas désagréable à cou sûr que quelqu'un entreprît de ies raffra g chir. [v_ C'est ce que compte faire le 18 février, [jr 8 h. 20 du soir, au Cercle artistique, noti bon confrère Ernest Henrion, président d ' comité de la Presse A n vêrs-Li m bourg pou ^ la 7e Olympiade. '! Le conférencier parlera des « Olympiî des passées et de l'Olympiade future."». J• Van Berkestyn agrémentera la cai , serie en projetant sur l'écran des vues lum neuses et cinématographiques, retraçant le lr phases mémorables des jeux à Stockholm. n_ Tous les sportifs seront là. Et les autres , " ii faut le croire, ne seront pas moins "nom breux. ii- \\ L'élargissement de la rue Léopold f- Non, n'est-ce pas? On ne va pas se met n tre à discuter l'élargissement de la rue Léo 'ii pold et tenir compte de trente-six opinion i- différentes dont la plupart s'inspireront d ir convoitises et d'intérêts privés, au risqm 3. d'aboutir à une- de ces combinaisons boîteu ses, fréquentes à Anvers, qui no sont pas de solutions et ne satisfont personne, pou - cause. La Ville a l'intention ou plutôt a décid< — ne vous en déplaise, ô l'abonné qu faisiez entendre hier à ce sujet un son de clo " che discordant —- l'élargissement du côté di - Jardin botanique et a même entamé, s nous en croyons uno information toute per sonneile, des négociations a ce sujet. E elle a parfaitemont raison. t II no faut pas être grand clero ni mai r tre-ès-arts pour voir que l'élargissement pra • tiquo de l'autre côté serait d'un effet déplo ; rable, offrant d'une part une demi-perspecti-ve sur la Banque Nationale se présentant v de biais, et d'autre part le flanc nu, triste S et gris du Théâtre royal, formant ainsi i s chaque extrémité de la rue un paravant qu e l'embouteillerait proprement et rendrait l'é-iargissement illusoire, puisqu'il n'y aurai! ! pas amélioration des dégagements. De plus, - le côté ainsi mis en retrait serait abandonné - par la circulation presqu'exclusivement en - ligne droite entre la chaussée de Mali nés et la rue des Tanneurs et subirait en consé- s quence une forte dépréciation: ce serait donc s une déplorable opération financière. Un cas s presque semblable existe au Jiivage, entre - ies rues Haute et du Couvent; il y a aussi - là un côté en retrait, qui est un désert en comparaison du côté opposé par où se fait ■ toute la ci roula tion. En outre, du côté du Jardin botanique, — nullement inonacé, puisqu'on n© lui pren- ■ (Irait qu'un© bande large de trois mètres, — il n'y a que douze, ou au plus une quin- ' tfaine d'immeubles à exproprier, c© qui sora "fictivement vite fait si les accoi*ds se sont i déjà conclus, tandis que de l'autre côté il y en a 'e triple^ ce qui reculerait qui sait ius- ques à quand une opération dont la nécess est urgente. Déjà, il y a un certain nombre d'i néos, la « Métropole » s'éleva avec force ot avec combien de raison ! — contre l'étn glemènt que l'on maintenait devant le las, à la rue des Tanneurs, — lorsqu élargit la rue du Jardin des Arbalétriers., on y érigeant le grand bâtiment qui abr aujourd'hui une bijouterie, alors qu'il eut i plus simple do gagner de la place en arr< dissant ce join, véritable paravent, disait în « Métropole », qui bouche la place de la ( ce raédie. Ii n0 faut pas que l'on commette lté même faute rue Léopold. A quoi bon élargissement du milieu de la rue, s'il ab< tit à l'étranglement do la circulation a .,® deux extrémités? Allez voir, pour vous rendre compte, l'effet au Marché aux S< La liers et au Pont de Meir, et comparez même temps l'animation des deux côtés en la place de Meir, dont l'un côté est pl 10~ ou moins en retrait, moins que ne le ser k' la rue Léopold. Par contre, le plan, de la Ville donnera _ une belle artère de largeur régulière a\ île des dégagements parfaits, d'une part da 0- l'axe de la bolle chaussée de Malines c lui fera une perspective magnifique, lorsqi son tour ello sera élargie entre les rues ,es la Justice et do Montebello, et d'autre pï •te avec une belle perspective sur la rue c Tanneurs. ul II ne faut certes « être ni grand clerc 1U maître-ès-arts pour préférer cette dornit solution, plus pratique à. tous les points vue. é- Un concert extraordinaire a" Le cercle dramatique c Les Escholiers 10 organise pour le lundi 10 février un conc( e~ particulièrement brillant, dans les salons l'hôtel Weber. *e « Les Escholiers.» se âont assm*é des oc ^ cours précieux ; on entendra notamme u Mlle Sarah lvalcher cantatrice, premier pi avec grande distinction du Conservatoi ',Xi royal de Bruxelles et prix de la Reine; ! 10 Louis Wollf, violoniste, professeur au C< î" servâtoii'e do Rotterdam, .soliste de l'Orke gebouw d'Amsterdam, de la Philharmoi de Berlin et des Coneeits Co'onnes à Par r" et enfin M. Berchmans, ténor de différer c~ grands théâtres étrangers.. Une pièce d'ombres, « Sealdis », due à collaboration de MM. A. Do Graef et \V ? lems, corsera le programme très remarqi Lble- Les chevaux anglais is On ne s'en est pas occupé suffisamme rs encore, paraît-il, do ces pauvres bêtes, use 1- dans les bas-fonds des mines anglaises, trai portées ensuite en notre pays Dieu sait ré quelles fins. r- Leur sort, au lieu do s'adoucir à mesi: •e qu'ils approchent de l'étape dernière, soml ir devenir plus èxécrablo encore chez nous, s s. faut en croire la lettre suivante, que 110 •e recevons de a Société contre la cruauté c t- vers les animaux: 11 1- Anderiecht, 11 février. b- Monsieur le Directeur, e Marchands et acheteurs des vieux cl [1 vaux expédiés d'Angleterre ,?a sont- alanr e en voyant que l'on ci nerrtatograpli i a i t cet ss lugubre chevauchée Ces vues ciuématogi >i phiques sont prises par ordre de l'Angleteri 0 On redouto non sans raison qu'elle arré co trafic. Nous pouvons assurer qu'elle y < t formellement décidée si l'on ne trouve p !, un moyen de mettre fin au calvaire que fo t les chevaux « l'intérieur du pays » à leur d z part d'Anvers. , •s Que le transport se fasse à pied ou s chemin do fer, il constitue dans les con< a tions actuelles une véritable agonie pour c t pauvres bêtes déjà ^ épuisées par une long •- et pénible traversée, avec tous ses douïe n roux imprévus. i- Joignez à cela l'abatage, tant dans 1 villes que dans les campagnes, qui se fi il encore dans les conditions les plus barbai t et les plus primitives, après que l'animal u jeûné Dieu sait combien de jours. C'est pourquoi si nous, Belges, tenons la continuation du trafic, faisons-en disy raître ce qu'il a de barbare et d'inhumai Anvers a voté un crédit considérable po la construction d'écuries do quarantaine d'un abattoir à proximité du quai de débî quement. Mas ce crédit dort dans les caiss de la Ville et l'on attend toujours! ° Bien cordialement. (S.) J. Ruhl, secrétaire. Is Exprimons l'espoir que cette lettre au * les résultats qu'en attendent ses auteurs. 1, P i à One femme jouée aux dé r Il est devenu banal die dire que la réalf dépasse Les conceptions des romanciers, moins que ooux-ci, coutume Jules Verne, 1 _ tramapcrtenit juisqu© dans la liune les a.vemt s n'es die leurs héros; et encore, ne préjugea riiein: on verra peut-être avant peu des ge qui tomberont de la lune autrement que p ' métaphore, oomme Cyrano <le Bergerac s'< vanitiait à M. de Guûdies. Mail? que, sans les dépasser, la vie réalii e<t oaïkjue, si je puis ainsi pari 1er, les inventio d'un «tuteur, qu'elle vienne appuyer souda - de sa forte autorité ces conjectures littéraire - quelle preuve de la vérité qu'il sut mefet 5 dans ses peintures!... C'est la chance q 3 vient d'échoir à M. Aùg. Vermeulen, l'exc< > lent conteur flamand. On voit, dans son de - mier livre',deux paysans occupés à une étran^ 1 partie de cartes, dont l'enjeu est tout bomn : merut... une jeune fi Me qu'ils aiment toi deux, et qui éprouve quelque peine à se déc î der entre eux. Or, une gazette de HolilaoK i nous apprenait ces jours-ci, qu'une pareil ■ contestation s'était dénouée d'e même dan l un village écarté de la province de tiron.ii i g>ue. Et c'est le cas ou jamais de dire av< - Marivaux: u jeux de l'amour et du hasard » ; Donc, une beauté de l'endroit, comptai vingt printemps à peine, avait formé de dou . liens avec un jeune paysan: ils devaiei . s'umtir à Pâques, au son des alléluias qi . célèbrent le renouveau; et tout semblait lei . sourire, quand quelqu'un troubla la fête. C , qmoiqu'uin, vous l'avez deviné, était un an . cien amoureux qui avait courtisé la bel! avant son départ pour l'armée: laissant k myrtes pour les lauriers^ le pauyre, en dép (fulil en eût, avacit dû joindre son régiment , Maiis, revenu enfin «ru pays, il espérait bie y retrouver, fidèle comme la bonne Pénélop et l'attendant non sans soupirs, celle qi jadlis l'avait aimé. Ix; bon billet qu'il aval là!... Il était à peine revenu, lorsqu'une fête d patinage eut lieu au village voisin (et si l'a ne patinait pas dans Ja province de Gronir gue, où le ferait-on, je vous prie?) 'Sûr d' rencontrer l'élue, notre homme chaussa se patins, sauta d'un bond sur la glace, — e se trouva nez à nez devant un couple d'amou reux qui décrivaient, enlacés, les courbes le plus harmonieuses. Or, en un clin d'œil, l pauvre avait reconnu sa belle et mesuré soi malheur !... Suivant l'habitude des amant trompés, il se répandit en imprécations. L foule s'attroupa, comprit, fit chorus, et o fut un howrvari digne des noces d'Hippo damie... Tel Hercule, la polie* survint et sépara le ltéIcombattants. On s attendait à voir ram 1 reux évincé reprendre sa fiancée, qui se i,n- bleuit disposée, maintenant, à laisser l'aïul — Mais lui, ne voulait point se marier de m- sorte: entre son rival et lui, les droite étai Li- égauix, estimait cet homme juste. Il lui p on posa de jouer aux dés leur volage amie, — l'autre accepta. ite Moment pathétique ! L'ancien miiluta îté jeta le premier les petits cubes d'ivoire: il >n- 6 et 4. Son compétiteur fit, lui, 6 et 5 ! la L'amoureux berné ne protesta pas con 3o- l'arrêt du' sort: battu et content, il re; la gaiement le chemin du village avec la jet un fillle qu'il avait emmenée à cette fête d'hiv tu- et, dès le lendemain, il s'y fiamça. ux Comme le renard du bonhomme, ((fi en pas mieux que die se plaindre» ? en Parfalot de US t m* m iLes Evêques 5 et le tang i'à rt les On a beauooup épilogue chez nous et f leurs autour de la lettre collective < ni Evêques belges portant notamment interd re tion des danses mondaines à caractère lasc d® comme le tango et ses succédanés, ainsi q des modes dites nouvelles importées de I ris et qui soumettent la pudeur de nos fe mes et de nos filles à des épreuves pour * moins dangereuses. Cette interdiction, les raisons très opp tunes qui la motivaient, les conseils parfai n ment judicieux dont elle était aocompagn nt ont provoqué chez un grand nombre de 1 ix c luron iqueurs une explosion de cette blag re pseudo-parisienne qu'ils prodiguent voient! ^1. à toutes les manifestations de nos cliefs in_ ligieux et qui, née sous un oiel fulig'neux dans des cervelles embrumées, n'a pas mê: lle l'excuse d'être spirituelle. ^ — De quoi se mêlent ces ecclésiastes ? p si fiaient les caccgraphes antic'éricaux. I la raient-ils pas mieux de s'occuper de leur cc il- fessionnal ? Que leur importent ces salons a- l'on exécute des danses de mauvais lieu où s'exhibent impudemment des chairs p vooatrices ? Et puis, comment peuvent-ils terdire des jeux dont ils n'ont pas été nt moins et censurer des spectacles dont ils eâ gardent bien d'être les spectateurs P Franc! 1S7 ment, ces bons évêques abusent! Qu'ils a tournent à leur théologio, et qu'ils laiss< le monde se corrompre en paix pour le p grand bien de nos chapelles! Tout ce qu 'i] pourront dire, écrire, ou faire imprimer n'e us péchera pas les jeunes gens de prendre pc n- modèles, dans leurs ébats chorégraphiqu les souteneurs de Buenos-Ayres, et n'incite aucune de nos jolies femmes à nous prh de la contemplation publique de ses jar ^ telles... ^3 Ainsi raisonnaient — ou à peu près — 1 te s ». a- « * * e. Cependant, oomme dans la chanson, te jours ont succédé aux jours. Et qn'avons-nc st vu, pour l'honneur de notre haute sociét 35 Oeoi. - Moins d'une semaine après la publicati °~ de la lettre collective des Evêques, le tan 3n était condamné, définitivement, irréméd li_ blement. Telle maîtresse de maison, qui es trouvait sur le point de lancer des invi ne tions à un de ces thés où l'on exécutait u- fameuse danse sud-anT&ricaino, se hâtait remplaoer la fête projetée par un a t dansant », ou mieux encore par une de ( après-midis ou la chorégraphie n'occupe poi a néoessaii'ement le piemier rang dans l'esp do ses organisateurs et où, à côté de la ta.< à de thé, de la conversation, du bridge inoffe o,- sif, a on dansera », simplement, n. L'exemple vint de haut, du reste; il vi 11 r de la grande capitale e'Je-même qui, iroi auièi'O, avait-lancé tn Europe une danse q r" son symbolisme air ait dû tonii1 éloignée 08 tout jamais des- lieux où se réunissent des lie nêtes gens. Paris, qui fut le premier à ade ter le divertissement des bouges, jfut aussi premier à le proscrire, et M. Poincaré, q ra « toute la question religieuse » sépare poi tant, des a ca'otins » ne manqua pas ele s c mettre les iaT?7.fs cle ses fêtes officielles à ~~ décret que la mode avait confirmé certes m: S dont l'auteur- ll'était autre que S. È. le w dinal Amette. en persCRne! La même évolution se nutîît^te du C( des exagérations ele la toilette féminine?^ voit déjà, en nombre moindre, de ces désl •té billages qui passaient les limites de la coqui à terie, et on cite tel bal, offert pourtant p ie telle grande dame rien moins que a col! u- monté », où certaines jeunes personnes dont 15 oouturiere s'était inspirée trop crûment < 1S Directoire, furent discrètement rappelées ^ soin de mieux agrafer Leurs falbalas ind crets. x Et ceci ne sont que des manifestations e is térieures Osera-t-on dire que les fortes iin nobîies paroles de nos Evêques sur les rappoi s, entre jeunes gens n'aient point exercé un s r(: lutaire effet sur certains esprits légers -j'1 n'aient pas rappelé plusieurs mères à un se ' timent plus net et plus profond ele leur d voir? &- * * * rs El1* bien, de tout oeci, il se dégage u: j_ conclusion, ot 011 nous permettra bien de [c dire. le C*ite conclusion, c'est tout simplement ls justification complète de la lettre collecti' 1_ des Evêques, de sa nécessité, de sa légitimit :C, do son opportunité. C'est aussi la démonstration de doux th x ses extrêmement importantes au point < it vue social. ii La première, c'est que, parmi les entrain «r ments de la corruption et de la décadem e des mœurs, qui atteint, par l'effet de mode, jusqu'aux couches élevées de la s e ciété, les chefs do l'Eglise, et eiK nuls, 01 conservé un esprit assez lucide, assez dégai ' des contingences profanes, pour connaître « n apprécier le mal ; assez de clairvoyance poi e l'analyser; assez d'indépendance pour l< ii dénoncer sans ambages. t Le second fait, c'est que, grâce à cet1 haute autorité morale qui leur est direct £ ment reconnue par les croyante, et qui lei est indirectement attribuée par les agno y tiques, les chefs de l'Eglise, et eux seul s réussissent à imposer leurs vues, même sur u L terrain non dogmatique, à la foule immens — des civilisés, entraînés au-delà des limita s de la civilisation par la tyrannie si puissant 2 et si impérieuse de la mode. 1 Voilà l'œuvre des Evêques. ^ S'il est des « chroniqueurs » antiûléricau , pour en blaguer l'objet dans co cas partiel [ lier, nous doutons qu'il s'en trouve pour re connaître sa puissance L. G. S Retires de Kmm mu Correspondance particulière de la «Métropole Kokowtzoff, premier ministre russe, couvr ire officiellement, au nom du Tsar, un généra fit et deux colonels, prévenus de malversation et traduits en justice. — Pour les prison tee niers politiques russes. 'rit St-Pétcrsbourg, -50 janvier 1914 me er, La corruption est grande au pays des Isar •nul ne l'ignore, maiis les malversations com t-il m'is«ôs par les grands sous le couvert ek l'ajutoriité, sont bien plus grandes encore témoin les fa.its extraordinaires que Bourtzef vient ele dévoiler elians le (( Boudoucktphe » Il s'agit élu lieutenant-général Sivitzki, pré — sident élu comité de l'intendance, et des colo nais Gailubeck et Sirévitch, chefs de J'inten da-nce en 1911 et en 1912 poursuivis pou malversations notoires ( fournitures de den rées mîiHiitaires) par le général Martinoff D commandant en chef des troupes de Transa mourle. Or, vous imaginez-vous l'effet pro eluit par cette révélation? Le général Marti noff est déplacé; le général Sirévitch est pro mu au poste qu'il occupait et tourte l'affair il- est étouffée devant la Douma par le premie les ministre, s'abritant derrière l'autorité dt ic- souverain, k- * *- Vous avez probablement eonnalssano , d'Une prolestat'ion signée par un groupe el a" savants, d'artistes, et d'hommes politâq.ue. m" de divers pays, qui font appel à la conscienc le humaine universelle en faveur eles malheu reux détenus ekins les prisons russes pour d< >r- prétendus aimes politiques. se- En effet, c'est à peine si l'amnistie prornul 'iQ guée à l'occasion du jubilé des Romanoff ; tionu compte des prisonniers politiques; ell n'a presque rien changé à leurs terrible ue souffrances. Or, depuis la proclamation de h >rs soi-dlisamt l'ibenté constitutionnelle, en octobr l'c" 190.V plus de 40,000 personnes ont été côn et damnées, en Russie, pour délits politiques ! ne Sur cc nombre, plus de .^000 ont été exéou tées, plus de 10,000 ont été emprisonnée dans les sépulcres de Ivatorga, et la plupar de ces condamnations furent l'œuvre des con seils de guerre. V D'après les renseignements que je vous a 011 donnés déjà, vous avez pu voir que les con et diifbions d'emprise>nnemc;nt que fait actuelle 'O- rruent la Russie à ses elétonus politiques fou n- de leur elétentiion un insupportable martyre >é- I^e manque de nourriture, poussé jusqu'; se l'inanition et la mort, j'encombre ment de prisons, qui ne permet même pas de s'étend.p par terre, le manque d'hygiène et ele propreté qui provoquent des épidémies de scorbut, d 'nt typhus et ele tuberculose augmentent la mor us tain té de la population des prisons de plus di ils 10 0//°' m- Mais ae qui <ist plus ternble encore qu< ur tout cela, ce sont les mauvais traitement: 2S infligés pondant la détention préventive. Ai " ' cours eles interrogatoires, on a vu des he>m ; mes, même des femmes, torturés, maltraité er et fouettés; les nombreux procès qui en son résultés ont été l'objet de violentes diiscus s'ons à la Douma. Ce régime épouvantabi os a pro\oqué depuis 190K une véritable épidé mie de suicides; tous'ces malheureux con eia-mnés parviennent, on ne sait comment, ; [es se procurer du cyanure de potassium e us lorsqu'ils sont poussés à bout, qu'ils n'entre - P \'oient aucun allégement à leurs souffrances 4 ils recourent à la seule délivrance qui s'offn à eux. Il faut voir dans ces suicides,, l'espoin on qu'ils ont d'attirer l'attention de l'opiti'ioi g° publique afin de proourer u.ne amélioratiot a- ;,u sort iinsupportable de leurs compagnon, se de souffrance. Parmi les déportés .poTii'tiques, on peut ci la compter la plupart qui ont été frappés, sa ni ri© jugement, par voie administrative. Ils lam j,, guisseht en Sibérie pi'esque sans abri, à pein vêtus, privés des moyens de se procurer dn ies la nourriture; on leur alloue 10 kopecks pa nt (2- pentimes) et ence>re on tmuve 1< •it moyen d'en sousUnke une partie. se Les signataires d'e la protestation appuien n. sur ce point que des faits de cette natur* relèvent de la conscience de tous les peuple: nt civilisés, sans distinctions politiques, et de • vraient soulever en Occident une tempet< 110 d'indignation. Cette protestation a recueilli llf les signatures de personnages éminents dan a tous les pays de l'Europe, ele fonctionna ires n- de savants, de jurisconsultes, etc. p- Dès 1909, il s'est formé en Angleterre lî le Skx^iété eles «Amis ele la liberté russe»,com ue posée de membres du Parlement, appartenau à tous les partis, de membres du clergé e' élu corps universitaire; elle publia sous 1" u~ titre: «In Terreur en Russie» une brochun lP qui était un vibrant plaidoyer en faveur di lis l'amélioration du sort des prisonniers, ir- En France, la ((Société des amis du peup!< russe», a créé un mouvement semblable, qu •té s'est étendu au-delà eles frontières, et qu in est devenu commun à l'univers civilisé. " ~*trJ-*Ayéiur» déclare qu'il faut soulever U , ran 'i^^-iymair.e contre la détérioration £ et la t d'exgtonoa hurn^i ^ nés. Il faut montrer, 1 - . matériel, que les malheureux qui langubs3~r I élans les prisons de Russie et les solitudes ek Sibérie, 11e sont pas elélaîssés ele la pitié et ek U1 la sollidarité humaines ». is- Serge. 1» : — e —: » II La crise balkanique te Pour la nouvelle alliance balkanique a- Belgrade, 12 février. — Hier soir, à 11 h., et M. Paohitoh et Vemizelos, accompagnés de n_ leurs suites, sont arrivés à Belgrade. Ils ont 0_ été reçus à la gare par le ministre des travaux publics, le secrétaire général aux affaires étrangères, le ministre de Grèce et le personnel de la légation grecque, les notabilités Ie de la colonie grecque et le personnel du mi-la nistère des affaires étrangères de Serbie. L'impression à Vienne la Vienne, 12 février. — Le voyage de M. Vé-re nizdos à Belgrade après les entretiens que Je g président du Conseil des ministres ele Grèce 5 a eus déjà aveo M. Pachitch à Saint-Péters-„ bourg et à Buckarest, éveille quelque méfian- I ce à Vienne. le La « Nouvelle Presse Libre a écrit à ce sujet : Si on ne ressent aucun enthousiasme en 2- Autriche-Hongrie, en Allemagne ot en Itadie je pour imposer par la force les décisions eles [a puissances relativement à l'attribution des îles ele la mer Egée, cella provient de ce que, ■ t malgré tant d'assurances, une certaine obscu-.£ rite enveloppe encore les desseins dcrniea's de ' La poîitiquo grecque. : Lo journal ajoute : Nous voyons d'abord, M. ir Venizelos se rencontrer à Saint-Pétersbourg ! avec M. Pachitch dont la maladie était surtout ele nature diplomatique; noua ccaista-e tions ensuite que les eleux premiers ministres y. éprouvent le besoin d'avoir un nouvel entre-[r tien à Buckarest au cours duquel les qnes-tions sont discutées et non résoilues puisqu'ils poursuivent leur voyage à Belgrade en coan-mun.II Cette amitié si abondamment manifestée et e des nége>ciations diplomatiques si étonnacn-s ment longues ont quelque chose d'inquiétant, e Le siniplo maintien du traité ele Buckarest ne rédame pas tant ele manifestations. L'essen-ti-efl. pour la situation européenne est que les re-lations entro l'Autriche-Hongrie ot la Rus-K sie restent en l'état mais les nouvelles venant de Saint-Pétersbourg trahissent une certaine excitation dans l'opinion publique et prouvent que les fils tenelus à travers les Balkans partent de la Ru«»^a4 ae porf ae vaiparaiso e! le canal de Panama ! L'ouverture dai canal de Panama et sa ' répercussion sur le commerce maritime tout le long die la côte américaine du Pacifique ont dès maintenant pour conséquence l'agran-. dissement des ports riverains. Les projets conçus dès 1911 en vue de l'amélioration et 5 ele l'extension du port de Vaiparaiso sont, k ' cet égard, d'un suggestif intérêt, et les voici en pleine exécution, ' Les plans soumis à cette date_au suprême ' gouvernement chilien comportaient la con-' struction d'un brise-lames de mille mètres die " longueur, et de 1920 mètres ele ejuais. Ces " " quais seront munis de 22 grues, 38- cabes-' tans, vingt escaliers de service. A leur pied l'eau atteindra 12 mètres de profondeur et les quinze hectares de terrain que leur édification ' fera gagner sur la mer seront occupés par ' 23,500 mètres de voie ferrée, 163,000 mètres carrés de chaussées pavées, et des hangars " et eles magasins couvrant une superficie ^ totale de 66,000 mères carrés. Tout l'outillage 2 mis en couvre sera mû par l'électricité. r En face de la station, dite «del Baron» e>n 1 élèvera un môle de 200 ntètres de long sur 30 de large. Ce môle sera eloté des appareils de déchargement et de transport nécessaires ; pour la mobilisation de 240 tonnes de charbon ; à l'heure. ' Tels sont, élans leurs très grandes lignes, ' les travaux que, par contrat signé en 1*912, la [ maison Pearson and Son, de Londres, s'est " chargée d'effectuer, pour une somme de 32 mil liions 763,630 de piastres or, et dans un délai de sept ans. Le môle destiné au mou-[ vement élu charbon devra être achevé dans ■ les trois ans. s L'on estime que l'importance eles ouvrages ] oi-elessus mentionné cori-espond aux chiffres suivants, prévus pour 1915: mouvement commercial, 1 million 180,ooo tonnes; coefficient ele charge: 0.32; nombre ele navires: 1180. " Mais ces chiffres prévois en réalité seront j" trop faibles, car il résulte de la statistique douanière que dès les années 1911 et 1912 le mouvement commercial de Vaiparaiso a été • respectivement de 1 million 530,000 et 1 miil-1 lion 650,000 tonnes. Toutefois, le nouveau port de San Antonio " qui vers 1915 précisément entrera en activité, ne laissera pas de détourner diu trafic actuel ' de Vaiparaiso une quantité considérable de 1 marchandises à la fois volumineuses et d'une > faible valeur. Pe>ur se former une idée de l'importance ; <les travaux en cours, il suffit d'arrêter un instant son attention sur l'énerme masse de ' terrain et de matériaux qui y sont et y seront mis en œuvre, soit: En terres pleines de toute espèce: 2 mil-! lions 300,000 mètres cubes; en boulons, gra-' \ats et pierrailles, 1 million de mètres cubes; 1 en blocs, caissons et ciment armé, 350,00c ^ mètres cubes; en fer et acier. 11,550 tonnes. ' L'emplacement même eles travaux évocpje l'idée d'une ville, exclusivement affairée et industrielle, d'une fiévreuse cité ele machines, révélatrice de surhumains efforts, et où la lutte ele l'homme contre la nature s'affirme quotidiennement tangible, et où, quotidien-1 îi'ement, l'homme apparaît de plus en plus victorieux.' Dès à présent, cinq cents ouvriers y tna-; vaillent sans relâche, au milieu des machines ; à air comprimé, des dynamos et des perforatrices, au milieu des ateliers ele charpeinterfe, de ferronnerie auxquels s'annexent une fan-, eierie produisant cinq tonnes de. fonte par ' semaine, et un magasin 'à ciment pouvant en contenir 2000 tonnes. Dix-sept grues roulantes font le service des ' carrières de pierre affectées à la construction [ de digues. Douze sonit à vapeur et les cinq ; autres électriques. 1 Le trajet des carrières au môle est accompli, grâce à huit kile>mètres de voie ferrée, par cinq locomotives et 160 wagons de 10 tonnes chacun. ; Deux pompes électriques fournissent l'eau ! potable aux travailleurs. L'entreprise dispose également d'une nom-[ breuse flottille de dragues, chaloupes, remor- ■ queurs, grues flottantes, etc. 1 A vrai dire, l'établissement de ces eliverses installations a absorbé à peu près tout le ' temps qui s'est écoulé depuis la signature du contrat par laquelle lés entrepreneurs s'enga-1 geaient à prendre à leur charge les travaux [ élu port. Ces travaux mêmes ne font donc que commencer. I^es dragages avant pour but , ele poser les fondations du quai dit de la , douane remontent seulement au mois d'avril 1913; en août ele oette même année s'effectua le premier lancement ele matériaux pour la , construction du brise-lames. Et l'échafau-j elage du môle au charbon n'a été entrepris I que plus récemment encore. Mais à présent que la période initiale de cette formidable entreprise peut être consâ-elérée comme révolue, il est certain que l'œuvre proprement dite va se poursuivre avec k plus intense activité. Et comme la conséquence ele cet agrandis- * >Qf-mAn.t du port de Vaiparaiso sera une reoro- trafic à l'intérieur du Chili, l'on ai. In Quœt'ion de dédou-étudie dès m®M^^t Val'pfiraiso à la bler la voie ferree qua _ capitale. l<aC Grâce à oes eiiverses mesures, Valpartîiiio, plus que le Callao au Guayaqu.il, sera dans un bref délai le plus splendirie emporium eki Pacifique. E. Ch. CONGO l.e voyage de 1' « Albertville ». Le vapeur « Albertville i> a quitté Grand R assaini, le 12 février, à 7 heures du matin, on route el'Anvers pour le Congo. Les partants du 19 février. S'embarqueront également sur 1' « Elisabeth "ille », le 19 février: Pour le ministère des colonies (2e et derniè-10 liste) : MM. Tiéraehe, miaçon, l(2o départ) qui sera accompagné de sa femme; Van den re liste) : MM. Tiéraehe, maçon, (2e départ) Hatain, sons-chef do section (3e départ) ;Maa*-quet, maçon, (2e départ) ; Collet, forgeron, (2e départ) ; Dechamps, charpentier (2e départ) ; Decorniore, surveillant des travaux (2e départ), qui sera accompagné de sa femme; Cloquet, conducteur de travaux (3o départ) ; Caretti, chef de chantier (4e départ) ; Peuman ,percepteur des peistes de 2o classe (2e départ); Moreau, porcepteur suppléant des télégraphes do Ire classe (1er départ); Gianpietri, juge d'appel (5e départ) ; Engol, agent judiciaire (loi- départ) ; \ anelen Houte, conunis-chef du sei"vico des impôts (2e départ) ; Saussus, commis-chef du service des impôts (2e départ) ; Renier, comimis de 2e classe, du service des impôts (1er départ). Pour la Forestière ot Minière : MM. S. S. Moore .eloctcur (1er départ) ; W. M. Vande-vonter, prospecteur, (1er départ) ; Emmanuel de San, agent, (1er départ) ; Raoul Goenens, agent, (2e départ). Pour la Mission de Recherches Minières de la Compagnie du chemin de fer du Bas-Congo au Katanga : M. Harry Yates, ingénieur. Pour la Compagnie élu Chemin de fer du Congo : M. Joseph Schupp, commis-chef*

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks La Métropole behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1914 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes