La Métropole

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s.n. 1914, 04 Maart. La Métropole. Geraadpleegd op 05 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/t14th8cp6w/
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I ' kîWRj | JjiF ERNEST (^7 TiNCHANT 21e Année No 63 LA MÉTROPOLE A-BO IVIVEIIWJCEIXVX'S Uo ifi i «•••••••••••• fi. 15 * Sii mol» ,♦..•••••••••&• 8 — Trois mois. «#•••••• On «abonna & tons les bureaux de poste et aux facteur*. ETRANGER, le port en sus: Poux la HOLLANDE, s'abonner de préférence aux LE NUliER 5 CENTIME! ) Journal quotidien du matin Tous les jours 59.ruedes Peignes, Anvers Le dimanche ds 4 à 10 Administration: » 3519 de10àl6 ! pages Rédaction : Téléphone 617 pages le numéro 5 CENTIMES Annonces : la petite Chronique sportive la ligne lime . ... 6. 0 30 h. 3 00 Annonces financ.id. » I 00 Faits divers fin ld. » 2 00 Réclames la ligne, » I 50 La Ville td* » 5 00 Faits divers corps ld. » 3 00 Emissions Prtx à convenu: Pour toute la publicité, saut celle de la province d An* vers, l'adresser à l'AGENCE HAVAS : à BRUXELLES : 6. place des Martyrs, à PARIS : 8. place do la Bourse, à LONDRES : n3. f.heauside E. C. Mercredi 4 Mars 1914 "CHRISTUS „ I « nhr.flf.ua » est lo titre d un Mcinuei 'd'histoire des Religions, édité récemmenl i Paris. Il serait inexact do dire que cel ouvrage est une réponse à 1' Orpheus de M. Salomon Reinach Cet auteur jouit grâce à une réclame tapageuse d'une re nommée passablement surfaite: « Les gens, dit Paul Villiaud, qui s'occupent ave< loyauté de l'histoire des religions et d< leur comparaison savent qu'au seul rap port scientifique i' Orpheus de M. Sa lomon Reinach est une œuvre sans valeur C'est un « p amphleb.» Ce qui n'empêeh< pas les très nombreux lecteurs de ce pam phlet de se croire très bien renseignés sui l'histoire des religions. Les partisans de la science laïque avaient compté sur les découvertes dans le domaine de la matière pour résoudre le problème de la destinée en dehors de: données de la foi. L'aventure de Haecke a été une leçon pour les savante maté rialistes: Ils ne se hasardent plus à mon ter à ''assaut de la iorterès.se des idées e des traditions avec les armes que semblen leur fournir les progrès des sciences d'ob servation, armes qui ne peuvent leur êtr-d'-ucune utilité dans les combats relatif aux idées et aux sentiments. La préten due réfutation du dogme par la scienc est laissée pour compte aux conférencier des universités populaires inoculés d'an ticléricalisme rabique Ce n'est pas que la science laïque s Boit avouée vaincue par la religion. Ell< a reconnu qu'elle évoluait sur un ter rain peu propice aux controverses paroi que sans relation immédiate avec l'élé ment religieux. L'histoire au contraire parut lui offrir un domaine propice poui édifier son système indépendamment des données de la foi. Opposer les religions entre elles, établir l'origine « naturelle » des croyances lui sembla le meilleur moyen pour mettre fin à une autorité qu'elle ne considère que comme une séculaire usurpation de pouvoir. D63 lors la manifestation religieuse fut recherchée dans tous les temps, dans tous les lieux, dans toutes les civilisations, chez toutes les races. Les origines de tous les cultes furent scrutées. On chercha à saisir le germe de l'idée religieuse, afin d'en reconnaître l'essence et de le suivre dans son évolution. C'est ainsi que naquit cette « science » txouVeWe l' « Histoire des religions ». Mi-oholet peut être considéré comme un de ses >récu rieurs. Elle resta assez longtemps réservée à quelques spécialistes, de par sa nature même et sa complexité. L'étude d'ouvrages nombreux, traitant chacun un point spécial du problème, tels que: The Making of Religion, d'Andrew Lang, The Evolution of Religion, d'Edward Caird, The Study of Religion, de Morris Jastrow, pouvait seul initier à la Science nouvelle. Seul le savant qui fait Ba spécialité de cette matière a le temps d'aborder un tel travail. Pour l'homme do culture générale l'histoire des Religions resta donc lettre morte jusqu'à ce que parut I' Orpheus, do Salomon îteinach. Mais celui-ci n'a certes pas prévu le formidable coup que son imprudente entreprise allait porter par ricochet aux travaux des spécialistes en la matière. A part U fait suffisamment prouvé que \'Orpheus est construit sur des bases erronées, la tentation présomptueuse de M. Salomon Reinach a donné lieu à une opinion fausse: qu'il est possible à un seul auteur de traiter l'ensemble de l'histoire des religions d'une manière scientifique. La délicatesse et l'extrême complexité des données du problème s'y opposent. Ce qui.n'empêche pas que l'auter d' Orpheus a- eu des imitateurs. L'étude d'une religion ne saurait se faire sans l'étude do a race qui la pratique, de la civilisation à laquelle elle appartient: C'est toute (a carrière d'un savant. Avant d'aborder la vulgarisation de la icience nouvelle, il faut attendre que les spécialistes aient, chacun dans son domaine, établi un tableau synthétique, des conclusions générales. C'est ce que les auteurs du Christ-us ont compris, c'est ce qu'ils ont réalisé dans leur œuvre collective.Si les savants laïques se sont lancés îans les recherches sur l'histoire de3 re-igions, les savants catholiques do leur :ôté ont puissamment contribué au progrès de la science nouvelle et ils ont compris qu'après les erreurs répandues par ' Orpheus, il était de leur devoir de donner un exposé, accessible aux lecteurs luclque peu cultivés, de l'état do nos con-îaissances en histoire des religions. La tâche n'était pas aisée: Il fallait non >as vulgariser comme cela s'est fait pour es sciences naturelles et assez souvent à eur détriment. Il fallait donner au lecteur doué d'une certaine culture un Mutuel où il pût trouver une première initiation à l'histoire des religions. C'est-à-J i re résumer, en une synthèse claire et lotte, les données de chaque élément par-iculier dont l'ensemble forme l'histoire [es religions. Le C'hristus nous donne ette initiation, ces vues synthétiques. Pour faire œuvre vraiment scientifique t éviter le danger toujours inséparable e l'érudition de seconde main, le plan 0 l'ouvrage a été conçu et élaboré de îlles sortes que chaque chapitre fût trai- | S par un spécialiste. L'unité de l'œuvre 1 'en est pas détruite car la méthode est < >ujours la même dans ses grandes lignes « les différents chapitres se suivent se- c >n le caractère plus élevé et plus com- 1 lexo de la religion étudiée, mais ils ne [ assortent pas l'un do l'autre. Il en ré ( ilto au contraire un grand avantage p our la clarté de l'exposition et l'aisance s rec laquelle les matières sont traitées. T Seize savant: ont collaboré au s hristus, et c'est un honneur pour la Bel- d ique et pour l'Aima Mater de voir figu- 0 >r parmi eux des savants comme A." Cîor- Jj ^i ot L. de la Vallée Poussin. fj premier chapitre, œuvre de Léonce te > urandmaison, expose en quoi consiste ir étude des religions. Cette étude compor- fi |.la définition du mot religion et I'ex- 11 ication de la chose. L'auteur nous dé- v Oûtre l erreur do M. Salomon Reinachjn, qui a cherché l'explication de la che>se religieuse en la prenant à son état embryonnaire hypothétique. C'est aussi habile que do vouloir étudier l'anatomic hu-I maine sur les spermatozoaires I C'est à l'état de développement normal qu'il faut prendre la religion, quelle qu'elle soit, pour se rendre compte des virtualités renfermées à l'état potentiel dans son élément générateur. Le vice do la méthode de l'auteur d' Or-, pheus, l'amène à définir la religion: « un ensemble do scrupules, c'est-à-dire de «tabous», d'interdictions non motivées, fondées sur l'illusion — qui font obstacle au libre exercice de nos facultés ». A cette dé-: finition fantaisiste, l'auteur du premier chapitre du Christus oppose en la justifiant scientifiquement, celle de Morris Jastrow dans T'Ai Studi/of Religion. Elle s'énonce ainsi: « La religion se compose : de trois éléments: 1° la reconnaissance d'un pouvoir ou de pouvoirs qui ne dépendent pas de nous; 2° un sentiment de • dépendance à l'endroit de ce ou do ces : pouvoirs; 3° l'entrée en relation avec ce ; ou ce3 pouvoirs.» s Si l'on réunit ces trois éléments dans 1 une proposition, on peut définir la re-. ligion comme la croyance naturelle à un ou à des pouvoirs qui nous dépassent, et à l'égard desquels nous nous sentons dé-; pendants, croyance et sentiment qui pro-duisent chez nous, 1° une organisation.. - 2° des actes spécifiques, 3° une réglemen-î tation de la vie ayant pour but d'établir 5 des relations favorables entre nous-mêmes - et lo ou les pouvoirs en question. 3 M. do Crandmaison expose ensuite les 3 notions religieuses principales: Religion - naturelle et religion révélée; ce qu'est l'histoire comparée des religions ; quelles î sont les causes des divergences et de3 in-; certitudes dans cette étude; quels sont ses ■ principes et ses méthodes. Une bibliogra-: phie indique les sources accessibles à l'étudiant désireux de faire une étude approfondie des bases de la science nou- rrûll^ !.. n. L'Actualité Autour de l'attentat de Debrecin g} Les suppositions de la plupart des journaux austro-hongrois au sujet 'QÏÏjL des causés ot des autours d© l'atton-tat i;«ntre l'évêqne grec-catholique de debreczin semblent aujourd'hui confirmées. Dès le lendemain de l'explosion meurtrière des deux bombes qui firent tant de victimes innocentes, on disait que seul un individu ayant do l'intérêt à troub!er_ les relations entre le gouvernement hongrois et les Rou-ma.ns établis en Hongrie pouvait êtrô considéré comme l'auteur de cet odieux attentat. On ne parvenait cependant pas à découvrir le criminel qui avait déposé les bombes à l'évêché de Debreczin; c'est seulement avant-hier que la police de Bucarest a réus- ( si à découvrir les vrais coupables. Ils ont réussi ma.heureuseinent à s'échapper, mais ( la constatation même de leur identité suf- . fit déjà pour démontrer que réellement les ' suppositions do la presse austro-hongroise sur la nature politique de l'attentat étaient om- , plement justifiées. Les deiix auteurs de l'attentat sont un étudiant ou soi-disant étudiant russo du nom d'Ilie Ivatarau et un loueur de voitures, éga- ( iemçnt Russe, du nom de Thimotée Kirilew. Ces deux individus s'étaient munis do faux passeports et la police a réussi à mettre la . main sur les propriétaires des papiers d'iden- 2 tité dont les auteurs de l'attentat s'étaient , munis. C'est par eux qu'elle est arrivée à sa- f voir ce qui lui importait avant tout, c'est- ( à-dire que les auteurs de l'attentat n'étaient j pas de nationalié roumaine. Le principal auteur de l'attentat, le pré- ^ tendu étudiant Katarau, est d'ailleurs une ( vieille connaissance de la police roumaine, j Eh Roumanie, i] a joué pendant longtemps ^ le rôle de martyr national, puis il a été tour s h tour lutteur, journalier, professeur de langues, puis étudiant. La police le recherchait . depuis longtemps, mais elle ne parvenait pas ^ à le (ïonvainero des méfaits qu on lui repro- , chait. f. lia découverte de l'identité et de la 11a-tionalité des deux criminels est évidemment ' d'une très grande importance dans l'affai- j, re. Ello permettra de fournir la preuve que j, l'attentat a été provoqué par des agitateurs ^ politiques russes ou panslavistes dont Kata- (j rau n'était que l'instrument. Ce crime, com- c me nous l'avons dit ici même, il y a quel- ^ ques jours, rentro donc bien dans la catégo- £ rie des crimes destinés à favoriser la propagande du panslavisme orthodoxe dans les provinces austro-hongroises. Le procès contre les Ruthènes u Marraaros-Sziget, dans lequel fut impliqué, comme on le sait, le président de la société de bienfaisance russe t pour les Ruthènes, le député russe Bôbrins-1 ky, est en réalité un pendant do l'attentat g de Debreczin. Il est à noter, en effet, que c le® orthodoxes russes, en dépit de la situa- f tion compliquée devant laquelle ils se trou- ê vent généralement en Autriche-Hongrie, à cause de la composition. assez peu homogè- C ne de la population des provinces oît ils se « meuvent, savent _ parfaitement dist:nguer t ceux qui leur paraissent les plus dangereux. Dans tous les cas, les fidèles de l'Eglise ea- '' tholique grecque sont surtout exposés à leur c propagande. La raison en est que cette égli- t se qui dispose d'une liturgie spéciale se rap- v prochant do la liturgie orthodoxe a lutté é avec le plus de fruit contre l'o schisme russe t et grec. La conséquence de cetta résistan- d ce à l'orthodoxie russe se manifeste natu- s* rellement aussi dans la lutte du panslavisme contre les autres nationalités en Autriche- ti Hongrie. Les Ruthènes qui appartiennent en ti grande partie à l'église catholique grecque si >nt parfaitement résisté jusqu'à ce moment a îu panslavisme précisément à cause de leur sonfession grecque catholique. c< Le comte Tisza, auquel cette situation ne d: pouvait échapper, avait donc songé à pvo-iter des services de l'église catholique grec- à lue en installant 1111 évêché de cette Eglise Debreczin. Est-ce que le comte Tisza qui st protestant, comme on sait, avait en vue me propagande grecque catholique dans la opulation roumaine du banat de Temesvar vi ans lequel ce nouveau diocèse est situé? cj: »n ne peut le dire. Dans tous les cas, le résident du Conseil des ministres hongrois ^ > défend d'avoir eu cette arrière-pensée, u es Roumains devaient donc savoir à quoi Z, eu tenir^ et seuls les panslavistes avaient e l'intérêt à commettre un crime aussi lieux que l'attentat de Debreczin. Ils n'ont as manqué de le commettre. T1 serait à sou- ^ ter d'ailleurs que Ie comte Tisza sût pro-ter de l'impression produite par cet attendit sur la population roumaine ot par les té-oignages d0 sympathie dont le monde of- f-ciel et parlementaire n'a pas été parclmo-eux vis-a-vis de cette population pour nener un rapprochement cntr'oUe et kx agvars pour ie plus grand bien de la mo-trchi# hongroise elle-même. — J. Joerg, rei Echos LA VILLE Programme de la journée : FETES ET CONFERENCES Jardin zoologiquc. — A 8 heures et demie, que torzlènue festival annuel en' cominéinoraticm d Petex- lienoit : « Le RMji Société royalo d'Harmonie. — A 8 heures ( demie, dan> la salle Rouge, soirée de décLamc twm paj* M. J. Combet.. Cercle Artistique. — A 6 heures et demie, coj tèrence par M Henrjr de Jouvenel : n L'Evo'.uUo de la presse en France, o Ligua maritime beige. — A 8 heureâ et demii à l'Athénée royal, conférence par M. (ïroenet capi-taiite au long cours : « D'Anvers i Sfin-Frai cisoo, i\ bord d'un voilier. • COURS Polyglot-Club. — A 8 heures 45, au Syndicat d com merce et de l'Industrie-, courte rue Ne<uv< réuiriwn de La section d'anglais. Club Africain — Ccrcle d'Etudes coloniale». -A 8 heure.» et demie, à l'Institut supérieur d commerce, cours de géographie et d'orguiilsatlo admJinistvaUve, par M. F. Noël; cours de langu espagnole, par M. L. George. Borlitz School, 8, Melr. — Langue® vivantes. EXPOSITIONS Salle Wynen. — De 10 à 6 heures, exposlilon C Gueauier et Maurice Sys (ouverte Jusqu'au 1 mars). Cercle Artistique — De 10 4 heures, exposlUo Marc-Henry Meuuier (ouverte Jusqu'au 1^2 mars Metslre Printemps I^e ciel frondeur et les quelques averse dont mars nous gratifie ne suffisent pas céler l'approche du printemps. Malgré les froids rigoureux que nou avons subis cet hiver, la végétation est tre avancée. Déjà les bourgeons s'entr'ouvrent timidement de petites*feuilles d'un voit ter dre apparaissent. Le printemps, lo gracieux conquérant frappe à nos portes. Nous no l'attendion pas sitôt; il est en avance et il a pu voi che7. certains d'6ntre nous lc3 patins demi rouiliés que l'on n'avait pu se résigner er core à exiler au grenier. Le noui'el « arriviste » sera-t-il assez fo. pour empêcher un éventuel rotour offonsi de l'hiver P Malgré les regrets des plaisirs d patinage, espérons-le, car les fleurs, près dV clore, seraient gelées, et nous devrions fair par avance notre deuil des beaux fruits. A VAssociation catholique d'An ver L'assemblée générale do l'Association Ca tholique et Constitutionnelle d'Anvei-s. aur. Ifieu le jeudi 26 mars prochain, à 8 1/2 heure du soir, au local central. Champ Yleminekx 47. A l'orda-e du jour: La loi scolaire. M. Segers, minstre de la mai'ine, des che mina do fer, postes et télégraphes, y prendr; la naroi'e. Aux plantations communalem Jugeant qu© la popularité déjà très amoindrie do ses amis politiques de l'hôtel do r il le pourrait souffrir encore davantage de lf publicité que les employés et ouvriers com-nunaux donnent à leurs revendications ai noyen des nombreux organes professionnel lont ils disposent, M. Augusteyns s'ost empressé de désavouer en un© réunion publi-iue les dits organes et ceux qui les rédigent. Si le bienfaisant député avait visé à ac-:roître le mécontentement manifeste qui rè-*ne parmi les employés communaux do tou-e catégorie, il n'eut pu mieux faire. Et les subordonnés des édiles cai-tellistes paraissent résolus à faire entendre à loui-s naîtres de plus dures vérités encore que par e passé. Le premier qui écope dans les grands prix, ;'est M. Van Kuyck, échevin des beaux-arts it du jardinage. Les jardiniers se plaignent d'être aban-lonnés à l'arbitraire direction de fonction-laires dédaigneux. Certains ouvriers sont ►bligés de nettoyer pendant les heures de ervice les vélos des chefs de culture, taillis que d'autres ne font que porter des lot-res aux quatre coins do la villo. Et l'on se demande à quoi servent alors ous ces vélos acquis ©t entretenus aux frais e la Villo, ces bicycîotte3 fournies depuis 3 début, dans un but d'économie sans dou-e, sans adjudication par le même fournis-eur P Les hommes des plantations communales .omettent à M. Van Kuyck de lui mon-ror aux prochaines élections communales à ui ils attribuent la faute de tous les abus u'ils constatent journellement et dont ils >uffrent. Ces menaces porteront sans doute de meil-îurs fruits que les sollicitations humbles et îs suppliques. Attendons-nous à voir M. ran Kuyck saisir son plus fin crayon et essiner pour les jardiniers communaux une asquette et des sabots archaïco-modernes, ont raffoleront les « misses » en tournée à in vers. Mais cela contentera-t-il ces bonnes gens ? Cartel ou pas cartel ? Les libéraux sont de plus en plus hési-ants à mesure qu'approchent les élections. I apparaît nettement qu'ils n'ont pas de line de conduite ferme; ils se laissent ber-er au flot des événements^ contents parais de mendier l'appui socialiste pour ne pas tre complètement submergés. Dimanche encore, l'Association libérale de îliarleroi s'est . réunie. Un journal do ses-mis nous donne les renseignements sugges-ifs qui suivent: « M. le président expose que des pourpar-îrs ont été engagés avec les dirigeants so-lalistes sur la question de savoir si le car-*1 sera renouvelé ou non. Un projet de condition a été rédigé, disant quo le Cartel tait dénoncé de commun accord, quo la iut-) serait courtoise, les deux partis ayant tous eux à leur programme la résistance à la loi SÔlàire et la conquête du S. U. » Une proposition a été libellée par M. Pa--rnoster, tendant à la reprise des négocia-ons avec les dirigeants socia'istes pour es-i.ver de rétablir le cartel. Cette proposition été votée à une majorité considérable, » Le bureau fera donc les démarches né-issaires et, en attendant, le choix des can-dats à l'élection a été ajourné au 15 mars.» Voilà donc une fois de plus les libéraux la remorque du drapeau rouge. Fièi'e et grande politique I Au Musée de folklore D'ici un mois le nouveau catalogue du usee de Folklore sortira de presse. On en t merveille dès à présent. Le nouveau guide, au lieu d'énumérer svp-matiquement tous les objets figurant dans i collections, suivra l'itinéraire du visi-ur et sera illustré de nombreux clichés re-oduisant les plus beaux objets exposés. Les visiteurs préoccupés de recherches entifiques trouveront d'ailleurs dans le ca-!ogue une liste méthodique dos collections. ' II convient de féliciter Ja direotion du Mu- ' > de Folklore d'avoir conçu I0 nouveau oa-ogue d'une façon pratique et d'avoir voil- ' à une exécution très artistique, Un concert Ysaye à Anvers Nous rappolons à nos lecteurs 1e concert < narquable qui aura lieu 1© samedi 14 marsjl fa^mtBsama^BBmasBmBiaammmmÊaamiÊÊsmmÊÊam prochain, à 8 heures 30 du soir, dans la grande salle de la Société royale d'Harmo-uie.Il s'agit d'un coopert \saye sous la direction de M. Ernst Wendel, chef d'orchestre dos Concoi-ts philharmoniques de Brème, avec le concours de M. Pablo Casais, violoncelliste, et de Mlle Maudo Delstaneho, violoniste.Au programme de cette soirée musicale, qui promet d'être un véritable régal artistique, nous relevons Symphonie no 3, op. .. 55, de Beethoven ; le Concerto op. 20 pour c'violon avec accompagnement d'orchestre de ILalo; a Kikimora », légende pour orchestre, ! op. 63, de Liadow; le premier Concerto op. '~.8B pour violoncelle avec accompagnement ■d'orchestre de Saint-jSaens, et l'Ouverture U des c Maîtres Chanteurs de Nuremberg » de 1 Wagner. Quand nous aurons dfc que ce concert ee .donnera au profit dp l'œuvré des malades l" pauvres soignés à domicile, œuvre méritoire entre toutes, nous oserons prédiro à ses or-.j ganisateurs un succès très brillant. Les travaux de la nouvelle poste 1 lie travaux de la nouvelle poste d'Anvers a avancent d'un train rapide. Les croisées ont e déjà fait, leur apparition au-dessus d0 la clôture au coin de la Placo Verte et de la. rue d'U Gage. D'ici peu de temps lo public anversois dis-5 posera de locaux postaux vraiment appropriés à l'intensité de3 affaires. 1 Industrie serlclcôte La fabrication de l^ soie depuis quelques années a fait des progrès étonnants. La chi-f» mie, la mécanique ont été misés à contribu-i tion et ou obtient aujourd'hui par dos Imoyens purement artificiels des produits se 9 distinguant difficilement do ceux que jadis s si laborieusement on fabriquait par les an-; ciennes méthodes. Autrefois, nul 11e l'ignore, l'unique producteur de la matière première était lo modaste , ver à soie. On comprend que pareil'e pro-3 duction devait forcément être restreinte et r offrait naturellement do nombreux aléas. - Dans nos provinces où l'industrie de la soie - avait toujours été florissante, on tenta dans la seconde moitié du XVIHo siècle de la gé- , t néraliser, de lui donner des développements , f plus grands. Sous les auspices dos autorités .1 royales, une fabrique de soie fut érigée en - 1774 dans le Parc de Bruxelles. Dans un but e; do propagande et afin do pousser à la diffusion do la nouvelle industrie, on distribua à tous ceux qui en firent la demande des s plants de mûriers blancs, puis un peu plus tard des vers à soie ou des œufs de ces peu ~ élégantes bestioles. I Le public était admis à visiter l'établisse-* ment bruxellois et même à y loger pour s'i-» nitier aux procédés d'élevage- et de fabrication. On conseillait aux amateurs de planter lea jeunes mûriers en forme de haies, puis après l'apparition du femPage, d'y déposer les vers. On les engageait à ne pas craindre ni le pillage des oiscajis^ ni les intempéries ; des saisons, attendu qùp les vers s'habituent i mieux à notre climat humide qu'aux tempé- < . ratures brûlantes des p:«.vs méridionaux. ! Bientôt des avis parus dans lès journaux j affirmèrent quo les premiers ossais avaient j . douné les plus brillants résuHats. On assura 1 même qu'il était poss:b's d'obtenir annuelle- } ; meut deux récoltes, c'est-à-dire deux éclo- ( sions de vers. Oetto tentative industrielle ne j devait pas avoir de lendemain. Malgré la 1 protec-tion officielle, les résultats pratique.» > ne répondirent pas à l'attente des organisateurs. Aujourd'hui ces essais paraissent près- < que puérils ; ils sont pourtant bien faits pour t montrer l'immense progrès ou plutôt 1a ré- { volution totale qui s'est accomplie en l'espa-ce d'un bon siècle dans certaines branches de -, l'industrie nationalo. ( t Le " Kattenwoensdag r, Le mercredi de la deuxième semaine du c carême avait lieu jadis*à Ypres la cérémonie ' du a kattenwoensdag » ou « mercredi des chats ». . Voici eh quoi ello consistait: . - Les habitants précipitaient tous les chats J errants de la villG du haut du beffroi, en . souvenir, prétend-on, dG la "renonciation des 11 Yprois au culte do Freya, qui, sœur d'O- ( din, l'assistait dans le combat, montée sur un char traîné par des chats. Eu 062, Baudouin lil, comte de Flandre, c rendit par un décret cette coutume obliga- 1 toire. Jusqu'en 1231, 011 précipitait les chats < do la tour du Vieux-Château, ensuite de la c tour do l'église St-Martin, puis, après la construction des Halles, de la tour du bef- f il roi. En 1674, l'usage cessa d'être pratiqué; 2 mais cette bizarre et inhuma:ne coutume fut s remise en vigxiour lo 28 février 1714. En ^ 1814 seulement, elle a été entièrement abo- l!!: t â Nas futurs ascMteetes l Une puixficatioii bruxelloise mensuelle, j; chi/leincn^ consacrée à l'architecture, <J<iiis n son dernier fascicule, s'occupe des con- ^ coui*s de Rome. Sur la foi de. r>ensei^'ne- q mante erronés,- elle anuioavce que la première J épreuve de ce concours vient d'être clôturée p et qu'un nombre très restreint de concurrents ^ y a pris part. Rien de plus inexact. Avant de pouvoir prendre part a 11 concours de Rome, fes jeunes architectes doivent p^ser un examen sciiantiJîqu.o. C'est ^oet examen qui a t< rccemmenît eu Lieu, les jeunes tfens qui ont D réussi dains cette épreuve peuvent s'inscrire p l«>ur prendre part au conco-urs de Rome. A ç ceux-ci s'adjoindront tous ceux qui antérieu- f rememt ont (léjà satisfait à cette même épreti- (( ve, mais qui 11 'orut pas réussi à être classés c] brs des dernières sessions du concours de q Rome. Quel sera ko nombre de concurrents (j qui participeront aiu concours dè cette année ? e; On l'ignore, car la période d'inscription n 'est ,r pas encore close. Dans tous les cas, on peut c-augurer que ce nombre dépassera 1e chiffre & qu'Indique la revue bruxelloise_ et-qui ne se ^ rapporte qu'à l'épreuve scientifique préala- cj ble. . cl Quant à prédire la banqueroute de l'en- <j, sei^n-ement de l'architecture dans nos éta- a„ bfosemérits artistiques, ce nous paraît quel- n: que peu audacieux. Tous ceux qui, annuelle-ment, à la clôt lire de l'année scolaine-, visitent }>j notamment l'exposiiion de l'atelier d'archi-tecLure de noire Institut supérieur des beaux- 0i arts, peuvent au contraire constater une d< situation hautement satisfaisante. _ I^a revue aj bruxelloise, assure, et nous lui laissons son ai affirmation pour compte, n'ayant pu la con-trôler, qu'à Bruxelles 011 n'expose plus les m tnavaux des élèves. C'est possible. Mais nous n,t savons qu'à Anvers, on agit tout auti-ement. m II y a quelques jours a été jugée la première épnauve de La fondation Iyéomard Blomuie. [jj jury, qui parmi ses membres comptait ;les Bruxellois, n'a pas caché sa grande satisfaction pour les résultats acquis. Les mêmes la jeunes gens qui ont pris part à cette épreuve, de s'inscriront, nous le supposons, pour partici-per au concours de Rome. Les résultats de ro xîs deux concoitrs seront simiultanément à î^xposés. Ix public pourra librement les appré- ch :.ier. Nous convions le correspondant de la te ■evue bruxelloise à rendre visi'te \ oefcte fo exposition. Nous ne croyons pas être mauvais et prophète en affirmant, que si après cet exa- j>a non M pea-siste à prédire la faillite de Pensei- fe jnem-ent de l'architectuire dans certains qu établissements du pays, que dans tous les <*e as, L1 devra modifier des appréciations pour ré 'Académiie d'Anvers. P, LETTRES DE LONDRES Correspondance particulière de la cMetropolei <»•«>—< Le Carême en Angleterre. — L'élection d Leith et ses conséquences. — Au Parle ment. — La démonstration de Hyde Park — Les suffragettes. — Mort de Sir i Tenniel et de lord Minto. Londres ,1e 2 mars. 11 suffit de jeter un regard sur les journau: x>ur être édifié sur la manière dont on obsci v« le carc-me en Angleterre, l^a colonne de; mariages est à peu pràs nulle, en revanch-œile des engagements mondains atteste un 'ecnudescence marquée. On se marie moins nais on flirie davantage. Un spirituel c iristoorabique écrivain, — (ces deux adjectif: l'ont parfois ensemble), — M. G.-W.-E Russelil appelle mars le mois de l'hospitalité «J'ai observé, dit-il, dans ma longue carrière :1e dîn>e>ur en ville, que- les dîners deviennon le plus en plus m-ombreux ët de pflus en plu; ovials, à mesure, qu'on avance davantage ian-s Le Carême. Dans ma jeunesse, iil n'] ivaiit poiout de Carême, disait un jour un ;i lustre personnage pour justifier une fête ; a coia* pendamt la sainte quaa"anlaine. _ L; société moderne, toutefois, bien qu'indo-ffé ente aux obligations diu Caaême, a la déoeno ie s'inclincr devant la Semaine Sainte, e pendant les six jours qui précèdent le diman •he de Pâques, Les gens, s'ils ne jeûnenit pas iinent à leurs frais. » • • « Pendant que la so&été s'amuse, le Parle neirt travaille. 11 a une besogne considérabk levant lui pour la semaine qui s'ouvre au ourd'hui. I>e premier lord de l'Amirauté et h nin-isfcre de la guerre auront à exposer leuro iemandès die crédits supplémentaires avec le; motifs pour lesquels ils -les réclament. Lout lâche sera d'autant pins ardue que ce lie son xis leurs adversaiires, mais leurs anuis poli iques qu'il leur faudra convaincre. I^es torie: eur reprocheront plutôt de ne pas demanden i-ssez. M. AsqnLth, de son côté, aura à fain preuve de beaucoup «l'adresse pour éluder le questions des interpelllateurs qui chercheront >omnie on dit vulgairement, à lui tirer les ver: ki nez, afin de savoir quelles_ sont les con-;.essi,ons qu'il se- propose de faire aux Onan-ï.Lsies afin d'obtenir leur assentiment à uiniî on 'ution pacifique du « Home Rule ». Le pre nier ministre a déclaré précédemment qu! les questions budgétaires devaient occupei ivant tout l'attentkin du Parlement, et qu'j ie ferait pas connaître ses intentions reiati cernent au «Home Rule» avant que le: affaires budgétaires soient terminées, * * * ((Nous avons les voix, mais les tories on e siège», — c'est en ces termes qu'un spiri uel « Home ruler » a résumé les résultats d< 'élection qui vient d'avoir lieu à Leith, dan: a banlieue d 'Edimbourg.il s'agissait de rem >!acer un Libéral, M-, Muatro-Ferg-uson, nom né gouverneur généixtl de l'Australie. Ces' in Libéral .incoiKestablemont qui aurait ét( rlu cette fois, si le parti du travail n'avait pa: aaicé uiriè candidature qui a divisé les suf-rages des (t Home ruler s ». Le tor>r l'a em->orté de i 6'Voix sur son concurrent libéral nais comme M. Bell,, le travailliste, était ur >artisan aussi ardent de rautonomôe irlankaise que ce dernier, leurs voix réunies don-îent un total de 8,489 en faveur du « Honu u!e», ce qui lui laisse une majorité de 3,33c 'cix. I^eith est le septième siège que la division les voix a fait gagner aux tories dans ces brniers temps. 11 n'est point étonnant que es unionistes réclament à grands cris des lections générales. Les socialistes et les tra-aillistes ayant annoncé l'intention de lancer les candidats dans la plupar.t des oirconscnip-ions, sinon dans toutes, les tories obtiendraient une majorité dans la Chambre (les ommunes, tout en étant en minorité dans le ays. * * * Rien <Ie plus édifiant que la façon évangé-Iqué dont le parti Libéral a accepté tous ces dues successifs. Le parti ouvrier l'a souf-teté à coups redoublés sur la joue droite, et ! lui tend humblement la gauche. Il peut tre "certain que l'autre profitera de l'occa-k>n. Pas de pla suites, pas de récriniinatians ontre les agissements des travaillistes; on spère les attendrir à force de soumission. La resse libérale couvre de fleurs les neuf syn-ieaMstes que le général Bot ha a exportés ou éportés en Angleterre. Ces messieurs fài-aient mine de ne pas vouloir débiircfuer à :-ur arri vée à Gravesend. Us auraient été bien ibbi-apés si ou les avait pris au mot, Ils se ont laissé faire une douce violence; ils ont édé aux argumen/ts persuasifs des membres iu parti ouvrier dan# la Chambre des 00m-îunes. Us ont consenti à recevoir des ova-ions dans les rues et au sein du Parlement, dîner au i>ala:s de Westminster, à visiter ;s moiKuin'ents de Londres, à voir et surtout se faire voir. Leur triomphe a été le grand: leéting d'hier dans Hyde Park, qui a été worisé par un temps magnifique. GénéraLe-îent les comptes-rendus des démonstrations e ce gerne diffèrent sensiblement suivant ue les journaux qui les publient sont pour u contre. C'est surtout sur le nombre que crient les différences. Pour Les adversaires ius les manifestants sont des promeneurs; our les partisans, tous les promeneurs sont es manifestants. Mais hier, pas d'erreur; les journaux de intes nuances, libéraux et unionistes, s'ac->rdent à fixer à cent mille le nombre des ?r son nés qui se pressaient dans Hyde Park. ela ne manquait pas de musique: «Le 'rapeau rouge » , sorte d ' « I nterna tionale » ad usum Anglorum »_, était constamment îanté par la foute ou joué par tes Canif ares, -uant aiux discours, ils étaient à l'avenant, eux de M. Boin et de M. Poubsiiia, les deux L-ilôs, peuvent se résumer ainsi :le gouverne-emt de l'Afrique australe est vendu aux Lpita'Jistes dut Raind; i>l veut ruiner les syndics ouvriers; un gouvernement qui se pré-nd clw*étien, veut obliger les employés des témoins <le fer de l'Etat A travailler le (Liman-ic pour une rémunération inférieure à celle îs jours de* semaitie. A $ heures et demie, 1 signal donné par un coup de clairon, le eeting adopta à runaniniité Uine résolution mt le moi,ndre défaut n'est pas de ressemer à un long discours. Réduite à sa plus triple expression, ladite résolu-lion a pour >jet de souhaiter la bienvenue aux «exilés » ; : flétrir la tentative du gouvernement sud-riçain pour briser les syndicats et porter teinte aux droits imprescriptibles des sujets itonniques; enfin de demander le rapatrie-ent des neuf exilés, et d'inviter le gouver-mont de la métropole à refuser provisoire-ent son approbation au bill d'indemnité que général Botha et ses collègues sollicitent 1 Parlement sud-africain. * * * Dos insurgés du Transvaal aux suffragettes transition est facile. Ces dames continuent gâter leur cause par tous les moyens en ir pouvoir. Sa medi^ dernier, tandiis que le i.et la reine assistaient dans l'Albert HaLl un concert donné par l'excellente société onale clés cheminots composée de 700 chan-irs, et j>ar leur orchestre non moin® bien nié do 150 musiciens, une femme se leva s'éoria: «Votre Majesté....» Elle n'alla < s plus loin; l'organiste étouffa sa voix sous tonnerre des grandes orgues, tondis que 1 atre bras vigoureux enlevaient la suffra- : tte en moins de temps qu'il ne faut pour 1 criine. Mais ç&i Bacchantes modernes semblent avoir déclaré la guerre à Dieu aussi bit I qu'aux hommes. Hier, vers Q heures du so l une bombe, placée par une ou plusicui I d'entie elles, faisait explosion dans l'égli; St-Jean l'Evangéliste, dans le quai^tier c Westminster, et y causait certains dégât Certes, Le tiemple, qui date de l'année 172 B n'est pas un beau monument, mais l'actic des suffragettes est encore plus laide. * * * Sir John Tenniel,qui est mort jeudi diernie la veille du jour où il aurait accompli sa c)a année, avait été pendant cinquante ans fwincipal dessinateur du « Punch », ou «Ch< • riva ri» de Londa'es. <c Est-ce^ qu'on^ tnou\ q uel que chose de drôle en moi ? »s 'écria-t-avec in«dig-nation, comme on lui proposa d'entrer dans ce journaJ. Il accepta néai moins; mais il avait raison, il n'y avait rie de drôle en lui, ses dessins ne faisaient p.' nk^e. Il succéda, sans le teniplacer, à Richaa » Doyle, le gran<l artiste catholique qui quitt 1 le <( Punch », lorsque après le rétablisse-moi ■ de la hiérarchie en Angleterre par Pie IX c ; 18.^0, oe journal attaqua le Pape et l'Eglia ■ lAi premier dessin de Tenniel intitulé: « Jacl ' le jxvuii'fenideur de géants », représentait _ : petit toaxl John RuoseH, alors preniier mini: ' t re. s'apprêtant à courir sus au gigantesqu 1 cardinal Wisemon, qui levait sa crosse poi 1 l'assommer. Une ignoble carîœture fut cel 1 dans laquelle le dessinateur montrait 11iéro ' que colonel Marchand sous les traits d'u • singe; elle excita l'indignation d'un brav - officier irlandais qui brisa d'un coup de canin ' ki vitrine où elle était exposée dans le Straix Lo plus célèbre des dessins de Tenniel fi oolui intitulé «Le renvoi du pilote», dam lequel on voit Bis mardi disgradé, descendar lentement l'échelle du bord et quittant le vac-seau de l'Etat, tandis que le kaiser, pench sur les bastingages, le regarde partir. L'or ginal de oe dessin fut acheté par lord Ros« bery, qui en fit don à son ami Bismard «Ah ! dit L'homme d'Etat tombé, en secouau la tête; personne n'eut jamais de nieille*. avocat que le grand artiste anglais qui a fa cela; c'est vraiment un beau dessin.» S John Tenniel était devenu aveugle à La fin c ses jours. » * • On annoce la mort du comte de Minto, qi fut un soldat et un homme d'Etat distingua Il remplit avec succès les foliotions délicat* de gouverneur général du Canada. Pendai qu'il occupait oe poste, se produisit un inc dent assez amusant: La comtesse de Mint donnait un «garden-party», auquel elle ava convié toute la hante société canadienne. L joua* de la fête, était arrivé. Le soleil^ brilla dans un ciel sans nuage, un temps idéal por un « garden-party », les musiciens étaient leur poste, tous les rafraîchi-sseriienits étaicr prêts. Le comte et la comtesse attendaior leurs hôtes, mais personne n'arrivait. O commençait à s'étonner, . on cherchait de explications à cet événement en apparent inexplicable, quand soudain l'aide de cam de service se rappela qu'il avait écrit toute les invitations, mais qd'ii avait négligé de k expédier. de X. Kœpenëck enforîci U11 AMemànd, jaloux des lauriers du cap laine de Kcepenick et soucieux d'éclipser s gloire, vient d'inventer une bouffonneri (ligne des funambules italiens, et qui alla être, comme de juste, couronnée d'un succè complet, quand la police troubla la fête. Ce personnage, escorté d'une façon d secrétaire et d'une dame très distinguée, laquelle il laissa d'ailleurs le soin de paye le codier, était descendu l'autre jour dan un petit hôtel de Paris, situé dans la ru d'Hautierive, et aont l'ordinaire clientèle s compose d'Allemands très modestes. Auss fut-ce à l'ébahissement de l'humble concierg de la maison que le nouveau venu inscrivit sur le registre poisseux et sale où les hôbes d-passage mentionnont leurs noms, prénoms e qualités, cet état-ciyil émouvant: « Baron de Monte-Christo, camérier secre du Pape. » Après quoi, d'un jxis lent, majestueux e grave, il gravit l'escalier étroit et malaisé couvert #d 'une laine miteuse, cependant qu-Le Suivaient, ^ distance respectueuse, l'obsé quieux secrélaine et La dame très distinguée Le portiler, curieux par état, avait déjà jet un coup d'œil sur les deux lignes encon humides tracées par l'illustre personnage: — Bigre I fit-il; et, bouleversé, id couru moinitrér Le livre à son patron qui, d'abord pensa en mourir d'orgueil. « Baron de Monte Christo, camérier secret du Pape ! » Jamai; la petite hôteWei-Je n'avait logé dans ses nnur; une aussi auguste présence... Ijç premier émoi passé, le brave honim< mobilisa toute la valetaille de l'hôtel: fem mes de chainbne, cireurs de bottes, garçon sommelier, cuisinière, et marmitons et mari-tonnes, tous reçurent pour consigne d'être aux ordres exclusifs de ce noble étranger. Et dociles serviteurs, tous se coupèrent en quatre...Le soir, du même pas grave, majestueus et lent, le camérier du Pa.i>e descendit l'escalier, toujours accompagné de ses deux satellites. _ CVite fois, it étoit sous les armes, ei c'était d'une magnâfioence ck>mt tout l'hôte fut ébloui" le baron de Monte-Christo portait avec une rare noblesse, le costume de grahc apparat des cahiériers de Sa Sainteté; c< n'etaient que brocards, velours, soies et satins. Trois ou quatre grands cordons barraient son torse augu-ste, toute une constellation de crachats de tous ordres éioilaient sz poitrine, où des plaques de diamant ot dei croLx de vermeil étinoelajcnt de mille feux. Un sabre, dont la poignée luisait de pierres précieuses, lui battait les mollets, et des gemmes irradiaient jusque sur ses souliers, noués de larges «rubans... Il passa dans une gloire, oependam; qu'aveuglés par ces splendeurs magiques et à denni fous d'orgueil, l'hôte et ses domestiques, . humblement prosternés, entendaient le secrétaire jeter négligemment cet avis dédaigneux: — Ia> baron de Monte-Christo est Attendu à l'ambassade... Los innocents gogos déchantèrent le lendemain^ sous leurs yeux effarés, la police vint cueillir cette «fine fleur» de haute pègre et mettre sa gloire à l'ombre. Car ce camérier du Pape n'était qu'un vulgaire escroc: il cédait aux amateurs, contre de beaux écus sonnants, des croix et des parchemins «de tous ordresj>, c'est le cas de le dire, dont chacun avait son prix, proportionné à son bustre. En France, les décorations sont un article très demandé: le «bedit gommerce» du sire eût donc marché à merveille, si un commissaire subtil, qui porte le nom de «Lacroix» par une cruelle ironie, n'y eût mis un terme trop tôt. Un philosophe proclama que rien ne nous lonna-ilt mieux l'idée de l'immensité que cet abîme insondable : la crédulité humaine. Les Oiventures trop éphémères du baron de Monte-Christo nous ont démontré une fois de plus la rérité de oette remarque. Mettez un costume nagnifique, tout chamarré de galons d'or et ie croix comme s'il en pleuvait: tout le monde /pus prendra, à votre gré, pour un amiral >èruvkn ou pour un camérier du pape. Appe-j ez-vous Monte-Christo, et tous les braves Jens penseront: «C'est tellement invraisem-i >lable que oela doit être vrai ! * Farfalot. : n L'ART EN FRANCE . ir S r-)0(.— 0 t LA Marchande d'allumettes „ de Tôarko ESicfcepin e « à l'Opéra-Ccmiqu# da Paris l- e |t! Paris,* jeudi. «La petite Marchande d'allumettes», est u une des pages les plus exquises, une des inspi--'• rations les plus pures et bes plus touchante^ d du charmant conteur Danois Andersen. C'est ^ un rien, cela a deux pages, mais c'est déli-deux.n Une pauvre jjetite fille grelotte de froid -• dans les rues couvertes de neige, sans oser rentrer chez ses parents, car elle n'a pas v vendu son paquet d'allumettes, et on La bat->- ira. N'en pouvant plus d'épuisement, elle se olottit dans un coin, et, pour se.réchauffer r une minute, fiotte l'une denses allumettes. f fout s'illumine aussitôt autour d'elle." Il Lui i- semble que les murs transparaissent, que les n chaudes boutiques l'invitent à entier, qu'elle e se réconforte... Puis l'allumette s'éteint, et la ( nuit redoutable, avec le froid de la rue. Elfe '• en frotte une seconde, puis une troisième... Nouvelles visions de bonheur et de joie. Voici ^ un foyer familial, des enfants, un arbre de 1 Noël chargé de bougies... Elle frotte encore... •r Cette fois, c'est mieux: c'est sa dière é grand'mère qui lui sourit dans le Paradis... l_ «Oh ! -grand'mère, s'écrie-t-ellc, grand'mèrCj emmène-moi ! Je suis si malheureuse ici, j'ai si froid!» Mais l'allumette s'éteint encore, 111 et la vision avec elle. Alors, pour revoir sa : grand'mère, la petite frotte, frotte; bientôt '' routes les allumettes partent d'un coup... x c'est un éblouissemont. Et cette fois, la e grand'mère lui tend les bras, la prend par le main, l'emmène avec elle dans la lumière... . Au petit matin, l'enfant est retrouvée mortf f- sous la neige nouvelle. Il est impossible de ne pas regretter que s oette fin n'ait pas été sauvegardée. Mme Edmond Rostand, et son fils, Maurice Ros-'* cand, les adaptateurs du conte, n'ont pas m ( pouvoir conserver à la mort de la petite mar-1,1 chande ot à sa dernière vision cette simplicité e naïve. Ils ont introduit un élément romanes-1 que qui n'offre plus du tout le même carac-i 1ère. Abstraction faite, cependant, de l'origi-nal, l'idée reste heureuse et jolie, et d'ail-' leuns, la mise en action de tout le début, e: ; l'addition du personnage pitoyable et tendue d'un vieux mendiant, le seul, dans La réalité qui ait pitié de l'enfant, sont tout à fait atta-chantes et dams le sentiment. ' Trois parties divisent le conte musical. Le s première, «les allumettes», montre la petite s tille au milieu de la rite, dans le va et vient affairé et insouciant de la nuit de Noël, bousculée, méprisée, chassée; puis, dès 1er premières allumettes frottées, la voici ranimé* et ravie par la bonté, la sympathie, l'accue? réconfortant de ceux-là mêmes qui la ba fou aient tout à l'heure :marchand de marrons . pâtissier,fleuriste, suisse de l'hôtel voisin...Le , seconde, «Les bougies», introduit l'enfant dans l'hôtel même, à ta suite de la duchesse, qui attend son fils, un jeune marin. C'est un arbre de Noël, c'est la joie familiale, c'est ■ aussi ce jeune homme, dont s'éprend le cœur a naïf de la petite marchande, et qui, insensi-c ble aux avances des jeunes filles' qui l'entou-1 lent, répond avec émotion à cet amour nais-h sant. La troisième partie enfin, «la pleine lumière» .c'est encore la rue, quand l'enfant, ; mourante, ouvre une dernière fois les yeux, J clans les bras du vieux_ mendiant, pour voir ! réellement le jeune marin, tandis qu'il sort de - l'hôtel et. va s'embarquer, jx-ncher vers elk sa sincère pitié... pour exhaler son dernier souffle dans cette effusion réchauffante d< - tendresse. M. Tiarko Richepin, l'un des fils du célèbre poète-dramaturge Jean Richepin, est à peine un débutant dans la carrière musicale. '• Cette partition est son vrai début... On n'ose encore dire sa première «œuvre», parce ' qu'une «œuvre» implique une conception plus fonte, plus homogène et profonde: A dire ! vrai, ce conte lyrique joli, entre larmes et ' sourires, a été mis par lui en musique-un peu comme un. peintre l'autrait mis en images. " Mais ces images, constamment changeantes, ; séduisantes, prestigieuses comme la gentille et touchante féerie qu'elles transposent, sont d'un goût fin, d'un sens pittoresque heureux; d'une grâoe harmonieuse. Et voici beaucoup de promesses d'avenir, en somme: 011 ne saurait vraiment reprocher, au ; jeune compositeur son manque de maturité; il est naturel.. Tout au plus le mettra-t-on en garde contre la tendance à réparpil-loment, suite naturelle de oe procédé d'évocation musicale. Il faut arriver à l'unité de conception s'affirmant essentiellement sous la légèreté ingénieuse d< 1a trame et Lui servant de fond. La forme mélodique devra gagner également en fermeté, en invention. C'est encore d'ensemble, et par le rapprochement adroit de mille petits effets,, que l'œuvre plaît, séduit même. Il ne faudrait pas trop chercher à percer oe «glacis» miroitant. Il est d'ailleurs fort appréciable. On sent, à chaque pas, que le musicien a cherché i évoquer par le moyen des instruments le mot ou l'image qui s'offraient à lui, et la réussite est souvent amusante. C'est un fris-, selis de «cordes» et de «bois» quand le ge* pince ou la neige tombe, oe sont-des gkssés de harpes, c'est une phrase de violon mélan-, colique, c'est le crépitement de ki petite flamme bloue des allumettes, .symbole de la vie même de l'enfant... Ives effets d'ensemble,, mouvement de la rue affairée, gaîté frivole des jeunes danseuses de salon, chœurs Loin*, tains de mat doté; évocations féeriques, grisant, réchauffant, épanouissant La petite fi lie dans i'affèclion imprévue de tous ou même cet amour auquel _ s'ouvre son cœur naïf.., toutes ces expressions sonores ont été rendues par le jeune _compositeur d'une façon harmonieuse et délicate, qui mérite de sincères éloges. , . ■ Parfois, il y a mieux; il y a une émotion sincère et profonde. Je pense ici surtout à la scène finale où le vieux mendiant' retrouve la petite marchande quasi morte de froid. Jusqu'à quel point l'impression qu'elle produit, est-elle l'œuvre de la musique même? Je ne sais. Mais rendue de la sorte par l'interprète,-elle vaut toute la ixirtition. Il y a là une vérité, une simplicité poignante, un cœur, qu'un grand artiste pouvait seul rendre... et «créer». Ce n'est plus une «traduction» ici, c'est la vie même. Jean Périer est ce grand artiste-là. Une fois de plus, il aura montre que l'art est une longue habitude. Mme Gui-raindon-Cain a ravi, de son côté, dans la petite fille. Il y avait bien des années qu'elle sem--blait avoir renoncé à la scène: on a retrouve dans toute sa fraîcheur jeune et pure, la délicieuse limpidité de ses notes hautes. M.: Franoell est le jeune et élégant marin. La foule nombreuse des personnage .j secondaires est d'ailleurs rendue en perfection, et l'on n 'a que des éloges à formuler à l'adresse de ; la mise en scène, premier effort de M. Gheusi. dans sa nouvelle direction-, 00 qui lui fait grand honneur., Henri de Curzon. Lis*© en 3m- paqe LA CATASTROPHE MINIERE OE THIEU,

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Dit item is een uitgave in de reeks La Métropole behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1914 tot 1918.

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