La Métropole

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12 september 1914
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s.n. 1914, 12 September. La Métropole. Geraadpleegd op 17 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/st7dr2qd0d/
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LA MÉTROPOLE I StÉB le iitro |2ie Année ^|Mo~231 ~ 33 EDITION III MATIN samedi 12 septembre!914 LA GUERRE Succès marqués sur toute la lipe LE SILENCE ALLEMAND feutre Ha Si nés et Louvain LA SITUATION lisers, Limbourg ei Flandre dégagés lus avons réooGupo Ter-nonde et Âsrsciiot, L'en-nemi a subi des parias importantes. Les opéra-tiens continuent. Anvers, 11 septembre, 10 heures du soir. — (Officiai). _ _. . Les provinces d'Anvers et de Limbourg pat oufcièrement dégagées. Il en est de même /ila presque totalité de la Flandre orientale ; is troupes ont réoccupé Ter mon de ; hier s'est Iné dans les environs de oette ville un der-wcombat qui a coûté à l'ennemi des partes lérieuses ayant entraîné sa retraite définitive. Li colonne allemande qui s'était dirigée de Jlelle vers Audenarde ot Ruyen a esquissé rodant la nuit dernière un mouvement de rrfour vers le Nord. Ce mouvement a été interrompu à hauteur de Eenaeme, et quelques bves plus tard ces troupes se sont reportées raie Sud. opérations entreprises par notre armee 'i?CTpagne contre les forces allemandes qui rouent la position fortifiée d'Anvers, opérions indiquées hier, et d(&t le premier résultat a été La reprise d'Aerschot, se sont parsuivies aujourd'hui avec méthode et suc- * Pendant tout le couî-s de la journée, notre niée n'a cessé de progresser ; elle a infligé à l'adversaire des pertes importantes dues pnn-rpilement à l'action de l'artillerie et en particulier à l'entrée en jeu de pièces de cam-pjrrno de fort calibre, dont l'effet paraît de-rc-ir être décisif. ta rétraite générale continue.-i5500 prisonniers allemands.-L'ennemi se retire en désordre. - La poursuite poursuivie. Londres, 11 septembre. — Le Pressbureai" dit que la retraite générale de l'ennemi continua hier. Les forces anglaises firent 1500 prisonniers êt prirent plusieurs quantités de fourgons. L'ennemi se retira en désordre dans le direction Est de Soissens. Selon de plus amples informations, les pri-iea de guerro sont beaucoup plus élevées qu'on l'avait annoncé hier. Des groupes importants d'infanterie ennemie trouvés cachés dans un bois, se rendirent à la première soin ffiation. Ces faits, outre le pillage des villages et dt loinbreux cas d'ivresse, indiquent la démoralisation de l'ennemi, qui est vigoureusement poursuivi. . ; (Reuter s Tel. Co.) Cette dépôche a été confirmée par une dé riche du War Office, reçue directement pa eir Francis Hyde Villiers, ministre d'Angle tire à Anvers. Succès marqués sur toute la ligne Anvers, 11 septembre (officiel), — Com forniqué de la légation de Franc® en Belgi : : l'action continue dans de très bonnes con Étions. Succès marqués sur toute la ligne. Attila II sur le Ironl " Epuisé et hagard ! " Un reporter anglais-fait un rédt drame fcqua de' l'arrivée du Kaiser au jombard< d'une villa française. Il arriva, en autc mobile sur-un plateau qui commandait le tei rain d'opération ; il venait d'un endroit dis tant de plus de trente milles où il c.vait pass la nuit. Quoique la nuit du Kaiser n'eût poin ét4 troublée par la canonnade ou la fusillad J' paraissait épuisé et hagard. fin descendant de l'automobile, il sauta su si cheval qui l'attendait, en se faisant aide ptt un aide de camp. Il parla penilant quelqu krap« avec l'état-major, et en des ierm« ^ut<irt découragés il se rendit ajrès à un er ^oit d'où il surveilla les opérations de l'ai ail moyen de jumelles. Il observa mini toeusement deux heures durant, sans me «ire, (»t retourna ensuite. Quelques minutes plus tard, l'automobil* jotourée de# gardes du corps qui ne le qui; j*nt jamais de jour ou do nuit, emporta ! Kaiser à toute allure ver» l'arrière-gard demande. ATERMONDE Ce qui s'y est passé du commencement du mois de septembre De source sûre, nous recevons les renseignements que voici: Le jeudi 3, on signalait à Termonde le premier incident survenu dans la région. Des soldats beiges avaient rencontré le matin deux uhlans, entre Lebbeke et St-Gilles. Ils en avaient tué un, tandis que l'autre prenait la fuite. . Le lendemain, avant midi, les Allemands qui se trouvaient au Vondelbrug ouvrirent le feu contre Ter m onde et Grembergen. Nos troupes de ligne qui se trouvaient dans le LÎBve-Vrouweschoor, derrière la _ digue de l'Escaut, so retirèrent sous la pluie des^ balles, abandonnant paraît-il, 4 morts. Entre 9 1/2 et 10 1/2 heures, d'autres Allemands qui se trouvaient dans les environs d'Appels, ouvrirent le feu sur Termonde. Des obus tombèrent sur la ville. Un obus tomba sur la fabrique Roos, à Grembergen, provoquant la mort de deux femmes et d'un enfant. Une autre femme reçut une baLle dans l'oreil'le et succomba le lendemain._ ^ Tandis qu'il continuait à faire pleuvoir des obus, l'ennemi entrait soudain dans la ville par les portes de Malines, ce Bruxelles et de Gand. Nos troupes furent re'poussées du pont-lavis qu'elles avaient vainement tenté de faire sauter. Elles battirent en retraite sur St-Nicolas. Leur arrière-garde n'avait pas encore quitté Grembergen lorsque les Allemands y entrèrent, vers 11 heures. L'ennemi resta dans le village jusqu'à une heure, se bornaht à tirer des coups de fusil sur quelques civils, sans d'ailleurs en atteindre un seul. Dans l'après-midi, les Allemands relâchèrent les détenus de la prison cellulaire de Ter-monde et, après leur avoir laissé le temps de quitter la ville, ils firent sauter le pont-levis. Un groupe d'une septantaine d'Allemands s'éloigna par la route de Lokeren, tuant au cours du chemin un habitant de Zèle. Samedi, ils commencèrent à incendier la ville. Durant toute la nuit de samedi à dimanche. le feu fit rase. Voici quelques renseignements précis sur les dégâts, d'après un témoin qui a visité la ville lundi : ... t> i Depuis lo pont-levis jusqu'au pont Bayard, tout lo côté Est de la rue est détruit, sauf deux ou trois maisons. La rue du Château est entièrement dévastée. De l'autre côte, seule 'a maison Vertongcn et le coin de la Vier-straat, la maison S ta es,_ sont préservés. Rue de l'Escaut, jusqu'au coin de la rue de l'Eglise, tout est brûlé, ainsi que le côté Est de la rue de l'Eglise jusqu'à l'église Notre-Dame, et notamment le cloître des Pauvres Claires 1 et l'Orphelinat De l'autre côté de la rue, le bâtiment de front de l'hôpital est brûlé. Le cloître de Saint-Vincent est intact, mais tout !e quartier, sauf la maison de l'avocat Schel-lekeos, est détruit. A la Grand'Place, l'hôtel de ville, le tribunal et quelques maisons du côté Ouest sont préservés. Tout le reste y est détruit. Tout te marché au Bétail, le collège, les écoles catholiques, la bibliothèque sont anéantis. Du côté opposé, seule la maison du secrétaire communal Vermeersch a été préservée. Rue des Sœurs Noires, seule la maison du juge De Brander reste debout. Il paraît que la nouvelle rue vers le Sas a été peu endommagée, do môme que les maisons derrière la grande église et le doyenné. D'autre part, il paraît que le carénage, la rue Bogaerdt, la Pikkestraat, tout lo quartier do l'église et du couvent des Bénédictins, le couvent des Sœurs-Noires et tout le ^êté opposé sont détruits. Toute la rue de Bruxelles, y compris le Béguinage, est dévastée. L'hôpital militaire et le petit rempart, l'usine à gaz et la gendarmerie sont brûlés. La commune de Saint-Gilles^ depuis la sta-Mon jusqu'à l'église, y compris celle-ci, est -létruite. Appels est détruit en grande partie. Baesrode a probablement été préservé. A Grembergen, sauf la maison haute et trois ou quatre immeubles adjacents, ains: que la boulangerie Van Praet, qui a été .anéantie, il y a assez peu de dégâts. Dimanche,_ des autos se sont avancées jusqu'à la fabrique Roos. Elles se sont retirée? levant les patrouilles allemandes auxquelles elles ont toutefois fait subir de fortes pertes Le soir, vers 7 heures, un aéroplane belge s essUvé lo feii des AlLemands au-dessus d< Baesrode, mais il n'a pas été atteint. ' ENCORE UN! Mort du prince Charles de Wurtenberg Bruxelles, 8 septembre. — Le prince Char ■■es de Wurtemberg, blessé dans un des on gagements devant Malines, a été transport-à l'hôpital St-Jean de Bruxelles. Il y est mort avant-hier. Les funérailles du prince ont eu lieu au jourd'hui en grande cérémonie. L'inhumatio: provisoire a eu ldèu au cimetière communs d'Evere. L'inhumation définitive aura lieu en Alk magne, après la guerre... _ >—< é e Un duel d'aéroplanes r Pétrograde, mercredi.— Un émouvant duc r d'aéroplanes o, eu lieu sur lo front. Apre e avoir effectué des reconnaissances très fort: ? les, l'aviateur capitaine Nesteroff, voyan - évoluer un aéroplane autrichien au-dessu - des forces russes, se mit aussitôt en dovoi - -le l'attaquer pour l'empêcher de jeter d< t bombes. Le capitaine Nesteroff, au péril de sa vit S fonça droit sur l'aviob ennemi qui fut totale > ment détruit. Les deux aviateurs furent tuéî e Le capitaine Nesteroff avait été le premie e iviateur pour tenter le looping the loop e Ruau*. La Faille Royale LE KOI Des journaux anglais ont annoncé que le Roi avait été légèrement blesso par un éclat d'obus. Heureusement il n'en est rien. A Anvers le Souverain continue à mener la vie la plus active, se portant aux avant-postes, inspectant les forts, encourageant les soldats, visitant les blessés et s'entretenan t souvent avec le ministre de la guerre et les quelques ministres d'Etat qui se trouvent à Anvers. Le Roi a ressenti très vivement les douleurs commises à tous les Belges et à maintes reprises il a exprimé son indignation contre les barbares. Il s'est montré très satisfait de l'attitudv do ses troupes à Malines ( Hofstade-Eppegem-Vilvorde) et à Termonde, attitude digne du courage d.es soldats qui ont glorieusement combattu à Liège et à Haelen, les deux noms sonores de la campagne. TT , /V 1IF£ 33 X 3E3 Avant de rentrer à Anvers comme nous l'a rions annoncé, la Reine Elisabeth avait été rendre visite à Londres, au vaste établissement do Wii'ton-Road Victoria, où de nombreux réfugiés ont reçu la plus généreuse hospitalité. Notre Souveraine avec des paroles venues du cœur comme elle sait si bien en trouve? les a encouragés, réconfortés et leur a fail des dons. Ce n'est pas sans une douleur cuisante qu'elle s'est séparée de ses enfants. Tout^i les more* comprendront ce sentiment. Mais la Reine n'a jamais discuté avec son devoir. Et ell< est retournée auprès d'un époux qu'elle at fectionne et d'un peuple qu'elle aime. Trè: heureusement les jours de sang et de deui que nous traversons n'ont altéré en rien s: santé. Ce que tous les Belges apprendron avec joie. Quant aux princes Léopold et Charles il vont poursuivre leurs études, ainsi que k princesse Marie-José, entourés de soins at tentifs, avec l'espoir de revoir bientôt leur: parents. La Reine à l'hôpital Sainte-Elisabeth Sa Majesté la Reine, à peine revenu; d'Angleterre, où elle alla reconduire ses en iants, a tenu à reprendre tout de suite h sublime mission de charité qu'elle entrepri depuis le commencement do la guerre. Notre souveraine a fait hier une longu< visite à l'hôpital Ste-Elisabeth où elle fir reçue par M. lo directeur Gastemans et pa: les médecins de service. Ayant" pour les nombreux blessés, en trai ternent à l'hôpital, des paroles, venant di cœur' l'auguste visiteuse parcourut les nom brous-as salles, s'arrêtant à chaque lit et ré confortant par un mot, par un sourire, d< nombreux blessés qui ne demanderont que d( retourner au feu après avoir reçu la visite d< leur « Reine ». BOM SIGNE Sis continuent à se taire ! Londres, 10 septembre. — Les nouvel/le officielles allemandes envoyées par T. S. F de la station radiotélégraphique de Nauei rt_ reoueiilies par la Compagn e Marconi, n faisaient pas la moindre mention, hier, de . opérations sur les fronts de Franco et d'Au L-riche-Hongrie. C'EST LE TROISIEME JOUR que les opé rations en France ne sont pas mentionnées C'est trois corps d'armée qui on ! passé par L éje Amsterdam, 7 septembre. — Le correspon "'ant de Maestricht de loAlgemeen Handels bliadD écrit : «Dans ma précédente lettre je vous ai com muniqué qu'on croyait à Liège la semain passée que DEUX corps d'armée avaient ét : renvoyés à la frontière russe. «Quelqu'un qui peut le savoir, m'a commu uiqué hier qu'au total TROIS CORPS d'aï •née ont été envoyés du front occidental su " le front oriental.» i ! La mort du prince de Ligne Mardi dernier à 8 1/2 heures du soir ei mort en notre ville le prince Baudouir Henri, Lamoral de Ligna. La noble victime, qui paya à Zaamel c son_ existence son attachement à la Patrâ ■] était née à Bruxelles le 28 janvier 1896. s Lo glorieux défenseur état fils du prin< - Ernest de Ligne et de Madame Diane c t Cessé-Bri6&ac. s Les restes du prince avaient été transpo r tés mercredi dernier on automobile, à Èeck^ « ren-Donck où ils furent déposés provisoàr ment dans lo caveau de la famille de Baille i, Latour. Les funérailles eurent lieu le môme joi i. vers quatre heures. Lo deuil fut conduit p: r le prince Ernest de Ligne, père de la victin n et par son frère le prince Eugène do Ligi également au service de l'armée belge. Ah Sud de Malines j c L'engagement de Sempst-Elewyt: I (De notre envoyé spécial) Nous venons de vivre de nouveau deux < journées de guerre. I Avertis qu'on se battait au Sud de Malines dans la direction de Bruxelles et de i Louvain? nous avons quitté Anvers, en auto, ; mercredi soir, dans la direction de la vieille cité airchiépiscopale. Sur la route poudreuse, on s'aperçoit déjà que cela « chauffe ». C'est une animation extraordinaire. Des compagnies _ entières de îignards passent en chantant, suivis de longs oonvois de munitions et d'approvisionnements. L'état des troupes en marche est excellant, la plus franche camaraderie règne entre officiers et soldats, le moral de nos braves pioupious est au-dessus de tout éloge. Dès Lierre, on entend le son du canon, formidable. C'est le fort, de Waelhem qui fait entendre sa grosse voix. Nous filons aussitôt de ce côté. Et, effectivement, l'es coupoles « parlent » avec une vigueur' vraiment assourdissante. Les Allemands sont, paraît-il, rangés en demi-cerede entre Sempst et Kle-wyt, les Belges les attaquent avec vigueur et le fort appuie leur action, envoyant ses lourds a pruneaux » par-dessus les têtes de nos colonnes, en plein dans les rangs ennemis. D'après les renseignements que nous apportent des artilleurs revenus du front, l'effet de notre lourde artillerie est vraiment magnifique. Plusieurs officiers,montés sur les! mâts de signaux du talus du chemin de fer l'observent avec assiduité. Us disent que les Allemands se retirent en hâte, que leurs tranchées sont dans un piètre état et qu'elles sont couvertes de cadavres. _ Nous essayons de nous diriger do ce côté, mais il est défendu, évkMnùicnt, de traverser la zone dangereuse: toutes les routes sont barrées. Force no'.is egt 'dpnc de ^supporter patiemment pendant douy.&çùrôs, à proximité du pont de Waelhem', le fracas assoupissant des canons crachant la mort à toute volée. Quel puissant spectacle, _ que oelui des coupoles et des batteries^ voisines faisant leur office dans la nuit qui tombe lentement! C'est d'abord un rai rouge qui sort de la coupole, puis un jet do fumée, et enfin le tonnerre du coup dont l'écho se répercute longuement sur la campagne. Il faut de: nerfs d'acier pour résister à ces commotions incessantes, et on ne sait ce qu'il faut admirer le plais, des effets de notre artillerie, ou de la magnifique ténacité des hommes enfermés dans les coupoles et effectuant sans faiblir pendant de longues heures, le dur et difficile travail que leur impose notre défense.Enfin, le fort se tait. On nou.; permet aussitôt de passer. Il fait nuit noire. Lentement, nous gagnons Malines désert. Plais une maison n'est éclairée. Mais à la guerre comme à îa guerre! Nous découvrons un appentis dans lequel un brave homme consent à jeter Quelques bottes de paille et c'est le son du canon qui berce notre sommeil sans rêves. A Évlaiïnes Les archives Dès l'aube, nous sommes sur pied, bien décidés à pousser plus loin notre exploration. Avant de nous remettre en route, pédea-: trement cette fois, nous faisons une petite promenade dans Malines. Elle a bien souf- • fort, la pauvre vieille cité, depuis notre dec-; niere visite. Les maisons complètement saccagées par les obus allemands et dont les façades se sont écroulées dans la rue ne se comptent plus. Toute une partie de l'archevêché n'est qu'un enchevêtrement de poutres, de débris, de plâtras. Une partie de la façade de Notre-Dame au delà de la Dyle est défoncée. Il y a un énorme trou dans un mur latéral de St-Rombaut. Par un heureux hasard, nous rencontrons . sur la Grand'Place le vaillant bourgmestre ! de Majores, M. Dessain, qui, constamment ! sur la brèche, n'a pas cessé de remplir ses - fonctions dans les circonstances les plus '.affiles.— J'ai une bonne nouvelle à vous aopren ; dre, nous dit le bourgmestre. Grâce au dé- • voûment do votre concitoyen, M. Bisschops. archiviste de la ville d'Anvers, nous avons . pu faire un cîioix raisonné dans les vieilles 1 et précieuses archives de Malines, et nous - avons réussi à mettre en lien sûr les pièces . les olus remarquables, notamment notre iner- > veilleuse collection de chartes, dont certaines . remontent au septième siècle. Nous> contl- > nuons du reste avec une grande activité le sauvetage de nos richesses artistiques. L'essentiel Oït mis en sûreté, et nous nous occupons déjà du détail. Op-Signoor'ke — C'est un magnifique résultat, M. le bourgmestre, et je me permets de vous en félicitée. Mais dites-moi, et Op-Signoorken : — Ah! vous ne l'aurez pasl nous réponc s M. Dessain avec un sourire malicieux. Det . Malin ois, réfugiés aux environs et qu: î avaient entendu dire que leur antique fétioiu ? allait être transféré à Anvers,, l'ont enlevc ; nuitamment du coffre bardé de fer où il esi - enfermé et l'ont caché dans un lieu inaccessible à la boonbe. U faut en faire votre deuil - Op-Signoorken ne reviendra pas à Anvers . et il regagnera sa prison malinoise à la fir de la guerre! Mais l'heure presse. Il est temps de partir Le canon de Waelhetm s'est du reste charge de nous avertir de la reprise du combat, e il gronde sans interruption. Après avoir cherché, mais vainement d'avancer par la chaussée de Bruxelles, nou( - prenons la route de Louvain. La gare d< - Malines est occupée militairement et _ no: braves Iignards y sont postés, le fusil et - avant, en ordre de bataille. 2 Un peu avant Sempst, un colonel non é arrête. — N'allez pas plus loin, nous dit-il, il y i - du danger sérieux! Notre interlocuteur n'a pas terminé sî r phrase, que les balles passent en sifflant au dessus de nos têtes. — Voiis voyez! nous répète-t-il, en conti . nuant, de l'air le plus naturel, à fumer s cigarette. Un pareil calme nous rassure, car l'impres sion qu'on éprouve en entendant passer le « pruneaux » allemande, n'est rien moin | qu'agréable, surtout lorsqu'on est expos 5 vans défense à leur atteinte meurtrière, ç Nous changeons donc de route. Le cano; k no cesse de tonner. Sans cesse des troupe ' belges fraîches se portent de l'avant. 'c La mort du baron del Marmo .e Un peu plus loin, nous passons près d :- magnifique château de M. Max Grisar, d'An >- vers, abandonné depuis peu, sous l'effort d î- nos troupes, par les Allemands. Le châtea t- a peu souffert extérieurement, mais à l'ix térieur, il a été désastreusement saccagé ir C'est toujours et partout le système teut< ir nique de « faire la guerre ». le Dans l'impossibilité où nous sommes d lelpousser plus loin en avant, noue revenor [sur nos pas. En route, nous sommes rejoinl aï- M. De Keersmaeker, d'Anvers, toujours ur la brèche conduisant son auto, dans lo-uelle se trouvent étendus deux blessés, les arons del Mairmol, lieutenant et sergent des kasseurs. Le sergent est grièvement blessé. Un té-aoin noua raconte son odyssée. Ce vaillant soldat vient du combat d'Elc-iryt.Au cours de l'action, une balle allemande irée de très près est entreo dans sa cartou-hière, entraînant deux balles belges qui ont ►énébré dans l'abdomen du malheureux. Celui-ci est tombé. Son frère, le lieutenant del Marmal, n'é-outant que son courage, a réussi, plus tard, i le relever, et au péril de sa vie il l'a en-<raîné en lo soutenant par-dessus le talus du )hemin de fer, au milieu d'un feu d'enfer liirigé par les Allemands sur cette position îxposée. Au cours de ce périlleux trajet, le ieutenant del Marmol a reçu une balle dans :a cuisse. Mais rien ne l'a arrêté pour essayer le sauver son frère. Celui-ci, malgré son affreuse blessure, qui iui fait subir les plus horribles tortures, n'a pas perdu sa présence d'esprit. Il continue i causer en disant simplement. — Oh ! ce ne sera rien ! Nous quittons ces braves et nous retournons à Malines, avec des troupes qui viennent de quitter le feu. L'action d'Dlewyt nous dit-on, a été extrêmement chaude. L'ennemi avait élevé des retranchements formidables, _ de véritable? murs même à certains endroits. Les Iignards belges les ont brillamment enlevés, on partie à l'arme blanche, admirablement soutenus du reste par leurs mitrailleuses et leur artillerie.Les pertes des Allemands ont été énormes. Certaines parties du champ de bataille sont littéralement couvertes de cadavres d'ennemis. Nous avons peu de morts. Rentrés à Malines, jeudi soir, nous avons appris que l'héroïsme du lieutenant del Marmol a ma.lheureus.emeut été inutile. Son frère a été opéré à l'ambulance, mais a succombé. Son abdomen était littéralement rédui4 en bouillie, et il avait perdu plus de deux lit.-es do sang. Le brave soldat n'a pas faibr une minute. Un vicaire de Neokerspoel l'a administré « in articulo mortis », tandis que i-e blessé no cessait de réconforter son frère. Celui-ci, blessé lui-même, a été transféré à Envers, où il a rapporté, comme des reliques, l'uniforme du héros. Vendredi matin nous sommes repartis de Malines sous la pluie, toujours à pied. T^ vor.to était très encombrée _ et le c^non ne '■ .sait de tonner dans la. direction du Sud, Nos troupes repoussent vigoureusement l'en iemi vers Lor.vain. -J—aS6© € La iiirtaïie prassieime Epouvanîabie répression ! Le Maasbode reçoit ce télégramme par-Uouiier de Berlin Soixante-dix mille Russo Polonais, à,vaut été faits prisonniers par les troupes allemandes, avaient été amenés ici. Leur moral étaib en général très bien, lorsque, et sans que l'on sache exactement ce qui s'est produit, l'un des Polonais, devenu fou sans doute, abattit la tête d'un caporal allemand. Le commandant prussien voulut faire un exemple et exerça une répression terrible. Il choisit une victime par groupe de dix hommes, et fit fusiller ces malheureux l'un après l'autre! En sorte que « SEPT MILLE » inno-; cents payèrent de leur vie, à la barbarie prussienne, le geste d'un fou ! >—<K5 «5 C»S—'< Un aviateur allemand se tue à Bruxelles Bruxelles, 4 septembre. — Un a Taube » allemand survolait Bruxelles co matin lorsque tout à coup, il prit feu, on ne sait comment, et vint s'abattre au milieu du Boulevard Militaire. L'officier pilote put s'échapper de la machine, avec des brûlures superficielles, mais l'observateur fut relevé crachant du sang et, no tarda pas à expirer. Pour le premier soldat belge pi prendra m drapeau allemand Une partie do l'armée belge est de nouveau en campagne. Nos braves soldats combattent sains trêve entre Malines et Louvain, refoulant partout l'ennemi, lui infligeant de grosses pèrtes, capturant des prisonniers, nettoyant une partie de la Belgique de l'odieuse vermine allemande ! Nous avons vu passer par nos rues des ' bandes de prisonniers allemands. N'y verrons-nous pas défiler aussi un régiment belge dont le porte-drapeau arborera fièrement un pavillon allemand enlevé à l'ennemi 1 On lit dans presque tous les journaux ; de nos alliés qu'on accorde des primes et : des récompenses aux soldats qui risquent leur vie pour la gloire de leur pays et qui ; au sacrifice de leur vie cherchent à enlever | des étendards à nos ennemis afin de ténuoi-j gner leur héroïsme. , L'autre jour, un anonyme Anglais souscrivait 100 livres sterling au soldat qui » enlèverait le premier drapeau aux Allemands.1 En France les héroïques soldata sont cités à l'ordre de l'armée et chez nous à 1 qui revient-l'honneur d'avoir enlevé k premier étendard de l'armée allemande . le fait a passé presque inaperçu. Il est \ vrai que les petits soldats belges sont modestes et trouvent cela très naturel, mais - il faudrait cependant récompenser le* faits d'armes d'ume telle importance. 5 Un de nos lecteurs nous a demande " d'ouvrir une souscription au profit du , premier soldat belge qui enlèvera un dra-s peau à l'ennemi. Nous l'avons fait. , A tou3 ceux qui veulent contribuer i ' cette œuvre patriotique, à tous ceux qu: j veulent voir passer un drapeau allemanc - dans nos rues, nous adressons un chaleu e reux appel. n SOUSCRIPTION ~ H. Moyson fr. 100.— • La Métropole 100.— " Anonyme 10.— e M. Poncin # ^ 5.- s Tous les donB, quelque minimes qu'il: « soient, sont lee bienvenu»J L'avant-guerre ContriôuliaD à {histoire de l'invasion allemande en Belgique .8 GERMANISATION DU (flONDE piH LA PRESSE Un démenti qui nous fait plaisir Havas ne s'est pas compromis avec Wolff Ostende, 11 septembre. Monsieur le Directeur de La Métropole, Anvers. Vous avez reproduit une partie du Livre Blanc, publié à Londres, et contenant des dépêches de l'ambassadeur anglais à Berlin, oonoernant l'organisation officielle allemande pour influencer la presse des autres pays. Dans une de ces dépêches Sii E. Goschen dit : La société (allemande) a fait avec l'Agence Havas un contrat en vertu duquel cette dernière ne pourra publier auoune nouvelle de l'Allemagne si elle n'est fournie par le Wolffs Telegra-phen Bureau. Dans une lettre de l'Agence Havas du 2 avril 1914, publiée par le Morning Post, l'Agence Havas avait déjà opposé un démenti à une assertion analogue et ce dans les termes suivants: L'Agence Havas n'a pas fait pareille convention, ni directement ni indirectement, ni verbalement, ni par écrit. Pareille convention serait contraire à toutes les traditions de l'Agence Havas, dont l'indépendance a toujours été, et sera toujours complète. Nous pouvons ajouter que ni le Wolffs Telegraphenbureau, ni n'importe quelle autre société allemande, n'a fait à l'Agence Havas pareille proposition, qui serait du reste reçue comme elle le mérite. Au surplus l'Agence Havas, outre ses relations avec le Wolffs Telegraphenbureau, possède à Berlin un bureau entièrement français,complètement indépendant, et qui agit uniquement selon les instructions de l'Agence Havas. Les rédacteurs français attachés à ce bureau ont leurs propres sources de renseignements et ont comme insructions de ne publier des nouvelles d'autres sources qu'après les avoir soigneusement conrtô-lées.L'accusation portée à nouveau contre l'Agence Havas et dans une forme officielle par la dépêche de Sir E. Goschen, publiée dans le Livre Blanc, demande plus qu'un simpe démenti. L'Agence Havas, bien loin d'avoir fait un contrat semblable à celui indiqué, a toujours été «la bête noire» de tous les gouvernements allemands qui so sont succédé depuis Bismarck et il n'y en a pasj un seul qui n'ait essayé de détruire et de ruiner ses affaires. L'ambassadeur anglais à Berlin a été trompé en ayant été amené à se fairc-! l'écho inconsciont d'une grosse calomnie qui avait pour but de ruiner la réputation de l'Agence Havas. Du reste le baron Herbert de Reuter, le Un brave Il gît sur un lit d'hôpital, nous ne savons où, car felui de ses hommes qui nous a conté avec admiration son histoire, ignore encore où est son chef. Tout ce qu'il sait c'est qu'on le transporta aux ambulances, le front frappé d'une balle et le flanc traversé d'une autre, ayant tenu aussi longtemps que ses forces le lui permirent, un fusil comme ses hommes. C'est du commandant Aerts du lie de ligne qu'il s'agit et c'était, nous dit cet homme, le mercredi 26 août au matin. « Je ne saurais vous préciser l'heure. Notre compagnie venait de recevoir l'ordre de se porter à l'assaut du village de Haecht, d'où les nôtres venaient d'être chassés par la mitraille. u Nous devons coûte que coûte couvrir la droite de l'armée en retraite et je n'ou blierai jamais la confiance et le sang froid qu'a montré notre commandant dans oette heure tragique. Se portant er avant de notre compagnie, il nous a en traînés sur la ligne où il a fait le coup de feu avec nous. Et pourtant la situation était critique. Nous ne pûmes tenir qu'en nous déplaçant et chaque fois un taube indiquait nos places nouvelles. Nous faillîmes être enveloppés plusieurs fois et dûmes notamment nous retirer à quatre pat tes. C'est alors que notre commandant fut-frappé au front. Etourdi il tomba. Cela dura une seconde: Ah les salauds ! fit-il, en se levant et en se remettant en joue Une seconde balle l'atteignit au flanc, mais se raidissant il parvint à- faire avec nous les deux cents mètres qui nous mettaient hors de danger. Les Allemands veulent faire sauter une mine au Cap Johannesburg, 11 septembre. — On annon-" ce officiellement que 6 engins explosifs fure-nl trouvés sur les lignes de la Mine Luipaards. ' vlei. Tous les Allemands et Autrichiens em > ployés par oette compagnie ont été remer oiés. lirecteur de Reuter's Telegram Company L Lond#es, possède une lettre, datée fia luin, émanant du directeur du Wolffsbu-'eau, dans laquelle ce dernier avoue que a nouvelle organisation allemande pour nfluencer la presse étrangère (Ka,belge-jellschaft) avait été surtout fondée pour jombattre l'Agence Havas, parce que cel-e-ci avait refusé de publier les nouvelles le Wolff, surtout en Amérique du Sud. Voici au surplus l'importante déclaration publiée à Londres, par le Pressbu-roau: Les preuves évidentes produites par l'Agence Havas, ont démontré à toute évi-ienee au ministère des affaires étrangères anglais, que l'affirmation contenue dans le rapport publié récemment et qui nou» avait été envoyé par l'ambassadeur de Sa Majesté à Berlin, que l'Agence Havas aurait accepté de ne publier à l'avenir aucune nouvelle d'Allemagne si elle n'était pas fournie par le Wolffs Telegraphenbureau N'EST PAS EXACTE. Il semble que l'organisation allemande aurait voulu faire pareil arrangement, mais cela n'est pas de nature à pouvoir seulement être examiné par l'Agence Havas. C'est avec grande satisr faction que le ministre des affaires étrangères est à même de donner de la publicité à cette rectification. Je vous prie, Monsieur le Directeur, de vouloir bien publier la présente dans votre prochain numéro, à la même place et dans les mêmes caractères que l'article que vous avez publié d'après le Livre Blanc et d'agréer mes sincères salutations. Gustave HIRSCH, Directeur pour la Belgique de V%Agence Havas et de , Reuter's Telegram Company. Les protesteurs ( de l'école allemands Anvers, 11 septembre. Monsieur le Rédacteur en chef dn journal La Métropole, Monsieur, Rentiant de voyage après une absenoe de quelques jours, je n'ai pu vous écrire plus tôt pour me joindre à la protestation que plusieurs autres lecteurs vous ont adressée. J'ai été Lollicité comme souscripteur de l'école allemande à la Bourse, sans jamais avoir vu la liste de souscription, dont j'ignorais la teneur. J'ai d'abord refusé, ayant résolu de ne mettre aucun de mes enfants à l'école allemande, finalement pour faire plaisir au sollieiteur et croyant contribuer à une bonne couvre, au même titre qu'à la vulgarisation de la langue française par exemple, etc., j'ai finalement autorisé la personne en question de me noter pour une modeste obole. Je fais appel à votre courtoisie pour vous prier de publier la présente dans votre prochain numéro et je vous prit d'agréer, Monsieur le Rédacteur en' chef, mes civilités distinguées. Max OSTERRIETH. lie fait la flotte anglaise? Paris, 10 septembre. — La flotte anglaise fait quatre choses : 1. Elle empêche l'Angleterre de connaître Les horreurs de l'invasion. EliLe la protège sur toutes ses côtes et lui conserve sa situation privilégiée d'iie, dont l'étranger ne peut profaner le sol ; 2. Elle transporte et continue de transporter en Belgique et en France des milliers et des milliers de soldats dont elle assurf en gardant les mers, le ravitailiemen>t en mu-nitions et en vivres ; 3. Elle est pour La France le plus précieux des auxiliaires car elle permet à tous nos ports sur l'Atlantique de respirer du côté de i'eau, de recevoir de ce côté tout oe dont la France a besoin, de lui faciliter le transport de ses soldlats depuis D un k arque, Calais, Boulogne jusqu'au Havre, Rouen. Elle nous ravitaillera en charbon quand le charbon du Pas-de-Calais, du Nord et de l'Est fera défaut. 4. Invisible et silencieuse, elle surveitlBe la flotte allemande qu'elle empêche de sorti* le la Baltique, qu'elle guette comme un chat •a souris et sur laquelle elle tombera au moment voulu. La flotte anglaise faiit son devoir. L'imiriOi]È"l]ête allemande" Nous recevons de ,Lierre, 28 août la lettrs ci-jointe, retardée. Dimanche dernier, la femme Mathilde Do Eeyzer, de Bueken près de Campenhout — fuyait — portant son enfant de 3 ans sur le bras — devant les hyènes allemandes qui terrorisaient le village. Une de ces « bêtes » lâcha un coup de fusil iJans la direction de la pauvre mère en fuite: il i balle atteignit l'enfant à la cuisse. La blessure est d'autant plus grave que la pauvre petiote — un blond chérubin — est restée plusieurs jours sans pouvoir être soignée. Ci r'est que le 26 courant que la petite Marie r pu être transportée à l'Ecole normale pouf jeunes filles de Wavre Notre-Dame où elle r reçu les soins les plus empressés et les plus } évoués do M. le médecin de régiment de !' re classe Neanery et de M. le médecin auxi-* aire Watteau qui & chloroformé la mai* 1 eurnso petite victime de la férocité des fa», ves allemands. L'hommage de l'étranger Un de nos abonnés espagnole noua écrit: Nous admirons l'héroïsme de la Belg"'que ït faisons des vœux pour que, malgré les hor^ , rgurs de la guerre et les souffrance» que vo-ua endurez à cause d'elle. Dieu veille i la con* • servation de votre indépendance et vous donne toutes les récompenses que TOUS méar tez pour votrô coble attitude»

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Dit item is een uitgave in de reeks La Métropole behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1914 tot 1918.

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