La Métropole

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s.n. 1914, 02 Maart. La Métropole. Geraadpleegd op 05 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/2f7jq0tm4h/
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LA MÉTROPOLE 21e Année No 61 Kclition B abonnements le numéro Journal quotidien du matm le numéro ^^fc08o 0110111(1118 EporflTo^ Uo ID . » » « — Annonces financ.icL » I 00 Faits divers fia ld» • ^ SU mol g- 8 - __ _ . P» Réclames la ligne, » I 30 La Ville Id. » » Trol» mois. • .... fit- * 60 g* Tniic lec iniirc 59,PUed6S PelgnSS, Anvers îp ditnanch6 ^ Faits divers corps ld. » 3 00 Emissions frlx a conv , t , .... I0US les jours 3 ' uulltluuu: *jr Pour toute la publicité, sauf celle de la province d On «'abonne i tons les bureaux de poste et aux iacteuri. «_/ „ * „ - in A ifi vers, s'adresser à VAGENCE HA VAS : ETRANGER, le port en sus: d3 4à10 Administration: » 3519 de 10 à.6 ! ^^LLES 11: de Sla Bourse. Pour 1» HOLLANDE, s'abonner de préférence aux LËl\ 1 IMrS DaaOS RAHarfinn • TWnhotlP 617 pages MllUllIU à LONDRES : »3. OheausHe E. C. bureaux de poste, plutôt qu'au journal même. ^ U KeQaCUOn . 1 eiepuune o I I a ; ; Lundi 2 Mars 1914 1814-191. J>—® W*—< III CD Quoique les alliés se fussent retires ; «ne certaine distance de la place, le blo eus n'en était pas moins rigoureux. An vers était en réalité isolé et sans commu iiications avec le reste du pays; cette si tuation énervante devait perdurer pen danb plusieur mois. Dans la ville elle-même, le calme avait succédé à la panique provoquée par le bombardement. Quoique la crainte d un retour offensif mit quelque peu les habitants en éveil, leur tranquillité ne fut guère troublée. Rien de plus suggestif sous ce rapport que le journal d'un brave bourgeois qui minutieusement, pendant ^toute la durée du siège, a noté les moindres événements, et consigné des impressions les plus intimes. Ce recueil nous a été conservé, et sa lecture en est d'un vii intérêt. La situation d'Anvers y est scru-t puleusement- décrite. Nous voici, pai î exemple au lundi 21 février: «Antwerpeu j.was als een beggynhof». Le lendemain c'était mardi-gras, mais on ne songeait guère à festoyer: «dynsdag 22 february. Vasten avond maer dacr wierd niet var gesproken als met agterdenken.» Les habitants n'étaient en effet pas è l'abri de toutes préoccupations. Les vi vres étaient rares; le prix des denrées avait sensiblement haussé. La garnisor faisait des sorties répétées pour réquisi iioaner des provisions et des fourrage dans les villages voisins. D'autre part il fallait répondre aux exigences du gou verneur militaire, fournir des objets di pansement, des literies. Les ressource; pécuniaires pour l'entretien de la garni «on firent à leur tour défaut. Carnot dui établir des impositions, créer des taxes escompter les impôts. Il fit appel aux ca pitalistes pour contracter un emprunt garanti par le matériel qui encombrait les entrepôts maritimes. Et comme les An-versois ne montraient pas le moindre empressement à répondre à cette invitation forcée, le gouverneur trouva bon d'arrêter les habitants les plus notables et de les incarcérer dans la citadelle. Il no les relâcha que lorsqu'ils eurent consenti à lui avancer les capitaux nécessaires. Toutefois le numéraire devenait rare Il fallut, sans tarder, remédier à cette situation, et dans ce but, Carnot fit frapper au chantier de la marine, par le fondeur "Wolschot, et plus tard par Gagne-pain, des monnaies obsidionales de 5 et do 10 centimes. Elles portent l'initiale de Napoléon et l'indication de la valeur; les dernières, émises à la fin du mois d'avril, «ont ornées, après le changement de régime, de deux L entrelacés. Il existe de •nombreuses va 'étés de ces pièces; les col-lectiojmeurs lto conservent jalousement. Cependant au cours de ces jours de siège, quelques opérations militaires furent tentées. C'est ainsi que le 15 février une sortie fut organisée pour repousser les Anglais qui s'étaient avancés jusqu'à Ber-chem, Mais ceux-ci se retirèrent après avoir seulement échangé quelques coups de fusil avec les Français. Quelques jours plus tard, le 27, une escarmouche plus sérieuse eut toutefois lieu à Mortsel; quelques prisonniers furent faits. Au début du mois de mars, une partie de la garnison, commandée par le général Aymard, •passa l'Escaut et parcourut le pays entre Beveren et Hulst pour recueillir des provisions et saisir l'argent des contributions. Puis, à la fin du même mois, cc furent les troupes Je la garde qui quittèrent la ville et réussirent à rejoindre l'armée du général Maison dans les environs de Termônde. Toutefois, dans l'entre temps, les événements en France, se précipitaient. Les alliés, avec des forces considérables, s'avançaient vers Paris. Après des péripéties diverses, après des alternatives de succès et de revers, Napoléon vit la fortune des armes définitivement l'abandonner. Après une dernière tentative do résistance, le 30 mars, les maréchaux Marmont et Mortier, signèrent la capitulation de la capitale. L'empereur avançant ses troupes, accourut en toute hâte. Il était trop tard: Paris avait ouvert se3 portes aux alliés. Il se retira à Fontainebleau, concentrant les débris de son armée en vue de tenter un suprême effort, mais le 4 avril, il était forcé de signer son abdication.Dès le début de ce mois, des tentatives avaient été faites en vue de la reddition d'Anvers, notamment par le prince royal 3e Suède. Mais ces démarches n'eurent guère de succès. Carnot refusait d'abandonner lo poste qui lui avait été confié Toutefois, le 11 avril, arrivait à Anvers un aide de camp du ministre de la guerre. Il apportait la nouveHe positive de la prise do Paris. Cette intervention officielle ne put vaincre l'obstination du gouverneur. Dans sa réponse, il refusait de croire à l'exactitude des informations transmises, « C'est à l'empereur Napoléon, écrivait-il, que nous avons fait notre serment de fidélité, nous devons le te-fcir jusqu'à ce qu'il nous soit démontré <jue son gouvernement a cessé d'être légitime. »• Il dut enfin coder devant l'évidence des faits. Louis XVIII était monté sur le trône do France, l'Empire avait cessé d'exister. Lo 17 mai, dans une proclamation adressée à la garnison, il annonçait le changement de dynastie, et le lendemain, 'dans une nouvelle proclamation, il adhérait solennellement au nouveau régime. Malgré les précautions sévères prises au cours du siège, pour que les nouvelles du dehors ne pussent se répandre dans la ville, l'écho en parvenait kmtefois dans la population. Les bruits les plus contradictoires circulaient et augmentaient l'anxiété générale. Le jour de Pâques, le 10 avril, le doyen reçut ordre de célébrer une messe à midi. Carnot et le préfet Su-voye-Rôllin y assistèrent, tandis que la Musique militaire se faisait entendre au Jours de la céréinonj£. C'est au sortir do ' |a cathédrale, que le' gouverneur apprit 1 arrivée d'un parlementaire anglais. Il j nen fallut pas plus pour provoquer une foliation générale. Les journaux qui, le < '^demain furent apportés par un cour- I yW U « Métropole » des 16 et 28 fé- f lier spécial, en faisant connaître les nements qui s'étaient passés à Paris, rent le comble à l'impatience publiqu Mais les jours se passaient, et Cai ne se décidait pas à reconnaître le i vel état ae choses. Le mécontentemen chaque instant croissait dans la pop tion Déjà les cocardes blanches appar ^ saient; le 18 avril au matin, la laitière i d marché au Lait et son compère, et voi J?~ le marchand d'œufs, en furent abond ment ornés. Le lendemain vers midi, !■' son de salves d'artillerie,le drapeau bl 5 fat hissé sur les navires de la flotte. Dès lors, les nombreux employés fi çais firent leurs préparatifs de dép; j0 ils précipitèrent bientôt leur exode, t n dis que les bourgeois se répandaient d les rues et faisaient disparaître les ai| et tous les signes qui rappelaient le r< •£ me impérial. Le lundi 25 avril, lo c _c peau blanc fut enfin hissé sur la cal ^ drale, proclamant officiellement ains a_ rétablissement de la royauté français* Du côté des chantiers maritimes, rue a Couvent, la tranquillité n'était paa •£ parfaite. Les ouvriers n'avaient plus, u_ puis plusieurs mois, touché leur ps ir ils la réclamaient tumultueusement. >n jeudi 28, de nouveaux rassemblements ■n produisirent à la place Verte, devant maison du gouverneur où se trouvait y ce moment, le préfet maritime, Kersa: Au moment où celui-ci sortit, il fut cueilli par des huées et des menaces; il ^ se réfugier au marché aux Souliers, i rj_ préfecture. Le préfet Savoye-Rollin, !es fournit une escorte de six soldats, mai -)n groupe était à peine arrivé au Pont 3i_ Meir, qu'il fut attaqué par les ouvri ,es Kersaint, séparé de son escorte, fut i ^ do coups. Il put, avec peine, être dég u! et reconduit chez lui. Ces désordre® (j6 continuèrent pendant quelques jours ,es en plus d'un endroit on eut à déplorer scènes de violence et de pillàge. On ne Uk y mettre fin qu'en payant aux ouyr ;s une partie de la paye arriérée qui ] a! était due. a. Ce fut le 2 mai, vers dix heures, que cs premiers officiers alliés entrèrent en n. le. Ils allèrent loger à la place de M î_ à l'hôtel du Laboureur. Leur arri n avait provoqué l'enthousiasme de la i s. le. La joie populaire s'accrut encon [c lendemain quand on vit la garnison fr ,s çaise traverser l'Escaut et quitter déf: >, tivement la ville. Le gouverneur Car la commandait 3 Pendant la nuit, l'arbre de la libe avait été abattu et les grosses branc plantées ça et là devant les demeures ceux qui avaient été les plus chauds p tisans du régime impérial. Jk Le jeudi 5 mai, à 6 heures du mat [e les troupes anglaises entrèrent par porte Rouge et traversèrent les rues \ milieu de l'enthousiasme général, tan que les clefs de la ville étaient solenne! le ment remiseo au général prussien Kiin qui remplissait les fonctions de gouv neur. 5. Dès lors, les dernières traces de c ^ trainte disparurent. L'exercice du ci 1C public fut rétabli.Déjà le 9 mai, le cler cs renouant l'ancienne tradition, appo r_ processionnellement le viatique aux ] lades. Les usages d'autrefois furent re -,5 en honneur ; partout la joie éclat rs et bientôt il ne resta plus trace de 5. longs mois d'anxiété. Le siège d'Anv 1_ s'il n'avait pas causé de grandes pe d'hommes, avait néanmoins profondén [. troublé la population et lui avait imj j de durs sacrifices. e Le traité de Paris prescrivait que « rénavant Anvers sera uniquement un 1 [. '-le commerce. » Cette stipulation fut c rigine de la prospérité commerciale t dès lors, rapidement se dessina et prit e incroyable essor dont aujourd'hui Ani L. bénéficie si largement. C'est. à pein* on a gardé un faible souvenir du siègi des^ événements de 1814 ; nous avons « [. intéressant, après un siècle, de rapi ment les commémorer. i_ Jsan Louiî L'jlctualik Mexique et Etats-Un JUf Un télégramme do- WashLng an-nonce que le président WiLs après avoir pris l'avis des memlja-es du c verniemewt a décidé qu'il n'y avait pas' cle changer de poliijquo rui d'attitude d les affaires mexioa-ines^ On va donc conitk à ne rLesn feiire -eit à laisser les brigands xioaiin-s dévaster le pays et assassiner kr nénvenit les étrangers, y compris les Am cailins. Naitiurellemenit, l'inaction de M. 1 son aie s "étend pas s-en-lcancnt a>ux a gerols Etats-Unis au Mexique cite s'impose a. aux reprc-senlanits <!os autres piuàssances d la république de l'Amérique centtraîe. J ^r<5 tout Je gouvernement hriitannique encore aujourd'hui sans informations themtiqnes siur la façon dont fut tué M. £ ton. Le gémérall Villa et api'ès lui son c ou se 11 associé pour le brâganxîage, te £én Carranva. ont déclaré tout simplement qi refusaient toute communication à cet égj On permettra peut-éU'e dans quelques je quand le corps de la malheureinse vicb de ces sinifuiliiers défenseurs de la const liioiMialiité se_ sci*a décomposé complètenu a une commission d.; médecins d'exhume cadavre et de l'examiner. O'n se»i"a bien ta-cju'iiDLe natuneM ement < sur les constaifcaiti ^ua pourront être failles alors. Personne oourra plus démontrer au général Villa q 1 touit simplenient assassiné M. Beniton. ç lant que celui-ci entrait dans son bureau Sjd Edward Grev ne semble, de son c< ivoir perdu complètement tout intérêt ; lonstatations de cette neittire. Il ne lui vi Ira pas à l'idée de demander des ex pli ions aux Etats-Unis sur 1 "attitude inqu iable d.u gouverneniejit de Washington d et'te affaire. II est bi^n clair cependant 1 e gouvernement par son attitude, en cour; îirecternent les brigands constituiLionnaliis! -e prés-'<5enit AViils.on îeiur a permis de se fo îir d'armes, de munitions et en général, put matériel de guerre s»ur territoire < ïiaxs-Unisf. En c*i'ue, il empêche les Et uroipéens d'intervenir sous prétexte qi x'.sto urne doctrine de Monroe- qui défend a 'tais de l'ancien monide de prendre des r Jires# coercitives contre les républiques Amérique centrale et méridionale. I /tà's-Uni-s ont seuls le droit d'agir con ?s Etats et c'est devant leur tribunal q ■3 litiges devront être portés tout d'aboc iaiurellemenit, si comme dans le cas de lais IBentoai, les Etats-Unis ont quelqu' a'êt à lie rien faire et à laissa- Les affu-a guiiivre leur cours au pLus grand dam de l aïu-2Î- torité et des intérêts des Etats européens c'est taiiut pis pour ceux-ci. Ils n'ont qu'à provo-. quer l'oncle Sam dans ce cas et lui imposer l'obligation de s'acquitter de sa mission de ,u" Lutcur des Etats américains qu'il s'est aixo-a tfée. Mais person:ne ne vouda-a en agir ainsi et La- à Washington, on le sait fort bien, is- L'inaction officiellement annoncée du pré-iu si dent Wilson est donc un. déni de justice en n même temps qu'une offense manifeste à l'Angleterre et aux autres Etats européens. Il est clair en effet, que, par cette inaction au la maison Blanche entend favoriser 1» con-nc stiitiutionnailistes dans leur Lutte contre le président Huierta. En dépit de tous les démentis, n- il devient tous les jours plus olair que la créa-:fc; tion d'une république dans le ^lexique du n- nord est le premier objectif des révolutionnai-ns res mexicains et du pi-ésidenit des Etats-Unis. es Un télégramme émanant des constituitionna-r-_ liistes et de leur chef Carranza annonce que '1_ les autoiités des localités du nord diu Mexi-que omt reconnu le chef des rebelles oomnie ie" leur président. C'est donc bien le commen-le cernent de la oi_éation de la nou'\-eiile répu-Mliquje et l'on ne 9e trompera pas de beau-lu coup en admettant que précisément parce si que cette création lui était annoncée 00m-e. me- prochaine, le président Wiison a résolu de rue pas in 1er vendu-. r ' On voit dionc les trois chefs de brigands e foulant aux pieds toutes les lois huniadmies et se divines protégées par un homme qui se disait la avant tout respectueux du droit! Carranza, m Villa et Zapata le jol'i trio d'assassins et de it. brigands sous la haute protection du professe- seur docteur en droit et président Wilson uj. des Etats-Uniis. C'est un spectacle que seul i„ le nouveau monde peut offrir. Naturellement, il 3r a derrière le piésident WilLson et son secrétaire d 'Etait Bryan d'au-très gens qui les meuvent et qui les font agir de comme des marionnettes. Ce sont les grands L'S. magnaits des trusts américains dont les inité-ué rêts prinoipiiux se trouvent précisément dans ctq le Jiord du Mexique. Ici d'oiAkurs, on est en ge présence égaleinenit d'une rivalité de trustes 1. où de grandes compagnies commerciales dont I , les unes anglaises et' les autres américaines. ® Ce sont les Américains naturellement que ut défend Ho Dr Wilson, tandis que^ les Anglais >rs semblent s'être rappnochés plutôt du pr&i-ur dent Huer ta. On peut penser de ce dernier ce que l'on veut, il est absolument certain., es dans tous les cas qu'il est un honnête hom-me dans toute la force du terme en compas raison avec ses rivaux Carraniza, Zapata et fl Villa ! Son gou\rernement est le seul possible aiu Mexique et tous ceux qui se sont ocouipés tant soit peu des affaires mexiciiines savent 1^ fort bien que seule la force brutale est suscep-u- tibLe de garantir l'ordre dans ce maiheureux lÎ- pays. Il iafeit donc soutenir Huerta contre ot les brigands. Mais oeia ne faisait pas l'affaire des trusts américains et Wifeon est au f ^ service de oeux-cî tout comme Taft et les autres. ^ J. Joerg. r- Échos e- ' LA VILLE te ^ Programme de la journée : a. FETES ET C0NFERENCE3 • Société de3 Nouveaux Concert». — A 8 heures et demie, au ïhéâ-tre R-oytiJ. quatrièiiw> grand Lt, coaoert d'abaruiemont, es Corcle Français. — A S Ue-iiJcs et d^fnie, au Oe>r- clc Artistique, soirée de grand gala. ; » letiors Recht. — AS heures et demie, au Virede ^S rue Haute, rcprC'sentaitiori théâtral», nt cours )Sé Po'yglot-Club. — A 8 heures 55, au Syndio&t du oommxa-oô et. de linidustrie, courte rue Neuve, réuniK>n cle la section die îtlénographie. 10- Club Africain-Cerole d'EtudC3 coloniales. —- A ,rt 8 he>ures e4. demlie, à l'Institut su.périeur de commerce, cours d'hygiène coloniale, par le Dr Ber- 9" trand. 11, Berlitz School, 8, Meir. — langues vivantes. ;el EXPOSITIONS Salle Wyncn. — De 10 à 6 heures, exposition G . Ouequler et Maurice Sys (ouverte jusqu'au 11 si mars). et 'u Msrs 6 Mare est un mois fantasque et oa.pricie.ux, mêlant souvent de façon imprévue les soiuircs ot les laymes, les rayons de sofeil èt la pluie. __ Parfois il compte des journées exquises baignées de tiédeur et de lumièi^ puis, presque sans transition, des journées glaciales trempées de neige fondueyassonibries de boue et de cieils désespérément moroses. Aujoui-d'hui, c'est lo printemps avec ses promesses et sa gaieté ; demain, ce sera l'hiver maussade et gris engendrant le spftoen. Ou bien la nature nous comblera de ses gjrâ-oes charmantes,d'autanit plus artïtiranit-es qu'dl-S les se font plus désirer ; ou bien ellle nous bou-de_ crueililement et nous remiplit l'âme d'une >n poignante, d'une intense mélaneo'lie. n, u- au Au Jardin zoologique ns Lo Conseil d'adaninisitration de la Société er royale de Zoologie a décidé d'exécuter un nou-ic- veau paîais des singes, à remplacennient de la u- giande salie de l'ancien palais Rubens. La suri- porfkie est de 9-50 mètres carrée. Iil y auira 11- une gaUterie en étage. es Un concours sera ouvert entre les arciiitcc-•si tes, membres de la Société. ns On fera, en outre, une grande cage avec il- enrochements, pour les siuges dans un autre st endroit du jardin. u- Il est question de transformer le paUais des n- singes actuel en une galerie couverte, à l'u-ef sage des auditeurs de concerts. al ils d. Ventrain dans h parti libéral ' On lit dans la « \ ilaamsche G axe t », organe J- li'bérall, à propos die ^'assemblée générale tenue ~ à Gand. la semaine dea-nièrOi pair l'Association libérale : L Nos prévisions se sont réalisées : l'assemblée de l'Association libéi^e a été par'tioulière-uient incolore et décourageante. Deux cents '"•[ personnes étaient présentes : et cela à la veille l' une élection législative impointante! Nous espérions entendre quelîques paroles réeonfor- - tantes en vue de la lutte prochaine. Nou-lx' avons été déçms. a_ Si on ne change pas, au piliœ vite, l'oi^ani-sation intérieure de notre parti, 011 peut s'at-ij" tendre à des désillusions cruelles. On a donné ^ lecture, au cours de cette séance, d'un rapport je fort Hong. Nous n'en critiquons pas la forme : mais il ne payait, ni des travaux accoanpllis ^ par l'Association, ni de l'activité du parti ^ dans ra.rrondissement de Gand. Pas un mot j" au sujet des craintes ou des cspéi-ances en ce qui concerne le résulîtat éveutuâ des âleotions ^ prochaines. fj A 3a fin de la' séance, un libéiail modéré de la campagne disait : « Etait-ii bien nécessaire do Venir p&ùr cela à Gand ». é ■ s Le prince Victor et les pauvres de ; Paris [. On se souvient qu'à l'occasion de la naiss-an- - 00 de son fils le prince Victor Napoléon fit un - don de 10.000 franc» aux pauvres de La Ville : s de Pari#, - Un gix>s émoi en résulta dans l'administ >t tion do l'Assis-tanoe publique., où l'on hésit 1- à autoriseï- les bureaux de bienfaisance < r vingt arrondissements a recevoir de M. I e dele, mandataire du prince \ iotoa*, le don 1- prétendant. :t Oeitàins bui'caux do bienfaisance, avec 1' sentiment des maires, acceptèrent la somi :- qui leui- était offea'te pour les pauvres. Safi: n di, un avis urgent de la préfecture de la Se h invitait tous les bureaux hésitants à acoep l'airgent que leur remettrait M. RudelHe. n r Une belle revue L'Office Central des Associations Xnters r- tionailes vient do publier le fascicule 19 de j revue « La Vie International© » dont l'in rêt va sans cesse en grandissant. ;. La nouvelle livraison oontient un article - Albert Eeinau, procureur général des Ji e dictions mixtes d'Egyptc-à Alexandrie, con .- eré au régime législatif*Spécial de l'Egyp e Le régime ancien dos capitulations rendait r procédure extrêmement pénible aux éfem gers fixés sui* ce territoire. Afin de la si m] 1- fier-, on a imaginé un règlement par lqeaiel < e délégués de tous les paVs élaborent en oc - mun tout "un ensemllle ds; lois. J Le célèbre i>rofesseur .l* <,irn, de Charloitt burg, inventeui* du tél'épKstographe, consa s à la teiiminoîlogie du Potentiel et de l'Ei t ticité un article clairement écrit,, mis a t portée do te us les lecteurs et d'où ressort b » la nécessité do s'entendre Sniternationall-emi s aujoui'd'hui dans toutes les questions soi - tifiques même les plus spéciales. n Les notices sont consacrées à la biliograp il et aux travaux des lauréats des diffère Prix Nobel de l'année 1913 et a un coaup t rendu de la dernière session de l'Institut - ternatrona! de Statistique. ^ r Plus de 45 pages consacrées ù de nombre s faits et documents internationaux et 'aux r nions de Congrès et d' Associations internai s nales, suivies d'un tableau très pratique e n pages, des réunions internationales annonc s jusqu en 1920, avec la vi|le où eSÎes sont c t voquées, la date préciso eb les références blioga'aip'hiques dlôturent, lo fascacaiCie, auq e sont adjointes les tables et la chronique ■ mestrieMe de tous les faits avant eu une rép l~ c usa ion infccanationa'le. Nous recommandons virement le rocuei 1. tous ceux qu'intéresse le mouvement inten 1- tionafl des idées. J Atoumousse s Moiunousse n'était qu'un chat, un bi it grand chat aux prunelles phosphorescent >- au regard mystérieux et profond, et il s' x laissé littéralement mourir de faim un 11 e après la mort de sa maîtresse. Comment i- vait-il qu'elle s'était endormie de l'ulti u sommeil, loin de son home, dans une v s étrangèi'eP Comment sa douce et fidèle û de bête avait-elle deviné le départ défirt auquel elle n'a pu Se résigner r" Mystère! Nous ne comprenons pas et nous n© r - viendrons probablement jamais à coinpr dre l'intensité des sentiments chez certa animaux ; pourtant c-cito Jntensité est i quente. 11 n'est pas rare, en effet, de \ un chien suivre le corbillard de son mai et s'étondro sur sa tonibo^î'our y. mourir, est vrai quo les chiens sont dés animaux d' la fidélité est proverbiale; tous nous conn; sons des chiens Tfite l'on pourrait citer c< me exemple à bien des hommes. Mais les chats? Les chats que nous se mes habitués à considérer comme des î maux faux, égoïstes, cruels, attachés i lieux et non aux personnes, n'est-Co pas concertant de constater qu'ils sont eux ai capables de mourir, tués de regrets ot de t s tesse? a Pauvro Mouinoussc! Pendant des jours des jours jl a guetté la porte do la rue, pérant voir rentrer sa maîtresse. A chat coup de sonnetto, il dressait sa tête intt c gente et fine; à chaque déception, il la 1; sait 'retomber misérablement. Quand ii a p u du tout espoir, il a refusé toute nourritu >, On lui a présenté ses mets préférés, on comblé de gâteries et de caresses: rien a fait. Mouinousse voulait sa maîtresse, e p" est mort de 11e plus la revoir. Ce n'est rien, cette petite histoire, et po tant c'est quelque chose. Ceux qui n'aim pas les bêtes souriront en la lisant, pe ' êtro d'un sourire incrédule, mais ceux qui sont intéressés à essayer de déchiffrer pari l'énigme que nous pose à ehaquo instant intelligent regard d'animal qui croise lo tro, ceux-là seront touchés de ce chagrin bête si grand, si tragique, si inconsola g qu'il a causé la mort. . Dans quelles régions obscures gît la se '* franco des animaux s'ils n'ont pas de oœi e Qui nous le dira? e ! BRUXELLES Lo Gala de la Presse. La Reine accompagnera, cc soir, le Roi £ 5 représentation do gala organisée au Théâ de la Monnaie, par la section bruxelloise l'Association de lu Pi^esse belge. * La Belgique, et la Conférence de la Paix j M. La Fontaine, sénateur, a demandé à berpe/ïler lo ministre de-< affaires étrange { «. sur les devoirs internaitiomaux de la Bell que et sur la participation de notre pays à troisième Conférence de là Paix ». La Caisse d'Epargne. La Commission qui s'e^t own^KV) du pro ; de loi modifiant la législation de la caii " d'Epargne l'a adopté à l'unanimité. Il lui a paru pleinement justifié. 11 est gique, au point do vue de l'entrée en jor sance de la pension, de traiter de la mer façon ceux qui ont versé à capital abandon > et ceux qui ont déposé leur argent «à eapi . réservé. La modification ne peut- qu'encourager 1' prit de prévoyance. D'autre part, fait rems ■ quer le rapporteur de la commission, en : • demiiisanit la caisse d'épargne pour le si i croît de travail au moyen d'une retenue e » les fonds versés par ceux qui ont' intérêt à 11 ■ diifier la date d'entrée en jouissance on év ■ qu'ils n'abusent de ïa faculté qiie la pi-opo tion de loi leur actroie. Les amies de la dentelle. Le jury du concours de dessin, institué p les a Amies de la Dentelle » s'est réuni jei dernier. Api-ès examen des dessins échantillonnés, s'est rendu compte que la plupart des oc currentes ignoréuit les Conditions tecSmiqu nécessaires à la- composition du Olunv. En conséquence, il regrette ^e ne r>ouv< décerner les prix annoncés, et il jre donne que des primes de 50 francs aux trois me leurs projets. Ces primes sont attribuées a : « On fait «qu'on peut » ; ® Hoop in de Toekoms/t • a Vers une nouvelle splendeur b. Le reliquat de la so'miipe qui avait été dk tinée î\ ce concours sera l'cpoiié à unô ti prochainie épreuve. Los dessins peuvent être retjrée au M sée du Cinquantenaire à partir d'au ici iVhxA, g Les concessions dj aux mission ^ -)of- ne îe- UN EXPOSE DE M. RENKIN ne >er M. De Bast, sénateur, avait demandé î minista'e des colonies des détails sur l'app cation des articfi.es 1er, 2 et 4 do lia conventi< avec le Saint-Siège, qui concède aux missio: catholiques les terres nécessaues à leurs ce ^ vres religieuses. , M. llenkin a répondu ce qui suit: de ri- La question confond los articles 1 et 7 i »a- la convention du 26 mai 1906. te. L'article 1er porte que « l'Etat concède la aux établissements de missions catholiqu in- tes terres dont elles ont besoin pour leu >li- couvres religieuses », sans indication de s les perficie. L'article 7 porte que lorsque l'ét m- bllssement d'une mission aura été décidé, - commun accord entre le gouvernement :-n- l'ordre religieux qui veut la fonder, la s ire perficie sera de 100 ou de 200 hectares, as- L'honorable sénateur introduit donc cla la l'article 1er de la convention, une indicati en do superficie qui n'est prévue que pour 1 mt établissements créés de commun accord. » mi- Les concessions données en vertu de l'a ticle 7 sont relativement rares. Iiie Par contre, les concessions octroyées ai ii'ts missions par application de l'article 1er, so te- beaucoup plus nombreuses et l'état en a t Ln- dressé pour répondre à uuo question de la s< tion centrale ohargée de l'examen du bude ux pour 1914. 3U- Le gouvernement estime qu'il y a lieu io~ se montrer-large dans l'octroi aux missio 1 8 des terres qu'elles demandent pour les l ées soins de leurs œuvres religieuses. >n- L'honorable sénateur pose cinq questions bi- 1°) Combien d'éooîes ont été fondées . uiel Congo, par les missions catholiques? ni- Il serait difficile de répondre avec toi: ar- précision. Dans chacun de leurs établissements, 1 à missions ont fondé des écoles. En outre, te :ia- tes les missions ont établi, en dehors de 1er stations, des écoles villageoises, tenues p des instituteurs noirs, visitées régulièreme par l'es missionnaires do la station dont relèvent. «au Je signale, à titre d'exemple, que les Pèi es, Blancs avaient, en 1909, 26 écoles village est ses, tenues par des instituteurs sortis de le ois école normale de Lusaka ; .que les Rédemp sa- listes, dans la préfecture apostolique de TV! 1110 tadi, ont, indépendamment des écoles priai ille pales de leurs stations, 195 instituteurs noi nie Dans La seule préfecture du Ivasa, il y a E if if instituteurs de cette espèce; pour la seule ] gion relevant do Hemptinne Saint-Benoit, ar- existe de ces écoles indigènes dans 318 vii dû- ges; les écoles ont une population de 15,0 ms emfants environ, sans compter qu'à la m ré- sion même de Hemptinne Saint-Benoît, il oir à 2,139 garçons et 791 filLcs qui fréquente tre l'ccole. Il II eh est de mêaiiê^ pour l'autre juridicti >nt ecclésiastique administrée par les Pères lis- Scheut, le vicariat apostolique du Congo b im- ge. Au lac Léopold II, par exemple, api trois ans d'existence de la mission, un r? un- port du cominissairo de district renseigne c. ui- quante-deux écoles indigènes. lux 2°) Combien do missions catholiques ont : dé- Çu 100 à 2Q0 hectares de terres. issi II y a lieu de' se référer à la réponse d< :is- faite à la section centrale chargée de l'e? men du budget de 1914. et 3°) Les missions catholiques ont-elles i es- Çu des subsides de l'Etat directement ou pie directement pour la construction d'écoles lli- Congo et, dans raffirmative, quelle est l'i lis- portance do ces subsides pour chaque écol er- Certaines de ces écoles ont reçu clés sub re. des indirects, sur .le fonds spécial. l'a En 1909, les missions do Scheut ont re l'y deux sommes do 30,000 et de 20,000 fran ^ il pour l'érection et la mise en train d'une ét le centrale de clercs et de catéchistes, à Ne ar- vclle-Anvers. >ut Les Rédemp ter is tes ont reçu 30,000 frai: ut- pour l'outillage do leui*s différentes écoi se professionnelles. ois Les Pères de Scheut ont reçu 5,000 frai un pour la construction de leur école d'Inou qô- et 10,000 francs pour la construction de ce de de Kangu. Le6 Pores Blancs, 10,000 frai blo pour mettre en état leurs diverses écoles < Tanganika. uf- En 1911., les Filles de la Croix ont reçu < ir? fonds, spécial une somme de 5,000 francs po les écoles de Kindu et Lubunda. En 1912, los Jésuites ont reçu du mêi — fonds 30,000 francs pour leurs écoles prof sionnetles. Les Franciscaines, en 1913. se sont vu louer 10,000 francs pour l'école de Léopo viilile, et les Pères du Saint-Esprit 20,000 pour une école à Kongolo. Il est à remarquer que ces diverses allloc « tiens distribuées par le fonds spécial n'o , ^ aucun rapport avec la convention de 1906. , 4°) Combien d'hectares ont été concéd ae aux missions protestantes au Congo, qui o ouvert des écoles? 5°) Combien d'écoles les missionnaires pi testants ont créées au Congo? Il peut être également référé à la répon ■]R_ faite à la section centrale. Les missions pi •es tuantes ont obtenu les terrains qu'elles o • sollicités; elles n'ont point précisé s'il entn N " dans leui's vues d'y fonder des écoles. C missions ne font point rapport.au gouvera ment sur leurs écoles et n'ont point reçu subsides; nous savons cependant quTune éc le existe dans chacune de leurs stations. Enfin, la dernière question a trait à l'e jet voi, au gouverneur général, des rapports d jse missions cathclliques sur le développement le nombre des écoles, l'avancement des ét lo- des, etc. is- Je possède un certain nombre de ces ra 11e ports, dressés soit par des supérieure de mi n<5 sion, soit r>ar les fonictioinnaires tearitoriau >a;l Lo gouverneur général a. sans doute, re d'autres rapports encore. Le dernier que j' 5s_ reçu m'est parvenu le 15 de ce mois. Il e mv rédigé par le supérieur général de Scheut ji_ se rapporte tant aux écoi'es de la préfectu Lr_ du Kasai qu'à celle du vicariat apostoliq" xir du Congo belge. ie_ Pour 11e parler que du Kasai, il y existe ' ■te écoles primaires, établies dans les 11 statio que comprend la préfecture. Ces 11 écol sont fréquentées par 7,487 enfants, dont 5: pensionnaires. Ce chiffre n'étonne plus si l'on considè quo la région environnant la mission < Hem ptinue-Sa int-Benoît compte 318 de c «1; écoles. di 11 est hors de doute que les autres missio: font aussi, pour lr'enseignement, des sa cri] il ces considérables. Il suffira de rappeler 1 n- renseignements donnés oi-dessue. es iir 1 J* JKétropaU ce & Ii oii servie j. gratuitement ^ pondant 8 jours sur demanda u- r- EXTÉRIEUR ' W-«S» ^ 23—4 " France Le nouveau parti catholique Le colonel Keller a piis,on le sait, l'initiative ( d'une organisation des catholiques en vue des élections. Une centaine de représentants des divere diocèses ont assisté samedi matin à . tu un0 messe à Saint-Germain des Prés. Après £ ^i- quoi ils se sont rend'us à une réunion qui a 1 111 duré jusque midi et qui fut suivie dans l'a- j 16 près-midi d'une seconde et dernière réunion, e L1* Toutes deux furent rigoureusement privées. 1 Le colonel Iveller présidait assisté de MM. Belilomayre, Jean Guiraud, Paull Nourrirsson c et Souchon. Après un diseoui's du colonel ICed- , 1er qui remercia- les assistants, M. de Beillo- \ ie mayre lut une déclaration précisant les pro- c positions du ecimiité d'oi-ganisation. Une lon-ra gue discussion suivit. Enfin, il fut décidé que- r es l'action des catholiques _ s'exercera unique- \ rs nient sur le terrain religieux et en dehois de 1 ll" tout parti politique. ?" D'autro part la feamation d'un comité cen- < ® tral do 15 membres a été résolue. Ce comité dans lequefl il n'y aura- que des catholiques de <-u" toutes opinions politiques indistinctement ot f qui renonceront pour eux-mêmes à toute Can- ^ as didature paiilementaii-e, Comprendra le oolo- < ■>T1 nel oomite Kelîler, MM. de Bellomayre, Jean 1 as GuLi-aud, Paul Nourrisson et Souchon et 10 1 membres de province. Son but sera de donner F r" des inclications aux organisations simillaia'es < de province, auxquelles cependant toute li- j Ixf berté d'action sera laisssée soi.is réserve d'une l ^ J entente coimaniuie. fte A la fin de la journée, les assistants _ se < montraient enchantés des débuts de l'Union t catlicJliquo qui ne sera pas et ne peut pas être J à aucun prix un parti. ie Le budget et l'emprunt sur le revenu c ns L' « Echo de Paris » a interviewé M. Ai-mond, rapporteur de l'impôt sur le revenu au < Sénat. H a déclaré que la commission oxami- 1 : nera les deux premiei-s titres, puis le budget. 1 lu Si on nous envoi0 les deux premiers titres 1 , avec l'impôt complémentaire dans le budget < le Sénat demandera la disjonction de la partie 1 qui n'aura i>as encore été étudiée. Si le mi- I GS Tiistre insiste pour l'étude immédiate on i>our- l u" rait lui répondre que o'est impossible. La ^ chanubre décidera- si elle veut ailler devant les ' a^' électeurs sans budget ^'oté et sans aucune ré- : îî forme ou avec im budget voté et une réforme lls partielle. AU CONGRES DES MINEURS ^ La loi de retraite >1" Douai, 1er mars.—Le syndicat, des mineurs ' ur tienit aujourd'hui son Congrès à S in le Noble, 1 'P" sous la x>rési;dencé de M. Goniaux, député. 1 23 sections saut représentées par 80 délégués. 1 Le Congrès a discuté la loi des reti-a ! tes, ' réceannuent votée, et tout en décfia.rant cedile-ci « , acceptable, bien qu'ijupaaifaite, comme un '®T projet transactionneil, iâ a décidé de pôursui- ' 1 vre Ha lutte pour obtenir satisfaction, c'est-à-dire deux francs par jour à 25 ans de ser-. vioe et 5 Oans d'âge. is- 0 Angleterre L'agitation syndicaliste on dans l'Afrique du Sud de Loiulres, 28 février. — Georges Lansburg, al- ancien membre de la Chambre des Communes ès et syndicalisme oonnu, annonce que le comité , p- ouvrier a télégraphié à la Fédération ouvrière n- du TransfÊ®all pour lui demander si elle voulait Que Tom Mann visite l'Afrique du Sud pour •e- l'aider dans son œuvre d'organisation pendant v que les chefs déportés se trouvent en Angjle- : >ja terre. La Fédération a accepté en deniandaait a- que Tom Mann parte immédiatement. Il est possible que Larkin et Ben Tiililet, syndiicailis-e- tes bien connus, accornipagnenit Toiin Mann , n- dans l'Afrique du Sud. ( n- Saint-Siège Une composition de Pie X 5 Rouie, 28 février..— Selon un journal ar- : eu (( Tireo », le Pape a composé un -motet < liturgique a quatre voix consacré à Saint-Jo- : ,0' seph dont il dicta les vers suivant le rythme ; u_ du 0 Veni Creatoi- ». L'exécution du motet < aura lieu le 19 mars dans la chapelle privée cs du Vatican en présence de trois cardinaux, et ^ d'un petit nombre de prélats. L'abbé Pérosi a jugé la musique de la façon la plus favo-cs raMe- i: Espagne es _ Les désordres de Valence lu \ alence, 28 février. — Les troupes de cavalerie ont dispersé, ce matin, des mauifes-lu tants. 100 gendarmes de renfort venant de ur Madrid sont arrivés. Un groupe qui jetait des pierres contre des tramways fut,refoulé par la ' ne tirompe, niais il éleva une barricade d'où il fut -S- délogé a ooups de fusil. Les gendarmes et la 1 troupe font des patrouilles. d- Turquie ■r* Les élections législatives Constautinoplc, 28 février. — La liste des 1 :a7 11 candidats du comité est élue à la presque ' unanimité. Actuellement il y a 53 députés 1 , élus; tous sont partisans du comiité. L'ex-mi-^ niistre Djavid bev est élu aux Dardane'liles, 1 Ohurki bey, ministre de l'instruction pub!i- ( que, est édu à Casta.monium. L'ouverture du t Parlement est attendue au commencemeoit . d'avril. se £ Mexique! it La mort de M. Benton I es ^New-York, 28 février. — Suivant une dé-e- pêche de Nogalès, le général Garanza,chef des i le Constitutionnalîistes au Mexique, a envoyé 1 0- deux notes au gouvernement de Washington c dans lesquelles il refuse de donner des rensei- n- guements à M. Bryan au sujet de la mort de es M. Benton sous prétexte que celui-ci est suiet et anglais, mais il promet de faire une enquete u- au sujet de la disparition de l'américain Gustave Bauch. p- Washington, 1er mars. — Selon un avis re-s- çu, liiea* soir, au cercle officiel, M. Benton qui x. était sans armes, a été fusillé dans les bu- * }u rea.ux du général Villa. M. Benton avait dû ' ai attendre pendant deux heures hors du bureau st avant d'être reçu par le général Villa. Quand ôt il entra dans le bureau il reçut un coup de re feu dans l'estomac. Il paraît qu'il a reçu pluie sieurs ooups de revolver dont le-premier était mortel. U La République du Mexique du Nord 18 Paris, 1er mars. — Le « Matin » publie une ^ dépêche du général Villa disant que les trou- f pes con&titutionna.listes sont en excellente san- + té et se préparent à marcher sur Ësparando. LI ajoute que la Banque d'Etat au. oax>ita.l de j ^ 10 millltons de x>esos sera oinierte. ï^es autori-36 tés cle la province de Chiohuahua ont reconnu , ls le général Cari^anza oomme chef. • 1 - €S>-< . ! . La «rise talkaiip L'ITALIE ET LE DODECANESE i" Les conditions de l'évacuation d > Rome, 28 février. — Le a Cfiomale d'Ita- 1 ILa » énumère les conditions posées par l'Ita- v lie h l'évacuation du Dodéoauèse, savoir: La 6 concession des travaux du port d'Adalila, des cl gai'anbies ; îfe_ contrôle commei'olal du Dodé- 9 " canèse et enrin des mesures destinées a répri- n ..es relations U«iijUMeaiiciiiesnuo3 LUS NOUVELLES LIGNES DE :HEMIN DE FER VERS L'ALLEMAGNI Le gouvernement, écrit la «Chronique des >avaux publics», a décidé de doubler la li ;ne de la \*esdre depuiis Liège jusqu 'à Wel :ena-aed't, dans des conditions de tracé et d< inofil qui permettent d'accélérer la vitesse e< 'abréger le temps de parcours des expresa Dtennationaux. Il a, de plus, décidé de construire, à tltru e première étape, la pai't'ie de la nouvelle line directe Àix-Gemmenich-Tongres-Lou-aiui, enitre le tunnel frontière de Gemmenich t Tongres. Des ouvertures faites au gouvernement russien en vue d'une révision en ce sens di 1 convention de 1903, viennent d'être accueil Les. M. \rain de Vyvere_ a décidé de consU'uin iès maintenant la ligne nouvelle. Pour le doublement de la Ligne de la Ves re, l'avant-projet élaboré par M. Van Bo [aort ne comprend que le tronçon de Chêné» i Wcllvcniraedt Les courbes miniimiims soru le 1,300 mètres, permettant d'autoriser ei oute séaurilé une vitesse de marche de 141 âlorriètres à l'heure. Les inclinaisons ne dé >asscnit pas 7 millimètres, sauf aux abord: Le Vervicrs où il existe, dans la direction du Velkenraedit, une rampe dé 8 m/m. sur uav ongueur de 4,000 métrés. L'avanit-projet prévoit des raccordomenit/ ■nitre ra'ncien.ne et la nouvelle ligne à Chft née, à Vervicrs et à Welkenraedt. La dépen e totale est estimée à 26 ou 27 millions poui cs 31 kilomètres que comporte le tronçon i dédoubler. L'ébude à laquelle l'Administra tion vieS le se livrer, comportait en même temps ui louvel aménagement de la gare de Liège juillemins, mais le Comité de Direction ère; Chemins de fer a été unanimement d'avL fue cette question pouvait être ajournée, lu ransformation 'définitive de cette station n louvanit avoir lieu avant la mise en exploita ion de la nouvelle ligne de Kinkempcws 1 •cxhe-le-Haut-Clocher qui doit permettre d» lébarrasser cette station de la circulation de rainis de marchandises. Le Comité ayant signalé tout l'intérêt qu'l r aurait à diminuer les rampes de 7.22 m/m rt de 8 m/m. qui sont prévues sur une par le du tracé et qui obligeront à limiter L -liarge des trains entre Liège. et Welken àedt, M. l'Ingénieur Van Bogaert a fait re narquer qu'il s'était attaché à réduire autan jue possible les inclinaisons. Il existe entn es stations de Chênée et de Welkenraedt listantes de 29,5 kilomètres, une dénivelle ion de 175 mètres et la rampe moyenne es lonc de 6 millimètres. Mais il y a, pour L massage à Vervicrs, un p>oint obligé qui es a gare de contact avec l'ancienne ligne. En re ce point et Welkenraedt, Il n'est pas pots ■rible, à cause de la configuration du terrain le développer — à moins de dépenses cxces rives — le tracé de façon à abaisser te taiiE le la rampe. Le Comité a néanmoins décidé de revéri ier les moyens de réduire ces inclinaisons e le mettre en parallèle les dépenses à fair« éventuellemenit, avec lies économies qu'oj courrait escompter sur les frais d'exploita ion. Les études effectuées sur le parcours d a ligne nouvelle de Louvain à Gcmmenicl îonit très avancées. Pour la section de Lou rain à Tongres, on dispose de tous les éW nents pouir dresser le projet définitif. Pou a section de Tongres à Gemmenich, un tra :é général a été étudié et l'on a procédé 1 tes sondages â l'emplacement de divers tu<n lels. . , Il reste à faire des éludes sur le terrain. Il est probable que, à l'exemple de ce qu >'est fait sur la ligne du Luxembourg, l'exé juition des travaux des deux nouvelles ligne èra l'objet d'une concession de construction 1 autoriser par la loi et à attribuer par voi) l'adjudication publique. INTÉRIEUR -)o(- La rectification de la Sambre. Le ministre des travaux publics vient d-ixer au 3 avril l'adjudication publique de >ravaux de rectification de la Sambre aui 1 bords du nouveau pont-route de Floreffe Village et d'établissement des raanx>es d'aocèi 1 oet ouvrage. L'entreprise comprend: 1. I'exécution> d« :ous les déblais et démolitions nécessaire) >our ouvrir le nouveau lit de la Sanibre, ain i que le ti ansx>ort et la mise en dépôt d« woduits ; 2. La construction de revêtement en maçon îories, pierres ert gazon pour le soutèneanenf t la défense des nouvelles berges ; 3. L'établissement du nouveau chemin dh tarage avec ccntrefossé et dalots d'évacuatdci les eaux, clmpierrement de la plateforme; 4. La dérivation du ruisseau de Floreffe ed a construction d'un poneeau pour Je passa» Le oe ruisseau dans le nouveau cj^nin S lalage ; 5. L'établissement de ram]>es d'accès au di4 >ont, les travaux de raooordement do ces raim; ►es au olieniin existant et l'évacua "tion dei aux de voirie; G. La démolition de l'anoien pont. La dépende eôt estimée «\ 213.993. fr. 06. Un nouvel institut à l'Université de Louvain. On annonce la création prochaine d'un noiv el institut à la Faculté de médecine de Liversité de Louvain. Il s'a.girait d'un institd .'ophtalmologie. Les finances de Gand. D'après le mémoire explicatif présenté paa 3 citoyen Anseeile, échervin des l'inances. ai iom' du collège, le budget de la ville de (mnd »our 1914 clôture comme suit : Recettes orcfci> aires, fr. 15.007.379-92; déixmses oixiinaireé, r. 14.980.493-25 ; boni, fr. 26.886-67. Recèles extraordinaires, fr. 1.006.933-98; dépena«e xtraordinaii'o, fr. 996.240-80; boni, frainca 0.693-18. Pour aiTiver h ce résultat et puisque 1er révisions des dépenses dépassaient celles de< ecettes, le collège a bien entendu inscrit cornus recettes du budget ordinaire le produit de inq nouvelles taxes et de cinq taxe1? ovk-tan» es, mais modifiées. Les impositions nouvelles sont : sur les curasses, 4.000 fr. ; sur les loggias,20.000 fr. ^siir ?s balcons, 12.000 ft'., sur les palissades pour onstmetions. 7.500 fr., sur les bals publics, 0.000 fr., soit un totai de 63.500 fr. Les mû-)rations des impositions existantes : sur omestiques 10.000 fr. 5 la valeur kraaitvè, 44.300 fr., l<e mobilier 147.250 fr., sur U Po-onu oadastraJl, 240.500 fr. j taxe dès pauvres. 8.450 fr. ; augmentation du prix dn gaz et e l'éiôotrioité 270.000 fr. Totnll genéw# 44.0D0 fr.. soit pi'ès d'un miHion 1 La coitf-ûssion spéoiaile du budgeri examinera h p<r# st de budget com^um-aA, dons m, eéanç^ oé

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Dit item is een uitgave in de reeks La Métropole behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1914 tot 1918.

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