La Métropole

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15 februari 1914
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s.n. 1914, 15 Februari. La Métropole. Geraadpleegd op 01 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/1n7xk85d16/
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LA MEILLEURE VOITURE ANGLAISE DE f"-* 85.00 A 1BS.00 ; CHEZ OIVSLAGER Eiiiiiî J5.PL. DE MEtR 21e Année No 46 Edition B LA MÉTROPOLE WAtKOVER ^^H°Ê ENORME CHOIX I , FSI20.00.2250.25.00,30.00 OLYSLAOER ÏZlEl® ïï.PL.OE ME/R. Dimanche 15 Février 1914 Uo an . •••••«••••••• fr. 15 • Six mois , 4 • • • » • • • » • • • fr. 8 —• Trois mois» • •••••••••• *fr. 4 60 On t'abonne à tons tes bureaux de poste et aux facteurs. ETRANGER, le port en sus: poux la HOLLANDE, s'abonner de préférence aux bureaux de poste, plutôt qu'au journal même. LE NUMERO 5 CENTIMES Journal quotidien du matin Tous les jours 59,ruedes Peignes, Anvera lc dimanche de4à10 Administration: > 3519 de10àl6 pages Rédaction : Téléphone 617 pages LE NUMERO 5 CENTIMES Annonces z la petite Chronique sportive la Hgue ligne . . . . fr. 0 30 fr. 3 OO Annonces financ.icL » I OO Faits divers fin ld. » 2 OO Réclames la li^ne, » I 50 La Ville ici» » 5 OO Faits divers corps id. » 3 00 Emissions Prix à convenir Pour toute la publicité, sauf celle de la province d'Anvers, s'adresser à l'AGENCE HAVAS : à BRUXELLES : 8, place des Martyrs. à PARIS : 8, place de la Bourse, à LONDRES : n3, Cheaoside E. C. La METROPOLE d'aujourd'hui paraît sur 10 ^ages Science pour tous Las ennemis des chenilles On s'imagine communément que les seuls ennemis des chenilles qui s'attaquent à nos champs, à nos vergers, à nos potagers et à nos forêts et qui y font des ravages si considérables, sont les oiseaux insectivores. C'est une erreur trop répandue et qu'il faut s'attacher à détruire.Certes, les oiseaux qui se nourrissent de vers et de chenilles et qui, pendant la bonne saison, en engloutissent chaque jour des quantités phénoménales, sont de très utiles auxiliaires de notre agriculture qu'on ne saurait trop activement protéger. Mais ils ne sont pas les seuls à faire la guerre à la vermine qui détruit quelquefois les plus beaux espoirs de l'agriculture et spécialement de la sylviculture. Ils ont, à ce point de vue, des concurrents redoutables et qui mériteraient d'être mieux connus et mieux appréciés. C'est pourquoi nous voulons en dire deux mots ici. Ces auxiliaires de l'homme, ces destructeurs de chenilles nuisibles ne sont, quelque paradoxal que cela puisse paraître autre chos3 qu'une espèce d'insectes proche parents de la tribu bien connue des carabes ou -jardiniers, à savoir les calosomes. Ils méritent d'autant plus d'être connus et protégés qu'ils ne se contentent pas, en raison de leurs appétits de porter le carnage parmi les chenilles, mais qu'ils choisissent encore, parmi ces larves, celles des espèces dont nous avons le plus à redouter la multiplication. Les calosomesy dont 'e type Té plus commun est le calosome sycophante, sont de beaux insectes qui, à l'état parfait, mesurent environ 3 centimètres de longueur. Ils se rapprochent beaucoup des carabes, sauf qu'au lieu d'être dorés ou bronzés, ils ont le corps d'un vert plutôt I bleuâtre, avec la tête et le thorax d'un ' violet prjfonci, et qu'au lieu d'avoir les 1 élyt.res élleptiques, ou ovales, elles sont ( presque carrées; en outre le corselet est f proportionnellement plus court et plus [ fortement arrondi sur les côtés. Les ély-tres, comme celles des carabes, sont striées de sillons profonds, et semées de rangées * de points. rJ C'est ce bel insecte qui fait aux che- 1 nilles une chasse perpétuelle. On peut [ hardiment dire que, sans son intexven- f kion, les conifères — pins et sapins — i auraient/ complètement disparu de bien ; des cantons forestiers qui fournissent en- ; core une ample provision de bois aux besoins de l'industrie humaine. 1 Aussi bien sous sa forme adulte que \ sous sa forme larvaire le calosome se t nourrit exclusivement aux dépens des larves de papillons et spécialement de t certains 7'ombysc — papillons nocturnes r — dont les chenilles sont particulièrement 1; malfaisantes, notamment la procession- P nairr du chêne et te bombyx disparate ou ^ zigzag- Il ne se borne d'ailleurs d'at- |! taquer les chenilles des papillons, mais il p, bo nourrit aussi très fréquemment des p fausses chenilles des mouches à scie, qui d sont non moins funestes aux plantes que d les chenilles véritables. Parmi celles-là, si il distinguo avec une prédilection vrai- il ment providentielle le lophyre du pin ri dont les ravages, certaines années, sont p particulièrement néfastes à nos bois de Campine. sj Bien que le calosome soit encore un ia grand mangeur do chenilles après qu'il a d; revêtu le brillant costume qui distingue h l'insecte adulte, c'est surtout à l'état de k larve — lorsqu'il a besoin de se nourrir n abondamment pour croître — qu'il sème g le carnage parmi son gibier végétarien. ^ Cette larve ressemble à une chenille aplatie; elle est noire, molle, écailieuse, ô\ munie de deux pinces ou mandibules p; larges, tranchantes, incurvées, robustes gi contre lesquelles les vraies ou fausses che- m nilles sont sans défense; l'extrémité de Vl Leur corps se termine par une sorte de queue garnie d'épines corsées. Lorsqu'elle ^ a atteint son développement complet, la J' larve du calosome est un peu plus grande qil 3110 l'insecte parfait: elle mesure 4 cen- de timètres en moyenne. la Quant à sa voracité, elle est vraiment s« mrprenante. Chacun de ses repas peut Q." >ompciter jusqu'à 6 et 7 cîienilles m ~ hrysa':des, et quand la nourriture yj-, abonde, elle se gorge à tel point du suc „n le ses victimes que son corps mou se me iistend comme celui d'une sangsue et est [ue la larve devient incapable de s? mou- me roir 1 Si l'on songe que cette larve vit du ;rois ans avant de devenir un insecte Tu )arfait, et que, de mai à octobre, elle ne 001 esse de manifester son activité on peut se \ei aire une idée de la quantité de chenilles ** luisibles qu'elle doit détruire. On a ob- ' ] ervé à diverses reprises que trois ou tai uatro de ces larves introduites dans un pei id des terribles chenilles procession- Sôr aires qui peut compter plusieurs cen- me lines d'habitants, réduit ce nid à zéro j** u bout de moins de huit jours ! Dès qu'ils >nt éclos du reste, les calosomes se met-»t en quête d'une de ces aubaines vers Us «quelles leur odorat semble les guider, l'on peut dire que dans les forêts où 3 existent en nombre suffisant, la pro- T ssionnaire est incapable de se dévelop- fi-' >r de façon inquiétante, comme on l'a fi!£! î si souvent. qU>. Le calosome est d'autant plu3 utile pro-mis les pineraies ou les sapineraies que troi s conifères, on le sait, ne peuvent ré- xell »ter à une invasion de chenilles. Les au- T111 es arbres, dépourvus de leurs feuilles, P°.11 iuvent former des bourgeons qui se dé- vo}e loppent naturellement l'année suivan-• de sorte que le végétal ne subit qu'un tabl "et dans sa croissance; mais un sapin entr •at les feuilles ont péri n'est pas capable noir les remplacer et est fatalement con- ^ -Dîné à mort. ter L action protectrice des calosomes est contestable, comme l'ont prouvé de ■Creuses Bxnér.Brmea II ,„ff; au Da. turaliste Borsgérard de placer quelques larves femelles de cet insecte sur un pin attaqué par la Liparis dis par pour voir, au bout de deux ans, l'invasion de chenilles radicalement détruite. Aussi les maîtres d'école, particulièrement en Campine, feraient-ils chose sage: en attirant l'attention des enfants sur cet insecte si utile, en recommandant de! ne pas le détruire. On favoriserait ainsi son introduction dans les districts boisés où on ne le rencontre pas, pour le plus grand bien de nos arbres. Deleatur. L' ctualité Les puissances agissent enfin ^3 Les représentants des puissances î ^ -Athènes ont enfin reçu l'ordre de 4£VJL remettre à M. Venizelos la note concertée sur les instances de Sir Ed. Grey et au sujet de laquelle l'accord a été si lent à s'établir. Il faut reconnaître cependant que si l'affaire a traîné de la môme façon cforit elle se trouve résolue aujourd'hui il y a bien sans douix* quelque profit à cette lenteur. On aperçoit d'ailleurs beaucoup mieux en ce moment sur quoi ont porté probablement les divergences de vues entre les | puissances et l'on se rend compte en lisant le contenu de la note remise à Athènes qu'il devait y avoir certaines résistances diplomatiques^ très sérieuses à vaincre avant d'arriver à un accord. Les puissances notifient à la Grèce l'attribution de toutes les îles occupées par elle, sauf quelques-unes situées à l'entrée des Dardanelles, c'est-à-dire Tenedos et Imbros. C'est la décision prise par la conférence des ambassadeurs dont on fait part ainsi au gouvernement grec. Mais le point sur lequel on a insisté le plus dans la note et sur lequel évidemment aussi l'accord était le plus difficile à obtenir, c'est que la remise de cc-s îles à la Grèce n'est faite que conditionnol-lement. Avant de se trouver définitivement et légitimement en possession des îles en question, la Grèce devra évacuer les localités attribuées également par la conférence les ambassadeurs ou, si l'on profère, par la commission internationale de délimitation à .'Albanie méridionale. Les localités de l'Epi-*e où s'organisent les bataillons sacrés où es femmes elles-mêmes j>rennent les armes >our la défense de leur territoire devront aire retour à l'Albanie avant que la Grèce i misse disposer librement des îles qu'on lui lonne. Cette condition a été certainement impo-ée par la Triplice et l'on ne se trompera -as de beaucoup en admettant que c'est récisément sur ce point que l'accord a été a plus difficile à obtenir. On sait que les s m-ouragements donnés par la presse d© la c 'riple Entente à la Grèce et les journaux des li >ays de la Triplice ont été passablement f assimistes à un moment donné au sujot de d ette affaire. Mais enfin tout est bien qui b init bien, et il faut espérer que maintenant d es dernières difficultés vont disparaître tout v lu .noins en ce qui concerne la question des s-les et celle d'Albanie. Il ne faut pas ou->uer, en effet, qu'avec la remise de cette v îote a Athènes tout n'est pas dit. Il reste a encore la iu,te à remettre à Constantinople . n 5t ici les difficutés seront peut-être plus sé- e ieuses. n Il conviendra de convaincre dans cetto no- v e le gouvernement ottoman qu'il ne peut 1< ien attendre d'une action belliqueuse contre t. Grèce et que les nouveaux navires acquis ci our la défense peut-être do Chios et de My- a lène ne_ devront pas sortir des arsenaux si Ç l Turquie ne veut pas encourir des dangers t •ès sérieux. Ce ne sera pas difficiïej mais il lut. espérer que là encore les considérations d ratiques l'emporteront finalement sur l'ar- q eur belliqueuse du ministre de la guerre et j( a ses acolytes jeunes-turcs. L'attitude pri-i par la Roumanie dans cette question des q es est certainement peu faite pour encou- e; iger la Turquie à résister aux volontés des <1 uissances. On sait que le gouvernement rou- se ain, après les visites de M. Yenizelos à ucarest, a fait savoir à Constantinople que P" la Turquie s'avisait d'attaquer la Grèce, ir Roumanie entrerait de nouveau dans la inse. Or, on sait que l'armée roumaine est di . moins affaiblie de toutes les armées bal-iniques, puisqu'on somme elle n'a fait qu'u-3 promenade militaire pendant la seconde îerre balkanique et que maintenant les éta-îs sont marquées pour la pénétration sur >rritoire bulgare et par là sur territoire (t. ire. Cette éventualité ne paraît pas avoir 0;s é absolument considérée comme impossible ir le gouvernement bulgare, car un télé-amme de Sofia dit que l'intervention routine à Constantinople a produit, une assez ve sensation en Bulgarie. te On comprend donc jusqu'à un certain gé int l'optimisme d'une note officieuse an- Se use qui pense que la Turquie n0 fera pas tit )pposition aux volontés des puissances et tic 'elle ^abandonnera sans résistance les îles de la côte asiatique. Il faut se rappeler que na France, de son côté, a agi très fortement mi r la Turquie et qu'elle lui a fait savoir au 'elle ne peut compter sur aucun emprunt à v ©Ue persistait à vouloir disputer à la mî èce^ la possession des îles de Chios et de m< •tilone. ^ Peut-être^ cet argument a-t-il eu d'e 3 certaine efficacité^ auprès du gouverne- tei nt ottoman. La caisse de l'empire turc nu dans un état vraiment lamentable, com- du 1 a montré hier encore le correspondant « Temps » à Constantinople. Les Jeunes- Ch rcs pas plus que 1er, autres et peut-être en- nei e beaucoup moins que les autres ne peu- 3 it se passer d'argent pour gouverner ot la -quitter des devoirs que leur impose leur ch< sence au pouvoir. sen jîi remise do la note des puissances à Cous- déj itinople ne tardera d'ailleurs guère et I it-etro quand ces lignes paraîtront, elle I>or a un fait accompli On sera donc rapide- sur fa<Jon dont firt i Jeerg gouvernement ottoman. — " — — pré le nouve'îe ligne S™ de Bruxelles à Arien ™ les journaux annoncent que le comité de '"i action des chemins • de fer do l'Etat a con de au cours d'une récente conférence con [ y avait lieu de poursuivre l'étude des fem ers concernant l'établissement d'une volt sierne voie ou « siding line » entre Bru- pav ?s et Arlon, en attendant la pose do la de iruple voie. Ils ajoutent que la dépense moc ces travaux, y compris la quadruple tou , s elevera a 100 millions. # san; i vérité est que le département des che- don } de fer n a aucunement l'intention d'é- O lr r>ne " line », mais de construire me o Bruxelles et Arlon une ligne toute tiolc 'elle avec des rampes de 6 à 7 millimè- turf au maximum, afin de pouvoir augmen- à v notablement la charge des trains. On f^™ que sur la ligne actuelle il exist» L< )es de 16 millimètres. C'^l. xT^t 1 ncon- tabl-?nt gravô qui a é+x ^ partie oause duljouri '•roi. (raiei Échos LA VILLE Programme de la journée : FETES ET CONFERENCES Pour les écoles du Congo. — A 4 heures, au Royal Burgcrkring. îôio musicale do bienfaisance.Cercle « De Lauwertak ». — A 7 heures, au Cer-. cle Catholique, soirée dramatique au profit des Missions du Kansu, exécution du drame « Ferdinand Verbiest. Anciens Elèves de St-Stanlslas. — A 0 heures et demie, à l'Institut, concert intime Katholieko Zuiderbond. — A 7 heures, au local «De Grot», soirée dramatique. Wetenschappelijke Krîng, — A 10 heures et demie, à l'Institut Supérieure do Commerce, conférence du Dr Van den Brlel : « Physiologie der Vermœieruis ». Corcle La Renaissance. — A 8 heures et demie, à la Taverne de l'Empereur, concert intime. Union Canine d'Amatours Anversois. — A 3 heures, au manège De Ridder, fête inaugurale. Jardin Zoologique. — Ji 11 heures, conférence avec projections, par M. Ch. de Bosschere : « L'emploi du Radiopticon*. Union pour la Protection du Travail au Port. — A il heures, assemblée générale au Quai St-Mlchel, 7. COURS Société Van Mons. — A 9 heures et demie, en l'école do la rue du Grand Chien, cours de culture maraîchère ; à 10 heures et demie, cours de floriculture, par M. J Voet. Berlitz School, 8, Meir. — Langues virantes. EXPOSITIONS Salle des fêtes do la ville. — De 10 à 4 heures exposition du cercle d'Art a Aze ick kan », (ouverte jusqu'au 25 février). Salle For8t. — De 10 à 6 heures, exposition Paul Hagemans et Lucien Jottrand {ouverte jusqu'au •20 février).. Cercle Artistique. — De 10 à 4 heures, exposition Charles Theunissen (ouverte Jusqu'au 26 fé- ' vrler). " Société Van Mons, — De 10 à 5 heures, au Zo-merhof, exposition des ouvrages du concours [ouverte jusqu'au 16 février). Pour la paroisse de Saint-André ' Remis au R. M. Jageneau, curé de ■>t-André : Pour les couvres paroissiales, L. 1 D. Fr. 50 — , Pour les pauvres, Anonyme 50 — r Id. id. ' 50 — 4 Id. id. 5 — Remis aux bureaux de la « Métropole » : Anonyme,~ C. P. J., 20 — Anonyme ' 5 — g d Vendredi... 13 février Un confrère libéral et flamand du soir, as- „ iz frotté de littérature, consacre à la coïn- ° idence du vendredi, jour de guigne, <?t de d i date malencontreuse du 13, quelques rc' r, exions dictées par un naturel excellent, mais t,; éparées par la présence d'une couple de ourdes amenées là, dirait-on, par une sorte - 0 justice immanente, pour 16 punir d'avoir oulu se gausser de ce que ses lecteurs ont ibstitué à leurs croyances de jadis. a O Virijdag, dag des vloeks, Gocl schiep u 3or de smarte ! » écrit notre confrère et il ttribue ce vers au Hollandais Tollens, qui '«a jamais dit au « vendredi que Dieu le réa pour la douleur ». Il n'a pas même ri-ié le vers exact, d'après lequel Dieu fit le endredi pour la vengeance, « voor de wra^ sa C'est Van Bèers qui calomnia ainsi le ven- v' redi lorsqu ni entreprit do conter la triste venture do « Willem », le fils de l'aide-ma- d mi, aventure qui traîne dans toutes les an- m tiologies. p Mais, qu'y faire? Les souvenirs littéraires V u journaliste en question sont aussi vagues ne ceux qu'il garde de la religion clo ses le 'unes ans. c, Dans le même articùlet, en effet, il dit H ue ce vendredi 13 eut dû être un jour de il ami té et do misère, un a dies ira (sac), a es il la, comme on chante dans les égli- a. s T" • ie Notre bon confrère, converti aux princi- se immortels de 89, aura songé au « Ça î » ! La voilà bien la tuile attendue le ven-edi... 13 février! ^ Le tram da VA\ enue Marcgrave La Compagnie Générale des Tramways Anvers nous annonce que la nouvelle li-ie no 14, plaque jaune, allant de la gare sl: 1 Sud à la rue Karel Ooms, sera mise en ploitation à partir de ce jour 15 février. gç Temps perdu \| L'ordre du jour de la Chambre, constat se la u Gazette », est on ne peut pilus char- tr . II comporte d'abord les différents bud-ts, puis une série de projets de loi : ins- pr ution d'une société nationale dos habita-»ns à bon marché, limitation do la journée travail des machinistes dans les charbon-ges, modification à la loi sur le repos do- tr< nical, érection de la commune de Santin, la ?mentation des traitements des membres ge l'ordre judiciaire, assurance en vue de la cet iladie, do l'invalidité et de la vieiliesse, édification de la loi instituant la caisse pargne, approbation de la convention in-nationa.'.e de l'opium, prorogation des de ndats des membres des Conseils de l'in- tai strie. ]e Et la « Gazette » conclut: « Quand la ass ambre trouvera-t-elle le temps d'exami- vei • tout cela? » ce STous nous le demandons aussi. Pourtant voi question no se ix>serait pas si les gau- gn s n'avaient pas fait porxlre de longues < mines par leur obstruction systématique, M. •lorable et stérile dans le débat scolaire. les j& pays saura bien discerner qui est res- qu< sable du temps perdu. ma ter -a femme et la !o! ✓ • 'el était le titre de la conférence qu'en (Li sence d'un auditoire nombreux et élé- 1 t Mme Maria Vérone, avocate à Paris, not na hier après-midi, sous les auspices de con Conférence du Jeune Barreau d'Anvers, tat la salle de la cour d'assises au Palais de ind )lce- . x ten I faudrait à coup sûr être mysogyne la ime te vieux Schopenhauer lui même pour l'as tester encore, aujourd'hui , que la vali me ait été traitée^ avec trop de désin- se i uro par les. législateurs de la plupart des tun s civilisés, b étant à tort places au point du vue masculin exclusivement, les Solon 3\ ornes ont imposé au sexe réputé faible Moi es ^ les charges incombant aux citoyens, tral lui concéder en revanche aucun des droits L } jouissent ceux qui composent la nation, side n pourrait glaner dans le Cod0 civil com- Wa: dans le Code péna<l des douzaines d'ar- Vor. s dont la flagrante injustice est de na- M. à froisser, pour peu qu'elles se mettent T« réfléchir, les moins « suffragettes » des tari: "ès. taiiïï » lois économiques ne sont pas plus équi- que îs envers elles et nous vovons tous les et c i que des professions où les femmes pour- cett it se rendre util** leur restent fermées!33. i ou qu'à travail égal elles reçoivent des salaires notablement inférieurs à ceux accordés aux hommes. Tel est le thème que Mme Vérone développa uno heure durant avec une éloquence romarquable. Dans une chaleureuse péroraison, ello notifia aux hommes présents que les femmes revendiqueront leurs droits, non on faisant des révolutions, comme l'ont essayé les représentants du sexe fort, mais par des moyens pacifiques. L'auditoire fort \thousiaste acclama lon-guement Mme V ' /o que Me Vorspeyen, président do la Conjérenco du Jeune Barreau, avait, en l'appelant « Madame et cher confrère », complimentée préalablement. Bruxelles La rue de l'ECuyer, déjà si animée grâce à ses beaux magasins, est en passe do devenir la plus belle dr la capitale. En effet, un nouvel immeuble \ ent d'y être édifié avec de superbes vitrine d'un style élégant et nouveau. Le passant s'arrêtera émerveillé devant ces étalages où MM. Vanderborght Frères exposent une collection magnifique de tapis d'Orient, anciens et modernes, qu'ils ont choisis sur les marchés orientaux au cours d'un récent voyage. Le témoignage du peuple Le peuple est venu en masse à l'enterrement d'un médecin mort en soignant à l'hôpital- un enfant atteint de scarlatine. Des femmes simples ont pleuré sur le passage du convoi, exprimant ainsi la solidarité étroite qui rapproche le bourgeois tué au sacrifice âe l'enfant du peuple sauvé par lui. Cette leçon est pleino d'enseignements. Qîue des gens hurlent à la lutte des classes, % ue d'autres veuillent chasser les sœurs des hôpitaux, le peuple est là qui au moment voulu vient dire son salut à ceux qui s'intéressent à son sort. Et il ne faut pas aller à l'enoontre de ce lue le peuple aime et révère. II y a encore une autre morale à tirer du lé vouement du médecin qui meurt à la tâ-îhe au chevet d'un malade d'hôpital, et cela ïonfirme encore la grande loi do la solidarité îumaine. . Qu'a-t-il gagné à ce sacrifice? Rien. Que >eut-il demander là et ailleurs chez des pau-nres pour les soins donnés? Rien. Cependant >n voit cette chose quelquefois : un homme •iche qui réclame devant les tribunaux une éduction d'honoraires de médecin. N'est-il >as juste pourtant que le riche paie ici un >eu pour lo pauvre et que l'on cesse de tenir e raisonnement faux: <i Le médecin est vêtu pour quelques minutes et me réclarao utant » alors qu'il est allé pour rien chez ant d'autres où il n'a rien demandé? Contre la tuberculose La Commission provinciale do Bactériolo- < ie a convoqué les présidents et secrétaires 1 es ligues cantonales contre la tuberculose à i ne assemblée générale qui sera tenue jeudi 9 février prochain, à 2 h. de relevée, au ouvernement provincial. 1 Lt> Dr De Bie, seçr taire de la commission c 9 bactériologie, uepu^erà îm rap"port sur « le i >lo des mutualités dans la lutte contre la i iberculose >• c BRUXELLES ->-o e »-< i Au Palais de Bruxelles. Malgré la pluie, le Roi a fait, samedi matin. r promenade habituelle au Bois. Il rentra i Palais, où il arriva vers 9 h. 15, par l'a- s mue Louise et les Boulevards Extérieurs. f Lo Roi a reçu, à 11 h; 1/2 du matin, en au- j enco solennalile, au Parlais de Bruxelles, le t >uveau ministre des Etats-Unis accrédité rès la Cour de Belgique, S. Exc. M. Brand t, - nitlock. c Dos berlines grand gala sont alliées prendre c » diplomate à son liôtol et c'eftt le lieutenant- i >lonol comte do Jonglie, aide de camp du s oi, qui l'a conduit au Palais. c S. Exc. M. Brand Whitlock a été présenté j i souverain par M. Davignon, ministre des 'fâires étrangères, et, à l'issue de l'audience, é représentant des Etats-Unis a été ramené à n hôtel avec le même cérémonial. La succession de M, Levie. Dans les régions ministérielles; dit le a Pa- iote », on ne confimie pas que la succession d ) M. Levie doive aller à M. Van de Vyvere. c p Au Sénat. à Le Sénat va se trouver sous peu en me-re de faire d'utile besogne. Le groupe so- v iliste de la Chambre vient de proposer à d . Schollart de lui renvoyer tous les bud- 1 ts à l'exception de quatre: les colonies, o ntérieur, les chemins de fer et le budget de o ndustrie et du travail. Ceux-ci seraient li nls discutés à fond par la Chambre, les au- o îs dèvant être adoptés sans discussion. p Le Sénat sera convoqué pour le 4 mars sx ochain. q La représentation de gala de la Presse. D'est lo 20 février que sera ouvert au théâ- F > de la Monnaie le bureau de location pour lie Ire représentation du « Timbre d'ar- a| ît », de St-Saëns, donnée sous les auspi- i de la presse belge; d, La Basoche Belge. si La Basoche Belge, union professionnelle et i candidats notaires et dos clercs de no- im re, sous la présidence d'honneur de M. die notaire Alfred Vanisterbeek, a tenu son nii emblée générale annuelle en la saille des 9e îtes par notaires à Bruxelles. L'assistan- sù était très nombreuse et des membres dé-îés étaient venus des parties les plus éloi- er ?es du pays. )n y a entendu d'excellents rapports: de a<t Rcdenbach (Bruxelles), président, sur travaux cle l'exercice écoulé et sur les estions d'intérêts professionnels réola-nt une solution urgente; de M. Wau-5 (Anvers), sur le devoir social du clerc; die M. Monrique (Bruxelles), sur la ruptu- de du contrat de travail, et de M. Mo raye nie ége)? sur la suppléance notariale. "armi les revendications des employés de gn aires, on remarque le repos dominical, 1111 ay gé de quinze jours par an, la réglemen- clo on légale du renvoi et l'allocation d'une 3mnité eh cas de rupture injustifiée, l'ex-;ion à leurs différends professionnels de w« iuridiction des conseils de prud'hommes, 1 sm*ance en vue do la maladie et de l'in- pr< dite prématurée, la création d'une cais- c'd le chômage et d'un office de la olérica- die ), l'examen professionnel pour l'obtention Tn gracie légal de premier clerc. l'in .M. Barbier, Costa, Dubuisson, Hulet et trique, membres sortants du Conseil cen- à , ont été réélus. gei a bureau est constitué comme suit : pré- han fit, M. Rodonbach ; vice-président, M. chi iters ; secrétaire général, M. Van de n<et it; secrétaire, M. Monrique; trésorier, à 1 Hulet. , » cju< >us ceux qui s intéressent aux œuvres no- i.nc îles tiendront à lire le compte rendu dé- ma e de la reunion dans le bullertin périodi- bar de cette société d'études, de prévoyance dia assistance mutuelle. Le siège social de > union est installé rue Fossé aux Loups, M. i Bruxelles. i^n, Lettres de Bruxelles Correspondance particulière de la «Métropoles L'ordre du jour de la Chambre. — Les assu rances sociales. — Le transport de la forc< électrique. — La pen.sion des mineurs. — L'histoire des hospices ! Samedi. La Chambre discutera en seconde leoturc le projet de loi scolaire, au cours die la semaine prochaine, et le Sénat en sera saisi — enfin — après quelque huit mois. Aussitôt après, nos honorables seront appelés à examiner le projet dis loi limitant lc jounniée de travail des machinistes d'extraction dans les charbonnages, et le projet modifiant la loi diu 13 décembre iS8q sur le travail dies femmes, des adolescents et des enfants. Et — enfin! — l'on abordera la discussion des budgets des colonies. Tout ceci nous mènera vraisemblablement à la fin mars. A ce moment, la Chambre pourra entamer l'examen du projet d'assurances sociales,dont M. Vensteykin a dépesé le rapport, il y a une quinzaine de jours déjà, et qui n'a pas encore été d'isbni'bué aux membres de la Chambre. A propos de ce projet, il paraît certain que le gouvernement ne se ralliera qu'à une organisation groupant au. sein des comités officiels de muttailiité ceux qui n'ayant pu, à raison de leur état physique ou die leur condition, être admis dan? des sociétés mutualistes dues à l'initiative privée, ils trouveront dans ces mutualités officielles l'assurance d'une pension éventuelle d'un franc par jour en cas d'invalidité. Les administrations de bienfaisance auront à pourvoir aux besoins de ces mutualités spéciales. Mais la question est d'une rare complexité — les amendements seront légion et il y a toute urne contre-proposition due à M. Pécher. Je crois pouvoir dire que le but de M. Pécher — désireux de parer à l'inactivité de ses^ amis politiques • en matière d'oeuvres sociales — étant uniquement de ruiner toutes les mutualités diues à l'activité des cathodiques dans le pays, le gouvernement le combattra* avec vigueur. En pareille matière, l'initiative privée a toujours été à la base des organisations. Ne serait-il pas inouï de vouloir tarir la source de ces inrJtrâafcives dans un mesquin intérêt électoral ? Aussi cela ne sera pas. * * * A propos de la discussion des budgets, il jst vraisemblable que le bureau d'accord wee les chefs des dTivers- groupes de la Chambre, proposera à celle-ci de renvoyer mmédiatement au Sénat les divers budgets }ui figurent à l'ordre du jour de la Chambre, >r>ur ne retenir devant celle-ci, en vue d'une iiscussion approfondie, que les budgets du Dongo, de l'intériïiur, du travail et des Che-nins de fer. • * * La commission chargée par le ministre de "industrie et du travail d'étudier la question tu transport de la f(wce électrique à travers es "foifini'Urtes, a tenu 'cf-tte semaine sa derrière réunion. _ M. Hubert le présidait et il avait prié !ivers représentants de la haute industrie de e joindre aux spécialistes qui composaient a commission, l^a discussion fut dies plus n'téressante, et la commission a remis ses onc.lu'sions à l'honorable m-iniistre. Celuii-ci compte déposer prochainement un ►rojet de loi sur le bureau de la Chambre, ui vertu de ce projet, il seu'ait permis à tout adustriel prodiuiisant de la force électrique de i transporter à travers les communes désor-naiis.D'autre part, les c.harboninages ayant plu-ieurs sièges et ne produisant la force élec-"ique que dams l'um d'eux, pourraient trams-orter lia force à leura autres Nèfles d'exploi-ition.La loi contient également urne prescription nndant à dire que, pour l'avenir, une con-es9ion étant accordée pour la fourniture du ' ourant électrique, tout exploitant proposam-t me réduction d'au moins 20 %, pou.ira se 1 ubstituter au concessioninaire à moins que '• alui-ci en acoapte de continuer à fournir ans des conditions équivalentes. Cette dernière partie de La loi soulèvera ' videmment de vives discussions, car elle • ournait, semble-t-id, prêter à dies abus. * * * , La commission de l'industrie et du travail 1 u Sénat se réunira à nouveau mercredi pro- 1 hain, à l'effet de reprendre l'examen de la ■ roposition de loi de M. Mabiile relativemenii 1 la pension des ouvriers mineurs. 1 Comme à 1a Chambre, le ministre du tra- J ail avait soumis à la commission du Sénat es chiffres établissant que scientifiquement, l application de la proposition Mabilile devrait >ûter plus de 3 1/2 millions. Comme on en >mbestait la valeur, M. Hubert a apporté les I stes électorales fournissant les noms de tous t !ux qui auraient droit aux bénéfices de la « ^position. ^ Un membre so leva alors, le j înateur socialiste Rolland, pour déclarer I i'i'1 se réservait de démontrer, devant le 0 ânat, que 1e ministre 9e trompait. c — Su vous en agissez ainsi, déclara M. j uibert, je demanderai au Sénat de renvoyer projet en commission pour un examen Ç ïprofondli. g C'est ici que vous devez vous expliquer et s jmontrer ^inexactitude de mes chiffres. s A l'unanimité, les membres de la commis- 1' Dn insistèrent alors auprès de M. Rolland, f c'est mercredi que ie sénateur socialiste f diluera 9ur les [listes électorales les noms t s aspirants pensionnés mineurs que le mi- P stre a recensés par erreur et quH faudra, ï Ion lui, rayer de la liste des éventuels pen- P >nnés. 11 Mais le bnuiit court que M. Rolland s'est je gagé un peu loin et que, mercredi, il reçu- Çj ■a devant la tâche... ou bien qu'il sera si sent... pour indisposition. n * * * n h La question des hospices reprendra lundi vant le conseil communal et ces Messieurs fi gauche continueront à échanger des ho- d £s> , . îc On a fait, au cours de la dernière séance, U and état de l'histoire d'une infirmière qui, di ant à se plaindre, avait écrit uine lettre à nt, _ par la suite, elle a rétracté la portée, gi Vlais en vue de créer un dérivatif, on a la rlé à cette histoire... la direction des Tram- re /ys bruxellois!... d< Ouvertement, des conseillers sooiadiistes ot R grossistes s'en sont allés déclarant que ét tait le baron Janssen qui, «pour se venger de l'hostilité de M. Bauwens envers les la amways», avait imaginé oette histoire de lei iifirmiène. y/ fous ceux qui connaissent à Bruxelles et Anvers l'homme d'honneur, lie parfait on btleman qu'est le baron Janssen, ont na issé les épaules à l'audition de cette mé- où imite invention. Mais, il faut dire, à l'hon- lis r de M. Bauwems, qu'il a été le premier protester contre ces ragots et à déclarer ; non seulement il savait le baron Janssen vo ipable de se mêler à pareilles démarches, hé is qu'il savant de façon pertinente que le à on Janssen n'y est intervenu ni de loin ni pr< Drès. vis léammoins, M. Janssen vient d'adresser à im le bourgmestre Max une lettre qui sera lue ii au début de la séance du conseil. c^t ' LETTRES DE PARIS Correspondance particulière de la «Métropole) . Trois mortels immortalisés en 35 minutes montre en main. — « Qui cito dat bi: dat. » — Ce n'est pas le cas de l'Etat. — Où en sont les travaux de la défense di Paris contre les inondations. — Où l'or voit comment nos blocards nous acculenl à la prière. Paris, 13 février. Lo temps est aux records do vitesse, décidément. Lundi dernier, la Chambre, on deux heures de temps; nous abattait quatre budgets. Hier, se piquant d'émulation, nos Immortels nous ont élu en 35 minutes trois nouveaux candidats à l'immortalité. A l'immortalité... anthume, aurait écrit Alphonse Allais. Et l'on dit que les morts vont vite! Si l'on on doit juger d'après la e presse » qu'obtiennent ce matin les trois nouveaux élus, il semble que le grand public, comme 011 dit, ne se fût pas montré plus perplexe que les Quarante, lesquels d'ailleurs n'étaient que trente-et-un ! La réputation d'optimisme do M. Alfred Capus, un do nos auteurs à succès les moins discutés, trouve dans l'élection d'hier une consécration officielle. O11 peut en dire autant de la vogue un peu bien outrée de M. Honri Bergson, philosophe au moins contestable, mais prosateur doué d'une virtuosité do style et d'un talent de diotion si délicats, si nuancés! Le public du second sans doute est moins nombreux — heureusement! — ot'passe pour moins difficile. Mais il se pourrait bien, en dépit de toute apparence, que M. Capus eût pour lui plus de véritables penseurs, et M. Bergson plus de snobs. Le cïioix lo plus heureux des trois, celui qu'approuveront sans réserves tous ceux qui croient que le rôle de l'écrivain n'est pas seulement d'amuser et de plaire, est lo choix par lequel l'Académie Française a donné à M. Pierre do la Gorce, historien catholique et royaliste de la Révolution française, le fauteuil de cet autre historien catholique et royaliste qu'était M. Thureau-Dangin. Entre le Théâtre, même bon, même moral (s'il y en a un), représenté par M. Capus, et la Poésie, même en prose et philc>-sophique, représentée par M. Bergson, il n'est pas sans utilité quo l'on ait mis la saine Histoiro, impartiale, sereine et croyante, représentée par M. Pierre de la Gorce. C'ost cle qvoi, en effet, le temps où nous vivons paraît avoir lo plus besoin. Il ne lui manque pas do romanciers ni de comiques ; il ne lui manque pas non plus de sophistes à la mode grecquo plus experts à parler avec délicatesse qu'à penser avec profondeur. Ce qu'on y rencontre le moins, ce sont de oes esprits pétris de foi et de bonne foi, capa-1 blés au même degré d'attention et de res-; peet aux lois qui régissent les faits et aux faits qui souvent d'abord ont l'air de démentir les lois ; do oes esprits religieux tout ensemble et observateurs, chez qui les désenchantements de l'observation humaine ne nuisent pas à l'enthousiasme, ni les facultés d'enthousiasme aux facultés d'observation ; en un mot, de ces historiens dont est M. Pierre de la Gorce, vraiment dignes de la devise que leur a donnée Léon XIII : « La première loi d* l'Histoire est de pas oser mentir ; la seconde, de ne pas craindre de iire vrai ; en outre, que l'historien ne prête nu soupçon ni de flatterie ni d'animosité. » En s'adjoignant hier un de ces esprits-là, l'Académie s'est honorée. Et la rapidité qu'elle a mise à s'y décider double l'honneur qu'elle s'est fait. « Qui cito dat, bis dat. » * * * a Qui donne vite donne deux fois. » Si ce proverbe «aimable n'évoque généralement à .'imagination aucune collectivité, le dernier ître collectif auquel il doit faire penser est ;ans contestation possible notre assemblée égislative. On vient d'avoir une occasion de ;>lus_ de s'en apercevoir au cours de la discussion (si j'ose m'exprimer ainsi) du budget des travaux publics, à propos du plan les travaux devant avoir pour but la défense cle Paris et de la banlieue parisienne contre les inondations. On se rappelle assez l'impression profon-le produite dans le monde entier il y a tout uste quatre ans par la terrible crue de la seine et ses conséquences. Le moyen d'ou-ïlier celai On avait ri les premiers jours: ie rit-on pas de tout d'abord à Paris? Mais 10 voir sans cesse les eaux monter, gagner es berges, puis les quais, puis so répandre >ar les places et. par les rues, de sentir sous es pas les rares ponts non interdits trem-►ler comme un plancher d'autobus en plei-1e vitesse, d'apprendre tous les jours l'approche d'un nouveau danger et d'assister à immigration quotidienne des sinistrés de la , ►anlieue, dont les journaux, clichés à l'ap- . iui, racontaient les pitoyables aventures et { 0 dénuement absolu; 10 peuple de Paris, ( ieup!e enfant qui passe aisément d'un ex- j rôme à l'autre, à la fin, avait pris la chose 1 u tragique, et, le dernier jour do la orue, ai vu sur le pont de l'Aima le moment où, 5 our avoir ri mal à propos un pou trop haut, 1 n gouaillant quelques ironies, un pauvre < iabde de « titi » allait être tout simplement { 3té à l'eau par des passants. , C'était le jour où le quai d'Orsay mena^ ait de céder à la pression des eaux, où à la £ are St-Lazare, on no répondait plus de la \ habilité du sol, miné par les débordements ; >uterrains des grands collecteurs; où, le i rng des quais tout voisins de la place de la ( 'oncorde, on en était réduit à n'opposer aux c .ots montants que des sacs de sable appor- r îs à la hâte l'un après l'autre par des sa- r eurs-pompiers et par des soldats du génie. S lus d'électricité dans les rues, plus de gaz, lus do transports, plus d'approvisionné- c lents normaux. Ceux qui avaient vécu les 1 >urs noirs de l'Année Terrible commen- p lient à se souvenir et à reparler des deux v èges. Ce n'était plus drôle du tout. t On sait tout ce qui s'en suivit et com- C ent l'argent recueilli pour secourir les si-strés vint à point au gouvernement pour ( ire les élections. j 11 sembla un momont quo ceux qui béné- r liaient de la catastrophe publique allaient 11 1 moins avoir à cœur de faire tout l'ef- s< rt possible pour en empêcher le retour, à ne grande commission, instituée en plein A inger,^ avait travaillé avec rage et conclu t< la nécessité absolue d'entreprendre de ands travaux. On allait élargir le bras de d Monnaie, approfondir la Seine entre Su- A sues et Bougival et creuser un canal de d-rivation pour la Marne d'Anet jusqu'à n >inay. La première mise de fonds ayant 0 évaluée à 68 millions de francs, la Ville di Paris, d'une part, le Conseil général de pi Seine, d'autre part, votèrent d'urgence se •> crédits pour la part qui leur incombait, re Etat seul montra moins d'entrain. Quelques députés parisiens, l'autre jour, se t eu la curiosité cle demander à M. Fer- vi nd David, ministre des travaux publics, en est le gouvernement quant à la réa- so ation de ces projets, vieux de quatre ans. M La réponse a été piteuse : so Les deux premiers projets paraissent pou- qi ir être déposés. Il manque toutefois l'ad->ion de M. le ministre des f'nan«es. Quant L'< a dérivation dc la Marne, on attend dos dr >pos;tiona. Jusqu'à présent on n'a pas en- ta âgé la possibilité d'une dépense aussi tr< portante. 1 faut avoir, comme dit Gavroche, un ch tain culot tout de même pour oser, ce- l'e pendant qu'on vote à la volée et à l'aveuglette tant de millions et de millions dans un intérêt de parti, opposer des réponses telles à des questions d'une importance aussi évidemment énorme. * -x- * Quand, on 1658, après la grande inonda tion qui fit à Paris tant de ruines, Pierre . Petit, alors intendant général des fortifica-! tions, proposa de dévier la Seine à travorr la plaine St-De.nys; « des dévots », dit Sau-1 val dans ses t Antiquités de Paris », « voulu-1 rent qu'on fît un canal dans le ciel et qu'on forçât Dieu par des prières à sauver Paris de tels fléaux ». Je ne puis m'empêcher do considérer quo tout bien pesé, c'est encore lo seul moyen auquel en fait nous obligent à recourir les frères et amis qui Se flattent pourtant d'ailleurs de remplacer la Providence. E. B. EXTÉRIEUR France AU CONSEIL DES MINISTRES Visites de souverains Paris, 14 février. — Au conseil des ministres tenu ce matin à l'Elysée, M. Doumergue a entretenu ses collègues du prochain voyage en France des souverains d'Angleterre et de Danemark. La visite des souverains anglaii aura lieu le 21 avril et celle des souverains danois les 13 ou 16 mai. Les ministres n'ont pas encore arrêté Ja date des élections législatives, mais il se con>-firme qu'elles auraient lieu le 26 avril. Les négociations franco allemandes Paris, 14 février. — D'après 1 «Echo de Paris», c'est à l'activité de l'ambassadeur français Cambon à Berlin que l'on doit la bonne marche des pourparlers franco-allemands. L'ambassadeur a fait annoncer à son gouvernement l'heureuse issue qu'auraient les négociations anglo-allemandes et russo-allemandes et il avait insisté pour que le gouvernement français prit les devants pour s'assurer les sphères d'influence auxquelles la France pouvait prétendra en Syrie. C'est i la suite de oes communiqués quo 1e gouvernement s'est hâté de poursuivre les négociations qui sont maintenant couronnées cfe -succès.[ Cependant on a attendu trop longtemps d'après oe même journal et la France n'a pas trop lieu de se réjouir. Allemagne A propos des changements ministériels en Russie Berlin, 14 février. — Depuis la chute do Kokovtzoff, les milieux politiques et diplômée matiques ont les yeux tournés vers la Russie. Les mobilisations et la mise sur pied d'un derrvi-milLion d'hommes doivent cacher un plan qu'il serait intéressant de pénétrer. On croit qu'avec Kokovtzoff la politique du juste milieu n'ait vécu et que les vrais Russes, c'est-à-dire les panslavistes, ne parviennent à imposer leurs volontés. Hollande Un navire de guerre au Mexique La Haye, 14 février. — Le cuirasse «Kor-tenoer» est parti aujourd'hui pour les Indes occidentales. Le navire se rendra pendant son séjour dans oes parages, si cela est néoessaire, sur les côtes du Mexique dans le but de protéger les nationaux néerlandais. Angleterre L'arrestation à Paris de IV!. Senner et l'affaire Marconi M. Senner, agent de change à Londres, a été arrêté mercredi soir à Paris, sur demande du gouvernement anglais. Cette affaire est très commentée à Londres.M. Senner est l'agent de chango par l'intermédiaire duquel lord Murray of Elibank a mené nombre d'affaires financières, tant en son nom personnel qu'au nom du parti libéral dont il était le a chief whip # jusqu'en laût 1912. Rappelons que le a chief whip » administre sans contrôle le3 fonds du parti. U sollicite et reçoit les contributions. Il en dispose tout i fait librement Bref, les manipulations les plus intimes de ia vie du parti se font par lui. D'après la t Morning Post » et d'après la 1 National Review », auxquelles nous laissons, bien entendu, la responsabilité do leurs lires, les rapports de M. Senner et de lord Vlurray ont été les suivants: 1° C'est par l'intermédiaire de M. Senner lue lord Murray a acheté en mars 1912 au loin du parti libéral pour 21,000 livres de îhemins de fer anglais, au moment même >ù le gouvernement négociait le règlement de a crise minière, ce qui devait provoquer une Lausse ; 2° En juillet 1912, lord Murray sut que îenner avait détourné une soir 111e de 30,%0 ivres environ au détriment ou parti. Il t en ontinua pas moins à traiter avec lui jusqu'en »vril 1913, date à laquelle la faillite fut pro-lonoée.3° C'est M. Senner qui, le 18 avril 1912, fheta pour le compte du parti libéral, 2,600 itres cle la Compagnie américaine Marconi, * 3 1/4. La veille, le 17 mai, lord Murray, -gissant pour son compte parso >nel M. Lloyd Jeorge_ et sir Rufus Isaac, aujourd'hui lord hjef justice d'Angleterre, Avait pavé cvs tiêmes titres deux livres. Le 14 mai, Senner cheta pour le parti 500 titres Marconi à 7/16. D'après M. Maxso. qui a publié les comptes e Senner dans la « National Revie'r » de ce iois; ies_ titres détournés au détriment du arti libéral, se chiffrent, soit par 38,.v/-)9 lires, soit par 33,806 livres, un doute s^bsis-ant quant à la remise de certaî ies valeurs, ■'est, on le voit, près d'un million de fiai'csu Durant toute la durée de i'enquête clés Communes sur 1'atfaire Marconi, lord Lurray of Elibank disparut. II était en Amé-quo, disait-on, chargé d'une importante lission par la maison Pearson (dont le chef, >us le nom de lord Cowdray, avait été élevé la pairie grâce à> l'intermédiaire de lord lurray). On ajoutait qu'il reviendrait bien->t.D'après M. Maxse (« National Review » 3 ce mois), lord Murray était encore en ugleterre au moment où l'enquête avait îjà commencé. U voulait simplement se dé-iber.Quand on a interrogé sur les dates de son ipart M. Lloyd George, M. Illingworth (le •ésent chief whip) et le capitaine Murray, n frère, tous ont indiqué des dates diffé-ntes.Le premier a parlé du mois d'août 1912, le cond d'octobre, le troisième du 1er ian-er 2918. Lord Murray, qui a été accompagné dans n voyage d'Amérique par l'un des fils de . Lloyd George, attaché, lui aussi, à la mai-n Pearson, est revenu en Angleterre il y a lelques semaines. Bien entendu, il doit des explications èi pinion. Il a annoncé son dessein de pren-e la parole à la Chambre des lords, mais cer-ins pairs sont résolus à ne pas lui j)ermet-> de faire telle déclaration qu'il lui plaira. Lord Ampthill va demander, mardi pro-a-in, qu'une oommission soit nommée pour ntenare sous la foi du serment.

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Dit item is een uitgave in de reeks La Métropole behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1914 tot 1918.

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