La Métropole

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s.n. 1914, 07 Maart. La Métropole. Geraadpleegd op 05 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/dr2p55fd07/
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LA MÉTROPOLE t ~ Aiinon ces : ABONNtcMBivxs le NUMERO Journal quotidien du matin le numéro tapemefr.oSO a'ro"1!quo sportlvo£»"33 O» M ........ . ft. 16- Annonces financ.lcL » I 00 Faite divers fin id. • 200 -, . , Su DO» 8 — n Réclames la ligne, » 150 La Ville id. » 5 00 21e Annee TruU mois li. « t*i Tra« |p« innr« 59,ruedes Peignes, Anvers Ip dimanche Faits divers corps id. » 3 00 Emissions Kti à convenir oameui On «'abonne i tons les bureaux de poste et aux iacteurs. & i OUS les JOUrS Le Uimanuie Pout toute W publigtt sa^ ceUe d« la provmce d Aa- s S . . 4 r. ir> A IC vers, «'adresser à l AGENCE HAVAb : No 00 ETRANGER, le port en sus: de 4 a 10 Administration: » 3519 00 ,ua ib à BRUXELLES : 8, place des Martyrs. <7 /Vlarc 1914 ECciitioi* , b PlZeuu, d1°pohe.'o£fô« $!ÏÏSÏZjt'm?miérenc* aui CENTIMES pages Rédaction : Téléphone 617 Pa90S ^fiMES * lonores . »3P'^at°ideBË.lc.e' _ \ propos de I '' Parsifal, Ijp M)n soulève fréquemment la question d savoir à quel degré « Parsifal » est un ; ceuvre chrétienne. Autour de ce deba s'est bientôt produit un charivari assoui dissant d'opinions disparates. Les un voient dans <t Parsifal » la consécratio -d'tino religion nouvelle rêvce par Waf lier; les autres y cherchent une sorte t \ftiristianisme hérétique ; un troisièn j?5amp veut y trouver la preuve écli t i-ante de la conversion de Wagner au ci •iholicisme ; enfin quelques puristes 01 risqué 1^ mot inepte de <; parodie sacr lège ». Pour corroborer leur thèse, les part sans de chacune de ces opinions ont m au pillage les écrits théoriques du maîti de Bayreuth. La chose leur était facil< Os cerveau toujours en travail, toujoui en quête de la vérité finale, passa, a point de vue philosophique et religieux par des phases très diverses, qui, toutes laissèrent des traces profondes dans le [ Ocsarnmclte Scliriftén. Tantôt Wagne ç-xal'to le christianisme, tantôt il se tour \ x>e vers le brahmanisme ; d'autres fois i [ reporte touue sa vénération sur Schopen l> 8uer et Feuerbach. • Quant à nous, précisément il nou \ %>s raît que ce n'est pas à ses œuvres théo tiques qu'il faut s'adresser, si l'on veu pénétrer à fond l'âme de l'illustre coin positeur. Dans ces volumineuses étude d'esthétique," de morale, de politique, d« religion, nous apprenons à connaître ui Wagner trop • raisonneur, trop «hyper «onscient ». Ecoutons plutôt le maître lui mémo nous dire sans cesse «qu|il pens 1 en œuvres d'art» et, pour savoir qui i ^est, allons entendre «Tannhauser», «L'Ar neati du Nibelung», «Parsifal.» Au-dessus de toute l'œuvre wagnériei ae plane, en effet, invariable et souv< , raine, la grande thèse du maître, so i principe directeur par excellence: «Le deux moteurs primordiaux de l'humanit sont la loi d'Amour et la loi du Renor cernent. De leur coopération jaillit néce: sainement une force, toujours féconde, d Rédemption ». C'est là tout le «Vaissea Fantôme», tout «Tannhauser», tout «Pai »i£al » et, quoiqu'un vain peuple en pui< se penser, toute la «Tétralogie»: celle-c ne se dénoue-t-elle pas par l'immolatio; de Briinnhilde donnant sa vie pour rame lier l'ordre dans l'univers troublé ? | 0ét hommage continuellement rendu ; fia loi d'amour, divinisée par le Christ cette préoccupation constante chez ui dramaturge qui n'adhérait d'ailleurs î aucun culte déterminé, donne à Pœuvr< de Wagner une signification, disons mê me : une unité religieuse incontestable, La philosophie de la vie, la solution du problème de notre devoir moral dans k sens de l'ascétisme et du renoncement, te nécessité de la pitié et du rachat des fautes, toutes ces questions hantèrent Richard Wagner, d'une façon ininterrompue, depuis bien avant «Rienzi» jusqu'au ■?^mplet achèvement de « Parsifal ». A.un moment donné, il voulut incarner ces âdèes dans un drame qui, cette fois, aurait été d'inspiration bouddhique: «Les Vainqueurs.» Mais sa nature d'aryen et d'occidental, les traditions de son milieu, par dessus tout son infaillible instinct i! artiste eurent tôt fait de lui montrer la 'supériorité d'une action tirée de nos légendes celtiques et chrétiennes. Celui qui avait écrit «Tannhauser» el iK^Lohengrin », témoignant par là de l'in -vmciblo attrait qu'il éprouvait pou: l'ardente vie spirituelle et les élans mys tiques du Moyen-Age, ne pouvait pas, ai terme do sa carrière, se détacher défini tiveulent d'^t idéal qu'il avait tant aimé II faut contempler Wagner s'absorban durant- cinquante années dans l'étude d< nos origines médiévales, scrutant le sen: profond des légendes populaires de Scan Binavie, d'Allemagne, des pays celtiques îXI faut le voir, créateur incomparable iieur donner des ailes : les ailes du chant □es ailes de la symphonie, afin qu'une se gewide fois, elles soient partout les messa ■gères des aspirations de notre race. Dites poi : n'est-ce point là, dans cette fusioi wlo l'âme du XIXe siècle avec l'âme di [XII0, dans cette collaboration intime di musicien-dramaturge d'aujourd'hui ave< ^es chevaliers-poètes d'autrefois, qu'es! tout le secret des chefs-d'œuvre don! « Parsifal » est le couronnement suprême ' Us avaient attendu, ces vieux poèmes, oubliés depuis de longs siècles sous leur ïinceul de poussière, qu'un cœur assez fervent s'émût à leur contact, et qu'un souffle assez puissant, celui de la musique mc*dcrne, vint triomphalement les rendre à la vie. Lorsque donc nous allons entendre <jParsifal»3 ne nous demandons pas, tels de froids pédagogues, quelle est la religion nouvelle quo Wagner a pu vouloir fonder ; ne nous demandons pas plus s'il a<, cette fois, entendu marquer sa conver-bimi a la doctrine catholique. Stérile est rotte curiosité : il ne nous appartient pas fie sonder les reins et les cœurs. Constatons simplement- qu'en faisant revivre devant nous le moyen-âge de Wolfram ï Escheribach et de Chrestien de Troyes, <n nous montrant la ferveur mystique des -•nevahers du Craal, le tourment du Roi : ocheur, le repentir de Kundry et l'inno-£nco rédemptrice de Parsifal, Richard V agner a remis au premier plan des su-els du drame musical les grands problè-. ftes de la vie intérieure, le perfectionne-ûôtit de notre âme, son désir du Salut, on ascension vers Dieu par l'imitation lu Sauveur. Lt n oublions jamais que ' admirable musioien-poète a accompli msi le plus génial effort d'ennoblisse-lont (Je la scène lyrique, auquel les temps ' îoaernes aient assisté. < troilà ce qu'exalte une part de nos accla- ' îations, lorsqu'à la chute du rideau et 1 oeil encore humide des émotions ressen- ' 1{l\ nous affirmons du même coup que ' » théâtre, si étroitement lié, par ses ori- ; j»>c5, à notre vie populaire et religieuse, ■ri ;6dev«mr- 301,8 P6'116 de faillir, une i «h» puissance morale et une grande < sociale, Gauvein, < L'Actualité y Le Reichstag allemand et les Polonaù Dans sa séance de jeudi, le Reici ° I aHemand a émis un vote qui e phls d'un point de vue est des pai t lui-uiuisant. U a rejeté, en effet, à une ai>se: - rorte majorité les suppléments de traite s ment accordés aux employés des postes de Q provinces polonaises. Cette suppression ci r otle-mêmo n'est pas d'un très grand intérê ' si ce n'est pour les employés et tonct.onnaire e do l'administration des postes et télégraphe € qui se voient privés, comme l'a dit le se t- cretaire d'Dtat, d'environ 10 0/0 de leurs ro i- venus actuels. Ce qui est pius intéressant it c'est la déclaration par laquelle le déput< [. Spahn, chef du parti du centre, a motivé soi vote et celui de ses amis politiques. « Dan • certaines circonstances, a déclaré le déput ~ catholique, on peut accorder un supplémen s de traitement aux juges qui ne peuvent êtr< e déplacés .sans leur consentement. En Ce qu -■ ooncorne l'administration des postes, la cho s se est tout à fait différente. Aussi longtemp u qu'un employé ou un fonctionnaire peut êtn déplacé sans son consentement et qu'il per< 1? on même temps son supplément de traite ^ mont, l'octroi de Ce supplément a. quelque chose d'immoral, puisque ce supplément peu avoir un effet corrupteur sur celui qui li " touche. Il n'est pas question en Ce momen d'examiner si vraiment des fonctionnaires oi - employés ont été corrompus. Il suffit que l'é péo de Daraocjès reste susj>endue sur la têt- j des employés des postes et qu'à chaque in . s tant ils puissent êtrë déplacés et perdre leui . supplément de traitement pour que cet ef fet corrupteur soit à redouter. » Après cette déclaration du chef du cen-' tre, le sort de la demande de crédits spé : ciaux pour ces suppléments était décidé e! i de fait à une majorité de près de 70 voia - les suppléments de traitement ont été sup-. primés. Ont voté contre le centre les Polo-B nais et les socialistes. Les fractions libérales, i c'est-à-dire les nationaux libéraux et les radicaux, ont voté naturellement pour le projet du gouvernement. Il faudra s'attendre maintenant sans aucun doute à une nouvelle levée de boucliers i" dans la presse libérale contre le centre à !- propos do ce vote. On accusera de nouveau il les députés catholiques et le centre en géné-s rai d'avoir trahi la cause allemande et d'a-£ voir affaibli la position du gouvernement dans la lutte contre les Polonais. Ces attaques naturellement ne troubleront guère le cen-tre et ne le feront certainement pas changer e d'avis au sujet de ces questions. Les libé-11 raux, d'accord avec les fractions de droite, - ont demandé que le système des supplémenti de traitements soit étendu à tous les payi i d'empire où la population ne parle pas ex-1 clusivement l'allemand, c'est-à-dire égale ment à l'Alsace-Lorraine et aux provinces danoises. Le vote sur cette proposition doit encore intervenir, mais il n'y a pas de dout* que le même sort lui sera réservé qu'à la de ' mande de crédits pour les employés des pos-1 tes. Le centre, en effet, n démordera pas de i- son opinion que ces suppléments sont des ! moyens de combat contre les sujets allemande do nationalité polonaise ou française. Et comme il ne veut à aucun prix favoriser cee mesures de combat, il votera toujours contre les propositions du gouvernement concernant ces mesures. Le chef du centre, le député Spahn, l'a dit au secrétaire d'Etat dee postes et télégraphes: « Je prierai le secrétaire d'Etat, a-t-il dti, de ne plus représenter do pareilles propositions aussi longtemps que le lîeichstag est composé comme il 1 est aujourd'hui. Ce qu'il veut, il ne l'atteint quand même pas et sa position n'est certainement pas raffermie par des discussions comme celles que nous venons d'entendre. » On ne pourra après cela pas reprocher au centre la moindre animosité contre lo secrétaire d'Etat lui-même. Ce qui est beaucoup moins réjouissant, c'est de voir des hommes qui se disent libéraux et radicaux et qui prétendent lutter toujours au premier rang des défenseurs de ses droits imprescriptibles de l'homme et du citoyen, attaquer les véritables défenseurs de ces droits et les traiter de mauvais patriotes et d'ennemis de leur propre nationalité. Lorsque sous l'administration du prince de i Builow il s'agissait de régler par voie légis- - jative le droit de réunion et d'association, les libéraux ont soutenu le chancelier dans . so, lutté contre le centre et les Polonais et ils ont voté le fameux paragraphe 7 de cette ; loi sur les associations par lequel il est in-5 tordit aux Polonais, Alsaciens-Lorrains et aux Danois de se servir de leur langue ma-. ternelje dans les réunions publiques. Il n'y , a d'ailleurs pas bien longtemps, la « Ga-, yette de Cologne », au lendemain de la dé-. faito des libéraux dans l'élection partielle de Cologne, a réédité ces reproches contre le centre avec une violence peu ordinaire. Ce " journal évidemment ne peut pas comprendre ' qu'on puisse être un bon patriote tout en désapprouvant certaines mesures que l'on ju-i go aussi fâcheuses qu'inopportunes! — J. Joerg. Notes Politiques Chez les XXXI Nous fiiiLronjs bien par comprendre pourquoi î)l nous fallait le suffrage universel pur et simple tout de suite, sans barguigner ni perdre un jour. Je veux dire, ainsi que nous finirons par comprendre pourquoi le parti socialiste tout au moins prétendait réaliser cette réforme en cinq sec. Car de concevoir que le parti libéral donnât dan® le même paume au, même après toutes les bêtises aux-; queues il s'était déjà résigné par amour du cartel, c'est une autre affaire. On sait de quelles épigramines et même de quelles invectives la commissiion des XXXI a déjà été l'objet, sianplement parce qu'elle s'avise d'approfondir un peu les problèmes qui lui sont soumis- Ce qu'il y a de piquant — voire de plus »iquan<t, à mesure que le temps avance — :'est que précisément M. YVaxweiler, qui .•eut le plus obstinément y gratter les surfais, passera difficilement pour un compère de VI. Woeste ou du baron de Broqueville. Or, M. Waxweiler a communiqué à ses oilègues dos constatations tellement étour- } lissantes qu'il convient de les méditer avec j in peu d'attention. Les libéraux surtout, qui i Le perdent pas leur temps à des méditations ( le Carême, feront bien, pour te salut de leur ; >a,rti sinon pour celui de leur âme, de s'y attarder un instant. Or, M. Waxweiler est um juriste qui n'ad- [ net pas ou qui n'admet plus la loi aveugle " lu nombre brutal, inconscient ou pire encore. ^ Il s est donc documenté à bonne source, en (j .emandant p,djxûnistra,tions tfois q grandes villes du pays, Bruxelles, Gand et Liège, combien de contribuables ou de non-conitri/buables contient leur corps électoral communal. La réponse est effarante. Les électeurs communaux comprennent: à Bruxelles, 10,000 contribuables et 14,000 non-j .xintmibuables; à Liège 11,000 contribuable*-et iq.ooo non-contribuables; à Gand, 11,000 - .contribuables et 20,000 non-contribuables. & Cela fait pour l'ensemble de ces trois villes, f ;2,ooo électeurs contribuables et 53,000 élec-' leurs non contribuables ! ; Ces chiffres sont tout un poème, i J'ignore comment les votes pluraux se trou-' vent réparais parmi ces groupements. Mais ' ce qui apparaît avec une clarté écrasante, c "est que l'Instauration du suffrage universel . pur et simple, en l'honneur duquel nos oar-» tellistes — libéraux compris — ont éjaoulé ; uant de harangues et d'«Internationales», ' doit consacrer immédiatement, absolument, ; infailliblement le régime de la gestion des t finances puibliques par ceux qui tne leur ap-} portent pas un centime de contribution l 1 M. VandeveUde déclare que ce sera pour j les élections de 1916, c'est-à-dire dans deux j ans. Ne vous étonnez pas si, d Moi-là, un l Demblon ou un Pépin quelconque propose on auitne le maintien diu vote plural, niais au ^ jjrofit de ceux qui ne possèdent point, par j mesure de compensation et pour rétablir un t pou d'équilibre entre les diverses classes de 1 la société méprisable où nous vivons! Pourquoi donc ne trouverait-on pas quel-^ ques formules pour défendre encore cette con-• ceptiion-Ià ? Vous seriez abasourdi, croyez m'en bien, si, eh présence dru jet de Lumière éclatant lancé par M. Waxweiler sur et dessous diu Suffrage universel pur et simple, ! je ressuscitais simplement au hasard des journaux d'Il y a deux ans qui me tomberaient sous la main, quelqu'une des harangues ampoulées et ponoives consacrées alors par les chefs du libéralisme belge à l'exaltation de la monstruosité politique que M. Waxwei/ler vient de caractériser par quelques chiffres. Il ne doit nous rester qu'un regret, c'est que la même sta tistique n 'ait été établie pour ' Anvers. Mais pourquoi ne la dresseraiit-on pas ? Si l'on songe à l'immensité des intérêts et | des capitaux que représente une année de trafic anversois; si l'on suppute en outre la ( somme de taxes, de contributions, de revenus c de tout genre que le commerce anversois 1 fait entrer annuellement dans les caisses de c i'Btat et de la Ville; ne serait-il pas intéressant de savoir la proportion de non-contribua- r . blés que comprennent nos électeurs... et même j peut-être nos élus ? 1 Et surtout ne serait-id pas délicieux de se ressouvenir des longues et. généreuses sueurs j versées, des mois durant, le long de tous les ^ . chemins, par nos illustrations libérales, pour \ nous doter de l'admirable régime politique 1 qui confierait définitivement notre prospérité. I nos intérêts, notre outillage, nos. richesse- I artistiques et économiques aux mains d'une * majorité de gens incapables de payer un sou T de contribution publique quelconque ? ] Je demande à connaître la proportion des « électeurs communaux r.on-eontribuables d'Anvers. < Et vive le cartel ! Un Passant. . Échos LA VILLE Programme de la journée : FETES ET CONFERENCES 1 La Croix Mauve. — A 2 heures et demie, chez t Mine GTJsar, is, rue G6rard, réunion du comité d'Anvers do la Ligue Nationale Belge contre Le s Oanoer. Art contemporain. — A ?. heures, en la salle des (-fétes de la ville, ouverture du Salon de 1914. A c G heurts et demie, au « Paon Royal -, banquet. COURS l Berlitz School, 8, Rleir. — Langues vivantes. EXPOSITIONS Salle Wynen. — De 10 à 6 heures, exposition G Guequter et Maurice Sys (ouverte jusqu'au 15 mars). ^ Cerole Artistique — Do 10 à U heures, exposition * Marc-IIenry Meunier (ouverte jusqu'au 12 mars). Salle For&t, place de Mieir. — A 9 heures, ouver- 1< titre da l'exjiosiiUon P. Van der Ondieraa (ouverte d jusqu'au 19 mars). La pluie n Depuis des jours et des jours, elle tombe s sans discontinuer, la pluie triste et lassante. tout est saturé d'eau. La terre trop humide '' lie réussit plus à boire les larges flaques qui ' I inondent; elle deniande grâce, elle vou- ^ drait du soleil, du beau soleil clair et-joyeux. jNous aussi, nous voulons du soleil; « nous en avons assez de cette mélancolie per- 1( sistante, d0 ces images livides qui courent » v.te, sa remplacent s.ans cesse et nous ern- A pechent do voir tout ce qu'il y a d0 bleu n dans le ciel. La vie semble parfois plus lourde h ri- î vro quand le temps est toujours gris, fcou-jours lugubre. Il vaudrait mieux certes ne jamais permettre que l'état de son âme soit influencé par les dépressions barométriques. Cela paraît facile à première vuo, mais au fond ce n'est pas si facile que cela. La lu- 1 mièro et lo soleil engendrent la gaieté. La 11 pluie continuelle rend mélancolique, ne fût-U ce quo... parce qu'elle donne quelquefois des y névralgies et des rhumatismes. ( f Le monument Appelmans 1' Nous avons dit hier que la commission royale des monuments venait d'émettre un avis favorable à l'emplacement du monument Appelmans. Elle avait toutefois fait cortai- li nés réserves au sujet de quelques détails c J'exécution. A l'effet de corriger ces détails, le monument a été enlevé hier de son em- t placement. Il n'y reviendra que complète- c nent retouche. p IV Pour la Mi-Carême ^ Le carnaval se meurt l n On s'en est même aperçu à l'hôtel do ritle, mais au lieu que les hommes ordinai- à es avaient tacitement convenu de le laisser r< nourir en beauté relative, on s'est empressé se : l'hôtel de ville de chercher par quel cor- ei lia], par quel panacée on pourrait faire ro- et ivro ce moribond. (]( Et l'on a trouvé quo le remède, c'est Par- fr [ont.^ Il a été décidé d'allouer des primes à C \ mi-carême aux groupes masqués, accom- df agnés ou non de corps de musique. Les p! roupes devront uniquement se présenter en-re deux et cinq heures de relevée au con- m rôle qui sera établi à la place de Melr. lis a0 evront compter au moins 25 personnes mas-uées ©t 1m corps d© musique seront çodjço- t sés de 25 musiciens au minimum. Les corps de musique recevront une prime fixe do 12-j francs. Ils ne participeront point au tirage des primes allouées aux groupes masqués, prîmes dive-ses allant de 10 à 100 fr. Les cartes d'identité délivrées aux groupes pourront s'obtenir à l'hôtel de ville avant le 16 mars. Le tirage^ des primes aura lieu le lundi 23 mars, à midi 30, en la salle de milice de l'hôtel de ville. Pour not-ro part, nous ne voyons pas trèe bien l'utilité de ces primes, qui allégeront la caisse des contribuables do quelque» billets do mille. On trouvera peut-être avec nous qu'on eût pu les employer plus utilement à notre par-participation à l'exposition maritime de Londres, où les ports de Rotterdam et d'Amsterdam seront représentés jusqu'à concurrence de 150,000 fr. Ce que la Perse doit aux Belges Nous reproduisons avec plaisir ce passage d'une lettre qu'on nous communique: a Voila peu de temps que les Belges dirigent ici les finances publiques et lo pays ?o transforme à vue d'ceil. Les revenus du Trésor no restent plus en souffrance, les dépenses sont contrôlées et dès lors le gouvernement dispose d'argent qu'on emploie judicieusement.» Partout les administrations publiques s'organisent, la sécurité s'améliore, le commerce a augmenté ex>nsidérablement, on trace des routes, on construit des chemins de fer et dos bâtiments publics, en un mot tout semble revivre dans ce pays mort par le souffle d'une organisation saine et vigoureuse.» De nombreux Belges ont été engagés :lans le cours de ces derniers mois: des fonc-! :-ionnaireSj des géomètres, des arohitectes,' ies ingénieurs de tous les services, et cha-| ïun de nos compatriotes, dans sa sphère as-; ;ez considérable d'influence, y met un peu de cette âme belge si active et si industrieuse. » Croyez-moi, on aimo le petit Belge en Perse et ceux qui disent le contraire ne sont >as sincères et parlent d0 parti-pris. » Sans doute, la colonie belge a eu à souf-:rir l'an dernier, mais i] no faut pas don-îer une portée excessive à ces incidents. La nission belge réussit pleinement et c'est un louron de plus à la gloire de la patrie. » La conférence de Saint-Vincent de °aul Les conférences d'Anvers do la Société de >t-Vincent de Paul viennent de publier leur apport annuel, des plus intéressant, comme ou jours. Nous y lisons que le Conseil central et le Conseil particulier d'Anvers ont apporté leur bole à l'érection d'un monument funéraire ►lacé sur la tombe de l'illustre fondateur des ouféreuces, Frédéric Ozanam, en la cryp-e de l'église des Carmes à Paris. La mort n'a fait aucune trêve aux confé-ences anversoises pendant l'année écoulée, il les ont eu à déplorer les décès de MM. |abbé Henri Kintsschots ,curé émérite des 'S. Michel et Pierre; Augustin Thys, J acnés ■ Bach us, Edmond Loinbaerts, Constant irkes, tous membres honoraires ; Jean De Vmtor, ancien président de St-André, mem-re honoraire; Ferdinand Van Hoeydonck, lombre actif de St-Wililibrord (Berclieni), klmond Goedertier, membre actif de St-Aurent, Adolphe Waroquiers, membre ac-if de Ste-Julienne, Jean-François Aerts, vie-président de St-Michel, Egide Spanoglie, nembre actif de Ste-Eiisabeth, et enfin du t. P. François Lo Bon, de la Compagnie de ésus, grand ami des conférences. Les conférences d'Anvers ont admis au ours do 1913 37 nouveaux membres actifs, filles comptaient k la fin de l'exercice 810 nombres actifs et- 143. membres honoraires. Clles ont visité 1,394 familles pauvre» et ont >atronné 3,120 enfants. Les dons et distributions faits par les con-érences ainsi que l'organisation des patro-îages et des cours du soir ont tant coûté quo nalgré des recettes totales de 114,480 fr. 37, 0 bilan se clôture par un déficit de 6,171 rancs 41. Nous navons pas à insister ici sur le zèle ■t l'abnégation elont no cessent de faire preu-e tous ceux qui s'occupent de la Société de >t-Vincent de Paul, soit qu'ils se dévouont m travail administratif, à la visite des pau-tes ,à la elirection des patronages ou à ces rois genres d'occupation en même temps. Gageons que la charité chrétienne anver-oiso aura tôt fait de combler le déficit qui st à l'honneur des conférences de St-Vincent e Paul. ,a pierre funéraire du capitaine Cres-pelNos lecteurs se rappelleront qu'il y a quol-ue temps nous avons rapporté la trouvaille lit© à Lingah, dans le Golfe- Persique, par 1. L. Depière, ancien commandant eles mal-« Ostende-Douvres, actuellement directeur e la marine de l'empire persan. Un pêcheur de la côte avait, au retour 'un voyage sur le littoral africain, ame-é en guise de lest une grande pierre qui > trouva être la pierre tombale de feu le ca-jtaine Crespel, commandant la première ex-txlition antiesolavagiste en Afrique. Le ca-itaine Crespel, mort au cours de sa mis-Ion, avait été enterré à Zanzibar et sa >mbe ornée d'une pierre funéraire. Cotte pierro sera ramené en Belgique par s soins du commandant Depière, h bord du Etpeur a Ninive », attendu ces jours-ci à nvers, à la consignation de la firm0 Ton-e>lier et Schëpens. Le précieux souvenir do notre oompatrio-) prendra le pliemin du Musée du Congo &lge à Tervueren. L'art et la morale Tel est lo titre d'une intéressante confé-ince que le K. P. Gillet, dominicain, don-era le mercredi 18 mars, à 8 h. 80 du soir, u Cercle catholique. Cette conférence se donnera au profit de oeuvre l pmînomment recommandable des te habilitées ou de Bét-hanie, qu'il est super- ;cteuîrnS-nOUS> 1 ccommander à nos Un concours de littérature flamand Le journal hebdomadaire flamand s CViro-is », paraissant à Anvers, organise un con->urs de compositions littéraires inédites Los dix meilleures compositions seront'do-;es d une primo de 60 fr. Si moins do dis jmpetiteurs étalent primés, Ie montant des limes restantes sera réparti entre les lau-?ats. Chaque concurrent peut participer au >ncours avec plusieurs compositions, mais il a sera pas décerné plus de deux primos au lêrne auteur. Les compositions, de préférence accessibles la moyenne des lecteurs flamands, ne pour-►nt excéder les douze colonnes de texte, ré-rvées dans « Carolus » au feuilleton. Les 1 vois, écrits d'une autre main que celle du •ncurrent ot si pe>ssible daotylographiés, ùvent parvenir à « Carolus », rue de l'Of-ande, 8, à Anvers, avant le 15 mai 1914. < îaque composition sera revêtue d'un psou-►nyme ou d'une devise à répéter dans un : i cacheté accompagnant l'envoi. Le jury, composé de MM. Lode Baekei!»-ftn», Victor De Myere et Léo Van Goethem, prononcera avant le 15 juin. < Les nouvelles primées paraîtront dana e CVolua » dans Tordre indicé par le gort.je Peints par eux-mêmes La prochaine réunion d'un oongrès progressiste a fourni à 1' « Efcoiile Belge », tout-à-fait revenue, sembde-t-i!l, de ses ancienne* J ureurs oan^tellistes, l'occasion de donner i l'aile radicale de son parti quelques recom mandations qu'iil est bon do souiiguer. Lo parti radioail veut « élargir son programme ». L'organe doctrinaire l'en dissuack en oes termes: Pourquoi donc le parti progressiste veut-ii élargir son programme? Ses adhérents sont railïiés à celui de la Déclaration des gauches, c'est-à-diae à un ensemble de réformes sui lesquelles l'accord libérail est établi. Pour quoi les progressites éprouveraient-ils le désir d'avoir un second programme, plus avancé et qui n'aurait certes aucune chance d'être réalisé il immédiatement, môme si lee eiléricaux tombaient demain du pouvoir ? Ne voient-iûs pas que le se>u'l résultat d'une semblable modification serait de rendre pliifi faciles certains désaccords, toujours possibles, entre les deux fractions du parti?... ....Le formulisme est une manie de politiciens. Ecrire des formules sur des morceaux de paj>ier, les cailler ensemble et croire qu'on a exercé une influence sur le cours des choses, c'est une Illusion qui peut présenter des djangors. Une année de bonne propagande électorale dans un arrondissement disputé vaut à nos yeux toutes les formules et tous les congrès de la terre. Le petiit mouitoire est déjà intéressant. Mais ce qui l'est bien plais, ce sont les commentaires qu'ill suscite danis la presse des libéraux anversois flamands <chez lesquels Les ravages du «formulisme», du acongressisme», du « petite-ehapaliisnie » sévissent, comme on sait, avec une intensité particulièrement angoissante.Ecoutez plutôt la « Nieuwe Gazet », l'organe très lu du peupde et de la bourgeoisie libérale et radicale à Anvers ,qui profite de i'oooasion pour dire quelques vérités à ses amis; Ne nous ne le dissimulions x>as, écrit son rédacteur en chef dans son éditorial quotidien: un jabote trop dans le parti libérai. JNous étouffons littéralement sous les paroles, programmes et formulés. Chaque association politique veut avoir son caractère, sa nuance propre, et, au fond, cola n'existe que i>our satisfaire de petites ambitions et de petites vaiii WiS souvent microscopiques. Dans les congrès libéraux, on consacre ré-gultièfl-ciment les neuf dixièmes du temps 1 à des discussions sur le point de savoir ce qu lii y aura à faire quand le parti libérail (sic) aura conquis 1e pouvoir. Et cependant le bon sens indique qu'ill y a lieu de rechercher avant tout les moyens de ie conquérir. Nous ne cessons pas de nous chamailler au sujet ^lu partage de la peau do l'ours et nous ne songeons nullement, que l'animal doit d'abord êtie abattu. Et ainsi l'animal court encore et s'engraisse de jour on jour. Lorsque les libéraux se réunissent en congrès — et cela est surtout le cas chez les progressistes — il semble bien que la plupart ■ lus participants s'imaginent sérieusement qu'ils siègent .déjà à la Chambre: On discute le droit de suffrage, les pensions ouvrières et nous ne savons quoi encore, absolument comme si les principes (?) du parti devaient être résolus en lois le jour même. Et cependant, ceux qui participent ainsi avec tant do conviction à ce jeu de parflement du petit pied, savent très bien quo, MEME SI LES CLEHICUTX DEVAIENT ETRE RENVERSES DEMAIN—il ne pemrrait être question d'ici vingt ans de la vingtième partie du programme progressiste ! Nous continuons à gaspiller notre temps précieux à des discussions sans fin sur le travail que, dans les circonstances les plus favorables, seuls nos petits enfants auraient à accomplir. Entreteanps nous ne travaillons pas nous mêmes et nous énervons, par nos vaniteuses querelles sur des programmes et des formules, les convaincus sincères qui vivent en dehors de la cuisine politique, mais qui VEULENT travailer et lutter... Toute l'« activité » du parti libéral depuis 1884 ne se roflète-t-eilile pas dans ces quefiques! lignes ? Discours — beaux discours, même, quel-j quefois — mais pailles en l'air, rêvasseries] idéologiques, mirages, projets informes, manque do sens pratique, oanccntration de là vie politique..dans les petites chapelles au profit; de quelques vaniteux, de quelques ambitieux| et de certains arrivistes, émiettement eles efforts, elispersiion ele la doctrine, voilà tout le libéralisme d'aujourd'hui. Les hommes de bon sens qui s'illusionnent encore à son sujet ont tort de croire cependant que leurs objurgations pourront avoir lo moinelre effet utile. Le libéralisme porte en lui-même, en sa doctrine, en cette. « liberté » faotioe qui dégénère tout de suite en licence, le germe de mort qui le ronge. Et il ne servira jamais plus qu© ele thème à quelques beliles tirades et à assoir sur la basane parlementaire les malins qui exploitent ses dernières convulsions. L. G. j BRUXELLES La santé du Roi. Lo Roi continue à bien se porter et son bras ne le fait pas souffrir. Mais, comme il est très actif, oe bras en àcliarpe est pour lui une gène de chaque in-itant.Aussi a-t-il appris avec joie de MM. Dopage 2>t Le Bœuf, ses médecins, qu'il serait elébar-[\a**;é ele oette entrave à la fin du mois. D'ici là, iil deviva prendre les soins nécessaires pour hâter la guérison complète du bras rracturé. Nos souverains à Luxembourg. Voici le programme d© la visite de nos souverains à Luxembourg: Le 27 avril auront lieu un grand dîner au riîle18 ®ian<^"^uca^ 11110 fête populaire en Lo 28, le Conservatoire de musique donnera un oonoert au palai» municipal. On y exé-ïutera notamment une cantate de circonstan-ip, dont le poème, en dialecte luxembourgeois, sera de M. Alexis Brasseur, et la mu-;iquo de ne>tre compatriote M. Victor Vreule, lirecteur du Conservatoire. Le 29, les souverains belges quitteront Lu-:embourg.Dans la presse. Deux d© nos confrères, M. Camille Roussel le 1' c Indépendance », ot M. Victor La Gye| !e J1 '« Etoile H«* », ont reçu 1* prpli dc neraller dv l& Léjjion d'hoiineuc. | EXTÉRIEUR Franc( TOUJOURS L'IMMUNITE DE LA RENTE Une lettre de M. Caillaux Paris, 5 mars. — M. Caillaux adresse ai président de la commission sénatoriale de l'impôt sur ie revenu une lettre dans laquelle il lui eléclare qu'en lui soumettant les textef des valeurs mobilières il entendait préciser les vues du gouvernement au sujet des règlof d'assiette et de perception des impôts sur 1e revenu, mais qu'il se réservait de transmettre ultérieurement les dispositions relatives à la rente française à l'égard de laquelle l'impôt i\o devait pas être perçu dans les mêmes con-clitions. Pour couper court à toute fausse interprétation, M. Caillaux donne ensuite le texte de l'article nouveau qui devra prendre place à la suite du projet déjà transmis. Cet article dit notamment: Les titulaire» ou porteurs de titres de rentes, obligations ou autres effets publics, admis par l'Etat français, doivent, lorsqu'ils résident en France, acquitter l'impôt sur les revenus qu'ils retirent de ces rentes, obligations ou autres effets publics. Us sont tenus à cet effet de souscrire dans les trois premiers mois de chaque année une déclaration des dits revenus au bureau de l'enregistrement de leur résidence.Un certain nombre d'établissements sont affranchis de cet impôt pour les titres qu'ils possèdent, notamment la Caisse des dépôts et consignations, La Caisse nationale d'épargne. la Caisse des offrandes nationales, les Institutions de retraites, les caisses de crédit agricole, etc. Eu sont également exemptés les titulaires ou porteurs qui justifieront que leur revenu de rente ne dépasse pas 625 francs. Le défaut de déclaration sera passible d'une taxe en sus, au minimum de 50 francs. Toute fausse déclaration sera punie d'une* amende égale au triple des sommes dont le Trésor aura été privé et au minimum de 500 francs. Un règlement d'administration déterminera les conditions de la perception de l'impôt qui ne pourra pas être effectuée par voie de prélèvement directs sur le coupon. Allemagne Le chemin de fer d« Bagdad et la Deutsche Bank Berlin, 6 mars. — Dans son rapport sur l'année 1913, la Deutsche Bank décJare que des travaux du chemin ele fer de Bagdad sont si avancés que 200 kilomètres à l'est de l'Eu-pkrate et 136 kilomètres sua- le parcours de Bagdad à Samara seront livrés cette année à la circulation. Le rapport mentionne que pour mieux con-oentrer ses efforts en Asie, la Banque a cédé ses parts dans les chemins de fer macédoniens et dans les orientaux à un groupe austro-hongrois et il ajoute : Les négociations avec la Turquie, l'Angleterre et la France sur la question des finances et des chemins de fer turcs.sont, près de leur conclusion et garantiront, nous l'espérons, une collaboration pacifique avec les eleux grandes puissances ewei-dentales pour le développement économique et financier de la Turquie. Russie La Russification de la Finlande Saint-Pétersbourg, 5 mars. — Le tribunal a condamné M. Zimmerman, bourgmestre ele Viborg, Godelho et Woulimen, conseillers municipaux, à huit mois de prison, pour résistance à la loi concernant l'égalité des droits des russes en Finlande. U lei.V est en outre interdit d'e>ccuper une fonction pulbique poadant dix ans. M. Woulimen refusa de répondre au juge estimant que la question n'était pas de la compétence d'un tribunal russe. lies autres accusés ne se présentèrent pas. Dans une affaire semblable où étaient impliqués M. Ehrborn, ex-bourgmestre, et les mêmes conseilHers. lo tribunal avait rendu la même sentence. Suède LA DEFENSE NATIONAL Comment elle sera organisée Une déclaration du Roi Stockholm, 5 mars. — On plubic un de>cu-eument dans lequel M. Hammarskjold, pré-sielent du Conseil et ministre de la guerre, a exposé les motifs à l'appui du projet gouvernemental de réorganisation nationale. Le ministre donne el'abord des explications sur l'organisation ele l'instruction des recrues puis l'énoncé eles elispositioris à prendre pour protéger certaines défenses ele terre ou ele nier contre une attaque subite. Le fait que l'âge auquel Jes jeunes gens sont déclarés aptes au service a été abaissé d'une année a permis de gagner un an. La partie la plus unportaute de la flotte est celle qui est chargée ele la défense des côtes. Elle doit comprendre au moins deux divisions de cuirassés à 4 navires par division et la division des een-tre-torpil leurs soit en tout 16 navires soutenus par deux divisions de sous-marins. Les contre-torpilleurs et les sous-marins seront un type plus puissant que celui qui a été en usage jusqu'ici. Les dépenses nécessitées par le projet de réorganisation de la défense nationale seront élevées. Pour y faire face on prévoit un impôt progressif sur les grandes fortunes. On ne devra pas recourir à l'emprunt. Le Président annonce que les projets de loi vont être déposés en ce qui concerne la réforme de la justice militaire, et la nomina-tiewi par te Parlement de représentants spéciaux chargés de veiller à ce que les lois miltaires soient appliquées. Le document se termine par cette déclaration du Roi : Le peuple, à mon avis, doit être mis à mê-nie de manifester son opinion sur les questions qui intéressent la défense nationale. L'élection- des députés à la Seconde Chambre doit lui on fournir l'occasion. De la solution de ces questions vitales pour le pays dépend la possibilité pour nous cfe sauvegarder notre liberté et notre indépendance et de protéger notre neutralité. J'aj donné mou assentiment au projet présenté par le1 Président du Conseil. Je saisis cette occasion pour déclarer que le pouvoir personnel ne fait pas et ne fera jamais l'objet de mes désirs et de mes efforts. Fidèle à ma devise: «Avec Dieu pour la Pa-tne» j'ai exercé le pouvoir d'après les textes et dans la ligne ele la Constitution. Telle sera ma ligne ele conduite à l'avenir. Je suis décide a ne pas m'en écarter. Angleterre LA CONTREBANDE DES ARMES Dans le Golfe Persique > Londres, 5 mars. —- Suivant une information communiquée à la presse, la mise en vigueur à Mascate du règlement destiné à empêcher le trafic illicite des armes et d'autre part le blocus du littoral eurent pour résultat d'améliorer grandement la situation dans le Golfe Persique. On estime même que eie trafic va* être entièrement arrêté par cette voie ce qui permettra à l'Angleterre de réduire le blocus élu golfe. A propos des crédits pour l'armée Lonelres, lo 6 mars. — Dans L-.s déclarations faites liier à la Chambre concernant le budget militaire, le ministre a dit que l'on consacrerait un million de L. S. à Paviation. Cependant 1© personnel ne sera pas augmenté. La çwase a rçst çuèro favorablg aux déclarations l'aites. Le « Times » se plaint de ce que l'on réclame plus d'argent sans qu'il y ait un© augmentation des effectifs. On a porté l'effeo-tif des hommes à 186.000 sur papier bien en-tendn car em ajoute que le recrutement de-k vient dé plus en plus difficile r il manque 8,000 hommes. Ceci donne occasion à la presse conservatrice pour recommencer sa propagande en faveur du servie*) général. Avec- un nviliiem de L. S. en plus, disent les journaux Torys, on x>ourrait se procurer une bonne armée. Malgré les grandes dépenses, dit le « Times », il manque à l'armée territoriale, 06.000 homimes. 8.000 hommes à l'armée régulière et la réserve de l'armée régulière est insuffisante.Brésil LA PROCLAMATION DE L'ETAT DE SIEGE Mesures contre les agitateurs Rio de Janeiro, 5 mars. — C'est poui prévenir les troubles que pourraient tenter do provoquer certains pei-turbateurs à la suite de l'insurrection de l'Etat de Ceara, que l'état ele siège a été proclamé jusqu'au 31 mars, à Rio-de>-Janeiro, à Njchteroy et à Pe-tropolis.Les troubles continuent dans 1 Etat de Ceara. Ce sont les directeurs des journaux «Epo-ca», «Noite» et almparcial» qui ont été arrêtés.La censure est appliquée. L'ordre règne à Rio. Rio de Janeiro, 5 mars. — Le gouvernement est résolu à ne pas permettre que les forces reblel'Ies attaquent Fortaleza, capital* de l'Etat de Ceara. La conséquence de cette mesure sera qu« des hostilités entre les forces rebelles et celle* du gouvernement dans cet Etat devront cesser jusqu'à ce qu'on ait réussi par la voie égale à résoudre le conflit. Oette mesure a proeluit une excellente impression sur l'opinion publique. Elle a rassuré les nationaux brésiliens At les étrangers rési-:ant dans l'Etat de Ceara. La situation politique dans l'Etat de Rio menaçorait dernièrement de prendre un caractère révolutionnaire. C'est en raison de cet état troublé que la réunion, tenue hier au Club militaire, a clonné lieu i une certaine manifestation hostile, dans laquelle se trouvaient compromis quelques militaires retraités,Afin do rassurer lesl classes conservatrices et pour éviter des événements plus graves l© gouvernement a décidé ele décréter l'état de siège jusqu'à fin dn mois de Mars, en faisant arrêter les principaux agitateurs, mais il a déclaré en même temps qu'il agirait aveo la plus grande tolérance et qu'il se bornerait à prendre les mesures indispensables au main* tien de l'ordre public; Les forces de terre et de mer so tiennent prêtes à exécuter avec un pai-faite obéissancf les ordres du gouvernement. INFORMATIONS EXAGEREES Les troubles sont purement locaux La Haye? 6 mars. — Relativement aux nern-voliles publiées ce matin dans une dépêche de Rio-de-Janeiro sur la situation tendue au Brésil, la légation brésilienne communique un télégramme ciu'elile a reçu du gouvernement brésilien et disant qu'il ne s'agit que de troubles peu importants qui ont eu lieu à une grande distance de Rio-de-Janeirouans l'Etat do'Céara. Ces troubles n'ont pas de caractère politique ,mais seulement un caractère purement focal. I/onelres, le 6 mars. — Le correspondant du a Times » à Rio-de-Janeiro annonce à son journal que la proclamation de l'état do siè-<!;e à Rio-de-Janeiro est injustifiée. C'est seulement par suite d'un zèle trop grand et même intempestif élu gouvernement à maintenir l'ordre dans toutes les parties du pays qu'on doit cet état de choses. Les désordres éclatés dans l'Etat dé Céara firent quo les troupes f celé raies elemandèrent télégraphiquement à leurs ohéfo ele Rio quelle attitude les troupes devaient prendre. Des débats très vif s'engagèrent à ce sujet dans les cercles mofldtaires et dégénérèrent en nouveaux désordres. C'est alors que le général Da Fonseca fit proclamer l'état de siège. Le a Times » avertit le publio de ne pas se laisser aller à la panique et de n© pas vendre les valeurs brésiliennes. Mexique Le brigand et assassin Villa New-York, 6 mars. — Un télégramme d'El Paso annonce que le général Terrazas s'est rendu chez le consul américain de Chihualiua actuellement à El Paso, pe>ur le prier de sauver son fils qui est fait prisonnier par les insurgés. L© consul3 profondément ému, lui a roponelu qu'il lui était im,pe>ssibl© d'intervenir.Le général, qui est âgé de 80 ans, a exprimé le elési.r de se rendre ïui-unême à Chihualiua disant qu'il préférait so faire tuer par le générai! Villa plutôt que de laisser celui-ci tuer son fils. Le général passait pour i'homme le plus riche du Mexique. Sa fortune avait été évalué© à 40 millions de dollars avant que l'ordre die confiscation fut lancé contre ses propriétés. Le général Huerta Mexico, 6 mars. — Lo bruit court d© nouveau que le général Huerta renoncera bientôt à la présielence et prendra le commandement de l'armée du nord. Iîse^it candidat aux élections de juillet. La crise balkanique DANS L'EPIRE Le gouvernement provisoire veut négocier avec l'Albanie Vienne, 5 mars. — On mande de Valona à la « Correspondance albanaise > que le président du gouvernement provisoire de l'Epir©, M.Zonographos,a envoyé un notable albanais, Mehrned Ali Pacha, à Valona pour négocier avec le gouvernement albanais au sujet de» garanties à réclamer pour la construction d'écoles greceiues en Epire et pour l'enrôlement d'éléments grecs dans la gendarmerie albanaise.Le gouvernement provisoire de l'Epire serait disposé si ses propositions sont acueillie© favorablement à reconnaître les frontière! fixées par la conférence de Londres. Mehmed serait déjà à Valona et 1© bruit circule aujourd'hui dans les milieux diplomatiques de Vienne, que de telles garanties seront incessamment demandées aux puissances. La réponse de M. Venizelos Athènes, 5 mars. — Les chefs de l'opposition attaquent vivement le gouvernement dans la question de l'Epire, soutenant qu'il n'aurait pas dû sacrifier 1.500 Grecs. M.Venizelos répond qu'il était obligé d'exécuter les décisions de la conférence de Lon-drea.Les remontrances de l'Italie au gouvernement grec Paris, le 6 mars. — D'après des nouveltei reçues de Rome au ministère des affaire* étrangèies le gouvernement italien n'est po$ content ele Parttitude élu cabinet grec dans les événements d© l'Epire ni de ta façon dexnt le» soldats grecs évacuent les territoires de l'Ail* banio. Le gouvernement italien aurait inômt fait- des remontrances à ce sujet au Cabinet d'Athènes. L'Italie prétend que lors de l'évacuation la Grèce n'a pas pris les mesures do prudences nécessaires pour empêcher la exxa* centration de bandes de rebelles en différente points du tergriftoire, alors pourtant que danâ

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Dit item is een uitgave in de reeks La Métropole behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1914 tot 1918.

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