La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 14 Juli. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 23 september 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/qn5z60d31g/
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LA MÉTROPOLE ONE PENNY -bout- cinq centimes hollande : vijf cent cotisent : dix centimes PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.2 — Telepkoae: Holkern 212. ABONNEMENT 1 mois v3 jh. ;*3 .rnoii.J} «h. r^éMB ANNEE SAMEDI 14 JUILLET 1917 * — No. 195 LA GRANDE GUERRE LES RUSSES A KALUSZ Comment la victoire fut organisée I Démission de von Bethmann-Hollweg ? L'avance du général Korniloff promisse à pas de géant. Les troupes autrichiennes après, leur débâcle du début de la semaine s'étaient réfugiées derrière la Lukwa et la Lomnica et avaient établi leur quartier général à Kalusz, à plusieurs kilomètres derrière la rivière. Les Russes, arrêtés temporairement par les renforts allemands au pied de la crite de Czarny Las, qui s'étendait comme une formidable barrière devant les lignes allemandes, avaient dû livrer une forte bataille dont ils sortirent vainqueurs, et après avoir rejeté l'ennemi au delà de la Lomnica s'avancèrent jusqu'à Kalusz qu'ils capturèrent. Cette bataille n'est toutefois pas mentionnée dans le communiqué allemand, car pour u|e raison quelconque les événements du frbnt russe pendant ces quinze derniers jours ne sont mentionnés qu'après que leicommuniqué officiel de Rétrograde les a'fait connaître. Ainsi le dernier communiqué de Berlin annonce que les Russes ont fait " des tâtonnements " dans la direction de la Lomnica, et cette avance avait été annoncée de Pétrograde jfBihgt-quatre heures auparavant. La ville da Kalusz se trouve à environ 29 kilomètres au nord-est de Stanislau et à une distance a peu près égale de Halicz, «es trois villes formant entre elles un "triangle dont le sommet est à Kalusz. ■ Plus au sud de Stanislau, à l'ouest de Bohorodczany, les troupes de Korniloff rencontrent une résistance opiniâtre de la part des Autrichiens qui profitent des avantages du terrain extrêmement compliqué.■ A la lumière des derniers communi- ■ :âués, et en regardant attentivement la Igbarte du théâtre des opérations, on voit ■nettement le but que poursuit le géné-Hral Korniloff. Ses assauts se portent sur line ligne qui va de l'ouest de Ko-Kel jusqu'aux Carpathes en fléchissant Bégèrement derrière Brzezany et devant HBtanislau. ■ Sur cette ligne la partie qui confronte ■mmédiatement Lemberg est la plus me- |iacée : elle est attaquée à trois endroits .^différents, à Zloczow, à Brzezany et à BÇalusz et en particulier dans ce secteur. B^es dernières attaques menacent de Rréer un saillant dangereux pour l'en-Burni à Brzezany et si celui-ci tombe ■^cmberg, la capitale de la Galicie et H:entre d'un nœud extrêmement important de voies stratégiques, ne pourra résister longtemps. I L'intensité de la bataille, devant Ko-Bvel et Vladimir Volynski a considérable-;mer,t diminué, car suivant le communiqué de Pétrograde il n'y a eu dans ce .wÊsecteur que des attaques d'infanterie de moindre importance. e Une correspondance de Pétrograde au : morning Post jette un peu de lumière Mjsur la façon, encore assez mystérieuse ISjusqu'ici, dont la nouvelle offensive fut ^>rganisée et décidée. On était générale-j|fflnent d'avis en Russie, qu'après la pro-K>agande pernicieuse des agents alle-gMmands, les soldats russes, bien conduits, ^Cuivraient docilement l'exemple donné; Ble nombreux projets pour trouver cet ^■xemple adéquat furent discutés et re-mttés. Finalement on décida qu'avec l'ai-BPe des Alliés sous la forme d'aviateurs ■ français, d'artilleurs français et des au-'tos blindées britanniques et belges ainsi ||que des brigades de Slaves autrichiens, ■on arriverait à impressionner les sol-Bdats russes et à leur faire comprendre ■que c'était à eux de se montrer bons sol-Bdats de la révolution et de la libre Rus-■sie. Les troupes d'assaut qui furent en ■tête de l'attaque étaient des régiments ■composés entièrement d'officiers russes ■qui avaient bravement consenti à d'eve- ■ nir simples soldats dans le but de réta-■blir le prestige national. Ces hommes ■ partirent à l'attaque avec acharnement ■et rien ne pouvait les arrêter. Comme il ■fallait s'y attendre leur exemple héroï-Bque fut suivi et ces premiers héros se ■ jetèrent dans la mêlée sous les yeux de ■M. Kerensky qui s'était exposé pendant plusieurs heures en première ligne, observant avec une fierté émue les premiers succès pour lesquels il s'était tant sacrifié. En outre les officiers de ce corps spécial marchèrent, comme les officiers alliés, devant leurs troupes; et c'est ainsi que s'explique la note officielle russe au sujet de la perte considérable en officiers. Pour faire de ces premiers succès une victoire plus complète il ne reste plus qu'à convaincre l'arrière que sans organisation complète et sans discipline parfaite dans les rangs des civils il n'est pas de victoire possible pour eux qui se battent. Il faut des munitions, il faut des vivres et il faut le calme. C'est à quoi s'attellent en ce moment les missions alliées qui se trouvent actuellement en Russie. Sur les fronts de l'ouest la situation est généralement inchangée, à part l'activité de l'artillerie. Des avions britanniques ont fait de nouveaux raids dans les Flandres et ont jeté une quantité considérable d'explosifs sur les dépôts de chemins de fer à Varsenaere-lez-Bruges, sur les aérodromes de Saint-Denis-Westrem et de Ghistelles, les voies ferrées et la centrale d'électricité d'Ostende. En Chine les armées républicaines qui se trouvent devant Pékin ont sommé le général monarchiste Hsang-Hsun de se rendre, et lui ont garanti que sa vie et ses propriétés seraient sauves- Ils s'est .déclaré prêt à considérer des concessions conformes avec son honneur et ses principes et gardera la paix dans la capitale jusqu'au moment où il sera attaqué. Ses exigences étant incompatibles avec les déclarations du généralissime républicain on s'attend à voir les troupes assiégeantes entrer dans la ville. En Allemagne un nouveau conseil de la couronne a eu lieu à Berlin. A la suite de cette réunion le Kaiser a informé le président du Conseil des ministres que le projet de loi au sujet de la modification de la loi électorale pour le Chambre des députés sera rédigé sur le principe du vote égalitaire; ce projet sera soumis aux délibérations de la Chambre avant les élections. Suivant des bruits qui ne sont pas encore confirmés, mais qui sont rapportés par la Vossische Zeitung, le Chancelier von Bethmann-Hollweg aurait donné sa démission. Celle-ci n'aurait pas encore été acceptée par l'Empereur. Cette démission du Chancelier aurait été motivée par une communication que le parti du Centre lui a adressée et dans laquelle il était dit que " la conclusion de la paix serait rendue plus difficile s'il restait au pouvoir Parmi les candidats à sa succession on cite le comte Hertling, premier ministre de Bavière, l'ex-chancelier von Bulow et le comte Bernstorff, ancien ambassadeur (remercié) à Washington. •—o Les forces allemandes contre la Russie La force numérique des effectifs allemands sur le front russe est restée à peu près constante depuis le mois d'avril dernier. Mais la valeur de ces effectifs a quelque peu diminué par suite d'échanges avec les autres fronts. C'est ainsi que durant les mois de mai et de juin douze divisions allemandes ont été amenées du front russe sur le front français et onze divisions allemandes transportées inversement du front français au front russe. La différence en moins pour ce front n'est donc que d'une division. Mais les douze divisions qui sont parties comprennent six divisions actives, un corps alpin et cinq divisions de réserve, tandis que les onze divisions que celles-ci ont remplacées sur le front occidental comprenaient cinq divisions actives, deux de réserve, une d'ersatz et trois de landsturm. C'est en Volhynie et en Galicie que la densité des forces ennemies sur le front russe est de beaucoup la plus forte : à peu près le double de ce qu'elle est au nord du Pripet. Pour nos soldats Haute paie de guerre et indemnité de combat Nous donnons ci-dessous le texte d'un important arrêté ministériel allouant une haute paie de guerre et une indemnité de , combat à nos vaillants soldats. Ceux-ci ne manqueront pas d'être profondément touchés de la sollicitude que le gouvernement a voulu témoigner une fois de plus aux défenseurs de la Patrie. Le Ministre de la Guerre, Vu l'arrêté royal du 23 août 1914, no. 2312, qui confère au ministre de la Guerre le droit de fixer, pendant la mobilisation, les allocations - des militaires de rang inférieur à celui d'officier ; Voulant constituer au profit des militaires mobilisés une réserve de prévoyance destinée à leur venir en aide lors de la démobilisation de l'armée ; Arrête ; Article 1er.— Il est alloué aux militaires de rang subalterne qui, depuis le ic; août 1914, ont accompli deux années de jvésen-ce réelle sous les drapeaux, une allocation journalière dite haute paie de guerre. Sous-officiers . . Fr. 0.40 Caporaux et brigadiers .. 0.20 Soldats . . . . . . o 15 Art. 2.— Une indemnité spéciale de un franc, dite indemnité de combat, est allouée aux militaires en dessous du rang d'officier pour chaque journée pendant laquelle les intéressés, sont engagés directement dans le combat. Art. 3.— La moitié de l'indemnité de combat est payée en main des ayants droit en même temps que la solde ; l'autre moitié ainsi que la totalité de la haute paie de guerre sont réservées en vue de la constitution d'un pécule à remettre aux ayants droit lors de leur licenciement de l'armée ou à la démobilisation.Cet arrêté sortira ses effets à partir du 1er juillet 1917. O—o L'affaire de Mésopotamie On sait que la commission nommée pour examiner les-dessous de la campagne en Mésopotamie et, en particulier, le manque de facilités pour les soins à donner aux hommes, a prononcé un jugement sévère sur les hauts fonctionnaires et les officiers supérieurs responsables des scandales et parmi les noms on trouvait ceux de lord Hardinge, ancien vice-roi de l'Inde, et Austen Chamberlain, secrétaire d'Etat pour l'Inde. Ce dernier vient maintenant de donner sa démission au cours des débats de l'affaire à la Chambre des Communes. Comme le rapport de la Commission d'enquête a provoqué assez bien de critiques, un nouveau tribunal d'enquête a été nommé. Le bataillon féminin de la Mort A Pétrograde s'est fondée une association féminine qui s'est donné pour but de défendre activement le pays contre l'ennemi. Cette association forme des détachements féminins de l'armée qui prennent l'engagement de participer en première ligne à l'offensive contre l'ennemi. A la tête de l'organisation se trouve la femme-soldat Botsch-karjowa, une paysanne. Au cours de la guerre actuelle, cette femme a pris part à plusieurs batailles ; elle a été blessée six fois et a été décorée de la croix de Saint-Georges pour son exceptionnelle bravoure. Le ministre de la Guerre Kerensky a approuvé la création du " bataillon de la Mort". Dans les premiers jours plusieurs centaines de femmes se sont enrôlées et ont immédiatement commencé les exercices militaires sous la conduite de dix instructeurs. La première compagnie féminine va être dirigée vers les tranchées de première ligne. Ce sont exclusivement des femmes qui travaillent dans les services des étapes et dans les chancelleries des divisions féminines de l'armée. La femme Botschkarjowa a reçu le commandement de la première compagnie. Mme O. Keienski, la femme du ministre de la Guerre, accompagne cette première compagnie en qualité -de sœur de charité. Mme Kerenski a exprimé le vœu de rester en permanence dans les tranchées. •—• Le général Bairas va être jugé Le général Bairas, l'instigateur de la traîtrise de Larissa, a été amené sous bonne garde de Salonique à Athènes, où il sera jugé par un conseil de guerre. On se rappelle que lorsque les troupes françaises arrivèrent récemment devant Larissa la garnison grecque décida de n'offrir aucune résistance. Malgré cette décision, au sujet de laquelle il avait été consulté, le général Bairas ordonna d'ouvrir le feu sur 1 un détachement de cavaliers français dont quelques-uns furent tués. Guillaume II fait donner le Centre La manœuvre du leader catholique Erzberger Nous reproduisons ici un passage d'un article de M. Edmond Laskine, agrégé de l'Université de Paris, qui confirme en tous points notre manière de voir au sujet de Mathias Erzberger et de ses manœuvres : Au lendemain de l'échec de la Conférence de Stockholm, M. Mathias Erzberger, leader du centre catholique allemand, prononçait ces paroles significatives, aussitôt recueillies avec piété par les Neue Zuricher Nachrichten : " A notre avis, la Conférence de Stockholm a dès maintenant échoué... C'est à présent à la vaste organisation de l'Eglise qu'il appartient de se mettre au travail." M. Erzberger était trop modeste : il n'avait pas attendu Stockholm pour exploiter au bénéfice de l'Allemagne la religion, comme ses collègues et compères de la Sozialdemokratie exploitent le socialisme. Il s'y était évertué déjà dans ses missions d'Italie et du Danemark, pendant ses longs séjours en Suisse; tout récemment, il avait tenté de mettre sur pied une conférence catholique internationale. ' Aujourd'hui, par ses déclarations à la commission du Reichstag, M. Erzberger prétend jouer au monde la double comédie de la démocratie à l'intérieur et de la modération, à l'extérieur : il se pose soudain en adversaire du pangermanisme, dont il s'était fait depuis trois ans l'infatigable auxiliaire. Ni chez les neutres, ni chez les Alliés, M. Erzberger ne fera de dupes. Il n'en fera pas, notamment, chez ces catholiques belges auxquels il assurait solennellement, au mois de juillet 1913, que l'Allemagne ne violerait jamais la neutralité belge, et qu'en tout cas, lui, Erzberger, au nom de son parti, sur son honneur d'Allemand et son salut de catholique, pouvait assurer que le centre ne tolérerait aucune atteinte proche ou lointaine aux droits de la Belgique. Un an après, M. Erzberger et son parti applaudissaient la théorie du chiffon de papier; ils restaient sourds à toutes les plaintes de la malheureuse Belgique. Et lorsque M. Prum,chef des catholiques luxembourgeois et germanophile de vieille date, lançait à M. Erzberger un suprême appel et une protestation dernière, M. Erzberger lui répondait en le faisant jeter en prison. Au nom du centre, M. Spahn (père de ce professeur Martin Spahn que Guillaume II nomma à l'Université de Strasbourg dans le vain espoir de germaniser les catholiques d'Alsace), venait déclarer à la tribune du Reichstag que la Belgique devait rester politiquement, militairement, économiquement entre les mains de l'Allemagne. L'assemblée générale du parti et ses grands organes tels que la Ger-mania et la Kœlnische Volkszeitung faisaient chorus. Les critiques qu'adresse M. Erzberger à la guerre sous-marine ne peuvent faire oublier la campagne qu'il fit lui-même en faveur de cette guerre, et l'appui que donna au moment décisif le comte von Hertling à l'amiral Tirpitz. Elles sont inspirées par une crainte tardive et non par des sentiments humains : il suffit pour s'en convaincre de relire l'article forcené du Tag où M. Erzberger déclarait que la destruction complète de Londres par les zeppelins serait une œuvre pie et un bienfait pour le monde. M. Erzberger et son parti n'arriveront pas à réparer par leurs palinodies l'irréparable échec de l'intrigue stockholmis-te. Leur parjure et leurs mensonges leur ont ôté tout crédit. Aux neutres de Suisse et d'Espagne ils ont représenté Guillaume II comme un grand souverain protecteur du catholicisme alors que la presse du centre avait mille fois dénoncé les tendances anticatholiques du Kaiser et rappelé ses déclarations faites en 1896 au comte Hœnsbrœch : " Soyez persuadé, mon cher comte, que je suis anticlérical jusqu'à la moelle des os et que mon gouvernement le sera de même." Ils ont dépeint la partie du Kultur-kampf comme la terre bénie du catholicisme alors qu'eux-mêmes avaient signalé qu'il n'y a en Allemagne aucune " parité " entre protestants et catholiques, ceux-ci étant systématiquement éloignés des emplois publics (Erzberger, Die Zentrumspolitik, Berlin, 1914, p. 77). Ils ont osé montrer une Allemagne favorable aux Polonais alors qu'eux-mêmes avaient décrit les procédés brutaux dirigés par la politique prussienne contre les Polonais de Posnanie (Erzberger, Der Kampf gegen den Katholizismus in ier Ostmark). Ils ont osé dire que la cause de la Prusse était celle du droit, alors que leur :hef Hertling a donné naguère (Kleine Schriften, p. 242) du prussianisme cette admirable définition : "La grandeur et la puissance de l'Etat prussien, voilà l'impératif catégorique à quoi tout doit être soumis, même le droit le mieux fondé, même les convictions morales et religieuses de l'individu; voilà le Dieu qui le tolère point d'autres dieux à côté de lui." *—« Les socialistes allemands et les crédits de guerre Le Vorwaerts fait remarquer que dans la discussion qui a eu lieu à la commission des réformes du Reichstag sur le changement iémocratique à apporter à la Constitution, es membres du gouvernement se sont complètement abstenus d'intervenir. Le Vorwaerts considère cette abstention comme de mauvais augure et dit qu'elle est un signe le l'embarras où se trouve Bethmann. Le Reichstag s'est prononcé hier pour ^'ajournement de la discussion des crédits le guerre. Les Dernières Nouvelles de Munich, croient que M. Helfïerich négocie avec les socialistes majoritaires pour essayer d'obtenir le vote des crédits. Les principaux chefs majoritaires, Scheidemann, David et Ebert, ' seraient disposés à voter les crédits, mais un grand nombre de socialistes préfèrent réserver leur décision jusqu'au discours du chancelier qui sera prononcé demain. Si le chancelier fait des déclarations suffisamment nettes au sujet de la paix et au sujet des réformes, les majoritaires voteront les crédits. •—•—— Herr Hackenbroich n'est pas content La Kœlnische Volkszeitung —toujours elle — n'est pas contente des Allemands habitant la Belgique. Son correspondant bruxellois proteste parce que trop de ces fils de la Germanie parlent encore le français. " C'est sans raison plausible qu'ils le font, rugit le distingué Hackenbroich, et ils rendent un mauvais service à leur patrie. Que pas un Allemand ne parle plus en Belgique que l'allemand ou le flamand ! " Cet accès de gallophobie est vraiment amusant et on se prend à rêver aux sacrifices douloureux que ce bon Teuton devait consentir jadis à la patrie allemande pour daigner écrire dans les journaux de langue française. o—» Par dizaines de millions L'opinion américaine est unanime à vouloir que la nation consente tous les sacrifices en vue de la défaite des Empires centraux. Il est particulièrement significatif qu'un journal comme le New-York American, propriété de M. Hearst et naguère favorable à la propagande germanique, écrive aujourd'hui ceci : " Dix millions de jeunes gens se sont inscrits sur les registres de la conscription, prêts à combattre contre les rangs serrés du militarisme et de la monarchie ; et derrière eux, il y a dix autres millions, plus rassis et plus disciplinés, mais non moins braves ; et derrière ces dix millions d'hommes dé-31 à 41 ans, encore dix millions d'hommes au-dessus de 41 ans." ■■■■■■■■■■■■■■■ Pour certains esprits primsautiers Je n'admets pas que, sous prétexte de plus de recueillement ou de piété, le chrétien se cantonne dans un détachement dédaigneux et regarde la guerre du dehors, comme si elle ne pouvait toucher que des âmes de deuxième qualité. La foi doit imprégner toute la vie, le commerce des individus et celui des sociétés. Les événements de l'histoire grands ou petits, retentissants ou cachés, sont tous au service de l'œuvre par excellence de la Providence divine, l'Eglise du Christ. Le cardinal Mercier. Instructions à son clergé, Epiphanie 1917. aBBBBBBBBBnBHBlâ

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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