La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 22 Juni. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/pc2t43k44q/
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The Newspaper -for LA MÉTROPOLE ONE PENNY rffoft i euq curant gOLLAIDI t VU» CI HT oorrinm dix cirrmu PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lue, W.C.2 — Téléphoné : Holkora 212. T 3 mois 9 «h. Abonnements : 6 moi* 17 sh. [ 1 an 33 «h. 25mb ANNEE SAMEDI 22 JUIN 1918 No. 173 LA GRANDE GUERRE Ni victoires, ni pain ! Greves et émeutes en Autriche M. Balfour et les pacifistes Vendredi midi. La situation sur le front italien s'améliore de plus en plus, en plus. Non seulement les Autrichiens n'obtiennent plus aucun avantage, mais les Italiens attaquent presque sur toute la ligne, ils ont obtenu un magnifique succès sur le Montello, et, pour tout dire, ils ont arraché à l'ennemi l'initiative stratégique, ce qui autorise les plus grands espoirs. Le communiqué italien de jeudi dit que dans la journée de mercredi la bataille a continué avec rage et sans arrêt sur toute la ligne de la Piave. Dans la soirée les Italiens lancèrent une violente attaque contre le massif du Montello. Ils refoulèrent l'ennemi au nord du chemin de fer de Montebelluna et le forcèrent à retirer tout son front d'attaque vers le saillant nord-est du massif, capturant 1.226 prisonniers et de nombreuses mitrailleuses, ce qui porte le nombre total des Autrichiens capturés par les Alliés depuis le début de la bataille à environ 11.000. Sur la Piave, la lutte se poursuit avec des alternatives variées. Mercredi après-midi l'ennemi, lançant à l'assaut de nombreuses troupes fraîches, réussit d'abord à faire quelques progrès devant Zanson, mais, promptement contenus, les Autrichiens furent ensuite forcés de se retirer devant les réserves italiennes, qui arrivèrent aussitôt. Par d'énergiques contre-attaques partielles, les troupes italiennes réussirent aussi à réduire grandement le secteur de combat à l'ouest de San Done (près de l'embouchure de la Piave). Elles firent 513 prisonniers dans cette opération, à laquelle coopérèrent brillamment des troupes tchéco-slovaques. Sur le plateau d'Asiago, des unités françaises, par une heureuse attaque de surprise, enlevèrent les positions autrichiennes de Bertigo et de Pennar, faisant 102 prisonniers. Les troupes italiennes complétèrent de leur côté la capture du mont Costalunga, faisant une centaine de prisonniers. Des attaques ennemies contre le Monte Corno furent repoussées. Quatorze aéroplanes ennemis furent descendus.D'après des avis sûrs arrivés hier à Londres, après la publication du communiqué italien de jeudi, nos alliés ont recapturé la position importante de Capo Sile, l'extrémité nord-est des lagunes vénitiennes. Certains correspondants de guerre disent nettement que le général Diaz, rassuré sur la position de son flanc gauche, fait un effort considérable pour transformer l'attaque autrichienne eji une seconde victoire en plaine, et qu'en vue de 1 'état de défense où se trouvent réduites les troupes du feld-maréchal Boroe-vic sur l'étroite bande de terrain qu'elles ont réussi à occuper sur la rive droite de la Piave, ! il ne serait " pas surprenant " d'apprendre que le feld-maréchal autrichien se décidât à une retraite sur la rive gauche. On estime que les pertes des Autrichiens sont énormes, et atteignent au moins cinq fois le chiffre de celles éprouvées par les Italiens. On croit à Rome que l'offensive autrichienne a dépassé sa phase critique. Ni à San Dona, ni à Misule où la lutte a atteint une intensité formidable, les Autrichiens n'ont réussi à agrandir leurs têtes de pont et à pousser à plus de 5 kilomètres sur la rive droite de la Piave. Dans les milieux militaires de Londres on ! considère la situation avec la plus grande confiance, mais on estime que le commandement italien n'a peut-être pas réussi à exploiter à fond la crue subite de la Piave (qui s'atténue maintenant) et qui, à certain moment, mit les Autrichiens dans une position extrêmement critique par la destruction des passerelles jetées sur la rivière. Le général Diaz a peut-être manqué d'audace, mais il est sans doute difficile de lui reprocher sa prudence dans une lutte où des atouts aussi considérables sont en jeu. On croit que les Autrichiens ont réussi à 'aire passer la Piave à cinq divisions, avec environ 50.000 baïonnettes, mais comme ils : n'ont pu construire aucun pont digne de ce [ nom, ils n'ont pu transporter aucun canon de | campagne sur leur front d'attaque, et doivent se contenter exclusivement de mortiers de tranchée, de mitrailleuses. Leur position est donc rien moins que sûre. Denise resté bien défendue. Ce qui pouvait lui arriver de plus fâcheux serait un bombardement à l'aide de pièces à très longue portée, "lais on peut encore espérer que les Barbares, amplement prévenus par le Pape, y regarderont à deux fois avant de commettre semblable abomination. Les bonnes nouvelles du front ont exercé un effet magnifique sur le moral italien et ont 'ait oublier complètement la triste aventure de Caporetto. Parallèlement, elles doivent avoir produit en Autriche un effet déprimant et contribué à augmenter encore le mécontentement considérable produit par la réduction de la ration de pain. Ce mécontentement s'accompagne de manifestations de mauvaise humeur à l'égard de l'Allemagne, accusée de ne pas avoir rempli ses promesses relatives au ravitaillement et d'avoir tiré à elle toute la couverture ukrainienne. Le Wolff Bureau a annoncé à Vienne que l'Allemagne ne peut rien, et la Hongrie a envoyé ses... sympathies. D'après des " avis " allemands transmis par Amsterdam, des émeutes auraient éclaté à Vienne dès mercredi. La foule aurait saccagé un certain nombre de boulangeries, lapidé la résidence du premiers ministre et une des ailes du palais de la Hofbourg, Des régiments de cavalerie seraient en route pour la capitale, où l'état de siège serait proclamé incessamment.Malgré les adjurations des feuilles socialistes, une grève aurait éclaté à Vienne dans les ateliers du Vulkan et la fabrique d'aéroplanes Warschalowski. Cent mille ouvriers auraient abandonné le travail pour protester contre la réduction de la ration de pain à 90 grammes par jour. Des émçutes auraient en outre eut lieu à Favoriten, tàargarethen, Ottakring et Brigittenaj. Le front occidental reste calme et toute l'activité s'y réduit à des raids. Le communiqué français parle d'activité d'artillerie intermittente entre Montdidier, l'Oise et le sud de l'Aisne. L'aviation britannique a descendu mercredi neuf avions ennemis et en a forcé deux autres à la descente malgré le temps peu favorable. Une escadre anglaise patrouillant au nord de la baie d'Héligoland mercredi matin, a abattu une machine d'une escadrille d'hvdroptanes allemands qui essayait de l'attaquer.Un débat " pacifiste " a eu lieu jeudi aux Communes. M. Balfour a répondu avec vigueur aux amis déguisés de l'Allemagne, déclarant que les vrais pacifistes sont ceux qui veulent une paix " durable " et non ceux qui, par des négociations immédiates, n'aboutiraient qu'à une " trêve " ruineuse. o 0 La terreur en Belgique Des femmes condamnées à mort Amsterdam, 20 juin.— Suivant des nouvelles venant de la frontière, plus de soixante personnes ont été récemment •arrêtées en Belgique sous l'inculpation d'espionnage. Seize de celles-ci, parmi lesquelles un certain nombre de femmes, furent condamnées à mort- Le jugement eut lieu à Gand.— Reuter. Le Telegraaf annonce que les personnes arrêtées appartenaient aux communes de Watervliet, Caprycke et Eecloo dans le nord de la Flandre orientale. o • C'est M. Vandervelde qui avait invité le Boche Troelstra La Haye, 20 juin.— On apprend de la bouche de M. Troelstra qu'il ne tentera pas de faire changer la décision prise au sujet de son passeport. Le refus de celui-ci le- met dans l'impossibilité de répondre à l'invitation de M. Vandervelde, de conférer avec les socialistes belges et français.— Reuter. Nous notons pour l'histoire que c'est M. Vandervelde qui avait invité le boche Troelstra à venir en Angleterre. En refusant des passeports audit boche Troelstra, les autorités britanniques donnent à M. Emile Vandervelde un camouflet dont les Belges appécieront toute la saveur. LUNDIPROCHAIN Les acheteurs au numéro QUI NE SE SERONT PAS ABONNES NOMINATIVEMENT CHEZ UN VENDEUR RISQUERONT DE N'AVOIR PAR LEUR Métropol INSCRIVEZ-VOUS CHEZ UN VENDEUR ET payez d'avance La Conférence parlementaire internationale du commerce Le programme de l'assemblée de Londres Voici le programme de la quatrième assemblée plénière de la Conférence parlementaire internationale du commerce, qui se tiendra, comme nous l'avons annoncé, au Palais de Westminster, du 2 au 5 juillet 1918 : LUNDI, 1er JUILLET.—Arrivée des délégués à Londres. MARDI, 2 JUILLET.— A 10 heures et demie, à Ja Chambre des Communes (Palais de Westminster) Bureaux des Commissions.Premier Bureau.— Ligue inter-alliée du commerce : manière de déjouer la déloyauté des méthodes allemandes pour dominer le commerce du monde. Examen du projet de résolution relative à cette question. Deuxième Bureau.— Uniformisation de la législation sur la propriété intellectuelle et industrielle (droits d'auteur, brevets, marques de fabrique). Examen de la résolution. 1 heure et demie.— Déjeuner officiel offert aux délégués dans la salle Harcourt, à la Chambre des Communes. 2 heures et demie.-— Séance inaugurale dans la Galerie royale, à la Chambre des Lords, en présence de M. Lloyd George, premier ministre, de plusieurs ministres, des ambassadeurs et ministres des nations alliées, des délégués officiels des gouvernements, ainsi que des membres de l'Impérial Council et des hauts-commissaires des colonies britanniques. 4 heures et demie.— Sir Watson Ruther-ford prendra la parole pour traiter la question des "Méthodes déloyales employées par les Allemands pour dominer le commerce du monde". MERCREDI, 3 JUILLET.—A 10 heures et demie, à la Chambre des Communes (Palais de Westminster), Bureaux des Commissions.Premier Bureau.— Régime de la navigation sur le Danube; examen de la résolution. Deuxième bureau.— Application scientifique de la législation aux conditions industrielles; examen de la résolution. Troisième bureau.— Entente inter-alliée entre les compagnies d'assurance au sujet de la réassurance; examen de la résolution. A midi, à la Chambre des Communes (Palais de Westminster), Bureaux des Commissions. Séance du conseil général de la Conférence. 1 heure et demie.— Déjeuner à la "Man-sion House" sur l'invitation du Lord-Maire, le Right Hon. C. A. Hanson, M.P. 3 heures un quart.— Réunion plénière de la conférence dans la Galerie royale, au Palais de Westminster. 1. Uniformisation des législations sur la propriété intellectuelle et industrielle (droits d'auteur, brevets, marques de fabrique, etc). — M. Bokanowski, député de la Seine. 2. Régime de la navigation sur le D&nube. 3. Application scientifique de la législation aux conditions industrielles.— M. Lewis Haslam, M.P. JEUDI, 4 JUILLET.— A 10 heures et demie.— Réunion plénière de la Conférence. 4. Entente inter-alliée de compagnies d'assurances en vue de la réassurance.— M. An-gelo Pavia, député de Varèse, ancien sous-secrétaire d'Etat du Trésor. Questions à introduire au programme de la Conférence : 1. Le tunnel sous la Manche. — Sir Arthur Fell, M.P. 2. Problèmes de l'après-guerre se rattachant aux transports inter-alliés, etc.— M. Ernest Lémonon. 1 heure et demie.— Déjeuner offert par la Chambre de commerce de Londres. 5 heures et demie.— Réception de la Conférence par le Speaker de la Chambre des Communes, le Right Hon. J. W. Lowther, M.P., à Speaker's House, suivie d'un thé offert sur la terrasse du Palais de Westminster.VENDREDI, 5 JUILLET.— Dans la matinée.— Réception des délégués par S. M. le Roi, au Palais de Buckingham. 7 heures 45.— Réception d'ês délégués et dîner dans la Galerie royale, offert par le gouvernement britannique. M. Lloyd George y assistera. o o Les Etats-Unis avancent 9 millions de dollars à la Belgique La Trésorerie des Etats-Unis a accordé de nouveaux crédits s'élevant à 175 millions de dollars pour la Grande-Bretagne et à 9 millions de dollars pour la Belgique, ce qui donne comme total des avances consenties aux Alliés 5.950 millions de dollars. Les indemnités de guerre Bravo pour les Belges de Londres ! On se rappelle que conscient de l'importance de la question de l'indemnisation de la Belgique, le gouvernement belge avait constitué, en France, en Angleterre et en Hollande, des commissions chargées d'étudier à fond ce difficile problème.Nous apprenons que l'organisme créé à Londres vient de terminer ses travaux et que ceux-ci ont donné lieu à un rapport des plus remarquables, où se trouvent établis le droit e la justice d'une façon irréfutable. Ayant pu apprécier la valeur du travail qui se faisait, le gouvernement et le Comité de Paris envoyèrent des délégués prendre part aux discussions. On nous permettra de nous faire ici l'organe de l'opinion publique, en demandant d'être initié d'une façon un peu complète au travail de la commission de Londres, dans une question au sujet de laquelle notre anxiété se comprend; car de sa solution va dépendre surtout le relèvement de la Belgique. Quoi qu'il en soit, voici les renseignements que nous possédons. La commission de Londres a rejeté ce qu'on appelle le principe de la solidarité, c'est-à-dire la responsabilité de l'Etat, estimant avec raison que la réparation des dommages incombe à ceux qui en sont en cause, c'est-à-dire aux puissances ennemies. Elle pose en principe que tous les dommages ont également droit à réparation et elle a admis, à l'unanimité, celui dit du chômage qui fut défendu avec tant de force par la Métropole notamment. En vue d'établir les, dommages, elle a proposé la création d'une juridiction spéciale, nouvelle, en simplifiant les formalités actuellement encombrantes et permettant d'arriver à une solution rapide dans chaque cas, avec toutes les garanties voulues. Enfin, elle a prévu que le gouvernement, sans attendre des décisions judiciaires, pourrait parer aux cas urgents et notamment intervenir, par voie d'avances, s'il s'agissait de reconstitution d'entreprises intéressant immédiatement notre activité économique et la classe ouvrière.Nous pouvons ajouter que les idées de nos compatriotes de Londres ont rencontré l'adhésion des Belges de Hollande et qu'elles ont été favorablement accueillies par ceux de nos compatriotes qui ont pu en avoir connaissance en territoire occupé.Il nous reste à espérer que notre gouvernement les examinera avec toute l'attention qu'elles méritent et à féliciter la commission de Londres pour la façon brillante avec laquelle elle a rempli sa difficile mission. o o Pour nos soldats victimes du devoir Le département des Chemins de fer, Marine, Postes et Télégraphes, désireux d'assurer l'avenir des victimes de la guerre, en leur donnant le moyen de gagner honorablement leur vie, vient de décider l'organisation d'épreuves spéciales, à programmes réduits, destinées exclusivement aux mutilés et aux réformés pour maladie et donnant accès à diverses catégories d'emplois de bureau. Aucune condition d'âge ne sera exigée et les candidats conserveront le droit au concours pendant un délai de cinq ans à dater de la cessation des hostilités. Les épreuves organisées pendant la guerre seront réservées aux seuls mutilés et ne permettront l'entrée en fonctions qu'après la réinstallation des services en Belgique. Exceptionellement, cependant, des places pourront être conférées immédiatement lorsque les besoins du service le nécessiteront; c'est ainsi qu'il sera procédé prochainement au recrutement de 15 dessinateurs-expéditionnaires.Pour les emplois d'ouvriers, lesquels ne sont pas attribués par voie de concours, l'Administration s'efforcera également de favoriser les invalides de la guerre en les mettant, dans la mesure du possible, de préférence aux civils. La mission belge à Rome On nous écrit de Rome, le 13 juin ; La mission belge, qui est partie hier soir pour le front, d'où elle repartira directement pour Paris et Le Havre, a reçu à Rome, de la part du monde officiel et surtout de la part de la population, un acceuil plus qu'en enthousiaste.Les trois ministres belges, MM. Carton de Wiart, Goblet d'Aviela et Vander Velde, qui composaient cette mission, ont vécu, pendant toute la durée de leur séjour en Italie, dans une atmosphère d'apothéose. Plus d'une fois déjà, les sentiments d'admiration fervente et de reconnaissance du peuple italien pour la nation belge, qui, par son héroïsme, a sauvé l'Europe et la civilisation, s'étaient manifestés avec un élan et une ardeur qui touchaient parfois au délire ; mais jamais ils ne s'étaient affirmés avec une telle unanimité et avec un si fraternel emportement.Parmi les manifestations les plus touchantes, je dois vous signaler la cérémonie qui eu lieu hier au " Palace Hôtel ", où a été inaugurée l'exposition des artistes belges placée sous le haut patronage de M. le comte Van den Steen de Johay, ministre de Belgique près le Quirinal, et organisée sous la direction intelligente et attentive de M. L. de Gerlache de Gomery. Les trois ministres belges ont présidé à cette cérémonie qui a commencé par une conférence de M. Léon Koshnitzky ,un jeune licenciés ès lettres, qui a vraiment ému l'auditoire, et par une sonate à Eug. Ysaie de César Ivanek, pour piano et violon, excellement exécutée par MM. Angelelli et Corte. L'exposition contient des œuvres des artistes belges Gilsoul, V. Boudelet, Opsomer, De Bruycker, Baertsoen, Paulus, L. Masui, Maar-ten Van der Loo et Bartholomé. L'ensemble de ces oeuvres est comme un récit figuré du martyr de la Belgique, comme une évocation de la Belgique disparue, dont on ne voit plus que les ruines et les funèbres débris. C^est, sd on peut dire, un véritable acte de propagande par la vision du crime et par l'étalage authentique des corps du délit allemand. C'est une des formes de propagande les plus persuasives et les plus communicatives. L'audace de nos patrouilleurs Durant la nuit du 18 au 19 plusieurs attaques furent exécutées sur le front belge ayant pour but la capture de prisonniers. Des patrouilles appartenant à un régiment de ligne attaquèrent le poste fortifié de la ferme du Chien à Pilkem, Après une courte préparation d'artillerie les Belges avancèrent à l'àttaque à laquelle les Allemands répondirent par des coups de fusil et des bombes. Un soldat belge s'avança alors et jeta des grènades à main dans un abri allemand. Les Allemands répliquèrent et la lutte corps-à-corps qui s'ensuivit dégénéra en un combat à la baïonnette. Deux officiers allemands furent tués à coups de revolver et l'abri se troùva entièrement évacué à la suite d'un combat de bombes. A lui seul le soldat De Maver tua cinq Allemands. Comme une contre-attaque était imminente la patrouille retourna dans les lignes belges ramenant 14 prisonniers. Une attaque allemande fut dirigée contre la ferme de Caryon, à l'est de la ferme de Brien-ne. Au cours d'un violent corps-à-cor^s les occupants du poste furent tués. Aujourd'hui le Roi et la Reine des Belges, accompagnés par le général de Ceuninck, ministre de la Guerre, et le général Gillain, chef d'état-major, présentèrent un drapeau au 2e régiment des chasseurs à cheval qui se distingua durent la bataille de Reigersvliet. — Reuter.• O Les Allemands partagent toujours l'Alsace-Lorraine D'après la Strassburger Post et le Deut-scher Kurier, la solution de la question d'Alsace-Lorraine serait intimement liée à celle de la Lithuanie. " Le morcellement de l'Alsace-Lorraine serait de nouveau envisagé entre la Prusse et la Bavière.Mais comme cette solution impliquerait la nécessité de donner des compensations aux autres Etats confédérés, on préparerait l'annexion de la Lithuanie à la Saxe. Quoi qu'il en soit, le vice-chancelier von Paver est partisan d'un règlement rapide de la question d'Alsace-Lorraine. Le Berliner Tageblatt regrette que des considérations de dynastie retardent constamment le dénouement de cette question d'Alsace-Lorraine. On redoute de voir cette question d'Alsace-Lorraine jouer un rôle dans les négociations paix et on voudrait placer le monde devant un fait accompli. — Le Vorwœrts signale la fondation, à Berlin, d'un grand trust national pour la propagande en faveur de l'Allemagne par film. La Deustche Bank, la maison Krupp sont à la tête de cette institution.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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