La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

969 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1918, 20 Juni. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 10 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/6d5p844q8r/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

The Newspaper for Belglan» LA METROPOLE ONE PENNt ,h(T1 CIIQ CEflTm IOLLAIDKI VU» CHT PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Ckancery L&ne, W.C.2 — Telephone : Holborn 212. ( 3 mois 9 xhi Abonnements : 6 moi* 17 sh. I 1 an 33 «h, COITIIKBT I UIA vBB i !■ M 25MB ANNEE JEUDI 20 JUIN 1918 No. 171 LA GRANDE GUERRE 1.* nmrh&ine attaaue en France Les Autrichiens sur la Piave M. Asauith et la situation générale a « m ■ • """TL Mercredi midi. I La situation reste bonne dans l'ensemble Hur le front italien. Les troupes du général Kaz résistent sur toute la ligne avec une bra. ■mure digne de tous les éloges et contre-atta-Bauent avec un magnifique entrain, de sorte ■jiip les quelques gains acquis par 1 ennemi ■restent faibles et ont été achetes au prix de ■oertes énormes. ■ Sur tout le front de montagne, ou opèrent ■a côté des Alpins, les contingents français et ■britanniques, la menace autrichienne parait ■définitivement écartée ; il semble impossib e ■que l'ennemi avance encore, même fort peu, ■sur le plateau d'Asiago et dans la vallée de la ■ Brenta, tant la résistance qui lui est opposée ■est énergique. . . I Ausâ a-t-il tourné son effort principal sur a ■ piave, où, au prix de sacrifices considérables, ■ il a encore réussi à gagner un peu de terrain. ■Entre le chemin de fer de Conegliano et la ■boucle de Zenson, il a réussi à atteindre la ■rive droite de la rivière. Entre \a boucle de ■ Zenson et la mer, d'autre part, il a pu pous-■ser jusqu'à la seconde ligne italienne, ce qui ■ 'eprésente une avance maxima de cinq kilo-■mètres. Enfin, sur le massif du Montello, il a ■conquis à peu près les deux tiers des pentes ■est, soit une avance maxima de six kilomètres et demi. Il a réussi à jeter quatorze ponts ■<ur la Piave, mais ceux-ci se trouvent sou; ■ le feu des batteries italiennes et restent expo-■és en outre aux bombardements des avia- I II paraît évident que le haut commande- ■ ment autrichien essaie de joindre les deux ■têtes de pont qu'il s'est assurées par une li-■gne continue, de façon à pouvoir tenter une ■avance sur un larf*e front. Mais, pour réaliser ■une telle opération, il doit établir solidement ■«es troupes sur la rive droite de la rivière, et ■ les Italiens ne paraissent guère disposés à lui ■ en laisser le temps. I Laissant de côté pour un instant la situation sur la Piave, le général Diaz ne peut ■ considérer la situation qu'avec la plus grande ■ confiance. Les Autrichiens ont attaqué avec ■33 divisions, dont une au moins est compo- ■ sée de cavalerie démontée. C'est dire qu'ils ■ ont fait appel au maximum de leurs forces. ■ Masi le haut commandement italien dispose ■ de grosses réserves et de tous les moyens pour ■ les faire intervenir utilement. I Le massif du Montello constitue une posi- ■ tion importante, parce qu'il se trouve sur la ■ route directe entre les grands centres mili- ■ tajres autrichiens et la plaine, et qu'il pour- ■ rait donc devenir le théâtre d'une " poussée" ■ facile à exploiter et provoquant une avance ■ rapide. Une telle poussée tournerait toute la H ligne de la Piave et, bien mieux qu'une avan- ■ ce frontale, pourrait forcer une retraite de ■ l'armée italienne du sud. Il y a là un danger ■ évident, mais qui ne paraît cependant pas ■ constituer jusqu'à présent une menace grave. ■ On sait que le général Diaz dispose de réser- ■ ves abondantes autour du Montello, et il e^l ■ fort possible que dès qu'elles pourront entrer ■ en ligne, elles arrêteront l'avance ennemie. H II faut compter, dans cette région accidentée ■ desservie seulement par une seule bonne ■ route, avec les inévitables retards dus à la ■ lenteur des transports. La résistance italien-lv< sur ce point est du reste forte, ainsi que le ■prouve la lenteur des progrès autrichiens. I Sur tous les autres points de la ligne la ■ situation, répétons-le, est des plus satisfaisantes. Entre le Montello et Fossalta, plus au H sud, les Autrichiens tentèrent d'établir de ■ "nouvelles ouvertures " sur la Piave, notam- ■ ment à Maserada et à Candelu, mais furent ■ repoussés avec des pertes sanglantes. Sur le ■ plateau d'Asiago et dans le secteur vital du ■ mont Grappa qui défend tout le système de l'a Brenta, les Alliés ont même fait des pro- ■ firès sensibles. Les Autrichiens annoncent la ■ «pture de 30.000 prisoniers avec 120 canons, ■ 'nais ces chiffres sont certainement très exa- ■ P-rés, Les Italiens ont capturé 6.000 Autri- ■ chiens — en chair et en os, ceux-là! I Le front occidental reste relativement cal- ■ ^e. Lundi soir, les Français ont effectué une Heureuse opération locale au sud d'Amblenv ■ à l'est de Montgobert (sud de l'Aisne), près B'fc Soissons, et fait environ cent prisonniers. I Que cette tranquillité relative du front ne H,0ti que temporaire, personne n'en doute. Dès ■ maintenant, la chose est assurée, les Alle- ■ jnands s'occupent à préparer un nouvel ef- ■ «'rt. Cet effort portera-t-il sur les mêmes ré- ■ Sions? Sera-t-il dirigé dans une direction tou- ■ te différente? Ce sont là questions auxquelles H'Wus ne chercherons pas à donner de réponse. ■ f-e commandement peut avoir là-dessus des ■ indications plus ou moins précises. Il n'a pas ■ j< nous en faire part et nous n'avons, quant W nous, aucune conjecture à former. Par con tre, nous avons de très sérieuses raisons de penser que, quel que soit le champ de bataille auquel les Allemands s'arrêtent, les troupes alliées sont en mesure de les contenir. Aucune des offensives allemandes déclenchées depuis le 21 mars n'a pu atteindre les objectifs espérés. La dernière, celle qui vient de finir, a donné des résultats si médiocres qu'on peut les déclarer nuls. D'autant mieux que, malgré sa brièveté, elle aura été horriblement coûteuse pour l'agresseur. Il n'y a pas d'autres explications à son arrêt rapide que l'excès des pertes subies par l'ennemi au cours de ces quelques journées de bataille. Plus de quarante divisions ont'été engagées dans la lutte dont plusieurs ont dû être empruntées à la masse de manœuvre de l'armée du prince Rupprecht de Bavière qui fait front' à l'armée britannique. Des documents sûrs, capturés sur des officiers prisonniers, attestent, pour telles ou telles unités séparées, l'usure effroyable que toutes ont subie plus ou moins. Il est des compagnies ou des bataillons dont l'effectif après l'engagement s'est trouvé réduit à quelques hommes. Sans doute ce sont là des cas exceptionnels. Ils attestent néanmoins la violence de la lutte et permettent de se rendre compe de l'ensemble. On peut être assuré que si les Allemands reviennent à la charge, ils se casseront la tête contre un mur d'airain. Le grand quartier général britannique en France ne signale que des duels d'artillerie. M. Bonar Law a passé en revue mardi, aux Communes, la situation militaire générale, ou plutôt celle sur le front occidental. Sa déclaration, sans être exagéremment optimiste, respirait cependant la confiance la plus complète dans l'issue finale de la lutte. Le chancelier de l'Echiquier donna les informations les plus encourageantes sur l'arrivée des renforts américains qui ne seront pas limités, dit-il, par la question des transports. Les chiffres " ont atteint un niveau que même il y a un mois ou deux nous aurions cru absolument impossible ". M. Asquith, qui prit aussi la parole, fut plus sombre. Il estime que là situation militaire est " aussi grave et menaçante qu'aucune de celles avec lesquelles nous avons été confrontés depuis le début de la guerre ". M. Asquith parla aussi d'" aider " la Russie, qui ne doit pas être " abandonnée " à son sort, mais, comme toujours, il s'en tint prudemment aux généralités commodes... Lundi, les aviateurs britanniques ont détruit 25 avions ennemis sur le front occidental. Du 13 au 16 juin l'aviation navale a lar cé 24 tonnes de bombes sur divers objectifs de la côte belge, notamment le môle de Zee-brugge et les bassins de Bruges et d'Ostende. O O Les trains allemands en Hollande Amsterdam, 18 juin— Il paraît que le gouvernement britannique voit avec une grande méfiance l'intensité croissante du trafic sur le chemin de fer du Limbourg, se montant à 72 trains chargés par jour d'Allemagne en Belgique et vice-ver sa. Il a été demandé au gouvernement hollandais de fournir des explications détaillées sur la nature des marchandises en transit de façon que le gouvernement anglais puisse connaître, de façon certaine, les marchandises destinées à des besoins militaires ou non.— Reuter. Troelstra et Scheidemann Amsterdam, 18 juin.— Troelstra, chef du parti socialiste hollandais, eut hier une entrevue avec Scheidemann, qui représente le partit social-démocratique allemand, qui prend ses ordres du gouvernement allemand. Il a déclaré ne rien vouloir communiquer de cette entrevue. Un rapport de la discussion a été rédigé que Troelsra compte emporter à Londres à la conférence du parti ouvrier anglais, tandis que Scheidemann en a pris une copie à Berlin en vue de consulter son parti à ce sujet. Scheidemann rentre ce soir à Berlin.— Reuter. o e — Le général Dubail, auquel le général Guillaumat succède au gouvernement militaire .de Paris, est nommé grand-chancelier de la Légion d'honneur, en remplacement du général Florentin. Le Vatican et la Guerre Le P&pe et les évêques lombards Rome, 12 juin.— Un nouveau document pontifical, publié c# soir par l'O-s-servatore romano, est longuement commenté par les journaux catholiques, qui révèlent la campagne dont l'action du Saint-Siège et du clergé italien a été l'objet. Ce document, qui rappelle les différentes démarches du Souverain-Pontife depuis le début de la guerre, tend à fixer le véritable oaractère de ces démarches mêmes et à prouver que Benoît XV, loin de vouloir favoriser une paix profitable à un seul groupe belligérant, s'est toujours employé à amener le rétablissement d'une paix juste et durable.— Echo de Paris. Rome, 12 juin.— Voici le texte de la lettre du Pape aux évêques de Lombar-die qui avaient envoyé au Saint-Siège une adresse d'hommages : Une fois que la guerre eut éclaté, dit le Pape, cette guerre que nous aurions voulu, pour le bien de tous, voir écartée de nous autant qu'il eût été en notre pouvoir, nous ne négligeâmes jamais de faire ni de tenter tout ce qui pouvait aider à en adoucir ou en atténuer les douloureuses conséquences. Plus d'une fois, et spécialement dans l'allocution consistoriale que nous tînmes au début de l'année 1915 et encore, plus explicitement, dans celle du 4 décembre de l'année suivante, nous réprouvâmes comme nous réprouvons de nouveau, à présent, toute espèce de violation du droit en quelque en-1 droit qu'elle ait été commise et, en outre, par des exhortations, par des prières publiques, par des fonctions expiatoires, par des propositions pour une paix juste et durable, nous cherchâmes à rendre plus proche la fin de cette terrible conflagration. Le Pape se plaint ensuite des bruits qui se colportent contre lè Saint-Siège, à savoir que le Pape a voulu la guerre, que le Pape veut à présent une paix, mais une paix injuste, une paix avantageuse seulement pour un groupe de belligérants.On défigure les paroles du Pape, on soupçonne ses pensées, ses intentions; et jusqu'à son silence vis-à-vis de tel ou tel crime est interprété d'une manière calomnieuse, comme si, dans une si grande incertitude des choses et dans une si grande tempête de passions, il était facile et même possible d'infliger des con-' damnations isolées à des faits isolés qui, par la condamnation que le Pape a prononcée en vertu du principe général qui les embrasse, tous sont déjà réprouvés par un jugement certainement équitable. Le Pape s'occupe enfin de la campagne de haine menée en Italie contre certains prêtres bien méritants et des évêques illustres. Cela le surprend, dit-il, mais ne le décourage pas; au contraire, il sent profondément le devoir de défendre la sainteté de l'Eglise et de sauvegarder son honneur. Aussi proteste-t-il contre ces calomnies et les dénonce-t-il à la conscience non seulement des fidèles, mais de tous les honnêtes gens, partout où ils se trouvent.— Havas. o • Le Kaiser prépare les guerres futures En même temps que le Kaiser, dans sa réponse au chancelier, fait état de son titre de "Prince de la Paix", il est intéressant d'apprendre que Guillaume II prépare très activement les guerres futures.Le Kaiser vient, en effet, d'accorder toute sa protection au Kaiser Wilhelm Institute, qui a pour but de concentrer tout les efforts, tant scientifiques que militaires, en vue de- la guerre. o o A partir du 24 juin PAR ORDRE DU BOARD OF TRA-DE, il ne pourra plus nous être retourné de journaux invendus. PAR CONSEQUENT, il faut, ou bien vous abonner chez le vendeur aux conditions qu'il déterminera, ou, préférable-ment, vous abonner directement au journal. Les dessous de l'emprunt de guerre allemand Révélations d'un Belge évadé Un Belge évadé d'un camp allemand donne de curieux détails sur la façon dont s'y prennent les autorités allemandes pour faire le "succès" des emprunts de guerre en Allemagne. Ayant parlé à un soldat du camp de Holzminden, celui-ci expliqua au Belge que les soldats allemands étaient pour ainsi dire obligés de contribuer à l'emprunt de guerre et voici comment : lui-même se trouvait autrefois à Soltau, il y demanda, à plusieurs reprises, un congé qui lui fut refusé. Il réitéra sa de^ mande à l'approche de l'emprunt et on lui répondit que s'il voulait verser une certaine somme sa demande serait acceptée, mais il devait souscrire avant de partir. Il déposa 200 marks. Son congé expiré, on le changea de camp et il fut envoyé à Mecklingen oùle même jeu recommença : il dut encore souscrire pour 200 marks. Il y était obligé, disait-il, de crainte d'ère renvoyé au front ou dans un autre camp très éloigné de sa maison, et alors il aurait été remplacé par un autre soldat plus docile qui voulait verser ! Un landsturm, âgé de 47 ans, fut appelé un jour au bureau du commandant qui lui proposa de participer à l'emprunt en versant 2.000, 1.000 ou 500 marks et qu'alors il serait libéré. Il versa 500 marks, mais quand le Belge s'évada du camp, le landsturm y était toujours ! u w Les Allemands en Belgique L'extorsion des millions Le Havre, 18 juin 1918.— Suivant des nouvelles justement arrivées du Havre, les autorités allemandes en Belgique ont convoqué une session extraordinaire des conseils provinciaux belges en vue de trouver des voies et moyens pour le payement de la contribution mensuelle de guerre pour la période entre juin et novembre.— Reuter. o o Von Stein expose la situation militaire Le ministre de la Guerre von Stein a donné au Reichstag, à l'occasion de la discussion en deuxième lecture du budget de la guerre, un aperçu de la situation militaire. L'attaque, soigneusement préparée par notre état-major,a-t-il dit, contre le front franco-britannique au chemin des Dames, le 27 mai, a abouti, en portant nos troupes de l'Aisne à la Marne, à une victoire qu'avaient rendue possible les coups puissants portés contre l'filmée britannique dans la bataille d Armentiè-res et du mont Kemmel. Ce n'est pas la ruine de la Russie qui a causé la défaite de l'Entente; on peut plutôt dire que l'aide de la R ussie, qiu a nécessité de grandes parties de notre force militaire pour qu'elle soit vaincue, a permis à l'Entente de nous résister militairement jusqu'à aujourd'hui.Le ministre de la Guerre a parlé ensuite de la coopération américaine, dont il a essayé de diminuer l'importance. " L'Entente, a-t-il dit, est consciente du sérieux de la situation et elle avoue publiquement la fusion de ses effectifs ; elle fait prendre patience au peuple par le secours libérateur de l'Amérique. La foi en l'aide américaine est systématiquement inoculée au peuple français ; elle doit préparer ce peuple en vue de nouvelles et inutiles effusions de sang. Pour la première fois, des troupes américaines sont aperçues dans les combats et cela seulement au moment où nous avons fait halte sur la Marne avec notre avance. Elle furent également, ainsi que les réserves françaises, engagées dans de vaines contre-attaques et ont subi le même sort. D'autres détachements américains se trouvent dans des secteurs calmes du front. Leur nombre et leur force sont restés jusqu'à maintenant bien inférieurs à ce qu'on aurait pu en attendre en lisant les nouvelles répandues par l'Entente." Le général von Sein fait ensuite l'éloge des "armes incomparables" de l'Allemagne et ajoute : — L'ennemi n'est pas encore disposé à conclure la paix. L'épée continue à avoir la parole, mais notre épée reste aiguisée. Nous considérons l'issue de la lutte avec une entière confiance. Nous aussi. Le gouvernement britannique et le Pape A la Chambre des Lords, une questioi a été posée au sujet de l'attitude du gou vernement britannique à l'égard du Pa pe. On avait émis l'opinion que dan: la note en réponse à la proposition d1! Vatican, l'année dernière, le gouverne ment britannique avait manqué "aux rè gles de la courtoisie et du respect". Lord Stanmore, répondant au nom di gouvernement, a dit : Rien n'a été plus loin de la pensée di gouvernement. La note du Vatican parvin au début du mois d'août et, quelques jour; plus tard, nous envoyâmes une réponse et disant que le gouvernement avait reçu 1; proposition de Sa Sainteté avec des senti ments on ne peut plus sincères de haut appréciation des intentions bienveillante: dont elle était animée. Quelques jours plus tard, le 29 août, I< président Wilson envoyait une réponse dé taillée. Le gouvernement britannique ne pou vait rien y ajouter d'utile. Cela fut publii à l'époque. En ce qui concerne l'article du tnaiiti secret entr,e la France, l'Italie et la Rus s'ie, qui n'admettait pas que le Pape fû représenté à la Conférence de la paix Lord Stanmore dit que c'était là une li gne de conduite parfaitement raisonna ble : le Pape est dans la même situatioi ( qu'un souverain d'un Etat neutre dont en aucun cas, on n'admettrait le repré sentant à la Conférence de la paix san le consentement de tous les belligérants o o Une "déclaration" de l'AUemagm Un télégramme de Berlin dit : Relativement aux discussions qui on lieu entre le gouvernement et le hau commandement, en ce qui concerne la dé claration qui doit être faite à propos de buts de guerre de l'Allemagne, on ot serve, dans les cercles bien informés que cette déclaration n'aura pas le carac tère d'une nouvelle offre de paix allemar de. Il y a une accumulation de preuves qu les Allemands font des efforts en vue d'ot tenir l'assistance des journalistes neutre pour lanoer des ballons d'essai de paix e Angleterre. La méthode choisie est de fair à des journalistes neutres, supposés être e contact avec des pournalistes anglais, d verses suggestions insidieuses et absurdes r< lativement à la paix, afin qu'on parle d paix dans les journaux anglais, faisant ains le jeu de l'Allemagne. On ne peut pas trop appuyer sur le fai que l'Allemagne serait satisfaite à l'heur actuelle si elle pouvait seulement faire corn mencer une discussion vigoureuse de La pai: dans les pays de I'Enente, son seul but étan d'affaiblir la résolution de ses ennemis et d créer une atmosphère favorable à propos d la paix. O O Les relations russo-allemandes Selon la Strassburger Post, la délégation di gouvernement des Soviets est arrivée le 8 ju'i à Berlin pour commencer les négociation complémentaires du traité de Brest-Litovsk notamment au sujet de la situation du Cau case, de la Crimée, de l'Estonie, de la Livc nie, de la question des prisonniers de guerr et de la reprise des relations économiques en tre l'Allemagne et la Russie. Un télégramme de l'agence officieuse russ constate, en le regrettant, que les autorités al lemandes ont introduit le programme prussien dans les écoles primaires, avant qu'ait ét déterminée la forme établissant, sur le prin cipe du droit de disposer d'elle-même, l'indé pendance de la Lithuanie. La langue russe es interdite, Les écoliers n'ont été admis à pas ser leurs examens qu 'en langue allemande Dans les écoles primaires, beaucoup de sous officiers allemands ont été nommés institu teurs, bien qu'ils ignorent le lithuanien. Ain si se réalise la politique de germanisation pa l'école. Le prince Kropotkine et M. Savinkoff impliqués dans un complot (?) Suivant les nouvelles arrivées de Russie I prince Kropotkine, M. Savinkoff et un grâm nombre de cadets sont impliqués dans le com plot qui vient d'être découvert à Moscou. Ce complot visait au renversement du gou vernement bolcheviste par un double mouve ment à Moscou et à Pétrograde.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Toevoegen aan collectie

Periodes