La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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13 oktober 1917
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s.n. 1917, 13 Oktober. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 10 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/348gf0nq40/
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LA MÉTROPOLE ONE PENNY VROHT! CINQ CENTIME SOLLAHDE : VIJF CENT O0HTIHEHT ! DIX CESTIMH PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holbern 212. ABONNEMENTS l|mois~3j9h. ; 3 mois, 9 sh. AJNINJliJîi SAMEDI 13 OCTOBRE 1917 No. 286 LA GRANDE GUEBRE L'Allemagne et l'Alsace-Lorraine Déclaration de M. Lloyd George Le "scandale" de Wilhelmshafen Les débats internationaux qui oni eie soulevés parmi les Alliés et entre ceux--ci et les Puissances centrales à la suite de la propagande pacifique allemande avaient tourné, jusqu'ici, presque uniquement autour de la Belgique, parce i que celle-ci constitue, pour tous les Al-[ liés, la base des négociations éventuel-i les au sujet d'une paix stable. L'Allemagne a été surprise de l'union et de la détermination de tous les Alliés à ce sujet. Une transaction ou un arrangement n'est dès lors pas possible et toutes les tentatives de semer la zizanie dans le "bloc ferme des Alliés a échoué lamenta-| blement- Il a donc fallu trouver autre chose. Croyant que le retour de l'Al-I sace-Lorraine à la France était une question spécifiquement française, pour laquelle les peuples de Grande-Bretagne, d'Italie et d'Amérique n'éprouvent qu'un Intérêt secondaire, von Kuehlmann a mis cette question au tout premier plan et a déclaré au Reichstag qu'il n'y a qu'une seule réponse à la question : "L'Allemagne peut-elle, sous quelque forme que ce soit, faire des concessions pour ce qui regarde l'Alsace-Lorraine?" La réponse est : "Non, jamais!" I "Aussi longtemps, ajouta-t-il, qu'une seule main allemande peut tenir un fusil, l'intégrité du territoire qui nous a été remis comme un glorieux héritage de nos ancêtres ne peut jamais faire J'ob-jet de négociations ou de concessions." I Et plus loin: "La grande question autour de laquelle se concentre la lutte des nations et pour laquelle elles versent leur sang-, n'est pas, en premier lieu, la question belge. La question pour laquelle l'Europe devient dé plus en plus un monceau de ruines, c'est la question Ne l'avenir de l'Alsace-Lorraine." La mauvaise foi de M. von Kuehlmann, qui se flatte cependant de se connaître en psychologie du peuple anglais, kst évidente et le fil blanc dont sa malice est cousue crève les yeux. "La Grande-Bretagne, dit-il, s'est engagée diplomatiquement à l'égard de la France de continuer à se battre pour la conquête de ■ 1 Alsace-Lorraine. " Selon lui, l'unique ■ but pour lequel les Alliés continuent leur ■ '"tte sanglante, c'est la question de l'Al- ■ sace-Lorraine, alors qu'il sait très bien ■que ce n'est là qu'wne des conditions des ■Alliés. Ceux-ci ne Se battent pas seule- ■ nent pour des territoires, mais pour des ■1(fe. Que fait-il du principe des peti-■|k nationalités, du respect du droit et de ■ '> justice internationale? En essayant ■ainsi d'élever la question de l'Alsace- ■ ">rraine à la hauteur d'un principe, il ■essaye de faire comprendre au peuple ■anglais qu'il continue à verser son sang ■Nr une question qui ne le touche pas. ■ °n Kuehlmann, comme tous les Alle- ■ mands, s'imagine que les peuples alliés ■°nt comme le peuple allemand, sans foi, ■.^''res et prêts à déserter leurs amis et ■ Renoncer un engagement aussitôt que ■ ce'a leur convient. Mais cette politique H>e 'rompe que ceux qui veulent bien se Baisser berner. Le ministre des Affaires ■*trMgères d'Allemagne s'en rendra ■ ?®pte lorsqu'il aura lu la réponse que ■'ent,de lui faire la Grande-Bretagne ■tab' ' or^ane son énergique chef de H ,^n effet, M. Lloyd George vient de B",re ta déclaration suivante : "Je ne ■j*> concevoir d'affirmation plus calcu- ■ P°Ur prolonger cette terrible guerre Ve ce"e faite par le baron von Kuehl-H ann au Reichstag, où il a annoncé que, KUs. aucune condition, l'Allemagne ne H ^frerait une concession à la Fran- égard de l'Alsace-Lorraine. Qu'il ■Lreste aucun doute, dans aucune sec- ■ ' quant à ce que signifie cette décla-H,, Jn' Quelque longue que soit cette ML/0' quelque grande que soit la B'y 011, sur nos ressources, ce pays a de rester aux côtés de s,a H>jf il aMjée la France jusqu'au moment Blgi, e retirera ses enfants de la dégra-| 0,1 d'un joug étranger. Cela signifie que nous uevons menager nos ressources et n'encourir aucune obligation au delà des nécessités les plus strictes et les plus sévères de l'hèure et lorsqu'on me présentera des demandes d'amélioration par-ci par-là,ma réponse sera : "Concentrez-vous sur la victoire. Quand nous l'aurons, tout le reste vous sera donné." D'autre part, M. Asquith, dans un discours prononcé à Liverpool, où il a fait allusion à l'Alsace-Lorraine, a déclaré que "la diplomatie allemande n'était pas célèbre pour son habileté, mais même dans ses annales, il serait difficile de trouver une manœuvre plus gauche ou plus transparente que cette tentative maladroite de semer la discorde'entre la Grande-Bretagne et ses alliés français". Simultanément avec la déclaration de von Kuehlmann au Reichstag les journaux allemands répandent le bruit que l'Allemagne compte accorder l'autonomie à l'Alsace-Lorraine, qui deviendrait un Etat fédéral monarchique avec de fermes garanties démocratiques et parlementaires. Le monarque désigné serait probablement le prince Karl-Anton, membre de la famille non-régnante des Hohenzollern. L'idée d'un partage de l'Alsace-Lorraine entre la Prusse et la Bavière serait ainsi abandonné. Cette nouvelle sera probablement démentie demain, mais après quelques jours, elle pa-paraîtra sous une autre forme. Est-ce là une nouvelle attrape pour les Alliés, ou est-ce une méthode pour contenter à la fois les pangermanistes rabiques et créer cette "atmosphère de paix" que les pangermanistes ont tellement en horreur. On ne le sait, mais on ne s'y trompe plus. Les Alliés sont solidaires l'un de l'autre et l'Allemagne peut agiter aujourd'hui la question de la Belgique, demain celle de l'Alsace-Lorraine et après-demain celle de la Serbie ou du Trentin, elle rencontrera partout et toujours la même attitude ferme et déterminée. Tout ou rien. La manœuvre de von Capelle, chef de l'Amirauté allemande, qui a essayé par un incident sensationnel, de compromettre les socialistes indépendants dans le "scandale" de la mutinerie de Wilhelmshafen, n'a pas produit le résultat qu'on en a attendu. En effet, les députés étaient coupables ou ne l'étaient pas. S'ils ne l'étaient pas, quel est le but de ce scandale; et s'ils l'étaient, pourquoi les laisse-t-on en liberté? Ce n'est donc qu'une manœuvre politique, aussi les députés ne se laisseront-ils pas faire. Les députés du Centre, des progressistes et les socialistes de la majorité ont adressé au gouvernement impérial la demande que des preuves définies des accusations soient apportées contre les députés accusés et ont déclaré qu'ils refusaient de prendre une attitude dans cette affaire avant que les preuves ne leur fussent communiquées. Les socialistes de la minorité ont demandé que le Reichstag nomme une commission, qui fera une enquête au sujet des accusations contre les socialistes indépendants. La situation militaire est généralement inchangée; dans les Flandres, à part des duels d'artillerie, le calme règne. Sur la rive droite de la Meuse, une attaque ennemie a été repoussée, tandis que dans la région de l'Aisne, il y a eu des engagements de patrouilles. Pour le reste, duels d'artillerie. Le roi Albert se rendra sur le front italien Le correspondant du Petit Journal (io octobre) au Havre confirme que le roi Albert se rendra dans quelque temps sur le front italien où il sera reçu par le roi Victor-Emmanuel. Peu après cette visite, une délégation du gouvernement belge, conduite par le baron de Broqueville, ministre des Affaires étrangères et chef du cabinet, se rendra à Rome pour saluer les membres du gouvernement italien. Une véritable entente économique Résolution énergique de la Conférence parlementaire Paris, 11 octobre.— Dans sa troisième et dernière séance tenue aujourd'hui, le Conseil général de ta Conférence parlementaire interalliée du Commerce a voté la résolution suivante : En vue de l'état d'incertitude que l'absence prolongée d'une politique ferme en matière économique tend à produire dans les milieux intérieurs des puissances de l'Entente, la Conférence adresse un appel solennel et urgent aux gouvernements alliés pour qu'ils réalisent les principes acceptés par la Conférence intergouvernementale tenue (à Paris) en juin 1916. — Reuter. Le départ de M. Hymans Au moment où M. Paul Hymans, ministre de Belgique à Londres, quitte la métropole britannique pour aller occuper à Sainte-Adresse les très importantes fonctions de ministre des Affaires économiques nous tenons à dire le vif regret que provoque ce départ, et nous sommes assurés, en manifestant ce regret, d'exprimer les sentiments de tous les Belges résidant en Angleterre. M. Hymans a représenté pendant plus de deux ans le gouvernement belge auprès de la Cour de Saint-James avec une conscience, un sentiment élevé du devoir, une activité et un tact auxquels tous nos compatriotes rendent un unanime hommage. Dans des circonstances difficiles et dans des conjonctures quelquefois délicates, il a déployé un zèle méritoirt et fait preuve d'une compréhension parfaite des situations. Il a été, en un mot, le porte-parole respecté de la Belgique. Pour dire cependant toute notre pensée, nous voudrions faire à M. Hymans un seul reproche, celui de s'être montré trop modeste. Les Belges qui ont eu, pendant ces deux dernières années, l'honneur et le plaisir de l'approcher, connaissent les trésors de sa rayonnante sympathie, la hauteur de sa pensée et la chaleur de son vigoureux patriotisme, prêt, plus que jamais, à affronter avec un clairvoyant courage les lourdes tâches de demain. o—o La princesse Louise renégate Zurich, 10 octobre. — La princesse Louise de Belgique, fille aînée du feu roi Léopold II, femme du prince Philippe de Saxe-Cobourg et Gotha, qui, lors de son divorce en 1906, avait repris la nationalité belge, vient de répudier la nationalité belge et est devenue sujet hongrois naturalisé. Elle s'est'établie de façon permanente à Budapest. — Wireless Press. 0—0 M. Asquith et la Belgique Le silence de von Kuhlmann Dans un discours sur les buts de guerre prononcé jeudi au Sun Hall, Kensing-ton, Liverpool, M. Asquith a déclaré : M. von Kuhlmann nous dit que " la grande question autour de laquelle pivote la lutte des nations n'est pas en première instance (observez cette expression) la question belge ", et qu'à l'exception de l'Alsace-Lorraine il n'y a ce qu'il appelle curieusement aucune empêchement " absolu " à la paix. Mais considérons encore une fois en passant cette question belge, qu'il convient au ministre allemand de réléguer pour le moment au second plan. Ce que les Alliés demandent dans le cas de la Belgique, ce n'est pas seulement l'évacuation, mais la restauration complète et permanente, dans toute son intégralité, de son indépendance économique et politique. Quelle serait la valeur, pour le brave peuple belge qui souffre depuis si longtemps, d'une Belgique coupée en deux selon le remarquable pla£ imaginé par ,1'ancien chatce-lier allemand? D'une Belgique garottée par des liens fiscaux ou autres en dépendance permanente à la politique allemande? J'ai posé pius d'une fois la question de savoir si l'Allemagne est prête à accepter la restauration de la Belgique comme condition de paix dans le seul et unique sens réel et intelligible. Je n'ai pas reçu de réponse, et M. von Kuhlmann, qui sait être presque impétueusement défini et précis lorsqu'il proclame un non possumus absolu dans le cas de l'Alsace-Lorraine, conserve au regard de l'avenir de la Belgique un silence continu et qui n'en est pas moins significatif. "LA VICTOIRE PAR LES ARMES " "NOS PETITS BOLOS" En espérant une victoire par les armes, les Alliés ne surévaluent-ils pas leurs propres forces? Même avec l'aide de deux ou trois millions de soldats américains, il ne sera pas aisé de réduire l'armée allemande avant deux ou trois ans et que deviendrait entre temps la situation des peuples en guerre? Le terme de "suicide de l'Europe" employé par le Pape serait-il dans ce cas de pure rhétorique?... Pour la sécurité de l'Europe, une paix militaire serait un désastre, car elle porterait en elle les germes d'autres guerres.(Stem uit België, Londres, 21 septembre 1917 : La victoire par les armes, traduction de la Revue de la Presse, Genève, 4 octobre 1917.) Ce germanophile en déguisements variés a fait de son mieux le mois dernier pour faire ressortir à d'autres... que la guerre finira bientôt, qu'il est impossible d'expulser les Huns des territoires qu'ils détiennent, que leurs ressources sont si grandes et leur étreinte des pays conquis si forte que nous ne les battrons jamais. ... La plupart de ces hommes sont internationaux dans leurs vues. Ils ne voient que le bénéfice et ne demandent ni vainqueurs ni vaincus. Ils prétendent jour sur jour que ce dont nous avons besoin, c'est la paix du statu quo ante. (The Evening News, Londres, 10 octobre 1917 : Nos petits Bolos.) LES CORRUPTEURS DE LA PRESSE L'AFFAIRE BOLO PACHA Bolo et notre "ami" Erzberger En attendant que rentrés en Belgique il soit possible de faire la lumière sur les menées, chez nous, de la sinistre canaille qui a nom Erzberger, leader du Centre, et de son complice Trimborn, notons sans étonnement les rapports d'Erzberger avec Bolo. Le Petit Journal annonce, en effet, qu'il a reçu de Berne des assurances que Bolo eut des entrevues avec Erzberger. Le Matin déclare que deux personnages importants ont été interrogés à Rome en connexion avec l'affaire Bolo et que d'autres ont été appelés à comparaître mais que la censure interdit la publication de détails-. Nouvelles révélations Le Petit Journal, commentant l'affaire Bolo, dit que, suivant des conversations dans les couloirs de la Chambre, des informations nouvelles d'Amérique établiront prochainement une complicité dans l'affaire, découverte qui fera sensation. Comment se fit l'entente Voici ce que l'enquête du haut magistrat américain a établi : New-York, 4 octobre. — (Retardée en transmission.) — L'attorney général Lewis annonce que les preuves du complot Bolo, maintenant presque complètes, seront remises prochainement. Il n'y a aucune preuve qu'une partie des fonds ait été employée pour corrompre les journalistes américains. M. Lewis qualifie de " camouflage financier " la tentative d'intéresser les capitalistes américains à l'achat de certains journaux français. Le seul but de Bolo paraît avoir été de transférer des fonds d'Allemagne en France autrement que par la voie de la Suisse, jugée dangereuse. M. Pavenstedt, associé de la banque Am-sing, a fait une déposition dans laquelle il a déclaré que Bolo l'avait amené à croire qu'il était un patriote pacifiste français désireux d'influencer l'opinion française au moyen de l'achat de journaux français. Bolo lui donna à entendre que l'Allemagne était prête à une paix basée sur la cession d'une partie de l'Alsace-Lorraine contre une partie des colonies françaises et sur l'évacuation du territoire français. M. Pavenstedt déclara à Bolo que lé comte Bernstorff était seul capable de fournir les fonds. Bolo répondit qu'il était indifférent à la provenance de l'argent.M. Pavenstedt prévint le comte Bernstorff qui, au cours d'une entrevue ultérieure, en présence de M. Hugo Schmidt et en l'absence de Bolo, donna son acquiescement. M. Hugo Schmidt a fait une déposition faisant connaître qu'il mit 1 million 683.000 dollars à la disposition du comte Bernstorff après une communication par télégraphie sans fil avec Berlin. M. Hugo Schmidt a produit huit télégrammes chiffrés échangés en mars et avril 1916 entre lui et la Wilhelmstrasse, alors que Bolo se trouvait aux Etats-Unis. La Wilhelmstrasse autorisait M. Hugo Schmidt à mettre à la disposition du comte Bernstorff plusieurs millions que détenaient les banques de New-York pour le compte de la Deutsche Bank. Dans ces télégrammes le comte Bernstorff était désigné sous le nom de Charles Gledhill et la Wilhelmstrasse sous le nom de William Fox-lev.Le premier message de T.S.F., à la date du 6 mars 1916, était adressé à la Deutsche Bank dans ces termes : " Communiquez avec William Foxley (Wilhelmstrasse) et télégraphiez s'il a déposé argent à ma disposition pour Charles Gledhill (Bernstorff). Signe : HUGO SCHMIDT. Pour justifier le transfert des fonds dans une banque canadienne, Bolo explique qu'un patriote français comme lui ne pouvait conserver un compte chez un banquier germanophile comme Amsing. Les bénéficiaires de l'argent de Bernstorff L'attorney général Lewis ajoute que, chargé il y a plusieurs semaines, par le gouverneur Whitmann, d'ouvrir une enquête sur les agissements de Bolo aux Etats-Unis, il désigna un expert-comptable pour examiner les comptes de Bolo à la banque Amsing, à la Royal Bank du Canada, à la succursale new-yorkaise de la banque Morgan. Les résultats de cette expertise, qui furent communiqués à M. Lansing, établissent que 1 million 683.000 dollars déposés à la National Parc Bank et au Guaranty Trust au crédit de la Deutsche Bank furent portés au crédit de Bolo par les banques ci-dessus, sur l'ordre de M. Hugo Schmidt, administrateur de la Deutsche Bank résidant à New-York. Voici les instructions que, dans une lettre aux directeurs de la Royal Bank of Canada, le 14 mars 1916, donnait Bolo pour l'emploi des fonds ainsi versés : "-Vous recevrez de Amsing and Company des dépôts à mon crédit, lesquels dépôts atteindront ensemble le montant d'environ un million sept cent mille dollars que je désire que vous employiez de la façon suivante : " 1. Immédiatement au reçu du premier paiement, versez à Morgan and Companv, à New-York, la somme de cent soixante-dix mille soixante-huit dollars pour être transférée par eux au crédit du sénàteur Charles Hum-bert, à Paris ; "2. Placez sur vos livres cinq mille dollars au crédit de Jules Bois, hôtel Baltimore, valable jusqu'au 31 mai, ceci pour être employé par lui au débit de mon compte, selon ses besoins, et le surplus devant être réservé à mon crédit ; "3. Transférez àù crédit de ma femme, Mme Bolo, par l'intermédiaire du Comptoir d'Escompte de Paris, la somme de cinq cent vingt-quatre mille dollars pour être débitée à mon compte, comme de tels transferts sont opérés par vous, au meilleur taux et par petits montants ; " Vous retiendrez, pour être employée selon mes-instructions, quand tous les paiements seront achevés, la balance non inférieure à un million de dollars." D'ailleurs, le 10 février 1916, M. Charles Humbert écrivait à MM. Morgan la lettre suivante : "M. Paul Bolo Pacha déposera à mon compte, dans votre banque de New-York, la somme de un million de francs convertis en dollars (à la moyenne du taux du change au 31 janvier dernier)." Les télégrammes confidentiels von Bernstorff-von Jagow Voici maintenant les télégrammes publiés par M. Lansing, secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères. Ils indiquent avec une accablante précision les détails de l'opération de trahison : Washington, 8 octobre. — M. Lansing publie des télégrammes confidentiels relatifs à l'affaire Bolo échangés entre le comte Bernstorff et M. de Jagow. En voici le texte intégral : " I. N. 679, février 26. — Ai reçu informations directes de source absolument digne de foi relatives à une action politique à organiser dans un des pays ennemis, action qui amènerait la paix. " Une des principales personnalités politiques du pays en question cherche à contracter un ernprunt d'un million sept cent mille dollars à New-York, pour lequel garantie sera (Voir suite 3e page, 4e colonne)

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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