La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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14 oktober 1917
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s.n. 1917, 14 Oktober. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ff3kw58g65/
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LA MÉTROPOLE I ONE PENNY CIHQ CEHTIUDO miLAÏDE! VIJF CEIIT fftlHEHTi DIX CENTIME» PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné: Holbom 212. ABONNEMENTS |;10mois23 sh. ; 3 mois,-9 sh. I 24"® ANNEE DIMANCHE 14 ET LUNDI 15 OCTOBRE 1917 Nos. 287-288 LA GRANDE GUERRE ■ Démission de von Gapelle ? |La bataille de Passchendaele I La flotte allemande et Riga I Pour la cinquième fois en moins d'un ■mois, les Anglais ont attaqué, vendredi ■matin, les positions ennemies dans le ■saillant d'Ypres, en vue de compléter Heur conquête de la crête Gheluvelt-■Passchendaele, qui sépare dans cette ré-■gion le bassin de l'Yser de celui de l'Es- I Le front d'attaque s'étendait du che-Imin de fer Ypres-Roulers au sud jusqu'à lia jonction de la ligne britannique avec ■'armée française du général Anthoine, ■ à la lisière de la forêt d'Houthulst. ■L'attaque, déclanchée à 5 heures 25 du ■matin, après une nuit extrêment plu-Rieuse, progressa d'abord favorable-■nipnt- et les troupes du général Haig ■s'emparèrent, sur tout le front d'attaque, ■d'un grand nombre de localités défen-Hdues, de fermes et bois fortifiés et de ■points d'appui bétonnés. Les combats ■furent particulièrement durs sur les pen-■tes de la crête principale à l'ouest de ■ Passchendaele et sur la crête principale ■elle-même, au sud de oe village. La pluie ■torrentielle, cependant, recommença dans ■la matinée après un bref intervalle de ■ljeau temps et tomba avec une violence ■croissante pendant toute la journée de ■ samedi, empêchant la progression des ■admirables troupes britanniques. "Il ■fut décidé, en conséquence, dit le com- ■ muniqué officiel, de ne pas faire un nou-■vel effort pour atteindre nos objectifs fi-■naux."I Samedi, cette situation ne s'est pas ■modifiée. La pluie et la bourrasque fi- ■ rent rage pendant toute la nuit et toute ■la journée et seule l'artillerie fut active. ■ Le nombre de prisonniers fait vendredi ■est de 741, dont 41 officiers. I Le maréchal Haig n'indique pas d'une ■ façon précise l'étendue des gains britan- ■ niques; le bulletin allemand nous donne, ■ toutefois, sur ce point, des renseigne- ■ ments qu'il faut évidemment acceptei ■ sous réserves. Il affirme que l'attaque ■ se fit sur le front de dix kilomètres corn-■pris entre 1^ routes Langemarck-Hout-H hulst et Zonnebeke-Moorslede ; il avoue ■ lue les Anglais progressèrent entre le ■ village et la gare de Poelcapelle, qu'er ■ deux points ils "percèrent" les ligne: ■ allemandes sur une profondeur de 1.10c ■ et de 1.200 mètres e't il affirme que "Pas ■ schendaele est en notre possession", c< I que personne ne conteste. On peut juge: ■ cependant de la force du nouveau couj ■ que les Anglais ont asséné aux armée: ■ du prince Rupprecht en constatant qu'au ■ cune contre-attaque allemande ne s'es ■ produite dans les vingt-quatre heure: ■ qui ont suivi l'assaut britannique. Nous n'allons pas, comme les jour ■ "aux anglais, accuser le mauvais temp: ■ des pires méfaits. Si le maréchal Haij ■ donne l'ordre d'attaque sur un terrait ■ dont il connaît la nature, après une nui I pluie, c'est qu'apparemment il a di ■ bonnes raisons pour en agir ainsi et qu'i ■ estime peut-être qu'à conditions égales I 'a p'uie gêne plus ses adversaires qu< I ses propres troupes. Le temps se reme ■ du reste et nous verrons bien si son re ■ tour conduira à d'autres événements. I Ce qu'on peut assurer, c'est que le I Anglais sont décidés à faire l'impossibl ■ Pour forcer une décision en Flandr ■ avant l'hiver et tout au moins pour pren I dre possession de toute la crête de Pas ■ schendaele qui commande la vallée de 1 I supérieure et dont l'abandon fore I Par les Allemands contraindra peut-êtr ■ ceux-ci à une évacuation sur la ligne d I Uurtrai plus vite qu'on ne le pense I ^enflanquement simultané d'Ostende e ■ de Lille n'est pas aussi loin qu'on 1 ■ "oit communément. " faut noter aussi la rapidité de plu I ^ plus grande avec laquelle se succè | ^ent les attaques anglaises. Ce rythm I accéléré indique un progrès importan ■ r'ans le travail d'état-major. Un cor ■ j^spondant militaire du Mancheste ■ 'Ua.rd.ian attirait la semaine dernière l'at ention sur les pertes plus élevées, dé I °'lées par les listes officielles récentes ais les rangs des officiers supérieurs e de l'artillerie lourde- Il suggère que la forme actuelle très dispersée des combats d'attaque nécessite l'intervention plus fréquente de ces officiers, qui seuls peuvent juger tactiquement de l'état des opérations, et aussi que l'artillerie lourde peut se déplacer maintenant sous le feu ennemi au cours d'une avance. On perd trop facilement de vue que si la guerre de tranchées est presque immobile dans l'espace, les moyens d'attaque ne restent pas les mêmes. Aucune tactique allemande n'a résisté jusqu'ici à l'attaque anglaise, qui a toujours su trouver mieux. Ce fait seul est le gage de la victoire. Sur le front de l'Aisne, les Allemands, après des bombardements qui ont quelquefois duré trente-six heures, ont attaqué les positions françaises en plusieurs points, notamment dans le secteur d'Hur-tebise-Chevreux, quelquefois~âvec de forts détachements. Dans ce secteur, ils prirent momentanément pied dans quelques tranchées de première ligne. Partout ailleurs, ils furent repoussés avec de fortes pertes. Le communiqué russe signale que les Allemands ont débarqué, le 12 octobre, sous la protection de leur flotte, dans les îles de Oesel et de Dago, à l'entrée du golfe de Riga, après avoir réduit les batteries côtières. "La faiblesse du service de patrouille" favorisa le débarquement, qui fut extrêmement rapide. La capture de ces îles, qu'on peut probablement considérer comme un fait accompli, donnera aux Allemands la maîtrise du golfe de Riga et prépare peut-être des opérations nouvelles dans la direction d'Hapsal- Les Russes devront peut être rapprocher leurs lignes de la ligne Wenden-Walk, dans la région de Segewold, et céder ainsi du nouveau terrain à leurs ennemis... Des télégrammes de Berlin plus ou : moins dignes de foi disent que l'amiral von Capelle aurait donné ou donnerait sa démission. En attaquant les socialis-: tes à propos de la "mutinerie" de la flotte, il serait allé plus loin que ne i voulait le chancelier. On parle aussi du ; remplacement de Michaelis par Kuehl- > mann. Le Kaiser est à Sofia. "Le 'discours de : Ferdinand le Renégat, d'une bassesse répugnante, et la réponse du Oberkriegs- > herr ne présentent aucun intérêt. ; O O L'origine du mot "tank" De nombreuses explications, plus au moins compliquées, ont été données de l'origine du terme expressif tank (réservoir) par lequel les > Anglais désignent leurs"" chars de guerre " ou f dreadnoughts terrestres. Le fait que le tank 1 ne ressemble nullement à un réservoir a exci-t té la curiosité des philologues et des spécialis-a tes de l'argot du soldat. I Comme toujours, la vérité est simple. Le mot tank appliqué aux chars est un simple ter-' me conventionnel par lequel l'invention nou-5 velle fut désignée dans toutes les correspon-t dances et communications officielles relatives au nouvel engin avant qu'il ne parût sur le champ de bataille. Le procédé est courant er 5 temps de guerre pour donner le change au> espions et éviter qu'ils obtiennent des infor-~l mations utiles d'une pièce égarée ou perdue Seuls quelques rares initiés étaient dans le se. cret tant à l'usine qu'au front, et dans toute l'expédition des tanks personne ne se dout{ 1 qu'il s'agissait de tout autre chose que de sim é pies réservoirs à eau potable. e Le " mot de code " était court et expressif g il est resté. ——o—o t L'embargo américain o ________ Les Etats-Unis ont refusé du charbon au? s vaisseaux neutres transportant des approvi sionnements de l'Amérique du Sud aux pay: e neutres du nord de l'Europe, à moins que le: (■ cargaisons de ces navires ne soient inspectée: dans des ports américains. Tous les Alliés ont approuvé cette décision Désormais, les Etats-Unis et les Allié: poursuivront une politique identique en ce qu concerne la prohibition de l'entrée des appro , visionnements en Allemagne par l'intermé t ^ diaire des neutres. La prise de Mahenge Déclarations de M. Renkin A l'occasion de la prise de Mahenge, M. Renkin, ministre belge des Colonies, a fait les déclarations suivantes : L'effort militaire au Congo a marché de pair avec l'effort économique. Au moment où la guerre éclata en Afrique, tout était à faire pour la mener à bien. Conformément à l'acte de Berlin, la force publique n'était pas un instrument de guerre, mais une force de police. La réorganisation s'imposait. Il fallait remanier les unités, les former en vue de la guerre, appeler les réserves, donner à l'armée un puissant cadre européen, la doter d'un matériel moderne, l'équiper à nouveau, créer de multiples services qu'exige une grande campagne, pourvoir 'à la défense des lacs, s'efforcer d'en arracher aux Allemands la maîtrise et pour cela installer au lac Tanganika une escadrille d'hydravions, y transporter une artillerie puissante et des bateaux, y construire un port, y monter et y lancer un grand steamer, faire construire et lancer sur le lac Kivu une canonnière et un canot à moteur qui forceraient les Allemands à quitter l'île Kwidjwi, dont ils s'étaient emparés par surprise. Il fallait construire rcylle kilomètres de lignes télégraphiques, assurer l'armement et l'approvisionnement de l'armée en vivres et munitions, améliorer les routes anciennes et en créer de nouvelles. Le succès couronna ces efforts. Les frontières du Congo furent opiniâtrement défendues jusqu'en avril 1916, tandis qu'au Cameroun le contingent belge participait avec les forces franco-britanniques à la conquête de cette colonie et qu'en Rhodésie et en Uganda nos détachements secondaient nos alliés britanniques dans la défense de leurs frontières. En 1916, l'offensive contre l'Est Africain allemand commença. Les Belges occupèrent tout le nord-ouest de la colonie allemande, des rives du Tanganika jusqu'aux environs de Bismarkburg et le 19 septembre ils prirent Tabora, réalisant ainsi la conquête de 200.000 kilomètres carrés de territoire ennemi. A l'heure actuelle, dans ,le bassin du fleuve Rufiji, en liaison avec l'armée britannique, nos troupes refoulent les forces allemandes qui se défendent encore dans l'Est Africain. Au point de vue économique, la guerre a provoqué au Congo une crise fort courte. Les importations s'arrêtèrent un instant. Malgré l'effort réalisé par le gouvernement belge pour assurer la neutralisation du bassin conventionnel, les Allemands attaquèrent le Congo belge. La crise fut bientôt surmontée par les mesures prises par le gouvernement pour faciliter les-transports et les transactions. La réorganisation administrative du Congo s'est poursuivie malgré la guerre. Le nombre des postes et partant des administrateurs territoriaux furent augmentés. Les mesures propres à enrayer la maladie du sommeil furent renforcées.Les travaux de construction des lignes de chemin de fer ont continué. La Compagnie des Grands Lacs a terminé, en 1915,1a ligne de 270 kilomètres qui relie Kabalo, sur le Haut-Congo, à Albertville, sur le lac Tanganika et qui rendit de grands services pendant la campagne de l'Est Africain. La ligne de 4.00 kilomètres qui doit relier Bukama, situé sur le fleuve, à Elisabethville (Katanga), est sur le point d'être achevée. La colonie a construit 2.130 kilomètres de lignes de chemin de fer ?u cœur de l'Afrique équatoriale en une période relativement courte. Un chantier de constructions navales a été créé au Havre pour construire des unités fluviales nécessaires au développement du trafic et le programme prévu est entré en voie de réalisation dès 1916. Plusieurs unités ainsi construites sont déjà er service en Afrique. Plusieurs nouveaux postes de T.S.F. et près de 2.000 kilomètres de lignes télégraphiques furent construits pendant h guerre. Les mines de cuivre du Katanga, qui er 1914 avaient donné 10.720 tonnes, ont élevé h production à 22.000 tonnes en 1916; l'expor tation prévue pour 1917 est d'environ 30.00e tonnes de métal. Les mines d'or de Kilo e de Moto (province orientale) ont fourni 1.80e kilos en 1914 et 3.200 kilos en 1916. Dans le district du Rasaï une société à laquelle ur groupe américain est intéressé a extrait de: diamants. La production qui était de 15.00e carats en 1913 est passée à 54.000 carats ei 1916. L'évaluation du produit de 1917 est di 85.000 carats. En 1916, 22.390 tonnes de noi: palmistes, 3.950 tonnes d'huile de palme e 3.017 tonnes de caoutchouc ont été fournie aux usines de guerre des Alliés. Les exportations qui étaient de 53 million ' en 1914 étaient, en 1915, de 72 millions et, et 1916, de 129 millions de francs. Le produit d-l'impôt indigène, cependant très modéré, puis qu'il varie entre un et trois francs par an e n'atteint que les indigènes adultes, a passé d' 8 millions, chiffre de 1914, à 12 millions d francs en 1917. o—0 Agression contre le comte Kanitz maître des cérémonies du Kaiseï Le Berliner Tageblatt annonce que le mai ; tre des cérémonies du Kaiser, comte Kanitz i a été attaqué à minuit dans une rue de Ber lin par un inconnu qui l'a terrassé et lui a vol sa serviette contenant de nombreux et impoi tants documents. LA QUESTION DES INDEMNITES AUTOUR DE LA REPARATION " INTEGRALE " Nous avons reçu la lettre suivante : Londres, 6 octobre 1917. Monsieur le Directeur, Je vois avec le plus vif plaisir que l'union sacrée se consolide de plus en plus, non seulement entre Belges d'opinions différentes, mais quelque paradoxal que ce puisse paraître, entre les opinions divergentes des Belges, La preuve m'en est donnée par la lettre que vous adresse mon excellent collègue au C on-seil national économique belge, M. Paul Du-chaîne, avocat près de la Cour d'appel de Bruxelles, vénérable maître de la R. ■ . Loge Albert de Belgique à l'Orient de Londres, lettre que vous publiez dans la Métropole du vendredi 5 octobre, selon les vœux de son auteur. M. P. Duchaîne, avec un louable souci de vérité et de justice confraternelles, rectifie, après enquête de sa part, des erreurs d'interprétation qui se sont fait jour sur des rapports ayant trait à la restauration de la Belgique, émanant des loges maçonniques^et incomplètement publiés par la Métropole. La lettre de M. P. Duchaîne m'a inspiré certaines réflexions dont je vous demande la permission de faire part à vos lecteurs. Mais avant d'aborder ce sujet, je voudrais déclarer dr- la façon la plus explicite qu'en faisant ces observations je ne suis mu que par mon \if c'ésir de contribuer à servir les intérêts généraux de nos compatriotes et que je veux situer ce elé-bat sur le terrain des principes et non sur celui des personnalités. Je considère en effet comme étant d'un intérêt général et primordial la disparition complète de toute ambiguïté de compréhension sur des questions de la plus haute gravité pour notre existence sociale et économique. Les désagréments personnels que je peux avoir éprouvés pour avoir, antérieurement, défendu trop activement, ou trop " naïvement " si l'on veut, cette thèse, n'ont rien de commun avec ce qui nous occupe ici. Je subis très volontiers ces désagréments comme un sacrifice à notre cause, et je serais désolé si l'on pouvait croire qu'ils ont la moindre part dans ce que je désire faire remarquer. M. P. Duchaîne donc conclut personnellement à propos de la déclaration de Paris que la restauration INTEGRALE de la Belgique est un axiome pour la maçonnerie des pays alliés comme des pays neutres et que l'humanité entière, sauf peut-être les dirigeants allemands, en a conscience. Voilà de belles et bonnes paroles et j'en félicite cordialement mon honorable collègue du C.N.E.B. Celui-ci est donc partisan convaincu de l'indemnité ou de la réparation (seuls moyens logiques de restauration) absolument intégrale. Mais pour que cette restauration,et,de cause à effet, cette réparation, soit réellement intégrale, elle doit comprendre la réparation de toutes les pertes (matérielles, physiques, morales. économiques e.t autres) dont nous sommes victimes de la part de nos agresseurs, de même que la resrtitution des frais et emprunts auxquels notre défense forcée contre nos envahisseurs nous a entraînés. Sans cela la restauration et les moyens de restauration, c'est-à-dire la réparation, les indemnités perdent leur qualification d'intégrales et leur caractère d'intégralité. Pourquoi cependant, puisque M. P. Duchaîne est si partisan de l'intégralité de la restauration ou, à mieux parler, de la réparation des pertes subies par les Belges et constate que ; le monde entier l'est avec lui, pourquoi nous ; a-t-il tant fait trembler il y a deux ans environ 1 au Conseil national économique, en nous préparant,dans un intéressant mais bien mena-1 çant discours, à l'indemnisation ou à la répa-1 ration la moins intégrale possible ? Pourquoi dans les vœux présentés avec tanl 1 de vigueur et de hâte par lui audit C.N.E.B. ; et tel qu'en fait foi la brochure des travauï > de cette assemblée qui a été récemment publiée par ses soins, si je ne me trompe, fait-i 1 des distinctions si marquantes entre un genre ; d'indemnisation et un autre ; pourquoi cer > taines catégories d'indemnisations sont-elle: 1 écartées? Pourquoi aussi a-t-il voulu que fû î proclamée par le gouvernement la solidarité de tous les Belges devant les charges de le t guerre, alors que ces charges, selon la formu > le intégrale d'aujourd'hui ne sont, comme de droit, du restç, dans le cas unique et inouï de ' la Belgique violée, pas à supporter sous de: 1 impôts écrasants en perspective par les Belge: 3 ruinés, appauvris, exténués à l'excès, mai; intégralement par l'envahisseur, cause de tou t le mal? Le vent, évidemment, depuis deux ans ; 3 souvent changé. Depuis qu'ont été émis le: vœux de M. Duchaîne au C.N.E.B., soit de puis ces deux ans, le vent a soufflé de plu: en plus puissant de partout à l'indemnisation à la réparation et à la restauration intégrale ^ ,(" et au delà " ont même ajouté les homme d'Etat alliés) de la Belgique et des Belges pa , l'agresseur. Mon honorable collègue a bien fait de s é laisser pousser par ce vent de justice imma nente. Il n'}' aurait pu résister, du reste, puis qu'il est celui du Droit qu'il défend si bie: et qui balayera tout ce qui s'opposerait à sa poussée irrésistible. Ainsi se réalise au sein de M. Duchaîne l'union sacrée d'opinions totalement divergentes séparées par un intervalle de deux ans. Je n'aurai pas la cruauté de reprocher à M. Duchaîne d'avoir changé d'avis. Il n'est que les sots, dit-on, qui sont toujours logiques avec eux-mêmes. Je me félicite plutôt de cette conversion à des idées que j'ai constamment défendues. Mon seul regret est que dans l'intérêt même de la cause " intégraliste " mon honorable collègue au C.N.E.B. n'ait pas cru devoir accorder au point de vue nouveau qu'il a si opportunément adopté la large publicité qui fut donnée à ses activités " minimalistes " d'il y a deux ans, grâce au Congrès national économique belge. Veuillez agréer, Monsieur le Directeur, l'expression de mes civilités très distinguées. L. JANSSENS. o—o Le Grand-Duché et la Belgique Le Bulletin des Luxembourgeois de l'Armée belge, organe officiel de l'Union des militaires grands-ducaux au service de la Belgique, soumet dans son numéro 6 (10 octobre 1917) "au jugement de ses lecteurs" les lignes suivantes extraites d'une lettre que lui 1a envoyée un officier, dont il n'est pas autorisé à publier le nom : Nous voulons rester ce que nous sommes ! C'était la phrase que nous chantions gaîment au refrain de notre hymne national, et qu'à chaque heure clochetait avec allégresse le carillon de Notre-Dame. O doux souvenirs que me rappelle cet air! C'était en même temps • l'expression de la joie calme et heureuse que nous ressentions chaque fois en songeant : "Que nous sommes bien chez nous!" et un défi ironique et continuel aux visées ambitieuses et rapaces des Boches qui vivaient dans notre pays ! Mais après les événements actuels, notre neutralité n'est plus qu'une chimère. Jamais la France ne permettra que nous soyons dans l'avenir par notre situation géographique exceptionnelle et notre important réseau ferré, " un pistolet braqué sur son cœur " pour employer la forte expression de Napoléon. Elle a du reste profondément raison de se défier de son implacable et héréditaire ennemi. Du reste^ chez nous, tout le monde s'est profondément persuadé des avantages moraux et d'intérêt direct que nous aurions à être protégés par un pays armé et travailleur autant que possible de la même race que la nôtre. Aussi, tous souhaitent sincèrement que notre union à la Belgique, union si féconde en fraternité et en avantages matériels soit de nouveau rétablie sous l'une ou l'autre forme (nous soulignons. — Réd. Métropole) car il est un fait évident que nous avons toujours contribué directement à l'existence de la Belgique et que même après la brutale séparation de 1839, notre province a contribué à donner à la " mère patrie " tout autant que les autres provinces restées belges, des professeurs, officiers et fonctionnaires éminents. Le même bulletin reproduit les paroles de l'Hymne des deux Luxembourg, aussi populaire dans le Grand-Duché que dans les cercles luxembourgeois de Belgique et dont Gounod, passant dans ce pays vers 1875, composa la musique à la demande des sociétés d'étudiants où se groupaient les deux Luxembourg. Voici le deuxième couplet de cet hymne trop peu connu : De l'Union, renouvelons les gages, Serrons les rangs, hardis, fraternisons ! Bien que parlant de différents langages, C'est par le cœur que nous nous ressemblons ! De nos aïeux, morcelez l'héritage, Divisez-nous en deux peuples, ô Rois ! : Notre amitié se rit de vos partages, (bis Il n'est ici que des Luxembourgeois. (bis Il serait intéressant de voir l'excellent B.L.A.B. nous éclairer sur l'origine et sur l'auteur de cet hymne qui, nous l'espérons pour notre part, n'aura pas été tant de fois chanté en vain ! ' ■■■■■■■■■■■■■■! Les dupes ? Il n'est pas vrai qu'intea-nationalisme 1 soit synonyme d'antinationalisme. Il n'est > pas vrai que nous n'ayons pas de patrie ! ; Et j'emploie ici ce mot de patrie sans y r ajouter quelque subtile interprétation du sens de ce mot. VOLLMAR (Congrès socialiste de Stuttgart, 1907.) ; ■■■■■PMHMBH

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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