La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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21 september 1916
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s.n. 1916, 21 September. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/hx15m6383c/
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LA MÉTROPOLE ONE PENNY FBOHT: CINQ CENTIMES HOLLANDE: VIJF CENT CONTINENT: DIX CENTIME» PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES ABONNEMENTS : Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné : Holborn 212. EtraLTr°-^ moS 12 ■ Buvez le THÉ LIPTON Si vous désirez le meilleur thé adressez-vous à la firme qui le plante. LIPTON LTD- Agences et filiales dans tout le Royaume-Uni. 23ME ANNEE JEUDI 21 SEPTEMBRE 1916 No. 264 ImA. GRA.WDI3 OTJEIMIE Mauvais temps dans l'Ouest LA SITUATION A-HALICZ Mouvement stratégique en Dohrudja Sur le front de la Somme tant au nord m'au sud, le temps est devenu défa-«able et la pluie empêche de nouvelles jpérations. Des deux côtés de la Som-je les vainqueurs s'installent solide-nent dans les positions conquises, tandis que les avant-gardes repoussent avec iuccès les contre-attaques ennemies. La capture du village de Deniécourt, innoncée mardi en même temps que celle lu célèbre château du comte de^Kergor-lay fut paraît-il un des problèmes les plus impliqués des opérations dans cette région, car depuis deux ans les Allemands l'étaient terrés au-dessous . du parc et baient transformé les ruines du château n une véritable forteresse. Après la capture des tranchées avancées sur la route je Soyécourt-Estrées, entre le 3 et le 5 septembre le siège commença de façon Sérieuse ; pendant ces deux dernières semaines les Français avaient rapproché leur pression et étaient déjà en posses-ion du parc et de la partie du village se touvant à droite et l'assaut final fut tndu possible après la' chute de Berny lie Vermand-Ovillers. Lundi après-midi les assiégeants opèrent leur jonction au nord et au sud à iq cents mètres à l'est du village, prient d'assaut les maisons les plus rap-rochées, et se frayant leur route gra-uellement vers le château, y livrèrent in combat acharné, jusqu'au matin, usqu'au moment où la garnison, com-josée de 400 hommes, se rendit jus-|u'au dernier. [ En Galicie, en particulier devant Haie, les Russes ont activement repris les ipérations et le communiqué de Pétro-[rade lève un coin du voile qui couvrait a tactique de nos alliés sur cette partie lu front. Halicz avait été solidement for-ifié par les Austro-Allemands et la ci-adelle, dont une partie se trouve aux Bains des Russes, forme maintenant le pivot de l'aile droite du front allemand ® Russie. Quoique des renforts turcs Mnt été amenés là avec grande peine, dans cette zone, ce sont les Allemands 5«i occupent la ville. Il est à présent évident que la ligne ennemie en Russie a été définitivement Avisée en deux parties. En d'autres Dots l'isolement de l'Allemagne a fait fe progrès considérables. L'Allemagne °®ipe actuellement une ligne s'étendant de Riga à Halicz. Au sud de ce point '' y a une brèche occupée par les Rus-sesi et ensuite, encore plus au sud les Austro-Hongrois se resserrent pour la défense de la Hongrie. Les Allemands, d'autre part, ont dû ^centrer toutes leurs troupes disponi-),es pour arrêter les opérations russo-"umaines dans la Dobrudja et l'extrê-"e diversité de leurs formations prouve ts grandes difficultés qu'ils ont eues P°lr répondre adéquatement à la stratège russe. , Entre temps nos alliés dans la Dohrud-|J profitent du dernier répit que leur aiSse la température avant que l'hiver Be soit là avec ses neiges et ses glaces ' !'e petites rencontres ont eu lieu, apnées de démonstrations d'artillerie. , '1 faut en croire un communiqué of-?leux publié à Bucarest, dimanche der-tleri le front dans cette région a été rac-'urci à la suite d'habiles mouvements ratégiques, effectués en coopération lec les Russes, dont le résultat est de lettre l'ennemi dans une position criti-Ue; le détail de ces mouvements n'est J donné. Des renforts considérables en outre beaucoup amélioré la situa-1," grande bataille se prépare et , autorités ont la plus entière confiance 1 issue de celle-ci. aux v'cto'res allemandes dans-L 0,rudja on déclare à Bucarest qu'el-toutes fantaisistes puisque les W ."nri'ns n'ont pas accepté le combat 'e no !ou'a'ent qu'attirer l'ennemi dans IJrtl de la province roumaine. Cette opinion est du reste confirmée par un journal allemand, qui ne manque pas d'autorité, notamment le Lokal An-zeiger qui après s'être posé la question : "Qu'est-ce qu'une victoire définitive?" répond que la victoire de la Dobrudja ne peut être considérée dans la même lumière que la victoire de Tannenberg et de Sedan. Cette victoire n'est décisive que dans le sens qu'elle oblige l'ennemi de passer de l'offensive à la défensive et qu'il doit s'accommoder à la volonté de son adversaire. En ce cas la victoire de la Dobrudja peut avoir une action non seulement locale, mais plus lointaine. Et, ajoute le journal, quant aux gens qui ne s'occupent que de prisonniers et de butin, le vainqueur a mieux à faire que de compter ceux-là pour les personnes curieuses de chez nous. La Gazette de Cologne qui défend la même théorie ajoute : Chez les profanes ce mot de décisif provient d'une conception de batailles comme celles de Tannenberg et de Sedan, mais dans un sens militaire on ne parle d'une " décision " que quand les conditions fondamentales des opérations tournent en notre faveur et ainsi " décident ". En Transylvanie l'avance roumaine rencontre une résistance obstinée de la part des Austro-Hongrois dans le défilé de Mérisor. Les combats y ont duré deux jours et des positions y ont été perdues et reprises. Les Roumains restèrent maîtres du champ de bataille. Sur le front nord et nord-ouest il y a eu des escarmouches.Lès nouvelles du front de Macédoine confirment les succès qu'y ont remportés nos alliés français, russes et serbes. L'arrivée de von Mackensen dans ce théâtre des opérations ' n'est pas confirmée, bien que cependant elle paraisse assez probable eu égard V la suite de la position critique de Monastir, base et pivot de l'aile droite bulgare. Il se peut qu'il y soit allé faire un tour d'inspection pour y remettre au point les bourdes commises par les Bulgares. Quoi qu'il en soit les Serbes par leur victoire à Kaymakealen, ont occupé une hauteur de 2.525 mètres qui domine toute la chaîne montagneuse de la frontière gréco-serbe; les contre-attaques obstinées ont toutes été repoussées et l'offensive serbe continue. L'avance double sur Monastir, d'une part de Florina et d'autre part de Kaymakealen, se fait au prix de grandes difficultés, qui ne sont cependant pas insurmontables. Les Bulgares ont détruit tous les ponts, mais comme les rivières ne sont pas très larges dans cette région il ne faudra pas un temps très long pour les reconstruire; mais toutes les voies ferrées ont été détruites et il en résulte que tous les transports se font sur routes-A l'ouest du lac Ostrovo les Serbes s'occupent activement de reconstruire la tête de pont à Ekisu, détruite par les Bulgares, et l'on peut s'attendre sous peu à des développements importants. Les Serbes ont refoulé les Bulgares à Krusograd et à Neokasia; la cavalerie serbe s'avance vers Rosna. D'Athènes on annonce de bonne source qu'un accord est en train de se faire au sujet de la mobilisation de l'armée grecque; mais on ajoute que malgré l'animosité, assez naturelle, contre les Bulgares, l'hésitation de la Grèce à entrer en guerre est aussi forte que jamais. Un journal grec, VEmbros, dans un article, probablement inspiré, annonce que M. Calageropoulos a fait des représentations à l'Allemagne en vue de faire retourner en Grèce le corps d'armée qui a reçu, de façon si mystérieuse, " l'hospitalité " en Allemagne. Si cette demande n'est pas immédiatement acceptée, aurait ajouté le ministre, le gouvernement grec devra considérer soigneusement son attitude ultérieure. Le vol d'un milliard à la Banque Nationale Nouvelle protestation de la Belgique Amsterdam, 19 septembre. — L'Echo Belge apprend que le gouvernement belge a adressé une protestation énergique au gouvernement hollandais contre la saisie d'un milliard par les Allemands à Bruxelles, parce que cet acte constitue une atteinte à la propriété privée et une violation des articles 43, 46 et 47 de la Convention de La Haye. -— Morning Post. L'arrestation de M. Carlier Le Havre, 19 septembre. -— Le ministre des Finances belge publie le communiqué suivant : Le sans-fil allemand admet explicitement le fait déjà dénoncé par le département des Finances du transfert, après une pénible résistance, des fonds de la Banque Nationale et de la Société Générale de Belgique à la Reichsbank. Les termes de la déclaration du sans-fil allemand justifient l'inférence que les Allemands ont décidé de remplacer les fonds qu'ils ont extorqués par du papier-monnaie, qui n'a aucune garantie réelle. Ce qui aggrave le tort fait à la Belgique, c'est que, suivant sa tactique habituelle, le gouvernement allemand dément qu'il y ait aucune relation entre cette extorsion et l'arrestation suivie de la déportation de M. Carlier, directeur de la Banque Nationale. Une réponse complète à ce démenti est fournie par le fait que M. Carlier a été arrêté et déporté sans procès le 1er août, alors que les manœuvres d'extorsion étaient en progrès. Le gouvernement belge n'a pas encore reçu les détails des menace^ et des violences qui ont été employées, mais il sait qu'en vue de surmonter la résistance des banques belges, un ultimatum a été reremis à la Banque Nationale et à la Société Générale les menaçant de séquestration et de liquidation. — Reuter. Discours du Trône de la reine Wilhelmine / Strict maintien de la neutralité La reine Wilhelmine, à l'occasion de l'ouverture des Etats-Généraux a prononcé un discours dont nous reproduisons les passages suivants : "Nos excellents rapports avec toutes les puissances ont gardé leur caractère amical. Je continuerai à observer dans l'avenir les devoirs imposés à une nation neutre par les lois internationales, je suis toutefois fermement résolue à défendre notre indépendance et à maintenir autant qu'il se trouvera en notre pouvoir nos droits envers qui que ce soit. Le remplacement des hommes de la milice sous le,s drapeaux par des soldats fraîchement entraînés et l'extension considérable de nos forces armées continuent régulièrement. Les ressources en armes, munitions et autre matériel augmentent avec constance. La possibilité d'alléger les charges de la mobilisation tout en maintenant notre force a été considérée par moi. Sur le terrain commercial et industriel j'ai observé les effets et les difficultés que les mesures prises à l'étranger à la suite de l'état de guerre ont créés pour nos importations et nos exportations." La poste suisse et les prisonniers de guerre Pendant le mois de juillet, il a passé en transit par le bureau postal de Berne 3.723.96o lettres, cartes et petits paquets expédiés par des prisonniers de guerre ; à savoir 3,078,323 par des prisonniers de guerre français ; 645,637 par des prisonniers allemands ; et 6,019,672 lettres, cartes et petits paquets expédiés à des prisonniers de guerre,.dont 3,136,859 expédiés aux prisonniers français et 2,682,814 expédiés aux prisonniers, allemands. Il a été envoyé aux prisonniers 1,356,392 colis, dont 1,212,246 aux prisonniers français et 144,146 aux prisonniers allemands. De Suisse, on a expédié aux prisonniers français 132,450 colis de pain représentant 248,977 kilos. Enfin 86,335 mandats représentant une somme de 937,496 fr. 73 ont été envoyés de France à destination des prisonniers, tandis que 40,336 mandats représentant 513,082 fr. 33 ont été expédiés de l'Allemagne. L'évolution des idées et le socialisme Dans l'évolution constatée des idées des Belges, quel sera le changement intervenu dans le concept des socialistes? Catholiques et libéraux semblent d'accord pour perpétuer après la guerre un régime de respect mutuel qui laissant de côté les opinions philosophiques et les préoccupations de personnes n'aurait en vue que le bien de la Patrie. Qu'il y ait au début du rétablissement du gouvernement en Belgique des- plaintes et des récriminations, c'est inévitable après un régime aussi exceptionnel que celui que nous avons vécu. Mais tout semble indiquer qu'après les explications fournies par le gouvernement tout rentrera dans l'ordre et que tous nous n'aurons que cette préoccupation patriotique : rebâtir. Des catholiques et des libéraux notoires qui n'appartiennent pas au monde des politiciens de profession ont fait-à ce propos des déclarations rassurantes. Mais les socialistes? En dehors de quelques protestations contre l'idée de renouer avec les Allemands les re- j lations que commande l'idée de l'Interna- 1 tionale, ne faut-il pas craindre que le programme socialiste reste immuable et que poursuivant la réalisation des idées égalitai-res de Karl Marx, le parti socialiste reste à l'écart des efforts des partis bourgeois et cherche à poursuivre, après les tristesses vécues et peut-être à la faveur même des désastres de la Patrie,sa "lutte de classes"? Les partis " bourgeois " — nous l'espérons fermement — sauront tout d'abord reconnaître le grand effort patriotique des ouvriers belges pour la libération de la Patrie. Agir autrement serait manquer de justice et de reconnaissance. Mais est-ce que le sentiment de fraternité qui nous anime tous ne nous penchera pas vers les humbles et ne nous fera pas rechercher des atténuations sérieuses à leur sort? Espérons qu'il en sera ainsi, espérons-le sincèrement, après ce grand malheur commun qui nous a tous rapprochés. Espérons aussi quo les ouvriers chercheront plutôt dans le groupement syndical la réalisation immédiate de leurs vœux plutôt que de se laisser duper par le mirage égalitaire, par les rêves marxistes et que ceux d'entre eux qui ont pu juger de la puissance réelle des trade-unions anglaises apporteront aux autres le témoignage de ce que peut la solidarité ouvrière entendue pour la solution des problèmes immédiats. Mais ce que les ouvriers belges devraient savoir avant tout, c'est que les théories socialistes actuellement défendues en Belgique comme en France sont des théories allemandes. Et l'on a vu ce que devient l'Internationale pour un Allemand socialiste une fois qu'il croit que la réalisation des appétits impérialistes de son' pays est prochaine...On peut s'étonner, dès lors, qu'après une si cruelle et désillusionnante expérience, un homme de la valeur de M. Vandervelde ait dit dernièrement au Trocadéro : " Il en est qui se demandent à tort si l'Internationale ouvrjère et socialiste vit encore... Nous n'oublions pas l'Internationale, nous ne l'oublierons jamais... Depuis les premiers jours de la guerre, j'ai toujours tendu l'oreille du côté de l'Allemagne...; chaque fois qu'au Reichstag impérial une faible voix a essayé de libérer sa conscience, je l'ai entendue avec une sympathie profonde; et lorsque certains de nos camarades allemands — Rosa Luxembourg, Liebknecht — ont parlé, nous avons dit et nous redisons encore : " Ils sauvent l'Internationale et ils préparent sa résurrection "... Nous aurons à réunir les membres épars de l'Internationale... Ceux qui ont déchaîné la guerre ont cru qu'ils en avaient.fini avec l'Internationale. Quelle illusion, quelle erreur!... L'Internationale vit, elle vivra plus grande et plus belle le jour où les peuples aspireront plus ardemment à la paix." Nous ne demanderons pas ce que l'Internationale a fait pour le peuple. Elle n'a, en tout cas, pas empêché la guerre. Les socialistes allemands n'ont que nous sachions, jamais contribué d'un façon quelconque à l'amélioration du sort de l'ouvrier belge. Et puis " Internationale " est ,bien vite dit. Est-ce que, par hasard, l'Internationale voudrait nous faire croire qu'elle englobe les travailleurs de tous les pays? Mais ce n'est un secret pour personne que le socialisme proprement dit n'a fait que des progrès insignifiants dans les pays anglo-saxons comme la Grande-Bretagne et les Etats-Unis. Les rêveries et les systèmes forgés outre-Rhin n'ont eu aucune prise sur l'esprit positif dps Anglais et des Américains. Et justement, c'est là que nous voulons en venir? Pourquoi nos ouvriers belges continueraient-ils à poursuivre la réalisation lointaine de doctrines égalitaires alors qu'ils peuvent, à l'exemple des ouvriers anglais, atteindre des résultats immédiats? Pourquoi surtout suivraient-ils les indications allemandes quant à l'Internationale alors que l'Internationale n'est autre qu'un des nombreux soporifiques exploités adroitement par les impérialistes allemands? C'est le député catholique Joerz qui a dit au Reichstag Le socialisme a établi en Allemagne son quartier général et il a fait chez nous son éducation philosophique et scientifique." Un autre député allemand, M. Bamber-ger constate la même particularité : " Chose remarquable, dit-il, les idées socialistes n'ont trouvé nulle part plus d'accueil qu'en Allemagne. Non seulement elles entraînent presque tous les ouvriers, mais la bourgeoisie elle-même n'y résiste pas et souvent on l'entend dire : Mais, en effet, tout ira peut-être mieux ainsi, pourquoi n'essaierait-on pas? Le socialisme a pénétré dans les classes supérieures ; il siège dans les académies; il monte dans les chaires des universités et ce sont des savants qui ont donné le mot d'ordre que répètent maintenant les associations ouvrières ; ce sont des conservateurs qui ont attaqué le " mammonisme " et qui ont parlé le plus haut des abus du " capitalisme ". Ailleurs, rien de pareil ne se voit. (1) Il y a en Allemagne des socialistes révolutionnaires, des socialistes conservateurs, des socialistes évangéliques, des socialistes catholiques. Nous pourrions ajouter que tous, à peu d'exceptions près, furent des socialistes impérialistes après les premières victoires d'août 1^914. Le socialisme belge comme le socialisme français sont des rameaux du socialisme allemand. C'est à l'intervention de Bebel et de Bernstein en 1887 que nos socialistes adoptèrent les directives allemandes ainsi que le constate un historien du socialisme : " Le socialisme belge, autrefois désuni et indiscipliné, possède aujourd'hui une certaine organisation, copiée sur elle du socialisme allemand." Or nous avons vu et nous verrons par la suite que le socialisme est un moyen dont se sert le gouvernement allemand. Nos ouvriers consentirent-ils encore à servir les desseins de l'Allemagne en suivant une Internationale qui est si singulièrement conforme aux rêves du Deutschland iiber Ailes? Ne feraient-ils pas mieux de copier les organisations anglaises dont M. T. de Wy-zewa a dit : Il n'y a pas de pays en Europe où les ouvriers aient fait davantage qu'en Angleterre pour améliorer leur condition matérielle : ils y ont multiplié les caisses de secours, les assurances, les sociétés "coopératives ; avèc leur système des Trade-Unions, ils sont devenus eux-mêmes capitalistes. Mais ils ont fait tout cela en dehors du socialisme, sans aucune prétention à changer le régime présent de la société. (2). Le nombre des unionistes en Angleterre s'élevait, il y a peu de temps^ à un million et demi et leur revenu à 50 millions de francs avec un fonds de réserve de même importance. Nos ouvriers travaillant en Angleterre n'auront pas été saps remarquer les nombreux avantages d'un syndicalisme pratique débarrassé des revendications égalitaires menant à des aventures aussi folles que celles que la Belgique connut en 1886. Ils ont connaissance du vote du Congrès de Birmingham qui a repoussé à une écrasante majorité le contact avec les ouvriers allemands.Nos socialistes, sûrs désormais de plus de fraternelle sympathie de la part de leur compatriotes, vont-ils, eux des Belges, serrer la main aux socialistes allemands et favoriser les desseins du Kaiser. J- C. (1) E. de Laveleye. — Le Socialisme contemporain. (2) Le Mouvement socialiste en Europe, p. 211. Une lettre du professeur Pirenne La lettre suivante a été adressée à M. Vandervelde, ministre de l'Intendance, par le célèbre historien Pirenne, professeur à 1 Université de Gand, que les Allemands retiennent captif, parce qu'il s'est refusé à prêter son concours à l'Université flamande créée par von Bissing : Holzminden, 23 août 1916. Mon cher ami, ^ Je vous envoie d'ici un salut cordial et vous souhaite une santé aussi bonne que celle dont je jouis moi-même? Ma captivité s écoule sans trop d'ennui. Je puis travailler et je fais ici deux cours : l'un, pour des étudiants, sur l'histoire économique de 1 Europe ; l'autre, plus populaire, pour nos compatriotes, sur l'histoire de la Belgique. Tous deux sont activement suivis et je me réjouis de croire qu'ils apportent l'un et l'autre quelque distraction à leurs auditeurs. Nous avons ici l'excellent Lampens, de Gand. Il va fort bien et reste très courageux. Je n'ai besoin de rien. Les approvisionnements m'arrivent de toutes parts. Je ne sais où trouver place pour les mettre. Adieu, mon cher ami, ou plutôt au revoir! Présentez, je pous prie, mes hommages respectueux à Mme Vandervelde et croyez-moi votre bien cordialement dévoué. H. Pirenne.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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