La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 09 Maart. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/696zw19k3s/
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The Newspaper for Belfgiar?^ LA MÉTROPOLE I ONE PENNY L,,. CINQ centimes R??i*nE • VIJF CENT P»ent: dix centime. PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery L&ne, W.C.2 — Téléphoné : Holborn 212. ABONNEMENT ! 1 mois, 3 sh. ; 3!mcis, 9 ih. 25« ANNEE SAMEDI 9 MARS 1918 No. 68 LA GRANDE GUERRE I Etats-Unis et Japon M. Bonar Law est optimiste I Le danger de Salonique M Bonar Law, chancelier de l'Echiquier, (présenté jeudi à la Chambre des Communes, nouveau projet de crédits de guerre de l'an-k 1918 et a fait à cette occasion un expose lutôt encourageant de la situation. Ce crédit est la plus considérable qui ait imais été demandé d'un seul coup au Partaient britannique. Il s'élève à 600 millions de vres, soit plus de quinze milliards de francs est destiné à couvrir toutes les dépenses de lierre jusqu'à la fin du mois de juin pro- [On se fera une idée du formidable effort inancier de la Grande-Bretagne, si bien en-buragé et entretenu actuellement grâce aux hnk Banks qui constituent en fait un em-rnint continu — par les chiffres ronds sui-ants: les dépenses de guerre de l'Angleterre Ipassent en ce moment, en moyenne, 150 mil-bnsde francs par jour,l'armée absorbe 3 rnil-irds par an, en augmentation de plus d'un jillard sur le budget précédent, dont 500 mitons pour les opérations des Mésopotamie et e Palestine et 625 millions pour l'extension es effectifs, d'autres augmentations pour aviation, et pour couvrir la hausse des prix ,a flotte absorbe 320 millions de plus. Au 9 fé-rier, les prêts aux Alliés dépassaient 30 mil-ards, et ceux aux Dominions 2 milliards 700 «liions. La dette publique " ne dépassera as " 147 milliards à la fin de 1918 ! M. Bonar Law a déclaré que la défection de 1 Russie a profondément affecté tous les théâ-Ks de la guerre à l'exception des colonies llemands conquises dans leur intégralité par is Alliés. L'action de la Roumanie dépendait ntièrement de la Russie et son sort est tra-ique. Elle conserve toutes les sympathies de 'Angleterre qui " regrette profondément " u'à la suite de conditions " absolument en Sehors de notre contrôle", il ait été impossible ie venir à son secours. Les heureuses opérations de Mésopotamie et de Palestine ont compensé dans une large mesure l'échec des Dardanelles. Les Allemands avaient promis aux Turcs de reconquérir Bagdad. Ils commencèrent des préparatifs dans ce sens, mais ils durent les abandonner. C'est une preuve de l'avantage militaire tes opérations britanniques, —es défaites otto-panes ont provoqué un grand mécontentement en Turquie. Elles ont assuré définitivement la sécurité de l'Egypte. La position des Alliés à Salonique, purement défensive, est telle " qu'elle pourrait devenir dangereuse ", mais l'expédition a du moins Provoqué l'abdication du roi Constantin, empêché que la Grèce n'entrât dans l'orbite de l'Allemagne et ne complétât ainsi sa main-Mise sur les Balkans et assuré les communications avec l'Egypte. Ces faits suffisent à la justifier. j La défection russe n'a pas assuré la victoire [de l'Allemagne. Celle-ci trouve toujours sur le chemin de Paris et des ports de la Manche l'inébranlable ligne franco-britannique. Evidemment, la position a changé. Pendant ces PÇux ou trois derniers mois quelque trente divisions allemandes ont été transférées du [Iront oriental au front occidental ; néanmoins, pnt en effectifs qu'en canons, les Alliés possèdent une légère supériorité et un avantage Prépondérant au point de vue de l'aviation. I M. Bonar Law a manifesté quelque scepticisme au regard de l'offensive allemande si puyamment claironnée, car, dit-il, si l'enne-F" effectue un gros effort et échoue, rien de ce PUI s est passé au cours de toute la guerre ne pourrait avoir un effet aussi décisif. De mê-le chancelier de l'Echiquier ne croit pas, L aP.res 'es informations malheureusement as-rz mc°mplètes dont il dispose, que l'Allema-Pne. Pourra tirer grand chose de la Russie au \ °!ns. cet;te année, au point de vue de son iavitaillement. I \près avoir posé tous ces faits, M. Bonar !\\u co.nc'ut qu'il n'est pas douteux que si les L '''\tIennent ensemble, ils peuvent s'assurer L Jets qu'ils avaient en vue lorsque la guerre ].nmrnenÇa' jusqu'à ce que d'une façon ou j~ autre le peuple allemand apprenne que la IL0"' Paie pas, jusqu'à ce qu'il ne soit I d'! ~ Poss'b'e à un seul homme, ou à un groupe P lf|mmes, de plonger le monde dans la mi-Irait " Hors de cela, toute paix se- Bair te Pour nous ". Tous les commen- tnes.SUr ce que le comte Hertling vint dire L«°» ^ 'a deuxième lettre de Lord Lans- )ngn- est simplement ridicule. " Nous de- I Juger des intentions des maîtres de l'Al- ,,, v'ïe',non par ce qu'ils disent, mais par - Q.u ils font." a_ À a ^es pacifistes dans ce pays comme eurlr' ^u'res' $it M. Law, mais au fond le ue V6 ce pays sait très bien ce qu'impli-1 une défaite. Je crois que si l'on pou vait obtenir l'expression de l'opinion du peuple de ce pays sur cette proposition très claire : " Etes-vous prêts à poursuivre la guerre jusqu'à ce que les résultats que vous avez en vue soient atteints? " la réponse étonnerait autant nos ennemis que nous-mêmes." Ce discours et surtout sa conclusion ont été fort applaudis. Il n'y a pas le moindre doute que les Communes voteront à une majorité écrasante les nouveaux crédits de guerre. Le front occidental reste calme. " Les communiqués des Alliés et de l'ennemi, dit l'expert commentateur français, continuent à ne signaler que des opérations secondaires. On ne note sur le front français aucun événement important en dehors de canonnades et de coups de main sur divers points. Les opérations qui ont eu lieu ne donnent aucune indication au sujet des plans des Allemands, en admettant qu'une attaque doive venir de leur côté. Il n'y a donc pas autre chose à faire que d'attendre avec patience et confiance " — on ne saurait mieux dire. Un communiqué maximaliste en date du 7 mars indique que le calme le plus complet est loin de régner sur le " front oriental ". Les Bolchévistes prétendent que, " d'après un communiqué authentique les villes de Nar- 1 va (sur la côte d'Esthonie) et de Yamburg (au sud de Pétrograde) sont entre leurs mains. La station d'Ostroff (près de Pskoff) aurait été occupée par des paysans armés révoltés contre les Allemands. Du front de Volhynie, on rapporte que le transfert de troupes allemandes vers le front sud-ouest s'accroit toujours. Des éclaireurs allemands se dirigent vers la frontière bessarabienne. Des troupes allemandes attaquèrent Zhitomir, qui fut évaucué. Les pionniers austro-allemands réparent le rail Kasatin-Berditcheff. Confirmant notre pronostic, et en dépit de toutes les affirmations contradictoires à ce sujet, le correspondant du Times à Pétrograde télégraphie que le mouvement en faveur de la ratification de la paix gagne du terrain et qu'il est à peine douteux que le point de vue Lénine l'emportera au congrès général des Soviets. Déjà les Soviets de Pétrograde et de Moscou se sont prononcés dans ce sens. La paix germano-russe ne saurait cependant être une paix réelle. La presse moscovite y compris celle de Lénine, continue à parler des Austro-Allemands en termes rien moins que civils. Dans les milieux bourgeois, on prévoit que, maintenant qu'ils ont exploité à fond le soviétisme, les Allemands ne permettront pas qu'il empoisonne leur population et chercheront à le supprimer par la force, même s'il leur faut pour cela, sous n'importe quel prétexte, occuper Pétrograde. Le déménagement du gouvernement pour Moscou se poursuit, mais l'ordre règne à présent dans la capitale. Le " généralissime " Krylenko aurait démissionné à la suite de différends avec Lénine-^ Trotsky. L'usine diplomatique de Wilhelmstrasse continue à fonctionner à haute pression. Ses derniers produits sont un traité "commercial" avec l'Ukraine qui assurerait aux Centraux, d'après le Fremdenblatt, au 15 avril, 30.000 wagons de -céréales, 1.200 wagons de sucre, 2.000 wagons de viande congélée et 1.000 wagons de fruits secs, et un traité avec la Finlande qui place pratiquement la nouvelle république sous le protectorat de l'Allemagne et la détâche du bloc Scandinave. Les forts des îles Aland seront démantelés. L'intervention japonaise ne se précise pas, à cause de l'opposition américaine, qui reste vive- malgré tout. Officiellement le gouvernement des Etats-Unis n'a ni approuvé, ni désapprouvé la proposition d'intervention. Le gouvernement japonais a ét? informé du point de vue des Etats-Unis et n'aurait pas encore décidé d'agir. Les négociations se poursuivent entre Londres et Washington. Apparemment, le président Wilson n'aperçoit pas encore que la seule voie pour reprendre contact avec les éléments sains de la Russie passe par la Sibérie et par l'empire du Soleil Levant. B00000S00B00000000000BBBBBBEEB 0 0 B B Abonnements ! LA METROPOLE sera î | servie, gratuitement jusqu'au | | 1er avril prochain, à toute | ||] personne souscrivant un 1 I abonnement de six mois. 1 0 ® B B 00BBBBB000B00BBBB000BBB0000000 La terreur en Belgique L* docteur De Mets fusillé par les Allemands Le Havre, 7 mars.— Un Belge échappé de Belgique affirme que le docteur De Mets, l'oculiste bien connu d'Anvers, qui fut une première fois emprisonné par les Allemands et relâché ensuite, aurait de nouveau été arrêté et fusillé il y a quelques jours. On craint auissi, que le docteur François, d'Anvers également, n'ait subi le même sort.— Reuter. Le Dr. De Mets était médecin d'un régiment d'infanterie de la garde civique d'Anvers.Si la nouvelle du meurtre du Dr. De Mets est exacte, elle ne manquera pas de causer dans la colonie anversoise de Londres une profonde tristesse. Le docteur De Mets était non seulement un oculiste réputé mais un homme jouissant de l'universelle sympathie. Son patriotisme devait constituer aux yeux des Allemands d'Anvers un crime impardonnable. Le procès d'espionnage à Anvers Amsterdam, 6 mars.— Les Nouvelles apprennent que dans le procès d'espionnage d'Anvers, qui eut lieu du 18 au 21 février, 63 personnes furent poursuivies du chef d'espionnage. Parmi les huit personnes condamnées à mort se trouvaient : MM. van Bergen, d'Anvers; Wattiez, de Braine-le-Comte, appartenant à l'administration des chemins de fer, et Riskoe, employé au palais de justice. Deux chefs die département du gouvernement belge furent acquittés.— Reuter. Un pécheur belge cyniquement assassiné par les pirates Le bateau de pêche belge Edward-Maris ayant à bord un équipage de quatre 1 hommes fut attaqué par le tir d'un, souis-marin allemand qui lui enleva les mâts et les voiles. Trois hommes purent prendre place à bord d'une barque, mais le capitaine se trouvait si grièvement blessé qu'il refusa de quitter son bateau. Dans ie but de couler le bateau de pêche avec des bombes, le commandant du sous-marin donna l'ordre aux marins de conduire deux Allemands à bord du bateau de pêche. Là, en présence des pêcheurs, parmi, lesquels se trouvait le fils du capitaine, un des Allemands prenant son revolver en, tira un coup dans la tête du malheureux blessé, l'assassinant froidement devant les yeux de son enfant. Après avoir placé des bombes à bord diu bateau de pêche, les Allemands se firent reconduire à bord de leur sous-ma-rin et abandonnèrent ensuite la frêle embarcation par une mer agitée, laissant les trois hommes à 20 milles de la terre, sans leur donner ni nourriture ni boisson. Les pirates disparurent et les trois pêcheurs furent recueillis plus tard par un bateau de patrouille qui les conduisit dans un port. Le baron Capelle condamné à 12 ans de prison On apprend de Bruxelles que le baron Capelle, ministre plénipotentiaire et directeur général du commerce et des 'consulats au ministère des Affaires étrangères, vient d'être condamné par les Allemands à douze ans de prison. Son crime? Le crime de patriotisme, naturellement, qui fait des condamnations boches un incomparable titre d'honneur. Ce n'est pas la première fois que le baron Capelle, qui se dévouait beaucoup à ses compatriotes, est victime de la brutalité allemande. Une fois déjà, il avait été relâché. o——o M. Destrée à Helsingfors Les ambassades et les légations étrangères qui ont quitté Pétrograde à la suite des événements de Russie sont arrivées à Helsingfoirs (Finlande) en route pour l'Europe occidentale. Tous nos compatriotes seront heureux d'apprendre que notre ministre en Russie et Mme Jules Destrée, accompagnés du personnel de la légation belge, sont parvenus en bonne santé dans le port finlandais. Le succès belge Le revers de la médaille Le service spécial de l'Agence Reuter s'exprime comme suit sur le succès belge que nous avons relaté hier : Les Belges donnèrent une preuve brillante de leur valeur contre un fort raid allemand il y a deux nuits. L'entreprise était dirigée contre un front de deux kilomètres. Après avoir expulsé l'envahisseur des postes et des tranchées qu'ils avaient atteints, les Belges contre-attaquèrent avec un splendide élan. Leur artillerie, toujours fameuse, organisa promptement un barrage de grande intensité et d'extraordinaire précision sous le couvert duquel les colonnes d'assaut s'avancèrent. Malheureusement, si nous avons fait 100 prisonniers le communiqué allemand annonce que nous avons perdu 3 officiers et 114 hommes faits prisonniers, mais ces chiffres ne doivent être acceptés, évidemment, que vous les réserves d'usage. La violation de la neutralité belge Autour d'une lettre de M. de Favereau Le Dr. P. Dirr, dans le numéro de janvier 1918 de la revue allemande Der Bel-fried, publie une lettrre de M. de Fave-reau, ancien ministre belge des Affaires étrangères, datée du 17 février 1906 et adressée au général Cousebant d'Alke-made, alors ministre de la Guerre, en répanse à une question posée par ce dernier le 30 janvier 1906. Le général demandait si, dans l'évan-tualité d'une menace directe contre la neutralité de la Belgiqut, due à l'invasion du Limbourg hollandais ou du grand-duché de Luxembourg par l'armée allemande marchant contre les forces belges, il serait permis aux troupes belges, sans faillir au devoir international, de franchir la frontière dans le but d'entraver l'avance de l'ennemi. Le baron de Fa-veireau donnait à la question une réponse affirmative en principe, mais pleine de réserve et de conseils de prudence. Il fallait, avant tout, pour justifier l'action de l'armée belge, que la menace fût caractérisée et que l'armée allemande fût en marche vers la frontière belge à travers le Lknbourg hollandais ou le Luxembourg. La plus pressante des nécessités, dans ce cas, justifierait les mouvements de l'armée belge. Le ministre de Fave-reau basait son avis sur l'opinion de Ri-vier dans ses Principes du droit des gens. C'est cette lettre, cependant, que le Dr. P. Dirr invoque pour justifier l'invasion de la Belgique par les troupes allemandes.De Tijd, le grand quotidien néerlandais, qui reproduit 'a lettre de l'ex-minis-tre belge, la fait suivre du commentaire dont voici une traduction : Le but dans lequel cette pièce est publiée est clair. Le Dr. Dirr essaye de prouver, par des paroles de de Favereau lui-même que, en cas de nécessité, la Belgique aurait agi envers la Hollande comme fit l'Allemagne en août 1914 et que cela, suivant de Favereau et Rivier, est permis. Cependant, aucun des deux cas exigés par le ministre belge n'existaient en août 1914. Il n'y avait pas, en territoire belge, d'attaque commencée contre l'Allemagne et on n'en préparait aucune en territoire français. Il n'existait, pour l'Allemagne, pour parler comme M. de Favereau, aucun danger "réel", aucun ."danger direct et pressant". Le développement ultérieur des opérations a montré ceci à l'évidence. o——o Un représentant du Japon au Vatican Dans les cercles du Vatican, dit l'Ita-lia, on croit que prochainement le Japon accréditera un représentant près le Saint-Siège, ne fût-ce qu'à titre provisoire, comme l'ont fait l'Angleterre et la Hollande.On espère aussi que le Portugal rétablira ses rapports avec le Saint-Siège. o o Le Vatican et les nouveaux Etats Le Saint-Siège ne semble pas disposé à reconnaître les nouveaux Etats nés de la désagrégation de la Russie, avant que leur statut n'ait été réglé du consentement de l'Europe. Cette attitude est pleinement conforme à la neutralité du Vatioan, qui reste ainsi à l'écart des intrigues qui se cachent actuellement derrière le principe des nationalités. Les ouvriers chrétiens belges et la paix allemande Nous sommes heureux de publier l'ordre du jour suivant voté par la Confédération des syndicats chrétiens et libres de Belgique et qui définit, à un moment particulièrement opportun, l'attitude d'une grosse partie du prolétariat belge organisé en présence des illusions socialistes : La Conférence générale des Syndicats chrétiens et libres de Belgique : Considérant que la prolongation de la guerre et l'attitude équivoque adoptée par certains groupes socialistes en pays alliés lui fait un devoir de délibérer sur la situation flaite à la classe laborieuse belge ; Considérant que l'indépendance de la Patrie est pour tout homme, quelle que soit sa condition, la première garantie de liberté et de dignité, fondement indispensable de tout progrès moral et social et, pour tout dire, le bien précieux et le plus sacré ; Considérant que la guerre actuelle est une guerre de nations et non une guerre de classe; que chez l'ennemi les ouvriers socialistes comme toutes les aures classes sont rangés en bataille derrière leurs gouvernements ; Considérant que la conduite de la guerre et la direction de l'action diplomatique doivent appartenir aux gouvernements responsables et non à des groupes de particuliers — que là où se trouve la responsabilité doit se trouver l'autorité; Considérant que s'il convenait de s'assurer de la sincérité des dispositions pacifiques dont se_ targuent les empires centraux, le droit international et les usages internationaux fourniraient à cette fin le moyen de la médiation et des bons offices d'une puissance neutre; que cette médiaton faite à la demande des gouvernements et dans les conditions fixée par eux, ne présenterait aucun des inconvénients qu'offre l'intervention de particulier dans des questions aussi délicates ; que le recours à la médiation ou aux bons offices du Saint-Siège serait, le cas échéant, tout indiqué; S'inspirant du loyalisme admirable et indéfectible des soldats et des travailleurs belges, tant en pays envahi qu'en exil; La Confédération, représentée en exil par son bureau exécutif et ses groupements de Hollande, d'Angleterre et de France : Interprête de l'opinion des travailleurs belges et parlant notamment au nom de ses 110.000 ouvriers et employés chrétiens syndi-calement organisés; Proteste contre toute parole, démarche ou résolution de nature à jeter le trouble dans la conscience de la classe laborieuse belge, réprouve sans réserve toute idée de rapprochement avec des organisations ennemies; Constate que les manœuvres de l'espèce, entreprise sous le prétexte illusoire de hâter l'heure de la paix, n'ont abouti jusqu'ici qu'à de lamentables défaillances comme en Russie et en dénonce le péril grandissant ; Acclame le Roi, symbole de la Nation et l'armée gardienne de nos espoirs; Compte sur la vigilance du gouvernement pour assurer aussitôt que les événements le permettront, par une paix juste et durable, la libération de la Patrie et sa complète restauration.Le Havre, 26 février 1918. Le président : H. HEYMAN (France) ; le vice, président : E. VAN QUAQUEBEKE (Hollande); le ff. secrétaire: J. ROS-CAM (Angleterre). U U - Ils escomptent la paix avec la Serbie et le Monténégro D'après la Leipziger Neueste Nachrichteti, les négociations avec la Serbie et le Monténégro ne sont plus qu'une affaire de semaines, car ces pays seraient obligés de signer la paix, étant donné que la Russie et la Roumanie sont hors de cause. Ce journal rappelle que l'Allemagne n'a pas d'intérêts directs en Serbie et dans le Monténégro, mais qu'elle appuiera toute revendication territoriale exprimée par l'Autriche et la Bulgarie. On sait que la Serbie et le Monténégro ont répondu à ces ballons d'essai par un refus catégorique.o o L'interpellation de l'affaire Bolo ajournée La commission de l'armée française a entendu une communication faite par M. Abel Ferry, au nom de la sous-commission des moyens de guerre sur le dossier relatif à des retards qui se seraient produits dans la transmission de documents concernant l'affaire Bolo. La commission a décidé d'entendre M. Paul Painlevé, ancien ministre de la Guerre, qui en a exprimé le désir. La majorité de la commission est hostile aux pouvoirs d'enquête qu'on pourrait donner à la commission. La commission n'interviendra pas lorsque viendra l'interpellation de M Emile Constant.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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