La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 08 Maart. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 07 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ft8df6m38q/
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LA MÉTROPOLE IONE PENNY L», cinq centimes îni i a»de : vijf cent s®!: dix centime» PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43. Chancerv Lane. W.C.2 — Téléphoné : Holborn 21 ABONNEMENT i 25"' ANNEE VENDREDI 8 MARS 191: 9 «» «S BU* LA GRANDE GUERRE H Finlande et Norvège ■La paix germano-roumaine I Moscou, capitale de la Russie ■ yn télégramme officiel de Bucarest, reçi ■h Vienne et Amsterdam, dit que le traité d( ■paix préliminaire entre la Ouadruplice et 1; ■Roumanie a été signé le 5 mars au soir à Buf ■te,, (Roumanie) par les plénipotentiaires^ de: Hcinq pays intéressés, dont M. Cargentojani ■pour la Roumanie. ■ Le texte du traité est plus dur encore pou ■ malheureuse alliée de la Russie, si indigne ■ment trahie par la Révolution, puis menacé, ■et attaquée par le maximalisme, que les pre Hnières informations ne pouvaient le faire pré ■voir. I Le traité prévoit d'abord que 1 armistio ■conclu à Focsani le 9 décembre 1917 et dé Bnoncé le 2 mars 1918 étant arrivé à expiratioi ■ le 5 mars à midi, une " trêve " de quatorz> ■jours commence le 5 mars à minuit avec un ■période de trois jours pour sa dénonciation ■' Un accord complet existe entre les signatai Bres qu'une paix définitive sera conclue ai ■cours de cette période sur la base d'un ac Hcord en huit articles qu'on peut résumer corn ■me suit : I I. — La Roumanie cède aux Centraux (Bul ■garie) toute la Dobroudja jusqu'au Danube ■ y compris le port de Constantza et le Delt ■danubien. I 11. — Les Centraux maintiendront une roc ■ te commerciale pour la Roumanie via Cor ■stanza, à la mer Noire-— la Roumanie n'ot ■tenant aucun territoire en Bessarabie, elle es ■donc complètement coupée de tout contac ■avec la mer. I III. — La Roumanie accepte en princip ■les " rectifications de frontières " demandée ■ par l'Autriche-Hongrie, sur lesquelles on n ■donne aucun détail mais qui comprennenl ^fteroit-on, certaines passes des Carpathes et de ■régions pétrolifères. [ IV. — Les mesures économiques " corre! ■ pondant à la situation " et sur lesquelles 1 ■traité maintient un vague significatif sont égé ■lement concédées en principe par la Roumî ■nie. I V. — La Roumanie démobilisera immédic '^■tement huit divisions de son armée sous 1 ■contrôle du maréchal von Mackensen. Aussi ■tôt que la paix russo-roumaine sera conclut ■le restant de l'armée roumaine, sauf des gai ■'des frontières, sera également démobilisé. I VI. — Evacuation immédiate des quelque ■ parties du territoire hongrois occupé par le ■ Roumains (Il n'est pas question de l'évacué ■ tion du territoire roumain occupé par les Cer ■traux). I VII. — Le gouvernement roumain s'engag ■à apuyer de tout son pouvoir le transport pa ■rail de troupes des Centraux à travers 1 ■ Moldavie et la Bessarabie (en occupation roc ■maine) vers Odessa. — Ce paragraphe laiss ■ subsist'er l'espoir qu'une attribution à la Roi ■manie de territoire bessarabien avec accès à 1 ■ mer Noire au nord du Danube est encore dan ■l'ordre des possibilités. I VIII. — La Roumanie s'engage à démis I sionner immédiatement les officiers de pui; ■ sances de l'Entente qui se trouvent encore ■son service. Des sauf-conduits leur seront as ■ sures par les Centraux. Le traité préliminaire entre immédiatemer ■en vigueur. Tout ce qu'on peut dire de ce traité c'es ■ qu'il ouvre largement la porte à des conces ■ sions économiques très étendues, probable ■ ment au sujet de vivres (grains), d'huiles le ■ briffantes et de pétrole. On sait que les Cer ■ traux ne sont jamais arrivés à capturer le ■ grands dépôts de grains roumains à Braïla e ■ a Galatzr II est à craindre qu'ils n'obtiennen ■ maintenant par la ruse ce qu'ils n'ont pu es ■ torquer par la force. En outre, des traités d ■ commerce feront évidemment entrer la Roc ■ manie dans le plan du Mittel Europa. II fan ■ remarquer aussi que l'Allemagne, par l'attri ■ tion à la Turquie (dans le traité russe) de ■ Provinces de Kars et d'Ardahan, ne s'ouvr ■ pas seulement une voie de pénétration vers 1 ■ erse, l'Afganistan, les Indes et la frontièr ■ ' 'noise, vià le Danube et Batoum, mais qu ■ Par son traité avec la Roumanie elle s'assur ■ ^ne seconde route stratégique dans la mêm I "?c'i°n via la Moldavie et Odessa. ■ ^ \ 1uestion monarchique roumaine reste ré ■ ^-rv e. Le Figaro croit savoir que les Cer M^aux ne demandent pas seulement l'abdica ■ ^o" ro' Ferdinand, mais aussi la renoncia ■ n.fu trône de ses descendants directs € ■ fVn ennem' appuie les prétentions du princ ■ aurr|e de Hohenzollern, frère du Roi, qc ■ dsn^p^ 3UX °Pérations contre la Roumani ■ aù^ allemande. Lè sous-secrétair ■ von 1 es étrangères allemand, le baro ■ le ' rrn,^ussche (qui était, on se le rappelle RavanH"senl:ant de l'Allemagne à Bucares ■fllitiî ' ruPture) a déclaré, il est vrai, au cc r' nlral du Reîchstag, lundi dernier, qu "la question dynastique est une question ii térieure roumaine " — ce qui ne veut p; dire cependant que les Allemands s'en désii téressent et ne feront pas marcher tous leu partisans roumains contre le Roi. Il convient du reste à propos de la paix roi mano-allemande, c'est de rééditer la phra; que les Allemands emploient lorsqu'on par de leurs colonies perdues, à savoir que les a î tes de la guerre sont conditionnés par l'i sue de la guerre. Le traité de Buftea est c acte de guerre, et la guerre n'est pas term née. Il pourra être annulé aussi aisément qu î a été conclu, à la seule condition que les Ail mands soient battus et soiet^ de reco: 1 naître leur défaite. Et la Roumanie trahi 3 forcée de passer aujourd'hui sous les fourch ; caudines du vainqueur, trouvera alors le pr de sa loyale coopération et de ses grands douloureux sacrifices... Le seul danger imm 1 diat de la paix roumaine, c'est qu'elle aura pu inviter d'autres petits alliés mineur de l'E tente à suivre son exemple. Des communiqu officiels serbe et monténégrin, très catégoi ques et très énergiques, répondent de façt , très opportune à ce genre de préoccupation a Les Allemands annoncent la publicati( prochaine des traités de paix supplémentair germano-allemands relatifs aux questions 1 gales et économiques. Une agence allemand croit déjà savoir que par l'établissement du t bre transite l'Allemagne s'assure des comm t nications directes via la Russie avec la Perse l'Afganistan. En outre les deux parties e e treprennent de poursuivre 1'" organisation s du Spitzberg, interrompue par la guerre, da e le sens des propositions allemandes. En o tre, l'Allemagne serait largement indemnis s pour les dommages que ses commerçants o subis. Le " généralissime " Krylenko exprime p e sans fil aux quartiers généraux allemand autrichien, sa " surprise " de ce que, malg la signature de la paix, les troupes des Ce traux continuent les hostilités sur certai points. Dans cet ordre d'idées il faut remt e quer que les Bolchévistes évacuent toutes 1 institutions d'Etat à Moscou, qui devient capitale de la Grande Russie, à Nijni-Novg rod et à Kasan. Pétrograde est " trop près la frontière " et sera déclaré " port libre ". s Le communiqué officiel annonce que d s troupes ont été débarquées dans les îles Alan Le baron von dem Bussche a déclaré au C mité central du Reichstag que la Suède n'élè plus d'objections contre cet acte. Le génér e Mannersheim, commandant les contre-révol r tionnaires finlandais, a accepcté l'aide de 1'/ a lemagne à des conditions qui demeurent seci tes. La presse norvégienne exprime sa surp e se qu'à la suite du traité de paix russo-finla dais, la Norvège touche maintenant à la Fi a lande germanisée, et non plus à la Russi s dont elle se trouve coupée. Il est intéressa de signaler cette nouvelle manœuvre allema de. La statistique sous-marine de la semai ^ passée est un peu meilleure. La liste des pe tes ne comprend que douze navires de pl de 1.600 tonnes (contre 14) et 6 de moind t tonnage (contre 4) et aucun chalutier. Sauf l'attaque allemande sur le front belg t dont on lira le détail d'autre part, les fror sont calmes. o o Les Allemands maltraitent les ~ soldats alsaciens t t Les débats du Reichstag ont été éloquer pour la façon dont l'empire traite les Als e ciens-Lorrains qui servent dans les rangs al] mands. Plusieurs députés ont appuyé leu t protestations par des faits irréfutables. On cité, entre autres, le cas d'un soldat de di s huit ans, de Colmar, qui, lors d'une inspe e tion faite par le général von Rhode, a été soi a fleté et injurié par celui-ci, sans rime ni r; e son. Le général a fait passer sa victime ; e conseil de guerre qui, malgré lui, a dû acqu e ter le soldat alsacien. Le malheureux a, t e pendant, été obligé d'aller s'excuser aupr du général pour les injures et les soufflets do celui-oi l'avait couvert. Une plainte portée p les autorités supérieures contre le général n pas eu de suites. Un député socialiste a c claré que les soldats alsaciens, en génér; t étaient traités comme des soldats de rebi e et que toute confiance leur était refusée. 1 i député Bohle a invité le gouvernement à re e rer les troupes alsaciennes des armées s'il n e pas confiance en elles. Il y a lieu de reter i de la même séance, les critiques du socialis , Ryssel, relatives aux procédés des officiers t l'égard de leurs hommes. Pour pouvoir e vover des vivres à leurs familles, les officie e restreignent la ration de leurs hommes. i Splendide succès belge Notre vaillante armée repousst avec pertes une grande attaque allemande * 100 prisonniers. 7 mitrailleuses capturés Le Havre, 6 mars.— Communiqué of ficiel du grand quartier général : L'activité déployée depuis plus leur 1_ jours par les Allemands sur le front belg ^ se développa durant la nuit du 5 au 6 cou ,s rant, en une tentative très déterminée d s'emparer de plusieurs de nos poste x- avancés à l'est de Ramsoapelle et au su >e de Stuyvekenskerke. le L'attaque devant les positions de Rams c_ capelle fût complètement repaussée pa s" le barrage de notre artillerie et de no ,n mitrailleuses. L'importance que les Allemands atta e_ chaient à l'attaque entreprise par eux a sud de Stuyvekenskerke contre nos pos e, tes défendus par la oavalerie démonté ;s ressortait du fait qu'ils s'y étaient préps ix rés par une forte préparation d'artilleri s} et que trois régiments différents y priren it part Les opérations allemandes, au sud1 d Stuyvekenskerke se transformèrent en u succès splendide pour nos propres armes ,n Après une forte préparation d'artilk s. rie, les Allemands furent contre-attaqoés >n dans les postes dans lesquels ils étaier es parvenus à prendre pied et qu'on leu é- avait donné l'ordre de tenir,par des dét£ ■'e chements de oavalerie démontée qi 1_ avaient traversé les ponts au-dessus de e~ inondations. n_ Les prisonniers non blessés capturé " dépassent la centaine, y compris quati -îs officiers- Ils appartiennent aux troupe u- de "choc". ée Nous nous sommes aussi emparés d nt sept mitrailleuses. I De nombreux morts et blessés furer ai trouvés sur le terrain. ^ Les détachements d'attaque des Alli n mands peuvent être considérés comm nerHuç nnnr 1V.nne.mi. .n 1 1 I r- o 0 Ouvrons l'œil sur la Suisse o- Le gouvernement suisse a interdit 1 publication de trois journaux maximal!: es tes, dont Freie Jugend, et a fait expulse c1' Munzenberg, un des zimmerwaldiens qi préparent les assises de la nouvelle Intei al nationale. Mais avant d'expirer étrar u_ glée, la Freie Jugend a exhalé sa furet d- en ces termes : ê- En complète solidarité avec la jeunesse si cialiste suisse, dont les réactionnaires che n- chent à paralyser les aspirations au moyen c n- perquisitions domiciliaires et d'arrestation e> en complète solidarité avec la jeunesse soci; nt liste d'Espagne, qui, grâce à la dynastie a n- phonsienne se trouve déchue et désorganisé' en complète solidarité avec tout le prolétari; international de la lutte des classes révolutioi ir- naires, levons la bannière de flamme qui flot, us triomphalement dans la capitale de l'empi, re russe et qui proclame : Vive la paix par l'a tion révolutionnaire des peuples. ^ Et c'est en Suisse que M. Huysman: uniquement en considération de son en ploi de secrétaire du Bureau internati< nal du parti socialiste, veut entraîner k socialistes 'alliés, y compris les "délégua belges" du Parti ouvrier belge, qui viet de déclarer que la conférence internatk ts nale est "moralement impossible et prat tl- r~i 11 f 11111C/-11' ' f e- ^ rs o o a 36 raids anglais de représailles * sur l'Allemagne if- û- Depuis que la politique de représailles a< lu riennes a été officiellement adoptée par le got it- vernement britannique, c'est-à-dire depuis ei e- viron dix semaines, les aviateurs anglais ot ès exécuté 36 raids sur des villes allemandes, j< nt tant 22 tonnes d'explosifs. ar Les objets ont été uniquement des lignes c 'a chemins de fer, des usines de munitions, d( é- aciéries et des baraquements. Les raids or d, conservé un caractère essentiellement mil it, taire. ^e Un communiqué officiel, publié par le m ti- nistère de l'Aviation britannique, énumèi 'a ainsi les trente-six raids du 5 décembre au i iir février : Trêves, 6 raids ; Diedenhofen, ( te Metz, 3 ; Conflans, 3 ; Mannheim, 2 ; Burbacl à 2 ; Ebingen, 1 ; Orny, 1 ; Vigny, 1 ; Arnevill n- 1 ; Oberbilling, 1 ; Saarburg, i ; Offenburg, 1 rs Courcelles, 2 ; Bensdorf, 2 ; Carlsruhe, Zweibrucken, 1 ; Pirmasens, 1. M. Camille Huysmans, le "Populaire" et les socialiste 1 _ .1 » Ducnes A la suite des incidents qui se produ sirent à la Chambre française le 18 jar vier dernier, un député français, M. Pi gliesi-Conti, avait adressé au ministre c la Justice un certain nombre de doci ments par lesquels il démontrait que ] journal Le Populaire de Limoges, auqui collaborent plusieurs députés français s< s cialistes, est un organe à tendances gei a manophiles. Jusqu'ici, cette lettre n'a pas donné d e résultats. Aussi M. Pugliesi-Conti vien s il d'en adresser une nouvelle où il dit : ^ Le premier de ces documents était l'annoi ce imprimée et authentique de la fondatic d'un journal, à Limoges, le 8 avril 1916, p: r M. Jean Longuet (petit-fils de Karl Marx) 1 s dix-neuf de ses collègues unifiés, avec la co laboration de sujets ennemis, tels que quati députés allemands, trois autrichiens, un dépi té bulgare et différentes personnalités de pai 11 neutres, choisies parmi les plus hostiles à France. e , Or, ce journal internationaliste, transport | de Limoges à Paris, va devenir, d'un jour e l'autre, vous le savez, un organe quotidien. t j Les autrés documents étaient des journal de propagande germanique paraissant à Lai e j sanne et à Zurich, en langue française et ail mande, fondés par Charles Hartmann, si 11 i jet allemand, et dirigés par Broda, sujet autr • ! chien, avec le patronage, arboré en manche ' te, de Jean Longuet (petit-fils de Karl Marx , député français, et de sujets austro-boches, ; t faisant tous, par conséquent, les éditeurs re r ponsables des perfidies et des injures publié' _ par ces journaux contre la France et ses £ jj liés. La justice se décide à poursuivre Guilbeai (rédacteur de la feuille germanophile D main), ne va-t-elle pas s'occuper aussi de cet s qui s'inspirent plus ou moins de cet exemp e — après avoir été, comme M. Jean Longu s (petit-fils de Karl Marx) en mai 1916, l'avoc de ce traître auprès du gouvernement fra •e çais. Rappelons que parmi les "différent :t personnalités de pays neutres, choisi' parmi les plus hostiles à la France", gurait — évidemment — M. Camil e Huysmans, "ami commun" de l'Auti Otf/-* T^cinPr o o Les intrigues d'Erzberger ;a Un nouvel échec des catholiquc r allemands 11 Tandis que les socialistes du Kaiser coni nuaient auprès des socialistes alliés l'acti< 1- qui vient d'aboutir aux résolutions votées ir Londres sur les instances de M. Camil Huysmans, les catholiques allemands s'effe çaient d'attirer des catholiques des pays 1 l'Entente dans une conférence de ""droit i ternational " (sic). Le résultat est singulièrement réconfortan j' pas un seul catholique allié n'a consenti à I fourvoyer dans cette aventure. Voici cor ment un correspondant du Tijd d'Amsterda ^ (7 février) enregistre le fiasco dans une cc 5 respondance semblant venir de Zurich : Aussi bien que la conférence catho 'e que interparlementaire qui a été tentée < territoire suisse, la conférence de l'Unie internationale catholique tenue à Zuri< >i du 29 au 31 janvier a, hélas (sic) été 1 '■ échec à la suite du refus des catholiqu* des pays de l'Entente de prendre part :S cette réunion. Les catholiques des pa; •s de l'Entente se plaçait à ce point de vi lt que des conversations particulières av< J" des sujets de pays ennemis ne sont p: l- permises et serviraient seulement le pac fisme auquel tend l'Allemagne pour am ner par tous les moyens possibles ui paix allemande. Si bien que les catholiques des Empir< centraux, représentés par Erzberger, professeur Ebers de Munster, le doctei Fehrenbach, etc., ont dû se réunir av< les seuls austro-hongrois Zichy, Czerm witsch et une couple de Polonais. La conférence discuta le rôle du Paj sur la paix et décida la constitution d'i bureau permanent de l'Union catholiqu qui siégera dans la ville où auront lie les négociations de paix. Erzberger proposa d'adjoindre à conférence de la paix une compétence t matière de droit ecclésiastique et de m' raie, pour chaque pays et de faire pre sion dans ce sens auprès des gouvern ments respectifs- Des télégrammes f rent envoyés aux autorités ecclésiastiqu* et au ministre d'Etat, le docteur Spah Les autres neutres étaient à peine r présentés à la conférence. Extraordinaire ! s Des journalistes qui s'occupent de propagande Le correspondant londonnien de la Victoire fait quelques réflexions sur le fiasco de la propagande chez les Alliés : e Nous, nous avons inondé les ambassades, les consulats, les milieux officiels, de livres e' dont certains étaient bourrés de documents, j étaient étudiés avec conscience par des savants, des professeurs, quelques hommes politiques, Ils n'avaient qu'un défaut : c'est qu'ils auraient dû s'adresser au grand public, et que le grand public ne les lisait pas. e Le résultat est qu'après dix-huit mois de lutte, malgré un handicap initial écrasant, les Boches nous battaient sur ce terrain, de tout un tour de piste, — alors qu'avec un départ comme la violation de la neutralité belge, nous devions gagner les mains basses. Or, au bout d'un an et demi, nous nous j sommes aperçu avec stupeur que nos deux sœurs latines, l'Espagne et la Grèce, regorgeaient de Boches qui menaient l'opinion publique ; que les mêmes Boches dirigeaient un Grimm en Suisse, utilisaient un Hearst en Amérique ; que dans tous ces pays, comme en Amérique latine, comme en Roumanie, com-me en Scandinavie, une foule de gens par-a laient encore des francs-tireurs belges, de la ' politique agressive de M. Poincaré, — et y x croyaient ! Nous nous sommes ressaisis et les innombrables baffes de l'ennemi aidant, nous avons 1" repris notre place. Mais elle nous est chère-ment disputée, et nous ne devons épargner ~ aucun efforts pour la conserver. C'est pourquoi, il est réconfortant de voir ,e qu'en février 1918 deux de nos alliés ont " réalisé " — comme ils disent — que la pro-;s pagande s'adresse surtout au public, que le public lit surtout les journaux, et que les journaux sont surtout faits par les journalistes. IX Le sens pratique de ces Anglo-Saxons est e~ extraordinaire ! Ix t ]e En effet, imagine-t-on que ce soient et principalement les journaux qui soient les at instruments utiles de la propagande et n- que l'on puisse, par conséquent, s'adresser utilement à des journalistes pour le ;s faire ! ;s Nous avons, ici en Angleterre, en Fran-fj_ ce et en Hollande environ soixante-quinze je journalistes belges. Croit-on qu'en de-hors des quelques journaux qui font tout ce qu'ils peuvent pour défendre la cause belge, il y ait, dans les services de propagande, un seul journaliste? L'horreur des compétences, la vieille jalousie hargneuse à l'égard de ces jour-^ nalistes que l'on flatte quand on en a besoin et qu'on injurie quand on peut s'en passer, explique ce phénomène. :i- Trois ans de circulaires, de papiers dis->n pendieux n'ont pas encore appris à nos à propagandistes que ces documents en-e voyés à profusion dans les rédactions des journaux étrangers prennent d'eux-mê-n mes Je chemin du panier à papier... Trois ans de propagande ainsi faite ne . leur ont pas appris que les journaux 3e constituent en fait une vaste franc-ma-çonnerie et que le seul moyen d'attein-m dre un journal c'est par le journaliste, par r- l'homme du journal, par le spécialiste. Que d'efforts et d'argent perdus allè-i- grement, cependant qu'on nous demande in avec une insouscience qui tient de l'o-,n dieux de payer nous-mêmes les frais exor-:h bitants de la composition des commu-in nications officielles que nous envoient des ;s fonctionnaires grassement rémunérés ! à Comment les journaux qui font vivre ,s ces messieurs se débrouillent, voilà qui ie est, n'est-il pas vrai, le cadet de leurs ;c soucis? 1S Témoin cette lettre, semblable à des l- centaines d'autres, que nous avons reçue e_ récemment d'une organisation officielle : îe Je vous serais reconnaissant si vous vouliez bien faire insérer cet avis dans un des pro-;s chains numéros de votre estimable journal. je Je dois toutefois porter à votre connaissan-ce que je ne dispose pas de fonds en vue de cette publication et je dois faire appel àvotre :c obligeance pour que celle-ci puisse avoir lieu 3" à titre gracieux. Et voilà ! K' Pendant ce temps, le Times se voit f forcé de porter le prix de son numéro à "' trois pence. !U o o a Le Lloyd Royal Belge n ^ > Emission de 25 millions d'obligations s- à 4 p.c. ;- Un arrêté du ministre des Finances en j- date du 30 décembre 1917 approuve le ;s modèle des obligations ainsi que le ta- 1. bleau d'amortissement relatif à l'émission e- d'une tranche de 25 millions de francs d'obligations à 4 p.c., série A.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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