La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 08 April. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 01 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/8p5v69965w/
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LA MÉTROPOLE paraissant provisoirement a Londres L CiHM CEHTIH» Kini, vur CSWT jgjnffi s.x «mu» Bureavj» : 4 , Ch&ncery La ne, W.C.2 — Teîephone: Holborn *212. ABOMIfEMENT 1 mois, 3 «h. ; 8 mois, 9 il 24«<B \ V dimanc he 8, lundi 9 et mardi lo avril 1917 i Nos. 98-99-100 LA GRANDE GUERRE I RAIDS DANS L'OUEST ■ Jonction russo-britannique Les ressources de l'Amérique I La période de Pâques a été relative-Kent calme sur les divers fronts. Du Kté britannique il y a eu des progrès ■sirieux au cours de la nuit de samedi à ■dimanche, sur un front d'environ 3.000 Hnètres, au nord du village de Louver- ■ o'es raids et des reconnaissances Hat été effectués par les troupes britan-Kiques en Belgique; dans la région de ■Lombaertzyde elle pénétrèrent dans les Kgnes allemandes à deux endroits diffé-Bents; une tentative ennemie contre un Retit poste au sud du canal de Passchen-Haele fut repoussée. Sur le reste du front l'activité s'est bornée à des échanges ■'artillerie, des reconnaissances et des laids de patrouilles, ainsi que des expéditions aériennes. Ces expéditions ont Hé particulièrement importantes dans la Humée et la nuit du 5 et du 6 aVril au Hours desquelles les avions britanniques Hont allés détruire les communications à ^nrrière de l'ennemi et ont livré de-nom-Heux combats aux avions adverses. Un Htal de plus de huit tonnes d'explosifs |été jeté sur des aérodromes enne- ■ des dépôts de munitions et des voies lerrées. Pendant tout ce temps des com-Hats étendus eurent lieù dans l'air et 28 |vions britanniques manquèrent à l'ap- ■ Par contre l'ennemi eut 15 avions Hétruits et 31 machines furent obligées |e descendre, grièvement endommagées. I Dans le secteur français des progrès Hit été faits vendredi, au nord deJLan-H'icourt. Ni samedi ni dimanche il n'y a H de combats d'infanterie; les opérais, comme sur le front britannique, se |ont bornées à des duels d'artillerie et à H raids de patrouilles. ■ Des combats assez vifs ont eu lieu sur |Stokod„où les Russes après un com-Hat P0U1" un dépôt de munitions établi ■ la rive gauche, avaient établi des ■létachements sur la rive droite. Le 4 H l'ennemi ouvrit un feu violent dans H secteur de Peniaki, dans la direction Be Zolotcheff, bombardant la première H 'a seconde ligne russe. Dans la soi- ■ l'ennemi lança une attaque contré le lillag-e de Tchepele, mais l'assaut fut ■epoussé. L'ennemi ne se tint pas pour B»u et contre-attaqua à cinq reprises, B 'a su'te de quoi il réussit à pénétrer Ba,ns 'es tranchées russes, mais il en fut •jeté immédiatement. Au début de la Huit par une contre-attaque brillante les Basses rejetèrent l'ennemi une nouvelle H»' et nettoyèrent entièrement la posi- Sur la frontière de Mésopotamie et de erse, les forces britanniques du géné-îl Maude viennent d'opérer leur jonc-on avec les Russes. Cette jonction s'est P"ée le *2 avril sur la rive gauche du ''atai probablement à Kizil-Robat, à le trentaine de kilomètres au delà de 1 frontière de Perse où une sotnia de Vaques avait été dépêchée de lyhanikin ins le but de rencontrer l'es avant-pos-s britanniques. Les préparatifs de l'Amérique en vue guerre vont se faire sur une échel-l'gantesque. Le plan que l'état-ma-" général compte soumettre sous peu > Congrès et qui emporte l'approbation 1 Président prévoit l'augmentation de armée régulière et de la garde natio-e jusqu'à 600.000 hommes au moyen tn?agements volontaires, ou par des Ws sous les armes si les recrues.n'arment pas en assez grand nombre. En e®e temps une première armée addi-"nnelle de 500.000 hommes sera levée <l une conscription sélective d'hom-£s %és de dix-neuf à vingt-cinq ans, 1ne fois cette armée équipée et in-'Ulte un nouveau contingent de 1a importance sera formé. En deux K ^ temps l'état-major général comp-, Ver une armée de deux millions Nmes. ®ans la situation actuelle cette pério-Peut sembler longue et la guerre jjfrait être finie avant que l'armée tr|caine n'entre en action, fnais dans l'opinion de l'état-major américain rien n'est certain au sujet d'un fin prochaine de la guerre et l'Amérique fera ses préparatifs comme si elle devait contribuer, par son armée, à hâter la fin de la guerre.Entre temps le Congrès a reçu une" proposition d'allouer un crédit de dix-sept milliards et demi de francs pour couvrir les frais d'une première année de guerre. Ce crédit ne comprend aucune des avances à faire aux Alliés. Comment cette somme sera levée on ne le sait encore mais les banques fédérales dè réserve sont prêtes à souscrire immédiatement une somme de 10 milliards de francs. On peut juger par là de quelles ressources dispose l'Amérique. Ce n'est là encore que le côté financier; au point de vue industriel les Etats-Unis disposent de facilités qu'aucun autre pays du monde ne possède. L'usine d'aciéries de Bethlehem, à elle seule, produit plus que l'usine Krupp, et à côté de celle-là il y en a des milliers d'autres qui peuvent fabriquer des munitions ou d'autres articles de guerre. Pour donner une idée de l'échelle à laquelle les choses se font en Amérique, disons que plus d'un million et demi d'employés du gouvernement iopt du service de sûreté et à côté de ceux-là les inspecteurs et agents de recherche des départements de la Justice, des Postes, de la Douane et autres départements ont? été mis sous les ordres du chef du service de la Sûreté. Ces précautions sont si vastes que l'on croit que très peu d'espions allemands pourront échapper aux mailles de cet immense filet. 1 La paroh allemande • % Encore ur» ravire d « coulé Ymuiden, 5 avril. — Le Trevier,allant de New-York à Rotterdam avec une cargaison de 4.200 tonnes de grain pour la Commission for Relief en Belgique, a été torpillé, sans avertissement, à dix heures, hier matin par un sous-marin allemand à une vingtaine de kilomètres au large de Scheveningen. 25 membres de l'équipage, dont huit sont blessés, ont été ramenés ici à bord de deux loggers, dont l'un a ramené onze personnes, dont deux sont blessées grièvement et deux légèrement; les treize autres membres ■ de l'équipage, dont quatre grièvement blessés, se trouvaient à bord du second logger. Le sous-marin tira sur eux pendant qu'ils descendaient les canots et continua de leur lancer des obus pendant qu'ils - s'éloignaient du navire. C'est alors que l'équipage fut blessé. Celui-ci se compose de Hollandais, Norvégiens, Anglais, Canadiens et Belges. Parmi les grièvement blessés se trouvent le capitaine, le premier lieutenant, un mécanicien, le donkeyman, un chauffeur et un cuisinier. — Reuter. Note. — Le Trevier est un navire en acier à hélice jaugeant 3.006 tonnes et construit en*igo7 à West Hartlepool. T1 appartient au Lloyd Royal Belge. 0—o Le "Camilla'' coulé Copenhague, 7 avril. — Le vapeur norvégien Camilla, jaugeant 2.456 tonnes, avec une cargaison de blé pour la Commission du Relief a été coulé sans avertissement au large du Jâderen. Un vapeur est arrivé à Skudesnâs avec neuf survivants et deux morts du Camilla. Les survivants avaient passé cinq jours en mer avant d'être recueillis. — Reuter. o—-o Le siège de la Constituante russe Les ministres déclarent que l'Assemblée constituante siégera à Pétrograde, comme cela avait été primitivement décidé, et non à Moscou. Les " révélations " du " Times " et la famine en Belgique _i \ M. Henri Davignon, secrétaire de la Commission d'enquête , du ministère de la Justice sur les lois et coutumes de la guerre (délégation de Londres), a adressé à l'éditeur du Times et du Daily Mail la lettre suivante : Monsieur, J'ai lu avec soin les six articles écrits pour le Times par M. J. P. Whitaker. Les conclusions qu'il tire de son passage par la., Belgique occupée doivent être considérées comme les opinions d'un témoin, et, comme tell^, peuvent être contredites en tout ou en partie par les déclarations d'autres témoins. L'affirmation de M. J. P. Whitaker est triple : 1. On peut se procurer en Belgique occupée tous les vivres nécessaires à bon marché; 2. la population ne semble manquer de rien; 3. l'autorité allemande la traite avec douceur. Je n'ai pour ma part reçu aucun témoignage de ce genre ici à la Commission d'enquête dont je suis le secrétaire et où j'ai mission cfe recueillir toutes les informations concernant le sort de mes compatriotes en territoire envahi. Bien au contraire, de déclarations nombreuses corroborées l'une par l'autre et non concertées, faites ■ par des personnes ayant vécu de longs mois et des années en Belgique depuis l'invasion allemande, sorties récemment et ayant parcouru toutes les parties du pays,je me sens autorisé à considérer comme établies les constatations suivantes : 1. Il y a plus de 3 millions de Belges dont l'alimentation dépend uniquement du Comité national qui reçoit ses vivres de la Commission for Relief in Belgium. De ces 3 millions presque tout ce qui est ouvrier et petit bourgeois est incapable de rien payer par suite de l'arrêt de la vie industrielle et commerciale et est obligé de recourir aux soupes communales gratuites. Pour les personnes susceptibles de payer, si le Comité national n'assurait pas une stabilité de prix par ses centres de ravitaillement, elles seraient obligées de payer aux détaillants des prix de famine. 2. La mortalité augmente sans cesse dans tout le pays. A Liège, le nombre de morts est de 6 0/0 supérieur à !a moyenne et le nombre de naissances de 40/0 inférieur. La tuberculose a étendu ses ravages. A Bruxelles l'accroissement pour l'année dernière est de 30 0/0. La santé des enfants, par suite du défaut de nourriture appropriée, s'est détériorée au point de nécessiter le transport de milliers d'entre eux en Hollande. Faute de ressources, les comités de charité ne peuvent satisfaire aux demandes. La proportion des enfants ra-chitiques qui était de 4 0/0 en 1914 est aujourd'hui dp 21 0/0. 3. Les condamnations infligées aux Belges pour divers motifs d'ordre patriotique par l'autorité allemande sont continuelles. En un an (1916) 103.092 personnes dont 19.857 femmes ont été condamnées. Il y a parmi elles un nombre égal de Flamands et de Wallons. On devrait ajouter à ce chiffre les 150.000 victimes des récentes déportations dont le sort a-été suffisamment décrit sur des témoignages directs. Les jeunes gens qui ont réussi à passer la frontière sont une faible proportion, dans le nombre de ceux'qui ont été arrêtés ou tués en essayant de s'échapper. La peine de la seule tentative est aujourd'hui la peine de mort. Je crois de mon devoir, Monsieur, de vous prier de placer sous les yeux de vos lecteurs en publiant cette lettre les Vérités ci-dessus énoncées, persuadé que vous apprécierez qu'il y a lieu de mettre en regard du témoignage unique d'un voyageur étranger ce qui résulte de l'expérience de résidents nombreux connaissant la population et le pays. Agréez, Monsieur, etc. (s) HENRI DAVIGNON. Les " Virgin a Islands " seront fortifiées Le correspondant du Poliuken télégraphie j de New-York qu'il tient du gouverneur amé- ! ricain des Antilles danoises, le contre-amiral James H Olivier, que d'importantes fortifications seront établies dans les îles qui prendront le nom de " Virginia Islands " L'anniversaire du Roi Albert Un message du Roi d'Angleterre Un message du roi d'Angleterre Par ordre de Sa Majesté britannique, Sir Arthur Walsh, maître de cérémonies à la cour d'Angleterre, s'est rendu dimanche à la légation de Belgique pour remettre à M. Paul Hvmans, ministre de Belgique, un message contenant les congratulations du roi George. De nombreuses personnalités du monde officiel ont remis leur carte à la légation. La musique des carabiniers à Londres En m°me temps que plusieurs centres de la France et de la Hollande, la colonie belge de Londres a tenu à célébrer, avec éclat, mais sans donner à la cérémonie un caractère trop- officiel, l'anniversaire de S. M. le roi Albert au cours d'une solennité artistique qui eut lieu dimanche après-midi au His Majesty's Theatre, nom particulièrement bien choisi pour la circonstance Il y avait foule dans la vaste salle et nos compatriotes avaient tenu à se grouper nombreux pour acclamer, en une belle manifestation de loyalisme, le plus populaire des I souverains. Dans les loges d'avant-scène, avaient pris place S. A. I. et R. la princesse Napoléon, accompagnée de Mme Edmond Carton de W-iart, M. le ministre de Belgique et Mme Paul Hymans, le lieutenant-général comte de Jonghe d'Ardoye, chef, et les membres de la mission militaire belge ; le personnel de la légation de Belgique ayant à sa tête M. Gaston de Ramaix, conseiller de légation, M. le consul général de Belgique et Mme Pollet, M. Paul Lambotte, directeur des Beaux-Arts, etc. Notons encore dans l'assistance Mme Matton, M. Franck, sénateur ; M. \le sénateur et Mme Bergman ; MM. Borboux, député ; de Sauvage, . vice-consul de Belgique ; le chevalier Edmond Carton de Wiart, Koch de - Gooreind, Ramlot, le notaire Ka-velli, le'docteur major Jacobs, le commandant Reynties et de nombreux officiers. Disons aussi qu'on avait fait l'hospitalité large à de nombreux soldats blessés et en congé, dont la place était tout indiquée à cette manifestation patriotique et que nos vaillants boys-scouts, sous les ordres du commandant Dubois, s'acquittèrent à merveille du service d'honneur. , Le Belgian Artistes' Committee, aidé dans ses efforts par M. Lambotte, directeur des Beaux-Arts en Belgique et par les chefs de la mission militaire belge à Londres, avait eu l'initiative de ce concert, ayant eu de plus l'excellente idée de solliciter le concours de la réputée musique du 1er régiment des ■ carabiniers. Les visites de nos musiques militaires venant du front sont,pour les réfugiés belges, auxquels l'exil pèse doutant plus qu'il se prolonge, le meilleur des réconforts. L'allure martiale de nos soldats, leurs casques qui nous apportent un peu «de l'atmosphère des tranchées, leur musique entraînante, évoquant les belles et bonnes auditions musicales de nos parcs et de nos places publiques, tout cela, en nous faisant songer .au passé, fait miroiter deva,nt nos yeux l'idée du retour et raffermit de la façon la meilleure les courages chancelants. Nous n'avons plus à faire la réputation de là musique du 1er carabiniers qui se fit entendre et acclamer à cette superbe audition musicale du jour de Pâques. Elle fait la fierté d'un régiment qui sut se distinguer depuis le début de la guerre et possède à sa tête un chef d'une autorité inconstes-table.Le lieutenant Alfred Mahy, 1er prix de Rome, est un mucisien de tout premier ordre doublé d'un homme charmant et possédant le culte de son art. Il parvint en quelques mois à regrouper les éléments et à reconstituer le répertoire d'une phalange musicale, particulièrement éprouvée par la guerre.' On fit une ovation enthousiaste à nos braves soldats lorsque s'ouvrit l'immense rideau du théâtre et que l'on vit les musiciens au nombre de 74 groupés sur la vaste scène. Acclamations qui allaient en premier lieu au monarque glorieux, héros de la Solennité, mais .qui. en même temps qu'aux carabiniers, s~'adressaient à tous nos petits soldats qui, dans les tranchées de l'Yser, jouent leur rôle dans la plus affreuses des tragédies ! Les applaudissements s'étant tus, toute la salle debout écouta les accents de la Brabançonne, qui, depuis les premières heures de l'exil, ont, pour tous les Belges, une signification grandiose et que l'on n'entend jamais sans une pieuse émotion. La musique du 1er carabiniers étant la grande vedette inscrite au programme, c'est aux excellents éléments qui composent cet ensemble remarquable que nous dirons en premier.lieu combien grande fut l'impression qu'ils surent produire dans la marche du cortège de Déjanire, de Saint-Saëns, et dans cette belle ouverture de Benvevuto Celhnir d'une exécution particulièrement difficile. Dans le Caprice, en forme de valse lente ci Alired Mahy, morceau d'une conception tort originale,on admira beaucoup les grandes qualités de finesse d'interprétation, qui furent encore particulièrement appréciées dans 1 air de ballet Isoline, donné en bis. Au cours de la seconde partie, le public prit un plaisir extrême à écouter la Marche des Poilus de l'Yser, dédiée par le lieutenant Alfred Mahy au colonel Lahire, et la célèbre Marche du 1er Carabiniers. Ces deux oeuvres, d'une sonorité si guerrière, firent vibrer l'auditoire et furent bissées d enthousiasme. Le lieutenant Mahy et ses hommes ont obtenu dimanche, dans la capitale anglaise, un succès triomphal. ^°^re _re&retté poète Varhaeren ne fut pas oublié, au cours de cette solennité toute nationale, Avec une diction impeccable et une émotion intense, Mme Bianca Conta-Borne récita la Prière et Un Lambeau de Patrie, tandis que l'excellent artiste Mont bars dit, avec son talent si personnel, ces deux oeuvres combien différentes mais d'une beauté égale qui ont nom : Le Sonneur et L Escaut. La partie vocale permit au public d'acclamer Mlle Prudence Spanoghe, des Concerts du Conservatoire royal de Bruxelles chanteuse à la voix remarquable" qui sut interpréter dans un style impressionnant le grand air de Quentin Durward, et M. Steurbaut, le bel artiste de l'Opéra flamand d Anvers, qui chanta avec un art pariait Uns Vaderland, de Blockx, et Myn Moeder-spraak, de Benoît. Le violoncelliste E. De Vlieger, qui vient * de cueillir de nombreux lauriers au cours d une tournée en Grande-Bretagne joua avec toute son ame : Un Désir, la grande fantai-sle ^e F. Servais, et l'Echo. Jamais, nous semble-t-il, la tachnique du jeune virtuose ne lut mieux mise en valeur, aussi l'auditoire lui fit-il un succès délirant. Pour couronner l'impression d'art que laissa cette belle fête, disons à notre grand pianiste national Arthur De Greef combien le public fut heureux de réentendre ses Chansons flamandes, d'une si, belle inspiration. Interprétées pour deux pianos par le compositeur ayant comme partenaire l'excellent artiste qu'est M. Louis Delune elles furent acclamées comme elles le m iritaient Durant l'intermède et pendant qu'avait heu une " silver collection » en faveur des oeuvres de nos soldats, la princesse Clémentine fit appeler dans sa loge et s'entretint longuement avec Arthur De Greef et le lieutenant Mahy, auxquels elle adressa ses plus chaleureuses félicitations. j Le God saye the King clôtura cette jolie fete, si réussie au point de vue artistique et d'une parfaite organisation. La musique des carabiniers à Bradford • 13 ^ musi1ue des carabiniers est attendue. Bradford pour le mercredi n avril à 6 heures du soir. Le consul de Belgique, M. James , ainsi cIue les membres du consulat et les délégués militaires iront à sa rencontre, pendant que la musique du corps de police exécutera l'hymne belge. Les carabiniers seront conduits au Town Hall 011 leur chef sera re u officiellement par le lord-maire Le lendemain jeudi, ils assisteront à la représentation de l'Alhambra, puis ils exécuteront deux morceaux de leur répertoire pour clôturer la soirée. Vendredi 13 avril ils seront reçu au Khaki Club ou les dames de la ville de Bradford leur serviront un banquet. Le soir à 7 heures ils donneront un grand concert au St. Geor-®e*/rn^a". aU Pro*rï d® l'Orphans' Fund. Mlle Spanoghe, cantatrice du Conservatoire royal de Bruxelles, M. Ruelens, baryton, et d autres artistes se feront entendre Le samedi après-midi aura lieu à travers les piincipales rues de la ville une promenade militaire qui co-ncidera avec le premier Flag Day au profit du Lord-Mavor War Fund pour les soldats et marins. O O—ï— La retraite allemande n'est pas volontaire Dans un discours qu'il a prononcé à Lei-cester, Sii Gordon Hewart solicitor-général, a déclaré qu'il avait discuté, il y a deux ou trois jours la retraite allemande «avec le général Sir Wiliam Robertson, revenu d'Italie et de France. Le chef d'état-major général est ferme-ment convaincu que la retraite allemande est loin d etre volontaire. Prétendre que cette retraite est une manœuvre volontaire, dit-il, est en opposition avec des faits manifestes et c'est refuser de faire justice à la vaillance et au mordant de nos courageuses troupes.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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