La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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26 september 1915
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s.n. 1915, 26 September. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 01 juli 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/b56d21sg0x/
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I"LA MÉTROPOLE," the influential Belgian news-papcr now enjoying the hospitality of (Tiif «ptaniarh was removed to this country after the destruction by the Germans of its Antwerp offices. Through its appearance in conjunction with this paper thousands of refugees from Antwerp and other parts of Belgium are able to obtain the latest Belgiau news in their own language. LA MÉTROPOLE d'anvers, paraissant provisoirement a londres. 22ME ANNÉE. DIMANCHE 20 ET LUNDI 27 SEPTEMBRE 1915. Nos. 269 _ 270. LA GRANDE GUERRE. VICTOIRE ANGLAISE A LA BASSEE — CAPTURE DE HUIT KILOMETRES DE TRANCHEES ET DE 17C0 PRISONNIERS. — AVANCE CONSIDERABLE DES FRANÇAIS.—ILS FONT 12,000 PRISONNIERS. — NOUVEAU BOMBARDEMENT DE LA COTE BELGE— LES SUCCES RUSSES—LA MOBILISATION DE LA GRECE ET L'ALLEMAGNE—LA BULGARIE S'EXPLIQUE. D'excellentes nouvelles viennent de nous parvenir.du iront occupé par les troupes britannique.-: au sud du canal de La Basscc. à l'est de (irenay et Vermelles les troupes du maréchal Sir John Freuc-h viennent de remporter une victoire signalée, capturant environ huit kilomètres'de tranchées, sur une profondeur de quatre kilomètres à certains endroits,, faisant 1700 prisonniers, et se rendant maitres de huit canons. Les troupes anglaises attaquèrent sur un front étendu allant d'Ypres par Armentières jusque Loos et Hulluch, au sud de La Bassée, sur le canal de ce nom. Ce fut dans cette rcçion que le succès couronna les efforts de nos Alliés, qui après, une inactivité assez longue se sont distingué.# de façon splèndidev Par cette opération les limites extérieures do Hulluch et l'importante région minière aux alentours se trouve entre les mains des Anglais. Dans le nord de cette région et suivant les communiqués allemands et français, les troupes britanniques attaquèrent énergiquement à l'est d'Ypres, entre les deux importantes voies' ferrées vers Roùlers et domines et au bout de"la journée elles avaient conquis environ cinq cents mètres de tranchées allemandes; en même temps elle? attirèrent de nombreuses troupes ennemies de réserve. ce qui était probablement dans l'intention de Sir John French et le résultat de cette manœuvre apparaîtra sans doute, sous peu, dans les communiqués français. Cette opération s'était faite de concert avec les troupes du général J'offre, qui. d'Arràs, avaient dirigé une attaque contre les lignes ennemies, et parvinrent à briser la résistance allemande.. Suivant le dernier communiqué les positions capturées samedi ont été maintenues et comprennent le château de Carleul, le cimetière de Souche?,, ainsi que les dernières tranchées que l'ennemi occupait au sud de ia Célèbre position du " Labyrinthe." En Champagne les Français pénétrèrent dans les lignes allemandes sur un front de neuf kilomètres et demi et sur une profondeur variant de 16Q0 à :IS00 mètres. Toutes les captures furent 'maintenu es. Le nombre des prisonniers s'élève jusqu'ici à 12,000. La flotte anglaise n'est pas restée inactive non plus, ces jours derniers. Cinq grandes unités et une vingtaine de navires plus petits ont bombardé, samedi matin, les batteries allemandes sur la côte belge, en particulier autour de Zcebrugge. Le bombardement commencé à - x heures et demie du matin, dura jusque dix heures et demie, mais le batteries allemandes ne répliquèrent qu'à dix heures, et faiblement. Sur le front oriental, les contre-attaques russes continuent avec succès. Le.- Allemands furent repoussés de leurs positions auteur de Dvinsk, entre" la Dvina et Je lac Busiaty, où ils avaient renouvelé plusieurs jgis leurs attaques; dans la région du lac fiavhez ils furent également repousses et battirent en retraite en plein désordre. En Galicie l'ennemi lança s-és troupes à plusieurs reprises coatre le village de Xovo Olexinetz, mais ils en furent délogés par une violente contre-attaque russe, qui laissa aux mains de nos alliés plus de 3000 prisonniers et quatre mitrailleuses. Suivant les dernières nouvelles le nombre de prisonniers austro-allemands fait dans la région de Luck .-'est augmenté jusque' 6000 hommes et 128 officiers. La mobilisation générale de la Grèce semble avoir inquiété l'Allemagne de façon considérable, car elle croit que !a Grèce pourrait neutraliser et même empêcher complètement une attaque éventuelle de la Bulgarie contre la Serbie. A ces sentiments s'ajoute une grande amertume à l'égard de la Roumanie, dont les intentions ne se sont pas encore exprimées. Dans tous les cas les journaux allemands ont d«\s maintenant déclare la guerre à ce pays, et il's-ajoutent que malgré lui les Allemands passeront par Sofia. Quant à la Bulgarie, une communication semi-officielle faite à Sofia jette un peu plus de lumière sur les intentions de cette puissance. Comme la Hollande et Ja Suisse, dit cette communication, la Bulgarie a déclaré adopter une attitude neutre, mais armée, par suite des changements qui se sont produits récemment dans la situation politique et militaire. La l'iilgarie n'aurait pas la moindre intention aggressive, mais elle serait fermement résolue à défendre, les armes à la main, ses droits et î"'r| indépendance. Ce sont les mouvements de troupes effectués par .-es voisins, et le danger qui la menacent du fait de l'offensive austro-allemande contre la Serbie, qui l'obligent à prendre pareille attitude, ce qui ne l'empêche pas de continuer ses pourparlers avec les représentants des groupes belligérants. COMMENT "ILS" ECORCHENT LE FRANÇAIS. Extraits de récentes proclamations au gouverneur boche de Namur:— Il est nécessaire de rr-ndre attentif qu'il est interdit d'entrer dans des étables des bestiaux suspects d'aphte. Quiconque quittera un tel endroit sans avoir désinfecté les bottes et les mains, le ca? donné aussi les bras, et les vêtements, etc. —Par suite des arrêtés, hier, l'avocat Charles Moxhon a été condamné à un mois de prison. Ses deux fils aptes au service militaire avaient quitté sa maison l'un après l'autre; pour le deuxième, il n'aurait dénoncé Je fait, qu'après î jours et facilité que leur passage de la frontière ne pût être empêché.—Emile Ridelfoi a été condamné. L'accusé avait si peu d'influence pédagogique sur son fils Charles qu'il n'a pas pu empêcher que ce dernier a causé du scandale en imprimant sur de petits papiers "A bas les Boches" et en les jetant par les fenêtres dans les maisons habitées par les Allemands. LES BELGES EN RHODESIE. SUCCES DES TROUPES DU KATANGA. Les troupes du Katanga ^envoyées en Rhodesie s'y sont particulièrement distinguées à côté des troupes de nos amis et alliés les Ang'ais. écrit le correspondant particulier de la "Tribune Congolaise":— Jolies collaborèrent notamment à la défense de Saisi, position fortifiée, située entre Aber-j corn et Fife, à 40 kilomètres du premier de ces j postes. Cette position depuis janvier dernier, était occupée par le major O'Sullivan avec une troupe mixte composée de Belges, d'hommes de Ja Northern Rhodesia Police et de quelques volontaires. Le 28 juin. Je fort de Saisi avait été l'objet d'ulie première attaque des Allemands qui fut heureusement repoussée après toute une journée de combat acharné, a cours duquel l'ennemi eut 1D européens tués et environ 11 autres blessés, 19 soldats indigènes tués et de nombreux blessés. En se retirant.■ les Allemands abandonnèrent quantité de munitions, des fusils européens d'un type moderne, des revolvers automatiques, des équipements et des bayonettes, des chaises et, des tables. Les pertes des Alliés, après un combat aussi chaud, furent peu importantes: un seul soldat anglais tué ainsi qu'un soldat noir du Congo belge et deux membres de la \'.R. Police. Il y eut, de plus, sept ou iiuit blessés parmi les indigènes du Congo belge et quelques blessés parmi la N.R. Police. Depuis lors, des mouvements allemands ayant ét-; signalés à Neuhangènburg, on s'attendait à Saisi à une nouvelle attaque. Celle-ci se produisit le 26 juillet. L'ennemi, fort d'environ 2000 hommes (blancs et noirs), auxquels s'étaient joints quantité d'Arabés et de Rugâ-Ruga. attaqua et cerna la position occupée par 400 hommes de troupes anglo-belges. Le major De Koninck, stationné à Abercprn, ayant été avisé par un petit poste placé entre Âbèrcorn et Saisi de ce que le canon tonnait à Saisi, partit au secours de ce point. Il ne put atteindre Saisi, mais tint en échec une boniie partie des troupes ennemies. Le 31 juillet, l'ennemi somma Saisi de' se rendre. C es propositions reçurent l'accueil j qu'elles méritaient et le résultat fut que dans la journée du 3 août, l'ennemi battit en retraite en ayant subi des pertes évaluées à 40 tués et plus de 60 blessés. Douze cadavres ennemis furent retrouvés en un seul point de la position. A la date du S août, tout était calme. Le 28 juillet, un steamer allemand avait débarqué des troupes A Kituta; elles se rembarquèrent el revinrent à Sakalawe, où définitivement battues, elles purent se rembarquer, et regagner Bismârkburg. CE QU'ILS MANGENT. Le "Vorwarts" consacre un article aux nombreuses falsifications mises en circulation dans le commerce par le " capitalisme guerrier." On a commencé par le pain. Comme le gouvernement n'avait pas prêté 1' oreille aux avertissements des social-démocrates et se rendit compte trop tard de la gravité de la situation, une pénurie de grain se- produisit et l'on en vint au pain de guerre, qui. à cause du mélange de fécule de pomme de terre, contient 50 pour cent d'eau de plus que le pain ordinaire' et par conséquent possède une f-rce nutritive moindre. Des hommes d'affairés roués n'ont pas tardé à établir combien le principe qui consiste à "allonger" les produits peut devenir avantageux. . Un fabricant de. saucisses mettait de là fécule daiVs sa chair à boudin et fabriquait du saucisson de foie de première qualité. Une fraude ignoble se produisit h 1 occasion des" îiebesgaben." Quelques chimistes se sont acquis le mérite de nous avoir signale ,!^ danger des prépara-tjens de café à l'a base desquelles s.e trouve un odorant à l'aniline: le thé est falsifié de même manière; le beurre que l'on rend "durable" et qui est fait de talk à bestiaux, les écosses de cacao moulues que l'on consomme comme cacao pur et d'autres produits dont les cochons mêmes ne veulent pas. Un " ailongeur" de beurre pris en flagrant déiit, déclara brutalement que son produit se com-î>osait de. farine d'amidon mêlée de carbonate de soude grâce à quoi l'on retrouvait l'arôme du beurre naturel. Le même fabricant confectionnait du miel à l'aide d'acide de lic-de-vin, de sucré coloré et de parfum pour savon au miel. C'est occasionnellement que les pratiques se découvrent. La plupart du temps elles restent impunies. On doit redouter que dans les circonstances actuelles le nombre de ces falsifications n'aille en augmentant. C'est ce que l'on-dénomme: " Anpassungsfàhigkcit -1er Kriegsindustrie." .Le " Vonvàrts " se demande quel moyen radical il y faudrait opposer. 1 ne surveillance plus étroite des produits alimentaires et l'éducation du public quant aux falsifications pourront servir à quelque chose. -Mais il faut que le consommateur surtout ouvre "les yeux et ne se laisse pas duper. ECHOS. Fédération des notaires. Rappelons que c'est mercredi prochain, à 3 heures, qu'aura lieu à l'Hôtel Savoy la conférence que donnera le notaire Van de AValle, député de Ma M nés, sur Je rôle de la Belgique dans le conflit européen. AVIS A NOS CORRESPONDANTS. Nous tenons à rappeler aux personnes qui nous écrivent pour nous demander des renseignements que nous ne pouvons donner suite à leurs lettres si celles-ci ne-sont accompagnées de deujc timbres d'un penny pour la réponse. — En août 1914, les Allemands ont pillé et invendié 19S maisons dans la section de Saint-i Martin et 33 dans la section des Ailoux, à Tamines. LE NERF DE LA GUERRE. S'il fallait encore une preuve nouvelle pour justifier la confiance dans la victoire finale des Alliés et dans l'inéluctable défaite de l'Allemagne, que possèdent tous les hommes de sens réfléchi sachant observer et raisonner par eux-mêmes, on la trouverait dans l'aspect purement financier du conflit. Le succès évident que le grand emprunt des Alliés rencontre en ce moment aux Etats-Unis, même auprès des puissances bancaires plus ou moins germanophiles ou inféodées à des intérêts germaniques, est significatif sous ce rapport. Il montre que le crédit des Alliés est inattaquable et pour que cela soit, il faut évidemment que les Américains aient la certitude que la guerre se terminera à tout le moins par une situation qui permettra aux Alliés de faire, aisément face aux énormes obligations que représentent les intérêts d'un prêt, formidable. Les financiers, et surtout les financiers neutres, ne sont pas précisément des gens qui se paient de mots ou de promesses. Pour eux, il n'y a que les faits, les réalités, qui comptent. Les intérêts éthiques engagés dans le conflit lorsqu'il s'agit de sortir des millions de dollars de leurs coffres-forts, ne les concernent que très.accessoirement. Pour eux, ce qu'il s'agit surtout de posséder, c'est une probabilité élevée quant au point de'savoir si les Alliés auront, après la guerre, les reins assez solides ! pour rembourser graduellement l'emprunt j consenti et pour en régler les échéances. 11 1 est évident que cette probabilité dépend entièrement de l'issue de la lutte engagée contre lés puissances germaniques. .Si celles-ci devaient triompher, leur premier soin, pour i s'éviter à elles-mêmes, comme on le verra tout à l'heure, la faillite certaine, serait d'exiger des vaincus des indemnités suffisamment énormes, non seulement pour payer tous les frais consentis par l'Allemagne du chef de la guerre, mais encore pour déplacer vers Berlin le centre financier du vieux continent et pour transformer les pays alliés en vassaux économiques de l'Empire. Celui-ci ferait Certainement l'impossible pour que les obligations contractées par les Alliés à l'étranger ne puissent être remplies, au moins pendant un certain temps, si tant est que le paiement des indemnités ne soit échelonné sur une si courte période et ne nécessite des sacrifices tellement grands qu'il force Londres-Paris à postponér indéfiniment l'extinction de toute autre dette. Très certainement, les financiers américains n'ignorent rien de ces perspectives; ils les ont consciencieusement pesées et si, à la suite de cet examen, ils ont consenti un énorme prêt, dans de» conditions réellement, avantageuses, c'est bien, n'est-ce pas, qu'ils considèrent que la probabilité.,d'une victoire allemando est infinitésimale.Cet argument possède, nous semble-t-il, une grande force qui s'augmente encore si l'on songe qu'un emprunt allemand aux Etats-Unis, présenté dans les mêmes conditions, serait radicalement impossible. Une partie des deux premiers emprunts de guerre allemands a, il est vrai, été couverte aux Etats-Unis, mais il faut observer que, comme''dans d'autres pays neutres, ses souscripteurs ont été, exclusivement, des Allemands, des Autrichiens et surtout des Germano-Américains, qui ont agi, non par intérêt, mais par sympathie. La plupart, informés comme ils le sont sur la situa-non véritable des empires du centre et sur l'avenir réservé à leurs efforts,"ont dû avoir le sentiment très net de placer leurs dollars à fonds perdus, mais ils se sont cru obligés de souscrire, soit par patriotisme, par attachement exagéré au pays où ils sent nés, soit—et ce sera bien le cas le plus fréquent—parce que, faisant partie d'une communauté germanique ou vivant d'elle, ils ont cru nécessaire ou expédient de répondre à l'appel des représentants. offieiels.de l'Empire dans leur milieu. Un autre symptôme, d'ordre financier favorable aux Alliés se trouve dans la comparaison entre le système économique national ai-pli-•jué, par ces tenms qui exigent lies sacrifiers monétaires considérables, en Allemagne et cri Angleterre. Le système allemand repose exclusivement sur l'hypothèse que la victoire finale soit acquise en toute certitude aux empires centraux et qu'il soit possible. d'exiger des vaincus de très fortes indemnités. L'Allemagne est en effet un pays pauvre, c'est à dire vivant sans réserves, au jour le jour, où les signes de la prospérité sont tout en surface et dont les industries, déjà fortement surcapitalisées, ont eu vivement à souffrir de la guerre, soif, qu'elles aient été détournées de leur objet, qui est d'augmenter la valeur de matières brutes ou de demi fabricats, soit qu'elles aient été paralysées par l'arrêt presque complet de l'exportation. Par le fait qu'à peu de chose près l'Allemagne peut se suffire à elle-même pendant une certaine période et que la guerre y a été soigneusement préparée au point de vue économique, la faillite lui est épargnée, mais seulement en apparence, car pour arriver à ce résultat l'Etat a dû hypothéquer jusqu'à trois et quatre fois une fraction importante de la fortune, publique. Si, à l'issue du conflit, •ces hypothèques sont couvertes et au delà par ies vaincus, la situation peut être, rétablie; dans le cas contraire, la banqueroute est certaine. Le Dr Iielifrich a lui-même reconnu sans ambages que le budget de l'Empire ne se balance que grâce aux indemnités, probables et, notons-le en passant, les Allemands, qui reprochent à la Belgique de compter au point de vue de ses finances sur la victoire des Alliés, feraient donc bien de considérer la poutre dans leur propre œil. Quoiqu'il en soit, la politique financière allemande est une | spéculation, à tous les égards dangereuse, dont l'avenir de l'Allemagne pour une longue période. est le prix. * Rien de semblable, bien au contraire, chez les Anglais, comme le prouve le budget de guerre déposé par le chancelier de l'échiquier <"1 accueilli dans toutes les classes de la .société avec satisfaction. L'emprunt y intervient, mais une grosse part, des dépenses de la gueTre est couverte par les immenses réserves—à peine entamées—de la richesse acquise et par là taxation des profits des industries de guerre et des articles de consommation, qui font retourner au Trésor une partie du capitaj nouveau produit par le travail de. Ja nation. Pour la plus grosse part, c'est à la génération actuelle. qui n'a pas interrompu la grande couvre séculaire-de l'accroissement de la richesse na-1 tonale, qu'il en fait appel. L'Angleterre réserve ainsi l'avenir et combat l'Allemagne sur NOUVELLES DU PAYS. On annonce la mort de Mme Van den Nest, veuve du regretté sénateur d'Anvers. Mme Van den Nest était ia belle-mère de M. Huisman. conseiller communal de Bruxelles, et de M. Lçjeunë, fils ,de l'ancien sénateur de Verviers. » * » Les Allemands et les Autrichiens qui résident toujours à Anvers profitent évidemment de la situation pour exploiter les malheureux. Les Austro-Boches de. l'industrie diamantaire s'entendent à ce propos à merveille pour faire travailler nos concitoyens à des prix de famine. C'est ainsi qu'un bon ouvrier diamantaire, payé de 80 à 100 francs par semaine avant la guerre, gagne aujourd'hui— et c'est là un chiffre exceptionnel: 2ô francs! Les autres, moins bien partagés, doivent travailler à l'entreprise, ce qui leur permet, avec peine, d'arriver à toucher dix ou douze francs tous les samedis. Les locaux du Diamant-Club, B.curs voor Dianvmthandel et Fortuna sont à peu près ; déserts, à part les apparitions des boucs-dia-j maiitaires, porteurs de la liste d'emprunt, de guerre. Le y.wendel se fait au café Mandel et dans les cafés groupés autour du Diamant-Club.Pour pallier à la situation pénible des ouvriers diamantaires, créée par les patrons ' austro-boches, le syndicat anversois essaie de s'organiser en entreprise coopérative. Mais on craint, dans les milieux bien informés, que la tentative, très intéressante cependant, ne soit vouée à l'échec. * * * On sait, écrit le " Telegraaf," que les produits pharmaceutiques en usage en Belgique viennent d'Allemagne. Or il se fait que, pour des raisons compréhensibles, ce pays-là n'exporte plus de tels articles. Aussi, les prix montent-ils sensiblement. C'est ainsi que l'acide citrique, qui coûtait avant la guerre 5,2-5 francs le kilo, se paie aujourd'hui à Bruxelles 2ô francs. L'acide borique, de 73 centimes le kilo, est monté à 3 francs cinquante ! * * * A Herve Ja vie industrielle reprend un peu. La fabrication de la chaussure a de bonnes commandes. Les ordres sont de plus en plus nombreux. Il est vrai que 3a saison est favorable pour la vente des articles d'hiver et, dans les années normales, août et septembre sont les mois de grande presse. A cause du commerce des fruits qui bat son plein, c'est surtout dans les siroperies que l'activité s'est réveillée. On travaille dans les siroperies suivantes: Jules Thonnard, Pierre Chapelier-Galère et Defoumv frères. Il y a abondance énnormes de poires et de pommes dans le pays de Herve. Comme conséquence, beaucoup de cultivateurs s'outillent pour fabriquer eux-mêmes le sirop. Celui-ci, fabriqué suivant l'ancien système, revient un peu plus cher mais est plus recherché. * * * Un curieux effet de cette guerre, c'est que les habitants d'Ey-sden (Belgique) sont devenus Hollandais sans pouvoir se rendre en Hollande ! Pour sortir de leur territoire neutre et, passer de l'autre côté du canal de Liège à Anvers, ;i faut des- papiers bien en règle. Pour un étranger qui désire entrer dans notre saint dos ' saints, c'est encore pis. La plupart des ponts sont complètement fermé s ( (gesperd) aux communs des mortels. Le pont de Viecht. com-i niune limitrophe, n'est partiellement ouvert ; qu'à ceux qui sont pourvus des papiers exigés, très difficiles à se proeurer. Seuls, les cultivateurs de la zone neutre qui ont leurs récoltes 1 de l'autre côté du canal et inversement les riverains de gauche qui ont leurs champs à Evsden, peuvent passer trois lois par jour à des heures déterminées et toujours les mêmes. Les habitants de Lanklaar et de Mechclen-sur-Meuse, deux communes situées sur la rive gauche du éanal, ne peuvent passer qu à, Kys-den. Leurs propres ponts sont fermés. Tous les vélos à droite du canal, donc.en territoire neutre, ont été réquisitionnés. Il faut un passeport et des motifs très sérieux pour pouvoir circuler en train dans cette zone. LE GRAND-PERE DE HINDENBURG. Le général Hindenburg; dont le fétiche en bois se dresse à cette heure sur une place de Berlin, a des origines essentiellement plébéiennes—ce qui l'honorerait, s'il n'appartenait à 1a secte des guerriers farouches èt cruels. Son père était, comme, lui, un personnage vaniteux, il représentait le type du " parvenu." dans le sens méchant du mot. Le chef de cette lignée, le grand-père des Hindenburg. n'appartenait pas à l'armée; ses batteries n'étaient que des batteries de cuisine, car il professait, dans un modeste bourg de Westphalie, Je métier de fabricant de saucisses. 11 vendait ses produits de porte en porte, et son aspect était plutôt misérable. C'est à un " mot," spontané ou voulu, qu'il dut sa fortune. Un matin très rigoureux, il déambulait au hasard des rues, la tête coiffée d'un chapeau de paille, en dépit de ia neige qui tombait dru. — Seigneur Hindenburg,—fit ironiquement un officier supérieur très populaire dans le petite ville, en s'adressant, au saucissonnièr,— C'est donc la mode chez vous de porter des chapeaux de paille en hiver? --Régarde les pieds du seigneur Hindenburg, colonel. — Eh! Eh! Ils sont nus... — Les seigneur Hindenburg est trop pauvre pour se payer des bottines; alors, pour détourner l'attention de ses pieds, il met un chapeau de paille. — Admirable! admirable! Et combien as-tu d'enfants, seigneur Hindenburg? — Onze, mon colonel. — J'adopte l'aîné! Le lendemain, le futur père du général Hindenburg devenait...le fils du colonel. le terrain financier, non en minant sa richesse acquise, mais en utilisant la richesse nouvelle —méthode qui, sur ce terrain, assure sa victoire, d'autant plus sûrement que la lutte se prolonge. Cette comparaison est instructive. Elle justifie l'optimisme dos capitalistes américains. Elle confirme les espoirs que nous tirons de. la situation militaire. F. D. R. POUR LA BIBLIOTHEQUE DE LOUVAIN. UN MANIFESTE DE SYMPATHIE ESPAGNOL. A l'occasion de l'anniversaire de l'incendie par les Allemands de la Bibliothèque de Lou-vairi quelques intellectuels catholiques espagnols, ayant à leur tête M. Pedro Sangro y Ros ! de Olano, viennent d'adresser' au recteur de l'Université le manifeste suivant :— Madrid, le 26 août 1915. A M. le Recteur de l'Université de Louvaiii. Respectable M. le Recteur, Nous avons l'honneur de nous adresser à ! vous en ce jour-ci, anniversaire de l'incendie de l'Université de Louvain par les troupes allemandes, pour vous donner un témoignage [ de notre sympathie, en même temps que pour t vous exprimer ainsi qu'aux autres dignes membres de l'Université notre douleur et notre protestation contre ce qui mérite bien le nom d'attentat à la science et de transgression du droit des gens. Nous ne faisons pas, en ce moment, étalage de représenter collectivement un parti, une école ou une organisation d'aucune sorte; nous sommes, par conséquent, libres en exposant notre pensée sans la contrainte de l'esprit de corps qui souvent force les volontés en apparence les plus indépendantes. Quelques-uns d'entre nous ont visité en diverses occasions cette glorieuse Université et ont pu admirer de près ses richesses scientifiques, littéraires et sociales: tous, nous la connaissons et l'aimons suffisamment pour déplorer ce qui s'est passé, comme-une chose qui nous atteint directement, puisque les biens de l'esprit, dans la mesure où les représentait et les propageait •généreusement l'université de Louvain, ne peuvent être circonscrits en un pays ni reconnaître patrie ni frontière. Le tenips écoulé depuis que furent réduits en cendres les trésors intellectuels accumulés durant cinq siècles dans la vénérable Université, donne une plus grande force à une protestation formulée sur la base d'un jugement serein, après que s'est dissipée la première impression produite par le -fait et qu'on a pesé tranquillement les arguments par lesquels les auteurs de ce grand méfait ont voulu le justifier en présence de l'indignation du monde civilisé. Mais ce n'est pas seulement le dommage infligé à l'Université qui provoque notre protestation, bien que ce dommage soit immense et en partie irréparable. De ce dommage, l'illustre cardinal Mercier se plaint dans son admirable pastorale de 1914: "L'antique collège Saint-Yves, l'Ecole des beaux-arts de la ville, l'Ecole commerciale et consulaire de l'Université, les Halles séculaires, notre riehe Bibliothèque avec ses collections, ses incunables, ses manuscrits inédits, ses archives, la galerie des recteurs, des chanceliers, des professeurs illustres, au spectacle desquels maîtres et élèves d'aujourd'hui s'imprégnaient de noblesse traditionnelle et s'animaient au travail: toute cette accumulation de richesses intellectuelles, historiques, artistiques, fruit de cinq siècles de labeur, tout est anéanti..." Le .dommage, cependant, est encore plus grand pour ce qu'il contient d'outrage aux idées et aux sentiments les plus nobles de l'humanité, ceux par lesquels l'homme se différencie de l'animal et a reçu de Dieu notre Seigneur l'empire de la raison sur tous les êtres de la terre. Dans ce concept, l'incendie de l'Université de Louvain a mérité et méritera éternellement l'exécration de tous les hommes qui ne s'accordent pas à admettre la prééminence de la force sur le.droit, mais qui entendent, au contraire, que la force a pour destinée d'être toujours l'esclave et le bras inconscient qui a besoin de l'esprit pour réaliser la mission que Dieu lui a tracée dans le monde. Si semblable outrage restait sans protestation et sans réparation, ce serait le cas d'affirmer qu'on a effacé du cœur humain les sentiments du bien et de la justice, et que les sociétés modernes, loin d'acheminer l'homme vers un état de perfection pour mieux accomplir son destin providentiel, le font rétrograder aux époques qui sont, une opprobre dans l'histoire de l'humanité. Confiants dans la justice et dans la miséricorde divines, nous gardons aveuglément foi que bientôt passera ia tourmente et luira dans le ciel l'étoile de paix, grâce à la restauration de l'ordre moral si troublé par cette guerre, qui, selon la phrase énergique de notre- Souverain Po.nlife Benoît XV. mérite plus que le nom de guerre, celui de tuerie. Nous avons la conviction que cette restauration sera bientôt une bénie réalité, et que la. noble, l'honorée Belgique, que le Pape Pie X, de sainte mémoire,, et le Pontife heureusement régnant, ont présentée au monde comme upe nation exemplaire, retrouvera la plénitude de sa glorieuse vie spirituelle et scientifique, en reconstruisant ses temples, aujourd'hui ruinés, et en rallumant ie .flambeau de votre Université, de manière qu'on puisse dire d'elle ce qu'on a dit au XVTo siècle: " Athenae Belgieae.... latequc spargens lumen et nomen tuuin." Recevez, respectacle . M. le Recteur, les salutations affectueuses do vos dévoués serviteurs.Suivent ensuite les signatures de trente-huit notabilités appartenant au monde littéraire, scientifique et religieux, politique et parlementaire espagnol. MORT DE M. KEIR HARDIE. M. Këir Hardie, membre travailliste du Parlement, vient de succomber à Glasgow à une pneumonie. Né. en Ecosse, de parents ouvriers, M. Keir Hardie travailla dans la mine depuis ses sept ans et y resta jusqu'à 24 ans. Il devait secrétaire de l'Union des Mineurs du Lanarkshire et pendant quatre ans rédigea le " Cumnock News." En 1892, il entra au Parlement comme représentant du parti travailliste; au moment de s,a mort il représentait le canton de Merthyr Tydvil. LE JAPON ET LA BELGIQUE. UN CADEAU DE QUATRE MILLIONS. On annonce du Havre que l'ambassadeur du Japon a remis au ministre beige de l'Intérieur un chèque d'une valeur de quatre millions de francs, produit total de la souscription au Japon en faveur du fonds de secours pour la Belgique. VENTES DE CHAMPAGNE... REQUISITIONNE. Récemment la "Feuille d'avis" de Genève publiait l'annonce suivante:— * UNE OCCASION EXTRAORDINAIRE est offerte à ceux qui ont l'emploi de vrai Champagne. Nous possédons à Stuttgart la-marqué X...., d'Epernay, introduite dans six cents hôtels suisses de premier ordre, il y a 197 marks 50 de frais à Stuttgart. Cette raison . nous oblige à abandonner la bouteille à 2fr. 50 sans les frais, alors qu'elle nous revient au double. The Monopol Champagne Co., Union champenoise, Société anonyme suisse, Lucerne. Des citoyens suisses ne voulurent pas laisser passer cette annonce sans protester. Un habitant de Zurich écrivit à la maison indiquée et en reçu la réponse suivante:— " Nous avons le regret de porter à votre connaissance que ndus n'avons pas trouvé vos réflexions bien utiles (sic) attendu que. dans un pays neutre l'acheteur doit s'interdire toute réflexion de nationalité surtout en temps de guerre. Si vous tenez tant à savoir qui nous sommes, sachez que nous sommes une société anonyme suisse, tout simplement." D'où cette réflexion du journal de " Suisse " :— "Il est évident que nous n'avons pas, noua neutres, à provoquer le boycottage de telle maison dont la nationalité nous désoblige, mais nous avons le devoir de protester quand, abusant de notre neutralité dont il se couvrent. des gens viennent nous offrir certaines marchandises payées nous savons trop bien avec quel argent." LE PROBLEME DU CUIVRE. ï,e journal technique allemand "Eicktro-technische Zeitschriît" jmblie un long article sur la réquisition du cuivre. Il résulte, comme on va le voir, de c-ct exposé que nos ennemis ont à se préoccuper de cette question plus qu'ils ne veulent l'avouer. L'industrie électro-technique doit défendre énergiquement le point, de vue suivant: lés administrations doivent employer d'abord les quantités de cuivre dont il est le plus facile de se passer ou qui peuvent être le plus aisément remplacées. Les installations électriques ont un caractère d'intérêt public. Leur exploitation ne peut être interrompue. D'autre part Jes machines, transformateurs, etc., construits mais non encore en service, coûtent un prix tellement plus élevé que la valeur du cuivre qu'ils contiennent qu'on ne peut songer a les modifier pour en extraire le cuivre que dans les cas d'urgence absolue. J1 faudra d'abord songer à employer les toitures en cuivre des églises et des châteaux. Les cloches des églises renferment de grandes quantités de enivre. L'industrie électrique doit insister pour que ces stocks soient, utilisés d'abord. Avant de s'adresser à l'industrie électrotechnique, il faudra remplacer lés boîtes à feu des locomotives. Cette mesure suffirait à fournir 1.30,003 tonnes de cuivre. ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. Des ouvriers belges désirant travailla- dans Roy«uine-Unr sont informes que ie? " Board of Tradè Labour Exchanges" (qui sont les seules autorisées par la gouvernmcDt britannique el« présenter ries . ouvriers belges aux patrons anglais), ont un grand nombre d'emplois a conférer, surtout dans le industries agricoles et du génie civil. Des offrss de service doivent être faites à la Bourse du Travail la plus proche du domicile; Pour l'ad-esso se renseigner au bureau de postes de la localité. Des beiges se trouvant dans les asiles de réfugiés à lyondres peuvent s'adresser aux Bourse» du Travail qui sont établies dans ces asiles; d'autres Belges résidant à t.ondres, à la Bouts# du Travail à Aldwych Skating Rink. POUR UN PENNY nos compatriotes achetant le "STANDARD" ont un excellent journal qui leur permet de se perfectionner dans l'élude si nécessaire de la langue anglaise par la lecture d'attachants articles et des nouvelles de la nuit. Us ont en outre "LA MÉTROPOLE" qui s'efforce de faire tenir dans une page les nouvelles et les articles esscnliels. "annonces. 9 pence 1a ligne.—Joindre le montant aux ordres, s.T.p. DAME voudrait rencontrer autre dxme pour rentrer <ma«T»b]c à AnTers.—Frrire: T. C-, Wfjbjook LlouM, Sborl-o-n.' St. John, BaAinfrstoke. D^ENTISTRY.—VI( TOR ( OTJl.S. "d'Anvers (rur QuHlin), oonsnltAtions tous jours de 2.30 a 5 heuro-v — Oïâord-stre^t, 551. Téléphone. 2782 MayiVir. -, JULES JOTA', ôô de ligne, baraque 1~>. ramn d'Hs.rdçr\vyk. Hollande, demande un poil de linge, pour X«ifwr l'hirtr tvochain. IINDUSTRIELS beiges ayant besoin machines pour briquetteriès et meurtries désirent se mettre ta rapport, arec usin? mporta-oto Erriiv: "Comité Bclgr": Bain. 5, à Rcttercaui. _ \,TERD4 Guillaume. 1er ianc'f'T- u escadron t u dif isioi ô'.V. B.. en cnmpa.jnp désir", nouvelles de î»i parents ou mnrmine pour correspondre arec lui. NAISSANCES. MR. rl Mme. RAYMOND G'FVERS annoncent l'heurfu*e r>a;ssMio* de leur fits Mauric*.—Hi1! Moatpclicr-roivl, Ealin», W. (Aliddleoex), 25 Septembre, 1915. MUS1C NOTES. SEASON OF OPERA IN ENGLISI ing many notable people; and everv care is be:.i taken to present the separate opéras in the con P elest manner possible. The cast on Saturd; night will be as follows: The two chieil rôles v . I be undertaken by Mr. Webster Millar and Mni Minmn Mr. Wilbi.m Sanuip!! 121- p ^ il ig ! be repeated, Mme. Tita Brand Gammaerts again î- acting as reciter of the poem. ty On Friday a Concerto in O minor for two il vioïins and strings by Bach will be heardforthe e. first time in publie, the soloists being Mr. Arthur f. Afr ThnniaïW Tlt/-. svm- "THE ONLY CIRL." COMEDY WITH MUSIC AT THE a Dnr rn rrinp a aum tion with a feniale! Ho gels over the difficulty by telling her that they wiïl work togetlier rnerely as two machin-es turning out a play; that any idea of sex sliall never enter the he;id of c:ther of theni; that she to him shall be plain W il son. Tf ic env ,,V ÏCS, 1-.1- .mv r>r, fma the warrlng wives and busbands werc excellently difTerentialed, and Mr. l}avy Burnabv was «spécial 1> funny as a disillusioned man. Tbere is an excellent song for the tlnee wretched busbands and ano'.her one for the wives. And, lînally, Miss Mabel Russell, as a soubrette with

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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