La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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28 september 1915
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s.n. 1915, 28 September. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 03 juli 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/2n4zg6gx60/
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"LA METROPOLE," the influential Beigian news-paper now enjoying the hospitality of tfije §t;;r,ïiar&, was rernoved to this couatry after the destruction by the Gerraans of its Antwerp offices. Through its appearance in conjunction with this paper thousands of refugees from Antwerp and other parts of Belgium are able to obtain the latest Beigian news in their own Ianguage. LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22me ANNÉE. MARDI 28 SEPTEMBRE 1915. ntiI*TT/>frrAlT T f I AT ATTTTT7 T T TV O T\TT T N°- 271. au i> jqjil. LA GRANDE GUERRE. deux grandes victoires dans l'ouest—les opérations entra- vees par la pluie.—ce que signifient les succes—les consequences—renforts venus de l'est ?—les succes russes.—la mobilisation de la bulgarie- bonnes nouvelles de l'emprunt. les deux grands succès remportés par "nos tiiilaats alliés anglais et français inaugurent ,ne des semaines les plus critiques de l'his-ire de cette guerre. La victoire des Anglais aible indiquer que la possession par l'enfui, soit de La.Bassée, soit de Lens, soit jàe en grave danger. Ces. deux endroits ne it pas seulement des centres de routes et voies ferrées.de la plus haute importance, lis ils constituent en même temps les denses extérieures les plus importantes de ille, la grande forteresse et en même temps i plus grande jonction de chemin de fer au jord de la France. Cependant le succès des Français en Gham-ijrae est d'une envergure beaucoup plus grande. Ici la ligne allemande a été brisée fiir près de vingt-cinq kilomètres, avec un kilomètre et demi à cinq kilomètres de profondeur. Le nombre de prisonniers n'a. jamais été aussi grand depuis la retraite de von Kliïèk sur la Marne, et depuis douze mois il jiV a pas eu d'opérations aussi étendues. Et encore n'est-ce là qu'un commencement. Cette at:aqiie a commencé, en réalité, il y a un mois; pendant des semaines les canons des Alliés ont craché un déluge de mitraille sur les laborieuses défenses allemandes., érigées pendant line période d'inactivité de près d'un an, et sur lesquelles ils avaient, fondé les plus beaux espoirs. Les voilà détruites sans espoir de pouvoir les reconstruire., mais avec la crainte que les mouvements des Alliés n'en deviendront que plus faciles et plus étendus. Cette, attaque a été opérée en- deux endroits du saillant qui a pour sommet Compiègne et à distance à peu près égale de ce point. Autour de La Bassée et d'Arras se trouve un. réseau extrêmement dense de voies ferrées et de lignes secondaires, ayant comme noyau central Lille, et indispensables à la sécurité de la forteresse. A l'est, au-dessus de Lens, se trouve Témi-nenee connue sous le nom de colline 70. tombée aux mains des Anglais, qui domine toute la contrée aux alentours. En Champagne, une région ouverte, légèrement ondulée, le terrain se prête admirablement à une offensive, avec son sous-sol crayeux qui permet de négliger les pluies intenses qui sont tombées ces derniers jours et qui auraient pu entraver les mouve- . ments de nos Alliés. Si dans cette région les Français pouvaient enfoncer un " coin " dans le genre de ceux de von Mackensen et qui ont été si profitables à te dernier, ii ne faudrait guère s'étonner de voir toute la ligne allemande reculer sur des nouvelles positions sur la Sambre et la Meuse. Mais le fait que les succès cités plus hauts ont été obtenus dans un véritable déluge de pluie, (ait bien augurer du moral des troupes françaises qui ne se laisseront arrêter par rien. Suivant le communiqué français d'hier la bataille continue sur tout le front où toutes les.avances -ont été maintenues. A différents ^ndr'oHîs ies Français ont pu déloger des Alle-iuan^j-'de certaines positions qui avaient été ii-passéés. Le nombre d'officiers faits prisonniers- en Champagne s'élève à 300 et non à 200. Sur d'autres points du front il n'y a eu }ue des engagements d'artillerie. De Belgique on annonce des mouvements le troupes considérables dans la direction de ouest. On peut, cependant, se demander si, ivcc l'offensive énergique dans, l'est et les succès que nos alliés russes viennent de remporter, il sera possible aux Allemands de ,dé-acher beaucoup de troupes sans paralyser eurs propres mouvements. Que nos succès laus l'ouest n'aient pas réjoui beàùcôiip les Ulëmands. cela se comprend. Le bulletin jfficiêl de Berlin dit que les efforts ne les ont ;uère rapprochés de leur but, malgré une réparation de plus d'un mois ; il avoue qu'il ' y a eu naturellement de grosses pertes en îornmès et en matériel se trouvant entre les loux positions la position de Souciiez a été 'volontairement évacuée." Le seul baume Jour les cœurs allemands est que le 39e régi-neut de la Landwehr ainsi que celle, do Hçsse ït^Allemagne du nord, ont été très braves ' VïMris l'impression est celle d'une iinménse . iax.i&fàc.tion et de reconnaissance; à Amstér-larn la satisfaction a été également fort grande, andis qu'à Sofia les Bulgares auront probable-nen't été surpris peu agréablement. Nos Alliés russes, entretemps, continuent la utte avec une détermination sans égale. Les Positions de Dvinsk sont inchangées, tandis ju'à Vileika, à l'est de Vilna, les Russes re-:apturèrent, après une charge à la bayonnette, es villages d'Ostrofî et de Cîhvitz. Â l'est de Wogrodek l'ennemi fut repoussé de ses ranc-hées, et plus au sud le village de Podlugu ut recapturé. Sur le restant du front la situation est inchangée. En Bulgarie, où l'action de la Grèce a causé me certaine stupéfaction, la mobilisation l'avance que très lentement et dans certains fillages il s'est même produit des révoltes, j'enthousiasme fait entièrement défaut, et la •ommunication suivant laquelle le pays observerait une attitude de neutralité armée, n'a Produit que fort peu d'impression. De New York arrive la nouvelle que la com-nission pour le grand emprunt des Alliés est irrivée à un accord virtuel. La commission ra à Chicago pour conférer avec les banquiers le l'ouest. En même temps nous apprenons lue l'Autriche a donné satisfaction complète }ux Etats-Unis pour ce qui regarde le Dr ûumba, l'ambassadeur, qui sera rappelé définitivement.— Nous n'aurons plus de poupées boches." •a manufacture de Sèvres vient de mettre à la Imposition de toutes les faïenceries qui lui ivaient demandé conseil pour concurrencer Allemagne, les procédés nécessaires à la fa-Ti cation des têtes de poupées; elle a même ^'êté à plusieurs industriels ses chefs de fabrication.^os fillettes et nos bébés seront donc dé-wrassés des grossières poupées à joues sail- j antes si caractéristiques des produits allemands. L'ŒUVRE DES PRISONNIERS DE GUERRE. Cette oeuvre fut conçue, montée, organisée en quelques jours à la suite d'innombrables demandes de secours, émanant des prisonniers en Allemagne. L'œuvre se donna pour tâche de secourir immédiatement tous les ' prisonniers, tant Belges que Français, originaires des territoires occupés. Beaucoup de ces malheureux appartenaient à des familles qui ne pouvaient les secourir étant dans l'impossibilité de communiquer avec eux ou se trouvant dans une situation ne permettant pas d'adresser des secours. Le moyen employé fut extrêmement ingénieux. Partout, même dans les plus petits villages, il fut envoyé des carnets de bons de 2, 5 et 10 francs, donnant droit à une cantine composée de pain, de biscuits, de chocolat, de charcuterie, de conserves alimentaires, de tabac et de cigarettes. Ces compositions sont variées et extrêmement intéressantes. Au verso de chaque bon un emplacement j est réservé pour l'adresse du prisonnier et . pour celle de l'expéditeur. Ce bon est aussitôt j retourné au siège central de l'œuvre par les | correspondants (il en existe dans toutes les ; localités et leur nombre dépasse le mille) et trois jours après l'arrivée du bon à Bruxelles, l'envoi au prisonnier est effectué. Tous les deux jours, deux à trois grands wagons plombés quittent Bruxelles pour les camps allemands, emportant iiius de cinq mille cantines. Un bordereau et une lettre de voiture ac- j compagnent chaque envoi. Le bordereau com- j porte le nom de plusieurs destinataires et ; laisse un émargement pour leur signature, j Ces bordereaux sont retournés au siège de i l'œuvre ; de cette façon, si la carte jointe aux j cantines n'est pas retournée par le prison- j nier, l'œuvre a la preuve que le colis a été i délivré. I L'activité de la cantine dii soldât prison- ; nier n'a cessé de progresser et le cent mi;- j lième envoi a été enregistré dans le courant ! du mois de juillet. Ce résultat est d'autant i plus marquant que l'œuvre ne fonctionne que depuis trois mois. Le personnel employé aux différents services comporte 108 personnes. Depuis la création do cet organisme, l'on a délivré 134,999 bons se subdivisant comme suit ;— 41,978 bons de 2 francs. 78,933 bons de 5 francs. 14,088 bons de 10 francs. se montant au total à la somme de 619,501 francs. Au 14 août, l'œuvre avait expédié 109,310 cantines, dont- un tiers, soit plus de 36,000 cantines ont été adressées à. des prisonniers nécessiteux. Pendant îe dernier jnois, le nombre des envois s'est élevé à 33,047. Il a été envoyé aux prisonniers français plus de 20,000 cantines. Une médaille commémorant l'œuvre, due à GodfroM Devreese, vient d'être frappée; elle représente, à l'avers une jeune femme vue de dos passant le bras par le judas d'une cellule de prisonnier, accompagnée d'une petite fille que lui passe les cantines. Au revers, un soldat assis dépose un baiser reconnaissant sur la main de celle qui vient de lui apporter aide et assistance. les fils du roi a eton. Du Cf Courrier de l'armée" (belge):— Les deux fils du Roi, le duc de Brabant et le comte de Flandre, sont partis pour 1 Angleterre, où ils vont commencer leur éducation scientifique. Dès le 27 de ce mois, ils entreront au collège d'Eton pour y suivre,les cours; ils y retrouveront l'un - des fils .du roi . d'Angleterre, qui a déjà fait une année d'études dans ce vieil et aristocratique établissement. Le duc de Brabant. oh le sait, était entre au 12e de ligne dans les premiers jours d'avril dernier. 11 a pris congé de ses camarades lorsque ce régiment est venu se reposer à proximité, du front. Des journaux ont annoncé naguère que le duc de Brabant avait 6L nommé caporal. L'information est inexacte. pour votre .beaute, madame... On rit beaucoup à Bruxelles du trait d'esprit lancé par une de nos jolies mondaines à un officier teuton. Il y a quelques jours, cette mondaine, qui est aussi une femme généreuse, avait organisé une séance au profit de nos blessés de la guerre au Cinéma-Eden de la rue Neuve. Quelques officiers allemands y assistaient. Entre deux films, notre aimable concitoyenne fit une collecte; comme elle passait, assez indifférente, auprès des Boches, l'un d'eux, ouvrant son portefeuille, déposa un billet de vingt marks dans le plateau :— • — Voilà pour votre beauté, Madame, fit-il. — Merci. Et maintenant pour mes blessés, s. v. p.? Le Boche, la mine déconfite, y alla d'un deuxième billet. 11 paraît qu'il quitta la salle avant la fin de la séance. nos chevaux de trait. Les Allemands ont commencé, dans tout le territoire ccupé, une nouvelle rafle de chevaux, pour leur armée. Ce sont surtout les Flandres et le Limbourg qui en sont les victimes. A Brée, Neerpelt, Achel et Overpelt, c'est à peine s'il y a encore une écurie habitée. A Hasscit, on a vu passer, pendant la dernière semaine, plus de deux cents chevaux réquisitionnés.En outre, les paysans ne sont pas contents du prix payé par les Allemands. Pour combler les vides résultant de ces réquisitions et permettre aux paysans d'exécuter leurs travaux agricoles, les Allemands ont organisé dans certaines communes la vente de chevaux d'armée réformés. Quelques paysans en ont acheté—très cher, bien entendu—et en sont très mécontents. Ces chevaux ne conviennent pas du tout pour le travail de la terre. Et ainsi nos malheureux fermiers sont volés de deux côtés. iVIArVUl LA RECONSTRUCTION DE LA BELGIQUE. UN RAPPORT AU ROI. M. Georges Helleputte, ministre de l'agriculture et des travaux publics, vient d'adresser au Roi un rapport des plus intéressants sur la reconstruction des communes belges détruites. On s'apprête déjà partout, en Belgique sous l'œil même du destructeur à réédifier ce qu'il a détruit. " Le gouvernement, dit le ministre, a le devoir de seconder cette noble tâche." Mais il serait téméraire de rien tenter maintenant :— " Que fera-t-il (l'ennemi) le jour où, subsis-sant la défaite que tout annonce, il sera chassé du pays? "Ne cherchera-t-il pas à se venger en détruisant ce qui nous reste encore? " La retraite ne viendra-t-elle pas ajouter ses horreurs à celles de l'invasion? "Personne, au début de la guerre, n'aurait pu supposer qu'un empire, qui se dit civilisé et qui avait osé rêver l'hégémonie du monde, se serait rendu coupable des atrocités dont nous été témoins. " Personne aujourd'hui n'oserait espérer que, revenu à plus d'humanité, l'ennemi renoncera à ses cruelles pratiques. "Il faut donc attendré qu'il ait disparu pour songer à rebâtir nos édifices et nos demeures, .sous peine de commettre -une faute d'autant plus grave qu'elle serait sans excuse. " C'est par dés travaux provisoires qu'il faut pourvoir aux nécessités du moment et fournir des abris à nos malheureuses populations. Dans de nombreuses localités on s'est mis à l'œuvre avec lui zèle qu'on ne saurait trop louer. " Mais dès qua la liberté sera reconquise, il faudra s'occuper de réédifier ce que la sauvagerie allemande a détruit. " Il faudra, le faire sans perdre de temps et à mesure que le sol natal sera libéré." Le ministre des travaux publics écarte l'idée de ceux qui auraient voulu "conserver à l'état de ruines nos monuments et nos localités détruits. "La Belgique, dit-il, n'a pas besoin de conserver ses ruines pour se souvenir de ses malheurs. Elle a la fierté de vouloir reconquérir son intégrité première. Un monument dans chaque localité, portant les noms des soldats morts pour la Patrie et des habitants assassinés; une inscription commémorative sur chaque habitation, sur chaque édifice relevé, suffiront pour nous rappeler le passé. " lis enseigneront aux générations futures qu'il n'est plus permis de croire à la parole de ceux qui. après avoir solennellement garanti notre indépendance, ont déchiré les traités qui portaient leur signature, ont envahi notre territoire, ont mis notre pays à feu et à sang, ont massacré des populations sans défense. " Us nous maintiendront, dans la résolution de ne jamais nous départir de notre loyauté traditionnelle qui est l'honneur de la Nation belge, majs d'être toujours prêts à repousser toute atteinte à l'indépendance de la Patrie." L'arrêté-loi que l'honorable ministre soumet à la signature iovale; tend à permettre au .gouvernement de donner une direction générale au plan d'alignement des communes et à réaliser ainsi quelques-unes de ces améliorations radicales dont le progrès des études sur la construction des villes avait fait naître l'idée, mais qu'on ne pouvait songer à pratiquer que dans les régions non encore bâties :— " Ne faut-il pas que nos villes et nos villages soient rebâtis en tenant compte des exigèncés légitimes qu'ont fait naître la connaissance plus approfondie des lois de l'hygiène, le développement des modes nouveaux de transport et le souci plus intense de respecter les lois de l'esthétique? "Les projets d'alignement ou d'aménagement d'une certaine importance sont ordinairement transmis, pour avis, à la Commission Royale des Monuments et des Sites, dont le siège est à Bruxelles. " Dès que la capitale sera évacuée par l'ennemi, une procédure analogue pourra être suivie. L'arrêté-loi prévoit que ces projets seront envoyés à l'avis d'une Commission spéciale, composée de membres effectifs de la Commission Royale des Monuments et des Sites résidant dans la partie non envahie du pays, et d'un délégué de la commune intéressée." En attendant ils seront renvoyés à une i commission spéciale, composée des membres effectifs de la Commission résidant dans la : zone non envahie du pays, des membres corres-! pondants résidant dans la zone non envahie i de la province, et d'un délégué de la commune intéressée." L'Etat et les provinces auront comme les communes, le droit d'acquérir les immeubles à incorporer dans la voie publique " selon les règles les plus èxpéditives de l'expropriation pour cause d'utilité, publique." Il importait de donner au Pouvoir central, : pour l'approbation des autorisations de bâtir qui lui seront soumises, des droits aussi étendus que ceux que possèdent, en temps normal, les pouvoirs locaux. Il ne saurait être contesté que relever tant de ruines dans la Belgique entière intéresse à tous les points de vue la généralité des citoyens. C'est ce à quoi pourvoit l'arrêté-loi que publiera incessamment le " Moniteur." — Il se confirme que M. Max. bourgmestre de Bruxelles, a été transféré de Glatz à Francfort. Cette mesure, que la santé de M. Max exigeait, est le résultat des démarches di; ministre d'Espagne à Bruxelles et de M, Maurice Lemonnier, faisant fonctions de bourgmestre de la capitale. — Le Dr Modeste Terwagne, député belge; vient de créer, â La Haye, un journal qui s'appelle " Hët Belgisch Dagblad." Il s'est assure la collaboration d'écrivains distingués, notanp ment MM. Ch. Herbiet, E. Preumont et Léonce du Catillon. Nous souhaitons à notre nouveai confrère tout le succès que lui permet d'espère] le noble but patriotique qu'il poursuit. NOUVELLES DU PAYS. On se rappelle les tentatives faites par les Allemands pour s'emparer, au domicile de M. Francis Wiener, avocat, fils du défunt sénateur Sam Wiener, des dossiers qu'avait possédés ce dernier en sa qualité d'avocat de la liste civile et d'ami personnel de Léopold II. Aux détails publiés, notamment concernant les dossiers du feu roi, un correspondant du " New-York Herald " en ajoute d'assez curieux. M. Sam Wiener possédait également les dossiers relatifs au procès en revendication d'une pension alimentaire engagée contre le duc d'Orléans par sa femme, l'archiduchesse Marie-Dorothée d'Autriche. Le défunt confident de Léopold II et avocat de la liste civile était également détenteur de maints papiers inédits concernant le mariage de l'archiduc Maximilien, empereur du Mexique et frère de François-Joseph, avec la princesse Charlotte, et touchant à certains démêlés entre les cours de Vienne et de Bruxelles à la suite de la mort tragique de Maximilien à Queretaro. C'est l'ensemble de ce butin qu'ont visé les Allemands en osant violer chez M. Francis Wiener le secret professionnel de l'avocat. Dans les cercles officiels belges on se montre d'autant plus indigné de ce nouvel outrage au droit, qu'il est susceptible do léser, non seulement le fils et héritier de M. Sam Wiener, mais encore toutes de.3 personnes dont il avait reçu les papiers en dépôt. * * •» L' "Ami de l'Ordre" annonce que les tribunaux boches fonctionnent^sans répit. Parmi les condamnations anodines—mais la liste en est, longue—mentionnons le nom de l'avocat Max Wasseige condamné à dix marks d'amende ou à deux jours de prison " pouT avoir laissé errer son chien sans muselière ni laisse, contrairement à l'ordre du gouvernement."La veuve Désiré André s'entend condamner à deux mois de prison " pour avoir retenu un grand nombre d'armes dans son logement sans en avertir l'autorité." L'indignation contre le journal 1' " Ami de l'Ordre " est grande dans toutes les classes de la population; sa platitude envers les autorités allemandes est vraiment révoltante: ne ra-t-.on pas vu offrir à von Hirschberg ses félicitations à l'occasion de son anniversaire et rfopercier von Longchamps-Bérier d'avoir fait&Vekir d'Allemagne les malheureux pri-soni^is^iv^s de Dinant! *"* x * * * Les Allemands font de grandes difficultés pour ri^yer les réquisitions. A Anvers, sur 80 millions de réquisitions, 20 millions seulement sont payés. ^Le gouverneur civil d'Anvers, M. Strandes, a été remplacé par M. Sthaman. * * * Sans doute intéressera-t-il nos lecteurs an-versois de s'avoir que M. Georges Colin, le jeune premier fêté du Théâtre des Variétés d'Anvers, voyage actuellement au Japon. Le ténor Campagnola est maréchal des logis aux Chasseurs d'Afrique, sur lè front. M. Paul Jorge fils est infirmier à Reims. M. Cosset se trouve dans les tranchées à Verdun. M. Rémy que nous applaudîmes tant de soirs remplit son devoir dans une compagnie cycliste de l'armée française. Martin de Vloët, décoré de l'ordre de Léopold, engagé volontaire à 45 ans, est mort glorieusement sur l'Yser. Mme Léon Tricot, veuve de notre regretté confrère et ami Léon Tricot, se trouve à Casablanca où elle a installé pour le compte du gouvernement français un stanel à l'exposition. Notre confrère Frédéric de France continue d'accomplir avec une belle bravopre son rôle de convoyeur.à l'armée, 22e section, détachement, Paris. * * # Le doux régime ! Jules Scheveiiels, secrétaire de. la Fédération des métallurgistes àriveï-sois, attendait depuis assez longtemps déjà de comparaître devant les juges allemands. Il était accusé d'avoir favorisé le départ d'ouvriers pour l'Angleterre. Or, notre conÎTère "Belgisch Dagblad" apprend que Jules Schevenels vient d'être condamné à dix années de prison. Quant à Jef Verlinden, il paraît que six mois de prison n'étaient pas suffisants. Les " juges " boches y ont ajouté deux années ! M. Ch. Malhonan, un autre leader socialiste, a passé huit jours dans une prison de Liège. Le voici, enfin!—remis en liberté. ♦ * » M. l'abbé Merckelbach, professeur de fchéo-logie dogmatique au grand séminaire de Liège, est nommé professeur à la faculté de théologie de l'Université de Louvain, en remplacement de M. le chanoine Laminne, appelé en août dernier aux fonctions de vicaire- général de l'évêque de Liège. * * * Le Dr Jules Delbeke, membre de la Chambre des représentants, échevin de la ville de Roulers, est décédé à l'âge de 08 ans. Il s'était cassé une jambe, lors de l'entrée des Allemands et ne s'était pas rétabli depuis. Le tribunal de campagne allemand à Bruxelles a prononcé les peines suivantes ::— 1. Laurent Debakker, commis-voyageur à Ucclc, condamné à la peine de mort; 2. Léopold Lamy, chef de gare à Cuesmes, aux travaux forcés à perpétuité; 3. Jean Schollaerts, machiniste à Cureghem, et 4. Loiuis Ducarme, serrurier-mécanicien à Ath, condamnés tous deux à lô ans de travaux forcés ; o. François Brugmans, dessinateur à Anvers;(5. Fidèle Jaspin, garde-barrière à Cuesmes; 7. Louis Sandras. menuisier à Ath, et 8. Epouse Valentin De Nv, de Cureghem. à chacun: 10 ans de travaux forcés. Toutes ces condamnations ont été prononcées sous l'inculpation d'espionnage. A présent, sous l'inculpation de " complicité d'espionnage," sont condamnés:— Les frères Désiré et Ernest Lamy, de Cuesmes, à dix ans de travaux forcés; Pour avoir donné asile à "un espion," l'épouse Angélique Wargny, de Tournai, à dix ans de travaux forcés. 0US LA FERULE ALLEMANDE. INDECROTTABLES ! XV.* De son côté le correspondant bruxellois de la " Neue Freie Presse " décrivait en ces termes (No 18,253, du 17 juin 1915) une revue dans l'un des rares théâtres de Bruxelles qui 'ait ouvert ses portes:— l "A la fin d'un acte, figure un ballet des 'heures; les danseuses sont toutes blondes, 'portent des robes de tulle rose, et des fichus noirs. Cela fait les couleurs belges: noir, jaune, Touge; mais l'indication est si discrète, qu'elle n'est sensible que pour les yeux qui veulent la voir. Dans le chant dont le chœur accompagne le ballet, un mot revient toujours-, 'Espérance,' un mot hautement dangereux pour la sûreté de l'Etat, et dans lequel se condensent tous les espoirs politiques dont l'expression est interdite. Le public sait bien aussi ce que cela signifie; mais la censure est impuissance; elle ne peut quand même pas interdire ' l'espérance.' " Elle s'y est cependant essayée. L'une des dernières mesures du gouvernement général allemand fut de proscrire sous des peines diverses, le port " provoquant " des couleurs nationales. Le jour suivant, raconte le correspondant bruxellois de la " Berliner Zeitung am Mittag" (d'après le " Nationa.lti-dc.nde" du 10 juillet 1915), les cocardes avaient disparu aux boutonnières. Mais tous, ; hommes, femmes, enfants, les avaient rempla- i cées par des feuilles de lierre, dont lé symbole signifie: "Je meurs où je m'attache." Enfin, si après tous ees témoigna-ges qui s'es- j pacent, divers mais concordants, sur l'inter- j valle de temps de mars à juin 1915, l'on gar- ; dait encore un doute, on n'aurait qu'à se re- ' porter à un document officiel allemand récent, i d'une autorité indiscutable, à savoir la lettre ouverte adressée au peuple belge par le géné- ' ral von Bissing en date du 18 juillet 1915. i Le gouverneur général allemand en Belgique constate sans doute que quelques fonctionnaires et quelques habitants ont su " comprendre ses intentions." " Nombreux sont cependant ceux, ajoute-t-il aussitôt, qui opposent encore une résistance ouverte ou secrète aux mesures que je juge nécessaire d'appliquer. Beaucoup, me sem'ble-t-il, estiment bien à tort, faire acte de patriotisme ou ,de courage en contrecarrant les dispositions du pouvoir actuel..."—("Le Bruxellois," 20 juillet 1915.) Ainsi, après un an d'occupation, le gouverneur général allemand en Belgique doit reconnaître qu'il n'a triomphé ni de la méfiance ni de l'hostilité de la population. Il tente un nouvel appel à la collaboration de ses administrés, et pour venir à bout do leur abstention, il se voit réduit à invoquer leur patriotisme même. "Tout Belge, dit-il, qui obéit à cette administration (allemande) ou secondo ses efforts, ne sert pas le pouvoir occupant, nuais sa propre patrie... Jamais celui qui, sans réserve coopérera au bien-être public, avec le pouvoir occupant, ne pourra équitablement être accusé de soumission à l'étranger ni de trahison envers sa patrie... Tous ceux qui, ayant de l'influence, s'abstiennent, par faux patriotisme, de la mettre au service de la cause commune, desservent la patrie qu'ils prétendent aimer." Les Belges savent mieux que l'occupant étranger ce qu'exige d'eux le véritable patrio-tisme. Us savent que leur premier devoir est de conserver intacte et pure de toute compromission, leur fidélité au pays. Sans doute, le général von Bissing s'efforce de faire croire que certains milieux lui ont témoigné moins de rigueur. Mâis combien ce concours, à le supposer réel, doit être modeste, pour qu'il juge nécessaire d'adresser un nouvel appel sous forme de " Lettre ouverte " au pays entier ! Et sa démarche même n'ex-prime-t-elle pas, comme dans un symbole, toute la fierté de ce peuple qui ne veut pas se. - soumettre? Au reste, tout le monde a pu lire dans la presse.le récit de la manifestation spontanée, émouvante et si digne, des Bruxellois et des Anversois, le jour de la fête nationale belge (21 juillet 1915), vraie protestation du silence qui stupéfia les Allemands eux-mêmes. "La foule était sérieuse et calme—écrit à cette occasion un témoin oculaire, le directeur général Wilhelm Kestrauek, dans la 'Neue Freie Presse' de Vienne du 22 août 1915. No 18,319—et pourtant, elle respirait le souffle violent de la haine contenue, brûlant, intérieurement. Les gens passaient dans les rues avec les poings fermés en poche..." Ainsi que le rappelait Max Hochdorf, dans un article cité plus haut sur l'unité inte31ec~ tuelle de la Begique (" Berliner Tageblatt," 19 mars 1915, No 144):— " Tout un concile de pères de l'Eglise, discuta sur le point de savoir si une créature peut avoir une âme. Il n'est pas aussi difficile de répondre affirmativement sur la question de savoir s'il existe une âme belge. Ce n'est pas. la seule nature qui a créé cette unité spirituelle, mais des puissances diverses dont parle l'histoire. Libre aux politiciens de déplorer la chose ou de vouloir y apporter des changements." Qui pourrait, sur la foi d'aveux allemands si nombreux, mettre encore en doute l'existence et la persistance de cette conscience nationale en Belgique occupée? * Voir la Métropole des 22, 23 et 25 septembre. —Deux nouveaux journaux viennent de paraître à Liège sous la censure allemande: " Le Télégraphe quotidien liégeois d'information " et " La Revue de la Presse." on demande des ouvriers dans le royaume-uni. Des ouvriers belges désirant travailler dans le Royaume-Uni sont informés que les " Board of Trade Labour Exchanges " (qui sont les seules autorisées par la gouvernment britannique de présenter des ouvriers belges aux patrons anglais), ont un grand nombre d'emplois à conférer, surtout dans le industries agricoles et du génie civil. I>e3 offres de service doivent être faites à la Bourse du Travail la plus proche du domicile; pour l'adresse se renseigner au bureau de postes de la localité. Des beiges se trouvant dans les asiles de réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux.Bourses du Travail qui sont établies dans ces asiles; d'autres Belges résidant à Londres, à la Bourse du Travail à Aldwych Skating Rink. 1^' rW f JL« ECHOS. A l'ho!el de S.À.R. Madame la duchesse d« Vendôme. La nombreuse colonie belge de Wimbledon s'est trouvée réunie samedi dernier, dans l'après-midi, à une fête des,plus charmante offerte en son intention et de façon délicieuse par S. A. R. Mme la cfcuchesse de Vendôme, présidente du comité de la localité. Son Altesse Royale avait mis gracieusement} à la disposition de nos compatriotes son admirable résidence d'été située à Wimbledon Common, dans un des sites les plus attrayants des environs de Londres. Elle fit personnellement et avec simplicité les honneurs de son palais et durant le thé qui fut servi à ses invités elle s'entretint avec ceux-ci avec une grâce exquise et une attention spéciale révélant chez S. A. R. tout l'intérêt qu'Elle porte à ses compatriotes dans l'infortune. Chacun des invités auquel s'adressa la noble sœur de notre glorieux souverain se sentit assurément ému par sa grâce et sa bonté et réconforté aussi par sa parole pleine d'assurance et de persuasion. Par cette spendide apTès-midi d'automne, la garden party qui anima pendant quelques heures les splendides jardins de " Belroont House," eut un attrait bien princier et fit les délices de nos compatriotes de Wimbledon, qui en garderont assurément un vif souvenir. Une chorale d'enfants et une section ci a gymnastique ajoutèrent encore par des exécutions variées à l'attrait de cette fête, qui fut. honorée de la présence de nombreuses personnalités de la localité, parmi lesquels on remarquait entr'autres M. Standaert, député de Bruges, et M. Richardson Evans, secrétaire général du War Refugees Committee de Wimbledon et Merton. Ajoutons que S. A. R. manifeste à l'égard de nos compatriotes l'intérêt le plus vif, qu'elle suit de près tout ce qui concerne leur bien-être en Angleterre et qu'elle s'attache particulièrement à toutes les institutions fondées à leur intention. C'est ainsi qu'il y a quelques jours, voulant se rendre compte par elle-même de l'activité des dive^rses œuvres et ateliers qui fonctionnent au Refugees Club de Wimbledon, elle y fit une visite au cours de lacfueîle elle ne ménagea pas ses félicitations à l'adresse des dirigeants et des organisateurs. echange de lettres avec les pays-bas. "Par arrêté du gouvernement général dea Pays-Bas, l'échange de lettres et de cartes-j>ostales n'est pas permis entre les soldats belges internés, les civils en Hollande et les localités de la Belgique qui ne sont pas encore admises à correspondre avec les Pays-Bss. Par conséquent, les envois de lettres et de cartes-postales de HolDande, vers les localités non admises et, vice-vcrisa, celles qui sont envoyées de ces dernières vers la Hollande, ne seront pas transmis-et*seront retournés comme non admissibles. Il est défendu d'employer pour l'expédition de correspondances de ce genre, de© intermédiaires commissioirnés ou non, ni le bureau de la Croix-Rouge, ni l'Agence belge de renseignements pour les prisonniers de guerre et les internés, et autres-institutions dérivées, ni l'Office de prisonniers de guerre, etc. L'emploi d'adresse couvrante est également interdit.Les lettres et les cartes-postales qui sont échangées entre la Hollande et les localités belges autorisées à la correspondance, ne peuvent mentionner qu'une seule adresse, celle du destinataire réel. Sont admises à correspondre avec la Hollande, les villes suivantes: Anvers, Bruxelles. Hasselt, Liège, Tumhout, Verv.iers, y compris leurs faubourgs et localités voisines, ainsi que Welkenraedt. POUR UN PENNY nos compatriotes achetant le "STANDARD" ont un excellent journal qui leur permet de se perfectionner dans l'étude si nécessaire de la langue anglaise par la lecture d'attachants articles et des nouvelles de la nuit. Ils ont en outre "LA MÉTROPOLE" qui s'efforce de faire tenir dans une page les nouvelles et les articles essentiels. ANNONCES. 9 penco la ligne.—Joindre le montant aux ordres, s.t.». DUTOIT, Box 92, La Haye, Hollande.—Ren- £ei<:nemeut/- gratuits sur personnes eu Eeîsiqne, France occupée et prisonniers de guerre. Joindre coupon répouîè international. Lès plus hautes référenceç._ DAME voudrait, rencontrer autre daine nour rentrer ensemble à Anyerfi.— Eorix© T. G., Weyljrook House, Sherboine St. John, Basingstoke. "I^feÊLLE. belge bonne éducation parlant bien I ' français, connaissant couture demande place dame d« camp.—Ecrire S. V. 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DÉCÈS. ]A famille nous fait par: de la nerfe qu'elle vient d'épranver pur 7a rtfort de Monsieur Alphom=a Van do Put, r>résidcro.t du Conseil d'% fabrique df l'Eglise SU Jacques h Anvers, Chevalier de l'Ordre de Léopold, Comm^n-deur de l'Ordre de St. Grégoire le Ora.nd. j uinisemeiit décédé à Wonw (Hollande) le 17 septembre 1915 à l'âge de 78 ans. "ÎVTOUS mettons vivement nos compatriotes en 1^1 garde contre certaines ajçenoes de placement d'employés, qui ne visent qu'à leur cêcroquer de Largent Ne versez d« cautionnement ou de garantie qu'awc les références les plu» 6érieuses. GALLANT HAUEAKI [S. 1 of us to fight not only for our country. but for our f \ \ VY AND ARMY I dated; J. A. Hunn, granted temporary commis- i WTT T A \Tn "RPOTIF^T^ I PÎOLIDA.Y KESORTS lives. AU five of us were Haurakis. We were * " 4 sion as lieutenant, and appointed to Maidstone, ^ .DlL^ULoio. soon in command of about 50 yards of trenob. additional, to date September 26'. ÏIVF VPW 7PAT tvnifps \VITA ^iCÎ1 ,W\!îe:<1 Un^r engineers had s^p.d APPOIXÏMENTS : PROMOTIONS. S. C. Mitçhell and .i. K. Liddell, botli «ntered NORTH-COUNTRÏ 3IEKCHANT PRIXCE Bï SKASHORE AND COUNTRTSIDE. •"■tVij /itiALAiN L)i'jho \> 110 through and- our supports eam« to our reh s f. ■ as surgeon probationers, R.W.K., for temporary x,v'A^Ai:i LUUi1 xni JUûAV/nan x -— ' •,r '' 11 ' iri ' ' !';l- Tin- f.ill.i i in.'.' H.iro ^nnoiinft.i .il ,lu' Ad servir. ;o d,ne Sfnlcmter -J"i. I.EiVEi! -ClKKI (llill _ ..

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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