La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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24 januari 1917
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s.n. 1917, 24 Januari. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 10 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/1n7xk85d8c/
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LA MÉTROPOLE ,NE PENNY CIKQ CENTIME» VIJF CEKTI 0- my rEKTIMEl PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné: Holborn 212 ABONNEMENTS ï 1 moi», 3 sh. ; 3 mois, 9 nh. Etranger : 1 mois. 4 «h. ? 3 moto, 1& «fo.. HT- » ; mme annee MERCREDI 24 JANVIER 1917 No. 24 v fa CtttAJBiïXïïïï eiTXSXbMS Le calme renaît dans l'Ouest ; BUTS ALLEMANDS EN ROUMANIE L'armee suisse mobilisee entative d'offensive que les Alle-ont faite au bois de Carrières, au > Verdun, n'a donné aucun résul-i ignore avec quelles forces l'eti-essayé de pénétrer dans les li-•ançaises, mais à juger du soin quel son artillerie a préparé le lent on peut supposer que l'ef-Sté relativement sérieux. Mais les s étaient aux aguets et l'artille-re ainsi quç les mitrailleuses ont la bonne besogne. Toutes les po- j françaises ont été maintenues or entièreté et l'ennemi, dans la jugea prudent de ne pas récidi-se contenta de bombarder co-ent les lignes françaises. Dans ur de la côte du Poivre, ainsi is celui de Douaumont il n'y a des échanges d'artillerie. : front britannique il y a eu des : tranchées de part et d'autre; te d'expéditions dans les régions îdcourt, Neuville-St-Vaast, Fau-et Wytschaete, des prisonniers amenés. Autour d'Arras bom-:nts mutuels. ussie, dans la direction de Ko-memi a également assumé l'of-à l'aide de quelques détache-mais il fut là aussi rejeté dans chées. i front roumain le calme règne miment. On s'aperçoit d'ail-1e malgré l'offensive récente :e par la capture de la tête de Fundeni, l'ennemi faiblit de jour. ïaiblissement, qui n'est pas nor-peut s'expliquer que par le retroupes vers d'autres secteurs, été le but des Allemands dans te campagne, on ne le sait pas. supposer avec assez de raison loins qu'ils ont voulu c'est d'oc-rmement le Sereth et d'en faire e défensive, avec le flanc ap-' la mer Noire. Ce programme icore comprendre la possession de la route du Danube par où -marins peuvent être transpor-la mer Noire et vers la Médi-Jusqu'ici ces buts n'ont pas ints et comme le temps passe isation devient de moins en obable. Les communiqués alle-s plaignent du mauvais temps; e excuse ne peut guère être ac-iuisqu'elle n'empêche pas les nts offensifs des Russo-Rou- cation la plus plausible c'est lenburg a sous-estimé le temps faudrait pour finir la campa-Roumanie et qu'il a dû choisir renouvellement d'une aventure ; avec le risque d'un revers en t une tentative désespérée de l'offensive des Alliés. Il se dit nent qu'en concentrant sur le l'ouest toutes les forces dispo-aurait une chance de frapper qui, au maximum, disloquerait gements des Alliés et qui pour permettrait d'avoir des trou-la main pour parer au danger ressant. quelque temps les rumeurs pé-au sujet de renforts dans ; sont de nouveau fait jour, ou non, ces rumeurs indiquent ftion prochaine dont la direc-encore inconnue. Ces rumeurs, ;té particulièrement tenaces au concentrations sur la frontière mandent une confirmation.Tou-peut dire que s'il est prudent uisse de se préparer aux éven-y a d'autres raisons que le e sa neutralité — qui comme aurait aucune importance pour ne du moment que ce respect ses intérêts — pour considé-ston de la Suisse comme un t improbable. "'il en soit la Suisse n'attend 'urd'hui, 24, sa mobilisation A cette date seront mobilisées les unités d'armée comprenant les deuxième et cinquième divisions et les troupes de la quatrième division qui ne sont pas encore en service, chacune de ces divisions étant munie de son équipage de pont. De même entreront en service certains escadrons de dragons et de guides de la landwehr, ainsi que les automobiles et les organes nécessaires à une mise sur pied de guerre partielle de l'armée helvétique. Celle-ci est régie par l'organisation militaire du 1er avril 1912, en vertu de laquelle les forces de la Confédération sont réparties en troupes de campagne, garnisons des fortifications, troupes d'armée. Les troupes de campagne forment six divisions, chacune étant constituée par trois brigades d'infanterie, une brigade d'artillerie, deux escadrons de cavalerie, un bataillon de sapeurs, une compagnie de pionniers-télégraphistes, un parc de division, un groupe de subsistances, un groupe sanitaire et divers autres éléments Ces divisions ne sont pas habituellement réunies en corps d'armée. Ceux-ci cependant sont représentés par trois états-majors en vue des groupements éventuels des divisions. La totalité combattante des troupes de campagne est fournie par 1'" élite " dans laquelle servent tous les Suisses valides de la 20e à la 32e année. La " landwehr " (33 à 40 ans) assure seulement le recrutement des services de parcs, de convois et de subsistances. Les garnisons' des fortifications, englobant quelques compagnies de l'élite et des bataillons de landwehr, gardent les ouvrages permanents érigés aux défilés du Gothard et dans le Valais, devant l'entrée du Simplon. Les troupes d'armée se subdivisent en unités d'élite et landwehr mélangées, et en six brigades de landwehr à deux ou trois régiments auxquelles sont adjoints de nombreux éléments en tous genres. L'effectif mobilisable est évalué à 150.000 hommes de l'élite, 70.000 de la landwehr, 70.000 pour le landsturm armé et 200.000 des services auxiliaires ou complémentaires; soit une force d'environ 300.000 combattants. En résumé, les précautions militaires décidées par la Suisse affectent pour l'instant la moitié de leurs troupes de campagne, quelques fractions de landwehr et les garnisons des fortifications, d'ailleurs en tous tejmps maintenues dans leur mission spéciale. Le retour de l'homme néfaste Paris, 21 janvier. — M. Sturmer, l'ex-premier ministre russe, est, d'après le compétent correspondant du Journal à Pétrograde, revenu au pouvoir et se trouve en fait au ministère russe des Affaires étrangères. Le correspondant déclare que, par un ukase impérial, l'ex-premier ministre " a été ramené au ministère des Affaires étrangères en qualité d'attaché, — aux côtés de M. Pokrovsky, ministre des Affaires étrangères en titre ". Entre temps, M. Pokrovsky, le " ministre en titre", a reçu "congé" et on ne le voit plus au Foreign Office. — Daily Chronicle. Le ministre de Hollande à Pétrograde est rappelé Le correspondant du Telegraaj à Pétrograde affirme que les cercles politiques russes ont appris sans surprise et sans regret le rappel du baron Sweerts, ministre de Hollande à Pétrograde. En effet, on reprochait depuis longtemps à ce diplomate d'afficher ouvertement ses sympathies pour les empires centraux. Cette attitude n'était pas de nature à lui concilier des amitiés dans la société russe. On s'accordait à reconnaître qu'il avait droit à sa liberté d'opinion, mais qu'il aurai dû garder plus de ménagements. Le manifeste de M. Wilson Du haut de la tribune du Sénat américain, M. Wilson, président de la république étoilée, vient de lancer " aux peuples des Etats-Unis " un nouveau manifeste pacifiste qui s'adresse également aux belligérants et, en général, à l'Europe en armes. Il est difficile d'apprécier sur le moment cette nouvelle harangue dont les motifs secrets peuvent être assez différents du noble idéalisme et du détachement hautain et presque protecteur dans lesquels elle se drape. M. Wilson vise à la paix universelle et définitive et il examine les conditions dans lesquelles les Etats-Unis peuvent consentir à prendre part à son établissement. Il veut bien admettre que les Etats n'ont aucun 'roit à déterminer les conditions qui mettront fin au présent conflit, mais il croit devoir prévenir l'Univers que si une paix durable doit suivre, le Nouveau-Monde ne peut se désintéresser du moyen de la créer par l'organisation des " forces majeures de l'humanité ". M. Wilson voit les conditions d'une telle paix dans l'égalité de droit entre les grandes et les petites nations, la fin de toute politique oppressive — et il cite la Pologne —• le droit d'un accès direct des grands peuples à la mer, la " libération des océans une limitation des armements et la création d'une force internationale, plus puissante que celle de toute nation ou groupe de nations belligérantes chargée en quelque sorte de la police de l'humanité et qui mettrait fin automatiquement aux alliances néfastes et à la politique dangereuse de 1'" équilibre européen ". Et cela est très beau, du moins en' principe.Là où cependant nous né sommes plus d'accord avec M. Wilson, c'est lorsqu'il détermine les conditions dans lesquelles, d'après lui, doit se terminer le présent conflit, pour que l'établissement d'une telle paix internationale soit possible. Le président des Etats-Unis estime que la plus essentielle de ces conditions est que la guerre se termine " à égalité sans victoire, ni d'une part, ni de l'autre, de façon à ce qu'il n'en subsiste aucun " amer ressentiment " qui s'opposerait —■ disons le mot que M. Wilson n'ose écrire ! — à la fraternisation universelle. Nous ne voyons pas que cette condition soit essentielle'. Bien au contraire, nous estimons que son établissement serait néfaste au but même que M. Wilson considère. Dans son désir de hâter l'avènement de la paix et de paraître " impartial", M. Wilson oublie que l'Allemagne a voulu et déchaîné cette guerre et qu'à tout le moins, elle a, au mépris de ses engagements les plus sacrés, violé et martyrisé un petit pays ! Comment les Belges sauraient-ils oublier, comment ne leur resterait-il pas à tout jamais le ressentiment le plus amer si l'Allemagne ne recevait pas le juste châtiment de ses crimes, si elle n'était pas forcée d'humilier sa Force vaincue devant le Droit triomphal, si elle n'était pas obligée, après réparation complète des horreurs qu'elle a déchaînées, de demander humblement à sa victime et sous des garanties sévères la faveur de pouvoir prendre place à ses côtés dans le concert des nations ? Ce concert ne peut être établi que sur la bonne foi et la confiance mutuelle. Comment saurions-nous jamais en trouver dans une Allemagne qui échapperait à sa juste punition grâce à la ca-uistique wilsonienne ? Au surplus, le président des Etats-Unis serait bien inspiré, semble-t.-il, de relire son histoire nationale. Pendant la guerre civile, Lincoln, lui aussi, est allé jusqu'au bout. Il a voulu et poursuivi, malgré tous les revers temporaires, le triomphe de la Liberté sur l'Esclavagisme. La juste victoire finale du Nord n'empêche pas semble-t-il les Etats-Unis de former aujourd'hui une confédération parfaitement unie, où le souvenir des erreurs passées, avouées et expiées ne nuit aucunement à une entente féconde et généreuse. L'avis suivant a été affiché dans les communes de la Hesbaye : " Sur l'ordre du Kreischef impérial de Louvain, le bourgmestre porte à la 'connaissance de la population qu'il est défendu, jusqu'à nouvel ordre, d'abattre ou de vendre de peupliers qui, à 1 m. 50 du sol, ont i une circonférence de 1 m. 60." POUR LES NOUVELLES RECRUES NOTES D'UN BLEUW IV L'ENCASERNEMENT Le voyage du Havre au camp d'instruction dépend naturellement de la destination de la recrue. Mais si on peut passer du particulier au général, disons qu'il est loin d'être agréable. Dans un cas, le trajet en chemin de fer dure trente-six heures. - Dans un autre, un service fluvial se trouvant interrompu, qui prenait 40 minutes, les recrues sont obligées de faire un énorme détour par la voie ferrée, avec maints changements de train : douze heures de voyage pour couvrir 160 kilomètres, alors qu'à vol d'oiseau il y a deux lieues du Havre à ce camp... * * * Soit dit en passant, il y a deux choses surtout qui frapperont le nouveau militaire en France. D'abord l'énorme quantité de femmes en deuil : la France saigne aux quatre membres et ne s'en cache pas, au contraire, car apparemment le deuil est de bon ton. Et toutes ces femmes, mères ou sœurs ont un regard infiniment stoïque et infiniment attendrissant sous leurs longs voiles noirs. Ensuite il y a les Allemands. Car contrairement à ce qui se passe en Grande-Bretagne, ici les prisonniers doivent travailler. On les voit, déchargeant du charbon, travaillant aux quais. En cours de route, on aperçoit des prisonniers occupés à réfectionner ou à construire des voies ferrées. On en entrevoit travaillant dans des carrières, d'autres labourant la terre. Ils ont presque en règle générale le type... abruti,et leur tête rasée jointe à leur costume ne leur donnent pas beaucoup de chic. Pour un Belge, d'ailleurs, tout Allemand prisonnier peut être présumé un assassin... * * * Les tribulations du mobilisé ne se terminent pas avec le voyage. Si l'arrivée se fait en plein jour tout va relativement bien. Mais on arrive parfois la nuit, et c'est là un des souvenirs les plus cuisants dans cette /métamorphose du civil en soldat. D'abord une longue route — dans une boue gluante — de la gare à la caserne. Là, il arrive que les nouveaux venus ne sont pas annoncés. Et on réveille alors le sergent de semaine et l'officier de garde, que leur sommeil interrompu ne prédispose guère à la bienveillance. Après des hésitations et des discussions les arrivants sont menés vers quelque chambre ou hangar à la lueur d'une lanterne d'écurie. Ah ! cette lanterne blafarde, comme elle paraît sinistre ce soir-là! Et comme, peu à peu, jour par jour, ce " lustre " de la caserne devient un objet banal, qu'on a du plaisir à voir s'allumer, le soir, dans les chambrées toutes nues et non chauffées, mais où, tout au moins, l'âpre bise d'hiver n'entre pas. C'est encore une mauvaise nuit à passer. Il faut coucher tout habillé, à même les planches. Bienheureux sont ceux qui ont une valise pour y reposer leur tête. 11 vous est — ce n'est pas une règle, mais c'est l'usage — octroyé une couverture... Et comme on dort profondément, pendant ces quelques heures... A six heures déjà, sonne le réveil et même si vous y restiez sourd par extraordinaire les autres habitants de la chambre vous réveilleraient en se levant.Vous avez encore à vous nourrir de vos propres ressources — nous avons assez dit l'importance qu'il y a à se munir de vivres. Et bientôt commence la dernière métamorphose. Le sergent-fourrier prend charge de vous et vous donne l'équipement suivant. Sans parler des armes, voici les objets que reçoit chaque recrue. La liste est longue et nous la commenterons. Elle prouve que si, peut-être, on peut faire quelques reproches à notre War Office, on ne saurait l'accuser de négliger le confort matériel des appelés. En effet, l'équipement de chaque homme lui donne un trousseau très simple, (1) Voir la Métropole des 7-8,12 et 21-22 janvier. mais complet et nous avons rencontré pas mal de recrues qui n'avaient jamais possédé pareille garde-robe. Le soldat, donc, reçoit, et signe d'ailleurs un récépissé pour ce qui suit : Une paire de bottines ferrées. Une paire de jambières. Un képi. Un pantalon. Une veste. Une capote. Un sac. Une besace à pain. Tous ces objets-lk sont ou neufs ou usagés. Il y a tout avantage à être, ou très grand, ou très gros, ou très mince, ou très petit, car les tailles en dehors de la moyenne n'existent que rarement en " vieux ", et alors la recrue est habillée de neuf... On reçoit ensuite : Deux paires de chaussettes de laine. Deux caleçons khaki. Deux ventrières de flanelle. Deux chemises khaki. Deux gilets de laine. Deux mouchoirs. Deux essuie-mains. Une brosse à bottines, une brosse à cirage, une brosse à habits. Un col de coton bleu. Une boîte à graisse. Une paire de ciseaux. Un couvert (cuiller et fourchette). Un peigne fin. Une gamelle et une gourde. Tous ces objets sont neufs. Et voici un conseil important. Assurez-vous tout de suite que tous les vêtements de dessous sont à votre mesure. Si vous ne le faites pas au moment de la réception, il vous sera extrêmement difficile de les échanger par après : les sergents-fourriers sont une race tout à fait à part, et considèrent que le soldat qui se plaint ou désire une amélioration est né pour être en-g...uirlandé.L'heure est venue de quitter la défroque civile. Adieu veston, gilet, chapeau ou casquette, adieu col, cravate et bottines vernies ! D'habitude on donne un jour pour arranger l'expédition de ces effets. Passé ce temps il n'est plus permis de les avoir en votre possession à la caserne. L'envoi de vêtements civils de France en Angleterre est coûteux et agaçant. Les colis ne peuvent pas peser plus de 5 kilos. Ils doivent être cachetés, etc. Aussi avons-nous — dans un article précédent — recommandé qu'on se vête de vieux, afin de pouvoir abandonner ses hardes sans autre forme de procès... Vient alors un vilain quart d'heure : on passe chez le barbier de la compagnie qui transforme, en cinq secs, la chevelure la plus luxuriante en un désert rasé. Cette mesure s'explique très naturellement. N'empêche qu'elle est plutôt humiliante et qu'un de ses moindres inconvénients est de causer une série de rhumes épiques. Il reste encore deux opérations, à savoir le quadruple vaccin antiparatyphy-que, qu'on injecte sous l'omoplate gauche à quatre reprises, chaque fois à huit jours d'intervalle. Les effets de ce vaccin, qui, d'ailleurs, reste un X même pour la faculté, sont extrêmement variables. D'aucuns subissent des réactions extrêmement violentes avec fièvres, évanouissements, etc. D'autres ne ressentent qu'une gêne très légère et une ankylose éphémère du bras gauche. La grande question — à l'armée — c'est d'avoir le corps... dégagé, et celui qui se munit de laxatifs, et les emploie régulièrement, est presque totalement immunisé contre la plupart des indispositions. Le vaccin antivariolique termine la série des opérations que subit le mobilisé de 1916 ! Nous avons pris celui-ci à Londres en civil et nous l'avons suivi au cours d'un voyage pénible et d'une métamorphose tardive et partant difficile. Le voilà donc devenu le soldat A.B.C. milicien de 1916, A L, 21-7-1916 (description technique). Nous reviendrons bientôt sur la vie plutôt rude qu'il va mener, et sur le fond inépuisable d'humour qu'il y peut trouver, sans rrfême se donner la peine de le chercher.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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