La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

1108 0
20 september 1917
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1917, 20 September. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 05 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/3775t3gv3z/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

LA MÉTROPOLE IONESiPENNY CINQ CENTIMES îf ine- VIJF CENT KnoT: DIX centime» PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné: Holborn 212. ABONKEMESTS 1 moi» 8 «h. ; 3 mots, 9 *fa I 24mb ANNEE JEUDI 20 SEPTEMBRE 1917 No. 263 LA GRANDE GUERRE Les buts de guerre de la France lift de l'insubordination en Russie Préparatifs pour la Constituante 1a Chambre française a fait sa ren-et à cette occasion, M. Painlevé, le (eau chef de oabinet, succédant à Ribot, a fait sa déclaration ministé-e. M. Painlevé ne pouvait manquer [aire allusion aux causes lointaines prochaines de la chute du ministère édent. Plus la guerre dure, dit-il, elle exigera de chacun de nous une négation plus complète et un plus and esprit de sacrifioe. Plus nous ap~ jchons de la fin, plus la résistance mole deviendra un élément essentiel de jfictoire. C'est contre cette résistance irale que nos ennemis, n'ayant pu iis battre sur le champ de bataille, an-ùcent qu'ils vont redoubler d'efforts. :st à notre gouvernement de red'ou-:r de vigilance contre ces projets insi-ux et d'agir énergiquement contre îx qui pourraient s'y prêter. Dans la icédure qui a commencé comme dans les qui vont suivre, la justice suivra 1 cours sans hésitation, sans faiblesse sans la moindre conidération person-le. Quiconque se fait complice de faisait-il allusion à l'affaire Turmel, i commence à prendre une tournure inemi — et sans doute M. Painle-la loi. Le gouvernement compte sur patriotisme de tous et sur la discipli-d'opinion nécessaire, de telle sorte e la justice puisse accomplir son ceu-e avec calme et dignité et puisse se Sir à l'écart des généralisations im-udentes, des rumeurs intéressées et des >lentes polémiques de partis. lais, continue M. Painlevé, quelle que lisse être l'issue ces tristes affaires ne u\ent affecter aucun parti. Aucune ianœuvre ennemie, aucune faiblesse in-viduelle ne peuvent détourner la France : sa détermination inébranlable, déter-tnation qu'elle tire des plus pures tra-tions de sa race, ces généreux princi-s de liberté que la Révolution a semés ffmi les peuples et qui, aujourd'hui, op-•sent l'univers civilisé à l'impérialisme lemand. Si la France continue la guerre, ce fst ni par esprit de conquête, rai par iigeance; c'est pour défendre sa pro-e liberté, son indépendance et en tae temps la liberté et l'indépendance I monde. Ses aspirations sont celles [droit; elles sont même indépendantes ! l'issue des batailles. Elle les a pro-jmées solennellement en 1871, quand le fut 'aincue. Elle les proclame au-urd'hui, alors qu'elle fait sentir à l'a-Csseur le poids de ses armes. La désunion de VAlsace-Lorraine, la répa-tion pour les dégâts et la ruine oau-^ Par l'ennemi et une paix qui ne se-Pas une paix de contrainte ou de vio-Fei contenant en elle le germe de près futures,mais une paix juste dans pelle aucun peuple fort ou faible ne ™ opprimé, une paix dans laquelle des B'anfo effectives protégeront la So-J des nations contre toute agression V h part de l'un d'eux — tels sont F n°Mes buts de guerre de la France, fUr autant qu'on puisse parler de buts E guerre quand il est question d'une na-0n qui, durant quarante-quatre ans, ' de ses blessures ouvertes, a fait lut P°Ur épargner à l'humanité les hor-F>rs de la guerre. pussi longtemps que ces buts ne se-pas atteints, continue M. Painlevé, rance continuera la lutte. ^ plonger la guerre d'un jour de plus P1 ne faut, serait, en effet, commettre ! Pus grand crime de l'histoire, mais !pr.'sser, un jour trop tôt serait livrer la ajice à la servitude la plus dégradan-[a a misère morale et matérielle dont "p Pourrait jamais la délivrer. 'ssV ain,^ev^ fit encore ressortir la né-l'' ^ coopération de toutes les lvi^ matérielles, hommes, munitions, I, ernent, transports, problèmes « ' Pfcuvent être résolus isolément, s nu,'6 ca^net examina également 1( 'mes d'après-guerre et après r r^ue de la situation militaire géné rale fit ressortir ce que la France et ses alliés avaient accompli. La Chambre qui jamais depuis le mois d'août 1914 n'avait été si remplie, accueillit la déclaration ministérielle, entrecoupée cependant d'applaudissements, avec moins d'enthousiasme qu'il y en a d'habitude pour les déclarations ministérielles. Le Temps, qui semble donner la note générale de la presse parisienne écrit : " Il n'y a qu'une réponse à cette déclaration, c'est que le pays et la Chambre appuyeront le nouveau gouvernement quand ils verront la solide charpente des actes sous le mince couvert des mots. "On nous promet que nous aurons au-dessus de tout une poursuite plus vigoureuse de la guerre. C'est ce que le pays demande et espère : Travailler, agir, voilà le cri encourageant qui monte de tous les cœurs et de toutes lèvres. Nous espérons que le cabinet de M. Painlevé méritera la vie longue pour avoir entendu ce cri et pour en avoir fait sa règle et sa loi." Un communiqué dont la publication a été autorisée par l'ambassadeur russe à Londres rappelle les circonstances dans lesquelles s'est produite la révolte de Korniloff et l'échec de cette tentative. La faillite prompte du soulèvement a empêché le développement de l'esprit de révolte chez les soldats et tous les cas isolés d'insubordination ont été promptement étouffés. Aucune irrégularité provenant des événements de ces derniers jours n'empêchera le gouvernement de poursuivre toutes les mesures nécessaires pour rétablir l'efficacité de combat de l'armée. L'état-major général a été complètement réorganisé et le nouveau généralissime est entré en fonctions immédiatement. Korniloff avec vingt-trois généraux et autres officiers a été arrêté et est confiné dans un hôtel gardé à vue, où il écrit sa défense. Le général Klem-bovsky a été exonéré de toute complicité par une commission extraordinaire d'enquête siégeant à Pskoff. Le gouvernement a accepté la démission des ministres Avksentieff, de l'Intérieur, Skobeleff, du Travail, et Za-roudny, de la Justice. Au Soviet de Pétrograde un nouvel incident s'est produit : A la suite de la résolution des maximalistes votée par l'assemblée plénière des Comités des D.O-S. demandant que le pouvoir fût assumé par les conseils, tout le bureau du Soviet a démissionné, y compris le président. Dans le pays des préparatifs actifs se font en vue de la Constituante; des comités électoraux de districts ont été constitués dans dix-neuf provinces. Les comités de salut public fondés pendant l'a rébellion de Korniloff ont été dissous et le poste de gouverneur militaire de Pétrograde a été supprimé. La situation sur les fronts est inchangée.o—o Le rhume de Riga Le Kaiser n'a pas pris seulement Riga. Il a pri« en même temps un gros rhume. " Considérez, messieurs, ces grandes puissances a dit Bossuet pour rappeler les grandes puissances à l'humilité ■ devant la maladie et la mort. Au moment où le peuple boche avait le plus pressant besoin d'une apparence de réconfort, son ténor habituel manque de voix. Il n'a pas raté son entrée. Il est venu à cheval pour jeter aux yeux de son peuple inquiet la poudre des boulevards d'une ville russe. Mais un simple courant d'air a suffi. Les bronches impériales se sont fermées comme celles d'un simple mortel. La voix qui berce depuis trois ans la douleur allemande ne peut plus parler de victoire qu'en faisant des couacs. Il a bien fallu abandonner le rôle et rentrer à Potsdam se mettre au lit. Guillaume II est malade. Mais l'Allemagne est plus malade encore. Renonciation de l'Allemagne à la Belsriaue ? Un coup de sonde La " renonciation " de l'Allemagne à la Belgique annoncée ou sous-entendue lundi par plusieurs journaux allemands doit être considérée comme un coup de sonde ayant probablement pour but de permettre au gouvernement de se rendre compte de l'état présent de l'opinion populaire allemande. La Gazette populaire de Cologne, qui se faisait télégraphier lundi de Berlin, et annonçait sans commentaires, que le gouvernement allemand avait abandonné l'idée de suprématie et de tout contrôle effectif sur la Belgique, déchantait dès le lendemain. En vérité, la " conversion " de l'organe annexionniste et pangermaniste des catholiques aîlemands, nuance de Cologne, aurait été pour le moins étonnante, mais on n'en reste pas moins frappé de la servilité incroyable des feuilles allemandes aux moindres injonctions de Berlin. Voici donc ce que télégraphiait mardi le correspondant berlinois de la V olkszeitung : Une déclaration est faite aujourd'hui de source autorisée qu'aucune décision au sujet de la Belgique n'a encore été prise. Les rumeurs récentes à ce sujet obtinrent peut-être quelque crédit à la suite des discussions dans la Commission libre avec le gouvernement, au sujet de la réponse au Pape. Un membre de la Commission libre a parlé abondamment au sujet de la Belgique à ce sujet. Les observations du gouvernement concernant la Belgique en réponse à la note papale sont probablement dans un sens tout à fait opposé. D'après ce que nous sommes informés, on ne dit absolument rien au sujet de la Belgique dans cette réponse. Dans tous les cas, on n'a pas eu la moindre idée d'y mentionner des détails au sujet de l'avenir de la Belgique. Le moment le plus rapproché pour cela est le tapis vert de la conférence de la paix. Il est agréable de constater que le chancelier a au moins refusé toute conversation au sujet d'une indemnité à la Belgique. Le bruit que le Conseil de la Couronne exprima en présence du Kaiser le désintéressement de l'Allemagne au sujet de la Belgique ne saurait être corrèct. Après cette guerre, après la leçon de la diplomatie belge, l'Allemagne ne pettt plus jamais déclarer qu'elle n'a pas d'intérêts en Belgique. Au regard de nos adversaires, en vérité, notre gouvernement doit s'abstenir d'une telle déclaration. La Weserzeitung dit dans un télégramme de Berlin que le bruit relatif à la Belgique n'a pas été officiellement démenti, mais qu'elle a de bonnes raisons de croire que la décision annoncée n'a pas été prise., La Gazette rhéno-westphàlienne confirme que le gouvernement s'est occupé de la Belgique, mais qu'aucune décision n'a été prise, et considère que dans n'importe quelles circonstances l'Allemagne ne saurait se désintéresser de la Belgique. La Gazette de la Croix déclare que les Junkers n'abandonneront pas leur lutte à mort contre les efforts de la majorité du Reichstag pour prendre en main la direction des affaires intérieures et extérieures de l'Allemagne. Le Vorwaerts tient toujours que la restauration complète d'une Belgique indépendante est le corollaire de la résolution du Reichstag, et que, "si le gouvernement se déclarait en sa faveur, cela ne serait pas surprenant, tandis que le contraire le serait ". Plusieurs journaux allemands, non-pan-germanistes, tiennent maintenant pour assuré que la " proposition de paix " de l'Angleterre, même une " demande d'explications " de l'Angleterre au sujet de la Belgique sont un mythe. Dans son discours de Biberach, Erzber-ger a déclaré que la"- guerre sous-marine n'avait pas donné les résultats espérés, que l'Angleterre était invaincue, que la quatrième année de guerre coûterait 50 milliards de marks et un demi-million d'hommes à l'Allemagne, et qu'il était du devoir du Reichstag de chercher à raccourcir la guerre. Le grand obstacle à la paix, c'est la Belgique, "l'enfant chéri du monde ", mais le problème belge peut être solutionné d'accord avec la volonté de la majorité du Reichstag. La Conférence de Stockholm Remise aux calendes grecques Copenhague 17 septembre.— h'Afton-bladet suédois déclare que le Comité hol-lando-soandinave a décidé de remettre la Conférence de la paix de Stockholm à la fin de décembre ou au début de janvier. — Exchange. D'après une autre dépêche, tous les délégués étrangers auraient déjà quitté Stockholm. , 0—0 Arrestation de financiers allemands en Chine Selon une dépêche de Tien-Tsin au Daily Mail, le directeur de la banque allemande de Pékin, M. Cordés, aurait été arrêté. M. Cordés, qui est un ancien diplomate, a joué un rôle assez important lors de la cession à l'Allemagne de Kiao-Tchéou et de Tsing-Tao. Un mandat d'arrêt a été lancé contre le directeur-adjoint de la banque. Les Belges en Afrique allemande Nouve&ux détails de la prise de Madege Nous recevons de nouveaux détails sur la marche victorieuse des troupes coloniales belges en Afrique orientale allemande contre Mahenge, le centre principal actuel de la résistance ennemie, qui est attaqué, d'autre part et simultanément, du sud, par les Anglais. La nouvelle intervention belge date seulement de la seconde quinzaine du mois d'août. Les colonnes belges avaient pour point de concentration le poste de Sakara, situé sur la rive nord de la rivière Kilimbaro, dont la rive sud était fortement tenue par les Allemands.La concentration s'acheva en ordre parfait le 28 août sous les ordres du colonel Huy-ghe, chef énergique et entreprenant, instruit à l'école du général Tombeur. Le Kilimbaro, dont la largeur va jusqu'à 700 mètres, n'en a que cent devant Sakara, avec une profondeur moyenne de cinq mètres, mais, ses bords sont constitués dans cette région par des marécages dangereux, , profonds de deux et souvent de trois mètres, qui rendaient la position des Allemands très , forte. Les Belges réussirent cependant, grâce à des mesures bien prises et à un bon service de reconnaissance, à établir des têtes de pont sur la rive sud, les pontonniers entrèrent , aussitôt en action et le 9 septembre déjà, nos troupes, après avoir refoulé les Allemands, effectuaient le passage du Kilimbaro ; le même jour elles poussaient jusque devant la ligne Kalimoto-Madege, où l'ennemi s'était retranché. Cette ligne était appuyée sur une succession de collines assez élevées et se prêtait donc admirablement à la défense. Elle couvrait les gués du Kilimbaro et s'étendait vers le sud jusque près de Mahenge. Les défenses allemandes s'étendaient sur une longueur de vingt-quatre kilomètres; elles étaient très bien construites et pouvaient servir de base à une résistance acharnée.On sait le reste. Les troupes coloniales belges, après deux jours de vigoureux combats, réussirent à surmonter la défense allemande et, le 11 septembre, elles emportaient la ligne Kalimoto-Madege, tandis que les Allemands se retiraient en hâte sur Mahenge.Les Belges n'ont pas perdu de temps pour les poursuivre et on peut s'attendre sous peu à l'annonce d'une nouvelle avance. o—0 Le désir de paix en Autriche Notre confrère catholique le Tijd, qui est très au courant des choses d'Allemagne et d'Autriche, reçoit la lettre suivante de son correspondant de Vienne : " L'idée de paix est particulièrement forte ici, et elle est, en général, une pensée purement chrétienne. Tant par amour du prochain que par amour de soi-même, on veut mettre fin à cette bestiale effusion de sang. On se rend aussi mieux compte qu'auparavant, qu'il eût été préférable, à la veille de la guerre, de montrer, vis-à-vis de la Serbie, de la rigueur, sans doute, mais moins de rigueur quand même. Il ne faut pas croire que c'est la faiblesse ou la peur qui inspire la pensée pacifiste en Autriche, encore qu'une indication de source officieuse ait fait entendre qu'on ne devait pas se laisser guider, dans ses considérations sur la paix, par les succès militaires, récents ou anciens. On veut éviter toute provocation inutile à l'égard de l'étranger ; au contraire, on désire reconnaître que l'honneur des armes est sauf chez les adversaires. Cette dernière condition de la note pontificale rencontre ici le même appui et la même approbation que l'idée de la médiation du Pape dans son entier. Je puis vous affirmer, au nom de personnalités autorisées, des plus hauts cercles gouvernementaux et ecclésiastiques, que la note pontificale a été accueillie très favorablement et qu'elle est considérée et acceptée comme base d'une paix par accord mutuel. On n'ignore pas, en Allemagne, cette manière de voir de l'Autriche, et la réponse collective à la note du Pape en portera la trace. Evidemment on ne songe pas, dans ce pays, à dénoncer les engagements pris envers ses alliés, mais on est aussi peu disposé à aller jusqu'au bout, par amour de l'Allemagne. Celle-ci s'en rend compte de mieux en mieux, et cette situation ne pourra 5 manquer de produire sous peu des effets bienfaisants." o—o M. l'abbé Aug. Bogaerts, professeur de cinquième commerciale à l'Institut Ste-Ma-rie de Schaerbeek, a été nommé directeur du Collège St-Stanislas à Berchem (Anvers). La Pologne indépendante à la façon boche L'empereur d'Autriche a adressé, le 12 septembre, le rescrit suivant au comte Ncept-kycki, gouverneur de Lublin, dans lequel il déclare qu'il veut, " en complet accord avec son illustre allié, l'empereur d'Allemagne ", continuer l'achèvement de l'Etat polonais, sonformément au manifeste du s novembre 1916. Charles 1er expose ensuite que l'instauration d'un roi polonais " porteur de la vieille :ouronne des Jagellons " et l'institution, à Varsovie, " d'une représentation nationale choisie sur les bases démocratiques " sont mpossibles dans les circonstances actuelles, auis il ajoute : Mais dès maintenant, conformément aux désirs de la nation, on doit créer des organes du -oyaume polonais avec un pouvoir législatif à la nlace des institutions actuelles, de façon qu'à partir de maintenant le pouvoir d'Etat soit, pour es points essentiels, dans des mains d'un gouvernement national, car les puissances d'occupation essentiellement d'accord avec les propositions des représentants désignés par la confian-:e du pays ne garderont que les attributions que eur impose l'état de guerre. Après une phrase de jstyle sur " l'avenir le la libre Pologne unie, selon sa volonté, îux puissances centrales, qui l'ont délivrée lu joug russe ", l'empereur d'Autriche termine en chargeant le comte Sceptkycki de s'entendre avec le gouverneur allemand de Varsovie pour la publication du décret qui 1 passé, en même temps, dans les journaux officiels de Varsovie et de Lublin. Ce décret, qui est signé du comte Scep-:kycki et du général Von Beseler, en atten-lant qu'il soit assumé par un roi ou par un -égent, confie le pouvoir suprême à un conseil de régence composé de trois membres nommés par les empereurs d'Autriche et d'Allemagne et assisté d'un ministre président responsable. Le même conseil de régence sera chargé d'exercer le pouvoir législatif, sous la réserve que "les lois et ordonnances devront, avant exécution, être soumises aux gouverneurs des puissances d'occupation. Ce sont également les puissances d'occupation qui exerceront les fonctions judiciaires et administratives. Quant à la représentation internationale du royaume et à la conclusion d'accords entre lui et les autres nations, ces questions sont ajournées après la fin de la période d'occupation. D'après une lettre adressée par Charles 1er à l'archevêque de Lemberg, ce prélat serait appelé à présider le Conseil de régence.De son côté, Guillaume II a envoyé au général von Beseler, gouverneur allemand de Varsovie, un rescrit qui ne fait guère que répéter celui de " son illustre allié, Sa Majesté apostolique ". Il le complète par une allusion à " une représentation populaire issue d'une suffrage direct général ", mais ajourne, lui aussi, l'institution de cette représentation jusqu'après la guerre. Ce geste théâtral consacre la servitude de la malheureuse Pologne, ombre de royaume sans frontières et sans institutions propres, que gouverneront, pour le compte des deux Kaisers, des ombres de régents. Aussi la déception est-elle grande dans les milieux polonais de Suisse, où la propagande autrichienne avait laissé espérer une constitution démocratique. o—o " I sont bê trop biesses ! " Un peu partout, en Belgique occupée, les Allemands ont enlevé aux écoliers leurs petits sacs en cuir nommés mallettes. Dernièrement Os avaient prévenu l'instituteur d'une école, à Verviers, que les mallettes en cuir des élèves seraient enlevées le lendemain matin dès l'entrée en classe. Le maître ne manqua pas, très naturellement, de prévenir tous les intéressés et leur fit bien comprendre qu'il 11e voulait plus dorénavant voir aucun sac en cuir. Les gosses avaient compris et riaient déjà de la bonne farce qu'ils allaient jouer aux Boches. Quatre heures sonnent, la classe est finie ; la bande joyeuse débouche dans la rue, mais les premiers ont à peine fait cent mètres qu'ils se trouvent nez à nez avec quelques soldats allemands qui... leur enlèvent "leur chère mallette ! Stupeur et colère des écoliers... Les gosses se laissent dévaliser sans mot dire. Mais un grand garçon de douze ans voit la scène et s'écrie : " Hé là, vos autes, nu v'layis né fé, vinez avou mi, nos les rostirans ! " Le groupe entier se précipite dans une petite ruelle, chacun fait valser sa mallette par-dessus le mur d'un jardin ; puis, livres et cahiers sous le bras ou dans le mouchoir de poche,ces braves petits Belges repassent devant les deux sentinelles... Quelques minutes après, en faisant un petit détour, le chef reconduisait sa bande dans le jardin et chacun reprenait possession de son avoir. La morale de l'aventure fut donnée par un des jeunes acteurs de cette scène : "I sont bê trop biesses po nos aveur ! "

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes