La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

1285 0
07 februari 1917
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1917, 07 Februari. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 29 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/tt4fn11x5d/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

LA METROPOLE ■ONE PENNY CHQ CErrlMM ■II: , VIJF CEHT DIX CENTIME» PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Ch&ncery Lane, W.C.—Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 sh. Bg4ME ANNEE MERCREDI 7 FEVRIER 1917 Nos 38 LA GRANDE GUERRE LES VOLS ALLEMANDS Ligue du Souvenir AVIS IMPORTANT Le Comité provisoire de la Ligue du Souvenir prie les adhérents nouveaux d'indiquer leur adresse en Belgique. Nombre d'adhérents omettent, en effet, cette indication essentielle. o—o Le ravitaillement de la Belgique Pas d'inquiétude Nous apprenons de bonne source que les négociations en cours pour assurer le maintien du ravitaillement de la population restée en Belgique sont en bonne voie. Il n'y a donc pas lieu de s'alarmer et le public belge peut rester confiant. Cette nouvelle ne manquera pas de rassurer les lecteurs belges de journaux anglais assez alarmés par les informations de source américaine parues hier matin et dont voici un aperçu : DECLARATIONS DE M. GOODE Washington, 4 février. — M. Goode, secrétaire du Comité national du Relief en Belgique a dit dans une interview : — Le gouvernement allemand a déclaré expressément qu'il ne désire pas intervenir dans le travail de la Commission américaine de Relief en Belgique, mais en même temps il a conçu un règlement qui rend ce travail impossible. M. Goode a ajouté qu'en ce moment neuf navires avec cargaisons de vivres pour la Belgique affamée sont retenus en mer. Il y en a 30 de plus dans divers ports, parce que l'Allemagne insiste pour qu'ils suivent la route du Nord. On a demandé à l'ambassadeur d'Espagne d'obtenir que les Allemands s'en tiennent à leur garantie primitive que tous ces navires recevront un sauf-conduit, mais jusqu'à présent les Allemands n'ont pas donné leur assentiment. Les objections à la route du Nord est que les navires du Relief devraient traverser les champs de mines britanniques, et que le risque serait plus grand, et en outre qu'il y aurait un retard de deux semaines dans chaque voyage ainsi qu'une augmentation énorme des frais. M. Goode a déclaré que si ces navires étaient retenus trop longtemps, la Belgique mourrait de faim. A moins que la guerre éclate entre l'Amérique et l'Allemagne il est probable que, si la difficulté au sujet des navires peut être arrangée, le travail de la Commission pourra continuer. M. Brand Whitlock, ministre des Etats-Unis à Bruxelles, est accrédité auprès du gouvernement belge et non auprès du gouvernement allemand, et il est improbable qu'il soit rappelé. — Il faut rappeler, a dit M. Goode, qu'il y a 40.000 employés volontaires belges de la C.R.B., et seulement 50 à 60 Américains comme inspecteurs. Si la guerre devait éclater, nous demanderons à la Hollande de prendre sur elle les intérêts de la Commission, et nous croyons qu'elle sera heureuse de le faire. Il serait toujours possible aux Américains d'acheter ies vivres. La décision de la section de la Nouvelle-Galles du Sud du Relief fund de ne plus verser d'argent montre combien le Belgian Relief est affecté en outre par la politique de l'ennemi. La raison de cette mesure est la réquisition et l'enlèvement de vivres par les Allemands et la mise en esclavage du travail belge. Le Comité dispose de jQ 44.000 (fr. 1 million 230.000) à Sydney et à Londres. Cette somme sera productive d'intérêt jusqu'à la conclusion de la guerre, et elle sera employée alors à des œuvres de secours. o—0 Un navire du Relief coulé Londres, 5 février. — Le Lloyd mande que l'on croit que le steamer danois Lars Kruse a été coulé. Le Lars Kruse était un navire de 1.460 tonnes, contruit à Greenock en 1898 et appartenant à la firme Svends^n et Christen-son. Il était au service de la Commission neutre du Relief en Belgique et avait quitté Buenos-Avres avec une cargaison de 2-335 tonnes de maïs pour Rotterdam et la Belgique. Il avait fait escale à Las Palmas le 20 janvier et devait arriver à destination dans le port hollandais samedi prochain. Le Lars Kruse arborait pavillons du C.R.B. et du Danemark conformément à l'accord conclu entre les Etats-Unis et l'Allemagne mais n'avait pas reçu le sauf-conduit demandé. On ignore ericore le sort de son équipage. o—o — On annonoe la mort de M. Edouard Drumont, le fameux pamphlétaire, fondateur de la Libre Parole. l'Allemagne vient de faire connaître [attitude — de façon officieuse seule-„t _ en réponse à l'ultimatum lancé [le président Wilson et avec lui tout peuple américain. Elle refuse carré-nt de tenir compte des menaces des jts-Unis et de modifier de quelque ion que ce soit la campagne sous-ma-[ et le torpillage à vue des navires [se permettent de ne pas obéir aux Lotions allemandes et de ne pas te- Icompte des zones spéciales que l'Aligne a établies. n télégramme du correspondant à in de la Presse Associée définit ain-i position allemande : Lés ordres • la conduite de la guerre sous-mari-ie peuvent pas être modifiés et ne le nt pas; la détermination de l'Aliéné de faire respecter l'ordre au suie la zone prohibée est absolue et e; la seule sécurité pour les «avisera d'éviter la zone défendue. i thèse allemande c'est que ces me-s ont été prises à la suite du rejet œteux " par les puissances de l'En-e des propositions de paix. L'emploi açon complète et entière de sa puis-nce sous-marine est considéré comme « arme impérative pour la défense de s intérêts et l'Allemagne ne peut pas andonner cette arme — la seule qui lisse faire espérer une fin hâtive de la ferre — malgré la répugnance avec jtielle elle l'a prise en mains. Le gou-rnement allemand avait espéré que les ats-Unis auraient considéré la ques-in dans cette lumière et il n'a été ni Et inspiré par aucune animosité între les Etats-Unis. " L'Allemagne — a déclaré encore le haute personnalité allemande au irrespondant de la Presse Associée — it très désappointée et attristée par les irmes du télégramme de M. Wilson, »is ne peut changer ou modifier Pat-Inde qui a été prise. Nous ne pouvons fl'espérer que les navires américains et P sujets américains éviteront les zones Kereuses déterminées dans le memo-indum allemand. On ne sait quelle a été l'impression iite sur le public allemand, mais si l'on !"t s'avancer sur des déclarations de I Gazette de Cologne, la nouvelle si-Btion a produit une impression plutôt pnible; le sentiment général c'est que 6 président Wilson ne comprend pas U M de vue allemand ou qu'il se trom-je.( La déclaration de M. Wilson, écrit la ftoette de Cologne ne signifie pas en-Dre la guerre, mais c'est une menace s guerre, et politiquement elle signifie ue l'Amérique se range dans le camp inemi. Ni l'un ni l'autre ne nous font ;ur depuis que le maréchal von Hin-stiburg nous a assurés que la situation nlitaire générale nous permet de pren-:e sur nous toutes les conséquences June guerre de sous-marins peut en-alner. QUe l'Amérique ne garde au-lne illusion. La démarche de M. Wil->n nous délie les mains. L'extraordi-"re considération que nous avons con-e à la navigation américaine avec Angleterre dans notre déclaration de cessera maintenant de fonction-; et_ cela facilitera de beaucoup les «rations de nos sous-marins. Mainte-M pour la première fois ils seront ca-'es d'empêcher, dans la pleine mesu-e leur puissance, les approvisionnent8 américains d'arriver en Angleter-et en France." Berliner Tageblatt écrit : "Si le -S'dent Wilson assume que tous les Reniements neutres suivront la voie '' a tracée, alors les Etats neutres r°péens ne considéreront pas la ques-n exactement comme le fait le prési-des Etats-Unis. Ils sauront aussi, eu* que les Etats-Unis, combien l'Al-la?ne est pleine de force et de déter-nation tenace." agence Wolff qui est toujours di-ement inspirée par le gouvernement L'armee des Etats-Unis L campagne sous=marine continuera I L'ALL-ëMAGNE DEPRIMEE La contribution de guerre imposée à la Be1gique par l'Allemagne a passé par trois stades. Fixée à 40 millions par mois et établie pour un an par un arrêté du 10 décembre 1914, elle fut ensuite rendue permanente par un arrêté du 8/10 novembre 1^15, pour être enfin portée à 50 millions par un arrêté du 20 novembre 1916. Huit provinces sur neuf refusèrent de voter l'augmentation, mais un arrêté du 3 décembre 1916 annula les délibérations de ces provinces et la leur imposa d'office.On trouvera ci-dessous le texte des considérants justifiant le refus opposé par le conseil provincial du Hainaut de voter l'augmentation de la contribution de guerre : Le Conseil provincial du Hainaut, Vu l'arrêté du gouverneur général en Belgique imposant au pays une contribution de guerre de 50 millions de francs à payer mensuellement par les neuf provinces tenues solidairement ; Considérant que, s'il est vrai qu'à deux reprises différentes le conseil provincial a chargé la Députation permanente de contracter solidairement avec les autres provinces les engagements nécessaires au paiement de la contribution de guerre imposée par le gouvernement général allemand, il importe de remarquer que, pour, légitimer dans une certaine mesure l'énormité des sommes réclamées, 40 millions par mois, M. le gouverneur général déclara solennellement, le 10 décembre 1914 : — D'autres contributions ne seront pas imposées au pays, aux provinces et aux communes, a moins que des délits contre l'armée ou l'administration allemande ne rendent nécessaire des contributions de punition." A partir du 15 décembre, il n'y aura plus rien à verser sur les diverses contributions de guerre imposées jusqu'à présent. " 2- — Toutes les réquisitions opérées pour l'armée d'occupation seront payées au comptant à partir du jour du paiement du premier terme mensuel. " Pour les billets de logement sans entretien, aucun paiement ne sera accordé. Les conventions dérogatoires antérieures resteront en vigueur. 3- — J'agirai auprès des autorités compétentes de telle sorte que les réquisitions pour les troupes d'étapes et pour l'armée de front seront payées aussitôt que possible, au moins partiellement en argent comptant, et que le paiement du reste soit effectué immédiatement après le paiement de la mensualité suivante, contre présentation des bulletin de réquisition vérifiés. "4- — J'agirai ensuite auprès des autorités compétentes pour que les indemnités pour les marchandises et denrées qui ont été ou seront réquisitionnées en bloc soient payées au comptant, en effets de commerce ou en " avoirs " auprès des banques allemandes."Considérant que l'acquiescement du Conseil provincial du 19 décembre 1914 ne fut obtenu qu'ensuite de ces déclarations, réitérées du reste le 9 janvier 1915 ; Considérant que les Conseils provinciaux, étant une seconde fois convoqués aux mêmes fins en novembre 1915 et l'opinion publique protestant contre la façon dont avaient été remplis les engagements pris par l'autorité allemande, celle-ci entra en conversation avec les délégués des 9 provinces ; Qu'à cette occasion, le chef de l'administration civile en Belgique disait, notamment le 22 novembre 1915 : " Vous n'ignorez pas que la politique de M. le gouverneur général a été guidée par le désir de conserver les biens et ressources de votre pays, d'alléger dans la mesure du possible le poids des événements et de ramener la vie économique, le commerce et le travail industriel." Considérant que le nouvel acquiescement du Conseil provincial ne fut obtenu que sur le rappel des promesses faites en 1914, et sur les assurances réitérées que les biens et les ressources de nos nationaux seraient respectés ; Considérant que les événements qui se sont déroulés surtout durant l'année 1916 ont mis en échec les promesses que M. le gouverneur avait cru pouvoir faire; Considérant que loin de voir restaurer la situation économique, notre pays s'est vu systématiquement vidé de toutes ses richesses : machines, outils et matériel d'usine, matières premières, laines, cuivres, moyens de transport, chevaux, tout a été enlevé ; Considérant que le montant de ces réquisitions, dont la valeur dépasse plusieurs PROTESTATION DU HAINAUT de la Friedrichstrasse ne publie aucun commentaire, mais on peut déduire des nouvéHes reçues dans les milieux diplomatiques hollandais qu'alors que la presse allemande cherche à encourager le public en défiant le président Wilson et en l'insultant, le sentiment du peuple est celui d'une profonde dépression par l'ajoute d'un nouvel ennemi. Beaucoup de gens, en Allemagne, espèrent que le gouvernement fera des concessions tardives avant que M. Gérard ne quitte Berlin, de telle sorte qu'on puisse détourner l'inévitable. L'Allemagne a déjà commencé en relâchant les marins américains internés ramenés en Europe à bord du Yarrowdale mais on çraint que cela ne soit pas suffisant. Dans les milieux commerciaux on se rend compte que l'intervention de l'Amérique est une véritable catastrophe. Les Germano-Américains semblent mieux disposés. En effet, des représentants de 500 sociétés teutonnes en Amérique se sont réunis et ont adressé un télégramme à M. Wilson insistant auprès de lui au sujet de la paix mais exprimant leur entière loyauté à l'Amérique.Entre temps les outrages sur mer continuent; le navire anglais Eavestone a été coulé sans avertissement; l'équipage qui avait quitté le' navire dans des canots fut encore bombardé par le sous-marin allemand et un des hommes, un citoyen américain, fut tué. Le navire hollandais Gamma qui avait quitté New-York à destination de Rotterdam fut coulé par un sous-marin à l'aide de bombes. Le gouvernement hollandais qui a été mis au courant du fait a immédiatement demandé des explications au gouvernement allemand. Les préparatifs en vue d'une guerre éventuelle continuent' aux Etats-Unis; dans tous les Etats où des navires allemands se trouvent internés les gardes sont doublées et des équipages ont été arrêtés pour avoir saboté les machines. Les réserves navales sont rappelées, tous les ports ont été minés et les canons ont été mis en place. Le canal de Panama est gardé par des navires de guerre; la frontière du Mexique est de même étroitement surveillée pour éviter une surprise allemande éventuelle de ce côté. A la suite d'une conférence au Capitale, M. Baker, le secrétaire d'Etat pour la Guerre,a ajouté une somme de cinq ■ millions de francs au projet de loi pour l'armée, en vue de protéger les usines à munitions et le^ arsenaux contre les attaques aériennes par des canons antir aéroplanes. Au Congrès,un projet de loi a été déposé prévoyant une somme de 250 millions de francs pour la construction de sous-marins. Suivant certaines statistiques,, en cas de guerre, 4.778.050 jeunes gens et 5.757.890 hommes mariés âgés de 18 à 45 ans pourraient être appelés sous les armes, constituant une armée d'environ 10 millions et demi d'hommes, qui il est vrai ne pourrait pas être prête avant deux ans de temps. L'enthousiasme populaire pourrait devenir si fort, dit-on, qu'une armée de deux millions d'hommes pourrait être constituée en fort peu de temps. La situation militaire générale reste inchangée. Sur le front ouest les raids continuent. Il y a un peu d'activité locale sur le front italien. 0—o Le Kaiser candidat du prix Nobel... de la paix Une nouvelle invraisemblable, qui dénote toute l'inconscience allemande, vient d'être connue à Zurich. La Gazette de Foss se fait télégraphier que le conseil des professeurs de l'Université de Constantinople a proposé à l'Académie des sciences de Stockholm la candidature du Kaiser... pour le prix Nobel de la paix. milliards, compromet pour longtemps l'avenir de notre pays; Considérant que les protestations longuement' motivées des chefs d'industrie d'Une part, des syndicats ouvriers d'autre part, montrent nettement que l'anéantissement économique de la Belgique est consommé ; Considérant, en outre, que pour procurer à l'Allemagne une main-d'œuvre dont elle a l'impérieux besoin, l'administration militaire a rétabli pour nos frères l'antique esclavage. (Elle a brutalement arraché de nos usines et de nos fermes des milliers de travailleurs, elle vient de faire savoir aux mines de la région de Charleroi — toutes, en activité — qu'il lui faut dix mille ouvriers) ; Considérant, enfin, que l'année 1916 a vu s'étendre la zone d'étape qui soustrait à la tutelle administrative des territoires considérables, livrés sans défense aux réquisitions militaires ; Considérant que c'est dans ces conjonctures que la contribution de guerre est portée de 40 à 50 millions par mois ; Considérant que le Conseil provincial, conséquent avec lui-même et dans la logique de sa mission, et entendant respecter la Convention de La Haye, ne peut persévérer dans la voie où il s'était engagé, à deux reprises, pour éviter au pays les conséquences extrêmes contre lesquelles le mettait en garde M. le chef de l'administration civile en Belgique; Le Conseil provincial du Hainaut, voulant laisser à l'autorité allemande, seule, la responsabilité des mesures qu'elle entend prendre, en se conformant à la Convention de La Haye, confiant quand même dans les destinées de la Patrie, décide de ne pas accepter la proposition qui lui est faite. o—o Le flamand à l'armée # Un arrêté royal vient de créer, dans les états-majors des divisions et des corps, des officiers traducteurs pour la traduction des ordres, etc., en langue flamande. » o—o La générosité britannique La louange de la charité britannique, disent les Informations belges, n'est plus à faire. Cette dernière s'est manifestée et se manifeste si souvent, de tant de manières et à l'avantage d'un si grand nombre de malheureux, qu'un panégyrique n'augmenterait en rien la gratitude des Belges de la Belgique envahie ou exilés. Une des plus intéressantes des œuvres de secours aux Belges — dans ses efforts actuels, tout au moins, — auxquelles nous faisons allusion plus haut, est sans contredit le Belgian Working Men's Fund. Voici, à son sujet, des détails tirés d'un émouvant appel de fonds couvrant toute une page du grand quotidien anglais, le Daily Telegraph : Cette œuvre est entièrement distincte de la National Relief Commission in Belgium, qui opère en Belgique occupée. Le Belgian Working Men's Fund a pour président M. Emile Vandervelde, ministre belge. En ce moment, ses membres consacrent toute leur activité à amoindrir les terribles souffrances que la guerre impose aux enfants belges, dont le sort se fait de plus en plus précaire au fur et à mesure qu'augmente le nombre des déportations. Le Comité de La Haye (La Santé de l'Enfance, sous la présidence de la princesse de Ligne) s'entremet pour faire passer en Hollande les enfants belges dont les médecins ont déclaré que la santé s'altérait et qui, là, mangent à leur faim, regagnent une santé cruellement mise en danger par les exactions impitoyables des envahisseurs de leur pays. o—o Le grand-duché de Luxembourg revendique son indépendance La Gazette de Cologne publie des renseignements sur le débat qui a eu lieu" le 29 janvief à la Chambre luxembourgeoise. M. Thorn, ministre d'Etat, a déclaré que l'Allemagne autorisait le ravitaillement de la Hollande sous son contrôle. Un député de gauche a affirmé que les buts de guerre du Luxembourg.sont très simples. C'est un droit et un devoir de les proclamer. Le Luxembourg veut demeurer libre et indépendant, ou plutôt le redevenir, fidèle à son passé. M. Thorn s'est associé à ces paroles, ajoutant : Les discours du trône, au début de la guerre, ont proclamé à la face du monde que nos droits, encore qu'ils aient été méconnus, restent imprescriptibles. La protestation de notre souveraine n'a rien perdu de sa vigueur. Aucune concession n'est possible dans ce domaine. Nous ne laisserons passer aucune occasion sans invoquer contre les faits l'indépendance du Grand-Duché, l'inviolabilité de son territoire, notre foi dans les traités.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes