La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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08 februari 1917
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s.n. 1917, 08 Februari. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 21 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/9w08w3913p/
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LA MÉTROPOLE PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Buvez le THÉ LIPTON Si vous désirez le meilleur thé adressez-vons à la firme qui le plante. LIPTON L™ Agences et filiales dan* tout le Royaume-Uni. ONE PENNY »boit: cinq centimes hollande: vijf cent ' cobtinent: dix centime! Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 sh. ■ 24me" ANNEE JEUDI 8 FEVRIER 1917 Ncs 39 LA GRANDE GUERRE ï Une porte de sortie? ■préparatifs guerriers sur la frontière hollandaise ' ■ Le bilan du mois de janvier Lun changement essentiel n'est în-Bnu dans la situation respective des L-Unis et de l'Allemagne. Quant a Lion de l'Allemagne, comme elle Lt de la presse de l'Allemagne du ,d on peut la fésumer comme suit, ■peuple allemand avait espéré et Lit pratiquement que l'Amérique Enterait le point de vue allemand lernant une guerre sous-marine sans itié et que le président Wilson contitrait à écrire ses notes jusqu'à ce que ïiiccès de la cause allemande 'aurait Enis aux Etats-Unis de rester indif-Srents à l'Allemagne. Cependant, le ivernement allemand se rendit complue les Etats-Unis auraient pu se for-liser du ton et de l'attitude alleman-jet étaient prêts à une rupture des re- Iis diplomatiques. lintenant que M. Wilson a pris des res définitives le public allemand :nd que l'antagonisme américain e les méthodes allemandes de faire aerre n'est que de peu d'importan-3n dit, au peuple allemand, par :rmédiaire de ses journaux, que érique est séparée du théâtre de la re par un grand océan; qu'elle besoin d'une longue période de aration avant qu'elle ne puisse dre part active dans la guerre; que suite des sous-marins l'Amérique ne prêter main-forte aux puissances 'Entente au point de vue des mu-ns et que l'assistance financière le peut prêter ne peut en rien in-:er l'Allemagne, parce que ce qu'il à l'Angleterre et aux autres puises de l'Entente, ce sont les matières pnières, les minerais et les vivres, Icomme le fait remarquer le Kurier de Ivière, on ne peut faire de soupe avec Iplus jolies pièces d'or. L'officieuse Post de Strasbourg sug-p que l'Allemagne est décidée a par-ren guerre contre les Etats-Unis : La pe n'est pas encore déclarée, mais ne sera pas possible, à la fin du ppte, d'éviter un casus belli. Nous vons plus aucun intérêt à épargner fun naviré américain. 0" croit que la véritable clef de la siphon se trouve dans la correspondan-9U un correspondant à Washington la Gazette de Cologne vient d'adres-F à ce journal et que l'Amirauté bri-Inique a interceptée. Rune très bonne source, écrit-il, lnt je ne peux dévoiler l'identité, on | demande de faire connaître au peu-! allemand que l'attitude du président doit pas être interprétée comme infant un désir de la part du gouver-1,11,1 ' et du peuple de faire'la guerre. Malgré le langage dont il st fait !ge, dit-il, l'opinion générale est que Président ne pouvait faire autrement E rompre les relations pour appuyer "ote précédente. C'est maintenant à ' magne d'ouvrir une porte. La prè-re chose indispensable c'est d'éviter ce qui pourrait rendre impossible IT|aintien des relations amicales. 11 111 en particulier éviter de détruire s navires américains, et faire ressorte les termes de la note allemande n,:t(; m_al interprétés, qu'il n'est pas s 'es intentions de l'Allemagne de re une guerre sous-marine sans res-c jpns, mais seulement un blocus dans 'mites extrêmes compatibles avec l" a poursuivre. Même dans ces lies il faut mettre le plus grand soin e Pas intervenir dans le commerce r|cain inoffensif et toutes les ierT°nS ^°'vent être prises pour li-r a destruction des navires neutres vir^.'0' tant de la contrebande et des ,j(s ennemis, sauvegardant partout j Possible la vie des passagers, SerS i:t)u'Pages. Alors il faudrait pro^ 1er r cornm'ss'on mixte pour en-,1r ,s négociations au sujet de la 1 r'Ul Présiderait au blocus. Ensuite pourrait songer à réunir une confé-es puissances, dont la possibilité a été handicapée par une action prématurée."Malgré que la tension ait diminué légèrement, les Etats-Unis continuent les préparatifs de guerre. Les corps législatifs de presque tous les Etats américains ont voté des résolutions appuyant l'attitude du président Wilson, et l'on s'y prépare à toutes les éventualités. Au Congrès trois amendements de la loi navale ont été déposés, sous l'approbation du gouvernement prévoyant une dépense de cent cinquante millions de dollars pour couvrir les frais de livraison rapide des navires, y compris les contre-torpilleurs et les sous-marins. Les amendements autorisant également le président à commander des navires, du matériel de guerre et l'installation de fabriques de munitions ou la réquisition éventuelle de ces dernières. La censure est exercée sur les télégrammes envoyés par le sans-fil pour empêcher le coulage de nouvelles militaires. Les outrages allemands contre les navires internés continuent. Les machines de presque tous les navires se trouvant dans le port de New-York ont été sabotées; les dégâts s'élèvent déjà à cent cinquante millions de francs. Outre les dix-sept navires allemands saisis à Manila, trois autres navires ont été saisis à Cebu et trois à Zamboanga. Depuis le différend américano-allemand les sentiments en Hollande trahissent assez d'inquiétude au sujet des intentions de l'Allemagne. Le Nieuwe Rotterdamsche Courant apprend que des préparatifs militaires se font le long de toute la frontière hollando-alleman-de où de» fortifications sont élevées. Les villes frontières de l'Allemagne sont remplies de milliers de soldats allemands armés. Les habitants de la frontière hollandaise se préparent à partir et ont fait des paquets des objets les plus précieux. Le Journal de Paris, ayant annoncé que les Hollandais mobilisables devaient se présenter aux consulats, le ministre des Affaires étrangères de Hollande a démenti formellement la nouvelle. Les autorités des ports hollandais ont reçu des instructions de La Haye suivant lesquelles les navires à destination de l'Angleterre ne peuvent pas partir. De même l'Amirauté hollandaise a publié un ordre suivant lequel les vapeurs construits en Hollande pour le compte de firmes étrangères et auxquels des permis avaient été accordés à condition de naviguer sous pavillon hollandais, ne peuvent aller en Angleterre ni toucher des ports anglais. Au cours des dernières vingt-quatre heures les sous-marins allemands ont coulé 18 navires d'un tonnage total de 48.000 tonnes; au cours du mois de janvier 118 navires ont été coulés, d'un tonnage total de 2155.648 tonnes. Outre cela 12 navires de 60.227 tonnes ont été saisis dans l'Atlantique par les pirates allemands. 0—0 Une usine Bayer détruite Amsterdam, 6 février. — Le correspondant de l'Algemeen Handelsblad àZevenaar apprend par des voyageurs venant d'Allemagne que, la semaine dernière, l'importante usine d'aniline et de produits pharmaceutiques de Bayer et Co., à Leverkusen, a fait explosion. Deux rues ont été détruites et il y a eu de nombreuses victimes.— Reuter. [L'usine de Leverkusen est une des fabriques de la puissante firme Bayer et Co. — la principale est à Elberfeld — qui s'était spéoialisée dans la manufacture en grand des produits tinctoriaux, sous-produits du goudron, et dans les spécialités pharmaceutiques. Les plus connues sont le lysol, l'aspirine, le forman, la somatose, le véronal. A l'issue de la guerre, les usines Bayer, comme du reste toutes les autres fabriques chimiques allemandes s'étaient mises à produire des munitions. Elles fabriquaient surtout du trinitrotoluol et des gaz asphyxiants.] Mort de M. le sénateur Leclef Le XXe Siècle (5 février) annonce la mort de M. Leclef, sénateur d'Anvers. M. Leclef était vice-président de l'Association conservatrice et constitutionnelle d'Anvers et il jouissait dans la métropole commerciale de la sympathie de tous. Jusqu'à présent, nous n'avons pas confirmation directe de cette nouvelle, qu'on nous avait annoncée depuis plusieurs jours sous réserves. o—o Le ravitaillement de la Belgique UN TELEGRAMME DES NEUTRES Le Havre, 4 février. — Les ambassadeurs des Etats-Unis, d'Espagne et le ministre de Hollande à Bruxelles ont été convoqués à Berlin par le gouvernement allemand. C'est à l'issue de cette réunion que les deux ambassadeurs et le ministre ont délibéré et ont convenu d'adresser à leurs souverains et chefs d'Etat des télégrammes identiques. Voici le texte du télégramme envoyé à Madrid par l'ambassadeur d'Espagne : Sire, Le gouvernement allemand nous a donné connaissance de la communication faite par le ministre des Affaires étrangères à l'ambassade des Etats-Unis à Berlin, de laquelle il résulte que les puissances centrales déclarent le blocus maritime des côtes anglaises, françaises et italiennes. Jusqu'à présent, les navires de la Commission de secours pour la Belgique, porteurs des approvisionnements destinés au peuple belge et aux régions envahies de la France, devaient, suivant les règles imposées par le gouvernement britannique, faire escale dans un port anglais quelconque, afin que ledit gouvernement pût s'assurer que ces navires ne transportaient pas de contrebande de guerre. Dans les circonstances et les conditions actuelles, l'observation de cette mesure entraînerait la suppression du ravitaillement de ces gens déjà si éprouvés par la guerre. D'accord avec mes collègues des Etats-Unis et de Hollande, qui adressent à leur; chefs d'Etat une demande identique, nous supplions Votre Majesté de bien vouloir intercéder personnellement auprès de Sa Ma jesté britannique et de son gouvernement pour que ce dernier ne mette pas d'entraxe au ravitaillement de la Belgique et du norc de la France. Cette grande œuvre humani taire, établie sous le haut patronage de Votre Majesté, a jusqu'ici empêché de périr sep1 millions de Belges et plus de dix millions de Français et il est indispensable qu'elle continue sa tâche dont l'accomplissement de vient plus urgent encore au cours de cet hivei rigoureux qui rend plus pénible que jamais la situation de ces malheureuses populations civiles. Jusqu'ici, la visite des navires devait avoii lieu dans un port anglais. Elle pourrail maintenant se faire soit au port d'embarque ment, soit au port d'arrivée en Hollande. La haute intervention que nous sollici tons de Votre Majesté sera une nouvelle grâce que votre générosité et votre munifi cence auront obtenue en faveur de ces mal heureuses populations belges et françaises qui sont déjà si reconnaissantes à Votre Majesté pour sa constante intervention er leur faveur. * VlLLALOBAR o 0 Ils préparent la guerre économique La lecture des journaux allemands, tou jours intéressante, est parfois savoureuse, è en juger par les lignes suivantes de l'Handels vertragsverein (l'Association des traités de commerce) : 11 faudra que les citoyens allemands soient autorisés à établir partout où ils vou dront des agences ou entreprises, qu'ils puissent posséder des biens mobiliers ou immobi liers, que l'Allemagne puisse fonder à l'étranger des écoles et des chambres de commerce On devra exiger que les Allemands jouissent des mêmes droits que les nationaux et ne soient frappés d'aucun impôt particulier. Leurs marchandises devront être traitées comme les marchandises nationales. Toute désignation d'origine des marchandises devra être prohibée. La quantité de matières premières à fournir à l'Allemagne ne pourra être limitée. Il faudra des garanties que les prix de ces matières premières ne seront pas exagérés. Nous devons interdire toute prime d'exportation pour des articles capables de nuire aux importations allemandes. Nousi ne pouvons admettre aucun boycottage des produits allemands. Par ces mesurés, jointes à l'énergie de notre peuple, nous arriverons à être plus forts qu'auparavant." Voilà la vraie menace. Le vrai péril germanique. Il est d'autant plus dangereux que, vous pouvez relire tout ce programme, il entre tout entier dans la formule d'absolue liberté commerciale tant admirée pai les naïfs dans le Message de M. Wilson. Ce qu'on pense en Belgique L'importance de notre consommation intérieure démontré qu'Anvers n'est pas un port allemand Nous continuons l'exposé de h mentalité des Belges sous la botte al lemande. Un gros industriel venu di pays confirmait, l'autre jour, ce qui nous disait le jeune compatriote qui nou: a donné un aperçu si vivant de l'éta d'esprit des nôtres. Ce qui nous a man qué le plus , c'est une instruction suf fisante. C'est à la faveur de notre igno rance que l'on a exploité chez nous le: balivernes les plus extravagantes e qu'on les exploite encore. On est stu péfait, littéralement, de voir des gen: qui, par leur situation,devraient possède: les éléments tout au moins de notre for midable puissance industrielle ingnore: jusqu'aux indices de l'importance de notre consommation intérieure. C'est à la faveur de cette ignorance que se maintient et se transmet jusque dans les hautes sphères officielles cette hérésie économique : Anvers n'est rier sans l'Allemagne. Alors qu'Anvers importe pour la seule consommation indigène des milliers et des milliers de tonnes. Sait-on, par exemple, que la Belgique consomme, par jour, 35.000 sacs de blé importé? Et le café, et le riz et le maïs, et les graines oléagineuse; pour nos huileries et nos savonneries Et le minerai pour nos usines, et le coton pour nos filatures, et les peaux poui nos tanneries et les laines pour nos tissages? Nous ne connaissons rien, absolu ment rien de l'extraordinaire et stupé fiant développement de notre industrie Et aucun Anversois peut-on dire ni connaît ni cette industrie alimentan Anvers, ni le port d'Anvers lui-même Il suffit que quelqu'un dise "Anver: port allemand " pour que, sans con trôle, cette formule se répète. " Nou réclamons à ce sujet une démonstra tion péremptoire, nous disait cet indus triel. Nous voulons la nationalisatio: du port d'Anvers avec une statistiqu ! des destinations et des orgines de chargements. Ce sera pour les Arr^er sois égarés une leçon profitable. Evi demment, Anvers peut être comme Roi terdam et moins que Rotterdam, puis que la Hollande n'est pas un pays d consommation intérieure, un port d transit. "Mais qui ne voit que prétendre que c 1 transit utile au port d'Anvers sans dou te ne permet pas de dire que sans An vers la Belgique ne serait rien? Me industriel, je dis que sans l'industri la Belgique ne serait rien, car j'ai 1: prétention de dire que l'industrie na tionale fournit plus de bénéfices à l'Eta que le transit anversois-allemand, tran sit — car, en fait, ce n'est que cela — : qui ne profite qu'au seul port et au: 1 chemins de fer et encore partiellemen pour ces derniers puisqu'une grand partie de marchandises de ou pour An vers est transportée sur allèges rhéna nés de la Badoise, de la Mannheimer ! etc. En sorte que tout le blé, par exem pie, importé via Anvers à destinatioi de l'Allemagne rapporte exactement et à la ville d'Anvers seule, les droits d quais. Comme l'emploi des élévateur tend à se généraliser, la main-d'œuvr locale même gagnera de moins en moin à la manipulation. Le bénéfice transpor est partagé entre le rail et la voie d'eau On pourrait de la sorte étudier toute les importations transitaires d'Anvers e se demander si le rapport est en propor tion des frais consentis. "Mon intention n'est pas de diminue la valeur du port d'Anvers au point .1 vue national comme bien on pense Cela cadrerait mal avec votre qualité di journal anversois, mais de faire com prendre si possible, alors qu'il en es temps encore que les intérêts de notn grand port et de notre industrie suri étroitement liés, qu'ils dépendent l'ut de l'autre. Je sais aussi toute l'impor tance ce que nous appelons expressé ment transit offre pour notre port et créant un marché. " Les industriels entendent surtm pousser un cri d'alarme pareje que nou savons que la thèse " Anvers port aile mand " est actuellement défendue ave< une ardeur qui gagnerait à s'inspirer d' mobiles plus purs. 1 " Reste le mouvement du port, c'esr-à-dire les escales allemandes. Qu'on 1 nous remplace celles-ci par dos es viles : anglaises, — chose inévitable si ! i Bel-; que se ralliant à la Conférence écono-t mique obtient des avantages de ses alliés — et l'on verra alors que les navires allemands servaient surtout a importer les matières premières ri nejtre industrie et à exporter — avec 'e danger d'espionnage commercial que cela comporte — nos produits manufacturés. " Pour obtenir les escales anglaises et françaises nous n'avons qu'à songer un peu plus à notre industrie. C'est fort bien de se préoccuper d'Anvers mais que nous sachions ce n'est pas Anvers qui donne du pain nos houilleurs, à : nos métal'urgistes, à nos tisserands, à nos meuniers, à nos tanneurs. Or, demain, ce sera un chose capitale, le pain. Pour l'obtenir il ng suffira pas de faire arriver à Anvers des bateaux allemands."Il faudra vendre nos produits manufacturés. Notre gouvernement a pouç devoir de faire comprendre à la France et à l'Angleterre surtout que notre con-; currence économique sur leurs propres marchés n'entraîne pas, comme pour l'Allemagne, le danger d'une pénétration pacifique et politique à l'allemande. " L'Angleterre sait qu'elle ne peut fournir à ses colonies notamment tout ce dont elles ont besoin. Elle laissait autrefois ce soin partiellement à l'Allemagne. Qu'elle nous le laisse aujourd'hui et nous sommes assurés d'une prospérité industrielle et maritime comme nous n'en aurons jamais connue. Nous n'aurons plus les navires allemands, nous s aurons les navires anglais. Qui ne voit que œla vaut infiniment mieux? Ce n'est pas le moment de faire du senti-1 ment, dit-on. Qui ne voit l'avantage s énorme que nous avons à retirer d'une s étroite (Collaboration avec l'Angleterre? Depuis que je suis arrivé à Londres, j'entends avec un certain étonnement des gens qui craignent à ce propos ce qu'ils appellent la dépendance économi-e que. J'ai même entendu formuler la e crainte que nous ne devenions une sorte de " colonie anglaise Le mot a, e en effet, été prononcé devant moi. Nous voilà, ma foi, devenus bien méfiants tout d'un coup à l'égard d'un pays dont on i n'a certes pas à se méfier, alors que 5 nous n'avons montré ni la même mé-î fiance ni la même crainte tant qu'il s'est agi de l'Allemagne. De tout quoi t il résulte que tous les cris et toutes les colères ne proviennent que de gens qui, ayant leurs relations d'affaires avec c l'Allemagne, n'ont ni le courage ni les t capacités pour chercher ailleurs de nou-î velles relations. Il me semble que nous devrions tout au moins faire le même crédit à l'Angleterre et à la France, nos , alliés d'aujourd'hui, que celui que nous avons fait à l'Allemagne qui a trahi notre confiance et a, en fait, recherché no--, tre expropriation industrielle." o—o Déclarations de M. Sazonoff 5 Dans une conversation libre avec des t journalistes russes, M. Sazonoff a déclaré que la France, et surtout l'Angleterre, en raison ' de leur plus grand développement industriel, ' peuvent rendre des services exceptionnels à la Russie. Il est faux de dire, comme on l'a prétendu dans les milieux financiers, que la pénétration économique de l'Angleterre se r substituera à l'ancienne domination tudes-» que. La Russie n'a rien à craindre sous ce ra-port. L'Angleterre ne veut pas uniquement inonder la Russie de ses produits, elle se propose aussi de favoriser le développement de l'industrie russe. Le ministre a engagé la presse à ne pas ■- chercher à fixer le terme de la guerre. La force de l'ennemi a diminué, mais ) il n'est pas impossible que l'Allemagne veuille tenter un effort pour améliorer sa - situation. Pour l'instant, a-t-il ajouté, les i tentatives de médiation doivent échouer, le retour au statu quo étant impossible. La paix t ne se conçoit pas sans la libération de la , Belgique et de la Serbie, sans la restitution de l'Alsace-Lorraine, sans des compensations territoriales à l'Italie pour son concours, sans une garantie de souveraineté en faveur - de la Russie sur les Détroits. o—o

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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