La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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17 januari 1918
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s.n. 1918, 17 Januari. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 06 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/9k45q4sk5t/
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The Newspaper for Belgians LA MÉTROPOLE ONE PENNY „„BT. CINQ CENTIMES hl LANDE : VIJF CENT bsTINENT: DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Ghancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holborn 212. ABONNEMENT ; 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. 2ôUM ANNEE JEUDI 17 JANVIER 1918 No. 17 LA GRANDE GUERRE Double succès des Italiens [Nouvel ultimatum Maximaliste Grande agitation à Berlin Hjn nouveau télégramme de Berlin en ■te du 13 janvier, considérablement re-Kfdé, donne maintenant le texte des profitions concrètes présentées par la dé-Bation russe à la séance du comité territorial" de Brest du 12 janvier. ■>s propositions comprennent quatre ■1. Etendue du territoire sur lequel tou-I la population sera appelée à exercer le ■oit de libre disposition. Les Russes ■clarent accorder ce droit aux parties K nations qui se trouvent en dehors du ■rritoire occupé et s'engagent à ne pas Istreindre leur indépendance. Ils de-|andent aux Centraux de confirmer ca- toriquement l'absence de toutes de-ndes, sait d'annexion de territoires ■cupés, soit de "rectifications de fron-»res" aux dépens des territoires occu-Ks, soit de forcer leurs peuples à ac-■pter n'importe quelle forme d'Etat, |>it encore de restreindre leur indépen-■nce par la conclusion de traités com-ierciaux ou de conventions militaires lant la constitution de ces régions sur I base du droit de libre disposition. I2. Préliminaires politiques généraux Mglant la solution de la question des destinées politiques des territoires et des nations intéressées. Les Russes main-ftnnent que la solution de la question du sort des régions qui doivent détermi-l'er leur propre destinée doit avoir lieu dans des conditions de pleine liberté po-■ique et en l'absence de passion exté-Kfure; le vote doit donc avoir lieu après ■retrait des armées occupantes, et le retour dés exilés. La date du retrait serait fixée par une commission spéciale, |hf tenant compte de la situation des ftnsports et du ravitaillement. Les exi-devront avoir pleine liberté de rendiez eux. ■ Régime transitoire qui existera jusqu'au moment de la constitution politi-Wf finale de ces territoires. L'adminis-■ation intérieure et la direction des af-Btres locales, finances, etc., passera en-Be les mains d'un organisme temporaire ■rmé après accord entre les partis politiques "qui ont prouvé leur vitalité par-Éi leur peuple" avant et pendant la guerre. La tâche principale de ces organismes consistera, outre le maintien du cours normale de la vie sociale et éco-Bmic|ue, en l'organisation d'un plébis- ■4- Nature et forme dans laquelle la Wpulation de ces territoires sera priée ■; faire connaître sa volonté■ La solution finale de la question de la position B-'at dans ces territoires et de la forme ■ leur organisation d'Etat suivra par B=rendum général. Bj!s propositions russes ajoutent : •es réponses communes aux quatre ■ms ci-dessus constitueront dans le rai r de paix les paragraphes qui prendront Ja p]ace dg l'articile de l'avant-allemand du 28 décembre 1917. kn vue d'accélérer le travail de la con-■ence de la paix, La délégation russe *)n" dère comme extrêmement impor-an; de recevoir des délégations alleman-K et austro-hongroise une réponse com-Jte et précise à toutes les questions ■'levées par cette déclaration. Pour ■ qui concerne les autres questions, el- ■ pourraient être traitées de façon à ce Wt, y so"t répondu en conjonction avec a [réponse exacte à ces points." ||p>mme on le sait déjà, les représen-Bts allemands, tant diplomatiques que Hétaïres, ont apposé un non-possumus 1|MU' non seulement à la lettre des appositions russes qu'on vient de lire, II vS mê-e à leur esPrit- ■°n Kùhknann déclara carrément qu'il ■t impassible pour nous de prendre 1 importe qu'elle espèoe d'attitude à l'é-■d de la déclaration russe. Je dois eserver une déclaration ultérieure de ■re position sur tous les points/' Le ■■stre allemand fit ensuite ressortir que 1 .procédure introduite par les Russes, V à dlre le dépôt de déclarations écri tes, ne pouvaient na accèlerer les négociations, ni à faire voir en rose leurs perspectives. Il exprima l'avis qu'il voudrait mieux discuter oralement, puis, s'il était nécessaire, mettre sur papier le résultat de la discussion. "Comme, cependant, la délégation russe, par sa proposition de ce jour, en pense d'une façon différente, je propose l'ajournement pour consulter nos alliés". Bronstein, dit Trotsky, répondit qu'il n'avait pas l'intention de mettre des bâtons dans les roues par des difficultés techniques, et fit ressortir que le droit des deux parties de présenter des propositions écrites pouvait être unilatéral. Von Kuhlmann déclara ne pouvoir accepter cette thèse et l'ajournement eut lieu. Lci date de la prochaine séance n'a pas encore été fixée.Elle ne le sera sans doute pas avant que la "crise" qtii sévit toujours à Berlin aura reçu une solution. Il paraît évident, en effèt, que,les négociations de Brest sont de nouveau parvenues à un tournant dangereux. Les nouvelles propositions russes constituent en fait un ultimatum aux pangermanistes dont le but est apparemment de provoquer de leur part une déclaration claire et nette, ou, en d'autres termes, de jauger à sa juste valeur l'état d'esprit du peuple allemand et la solidité de la déclaration du Reichstag. Les menaces du général Hoffmann et tout le miel de Kiihlmann paraissent avoir exeroé peu d'effet sur les maxi-malistes, qui persistent à ne pas vouloir accepter la thèse de la Machtstellung d'Hertling. Il faut donc que Berlin se décidé dans l'un sens ou dans l'autre et toute l'agitation qui s'y est manifestée ces derniers jours n'a pas d'autrevcause. Les journaux allemands, et notamment la Francfurter, le laissent clairement entendre- Jusqu'à présent, cependant, les pangermanistes, puissamment soutenus par le Kronprinz, paraissent avoir l'avantage. Le Vorwœrts craint le pire. Il laisse même entendre que les militaristes pourraient reprendre tout à fait le dessus, que Kuhlmann pourrait être forcé de démissionner et même qu'Hertling ne pourrait plus tenir longtemps. Le point principal en discussion paraît être, non le sort des provinces baltiques, mais plutôt celui de la Pologne. L'Allemagne essayerait de "détacher l'Autriche du projet d'union personnelle de la Pologne avec la monarchie dualiste et de la gagner à un nouveau partage. La Prusse voudrait s'annexer la région industrielle de Lodz et la Chambre de commerce d'Oppeln a déclaré par deux fois que l'incorporation des districts de Bend-zin, d>e Czeustochan, de Wielun et d'Or-kuss était nécessaire à l'avenir de la Haute-Silésie. En attendant, les caucus vont leur cours à Potsdam entre le Kaiser, le Kronprinz, Hindenburg et Lu-dendiorff.La situation militaire a peu changé. Il faut noter cependant un joli coup d'es Italiens qui ont rectifié leur ligne dans la région d'Asolone, à l'est de la vallée de la Brenta. De fortes pertes furent infligées à l'ennemi, qui perdit plus de trois cents prisonniers. Les Italiens enregistrèrent un autre succès dans le delta de la Piave, à l'est de Venise, où ils étendirent leur tête de pont et capturèrent 45 prisonniers, avec quelques mitrailleuses.Au nord de Verdun, les Allemands ont tenté une fois de plus de refouler les Français dans leurs tranchées dans le bois de Chaume. Quelques-uns pénétrèrent dans les éléments avancés, mais en furent promptement chassés. En Lorraine, les Français firent vingt prisonniers dans un raid près de Badonvilliers. Les aviateurs anglais ont bombardé les aciéries de Thionville, entre Metz et Luxembourg, ainsi que deux grandes jonctions de chemin de fer près de Metz. Les troupes britanniques ont effectué un raid au nord de Lens et ont repoussé un coup La réponse du général Lcman à notre télégramme ■» La Métropole avait envoyé au général Léman à son arrivée à Berne un télégramme lui exprimant notre joie patriotique à la nouvelle de sa libération. Le vaillant défenseur de Liège nous a adressé la réponse suivante : M. Claes, directeur du journal belge La Métropole, Londres, Sincères remerciements et vœux patriotiques.GENERAL LEMAN. - o—o Contre la Conférence de Stockholm M. Stéphen Pichon s'est prononcé très nettement vendredi, à la Chambre française, contre la participation des socialistes alliés à la Conférence internationale que M. Camille Huysmans s'efforce de réunir. Cette conférence, a dit le ministre des Affaires étrangères, risquerait de jeter le désarroi dans l'opinion publique, de semer la confusion et le désordre dans les esprits, de substituer à l'autorité du gouvernement des initiatives privées, de désorganiser nos forces défensives, sans parler du scandale de réunions où des patriotes français se rencontreraient avec les instigateurs et les complices des agressions et des calamités dont le monde souffre aujourd'hui. Et M. Pichon a ajouté qu'il résulte d'un télégramme du 6 décembre que les maximalistes russes mettent leur plus grand espoir dans la réunion de cette conférence, espérant obtenir par là des socialistes alliés une pression en vue d'une paix immédiate, seule ressource des puissances ennemies- Heureusement, les socialistes des pays alliés ne sont pas tous disposés à seconder cette manœuvre. Sans parler des socialistes belges que rien ne permet de croire moins hostiles à l'entreprise de M. Camille Huysmans, la Fédération américaine du travail vient de faire savoir qu'elle refuse de participer à une réunion où se trouveraient des Allemands. o—o Un singulier curateur New-York, 12 janvier. — La Tribune de New-York publie une dépêche de son correspondant de Washington disant que la seule copie de la fameuse interview entre l'empereur d'Allemagne et le correspondant des journaux 'l imes et Century Magazine dont la publication avait été supprimée sur la requête de Berlin, et qui se trouvait dans les archives de l'Université de Harvard, a été soustraite ou détruite par le docteur Kuno Francke, ex-professeur d'allemand de cette université. La disparition du document a été découverte quand un sénateur des Etats-Unis a demandé une reproduction de cette copie en vue d'une publication. Le professeur Francke était curateur du musée allemand de Harvard et avait accès aux archives. Depuis l'entrée en guerre de l'Amérique, Francke avait été obligé de démissionner. — Information. de main allemand au nord-est d'Armen-tières.Yarmouth a été bombardé lundi soir, pendant cinq minutes, pour la troisième fois depuis la guerre. Une vingtaine d'obus furent lancés sur la petite ville, tuant six personnes, en blessant sept et faisant quelques dégâts à des maisons. La nuit était extrêmement noire, mais M'ennemi éclaira son objectif à l'aide de fusées- On ne paraît posséder aucun indice sur les moyens employés pour le bombardement, qui a produit sur la côte une certaine émotion. M. Bonar Law a communiqué mardi à la Chambre des Communes le résultat de l'enquête militaire sur le revers de Cambrai. Le Cabinet de guerre est d'avis que le commandement supérieur ne fut pas surpris par l'attaque du 30 novembre et que" toutes les dispositions avaient été prises pour y faire face. Il considère cependant qu'il serait hautement nuisible pour l'intérêt public de discuter en public le revers qui eut lieu; toutes les mesures ont été prises pour faire face à dés situations semblables, à l'avenir. Les propositions de recrutement du gouvernement britannique sont bien accueillies par les ouvriers mineurs et des chemins de fer. Dans l'industrie mécanique, cependant, les perspectives sont moins favorables. Le beurre, la margarine et d'autres vivres, seront rationnés à Londres le 25 février.' L'arrestation de Caillaux Révélations sensationnelles Toujours l'Argentine Il paraît que l'arrestation de M. Caillaux ex-président du Conseil en France a eu lieu à la suite d'une information de M. Lansing, secrétaire d'Etat en Amérique. M. Caillaux est accusé d'avoir eu des rapports avec l'Allemagne au cours d'une mission dans l'Amérique du Sud vers la fin de 1915 et cela dans le but d'assurer une paix rapide à tout prix. D'autres télégrammes parvenus dimanche dernier des Etats-Unis établissaient de façon évidente qu'une série d'opérations avait été conduite par M. Caillaux dans la République Argentine, avec l'aide du ministère des Affaires étrangères de Berlin, par l'intermédiaire du comte Luxburg, pour arriver à la conclusion de la paix. M. Caillaux se considérait comme la personnalité capable d'arriver à ce résultat pour lequel une série de manœuvres était nécessaire. Il était de la plus haute importance d'empêcher la presse allemande de prendre une attitude favorable à son sujet. Luxburg en informa la Wilhelmstrasse Ces opératiçns commencèrent donc en 1915, au moment du voyage de l'ex-président du conseil en Argentine et provoquèrent dans la colonie française, établie là-bas, l'étonne-ment le plus grand. Il est intéressant de rappeler qu'à cette époque la Gaceta Militât, paraissant à Bue-nos-Aires, se fit l'écho de la stupéfaction provoquée par les propos tenus par Caillaux. Un véritable coup d'Etat Le Matin de Paris dit qu'au cours de l'examen du coffre-fort de Florence on a découvert un document auquel les autorités judiciaires attachent la plus grande importance. Il s'agissait du plan détaillé d'un véritable " coup d'état " qui aurait été accompli au moment où M. Caillaux serait arrivé au pouvoir. Ce plan comprenait en premier lieu une liste des collègues avec lesquels l'ex-premier aurait composé son ministère ainsi qu'une liste très complète de personnalités politiques qu'il aurait fallu ruiner ou rendre impuissantes. Un complot contre l'Etat Suivant le Messagero, une lettre autographe a été trouvée parmi les documents fournissant les preuves d'un plan ayant pour but de séparer la France et l'Italie de la Grande-Bretagne et pour donner au gouvernement une nouvelle direction tout en maintenant la forme de la république. C'est paraît-il, ce document qui provoqua l'arrestation. Ce document, dit le Giornale d'Italia, a été reproduit à plusieurs exemplaires signés par M. Caillaux et constitue un véritable complot contre la Sûreté de l'Etat. Caillaux et la presse boche Du temps où se jouait toute cette sinistre comédie les journaux allemands avaient eu pour Caillaux des expressions fort élogieuses et qu'il fallait à tout prix éviter pour ne pas découvrir le jeu. D'accord avec Caillaux, le comte Luxburg télégraphia à la Wilhelmstrasse pour ordonner aux journaux allemands de prendre vis à vis de Caillaux une attitude nettement hostile. L'ex-premier indiquait également la tactique à suivre dans le but de discréditer certaines personnalités éminentes françaises. Un problème difficile à résoudre On se rappelle que lors du fameux procès qui mit en cause Mme Caillaux, accusée du meurtre de Gaston Calmette, l'ex-premier déclara, de la façon la plus solennelle, que sa fortune se montait exactement à 1 million 200.000 francs. Deux millions ont été découverts dans le fameux coffre de Florence et il est probable que M. Caillaux éprouvera une certaine difficulté à expliquer cet accroissement de fortune. Une interpellation Vote de confiance au gouvernement Paris, 15 janvier. — La Chambre a discuté l'interpellation de M. Lafout sur les mesures à prendre pour l'observation des règles gouvernant le droit de recherches. Il déclare que les perquisitions faites en Italie n'ont pas été faites suivant les règles, que l'accusé était présent. M. Ignace, sous-secrétaire d'Etat pour la justice militaire réplique que tout fut fait légalement. L'extrême-gauche fit des objections mais la plus grande partie de la Chambre resta silencieuse. M. Clemenceau répondit de son siège que l'enquête avait été demandée au gouvernement italien. Nous avons le droit d'avoir confiance dans la magistrature italienne. Le vote sur l'ordre du jour pur et simple qui fut accepté par le gouvernement fut de 360 contre 105. — Reuter. L'Allemagne menacée du boycott par les Etats-Unis Vote de 500.000 hommes d'affaires On sait tout le prix que l'Allemagne attache à ses relations économiques avec les Etats-Unis, qui étaient, avant la guerre, ses meilleurs clients. Elle a retardé autant que possible sa guerre sous-marine pour essayer d'amadouer le président Wilson, elle n'a rien négligé pour éviter la guerre avec la république.étoilée ; en ce moment encore elle fait tout ce qui est possible pour obtenir la paix avant que les armées américaines soient entrées en ligne. Elle sait que toutes facilités lui seront enlevées après la guerre sur les marchés de l'Entente et que ses seule-ressources pour obtenir des matières premières et des crédits seront New-York et Chicago. L'autre jour, à la conférence du parti, radical d'u Wurtemberg, Herr Liesching déclarait encore qu'après le conflit, l'AUemagne devrait faire l'impossible pour conclure des emprunts dans les pays alliés, surtout' aux Etats-Unis. La réponse à ces espoirs et à ces invites à peine déguisées vient d'être donnée par la puissante Chambre de commerce des Etats-Unis, qui réunit les organisations commerciales, industrielles et financières de toute la république et comprend. tout ce qui compte dans le domaine économique des States. Cette Chambre, dans un manifeste impressionnant, vient de mettre l'Allemagne commerciale, industrielle et financière en demeure de modifier après la guerre la forme de son gouvernement dans un sens démocratique et pacifiste. Si elle n'y consent pas, les membres de la Chambre de commerce des Etats-Unis s'engagent à boycotter l'Allemagne et à faire une propagande énergique dans l'Amérique du Sud, en Chine et dans d'autres pays pour provoquer l'adhésion à cette mesure de leurs hommes d'affaires. Le but du boycot proposé n'est "ni la vengeance, ni le châtiment, mais est basé sur l'idée logique que seuls les échanges industriels avec les Etats-Unis peuvent permettre au parti militaire de l'Allemagne d'obtenir les moyens par lesquels ils pourraient précipiter le monde dans une seconde guerre universelle". Le manifeste fait ressortir que les armements de l'Allemagne sont dûs à sa caste militaire, que leur étendue conditionnera après la guerre le fardeau qui pèsera sur le monde et que cette étendue est conditionnée à son tour par ses possibilités d'obtenir des matières premières et de rétablir son commeroe extérieur. "Dans notre opinion, dit-il, le peuple américain, dans le but de prévenir des armements excessifs, fera certainement partie d'une combinaison commerciale contre l'Allemagne, si les conditions gouvernementales en Allemagne le rendent nécessaire pour notre défense." En conclusion, "la Chambre de commerce des Etats-Unis appelle la sérieuse attention des hommes d'affaires de l'Allemagne sur cette situation et les convie 11'"gemment à l'étudier et à coopérer pour qu'une guerre économique désastreuse puisse être évitée et pour qu'une paix dniable puisse être rendue plus certaine." On le voit, les idées qui ont: présidées à la Conférence de Paris, reprises par le président Wilson et par le Pape, font leur chemin. L'Allemagne, nous en «sommes certain, n'y restera pas indifférente... Il faut, une fois pour toutes, qu'elle choisisse entre ses chefs prussiens et soin avenir économique. Kronprinz contre Kaiser D'après les derniers renseignements que l'on reçoit de Berlin, le conflit qui a éclaté entre le gouvernement civil allemand et le haut commandement, loin d'être apaisé, prend une extension de jour en jour plus inquiétante. M. de Kuhlmann, qui représente le parti modéré et la paix de conciliation, serait soutenu par le Kaiser et par la majorité du Reichstag ; le général Ludendorff, qui personnifie le programme du pangermanisme, n'est que le porte-parole des généraux et aurait toutes les sympathies du Kronprinz. L'héritier du trône se trouve donc de nouveau en opposition ouverte avec l'Empereur : c'est la réédition de la crise qui se produisit en 1913, à propos de l'affaire de Saverne. Le parti du Kronprinz paraît, jusqu'ici, maître de la situation : les arrestations de socialistes se multiplient, et l'on annonce couramment que le conflit se dénouera par une véritable dictature militaire, que le Kaiser devra bon gré mal gré accepter s'il désire conserver sa popularité dans l'armée.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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