La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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16 januari 1918
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s.n. 1918, 16 Januari. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 19 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/f76639m640/
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The Newspaper for Belgians LA MÉTROPOLE IONE PENNY „nnNT ■ CINQ CENTIMES HOLLANDE : VIJF CENT CONTINENT: DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné: Holtera 212. ABONNEMENT ; 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. 25um ANNEE MERCREDI 16 JANVIER 1918 No. 1 LA GRANDE GUERRE Les effectifs des Alliés 1.600.000 Allemands pour l'Ouest Bombardement aérien de Karlsruhe ■ Le directeur du Recrutement britanni-Hue, Sir Auckland Geddes, a prononcé fflfcndi, à la séance de rentrée de la Cham-. Ire des Communes, un important dis-. Jours sur la posiition de l'Angleterre au ■oint de vue des effectifs, sur la nécessité ■'augmenter notablement ceux-ci à la sui-H|e de la défection russe, et sur les moyens ■ mettre en œuvre pour obtenir cette aug-Bientation. Le gouvernement se propose ■'enlever à la vie civile un minimum de ■50.000 hommes en modifiant la loi de B916 sur la conscription, non en étendant Ba limite d'âge ou en appliquant l'obliga-K011 de servir à l'Irlande, mais en abolis-Haut les exceptions accordées aux jeunes luvriers des branches industrielles di-fes "certifiées" et en retirant les certifias individuels accordés pour des occultions d'ordre national. Sir Auckland Seddes conclut en disant que ces mesu-es permettraient à l'Angleterre d'assu-er sa position défensive en attendant intervention des Etats-Unis et qu'il vait la conviction que les ressources des L'Uiiés étaient suffisantes pour assurer la ictoire. Tout son discours était évidemment basé sur la thèse que la guerre du-erait encore longtemps. Certains passages de ce long exposé, ! l'une clarté et d'une sincérité remarquâmes, valent d'être retenus. ! Le directeur du Recrutement ne dissimula pas que l'avenir était gros de menaces. Il ne s'agit pas, dit-il, d'aug-nenter immédiatement les effectifs de ■'armée. "Ce que nous cherchons à faire. c'est de prendre, dès maintenant, des pesures en vue du temps où elles nous préoccuperont le plus; temps que, selon moi, je vois venir à une date qui n'est castrés éloignée." L'armée britanni-]ue est plus forte que jamais et chaque our rend son action plus importante, -a Russie ne bataille plus pour la liberté, ^a France a donné largement sa force ians la lutte et ne peut supporter indéfi-liment le fardeau. L'Amérique n'est pas încore en campagne et il doit s'écouler les mois avant qu'elle puisse avancer à îiands pas. L'Italie a souffert de graves malheurs. Tout dépendra pendant |s mois à venir de la Grande-Bretagne ;t de l'habileté avec laquelle elle manie sa puissance d'effectifs. Il est clair que pous devons nous préparer à jouer un plus grand rôle sur le champ de bataille jusqu'à ce que l'Amérique fasse son en-jftrée et cela signifie plus d'hommes pour ■l'armée." S Certes, l'armée n'est pas tout; il reste ■a flotte et l'Angleterre ne doit pas per-Bre dé vue que c'est de la mer et par la fcner qu'elle vit. Il n'en reste pas moins ||qu elle doit laisser le vide laissé par la dé-■jection russe. Le gouvernement a con-Éfacre, en détail, au point de vue statisti-les effectifs actuels et potentiels des et ceux de l'ennemi et il est arrivé 3 'a conclusion que même en faisant en-ït'èrenient abstraction de la Russie et de Ba Roumanie, nous possédons "une supériorité substantielle". Le seul danger, c est que l'ennemi, à cause de l'écroule-ment russe, puisse jeter sur le front occi-dental des effectifs suffisants pour nous submerger par le seul poids du nombre. Certes, l'ennemi trouve des avantages $ans son unité de commandement et dans position centrale, mais il est handicapé' du côt;,£ c]c ja stabilité et de la solidité fje 1 opinion publique et surtout par l'âge ■~e,fes soldats, qui, en Autriche, va jus-[5ju a 55 ans. Les réserves d'effectifs de ennemi sont de qualité inférieure et plus Slé^6S "^'^Pu'semen^ 1Ue ce^es des [ Quels effectifs les Allemands peuvent-■ls distraire vers le front occidental ? Sir Auckland Geddes ne cache pas qu'ils sont considérables et quoiqu'il peigne, peut-être pour les besoins de la cause, un tableau peut-être poussé au noir de cette situation, son exposé n'en est pas moins impressionnant. Si l'on admet que les allemands puissent retirer toutes les divisions propres à l'offenisive qui se trouvaient sur le front oriental au moment de la déclaration d'armistice et confier la garde de leur frontière orientale à des formations de Landwehr et de Land-sturm, ils pourraient envoyer à l'Ouest 38 divisions (760.000 hommes), mais ce n'est pas tout. Les autres divisions non prêtes à l'offensive, pourraient fournir et fourniraient en fait, depuis plusieurs mois, des renforts individuels. Au moins 950.000 hommes peuvent être ainsi libérés. Il faut, en outre, tenir compte de la cessation des pertes parmi les divisions du front oriental, du transfert vers les fronts italien ou occidental de divisions autrichiennes contenant une majorité d'Allemands et de Magyars, du transport de tous les bataillons austro-hongrois restants d'artillerie lourde et de marche et qui laisserait sur place assez de monde pour tenir le front russo-roumain et aussi du transfert de divisions slaves ou roumaines austro-hongroises vers le front italien, pour libérer des divisions allemandes ou magyares servant en Belgique ou en France. "Tenant compte de tous ces facteurs, la défection russe a ajouté à la puissance potentielle ennemie sur le front occidental, y compris l'Italie, peut-être autant que x million 600.000 hommes, sans avoir égard' aux réserves qui auraient autrement été nécessaires pour servir sur le front russe- Malgré la défection de la Russie, cependant, le résultat final ne saurait être mis en doute. Les ressources des Alliés et de l'Amérique, mobilisées en unités militaires ou en réserve dans la vie civile sont suffisantes pour assurer la victoire. Rien d'autre qu'une catastrophe psychologique dans notre pays ou dans un pays allié, telle que celle qui a accablé la Russie,ne pourrait sauver les puissances centrales." Sir Auckland Geddes a aussi fourni le ; détail intéressant et quelque peu surprenant de la "fourniture d'hommes pour les forces armées de la Couronne", qui s'élèvent, à rien moins que 7 millions 500.000 hommes, qui se répartissent comme suit au point de vue de leur provenance : Pays 0/0 Effeclifs Angleterre 60,4 4.530.000 Ecosse 8,3 620.000 Pays de Galles 3,7 280.000 ; Irlande 2,3 170.000 Dominions et colonies 12,0 900.000 Troupes de couleur 13,3 1.000.000 100,0 7,500.000 Flotte 400.000 Ce chiffre comprend évidemment les pertes de tous genres, mais paraît cependant hors de proportions avec les résultats militaires obtenus par la Grande-Bretagne pendant plus de trois années. Il est donc permis de croire qu'il comprend les auxiliaires de tout ordre, les troupes pour la défense de l'Angleterre, dont les effectifs sont considérables et même les "volunteers", espèce de garde-civique reconnue officiellement par le gouvernement depuis l'année dernière. Certains journaux anglais font ressortir non sans malice certaines des affirmations un peu trop "candides" du directeur du Recrutement. C'est ainsi que sa phrase : " Il est juste-que le pays se rende compte de ce que l'écroulement russe signifia pour les nations qui entrèrent en guerre comme résultat de l'action de la Russie en 1914", est pour lie moins malheureuse. Lorsqu'il déclara que "le gouvernement est décidé à agir avec fermeté contre les généraux dont la légèreté et le manque de soin provoqueraient de's sacrifices inutiles de vies humaines", Sir Eric Geddes fait naître l'impression qu'il regrette des fautes passées. En outre, ses menaces non déguisées contre les jeunes ouvriers qui se font des fortunes aux munitions et qui protestent, dès à présent, contre leur enrôlement, ne tiennent guère compte, semble-t-il, de la mentalité présente de oertains éléments remuants du Labour anglais. La situation militaire est pratiquement inchangée. Les aviateurs britanniques ont bombardé lundi, en plein jour, la vil- " premier " exerça en Italie. Il était neuf heures du matin quand M. Priolet, commissaire du camp retranché de Paris se présenta au domicile de M. Caillaux muni d'un ordre du capitaine Bouchardon pour se présenter devant le juge d'instruction. L'ancien président du conseil qui était déjà levé trouva bon de se remettre au lit pour recevoir la visite du commissaire. " Vous v-nez pour m'arrêter fit-il observer. Il en est beaucoup qui ne croiront pas à mon arrestation mais je m'y attendais car il faut être préparé à tout de la part de ces gens." Peu après M. Caillaux, qui avait eu soin de prendre son bain, de se raser de frais et de se parfumer, comme s'il allait à l'Opéra, revêtit sa traditionnelle pelisse et prit place dans l'automobile qui le conduisit au Palais de Justice où eurent lieu les formalités légales. Le mandat de comparution fut transformé par le capitaine Bouchardon en mandat d'arrpt et M. Caillaux fut conduit à la prison de la Santé où il occupe une cellule ordinaire. Cette mesure qui a provoqué partout la plus vive sensation et qui constitue l'événement du I jour a été prise surtout, paraît-il, à la suite d'un incident qui pourrait jeter un jour cou-veau sur l'affaire : Lors du séjour en Italie de M. et Mme Caillaux ceux-ci auraient loué un coffre-fort dans une des banques de Florence. Le commissaire Darru, qui poursuivit les enquêtes en Italie, eut connaissance du 1 fait. Qu'y avait-il dans ce coffre, interroga le capitaine Bouchardon? " Ouvrez-le vous même " répliqua M. Caillaux! La chose a été faite la semaine dernière, répondit malicieusement le magistrat instructeur, et de nombreux documents ont été saisis. Le " safe " avait été loué au nom de Mme Renouard qui est le nom de jeune fille de Mme Caillaux et contenait pour un million de francs de valeurs. • o—-o Suisse et Belgique M. Peltzer chez M. Calonder Le ministre de Belgique à Berne a été reçu en audience par M. Calonder, président de la Confédération suisse. Il a exprimé ses remerciements pour les nombreuses marques de sympathie que la Belgique a reçues de la Suisse-M. Calonder a répondu, attestant de nouveau la sincérité des sentiments de la Suisse pour la Belgique et a rappelé la visite que fit à Berne, peu de temps avant la guerre, le roi des Belges. Il a également exprimé l'espoir de voir se terminer bientôt la période de dures épreuves que traversent le pays et le peuple belge. o—o Un aviateur belge tué à l'ennemi Nous apprenons la mort à l'ennemi de l'aviateur Carlo Verbessem, fils de notre confrère Albert Verbessem, de Gand. Après avoir vaillamment combattu pendant la première partie de la campagne au 2e de ligne, Carlo Verbessem avait pris son brevet d'aviateur à Etafripes, puis il était entré dans uine de nos escadrilles où il se distinguait par de folles prouesses. Le 19 décembre, il fut grièvement blessé au cours d'un combat aérien. Malgré ses souffrances, il avait réussi à ramener son appareil dans nos lignes, mais, à 100 mètres du sol, affaibli par la perte de sang, il dut abandonner la direction de son appareil qui vint s'écraser sur le sol. On le ramena mourant. Le roi chargea le commandant de l'aviation de placer la croix de chevalier de l'Ordre de Léopoid sur la poitrine de ce brave. Il fut enterré en terre belge, au milieu de nombreux officiers, ses amis. Son cousin, le capitaine aérostier Delforge, conduisait le deuil. Nous présentons à notre confrère Verbessem, si cruellement éprouvé, au capitaine Delforge et à Mme Delforge l'expression de nos plus vives et sympathiques condoléances. le de Karlsruhe, lançant 1.250 kilos de bombes sur ses gares et ses usines à munitions et regagnant leur base sans aucune perte, malgré la défense anti-aérienne très forte des Allemands. / LE CARDINAL MERCIER Il y a deux cents ans que les Mercier sont deS Belges. Auparavant ils étaient Français. Nous pouvons noter avec une satisfaction patriotique cette lointaine origine française de l'archevêque de Mali-nes. Il n'est point, non plus, sans intérêt, de savoir que le père du cardinal a fait, en 1830, à Bruxelles, avec trois de ses parents, le coup de feu pour les libertés belges. Il n'avait pas hésité à s'arracher à l'horizon familial, (la famille Mercier était alors confortablement installée à Braine-l'Alleud, bourgade du Brabant wallon) pour remplir au péril de sa vie son devoir civique. "Les Mercier, dit à ce propos M. Goyau, même au temps où ils (avaient du bien, n'étaient pas captifs de leur aisance : l'idée de ' droit, l'idée de liberté, pouvaient les émanciper de leur bien-être familial et les entraîner loin de chez eux." Bon sang ne peut mentir. Savait-on que Mgr Mercier, que l'on appelait, à cause de sa haute taille, "le grand abbé", longtemps avant qu'il ne fût "le grand cardinal", compta pendant quelques mois parmi les élèves de Charcot à Paris? Le voici à Louvain où, par la volonté de Léon XIII, il fonde un Institut de philosophie dont l'œuvre esentielle sera de préparer les éléments d'une synthèse rajeunie de la science et de la philosophie chrétienne. Il n'y a pas, dans l'Eglise, de "nouveautés" qui ne suscitent, sous une forme ou sous une autre, quelque persécution contre les "novateurs". Et cela est providentiel. C'est l'épreuve nécessaire pour manifester ce qui est de Dieu, ce qui doit concourir à l'œuvre divine dans le monde. Un jour vint où le recteur de l'Institut louvaniste dut prendre le chemin de Rome pour se justifier. On lui avait offert un poste honorifique dans une grande paroisse de Bruxelles et il avait refusé : "Abdiquer, c'est bon pour des soeptiques : il croyait en son œuvre. Il traversa des heures tragiques, mais ne désespéra jamais." Et Léon XIII lui donna raison. Les ennemis de l'Institut louvaniste "avaient cru nuire au professeur Mercier; et sans le savoir, sans le vouloir, ils avaient achevé de modeler en lui l'homme d'énergie patiente, indomptable, égale à toutes les souffrances, qui, plus tard, étonnera d'autres ennemis et saura mettre à la gêne leur orgueil de vainqueurs". Ce que certains reprochaient en ce temps-là au recteur de Louvain, c'était, je pense, de ne pas pousser l'amour de la scolastique et le culte de saint Thomas d'Aquin jusqu'à l'exoluvisme idolâtrique. Aussi bien, saint Thomas lui-même, dès le début de son admirable Somme, ne nous recommande-t-il pas de ne point exagérer la valeur de l'argument d'autorité I Mais, toujours il se trouve des disciples qui veulent aller plus loin que le maître. Le professeur Mercier ne tenait pas la philosophie thomiste (à laquelle, cependant, il rendait pleine justice) "pour un idéal qu'il fût interdit de surpasser, ni pour une barrière traçant des limites à l'activité de l'esprit". Il était néo-scolastique et néo-thomiste- Entendez qu'il faisait au progrès intellectuel sa part. » * » Archevêque et cardinal, il continuera de faire confiance à la science: "Quoi qu'en disent certains esprits chagrins ou certains hommes de peu de foi, la science enregistre journellement des succès définitifs." Pour cet archevêque, pour ce cardinal, le catholicisme ''.est synonyme d'élargissement intellectuel... Ce n'est pas à un esclavage intellectuel que le Christ convie l'humanité, mais à la liberté supérieure des enfants de la lumière", dit M. Goyau. Il combat tout esprit de caste: "Vous formez une élite, disait-il un jour à une confrérie de dames; je voudrais vous voir vous habituer à une pensée plus large, à un sentiment de vie chrétienne plus intense. Ayez des ambitions de conquête. Intéressez-vous à toutes les âmes de votre paroisse, aux âmes de vos compatriotes, à toutes les âmes de la catholicité-.."Il dénonce et poursuit l'esprit de caste jusque dans l'orgueil de l'orthodoxie. Commentant une encyclique de Benoît XV — dont j'ai dit en son temps le caractère libérateur — il écrit : "Nous ne nierons pas qu'en certains pays catholiques, en Italie et en France notamment, l'antimodernisme avait lancé certains tempéraments impétueux, plus puissants, d'ailleurs, en paroles qu'en œuvres, dans des polémiques âpres, insidieuses, personnelles. Il semblerait que la profession de foi catholique ne suffit plus à ces chevaliers improvisés die l'orthodoxie... Ils excommuniaient tous ceux qui ne passaient pas de bonne grâce sous les fourches caudines de Heur intégrisme. Le malaise commençait à travailler les âmes droites ; les consciences les. plus honnêtes souffraient en silence. D'un geste d'autorité, Benoît XV remet les choses au point. Quelques lignes de lui sont l'arrêt de mort de cet intégrisme brouilloi.-' Que M. Goyau a donc raison de dire que "tous les mots ici portent et soulagent comme une revanche de la justice !" Aussi bien "dans le diocèse du cardinal, ajoute-t-il, cet intégrisme n'eut jamais qu'à se taire; Mgr Mercier donna l'ordre de célébrer le centenaire de Montalem-bert, il y présida, iil y parla, sans souci de ce que penseraient, où qu'ils se trouvassent, les chicaneurs de cette grande gloire". Ce fut une solennité incomparable. J'en puis témoigner, ayant ieu l'honneur d'y représenter le Figaro. Vraiment, est-ce que tant de sérénité intellectuelle, un si beau caractère, une telle noblesse d'âme, ne laissaient pas prévoir que les plus terribles épreuves trouveraient le cardinal Mercier égal aux plus hauts devoirs? Et maintenant, nous le voyons, "écho et guide des consciences, parler à l'Allemagne au nom de la Belgique, à toutes deux au nom de Dieu". JULIEN DE NARFON. o—o Les journaux belges et... les autres Le sort des journaux belges, en ce mo-'ment, n'est pas enviable; nous parlons, bien entendu, des journaux non subventionnés d'une façon ou d'une autre. Le prix du papier, le manque d'annonces ou leur prix dérisoire, l'éparpillement de la clientèle leur font la vie dure. Ajoutez à cela, les restrictions de toutes sortes, les consignes du gouvernement belge, la Defense of the Realm Act pour ceux qui se publient ici, l'arrêt des journaux à la censure de Calais auxquelles s'ajoutent les petites hostilités qui entravent la vente, voilà, pour le déchet qui tue l'intérêt du journal, ou, s'il est intéressant, l'assomme au passage. Il faut, néanmoins, car on nous en ferait un crime et à juste titre, continuer à payer pour la composition et l'impression d'informations de caractère général pour l'envoi desquelles sont grassement rémunérés les fonctionnaires qui font appel à notre misère...Dans ces circonstances, n'est-il pas curieux de noter qu'un journal français, La Victoire, de Gustave Hervé, ayant fait appel à ses lecteurs pour la constitution d'un fonds de 350.000 francs, lui permettant de paraître sur 4 pages, oe journal ait, dès sa deuxième liste, près de 150.000 francs? Ce qui est non moins digne d'être noté, c'est de relever dans cette liste des souscriptions comme celles-ci : Un groupe de soldats et d'officiers d'artillerie belges 1.000 Commandant du génie Robert Theys de l'armée belge ... ... 100 Quelques cavaliers belges de la division des Nimbés au camarade G. Hervé ... ... ... u A. K., un Belge non socialiste, mais admirateur du partriotisme d'Hervé ... ... ... ... 50 Nos compatriotes sont évidemment libres de soutenir le vaillant organe de Gustave Hervé, qui lui, au moins, réclame la victoire pure et simple. Mats, s'ils soutiennent Hervé et son journal, c'est qu'ils le lisent? Alors, à quoi riment tous les "empêchements de danser en rond", auxquels préside avec trop de vigilance le major d'état-major Marsily ? o—o L'erganisation allemande L'Allemagne, qui sait le prix de l'ordre et de l'organisation, et qui en a le culte, s'applique à propager l'anarchie chez les autres peuples. ALFRED CAPUS. dans le Figaro de Paris- BB3IBE8HBg3S8HHaBIM

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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