La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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17 oktober 1917
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s.n. 1917, 17 Oktober. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/251fj2b61v/
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LA MÉTROPOLE I ONE}PENNY lanut ; cihq centime» hollande : vijf cent i qohtiheivt : dix centimei a j a 1.11.1 PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holbern 212. ABONNEMENTS 2 4mb ANNEE MERCREDI 17 OOTQ-RRE 1917 No. 290 \UA. GRANDS GXTSRRS Les Allemands maitres d'Oesel CALME DANS L'OUEST Le communiqué officiel de Pétrograde ,e donne guère de détails intéressants m sujet de l'importante opération que ts Allemands viennent d'effectuer à l'île i'Oesel. Les combats pour la possession de l'île, y est-il dit, continuent. A-[ensberg, la capitale, fut occupée le 13 xtobre à 7 heures du soir. Les opéra-lions ennemies de terre et de mer sont ippuyées énergiquement par les flottes îavale et aérienne qui attaquent au nord-:t au sud de l'île; au sud, une escadre ie croiseurs ennemis, de torpilleur^, et Je lève-mines essaya de forcer l'entree du canal d'Irbe; les autres mouvements tnnemis dans le golfe de Riga sont cou-rerts par les canons longs russes sur l'île d'Oesel. Le groupe nord des navires le guerre ennemis détacha une escadre Je torpilleurs entre les îles de Dago et i'Oesel, qui refoula les patrouilles russes dans le sund de l'île de Moon ; la lotte russe arrivant à la rescousse des patrouilles acceptèrent la bataille et l'ennemi se retira. Par suite de la capture d'Arensberg, fait le correspondant d'un journal lon-ionien, le golfe de Riga est pour ainsi lire isolé de la Baltique. Le passage au sud de l'île d'Oesel, du côté de la pénin-[ule de Worden, protégé par des forts à la pointe de la péninsule, est imprati-pable; il y a deux ans, les Russes y filent couler systématiquement environ 120 bateaux chargés de ciment et de pierres; seules des plongées prolongées pourront réussir à faire disparaître ce formi-lable obstacle ; l'autre entrée du golfe, Située à l'est, entre la terre ferme et l'île de Moon, est tortueuse et très facile i défendre. Les opérations de débarquement, rente plus faciles à la suite de l'épouvante chaos qui règne dans le système militaire russe et dont les Allemands Paient au courant jusque dans les moines détails, furent combinées pour cou-'fir une très grande zone de terre et de "er. Tant le nombre de troupes débar-fiées que la méthode qui a été employée «ur effectuer l'opération sont encore très ®al connus. Il paraît, toutefois, que leux divisions ont débarqué sur l'île 1 Oesel et l'ont occupée à peu près en ®ter à l'exception de la péninsule de Worden, où se sont retirées les trouas russes. Sous la menace des "dread-'oughts' ' allemands et de leurs canons tards, cela signifie la capitulation à peu lr« entière. Les troupes débarquées ne pt probablement qu'une avant-garde, |iji trouvera et protégera les positions Kcessaires à un nouveau débarquement ® force. D après le major Civrieux, critique mi-fare du Matin, le débarquement allemand doit s'être opéré dans des chalou-^ a fond plat et munies d'un moteur, lu'. au besoin, peuvent être remorquées " place. Pendant plusieurs années |Vant la guerre, les Allemands ont fait e nombreuses expériences de débarquent, dont la plus récente eut lieu à embouchure de l'Elbe en 1913.. Un tand paquebot arriva à l'entrée du fleu-e' Portant sur les sabords d'immenses "eaux qui pouvaient descendre rapide-ler|t et être placés à fleur d'eau. Cha-de ces radeaux pouvait porter un. Nllon en rangs serrés ; le radeau était ,VJ'te remorqué vers la terre par des : °ts a moteur. Les expériences prou-reM qu'un grand paquebot de la Ham-, Ç-Amerikia pouvait être déchargé en "t demi-heure. Provisoirement et en attendant l'ex-çI'j!1 ^es opérations, l'occupation des 1S Oesel et de Dago ne pourra ser-Laux Allemands que comme base pro-Ijj etnfnt de zeppelins et de sous-marins 1 géreront ensemble contre Pétrogra- ^llr les fronts.de l'Ouest, le calme con-E1Î1 d,r^ner- Dans les Flandres, l'en-s est contenté de bombarder vio- K- 'a crête de Broodseinde. Il n'y 1 eu d'action d'infanterie. Sur le I La solidarité américaine front d'Aillés et de Craonne, ainsi qu'en Champagne, il n'y a eu que de l'activité d'artillerie, de même que sur les deux rives de la Meuse. La flotte britannique vient de subir deux pertes, malheureusement fatales pour les équipages. Le lève-mines Bégonia est considérablement en retard et doit être considéré comme perdu corps et biens ; le croiseur auxiliaire Champagne a été torpillé et coulé; cinq officiers et 51 hommes ont péri. La situation en Amérique du Sud reste stationnaire- Dans une dépêche au ministère des Affaires étrangères à Lima, accusant réception de la notification officielle de la rupture des relations diplomatiques aVfec l'Allemagne, le département d'Etat écrit : "Les Etats-Unis d'Amérique ont reçu votre déclaration avec fierté et sympathie; sympathie, parce qu'encore un pays a été forcé par'l'agression de prendre les mesures décisives, et fierté, parce qu'un nouveau pays a déclaré son adhésion aux principes de justice en rapport avec les peuples d'Amérique, qui est la base de la solidarité américaine." Un télégramme similaire a été envoyé par le gouvernement de Washington au gouvernement d'Uruguay. o—o Touchante et écœurante majorité Le Journal des Débats publie la première partie d'un long et intéressant compte rendu des travaux de la Conférence syndicale internationale de Berne. Avant dès leur première réunion constaté qu'il y avait — et pour cause —beaucoup d'absents, les conférenciers décidèrent d'en exprimer leurs regrets j>ar des lettres spéciales adressées aux socialistes de cha-*«cun des pays de l'Entente. Il se passa alors un incident qui justifie amplement la méfiance montrée par les Alliés au sujet de ce palabre. Nous citons notre confrère parisien : Un socialiste génevois, M. Nicolet, député du Grand Conseil de Genève, intervient pour proposer qu'à la lettre qui sera adressée aux Belges les mots qui suivent seront ajoutés : "La Conférence comprend les raisons pour lesquelles les Belges ne sont pas représentés." Cette adjonction déplaît aux Allemands, et pour cause, et M. Legien le dit avec l'énergie qui lui est coutumiène. Il trouve la phrase inutile et inopportune.On vote et tous les Etats (sauf "la Suisse) se prononcent contre la proposition Nicolet avec un ensemble touchant. Hollandais, Suédois, Danois, Hongrois, Autrichiens, Bulgares, Allemands n'ont pas un geste pour la Belgique. C'est une touchante, mais un peu écœurante majorité. Sans commentaires ! o—o A la prussienne ! Les catholiques italiens et la paix Les journaux catholiques italiens du 11 octobre publient une note officielle émanant du Comité directeur de l'action catholique et adressée aux catholiques organisés. Cette note constitue à la fois un appel et un avertissement- La note formule l'espoir que l'appel du Pape soit accueilli par les chefs des peuples en guerre et puisse préparer une paix basée sur le rétablissement des lois inviolables du droit, sur les justes aspirations des peuples d'efficaces garanties pour empêcher le déchaînement de la guerre dans l'avenir. La note renouvelle le vœu en faveur du prochain avènement de la paix dans la fraternité chrétienne renouvelée et dans la prospérité la plus grande de la patrie. La seconde partie de la note incite les catholiques et les journaux catholiques à cesser toutes critiques et polémiques à l'intérieur et à n'accepter d'autres initiatives et d'autre orientation que celle du comité directeur. Le baron Moncheur ministre de Belgique à Londres Une dépêche du Havre annonce la nomination de M. le baron Moncheur comme ministre de Belgique à Londres, en remplacement de M. Paul Hymans, appelé à La haute direction du ministère des Affaires économiques. Ce choix sera -accueilli avec une vive satisfaction par les deux cent mille Belges résidant en Angleterre. Le baron Moncheur a rempli avec distinction une brillante carrière diplomatique. Successivement ministre de Belgique à Mexico, à Washington et à Constantinople, il a résidé pendant de longues années aux Etats-Unis; il connaît à fond la république étoilée, la langue anglaise et la mentalité anglo-saxonne, ainsi que nos lecteurs ont encore pu s'en rendre compte par les déclarations que nous- publiâmes de lui il y a une semaine à propos de la mission belge aux Etats-Unis que le baron . Moncheur dirigea avec un zèle heureux et un succès remarqué. Notre nouveau ministre de Belgique n'est pas seulement un diplomate avisé, il est également pénétré de la haute importance que les problèmes économiques sont destinés à jouer dans les relations entre les peuples et il possède sur ce sujet une compétence spéciale que notre gouvernement reconnut du reste en lui confiant la présidence du Comité d'enquête économique et de la Commission consultative de la marine à Londres. Le baron Moncheur assuma également la vice-présidence du Comité d'assistance à nos prisonniers de guerre. Enfin, en ces derniers temps, il remplit les fonctions de directeur général au ministère des Affaires étrangères. » Au moment où les relations anglo-a-méricaïnes sont si particulièrement étroites et. où les directives de Washington acquièrent dans le concert de l'Entente une importance sans cesse accrue, la nomination à la légation de Belgique à Londres de notre ancien ministre aux Etats-Unis est un fait dont nous sommes heureux de souligner l'opportunité- Nous sommes convaincu que le baron Moncheur représentera dignement notre pays auprès de la Cour de Saint-James, pendant une période où la fidèle amitié de l'Angleterre, base et fondement de notre politique extérieure, sera d'un poids immense dans la formation des destinées de la Belgique. o—o Au ministère des Affaires économiques Aux nominations dans le personnel du ministère des Affaires économiques que nous avons publiées hier, il faut ajouter celles de M. Bourquin, professeur à l'Université de Bruxelles, et M. Hicquet, avocat. L'Office de réparations des dommages de guerre, dirigé par M. Luckx, sera rattaché au nouveau ministère. Le secrétaire-général du Consiel économique sera, assure-t-on, M. Barban-son. Parmi ses cinquante membres déjà nommés, on cite : MM. Bulcke, le chevalier Edmond Carton de Wiart, Cri-quillon, Cumont, Decloedt, Deneck, Dens, Eloy, Galopin, Hiard, Lambiolle, Lecointe, Osterrieth, Alfred Simonis, Armand Solvay, Theunis, Urban et Wiener.o—o Kerensky à Bruxelles Le président de la République russe n'est pas un inconnu à Bruxelles. Voici quelques années, il résida parmi nous en qualité d'étudiant à l'Université nouvelle et se montra l'un des membres les plus remuants de la colonie russe. Durant son séjour en Belgique, il habita le faubourg d'Ixelles où l'on retrouvera sans peine son nom inscrit dans les registres de l'état civil. Kerensky s'adonna plus particulièrement à l'étude des intérêts économiques et des sciences politiques et administratives. Il fréquenta assidûment le café : Aux caves de Maestricht, situé place de Namur, appartenant à la brasserie célèbre du Zivarte Ruiter de Maestricht et aujourd'hui disparu où se réunissait un noyau de jeunes réforma-^ teurs russes. r L'activisme en Belgique... et ailleurs UNE OPINION OUVRIERE ALLEMANDE Dans un article qui dénote chez son auteur une connaissance assez rare dans les milieux ouvriers allemands de l'état d'esprit des Belges, la Bergische Arbei-terstimme-, de Solingen (27 août 1917), organe des mineurs allemands, apprécie sévèrement la propagande en faveur de l'annexion de la Belgique menée en Allemagne, sous le prétexte de libérer les Flamands. L'article en question a paru dans la rubrique : "Aperçu social" et sous le titre : Pourquoi et comment l'Allemagne doit-elle annexer? C'est le titre d'une brochure qui se distribue gratis aux ouvriers et ouvrières des " Lever-kusener Farbwerke ", ainsi commence l'auteur. Bien que son prix de vente soit de 80 pfennigs la direction de la fabrique a acheté 10.000 exemplaires de l'ouvrage pour la somme dérisoirevie 1.500 marks.Dans la brochure il est traitgpde la demande d'annexion de la Belgique, et ce, en vue de- libérer les Flamands opprimés. Les diréeteurs des " Lever-kusener Farbwerke " jouant le rôle delibérateurs ! L'auteur de la brochure est un premier lieutenant hollandais qui l'a écrite spécialement pour l'ouvrier. Il y raconte ses pérégrinations et donne l'impression qu'il a été lui-même un ouvrier. Dans des hôpitaux, il a plusieurs fois rencontré des social-démocrates, à qui il a exposé ses doctrines avec le meilleur résultat naturellement. Il vint, il vit, il vainquit.Dans un chapitre spécial il s'adresse aussi directement aux chefs des social-démocrates et aux dirigeants de la presse du parti. Le brave homme regrette que son pays n'ait pas pu être mêlé à la guerre et nous dépeint tout ce que la Hollande aurait pu annexer. A la question qu'on nous poserait pour savoir s'il a ainsi rendu service à son pays et si les propagateurs de la brochure font plaisir à la Hollande, nous répondrions décidément que non. La brochure s'occupe de la libération des Flamands du joug wallon. L'oppression des Flamands est une des découvertes que la guerre a fait faire. Auparavant personne, tant au dedans qu'au dehors de la Belgique, ne se doutait de ce que ces Bas-Allemands fussent opprimés. Personne n'aurait pu le" savoir non plus puisque les Flamands formaient la majorité du peuple belge et qu'ils étaient en majorité à la Chambre des représentants (Nous soulignons. — Métropole). Personne n'a songé, lors de l'invasion de la Belgique, à une parenté de sang flamand-allemand et personne n'a jamais su que les Allemands aient été salués par n'importe qui en tant que libérateurs d'un joug quelconque. On fera bien, au contraire, de se souvenir que les Belges étaient portés à la plus farouche des haines contre les Allemands. Laissons, s'il vous plaît, les ouvriers tranquilles avec cette légende de libération. Le seul caractère " flamand " dans la vie nationale de la Belgique se traduit par certains efforts de quelques cercles flamands cultivés qui tentèrent de revivifier la langue flamande, tombée au niveau d'un dialecte de province, au cours du développement industriel de la Belgique, de la reconstituer et d'en faire un langage de culture moderne. Ces efforts, il est facile de le comprendre, ont trouvé près du gouvernement belge et au Parlement belge l'appui le plus étendu. La Belgique, tout artificiellement, fut faite pays bilingue, chaque employé et chaque sous-officier et d'autres supérieurs de l'armée, devaient apprendre le flamand. La langue courante, chacun le sait, était le français en Belgique. En février 1914, une loi fut votée en Belgique sur l'enseignement obligatoire. La proposition de faire de la langue flamande, dans lee régions flamandes, la langue de l'enseignement fut rejetée par 114 voix contre 56. Dans la majorité des 114, il y avait 42 cléricaux flamands ; dans la minorité, 8 Wallons. Ce chiffre de 42 Flamands serait incompréhensible si en Belgique il y avait des tendances nationales contradictoires, une oppression nationale des Flamands. Si tous les Flamands étaient d'avis que la langue provinciale flamande devait être élevée au rang de langue de culture, la susdite proposition aurait vlâ être acceptée par 108 voix contre 74. (Nous soulignons. — Métropole). Il%st à remarquer également que la minorité des 58 ne se composait pas du tout de Flamands (seuls), mais qu'il y avait, dans cette minorité, 8 Wallons. En sorte que les Fla-' mands qui sont pour et ceux qui sont contre une renaissance de la langue flamande se font équilibre. Faire croire aux ouvriers allemands qu'il s'agit d'une libération là où il n'y a qu'une intrusion armée dans des questions domestiques belges, n'est qu'une entreprise hasardeuse. Nous nous permettrons de douter du succès qu'elle obtiendra. Cette critique de l'annexionnisme allemand, qui pour mieux pénétrer dans les milieux prolétariens emprunte les masques de la démocratie et du droit des nationalités, est à rapprocher de l'étude de K. Kautsky dans la revue socialiste Die Neue Zeit (Métropole, 11 octobre 1917). Mais elle emporte aussi une moralité plus étendue sur laquelle nous' avons déjà insisté souvent et sur laquelle l'article de la Bergische Arbeitstimme nous force de revenir. Cette moralité est que, si les Flamands ont à se plaindre de la part qui leur est faite dans l'organisme belge, ils n'ont qu'à s'en prendre à eux-mêmes et à leurs chefs. Numériquement et électoralement, les Flamands étaient, avant La guerre et depuis fort longtemps, les maîtres de la Belgique. A condition qu'ils le voulussent, ils pouvaient obtenir p>our eux-mêmes tout ce qu'ils désiraient. Et s'ils ne le voulaient pas, quelle valeur ont les réclamations désordonnées que présentent aujourd'hui, quant au passé et à la faveur de la suspension du Parlement, non seulement les acti-tivistes, mais même les passivistes qui se font les champions de "griefs" que le peuple flamand lui-même, qui en avait le pouvoir, n'a jamais cru devoir corriger?Quand les chefs flamingants qui, dans leur petite presse spéciale, continuent à envenimer les prétendues plaies de la Flandre, pour se nourrir de leur pus, auront répondu à cela, ils auront rendu un grand service à leur pays. Mais jusqu'à présent, aucun d'eux n'a eu le courage de s'expliquer sur ce point vital ! 0—0 Le loup et l'agneau La Belgique devrait des réparations à l'Allemagne Si inouïe que paraisse l'affirmation suivant laquelle ce n'est pas la Belgique, attaquée et envahie, qui est en droit de réclamer des réparations, mais que c'est elle, au contraire, qui doit des excuses et des indemnités à son puissant agresseur, elle s'étale, cependant, tout au long dans la Deutsche Tageszeitung. Dans le numéro 417, du 18 septembre 1917, de la feuille allemande, l'auteur d'un article intitulé: "Vont" Unrecht an Belgien, après avoir laborieusement, au long de deux colonnes, tenté la justification de l'étrange thèse, conclut en ces termes : Ainsi est fournie la preuve : 1. Qu'une garantie militaire effective de la neutralité par les puissances n'existait pas ; 2. que la neutralité générale purement nominale qui devait être gardée par le gouvernement belge avait été prostituée par lui-même, déjà avant la guerre, à l'insu du peuple et sans que l'Allemagne eût fourni un prétexte quelconque, et que, quand éclata le guerre, le gouvernement belge n'observa pas cette neutralité. Si après cela on-parle d'une "injustice à réparer ", il ne peut être question que de celle dont la Belgique s'est rendue coupable vis-à-vis de l'Allemagne. C. Q .F. D. M. von Bethmann-Hollweg, proclamant, en plein Reichstag, que l'envahissement de la Belgique était un acte contraire au droit des gens que l'Allemagne s'engageait à réparer, a répondu, trois ans à l'avance, au journaliste de la Deutsche Tageszeitung. Tout ce qu'on peut encore conclure de ces élucubra-tions, c'est que la moralité de la fable de La Fontaine s.'y applique admirablement : La raison du plus fort est toujours la [meilleure. Or, c'est ce principe de la toute-puis-sance de la force brutale, incarné par l'Allemagne, que les ennemis des empires centraux entendent faire fléchir devant celui de la souveraineté du droit, incarné par la Belgique. Bernstorff disposait de 250 millions Le procureur général de l'Etat de New-York, M. Morton Lewis, dit que les experts comptables ont relevé une somme de plus de dix millions de livres sterling (250 millions de francs) en espèces et valeurs, qui a été mise à la disposition du comte Bernstorff, pendant la guerre. L'enquête se poursuit sur la destination que Bernstorff pouvait donner à ces énormes crédits.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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