La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 11 Juli. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/8s4jm24b3n/
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LA METROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22me ANNÉE, DIMANCHE 11 ET LUNDI 12 JUILLET 1915. Nos. 192 — 193. LA GRANDE GUERRE. |i VICTOIRE DU GENERAL BOTHA — LA SITUATION EN RUSSE—POSITION CRITIQUE DE VON MACKENSEN — UN SUCCES ANGLAIS DANS L'OUEST. -LA REPONSE A LA NOTE DES ETATS-UNIS—DANS LES BALKANS. Vos lecteurs auront, sans doute, appris avec • •-ir l'éclatante victoire que le général boer - j,a, vient de remporter au prix de peu Morts, sur les troupes allemandes dans l'Airique occidentale allemande. _ Cette coio-•, sur laquelle l'Allemagne avait bâti de si ^ espoirs, passe tout, simplement aux "al05 de l'Angleterre. Sans vouloir in-ici sur le produit de la vic-JjJç de Botha, qui range sous l'Empire britannique un nouveau domaine deux fois aussi ^nj que l'Angleterre, et possédant dans son ;u^ol des richesses' considérables, il nous 'sri permis de faire ressortir une autre vic-i, non moins éclatante, remporté par le riièdiplomatique anglais, qui à réussi à faire pour l'Angleterre un général, le plus acr;!.-r de ses ennemis d'il y a quinze ans. victoires peuvent servir de leçon aux J&nistes, broyeurs de noir, que nous rendrons autour de nous, et qui ne songent f :re aux difficultés nombreuses auxquelles noîAHiés, ont à faire face et qu'ils ont déjà vaincues depuis le début de cette guerre. La semaine écoulée à été, on peut le dire, riche en événements nombreux et qui nous permettent d'envisager l'avenir avec confiance. Une bonne surprise a été le fameux contre-'coup que les Russes ont porté aux armées austro-allemandes dans la région de la Yistule et de la Bug. Si nos Alliés ont pu effectuer, en ce moment, une magnifique contre-offen-iive. de quoi ne seront- ils pas capables plus tard? C'est là toute la signification de cette semaine de combats entre la ligne fortifiée de la Yistule et de la Bug. Il ne nous faut pas oublier que la phalange, après des échecs temporaires—aucun de ses Mhecs n'a été si sérieux que celui de la semaine écoulée—a du s'arrêter plusieurs fois pour se réorganiser et a ensuite avancée de nouveau. La même chose peut se reproduire, Liais de nouvelles difficultés et de nouveaux i'tacles lui barrént le chemin. L'ennemi a terdu le contact avec ses chemins de fer, le principal avantage auquel il doit ses succès récédents. Il se trouve au milieu de rivières, ie marais, de forêts, qui empêchent le progrès « *'S colonnes ou qui les divisent. En un aot les Russes, dans le secteur de Lublin, ont une nouvelle fois, avec leurs chemins de 1er dans le dos, l'avantage de la mobilité latérale et de l'approvisionnement rapide; ce front *t donc, pour l'ennemi, difficile à forcer et 'effort doit coûter au Kronprinz autrichien ms pertes énormes. Alors que l'armée de gauche a du s'arrêter sur la Vistule, l'armée de von Màckensen, à droite, mais plus en arrière, a été incapable de iairede progrès dans la direction de Cholm, et elle n'essayerait probablement pas si elle pouvait. Si le chef de la phalange se trouvait plus en avant, la défaite de son collègue à gauche M l'exposerait pas seulement à un enveloppement sur les deux flancs, où la retraite est «trêmement difficile, mais tenterait les Russes sur la Bug à porter un coup à ses communications avec Ravaruska et Lemberg et à le menacer d'un désastre complet. Aux mouvements fa général"von Bbehm-Ermolli on voit qu'il se rend compte du grave danger qui menacerait «s communications et même sa base, au cas ou la fortune de la guerre tournait, définitivement contre la phalange entre la Vistule et la Bug. - • La semaine prochaine nous apportera plus Je nouvelles; il suffit de savoir que von Mac-Knsen est plus loin de Cholm—dans une positon où il ne sait pas. tourner—que l'archiduc a est de Lublin. A moins que l'archiduc ne l'irviennè à avancer, toutç l'aventure de von Mackensen tournera en. eau de boudin, et gare a!ui s'il doit battre en retraite. Le grand-duc' Nicolas de son côté espère avec «nfiance pourvoir garder la voie ferrée Lublin-Uolm, ëfc_ par conséquent," Varsovie et Ivan-"Tod, où il a cdncentrr de' grandes masses de troupes. Plus au nord, le général Ruszky. rétabli d'une maladie, a repris le commandement de? troupes de la-province de Courlande, les Allemand.s avaient.compté porter un V|"P fatal: Sur l'autre aile depuis la Bug, !re? do Lemberg; jusqu'à la Zlota Lipa et le jng du Dniéster jusqu'à la Roumanie, les lusses n'ont aucune difficulté à garder leurs f- sitions tout en causant de fortes pertes à fcùrs ennemis. Sur le théâtre de la guerre de l'on,est, la situation est satisfaisante. L'armée britannique a trouvé, après l'armée belge samedi, Dne occasion de se distinguer: elle a notamment repoussé une attaque allemande qui avait ;ermis à l'ennemi de prendre pied dans les Jgnes avancées,"mais il:dut bientôt la céder. le rqste du front il y a "eu des canonnades, ^ attaqués et contre-attaques. L'Allemagne vient enfin de répondre à la pro-'■5tat.ion des Etats-Unis au sujet du torpillage Ju " Lusifania." Cette réponse, couchée dans termes insolents et provocateurs, comme seule l'Allemagne peut en trouver, a causé ^ Amérique un désappointement général et ^ ressentiment qui pourrait se traduire par nouvelle politique de la part du président ;ilson. On s'attend du. reste à une réplique ^ergique qui sera envoyée déjà dans une semaine.Dans les Balkans d'importants mouvements en préparation. Suivant le correspondit de Rome à la " Tribune de Genève " une «cision définitive de la Bulgarie est attendue •oiis pP11 Depuis le 27 juin les sujets bul-Care5#à Saloniqu^et les autres villes turques î.nt rappelés, tandis que la légation de ulgarie ,à Rome a fait prévenir les sujets ." -ares séjournant à Rome de se tenir prêts toute éventualité. -""Le régiment des guides a créé un War i^ P Vii. devra être gagné trois ans de suite par ' :®eme régiment. La coupe, en vermeil, a 'ili • ^ par *e PF"106 Philippe de Cftraman DOUBLE JEU. ; Dans le même temps qu'ils promettent— officieusement—aux Flamands l'autonomie la plus large et l'indépendance la plus complète, pour le cas où la Belgique serait annexée à l'Empire, les Allemands travaillent à. leur faire craindre que la délivrance de la Belgique ne marque la lin de tous leurs droits. Nous lisons dans la " Gazette populaire de Cologne" du 27 juin, no. 517, sous le titre: " Un défi aux Flamands,"- l'entrefilet ci-dessous:—" Bruxelles, $6 juin. — Une brochure 1 franco-flamande qui porte le titre " La Belgique après la crise " provoque une grande sensation dans les milieux flamands. " Le peuple flamand y est menacé d'un naufrage national. Il y est dit que le royaume de Belgique est un Etat national et linguistiquement centralisé. Pour cette raison, le peuple flamand, qui appartient aux races germaniques, est à dénaturaliser par tous les moyens. Il ne peut plus être question de droits du peuple flamand, d'écoles, d'athénées et d'universités flamands. " Enfin, la brochure dit que la France est ' la protectrice naturelle de la Belgique. C'est ( pour cela que la Belgique à venir devra s'appuyer sur la France." A défaut de l'auteur, nous demandons, dit le " XXme Siècle," à connaître l'éditeur de cet écrit, qui porte la marque de la Kommandan-tur aussi visiblement que le chien de La Fontaine portait la trace du collier. Une fois de plus se vérifie le vieil adage, " is fecit cui prodest." L'intérêt des Allemands à diviser le peuple belge en alarmant le peuple flamand suffit en l'occurrence à révéler la source de cette brochure. Voyez-vous un Belgè passer son temps dans la capitale envahie, quand tous les cœurs battent à l'unisson, à menacer les Flamands ( de la destruction de leur enseignement dès , le lendemain de la victoire? D'ailleurs, puisque la presse allemande trouve cette brochure insultante pour le peuple flamand, il ne tiendrait qu'à elle de lui épargner cette injure. Il y a une censure à Bruxelles. Pout empêcher cet écrit de courir, pour soustraire les Flamands à cet outrage, elle n'a qu'un mot à dire, et cette brochure ne sortira jamais de la maison de son imprimeur. Vous verrez qu'elle s'en gardera bien. Et pour cause. Elle avouera ainsi sa complicité j dans ce coup, où se reconnaît la grossière -astuce du peuple qui se flatte de dominer le < monde par l'intelligence et l'organisation! L'ALPHABET DE GUILLAUME. De r " Echo du Ravin,"—petite feuille très , "militante...," cette amusante fantaisie:— En fonçant sur notre P-.I-, Les Allemands ont O. B. I. A leur empereur bien M. E., Ainsi qu'à son grand fils N. E. Oui, le Kaiser, ce D. K. V., Sans scrupules, pour L. E. V. Son trône, voulait . A. B. C. Ses voisins et les D. P. C. Sans avoir vu la tour F. L., Son aigle ne bat que d'une L., < Et ses soldats, très E. B. T., ] Aux tranchées doivent V. G." T. 1 Us se gavent de pain K. K. ; Qui leur fait l'effet d' I. P. K. 1 Ah! c'est une excellente I. D., i Pour qu'ils soient plus tôt D. C. D. I Sachant que de nos A. R. O., Les pilotes sont des R. O., Guillaume, en les voyant en 1' R., Sur la figure a un sale R. O sire! tu n'as pas E. T. < . Malin de sortir cet E. T. < De son fourreau ta grande E. P., i Surtout pour ainsi 1' O. Q. P. Quand tu parleras, vieil A. T., De paix en nous offrant le T., On réclame tes E. Q., En te flanquant le pied O. Q. Gaston GUILLOT. Un peu cru, le dernier trait... Mais que de ; belle humeur—Et que cette gaieté est bien ; française ! DEPUTE BELGE ARRETE. j Les Allemands continuent à pratiquer le système qui consista à essayer de réduire la population en arrêtant, sous les prétextes les -plus incohérents, les personnalités belges qui < jouissent de quelque influence. Un télégramme de Hollande nous apporte la nouvelle de l'arrestation de M. Georges t' Kint, député de Bruxelles et bourgmestre de Wolverthem. Ne sachant comment justifier cette arrestation, les Allemands ont imputé à crime à 1 l'honorable député "d'avoir donné, le 24 août ? dernier, des renseignements à l'armée belge au sujet de la chute d'un avion allemand sur -le territoire de sa commune." ] Le comble c'est nue cet avion mit le feu au < château de M. t' Kint qui, avec toute la co- 1 lection qu'il contenait, fut la proie des ( flammes. f ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS i LE ROYAUME-UNI. i Des ouvriers belges désirant travailler dans le Royaume-Uni sont informés que les " Board of Trade Labour Exchanges' (qui sont les seules ] autorisées par le gouvernement britannique de présenter des ouvriers belges aux patrons anglais), ont un grand nombre d'emplois à 1 conférer, surtout dans les industries agricoles et ] du génie civil. < Des offres de service doivent être faites à la Bourse du Travail la plus proche du domicile; pour l'adresse se renseigner au bureau des postes ' de la «localité. t Des Belges se trouvent dans les asile9 de réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bourses du Travail qui sont établies dans ces asiles'; d'aufc-es Belges résidant à Londres, à la Boursa du Travail à Aldwych, Skatiug Rink. i LES TUERIES DE SOUMAGNE ET D'OLNE. LA LISTE DES VICTIMES. Voici, d'après le 17e rapport de la commission (officielle) belge d'enquête, la liste complète des victimes exécutées le o août, à Sou-nagne, par la soldatesque allemande:— Rotheuth, Nicolas, 65 ans, marié; Debois, salomon, 20 ans, célibataire; Gérard, Jean, 12 ans, id.; Dubois, J.-B., 35 ans, id. ; Pau-juay, J.-B., 56 ans, marié; Califice, Daniel, ans, id. ; quatre inconnus; Peltzer, Jean, 19 ans, manié ; PiraTd, Nicolas, 54 ans, id.; Lfardinois, J.-H,, 38 ans, célibataire; Henri tfecuray, 72 ans, marié; Derkenne, Simon, 10 ans, marié; Coonen, Laurent, 30 ans, ?élibataire; Baudouin, Gilles, 54 ans, ma-•ié; Krémer, Anna, 13 ans; Defrecheux, Fernand, 29 ans, pharmacien à Micheroux; Krémer, Marcel, 10 mois £; un inconnu; rrillet, Nicolas, 17 ans, célibataire; Piérard, rean, 69 ans, marié; Rotheux, Jacques, 34 ans, d.; Carré. Joseph, 39,ans, id.; Ackermans, Charles, 27 ans, id. ; Schyns, Hubert, 54 ans, célibataire. Gronein, Jean, 29 ans, marié; Jongen, 60 ms, id. ; Garray, Mathieu, 37 ans, id.; De-ïortis, Jean, 32 ans, id.; Dubois, Mathieu, 19 ans, id.: Polus, Jean, 38 ans, marié; Fruchs, Guill., 51 ans. id.; Collard. Jules, $3 ans, célibataire ; Erkelens, Cornélis, 32 ms, marié; Raedmaker, Louis, 68 ans, id.; Beker, P., 17 ans, célibataire; Renier, L., 19 ans, id: : Krémer, V.. 54 ans, marié; Deflandre, Ch., 62 ans, célibataire; Lejeune, L. 34 ans, id.; (îérardy, J.. 65 ans, marié; Séneumont, M., 34 ans; Xéneumont, Bar-holomé, 72 ansj marié; Dubois, J., 61 ans, iélibataire; Mies. H., 56 ans; Koch, J., 27 ms, célibataire; Lejeune, H., 30 ans, marié; m inconnu; Debois, Paul, 23 ans, célibataire: Debois, Thomas, 54 ans, marié; Lefin, Vndré, 48 ans, id.; Dubois, Victor, 75 ans, id. ; VTasson, François, 32 ans, id.; Kopa. Jules. 37 ms, id. ; Knops, Léonard, 29 ans, célibataire ; 3reueur, J.-H., 20 ans, id.; Pirard, Pascal, 56 .ns, célibataire; Brayeu, Pascal, 40 ans, marié ; Oegueldre, B., 69 ans. id.; Vossen. Jean, 64 ins. id. ; Lardinois, J.-C., 22 ans, célibataire. Vanurddigen, J.. 40 ans. marié; Mathieu, Armand, 3 ans; Dolne, Gilles,-47 ans, céli->ataire; Lejeune, Laurent, 43 ans, marié; rrillet, Arnold, 50 ans, marié, conseiller communal; Pierard, Charles, 23 ans," célibataire ; Neuret, Jules, 48 ans, marié, cultivateur; Lehance, 31 ans, marié; Jérôme, 'véon, 28 ans, id.; Denoël, Jacques, 19 ans, •élibataire; Pauly, Henri, 47 ans, marié; Bettenhausen, Jean. 45 ans, id.; Houterbein, rean, 29 ans, célibataire; Garray, Hubert, '3 ans. marié; Dedoyard, J., 49 ans, id.; ?ays, Adolphe, 41 ans, id.; Xhéneumont, Vlathieu, 36 ans, célibataire; Germay, Pierre, 9 ans, célibataire ; Charlier, Jacques, 24 ans, d. ; Raedemaker, Nicolas, 28 ans, célibataire; Dubois, Hubert, 45 ans, marié; Becker. J., 49 tns, marié; Krémer, N., 18 ans, célibataire; un nconnu; Koch, P., 25 ans; Gérard, Mathieu, 13 ans; Mawet, Gilles, 28 ans, célibataire; Daniel, Corneille. 48 ans, marié: Pevet, G., d. ; Wisselct, J., 43 ans, id. ; Renier,F., 40 ans; Pevet, G., 29 ans; Debois, T., 39 ans, marié. Le même rapport de la commission d'en-juête publie également les noms de nos compatriotes tués par les Allemands sur le terri-bire d'Olne, les 5 et 6 août 1914:— Jean Naval, Georges Delrez, veuve Desonay, loséphine Desonay, Victor Warnier père, Vie-or Warnier fils, Nelly Warnier, Edgard War-îier, de Saint-Hadelin ; Jean Matz, André Urahay et Paul Bailly, de Forêt; tous tués, le » août, sur le Faweu. Jean Willot, Laurent Gillet, Jacques Cahier, Denis Naval, Jean Naval, Jacques ttaguet, Henri Maguet, Pierre Dewandre, fulien Dewandre, Henri Dewandre, Joseph Delsaute, Jacques Germay, Guillaume Le-•lercq. Jean Legrand,, Noël Grand'ry, Joseph îrand'ry, Léonard Grand'ry, Augustin Séqua-•is, Pierre Dethier, Paul Dethier, Léonard ,amarche, Félicien Bœur, Alphonse Bœur, /ictor Hubert, Henri Hubert, Joseph Tixhon, îdouard Daenen. Gilles Hautvast, Joseph îautvast, Gaspard Hautvast, Jacques Hautvast, Joseph Hautvast, de Saint-Hadelin; /ictor Polet, Jean Backer et Fernand Maguet, l'Ayeneux ; Joseph Strauven, de Charneux; loseph Delhalle, de Robermont.; Toussaint îansez, Victor Hansez, Toussaint Hansez, Laurent François et Jules Saive, de Bouny; .ous tués à Riessonsart, le 6 août. Albert Schweiz, Betty Schweiz, Wilhelm ïasenklever. Biaise Grasner, Antoinb Dae-hem, de Saint-Hadelin; Hubert Blum et Vlathieu Klein, de Fléron; tous tués dans les îeids d'Olne, le 6 août. Denis Naval-Rogister. de Magnée, tué dans es Heids d'Ayeneux. le 6 août, et Mathieu Dlosset, de Saint-Hadelin, tué à Bouny, le 6 lOÛt. "ULTIMA VERBA." Un journal russe " La Pensée de Varsovie," publie cette troublante information, dont elle garantit absolument l'authenticité:— " L'impératrice d'Allemagne Augusta vint risiter les blessés en traitement à l'hôpital nilitaire de Posnanie. Dans l'une des salles ;e trouvait un officier dont les jambes et un >ras avaient été amputés et qui était couvert le plaies par shrapnels. Le blessé agonisait. Douchée paT ses souffrances, l'impératrice Rapprocha du moribond et, voulant lui être igréable, lui adressa les paroles suivantes: Pauvre garçon ! Je compatis à vos souf-ranoes, à votre malheur. Dites-moi ce que vous souhaitez, votre vœu sera exaucé.' " L'officier porta ses yeux de martyr sur 'impétratrice et, rassemblant toutes se9 forces, ■ria d'une vodx enrouée: ' Je souhaite de tout non cœur une. seule chose. Je souhaite que 'empereur d'Allemagne, ton époux Guillaume, :t ses enfants, aient le même sort que moi ! ' ^ ces mots, l'impératrice perdit connaissance, it l'on eut toutes les peines du monde pour lui aire reprendre sès sens." — On cignale le décès de M. Charles Notté-_,eman, conseiller communal de Lessines, iénateur suppléant.; LE CARDINAL MERCIER ET MGR B0URNE. UNE LETTRE DE REMERCI-MENTS.Le " Tablet " de Londres vient de publier le texte d'une lettre écrite en anglais-par le cardinal Mercier au cardinal Bourne, archevêque de Westminster. Cette lettre est datée du 17 mars, mais elle vient seulement de parvenir au primat anglais. En voici la traduction:— Archevêché de Malines, 17 mars 1915. Chère Eminence, Les circonstances m'ont empêché de vous écrire plus tôt pour vous exprimer ma gratitude des dons magnifiques que Votre Eminence a réunis au profit de la population cruellement éprouvée de la Belgique, et je ne sais même pas quand cette lettre arrivera à destination : Permettez-moi aussi d'évoquer la magnifique charité témoignée par tous les habitants du Royaume-Uni. en haut comme en bas de l'échelle sociale, aux réfugiés de nos infortunées provinces. Forcés d'abandonner leur foyer, des milliers et des milliers de nos hommes, de nos femmes et de nos enfants furent reçus à bras ouverts dans les maisons d'innombrables Anglais. Et quand la maison de l'Anglais devint trop petite pour loger ceux qui n'avaient pas d'abri, des palais, des hôtels, des maisons furent louées et meublées, pour que personne ne fut contrarié. Mais tout cela n'était pas assez, et l'Angleterre, en dépit des nombreuses difficultés auxquelles elle a eu à faire face d'une façon si imprévue, a encore trouvé le temps et l'argent pour envoyer du secours, sous des formes multiples, à ceux d'entre nous qui n'ont pu, à cause de circonstances, atteindre la terre anglaise, et ont été de la sorte privés de la sympathie que vous avez témoignée si largement à nos concitoyens. Leurs lettres font l'éloge de l'hospitalité inépuisable et infatigable qui leur a été et leur est si cordialement accordée. Je ne puis pas maintenant rendre justice à cet admirable débordement de charité, qui est en lui-même une consolation au milieu de nos épreuves et des nos* souffrances. J'ai la confiance qu'un jour on pourra écrire une relation complète et détaillée de tout ce que vous tïvëz fait pour nous. Mais ce qui je puis faire, c'est de dire à Votre Eminence et à tous ceux, évêques, prêtres et laïques, qui ont. aidé à organiser les secours et contribué à alléger nos souffrances," combien je suis profondément reconnaissant, et de vous assurer que le souvenir de la générosité britannique vivra parmi nous pendant les années et les générations à venir. . Laissez-moi terminer en vous disant que, bien que' souffrant d'une certaine contrainte, nos coeurs caressent l'espoir vivàce que, pour rappeler la fière devise de l'Angleterre, fortifiés par l'aide de Dieu, et confiants dans la justice de notre cause, le jour se lèvera où nos armées alliées rendront à notre pays la paix et la liberté et qu'alors, sans plus de contrainte, nous pourrons proclamer Ja gratitude de notre cœur et montrer au monde que de même que la Belgique a préféré la mutilation et la souffrance sans fin à la perte de l'honneur, ainsi elle se souviendra toujours de sa dette envers l'Angleterre. Votre dévoué. D. J. cardinal MERCIER, archevêque de Malines. KULTUR ET CHEVALERIE. Un journal de La Haye, "De Nieuwe Courant," rappelle un souvenir historique qui souligne, d'une façon spirituelle^ le contraste entre la galanterie française et. la " Kultur " germanique :— " Après l'occupation des Français en 1806, le ministre prussien, comte Hatzfeld, gouverneur de Berlin, fut traduit devant un conseil de guerre pour avoir fait parvenir des communications au quartier général prussien. Sa femme, étant parvenue à se faire recevoir par Napoléon pour plaider l'innocence de son mari. Napoléon lui remit une lettre du comte, qui avait été interceptée et ne laissait aucun doute sur la réalité des faits qui lui étaient reprochés. " Comme la comtesse insistait et implorait la grâce de son mari, l'Empereur lui dit en désignant la cheminée: 'Vous avez en main la seule pièce à conviction: sans cette pièce, votre mari ne peut être condamné.' Un instant après, la lettre était consumée par les flammes. " Au début de cette année, on pouvait voir à l'étalage d'un antiquaire, à Bruxelles, un tableau qui rappelait ce trait historique. " C'est dans cette même ville que la femme d'un ministre belge, M. Carton de Wiart, vient d'être condamnée impitoyablement à l'emprisonnement pour avoir écrit à son mari des lettres n'ayant aucun rapport avec les opérations militaires. " Sans doute, les Allemands qui sont établis à Bruxelles et qui y auront vu exposé le tableau rappelant l'entrevue de Napoléon et de la comtesse Hatzfeld, n'auront-ils pas songé un instant que ce tableau comportait pour eux une leçon. Us n'y auront vu que l'évocation d'un trait chevaleresque devenu incompréhensible en un siècle aussi éclairé que le nôtre, et bon à être mis au rancart avec des veilleries de tout espèce. " N'estr-ce pas pour ce motif, d'ailleurs, que ce tableau était exposé chez un antiquaire?" — On a pillé la brasserie Van Sieleghem à Ostende et enlevé tout le matériel de l'usine, expédié le fer et le cuivre en Allemagne avec tous les objets de valeur et d'art de la maison d'habitation. — Le " Corriere délia Sera" publie l'information suivante:— " La nouvelle est arrivée au Vatican que le gouvernement allemand, à la suite de l'intervention du Pape, a ordonné la mise en liberté de Mme Carton de Wiart, femme du ministre belge, qui était restée en Belgique pendant l'invasion allemande et avait été emprisonnée i ensuite» en Allemagne," LA PROPRIETE ET LA GUERRE. L'ACTION DE L'ETAT. Nous avons reçu la lettre suivante :— Londres, le 9 juillet 1915. Monsieur le Directeur, Sous le titre " Le Rachat de la propriété immobilière—l'intervention de l'Etat," la Métropole du 8 juillet expose les idées de M. Edmond Lambert sur la crise qui surgira, après la guerre, par le fait inévitable de l'avilissement de la valeur des biens immeubles et de la surélévation du taux du loyer de l'argent. Ce que dit M. Edmond Lambert sur ces. deux points est l'évidence même et il y a lieu de se préoccuper dès à présent, et avant tout, des moyens d'atténuer cette crise. Dans divers milieux et notamment chez les professionnels du bâtiment, l'on a déjà abordé l'étude de projets de reconstruction de la Belgique. C'est fort bien. Pourtant ce sont là des études qui ne peuvent guère se faire utilement que sur place et lorsque l'étendue définitive des dommages pourra être établie par la cessation des hostilités. Mais les bases financières de cette réédification, le budget des voies et moyens—comme on dit à la Chambre—doivent être tout d'abord étudiées et rien ne s'oppose, bien au contraire, à ce que cela soit fait dès à présent. M. Edmond Lambert propose l'aliénation de tous les immeubles—à l'exception de celui occupé par le propriétaire—entre les mains de l'Etat, qui en paierait le prix en bons du Trésor. Sans que cela soit dit explicitement dans l'article visé, je crois comprendre que, dans la pensée de M. Edmond Lambert, cette expropriation quasi-générale serait obligatoire.Le projet de M. Edmond Lambert pourrait être intéresant, mais à condition d'en exclure tout caractère général et obligatoire. D'abord, il me semble indubitable que le texte de la constitution, qui dit que: "nul ne peut être privé de sa propriété que pour cause d'utilité publique et moyennant juste et préalable indemnité," n'a pas, quelque bonne volonté qu'on y apporte, une élasticité suffisante pour justifier cette expropriation générale.Puis, ce ne serait certes pas sans appréhension pour la fortune publique que l'on verrait l'Etat, généralement administrateur médiocre et fort coûteux, se substituer aux particuliers propriétaires. Enfin, pourquoi imposer l'aliénation de leurs immeubles à ceux qui, en mesure de panser eux-mêmes leurs blessures, n'auraient cure de ce médecin obligatoire? Tandis que l'opération limitée à ceux à qui elle agréerait et ne portant que sur ceux de leurs immeubles qu'il leur conviendrait d'aliéner, serait probablement très bien accueillie. Elle éviterait tout écueil constitutionnel ou légal; elle n'aurait plus—en supposant même cet écueil tourné—ce caractère de contrainte légale qui nous répugne tant et qui semblerait particulièrement odieuse lorsqu'elle viserait des héritages de famille. Mais même ainsi comprise, je préférerais une combinaison qui permettrait de réduire encore l'intervention de l'Etat comme propriétaire foncier. Pourquoi, au lieu de la vente, n'emploierait-on pas l'hypothèque, réalisée; elle aussi, par bons du Trésor, dont une émission spéciale et avec affectation bien déterminée, serait faite pour cet objet? Car il ne faut pas avilir notre papier-monnaie et partout notre crédit par des émissions de billets be banque non gagés par les garanties effectives en or ou en bonnes valeurs bancables. Voici, à mon sens, comment se comporterait l'opération et pour être plus clair, permettez-moi d'opérer sur un exemple:— Une ouverture de crédit, pour une durée de quinze ans, est faite à un propriétaire, moyennant hypothèque prise sur ses immeubles. Ces 50,000 francs lui sont remis en bons du Trésor divisionnaires—coupures de 1000 francs ou même moins—et sauf peut-être une petite partie qui lui serait réglée en espèces. Ces bons du Trésor seront aussi à quinze ans d'échéance. Pour le montant de cette ouverture de crédit, le bénéficiaire paye, dès l'origine, un intérêt à déterminer, mettons 5 pour cent (ce chiffre n'étant donné ici que comme simple base de calcul). Les bons du Trésor bénéficieraient d'autre part d'un intérêt à fixer (supposons 4 pour cent, et en tous cas inférieur au taux précédent). Voilà ce propriétaire disposant d'un capital de 50,000 francs et ?revé d'une charge annuelle d'intérêts de 2500 francs, mais bénéficiant par contre d'un intérêt de 2000 francs aussi longtemps qu'il reste détenteur de ses bons. Aliène-t-il ceux-ci en totalité ou en partie en faveur de ceux qui lui auront fourni les moyens de restaurer d'autres immeubles ou de remettre en train ses -affaires industrielles ou commerciales, le bénéfice des 4 pour cent d'intérêt passe naturellement entre les mains des nouveaux propriétaires des bons, l'Etat bénéficiant de l'écart entre les deux taux d'intérêt. L'emprunteur amortit au gré de ses désirs et de ses facultés et la Cour des Comptes surveille la rentrée et l'anéantissement annuel d'une quotité en bons du Trésor correspondant au total des amortissements effectués au cours de l'exercice. Les amortissements continus et les rachats compensateurs que l'Etat devrait faire en bourse (comme pour la Dette belge) soutiendraient les cours, aidés en cela par la certitude d'un remboursement au pair à l'expiration de la quinzième année, durée maxima d'une affectation hypothécaire (sauf renouvellement, qui dans l'espèce ne serait pas effectué). Les emprunteurs non libérés à l'expiration de la quinzième année pourraient alors y pourvoir par les anciens procédés, auxquels le temps écoulé aurait sans doute rendu un équilibre à peu près normal. J'ajouterai que, pour réaliser ces opérations, les organismes et les modalités existent. C'est la Caisse Générale d'Epargne et de retraite (sous la garantie du gouvernement) qui, comme cela se pratiquait déjà, ferait ces ouvertures de crédits par l'intermédiaire des comptoirs d'escompte près les agences de la Banque nationale.L'Etat bojge interviendrait A l'aide en^ua»- ECHOS. Exhibition of War and Peace. En plein cœur de Londres, dans le voisinage immédiat de Somerset House, et formant un bizarre contraste avec l'animation fiévreuse caractérisant cette partie de l'immense cité cosmopolite, le vaste bâtiment de " King s Collège " paraît au milieu de tout ce brouhaha comme un séjour de calme et de science. On n'aurait pû choisir cadre plus favorable pour abriter une exposition de nombreux documents, plans et cartes se rapportant à la guerre et à la paix et dont l'ouverture eut lieu samedi matin, en présence de quelques privilégiés et des représentants de la presse. Les cartes des différents théâtres de la guerre, les plans anciens et modernes des cités occupées par l'ennemi où défendues par les vaillants Alliés, ainsi que de nombreuses caricatures se rapportant à l'horrible drame se jouant en Europe, ont été réunis avec un soin jaloux par la professeur Patrick Geddes, dont nos compatriotes ont gardé le meilleur souvenir pour sa participation active à l'exposition de Gand, par le Dr Gilbert Slater, par Miss Barker et d'autres encore, dont les efforts ont abouti à grouper une documentation unique et particulièrement intéressante. C'est avec la plus vive attention que les visiteurs de la journée d'ouverture parcoururent ce salon original, où quelques vues du palais de la paix à la Haye paraissent d'une ironie sur laquelle il est inutile d'insister. Un cycle de conférences, consacrées aux différents problêmes créés par la guerre sera inauguré aujourd'hui, lundi. Des spécialistes • de divers pays se succéderont, durant trois semaines à la tribune de King's Collège, pour y développer des questions d'une puissante actualité. Pour les renseignements et conditions s'adresser au secrétariat, 21, Bucking-ham-street, W.C. Pour les Réfugiés anversois. M. Em. Bréan, délégué à Londres pour l'Association mutuelle anversoise contre les risques de guerre, rappelle aux intéresses qu'ils se tient à leur disposition à son bureau, 20, High Holborn, W.C., à Londres, pour donner toutes les explications au sujet du fonctionnement des assurances contre les risques de guerre pour les immeubles, meubles et marchandises à Anvers et. communes limitrophes. Le taux de la prime est de deux pour cent et trois pour cent. Renseignements verbaux ou par écrits, et statuts sur demandes. Be'gique et Pologne. Un comité d'étudiants belges et polonais, avec la collaboration de Mlle D ouste de Fortis, ont organisé pour cet après-midi, à 3 heures 15, au Steinwav Hall, Little Seymour-street, un concert magnifique au profit de la Belgique et de la Pologne. >A ce concert, comme de juste, les artistes sont surtout Belges et Polonais. On y entendra, entr'autres, Mme Slava Krassavina, qui chantera des romances russes; Mme Courso, de l'Opéra; Mme Takima-Miura, qui chantera d'abord le grand air <ie " Madama Butterfly," et exécutera ensuite avec M. Stroesco, de l'Opéra de Boston, le beau duo de 1er acte du même célèbre drame; Mme Fol-ville, compositeur belge, se fera entendre au piano : Mme Boin-Kufferath exécutera au violoncelle 1' "Aria" de Bach et la " Fileuse " de Popper, tandis que M. Vlidimir Rosing, in- . terprètera des romances russes. Le piano sera tenu par M. Paul Goossens. Après la première partie du concert, M. Borboux, député belge, fera une courte allocution sur: "Pologne et Belgique: sœurs-martyres."— Le général von Bissing a porté un édit ajournant la revision des listes électorales et des élections communales qui devaient avoir lieu au mois d'octobre. Les Belges habitant les frontières ne peuvent plus rester sur le seuil de leùr porte, tant, nos ennemis craignent qu'ils aident leurs compatriotes à passer en Hollande ! lité d'émetteur-cédant des bons du Trésor et pour être nanti des garanties hypothécaires qui en constitueraient Ja contre-partie. Quant au fonds que M. Edmond Lambert voudrait également trouver dans cette opération pour permettre à l'Etat de panser les blessures de ses héros, il se trouverait automatiquement alimenté et sans prélèvement arbitraire, par les droits ordinaires de mutation en cas de vente, et, en cas de prêt hypothécaire, par l'écart d'intérêt que j'ai indique plus haut et les droits d'enregistrement dont sont frappés les actes d'affectation hypothécaire.Veuillez agréer, Monsieur le Directeur, mes salutations distinguées, CHARLES BOUVIN, Secrétaire du Comptoir d'escompte de la Banque nationale de Belgique à Malines. ANNONCES. 9 pence la ligne.—Joindre le montant aux ordres, s.r.p. DEMOISELLE belge, liô ans, bonne famille, demande place darpe de compagnie où pour un ou deux enfants.—Ecrire C. V., Brook-6treel, Stotlold, near nildotk Herts. DENTISTRY.—VICTOR COTILS, d'Anv^ rue Quellin, consultations t/nis les jours «1o 2.30 à 6 heur».—Oxford-stroot. 351. Téléphone, 2782 Mcyfair. FAMILLE catholique belge demande prêtre ou séminariste lélugiê hr.lgo comme précepteur à domicile j>our deux jenres enfant? ; instruction primaire.—Ecrire V. H. 10, We6t-mall, Cliiton, Bristol. ON demande servante catholique pour soigner trois enfants. 3, 2. 1 an.—Ecrire G. C. Montana, Clil-tonrUle, Dorking (Surrey). DECES. MONSIEUR et Madame Louis Verhaegen, d'Anvers. Monsieur et Madame Clei7.cs efc leur fille, Mademoiselle Marguerite Verliaegrn. Monsieur Arthur Verhaegen, sergent au 6e Regiment de Ligne. Monsieur Ernest Verhaogen, caporal au 3e Regiment do Ijgne. ont la douleur de vous faire part de la perte irréparable qu'ils Tiennent d'éprouver en RAYMOND VERHAEGEN. leur fils, frère, beau-frère, et oncle bien-aimi'v, blesse mortellement au combat de Dixintide le 11 juin et décédé à l'IIopital militaire d'Adinkerke 1" 14 juin à l'âge de 27 ans et muni de? secours de la sainte religion. Les funérailles ont eu lieu le 15 juin. Priez ponr lui. "VfOUS mettons vivement nos compatriote? en Il garde contre certaines agences de placorrwTt d'employi , qui ne visent qu'à leur œcrrxiueîr de l'/irsen',. ?oe v»rsez oe cautionnement- ou de garanti© qu'aveo Jey le» plui Eàncusosi

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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