La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 10 Juli. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 14 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/fj29883m58/
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^éfr PIAJSEVBRS§ PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 32MB' ANKÉE. VENDREDI 9 JUILLET 19|& N°: 190* ÜN CONTROLE NECESSAIRE. Un-comité de plus ou de-.moins netfera rien a l'affaire. Nous en avons tant que-cela devient une plaie. Mais si le mal ne résidait que> dans la satisfaction puérile-,de gens en mal de présidencer-de 'secretariat et de trésorerie, cela ne serait rien. Ce qui est pis, c'est qu'a cóté d'eeuvres éminemment utiles, nous voyons surgir toutes sortes d'entreprises parasitaires ou dangereuses. En vertu de quellesautorisatiions-ces enteeprises se créent-elles? • D'aucune. Trop souvent nous voyons s'immiscer dans ces organismes des personnages qui devraient avoir la pudeur de s'abstenir. Et le plus curieux c'est qu'il se trouve des Belges authentiqües assez dépourvus d'énergie pour accepter le compagnonnage de ces gens-la. Nous avons vu ainsi des gens dont le nom fleure Francfort ou la Silésie en même temps que le ghetto se faire commettre a des services importants sur lesquels nous n'avons malheureusement pas de controle. Nous avons vu des Belges malheureux pleurer sous les insultes de ces gens-la! Nous avons entendu des Juifs d'origine allemande affirmer leur droit d'imposer a des Belges le voisinage d'un ménage irregulier compose d'un Alsacien equivoque et d'une Suisse qui ne l'était pas moins. . Récemment, un Juif d'origine allemande fraichement arrive d'Anvers s'est fourré dans un comité officiel. Personne ne s'est enquis auprès de qui que ce soit pour connaitre ses mérites. C'est lui qui signe la corfespondance et mène l'affaire. Et vogue la galère! Qu'on veuille bien noter que nous n'entendons pas faire ici de l'antisémitisme. Mais " ces messieurs " n'aperQoivent-ils pas qu'ils sont un peu trop encombrants et qu'il y a des Belges plus authentiques qu'eux pour s'occuper de " nos " affaires? Nous dirons mieux! Nous avons eu en mains un ordre de marche remis a un officier portant la signature d'un fils d'Allemand! Et encore une fois ce nom sent un peu le Juif. C'est malheureux, mais c'est ainsi. C'est pourquoi nous demandons la constitution d'une sorte de comité de salut public compose de vrais Belges. Qu'on l'appelle comme on veut, que le gouvernement dépourvu de moyens d'investigations ou de controle le nomme ou non, peu importe. Mais voila une oeuvre a créer; la seule peut être oü il n'y aura pas d'Allemands d'origine. En tous cas, nous demandons instamment que le gouvernment s'occupe de la chose ou qu'éventuellement il se réfère a ce comité s'il se créée, car deux nominations récentes dans des organismes officiels ont fait jeter les hauts cris ici. N'y en a-t-il plus que pour les Allemands? Depuis que l'Allemagne a appris a connaitre le peuple beige dans la defense de son droit, elle le craint; elle voit en lui le plus violent de ses ennemis, celui dont la revanche sera impitoyable. C'est ce que cherche a prouver a ses compatriotes un critique d'art allemand', M. Bredt, dans un ouvrage récent sur Tame et l'art populaires de la Belgique. La these de l'ouvrage se resume en ces mots de la preface: " Ce livre, par ses illustrations, est destine a éclairer mes compatriotes sur la haine que nous vouent les Belges tant que nous les traiteTons en ennemis." En aucun pays il ne se publie actuellement autant d'ouvrages sur la Belgique qu'en Allemagne; ces ouvrages, dans la pensee de leurs auteurs, sont destines a öpérer un rapprochement entre les deux peuples ou tout au moins a les acheminer vers une mutuelle comprehension. Le livre de M. Bredt, disent les "' Débats," consiste surtout dans le commentaire de ses cinquante-quatre illustrations, reproduisant de preference, dans l'art beige, les scènes de cruauté, les supplices, les scènes de martyres et d'enfer. Dans l'idée de M. Bredt, ces scènes doivent montrer aux Allemands que ces artistes belges ont toujours eu^ une joie particuliere a Teprésenter la cruauté; tel art, tel peuple, pourrait-il dire? Ce don spécial des Bosch, des Breughel, des Ruföens et des Jordaens se retrouve chez les artistes modernes et dans le peuple beige d'aujourd'hui. Knopff est un mystique a la maniere de Bosch; lorsqu,'il représente la femme moderne sous le masque d'un sphinx pale et maladif, c'est encore la vieille cruauté flamande. Si les derniers peintres d'histoire d'Anvers. ont trouvé un tel echo dans le peuple, c'est parce qu'ils représentaient les têtes d'Egmont et de Hornes—il s'agit de Gallait—d'une facon plus réaliste que d'autres peintres. Tous des artistes belges de la nouvelle generation, ycompris Minne et Laermans, sont les continuateuT-s ou les rénovateurs de la vieille tradition flamande des supplices et des cruautés, de la mélancolie, de la satire et du scepticisme. Pour la defense de sa these, M. Bredt est -oblige de passer rapiderr-ent sur l'humahité d'un Constantin Meunier; par contre, il s'arrête avec complaisance a Antoine Wiertz, ce faux peintre de l'effroi qu'il prend au grand sérieux, et a Félicien Rops qu'il traite de demoniaque de génie. Ce livre, écrit comme beaucoup d'ouvrages a theses, avec un paTti-pris évident, fait néanmoins son chemin en Allemagne oü il répand l'idéejuste que la vengeance du peuple beige pourra être terriblement cruelle. Mais si M. Bredt voit les causes de cette violence dans le caractère du peuple beige, d'autfes les chercheront avec plus de justesse dans la martyre que les Allemands lui font subir. — Nous apprenons avec regret la mort sur l'Yser du comte Emmanuel du Chastel de la Howarderie,, fils du comte du Chastel _ et de la' comtesse née princesse de Croy, adjudant et candidat officier auxiliaire, engage volontaire au 3e carabiniers, chevalier de rOrdre de Leopold. Il sortait de l'école de Gaillon. U GRANDE GÜERRE. J/OFFENSIVE FRANCAISE REPRISE EN ARTOI&—MEFIONS-NOUS DU BLUFF ALLEMAND.—LA RESISTANCE ROSSE ET LE SORT DE VARSOVIE —L'ETAU DE TRIESTE—SUR MER. 11£, communiqué publie a Paris-hier aprèsydi analyse d'un peu prés, est extrêmement Ltéi'essant. Il revele que, malgré les apparences, les Francais n'ont pas abondonné la formidable besogne a laquelle ik se sont wjrfés -dans le secteur d'Arras. Des combats foune Violence extreme s'y sont litres et, taoigue les Allemands, probablement renforcés, aient oppose a nos Allies une resistance acharnée, il n'y a pas a douter qu'ils ont réyé sous les coups de bélier de la magnrfique itiBiterie du general Foch. Au nord de la station de Souchez, notamment, une vigoureuse attaque lui permit de s'approcher du village. Elle enleva teute une ligne de tranchées ennemies et progreésa au dela, annihilate tous les défenseurs a l'aide de grenades et de pétards et eapturant ün canon et des prisonniers. Les Allemands, dans leur communiqué officie! ne peuvent dissimuler ce succes. Ils s'attachent a le.diminueT en prétendant qu'une contre-attaque leur a rendu la' ligne perdue, mais ils doivent admettre qu'ils n'ont pu la reconquérir dans toute son étendue. On peut conelure de ces événements que les Francais sont toujours a l'attaque et qu'ils contmuent a manifester une supériorité évi?dente. A la lumière de ces faits on peut provisoirement considérer comme du bluff tous les bruits de provenance neutre relatifs a un nouveau "rush" allejmand sur Calais et a l'envoi d'énormes renforts provenant du front oriental. Le bon sens indique que les Allemands ont besoin de toutes leurs réserves pour combler les pertes que ne cessent de leur inniger les Russes. Cela étant, on fera tóen de continuer a considérer avec scepticisme toutes les informations de source hollandaise, suisse ou danoise au sujet des " formidables projets " de l'ennemi. Ceux qui connaissent la situation veritable de l'Allesavent que ces informations n'ont qü'ün seul but—décourager les populations civiles des pays allies en leur suggestionnant des idees fausses au sujet de la puissance militaire des empires du Centre. L'Allemagne, qu'on ne l'oublie pas, ne c'esse de mentir et bluffer, et elle "bluff era d'autant,plus_ fort [qu'ellé sera dans une position plus critique. On ferait bien-, dans certains milieux, de ne pas l'oublier, et de ne pas se laisser prendre ja ce jeu puéril. Dans les autres .secteurs du front francais, 1 n'y a eu que de violents bombardements et quelqües attaques d'infanterie allemande, entreprises avec des effectifs peu consequents et repoussées sans trop de peine. Sur le front anglais, les nouvelles positions conquises pres P.ilkem ont été consolidées sous un feu violent. En Russie, le sort de Varsovie se decide. Il dépend des nouvelles batailles engagées en te moment au sud de l'importante ligne de chemin de fer Ivangorod-Lublin-Cholm, située •en Pologne. Si les Russes sont capables de endre cette ligne, Varsovie tiendra; s'ils ' ïy réussissent pas, la capitale de la Pologne doit inéviiablerhent tomber, après un temps ou moins long, entre les mains de l'en[Bëmi[ et, plus que probablement, notre brave sllié se ve^ra force d'abandonner la formidable déf

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