La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 16 April. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 04 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/3775t3gv8h/
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The Newspaper for Belgiait» LA MÉTROPOLE f oNE PEKMY ... CINQ CENTIME» ".îîiinE- VIJF CENT Bijejt- DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Ghancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Haibor© 212. ABOKNHMEKT % 1 mois. 8 sh. ; 3 mois, 9 ah. ANNEE MARDI 16 AVRIL 1918 No. 106 LA GRANDE GUERRE Les Allemands sont arrêtés kRS LÂ TROISIEME PHASE Le "coup" de Foch Lundi, midi. L situation sur le front des Flandres est Lu meilleure. Les admirables troupes bru iJiques par l'énergique ordre du jour du iféchal Haig, ont fait un effort surhumain tir résister à la formidable pression des hor-■ allemandes et ont réussi pour l'instant lontenir les armées de von Quast et de von nim. Depuis vendredi les Allemands n'en-fetrent plus que des progrès de peu d'imitante et, sans qu'on puisse assurer qu ils ent complètement arrêtés sur la route d Ha-irouck, il semble que l'espoir d un tel arrêt ^paroxysme de l'avance allemande paraît lir été atteint dans la nuit de vendredi à ledi. L'ennemi se trouvait devant Bailleul, ave-Eglise et Wulverghem au nord, et il battait pour St-Venant, Béthune et Lil-sau sud, c'est-à-dire qu'il était à la veille prendre possession de la ligne des hauteurs défendent les Flandres belges. Mais il it affaire à des adversaires qui connais-ent leur position et qui savaient qu'ils ne (aient " le dos au mur ". Tous les efforts Allemands échouèrent devant leur héroïs- 'tndredi soir, après une lutte épique, les upes de von Arnim réussissaient encore à frayer un chemin dans le village de Neuve-lise (Belgique) qui couvre directement les iroches de Bailleul par l'est et dont la périmait constitué une grave menace pour la te de Messines, à laquelle les vaillants sud-icains s'accrochaient toujours avec l'éner-tdu désespoir, et, indirectement, pour tout saillant d'Ypres. Neuve-Chapelle devait ! repris. 11 le fut samedi matin. Contre-âqués avec fureur, les Allemands perdirent d, furent refoulés et durent abandonner s mains des Anglais un certain nombre de sonniers, dont un commandant de batail-. Au moins six autres attaques qu'ils lan-ent sans épargner leurs hommes pendant journées de samedi et de dimanche pour rendre possession du village échouèrent com-tement.-a lutte pour Bailleul ne fut pas moins vive, s Allemands purent avancer encore un peu s le nord-ouest dans la direction du mont sCato, mais ils furent incapables de pous-vers le nord dans la direction de la route Meteren-Castre et quoique paraissant avoir taré le hameau de Merris, à 5 kilomètres sud-est de Bailleul (à peu près à mi-chemin Ire cette ville et Hazebrouck) ils ne purent 'même capturer la gare de Bailleul, au sud la ville. iur la partie sud du front, les Allemands gnèrent les confins de la forêt de Nieppe, is ils ne purent progresser ni au delà de »n, ni à Festubert, qui couvrent Béthune, celle-ci reste donc provisoirement hors de iger. •'impression générale des correspondants guerre est: que la deuxième offensive alle-ln(le est à peu près à bout et qu'elle se heur-lartout à une résistance qui devient de plus plus vive. -e front de l'Oise reste calme. On n'y si-ile que des actions d'artillerie, particulière-"t intenses aux environs d'Albert. L'atta-e de vendredi contre Hangard (est miens) s'est terminée à l'avantage des «ico-Anglais. Ie beau temps de vendredi a permis une "de concentration de l'aviation britanni-! sur le front des Flandres. Pendant cette ''e journée 62 aéroplanes allemands furent ''hors de combat, dont 42 descendus (plus !S ballons captifs) et vingt forcés à l-'atter-sage. \ endredi et samedi les avions britan-Jtes de bombardement lancèrent rien moins ■38 tonnes d'explosifs sur des objectifs mi-derrière le front. Vendredi, les avia-français détruisirent cinq avions et cinq ons ennemis, et forcèrent 23 machines al-nandes à atterrir. n télégramme de Berlin rapporte que des navales britanniques accompagnées '"'planes bombardèrent vendredi soir Os-.p Zeebrugge. Un petit bateau à moteur Prenait part à l'opération fut mis hors de r,atPar les Allemands. de l'offensive allemande en Flandre •' Pas faire supposer que cette opération ,er,n'née et surtout que les Allemands I °nneront leurs tentatives siy le front oc-e a- quelque coûteuses qu'elles puissent remarquer avant tout, quant à la bi;f'n entre le canal d'Ypres-Comines et mo-a Passée, que le front actuel y est lAnr,S.aussi difficile pour l'ennemi que pour iitvf'j'S' Peut 'a comparer à celle qui r devant Cambrai à la fin de novembre, f ' a rontre-offensive allemande. Aujourd'hui cpmme alors lassaillant avait atteint des positions qui, tout en paraissant très menaçantes pour l'armée attaquée, étaient elles-mêmes difficilement tenables. Les Allemands menacent maintenant les jonctions- importantes de Bailleul et d'Haze-brouck, comme les Anglais menaçaient il y a cinq mois le centre vital de Cambrai. Mais leur front en zig-zag, avec ses saillants très avancés contre Meteren et Robecq se prête très mal à la défense. A moins que l'ennemi avance encore et réussisse à rectifier ses positions en gagnant du nouveau terrain, il devra fatalement les rectifier en perdant pied, et il s'ensuit que l'on doit forcément s'attendre à de nouveaux combas dans ce secteur. Pour ce qui est de la situation générale, il ne faut pas se bercer non plus de l'illusion que l'attaque en Flandre constitue le dernier mot des Allemands. Ceux-ci ne paraissent plus guère s'obstiner aujourd'hui dans des opérations dont l'issue leur paraît incertaine et semblent généralement plus disposés à recommencer leurs tentatives sur nouveaux frais et sur un nouveau terrain d'attaque, en utilisant les grands moyens dont ils disposent pour déplacer leurs réserves. Le correspondant aux armées françaises de la Daily Chronicle, dont les considérations -stratégiques ont été souvent confirmées par les faits, dit expressément à ce sujet : Tout indique la probabilité d'une troisièvie phase dans l'offensive, dans laquelle l'ennemi jetterait en vue d'un effort décisif toute parcelle de puissance dont il dispose. On peut suggérer quatre possibilités à ce sujet : 1. Une nouvelle attaque sur la Somme. 2. Une nouvelle extension de la bataille d'Armentières dans la direction du nord-ouest, de façon à menacer l'arrière d'Ypres et du front de l'Yser. 3. Une attaque directe contre le front de l'Yser. 4. Une combinaison de quelques-uns ou de tous les projets. D'autre part, la bataille de la Somme et celle d'Armentières montrent une progression vers le nord qui n'a peut-être pas encore atteint sa limite. Il ne faut pas oublier enfin que si de Hangard à Abberville et de Merville à Calais il y a 65 kilomètres, il n'y en a que 50 du front d'Ypres à Dunkerque et 45 de Nieuport. De toute façon, la situation du front belge est impliquée dans toutes ces hypothèses et on peut croire que toutes les mesures de précaution indispensables ont été prises de ce côté. Gouverner, n'est-ce pas, c'est prévoir...Ces considérations restent évidemment subordonnées à un " coup " de Foch qui ne se contente pas, on peut en être certain, de parer au plus pressé, c'est-à-dire à contre-carrer par l'envoi de réserves locales les attaques allemandes. On considère généralement en France que, quoique la liberté de manœuvre du généralissime ait été quelque peu entravée par la diminution de la zone de sûreté dans la direction de la Manche, les Allemands n'ont pas dévoilé suffisamment leurs intentions, ne se sont pas engagés assez à fond et n'ont pas assez usé leurs réserves pour justifier une con-tré-manœuvre en force. Il faut donc attendre avec patience et confiance. Le temps, du reste, qui nous vaut chaque semaine l'entrée en ligne de nouvelles réserves, est de notre côté. o o Au Congrès des nationalités opprimées par l'Autriche Le 8 avril a commencé, au Capitole, le congrès des nationalités opprimées par l'Autriche-Hongrie.Dans l'assistance, on remarque les députés Franklin-Bouillon et Thomas, MM. Fournol et de Quirielle pour la France; MM. Steedd et Seaton-Waston pour l'Angleterre; M. Nelson Gay, pour l'Amérique. La séance est ouverte par le député Gugliel-mi, qui souhaite la bienvenue au nom du maire de Rome. Le bureau est ensuite constitué de la manière suivante : Président, sénateur Ruffini ; vice-présidents, le député Torre, MM. Franklin-Bouillon, Steedd, Newson Gay, Benes, Draghicesco, Trumbitch, Zamorski ; secrétaire général, M. Amendola. Le congrès a réglé ensuite son ordre du jour et la marche de ses travaux, qui ont commencé immédiatement. o o Le bombardement de Paris Le bombardement cîe Paris a continué durant la nuit de samedi et durant la journée de dimanche. La grève des magistrats belges La justice (?) allemande en Belgique Il a été signalé récemment que les Allemands en Belgique occupée avaient l'intention d'établir des tribunaux allemands pour remplacer certains des tribunaux belges qui, on le sait, ne siègent plus, en protestation contre l'arbitraire des envahisseurs. La nouvelle est confirmée par l'avis suivant du gouverneur général von Fal-kenhausen.Depuis trois ans et demi, sous ma protec-_ tion et celle de leurs prédécesseurs, les tribunaux belges ont pu rendre la justice avec une entière indépendance dans tout le pays. Il était réservé à la Cour d'appel de Brussel (?), en abusant de son autorité et en se laissant entraîner à une manifestation politique, de me contraindre à interdire à ses membres l'exercice de leurs fonctions judiciaires. Ces faits ont déterminé d'autres tribunaux belges, ayant à leur tête la Cour de cassation, à suspendre leur activité. Cette manière d'agir, compromettant le bien public, c'est la population que en supportera les conséquences. Conformément à l'article 43 de la convention de La Haye, concernant les lois et usages de la guerre sur terre, j'ai ordonné d'organiser des tribunaux allemands qui auront pour mission de maintenir l'ordre et la sûreté publics. Jusqu'à l'entrée en activité de ces tribunaux, les commandants militaires seront chargés de réprimer les crimes et délits en vertu du § 18, 3e alinéa, de la Kaiserliche Verord-nung du 28 décembre 1899. Brussel (?), le 26 mars 1918. "Brussel" est délicieux. Mais pourquoi pas Brussel du coup? o o Le mensonge dilué Demi-aveux de l'empereur Charles L'empereur Charles vient de reconnaître : 1. Qu'il a écrit une lettre à son beau-frère ; 2. Qu'il a parlé dans cette lettre de l'Alsace-Lorraine pour dire qu'il aurait supporté les droits de la France sur ces provinces s'ils avaient été justes, mais qu'ils ne le sont pas; 3. Que cette lettre n'était pas destinée à M. Poincaré. On publie à ce sujet, à Paris, 14 avril, la note suivante : "Il y a des consciences pourries. L'empereur Charles trouvant impossible de sauver la face, tombe dans les bre-douillements d'un homme confondu. Il en est réduit à accuser son beau-frère de faux par la fabrication de sa main d'un texte mensonger. Le document original a été communiqué en présence de M. Jules Cambon, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et délégué à cette fin par le ministère des Affaires étrangères auprès du Président de la République, qui, avec l'autorisation du prince, remit une copie de la lettre au président du Conseil. Le prince paria die la question à M. Riibot lui-même en termes qui auraient été dénués de sens si Je texte n'avait pas été celui publié par le gouvernement français. Il est de toute évidence qu'aucune conversation n'aurait eu lieu et que le Président dte la République n'aurait pas reçu île prince une seconde fois, si ce dernier, à la requête de l'Autriche, avait été porteur d'un document qui contestait nos droits au lieu de les affirmer. La lettre .de l'empereur Charles, telle que nous l'avons donnée, a été montrée par le prince Sixte lui-même au- chef de l'Etat. De -plus, deux amis du prince peuvent attester l'authenticité de la lettre, un spécialement qui lia reçut du prince pour la copier."—Reuter. o o Les exécutions continuent en Belgique Le régime de la terreur ~L'Echo belge apprend que le docteur Hulin d'Anvers a été arrêté et mis au secret complet. Le Courrier de la Meuse dit que le tribunal militaire des Flandres a condamné à mort et fait exécuter Edmond et Charles Verschnaegen, de Moerbeke, ainsi qu'un nommé Geerlinck de Lokeren. M. Heirman, notaire à Zevenecken, a été condamné à vingt ans de prison et Valérie Kwikkelbergs à vingt ans de la même peine. Contre l'activisme Les evenements de Louvain Un hebdomadaire flamand belge paraissant à Paris, a reçu des renseignements détaillés sur les manifestations patriotiques et antiactivistes qui se déroulé" rent à Louvain, à l'occasion des soi-di-sant élections des membres du Conseil provincial et du pseudo Conseil de Flandre. Voici une traduction de l'article en question : Le samedi 2 février 1918, pendant la nuit, des papillons furent collés sur toutes les portes extérieures des maisons ; ils disaient : " A Louvain, la langue flamande ". (In Leuven Vlaamsch.) Lorsque, le 3, les habitants remarquèrent ces papillons sur leurs portes, ils s'empressèrent de les enlever, de telle manière qu'à dix heures du matin on n'apercevait plus, nulle part, le mot d'ordre des " activistes ". Pendant la semaine, toutes les affiches du " Conseil de Flandre " subirent un sort identique. Elles furent replacées et de nouveau enlevées, à la grande joie de la population. On colporta, le 10 février, de maison en maison, des circulaires adressées : " Aux Habitants de Louvain " et les invitant à une réunion organisée au " Palace La réunion devait commencer à 11 heures du matin et il était 11 h. 15 lorsqu'on distribua les circulaires dans la rue de Namur. Ce fut, d'ailleurs, une extraordinaire réunion et une étrange " élection ". Pour pénétrer dans la salle, il fallait être nanti d'une invitation spéciale. Un avocat de Louvain a\ant eu vent de ce qui se préparait, se rendit à la réunion, accompagné d'un huissier qui constata, officiellement, comment l'entrée de la salle fut refusée à l'avocat. Le local était gardé par cinq soldats allemands et derrière eux se tenait 1'" activiste " Lekenne (un agent louche au service de l'Allemagne. N. d. 1. R.), qui en interdisait l'entrée aux personnes dépourvues d'une invitation en due règle. Dans ce meeting d'un nouveau genre on procéda à l'élection de Lekenne, De Ruvter, etc., tous personnages de maigre notoriété. Lorsque le meeting fut terminé, un spectacle indescriptible se déroula dans la rue de la Station. La foule était dehors, attendant les organisateurs : il y avait là nombre de personnes connues à Louvain. A un moment donné, un des sepctateurs s'écria : " Où est donc Goemars, l'organisateur du meeting?" Là ! ! " répondit un manifestant, en désignant, du bout de sa canne, les " héros " encadré de deux de ses collaborateurs. Goemans regarda la foule d'un air menaçant. Une personnalité, très connue des Louvanistes, s'approcha alors de Goemans et lui frappant sur l'épaule : " Vous cherchiez vos amis Allemands, mon garçon, mais ils ne sont pas ici ". Ces mots déchaînèrent une longue hilarité parmi les spectateurs et le trio se défila, aussi vite qu'il le put, par la rue de Tirlemont. A la suite de cette manifestation les Allemands procédèrent à une douzaine d'arrestations. Les prisonniers furent remis en liberté, mais ils seront probablement invités, prochainement, à se rendre à la prison. Entretemps on avait brisé les carreaux au local des " activistes Dans la nuit, ce fut le tour des fenêtres de Goemans. A la fin du meeting, la police dut entourer Mlle Jackmans, qui avait assisté à la séance et l'accompagner jusque chez elle, au milieu des huées et des sifflets. Les jours suivants, un conflit s'éleva entre le préfet de l'Athénée (un " activiste " récemment installé par les " activistes ", N. d. 1. R.) et plusieurs étudiants que Goemans accusait d'avoir brisé ses vitres. Beaucoup d'élèves quittèrent alors l'Athénée pour passer chez les Pères Joséphites. A Aerschot En novembre 1917, une assemblée fut convoquée, salle Macken, à Aerschot, par décision des " activistes ", en vue de procéder à l'élection ( !) d'un conseiller provincial. Le canton, bien connu pour ses sentiments flamingants, dédaigna la manoeuvre au point que l'assemblée, organisateurs et curieux compris, ne réunit pas trente personnes. Pas un membre du " Vlaamsche Broederbond " (Ligue fraternelle flamande) n'avait répondu à l'appel. Les Sociétés de musique Harmonie et Aer-schotsche Eendracht furent vainement sollicitées. Ces sociétés restent fidèles au gouvernement belge et elles ont écrit sur leur bannière : " Souvenez-vous ! " C'est au cours de cette séance grotesque, que les " activistes " déclarèrent élu au Conseil provincial, un pauvre homme, objet de l'universelle pitié de la population. ' o o L'Allemagne ne croit pas à la vitalité du régime bolchevik Le Berliner Tageblatt écrit que le régime bolchevik ne vivra plus longtemps sans doute et qu'il sera remplacé par une démocratie bourgeoise radicale. Les soviets, pense-t-il, ne disparaîtront pas, mais deviendront les organes du nouveau régime. Trieste et Strasbourg La vraie pensée de l'Autriche Le communiqué de M. Clemenceau dé-' olare qu'à en croire les deux lettres impériales, le comte Czernin partageait, en mars 1917» les idées exprimées par Charles 1er sur le compte des revendications françaises en Alsace-Lorraine. L'article suivant du professeur Fried-jung"> qui a paru le 8 mars dernier dans la Vossische Zeitung, suffit à démontrer ce qu'il faut penser de la sincérité réelle du monarque autrichien et de son ministre.Cet article a été écrit au lendemain de la séance de la Chambre des Seigneurs d'Autriche du 27 février, où le Dr. Lam-wasch avait critiqué la formule du ministre des Affaires étrangères austro-hongrois, suivant laquelle "Strasbourg- est aussi indispensable à l'Allemagne que Trieste à l'Autriche". Voici comment le Dr. Friedjung qui, depuis dix -g.ns, est le porte-parole officiel du Ballplatz, répond au Dr. Lam- . wasch : Les vues du professeur Lamwasch ont beaucoup de partisans dans les cercles les plus élevés. Il n'est besoin que de citer les noms des deux princes de Bourbon, apparentés de près à la maison impériale, qui se sont engagés dans la Croix-Rouge française au lieu de servir leur seconde patrie, l'Autriche. Des propos tenus par quelques individus de la haute noblesse qui partagent les sentiments des Tchèques sont encore moins édifiants. Peu auparavant, Lamwasch avait essayé de détacher l'Autriche de son allié allemand. Dans un mémoire adressé à l'empereur, il développe cette thèse que l'Entente ne peut échapper à la nécessité de continuer la guerre, vu le danger que constitue le bloc de l'Europe centrale aujourd'hui existant. En conséquence, disait-il, nous nous rapprocherions de la paix, si notre gouvernement se déclarait résolu à dénoncer son alliance avec l'Allemagne à la fin des hostilités. Lamwasch conseillait au gouvernement de notifier sa résolution sur ce point à Londres, à Paris et à Berlin, pour éviter toute accusation de duplicité. Czernin fit opposition à la conspiration antiallemande en .offrant sa démission. L'empereur l'assura de sa confiance et il reçut permission de prononcer son discours splendide sur Strasbourg et Trieste, où il déclara que les soldats autrichiens donneraient leur sang pour Strasbourg aussi joyeusement que les soldats allemands avaient . donné leur vie pour Trieste... Cette incident montre combien les manœuvres anti-allemandes peuvent pénétrer profondément en Autriche. Mais la politique de l'alliance allemande a pour elle le puissant appui des Allemands et des Magyars, qui sont convaincus qu'en dehors d'elle la prospérité de la monarchie danubienne ne peut être assurée. Le Dr. Lanwasch est F un des plus grands juristes austro-hongrois. Il a servi au tribunal de La Haye et professe des opinions libérales. o o L'empereur Charles et l'Alsace-LorraineLa presse allemande met en demeure le gouvernement viennois de répondre aux dernières déclarations du président du conseil français. A ce sujet, le Berliner Tageblatt se fait mander de Vienne que, dans les milieux politiques de la monarchie, on reconnaît l'existence des sondages de paix effectués par lia Monarchie, mais il ajoute qu'il s'agissait toujours de paix générale et jamais de paix séparée. M. Seidler a été reçu en audience par le souverain. o o L'héroïsme français Un télégramme du roi Albert Le Roi Albert a répondu aux vœux que lui avait adressés le Président de la République française à ^occasion de son anniversaire : Je vous remercie bien sincèrement des vœux chaleureux que vous m'avez envoyés a l'occasion de mon anniversaire. Le témoignage de votre sympathie me touche vivement; en ces journées critiques, iil me tient au cœur de vous dire ma profonde admiration pour l'héroïque ténacité déployée par les glorieuses armées françaises. Le Reine vous envoie, ainsi qu'à Mme Poinoaré, ses meilleurs souvenirs et je vous prie, Monsieur Je Président, d'agréer la sincère assurance de mes sentiments d'inaltérable amitié. ALBERT.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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