La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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21 januari 1917
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s.n. 1917, 21 Januari. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/2n4zg6gx9x/
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LA MÉTROPOLE II ONE PENNY «,.T CIHQ CEJTIMB SurlflDK' VIJF CE*T< j'ggSff: DIX CEWIMB PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane,. W.C.—Téléphoné : Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 8 ih. ; 3 moia, 0 «h. Etranger : 1 mois, 4 ih. ; 3 mois, 18 ik. 24ME ANNEE DIMANCHE 21 ET LUNDI 22 JANVIER 1917 Nos, 21-22 LA GRANDE GUERRE Les Roumains tiennent ferme ■es pirates de l'atlantique Est-ce le Moewe ? ■ La semaine écoutee s est passée uam un calme à peu près parfait sur le front de l'ouest. Au cours de la journée de samedi les troupes britanniques ont exécuté ua raid à l'est de St-Eloi; des groupes de travailleurs ennemis furent dispersés au nord-est de Neuve-Chapelle, tandis que d'autre part des bombardements suivis d'excellents résultats furent exécutés feitre les positions ennemies dans le Kisinage du canal de La Bassée,au sud-est du bois Grenier,et "surtout sur la droi-e de la l'gfne britannique de la Somme. ■Sur le front français le combat d'artillerie au sud de Lassigny a continué Kndant toute la journée de samedi; un Lp de main que l'ennemi tenta contre Iiune des tranchées françaises échoua. iPar contre une incursion française dans les lignes ennemies au nord-ouest de lissons, dans le secteur de Vingre permit de capturer quelques prisonniers. ■En Alsace, dans le secteûr de Burn-Iiiipt, il y a eu des rencontres de pa-■(uilles; une forte reconnaissance aile-lande qui essayait d'atteindre les lignes françaises dans la région au sud-liest d'Altkirch fut repoussée. ■Il n'y a jusqu'ici aucun signe qui puis--K nous faire croire que le calme appa- tt sur le front de l'ouest présage une ipête prochaine.Dans tous les cas, les ileraands ne sont pas très tranquilles Iles dépêches de leurs correspondants le guerre, qui parlent de préparations Irmidables derrière les lignes cfes Aires en sont une preuve éclatante. ■En Roumanie la situation ne s'est pas laucoup modifiée. Un essai d'offensive Inemie dans la région de Baras, à seize llomètres au sud du mont Lamuntelu fut arrêté par l'artillerie russe; une autre tentative débouchant du sud-est de lagot-Sach n'eut pas plus de succès, ■ans ce secteur, ajoute le communiqué Je Pétrograde, l'ennemi fit uniquement «ge de balles explosives. Au sud-lest de Pralea les combats continuent. ;Dans la région d'Oleseschi (à 17 kilo-Jtres au nord de Focsani), des patrouil-1 russes réussirent à traverser la Putna | anéantirent un poste ennemi. Sur le font de Naneschi, dans le voisinage du pive Ryjnnik, l'ennemi tenta une grosse Pensive, appuyée d'artillerie légère et jurde; sous le poids des forces supé-pures ennemies les détachements avan-p russes se retirèrent derrière la Se-I™' D'après le communiqué allemand, I village tomba aux mains de l'ennemi. [Dans le secteur de Braïla les attaques I™ an des ont perdu toute leur intensi-ie' les troupes russo-roumaines ont " de nouveaux progrès dans la direc-» de cette ville. pans certains milieux il est dit que les !s sont très partagés en Allemagne au let des succès allemands en Rouma-e> lui paraît-il ne répondent pas aux Krances qu'on avait basées sur eux rux sacrifices qui ont été faits. L'état-a)or allemand avait compté en finir 'a Roumanie avant la fin de l'an-de façon à pouvoir entamer de nou-,es campagnes au début de 1917. A sent on reconnaît qu'il faudra bien J" 'hiver pour en venir à bout; en ou-■le coût de la campagne en hommes P matériel a dépassé de loin les prêtons les plus pessimistes. uivant M Marcel Hutin, il faut s'at-re_ à une nouvelle offensive sur l'ai-. roite de l'archiduc Joseph contre les de la Sereth et de Focsani. M. m ne dit cependant pas sur quoi il cette assertion. ' î P'rate allemand — ou les pirates— nue sa mauvaise besogne dans ,ean Atlantique. L'identité du navire a commencé sa nouvelle campagne :s[e navires marchands des Alliés ?as connu, mais on a des raisons I r?lre) que c'est le Moewe, qui au dé-e 'année dernière coula un grand re de navires, captura l'Appam et i, !La c°mme prise de guerre à Nor-1,, ^ts-Unis) et rentra sain et sauf '«magne le 4 mars. ouivaui ucs rcuiis uc prisonniers ic pirate était accompagné de trois sous-marins qui p«uvent opérer dans un rayon limité. Comme sur les navires capturés se trouvaient des sujets américains, la détention de ces personnes donnera probablement lieu à un échange de vues acrimonieux entre les Etats-Unis et l'Al-magne.Le Press bureau a publié un communiqué officiel au sujet de l'explosion qui s'est produite dans le sud-est de Londres. Un incendie s'était déclaré et grâce à l'alarme donnée un grand nombre des personnes put échapper au désastre. Jusqu'ici une cinquantaine de cadavres ont été retrouvés. Les secours ont été immédiatement organisés. Le ministre des Munitions est allé sur les lieux du désastre. Le bruit de l'explosion a été entendu jusqu'à 150 kilomètres de Londres. Subirons-nous leur contact après la guerre ? Ceux qui ne veulent pas que le pays donne à sa libération un spectacle regrettable doivent exiger avec nous du gouvernement belge : 1. L'interdiction de séjour sur notre sol de tous sujets ennemis, jusqu'à nouvel ordre; 2. La même interdiction aux Allemands naturalisés belges jusqu'à ce que le statut de ces derniers soit revisé. 3. Que l'autorisation de séjourner à nouveau en Belgique ne soit accordée aux naturalisés qu'après enquête dans la commune où ils ont résidé. Cette demande d'autorisation sera portée à la connaissance de la commune par la voie des journaux et tous les habitants pourront formuler leur opposition à la réintégration de ces naturalisés à la Delbrûck dans la qualité de Belge. La procédure qui confie aux Chambres le soin de décider si quelqu'un est digne ou non de la qualité de Belge est une procédure vicieuse, cause de bien des abus. En vertu de quel droit logique les Chambres imposeraient-elles désormais aux honnêtes citoyens d'une localité la présence d'une canaille dont elles ignorent les agissements d'avant-guerre? Pour atteindre ce résultat, abonnez-vous à la Métropole. Un nonce très ennuyé Le Secolo, auquel il faut en laisser la responsabilité, publie une correspondance de Rome disant : " L'impression produite au Vatican par la nouvelle et très grave " gaffe " commise par Mgr Valfre di Bonzo, nonce à Vienne, est énorme. " En effet, les nouvelles que le nonce a envoyées à sa famille sur les désastreuses conditions intérieures de l'Autriche et sur la disette qui règne à Vienne, nouvelles qui ont été communiquées par la famille à la Stam-pa de Turin, sont très graves et il est impardonnable à un diplomate de leur avoir donné de la publicité. " Au Vatican, on espère encore pouvoir démentir la publication faite par la £tampa, mais si le nonce ne peut pas la démentir son sort sera réglé. " On annonce aujourd'hui que le gouvernement austro-hongrois, par l'intermédiaire de son ministre auprès du Vatican, a demandé des explications à la secrétairerie d'Etat et l'on croit que la cour viennoise fera comprendre au Vatican que Mgr Valfre di Bonzo n'est pas l'homme de la situation. " L'emprunt anglais aux Etats-Unis On mande de New-York au Times que, vu l'état exceptionnellement favorable du marché américain, l'opinion publique réserverait un bon accueil à l'emprunt anglais. Les banquiers croient également que la conviction, maintenant générale, que l'Allemagne est battue, justifie amplement leur optimisme au sujet de l'accueil réservé à l'emprunt. Allemagne et Belgique Les projets de von Bissing Le mémoire de la Ligue navale allemande présenté au mois de juin dernier au chancelier de l'empire et au gouvernement fédéral et dont la Gazette de la Croix a publié le texte (voir La Métropole du 9 janvier) n'est pas discuté par la presse allemande, sans doute afin d'éviter l'éclo-sion de projets équivalant à une annexion déguisée de la Belgique. Le professeur Reinke de l'Université de Kiel, a cependant publié dans le Dresden Anzeiger du 14 janvier un article qui révèle un semblable projet d'après une autorité qui n'est rien moins que le baron von Bissing, gouverneur général de la Belgique occupée. Après avoir chaleureusement approuvé le point de vue de la Ligue navale, le professeur Reinke dit : Les exigences de la Ligue navale au sujet de la Belgique diffèrent absolument d'une incorporation de ce pays dans l'empire allemand. Personnellement, j'ai toujours émis l'avis que l'introduction future de la Belgique dans l'orbite allemande, que je considère depuis comme une nécessité politique l'occupation de ce pays, ne doit nullement consister en une annexion. Quant à cela, je prétends toujours que ce qui est belge doit rester belge. Quant à la forme de l'introduction militaire et économique de la Belgique dans l'orbite allemande, il n'y a pas de doute que quelque chose de tout à fait nouveau devra être créé. Il y a déjà un long temps, le distingué gouverneur général, baron von Bissing, me disait : Les besoins pratiques et le sain entendement humain seront capables de créer la forme dont nous avons besoin." Tout homme d'Etat allemand qui, dans les circonstances actuelles, renoncerait à notre influence permanente en Belgique porterait le poids d'une énorme responsabilité devant l'histoire du peuple germanique. Mais, pour un long temps à venir, nous ne serons capables de maintenir cette influence que par la force. Nous devons espérer que ce sera aux hommes qui, depuis notre occupation, ont fait le dur travail d'administrer la Belgique, qu'on donnera la première place dans la détermination de l'organisation future de la Belgique et de ses rapports avec l'empire allemand. Seuls ceux qui ont vécu et travaillé parmi les Belges sauront les juger et le facteur psychologique sera important, sinon décisif. Ces lignes sont extrêmement significatives. Les Allemands savent qu'ils devront évacuer la Belgique et qu'ils ne pourront y exercer officiellement, après le conflit, aucune influence militaire ou économique apparente. Aussi cherchent-ils dès à présent à " laisser des portes ouvertes " et peut-être à créer des complicités qui leur seront utiles et qui seront d'autant plus dangereuses ■ qu'on les apercevra moins clairement. Des manoeuvres dans ce sens se sont déjà produites et l'une de celles qu'on connaît est, par exemple, l'amalgamation de la Banque de Bruxelles et de la Banque Internationale (allemande). Il ne faudra pas trop de toute notre clairvoyance, de tout notre courage et de toute notre énergie pour déjouer ces manœuvres occultes, qui se préparent et s'organisent dès à présent et dont la réussite nous serait fatale. Qu'on fasse donc bonne garde. L'importance des munitions Cette importance ne diminue pas. Un officier distingué, volontaire de la première heure, écrit à un membre de sa famille qui travaille aux munitions en Gran-ie-Bretagne : " Espérons que cette année ve'rra, sinon fa délivrance de notre pays, du moins le commencement de celle-ci. En attendant, j aime à croire que vous êtes relativement satisfait là où vous êtes maintenant ; vous y avez du moins le sentiment de collaborer efficacement à l'œuvre commune, peut-être plus encore que les combattants, car le matériel, c est, dans la guerre actuelle, la grosse question." Nous soulignons, et ces vérités ne perdent rien à être répétées à l'heure actuelle, surtout sn Angleterre, où, du moins dans certaines usines, on semble dormir. Les pertes de la marine suédoise On annonce de Stockholm que la marine marchande suédoise, au cours de 1916, a perdu 183 navires d'un tonnage d'ensemble 113.000 tonnes. Cent de ces navires furent torpillés et 27 personnes ont été tuées. Dans la même année, 81 navires, ensemble (.7.000 tonnes, ont été construits dans les ;hantiers suédois. POUR LES NOUVELLES RECRUES NOTES D'UN BLEU(i) ni LA TRAVERSEE La conversation, au cours du voyage par mer, porte surtout sur les divers centres d'instruction où sera envoyé le milicien. En effet, il est parti un peu à la façon du bétail allant au marché et qui ignore sa destination finale. En cours de route, j'appris de la sorte les détails suivants, que les événements ont depuis lors confirmés : les hommes destinés à des services auxiliaires sont dirigés vers le camp de X... Celui-ci était jadis un camp de concentration pour prisonniers allemands, mais sur les représentations de ceux-ci au sujet du climat, ils furent déplacés. Les Belges héritèrent le logis de l'ennemi. Le camp de Y..., affecté à toutes les armes et services, se trouve à quatre ou cinq kilomètres du premier village. Grâce au dévouement du colonel commandant le centre, un gentleman bien connu en Angleterre, la vie des hommes y est rendue aussi agréable .que les circonstances le permettent. Les baraquements sont, à tout le moins, salubres, et une vie sociale y a été organisée dont jouit tout le monde et à laquelle participent, tout en se groupant, les intellectuels. Le camp de Y..., affecté à un service spécial, est très difficile à classer. Le tout est d'y trouver un milieu agréable. Le service y est d'autant plus dur que le climat y est peu favorable ; le pays est détrempé et, dans plusieurs cas, la compagnie est logée dans des bâtiments désaffectés, non entretenus. Enfin, le camp de Z..., qui se trouva être aussi ma destination, est le meilleur entre tous. D'autres lettres spécifieront comment ce degré d'excellence est mérité. En tous cas, la position climatérique est excellente. A quelques lieues de la " grande verte le long d'un bras de mer, au cœur d'un pays charmant et pittoresque, ce centre d'instruction jouit, grâce au Gulf Stream, d'une température assez douce et d'un climat relativement agréable en hiver. Grâce au colonel qui le commande, le centre, qui, cette fois, est en pleine ville et non en rase campagne, permet au milicien de se faire à la vie militaire sans trop de brusquerie. Les commandants de compagnie, qui, comme le colonel, sont tous officiers de l'armée active, se sont rendu compte de ce que les nouvelles classes rappelées sont, dans le vrai sens du mot, un contingent spécial, qui mérite un traitement moins rigoureux, quoique tout aussi efficace, que les classes de jeunes gens de 18 à 21 ans. * * * Tous ces détails préoccupent vraiment les miliciens en cours de route et, lorsque le jour point et que la côte havraise se détache à l'horizon, une certaine inquiétude règne parmi le " convoi ". L'arrivée au Havre est plutôt lugubre. En effet, Le Havre, à tout prendre, n'est pas une jolie ville et les quartiers par lesquels on fait défiler le convoi, en route vers la gare, possèdent un... fumet spécial, qui déplaît souverainement à ceux qu'un séjour en Angleterre a habitués à une voirie parfaite, à des égouts, etc., admirablement organisés. En arrivant à la gare, un désappointement attend les miliciens : on les garde dans l'incertitude. Le départ a, parfois, lieu/plusieurs heures plus tard. Le gendarme convoyeur mène son troupeau vers un petit café malodorant, entasse son monde dans une salle de l'arrière, où l'on déguste le pain, fromage et viande apportés de Grande-Bretagne. La propriétaire fournit — au prix fort — du café et du vin. Si désireux que l'on puisse être d'échapper à cette espèce de black hole de Calcutta, Pandore s'y oppose formellement. Et c'est " par un effet de sa bonté {sic) " qu'après avoir dégusté les boissons de l'endroit, le troupeau se rend " dans les beaux quartiers " de la ville Les beaux quartiers comprennent toujours une taverne où Pandore est connu et où, apparemment, outre le sou du franc, il parvient à se faire octroyer par ses " convoyés " de nombreuses libations. (1) Voir la Métropole des 7-8 et 12 janvier. L'impression qui se dégage du Havre à celui qui arrive de Grande-Bretagne est celle d'une misère sale. C'est sans doute à cause de la guerre que tout y a un air négligé et décrépit qui fait pitié ! Beaucoup de soldats de toutes nations, des mutilés, des blessés, énormément de femmes en deuil... On sent la guerre comme on ne l'a jamais sentie en Angleterre. Et la rapacité des boutiquières — car les hommes sont rares — augmente encore cette atmosphère misérable. Dans ces rues interminables, sales, mal pavées, le civil non âgé et bien portant fait tache... Mais ce sont là impressions perspnnelles et, partant, sujettes à d'infinies variations. L'heure du départ étant venue, le troupeau de miliciens retourne à la gare où un officier de gendarmerie fait promptement un appel très sommaire, au cours duquel la petite troupe est disloquée... Enfin, le milicien sait vers quel centre il est envoyé et, après un court délai, le départ se fait. Des compagnons de route, inconnus hier, se quittent, déjà émus par les premières tribulations de leur vie militaire. Pour les catholiques inconscients Encore les missions Les Missions catholiques viennent de publier la liste des missionnaires qui ont succombé au cours de l'année 19x6. La liste comporte 195 noms : 10 d'évêques et 185 de prêtres. Les Belges ont huit noms sur la liste : un évêque et 7 prêtres. C'est le clergé français qui, de loin, occupe la première place sur cette liste d'honneur : 3 évêques et 90 prêtres, plus 5 Alsaciens du diocèse de Strasbourg et 2 Lorrains du diocèse de Metz. Le clergé allemand a perdu aux missions un évêque et huit prêtres. Cette petite statistique —hélas ! — que la partie antifrançaise de notre clergé se gardera bien de soumettre aux fidèles — est significative. Il en fut et il en est encore toujours ainsi de nos jours : c'est la France qui tient la tête de la propagation de la Foi. Hélas, trois fois hélas ! le zèle apostolique par excellence, chez nous, n'est pas de la même qualité, hormis nos missionnaires. Quand reviendrons-nous à des principes sains et chasserons-nous du temple les marchands qui s'y sont installés et qui trafiquent des choses de la religion pour des fins politiques essentiellement ? Quand donc les catholiques ouvriront-ils les yeux et s'apercevront-ils que, sous le couvert de religion, on leur fait prendre la défense de causes injustes dont leur religion pâtit ? Ouvrons les yeux et sachons voir. Nous constaterons que, pour un peu, on excommunierait — si on en avait le pouvoir — quiconque ne croit pas en la sainteté des mobiles de certains hommes publics. Les mobiles ? Voyez l'Allemagne, trop souvent. Horreurs allemandes à Lille " Quousque tandem ?... " Le correspondant parisien du Morning Post écrit ce qui suit : Une jeune fille déportée de Lille par les Allemands a fait les déclarations suivantes : Les soldats, dit-elle, visitent les maisons entre deux et trois heures du matin, opérant de rue en rue ; pour éviter les troubles ou la révolte, des mitrailleuses sont pointées sur les rues. Des jeunes filles de bonne famille et les filles de réputation douteuse sont enlevées au hasard, de façon à pouvoir les traiter toutes de la même façon. Avant de quitter on les menace d'un revolver et elles sont forcées de signer une attestation disant qu'elles quittent " volontairement ". A une jeune fille (désignée) et ses compagnes, on déclara qu'elles étaient maintenant au service de l'Allemagne " Toutes les femmes et les jeunes filles qui sont mises à la disposition des officiers et des soldats sont soumises à un examen médical sévère, dans votre propre intérêt et dans l'intérêt de votre santé, leur dit-on. Une jeune fille (désignée) pour qui sa famille avait payé 2.000 marks put retourner chez elle deux jours avant la visite. Jusqu'à présent, les jeunes filles qui ont été enlevées ne sont pas encore toutes rentrées. Seules, celles qui sont tombées malades, devenues enceintes ou souffrent de maladies nerveuses sont rentrées. Plusieurs sont devenues folles ! "

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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