La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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15 september 1917
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s.n. 1917, 15 September. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 01 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/hh6c24rp29/
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LA MÉTROPOLE IONEJ PENNY CINQ CENTIME! EATOK: VIJF CENT Slti DIX CENTIME! PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holhora 212, ABONinOOK? ~ llmoii^S ib. 24MB ANNEE SAMEDI 15 SEPTEMBRE 1917 No. 258 LA GRANDE GUERRE I Korniloff serait maître de la situation Un nouveau gouvernement russe ? LES PERTES ALLEMANDES 'Âi nouvelles de la Russie sont tours contradictoires; suivant les nou-les " officielles c'est-à-dire prove-,t de sources contrôlées exclusivement • M. Kerensky et le gouvernement ivisoire, la " rébellion " du général rniloff est définitivement "liquidée", l'on examine déjà le genre de puni-n qu'on peut lui infliger. Son aas ^prévu par trois articles du code pénal se traitant de la question de révolte temps de guerre. Korniloff serait en [séquence passible des travaux forcés :de lia peine de mort. Ces mêmes délies affirment que le calme continue à lier à Pétrograde et qu'après deux rs de fêtes religieuses, la ville a repris Vie normale. .e journal Izvestia, organe du Soviet, lare que les généraux Korniloff et comsky se sont déclarés prêts à se senter devant le tribunal révolution-re, qui examinera l'accusation portée tre eux d'avoir organisé la révolte tre le gouvernement provisoire. Le léral Russky a été nommé à la place général Klembovsky à la tête des ar-s du Nord, tandis que le général igomiroff a été nommé à la tête des ipes du fronit sud-ouest à la place du iéral Denikin, arrêté et accusé de train.<e général Alexeieff, chef d'état-ma-du "général" Kerensky, serait en [rparlers avec le général Korniloff au :t de la réddition de ce dernier. Kor->ff aurait offert sa reddition .sous certes conditions, mais Kerensky a exi-sa reddition, sans conditions. On dit ore, toujours suivant des dépêches de rce intéressée, que les troupes du gé-al Korniloff auraient fraternisé avec troupes qui avaient été expédiées de rograde à leur rencontre. Le gou-nement continue à recevoir des pro-ations de chefs d'unités qui ont été famées dans le mouvement de Kor-b.'ependant, d'unie autre cloche, on ©n-d un son tout différent : ainsi une dé-reçue die Rome par la Wireless fss déclare que les membres du Soviet 1 autres comités ont quitté Pétrograde |r Moscou; les habitants de la capi-■ attendent l'arrivée du général Kor-3ff comme un libérateur. pe son côté, l'Agence Reuter repro-t un télégramme privé adressé aux Çens Nyheter, selon lequel des voya-;rs russes arrivés à Haparanda (sur rontière russe-suédoise) venant de Pé-[rade, déclarent que le général Kor-a remporté une victoire sur les Ipes du gouvernement à Luga et Jne partie des troupes s'est rangée |ôté de Korniloff. Ce dernier, qu'on Pre "maître de la situation", aurait à M. Rodzianko la tâche de for-J un nouveau cabinet avec siège à B"? outre, le commissaire de la 12e r >,M. Poulskoff (Gutchkoff?), an- ■ ministre de la Guerre, et M. Ego-correspondant de la Novoié Vré- * qui sont arrivés au grand quartier K'1' c'ans le but de conférer avec Kor ont été arrêtés et envoyés sous ■f escorte à Pskoff. ■ Rostov-sur-le^Don, lie général Ka-Ie' "et®an des cosaques du Don, a ■pjus arrêt le Soviet local. M. Né- y avait déclaré il y a peu de Rs d des journalistes que la révolte rapidement, parce que le ■r<l .Kalédine, à part quelques hom-Kqui sont restés fidèles, n'avait ■ c Part'sans. Le général Verkhovs-B^^ndant le district militaire de ■g1-'de, a envoyé à l'hetman des co-E qU"i '®'^ramrne dans lequel il dé-|t|! considérera l'arrivée des co- I c 1 'oscou comme une révolte et ■ r<°nnera leur destruction imtné- rL ' 1u'il dispose de forces suf- f P°ur le faire. A part la démission de quelques ministres qui n'ayant qu'un portefeuille d'affaires n'ont pas de partisans, la situation en est là. Nos lecteurs peuvent juger pour eux-mêmes. De nouvelles révélations faites à Washington au sujet de la duplicité des ministres de Suède en Argentine et ailleurs, il résulte que le chargé d'affaires allemand de Mexico-City a écrit au chancelier allemand pour faire remettre au ministre de Suède dans cette ville la décoration de l'ordre de la Couronne de deuxième classe, pour l'appui qu'il avait donné et les démarches qu'il avait faites pour aider le ministre allemand, car dit ce dernier "c'est le seul diplomate par lequel il soit possible d'obtenir des informations du camp ennemi". Quoique ces nouvelles révélations compromettent de plus en plus tout le service diplomatique suédois aux Etats-Unis, on ne croit pas que l'incident aura des conséquences graves au point de vue international. A Buenos-Ayres, les troubles continuent; des processions parcourent les rues malgré la défense de la poliae. La populace a fait un feu de joie avec des milliers de numéros du journal germanophile La Union. Des démonstrations similaires sie sont produites par esprit de solidarité dans î'LTruguay, et toute la pressle de Montevideo condamne les méthodes allemandes, en insistant sur la nécessité d'une rupture avec l'Allemagne. Une étude intéressante vient de paraître dans les journaux anglais au sujet des pertes que l'Allemagne doit avoir subies depuis le début de la guerre, L'Allemagne avait mobilisé un total de 4 millions 500.000 hommes, comprenant l'armée active et les réserves. Avec le rappel des classes nouvelles en 1914, 1915, 1916 et 1917, ainsi que tous les récupérés, l'Allemagne devait avoir sous les armes un total de 10 millions 500.000 hommes. Ces classes comprenaient des éléments de plus en plus jeunes, la moyenne des incorporations accusant une chute de 2 ans et deux mois dans l'âge des recrues. Si cette chute continue l'âge des recrues de la classe 1920 serà de 17 ans et demi. Outre ces dix millions et demi d'hommes il doit y en avoir environ 2 millions 800.000 qui sont exemptés pour diverses raisons, dans les industries de guerre et à l'étranger. Avec une partie de la classe de 1919 et la classe de 1920 cela ferait un total de 14 millions d'hommes. Qu'est-il devenu de ces 10 millions 500.000 hommes? Les pertes définitives (morts, prisonniers et grièvement blessés) s'établissent, d'après des documents allemands et d'autres sources sur lesquelles il convient de ne pas insister, à 4 millions d'hommes. Il reste donc en effectifs sur le front, lignes de communication et à l'intérieur 5 millions 500.000 hommes1, et 600.000 dans les divisions en formation et dans les dépôts. La dernière liste allemande (31 juillet 1917) donnait un total die 1 million 158.601 morts, 2 millions 922.320 blessés et 710.454 disparus, soit un total de 4 millions 791.375. Encore ces listes ne se rapportent-elles qu'aux pertes subies six semaines avant la publication de la liste. En outre, comme des expériences certaines et solides l'ont établi, les listes allemandes sont falsifiées et les chiffres ne représentent pas les totaux véritables. En prenant à une moyenne de 207.951 (moyenne des mois de mai, juin et juillet) les pertes de six semaines, on peut estimer à un chiffre rond de 5 millions le total général des pertes allemandes.Entre temps on peut bien ajouter qu'alors que des recrues allemandes de la classe de 1919 sont déjà dans les tranchées et... dans les camps de prisonniers en France, la classe française ie 1917-1918 et encore confortablement Installée dans ses casernes. Le Pape et la paix allemande Une note de I'évêque d'Amiens Mgr de la Villerrabel, évêque d'Amiens, vient de publier à propos du message pontifical sur la paix une note fort intéressante dont voici le texte : Seuls les gouvernements ont à apprécier la conduite à tenir pour sauvegarder le présent et l'avenir des peuples dont ils ont la charge. Le vicaire de Jésus-Christ ne prononce que sur la conformité de leur conduite avec les lois éternelles de la justice, dont il est l'interprète officiel, de par Dieu. Il ne leur demande pas de se placer à son point de vue international, mais il les supplie de pousser jusqu'à l'extrême limite du pijjsible leur esprit de conciliation et de ne pas dépasser les bornes du strict nécessaire dans la prolongation d'un conflit si terrible. Les chefs d'Etat, après cette note pontificale, gardent donc une entière liberté d'appréciation et d'action, mais à condition d'accueillir avec respect et attention les suggestions du Souverain Pontife. Alors, quelle attitude prendront les catholiques? Le Saint-Père ne s'adresse pas à eux, mais aux gouvernements. Ils n'ont donc rien à changer au devoir qui leur incombe de prier pour la paix, de lutter et de travailler pour la victoire. Ils ne se relâcheront ni dans la ferveur de léurs supplications, ni dans leur esprit militaire, ni dans leur énergie laborieuse. Ils accompliront demain leur devoir envers la patrie, comme ils le font aujourd'hui et comme ils l'ont déjà fait hier. Malheur à ceux qui invoqueraient ce texte diplomatique destiné aux chancelleries, pour céder lâchement à un pacifisme amollissant. Ils compromettraient l'avenir de la France; ils diminueraient nos chances de paix féconde et durable et ils empêcheraient leur gouvernement d'aborder à l'heure opportune des tractations utiles. En réalité, ils entraveraient la grande œuvre de justice et de fraternité entreprise par le Souverain Pontife. Quant au droit des gouvernements, il est fort bien exposé dans ie dernier numéro des Etudes, des Pères Jésuites, par le Père de la Brière : ...Les chefs d'Etat belligérants " qui ont juste guerre ", dit le P. de la Brière, ont le droit de ne pas agréer l'offre de médiation pontificale, si, après mûr examen, ils croient en conscience, avoir des raisons très graves de ne pas tenir pour opportunes, pour efficaces ou pour suffisantes les solutions préconisées par l'auguste médiateur. Beaucoup sont fermement convaincus (et dans notre pays, telle est la commune espérance) que, malgré la déchéance relative et la défection partielle de la Russie, les Alliés pourront imposer à leurs adversaires, dans un délai qui, grâce au puissant concours de l'Amérique, ne sera pas trop lointain, des conditions-beaucoup plus conformes à la justice, des garanties beaucoup plus durables pour la paix des générations à venir que tout ce que pourrait obtenir aujourd'hui la meilleure de toutes les médiations pacificatrices. Tel est, remarque l'Action française, le point de vue français, légitime en droit général, imposé, quand il s'agit de nous, par Les devoirs qui nous lient au pays. Obéir à oes devoirs ne suppose donc, de la part des catholiques, aucune prétention de condamner la politique de S. S. Benoît XV. "En droit, ils ne sont pas tenus de la suivre : en fait, ils ont le devoir d'en suivre une différente. Tel est le résumé de la situation." Le cardinal de Cabrières avait déjà écrit, dans une lettre sur laquelle la presse catholique italienne garde le silence, que, " chez les fils soumis et reconnaissants du Souverain Pontife, il a paru impossible d'accueillir dans son sens et avec sa portée actuelle une exhortation si paternelle La lettre du vénérable évêque de Montpellier a reçu l'adhésion de plusieurs membres de l'Episcopat français. ■■IBHWBBBII Les naturalisés Ne perdra pas sa nationalité d'Etat (allemand), quiconque, sur sa demande, aura reçu, avant l'acquisition de la nationalité d'Etat étrangère, l'approbation écrite de l'autorité compétente de l'Etat (allemand) dont il est originaire, en vue de la conservation de sa nationalité d'Etat (allemand). Le consul allemand devra etre entendu préalablement à cette approbation. Art. 25 de la loi allemande du 22 juillet 1913 (Loi Del-briick).BBWMWBMÉ1 Le roi des Belges en Italie Rome, 11 septembre. — Suivant une information de bonne source, le roi des Belges, Albert 1er, rendrait sous peu visite au roi d'Italie. Cette visite ferait suite à la visite du roi Emmanuel au front belge. Le roi Albert visiterait le front italien en Italie irrédente. o—o Le roi d'Italie au front belge La visite du roi Victor-Emmanuel III à M. Poincaré est différée de quelques jours. Nous apprenons que le roi d'Italie ne se rendra^ pas seulement au front français, mais qu'il ira également faire visite à notre armée en Belgique, où il sera l'hôte du roi Albert. Cette nouvelle réjouira profondément tous les Belges, qui verront dans la visite du roi Victor-Emmanuel un témoignage de la cordialité toujours plus grande des liens qui unissent notre pays à son allié d'au delà des Alpes. o—o Camille Huysmans attend toujours M. Camille Huysmans attend toujours à Stockholm les pèlerins de l'Inteiina.-tionale. C'est M. Paul Erio qui nous donne de ses nouvelles dans une lettre au Journal (10 septembre) où il note qu'il suffit de voir le dépit et l'activité des Allemands présents à Stockholm , " pour comprendre tout le parti que nos ennemis espéraient tirer des travaux de rassemblée suspecte qu'ils voulaient provoquer". M. Huysmans, lui aussi, est fort dépité et il ne l'a pas caché à l'envoyé du Journal. • Ce matin, au comité hollando-scandinave, écrit M. Erio, j'ai eu une longue conversation avec le délégué belge Huysmans, dont on connaît les tendances. Ce n'est pas sans quelque amertume qu'il m'a parlé de la défection des "cama-ades' sur l'adhésion desquels il comptait. Il croit cependant qu'ils changeront d'avis. Ses illusions sont tenaces. M. Erio constate que le dépit n'a pas été moindre chez les Allemands de constater que l'échec de la conférence était accueilli à Pétrograde avec satisfaction : Quelles que soient les décisions qui y seront prises, disait-on à Pétrograde, elles ne pourront qu'entraver les efforts du gouvernement. Cei^ains membres du Soviet commençaient meme à le -reconnaître. Est-ce à cause de cet état d'esprit qui se manifeste, que M. Huysmans veut aller à Pétrograde? Il m'a annoncé, en effet, son désir de rendre prochainement visite au Soviet. J'ai la conviction que dans beaucoup de milieux russes, on estimera que, dans les circonstances actuelles, l'intervention du secrétaire du comité hollando-scandinave serait plus que jamais complètement indésirable. Il est certain que la Russie a, en ce moment, besoin d'autre chose que des conseils de M. Huysmans. o—0 Le sort des colonies allemandes Une voix américaine Le professeur Abbott Lawrence Lowell, président de l'Université d'Harvard à Boston, la plus ancienne et la plus influente des Etats-Unis, et président du Comité exécutif de la Ligue pour assurer la paix, a prononcé un important discours au banquet annuel du Conseil national de sûreté, mercredi soir, à New-York. Il mit les nations en garde contre une paix sans victoire décisive et déclara : " Le monde doit réduire une autocratie militaire qui conquiert et continue à conquérir, ou le monde n'aura pas de paix. En outre, l'oppression d'une race par une autre doit être empêchée autant que possible. Pour cette raison, nous ne pouvons envisager le retour à l'Allemagne de ses anciennes colonies de peur que leurs habitants ne soient exploités comme ils l'ont été dans le passé." Cette déclaration fut accueillie par une tempête d'applaudissements. Le correspondant new-yorkais du Times remarqué5 à ce sujet : " Le fait que le président Lowell est le chef reconnu de la pensée universitaire aux Etats-Unis et son ferme patriotisme confèrent un grand intérêt à la première déclaration publique faite en Amérique au sujet du sort des colonies allemandes. " L'opinion publique américaine manque de toute information à ce sujet, mais il est certain que le discours du président Lowell excitera des discussions considérables. Il faut cependant, de nombreux éclaircissements sur cette matière et le président Lowell n'exprime que l'opinion de la minorité pensante." Le- cardinal Mercier et le gouvernement allemand Rome, 11 septembre. — L'Agenzia Centrale assure que le Vatican vient de recevoir deux rapports. Le premier émane du cardinal Mercier et attire l'attention du Souverain Pontife sur l'infraction au droit ecclésiastique commise par les évêques allemands qui, sous la pression du gouvernement de Berlin, ont fait acte de rébellion contre la juridiction de l'archevêché de Malines. " Cette information doit se rapporter au fait que des prélats allemands (dont le cardinal Hartmann, archevêque de Cologne) ont officié en Belgique sans demander, comme le prescrivent les règles ecclésiastiques, ^autorisation de I'évêque du diocèse où ils se trouvaient." Le second rapport a été adressé par le : gouvernement allemand à Benoît XV pour protester contre l'attitude du cardinal Mercier qui, au cours d'une conférence donnée à l'Institut religieux, se serait exprimé en termes violents contre l'envahisseur. — Radio. o—o Le ministre... Huysmans Sous ce titre, notre bon confrère Wappers écrit dans la Belgique de Ley-de (21 août) : Le rédacteur des radios du poste allemand de Nauen nous avait causé depuis quelques mois bien des félicités. Une énorme gaîté se dégageait de ses correspondances ; on voyait à chaque ligne, à chaque mot, percer les embarras de l'Allemagne officielle et jamais le mensonge érigé à la hauteur d'une institution n'avait mieux desservi ceux qui comptaient en profiter. Autant d'affirmations, autant de faussetés, autant de radios, autant de nouvelles tendancieuses destinées bien plus à soutenir l'opinion chancelante de son propre pays qu'à travailler la bienveillance ironique des neutres. Nauen en était pour sa peine et ses frais. Il n'a pas été plus heureux ces jours-ci, mais il a été plus drôle et c'est pourquoi nous ne pouvons résister au plaisir de reproduire les p/emières lignes d'une interview qu'il vient de lancer dans l'espace après que le correspondant du Berliner Tageblatt l'eut prise au Lénine belge. Voici ce texte : Nauen, 16/8 Abends. — Belgischer socialistischer MINISTER Huysmans erklaerte Vertreter Berliner Tageblatt dass trotz letzten Vorkomnisse aile Or-ganisationen fur neunen September nach Stockholm eingeladen. Ce qui veut dire : Nauen, 16/8 au soir. — Le MINISTRE socialiste belge Huysmans a déclaré au représentant du Berliner Tageblatt qu'en dépit des derniers événements toutes les organisations sont invitées pour le 9 septembnr^à Stockholm. Le reste de ce radio reproduit les déclarations anarchistes que Huysmans a formulées contre les gouvernements alliés en les menaçant de la guerre civile. Elles sont connues.Ce qu'il convient de retenir, c'est la sympathie profonde que le bureau officiel de radiotélégraphie allemand nourrit à l'endroit de M. Huysmans. Il le sacre ministre belge pour prêter créance à ses dires et donner un aspect terrifiant à ses grimaces de petit diable en boîte ! " Ministre belge excusez du peu ! Mais il y a loin de la coupe aux lèvres et M. Van-dervelde est vert encore si même Huysmans est agressif et menaçant. Aussi ce que la galerie s'amuse!... o—o La propagande pangermaniste La Voix du Peuple de Mannheim, journal socialiste majoritaire, révèle un nouveau moyen de propagande des pangermanistes. Elle rapporte que les blessés de l'hôpital militaire de Mayence se plaignent qu'on distribue, au cours de conférences où ils assistent en service commandé, des feuilles dont voici le texte : "Je considère comme un ennemi du peuple et un traître à la. patrie : 1. Celui qui émet en public des doutes sur la possibilité de notre victoire ; 2. Celui qui admet que l'Allemagne a tort envers ses ennemis; 3. Celui qui se prononce publiquement pour le rétablissement du statu quo ante ; 4. Celui qui parle parle publiquement d'une paix de réconciliation avec l'Angleterre ou d'une paix prématurée; 5. Celui qui fait ou qui approuve des actions capables de ménage!" l'ennemi; 6. Celui qui encourage dans les pays occupés ou à l'arrière des sentiments anti-allemands." Ce document est daté de Gonzenheim, près de Mayence, 1er février 1917, et signé : Max Lochner, capitaine.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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