La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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13 september 1917
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s.n. 1917, 13 September. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 21 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/901zc7sn96/
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LA MÉTROPOLE PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES I ONE; PENNY - Bjoit . cinq centimes ABONITEMEST Raient: dix centimei Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holborn 212. Fmoii^S ih. ^3 moie,-0;ih. ■p24MB ANNEE JEUDI 13 SEPTEMBRE 1917 No. 256 fcA. GRAXPE GUERRE I LA TRAGEDIE RUSSE ■Puissants appuis pour Korniloff I M. PAINLEVE ECHOUE ■Les nouvelles au sujef d% la situation Ht<-: en Russie par la marche du général Birniloft sur Pétrograde sont contradic-HLes Les unes provenant de source Bjicielle russe, décrivent la situation com- ■ favorable à tous les points de vue et ^Bclarent que tous les éléments militaires Bj civils de la capitale et même des pro-Bjices se sont ralliés autour de M. Kerens-Hletdu gouvernement provisoire et ont Hœlaré traîtres à la patrie et à la Révolu-Bnn le général Korniloff et tous ses par-Hsans. D'une autre source, on apprend K les défections, surt .rat dans les com-Bindements supérieurs de l'armée, de-Hennent de plus en plus nombreuses. Bih le général Klembovsky, qui a été ■signé dans le communiqué de M. Ke-^■Oskv poui reprendre la succession du ^Bnéral Korniloff comme généralissime Hs armées russes, s'est mis, ou mieux, est ^Bié à la disposition de son ancien chef. Begénéral Klembovsky,ancien chef d'état-B'état-major en second sous le général Blexeiff et la main droite du général Busiiofi lors de l'offensive viotorieuse Ht ce dernier, commande le front du nord, ^■raprenant le secteur de Riga, depuis le ^Rois de juin dernier, quand les généraux ^Bussky et Dragomiroff avaient successivement donné leur démission. Il a la ^■putation d'un excellent soldat possédant iorce de volonté exceptionnelle. En Hiéine temps, le général Denigne, com-^Bandant le front du sud-ouest, et le gé-Béral Valuyeff, commandant le front de ^ËiUest, se sont également déclarés soli-Baires de Korniloff. Cela explique comblent le communique.géné;al du front a ■întinué à être publié journellement. Le ^■mmuniqué officiel vient du grand quar-Ber géné a.1, c'est-à-dire de Korniloff, et ^■aite de te us les fronts, y compris celui He Riga. Cela nous rassure en même ^Bmps au sujet des bruits alarmants qui Hnt circulé au sujet d'une menace d'avan-Medes Allemands, qui essayent de profiter B'- la guerre civile pour améliorer leurs Hésitions et jeter la panique dans toute B Russie. Ainsi donc, il n'y a pas lieu Mî s'inquiéter à ce sujet, tandis que d'au-B'-pa't, l'attitude énegique de Korniloff pleine de pron.esses. ■ Aux dernières nouvelles, les troupes de ■ contre-révolution sont à 30 kilomètres B:la capitale, au- village de Gatchina. B» rapporte que le général Kalédine, des cosaques, s'est aclessé au ^Puvemement provisoire et lui a demàn-B d'accepter l'ultimatum de Korniloff, ■ prévenant en même temps qu'en cas refus, ce dernier couperait les communications entre Pétrograde et Moscou. On Buit supposer que la réponse a été néga- BL Comité central du Conseil des délc-ouvriers, soldats et paysans, qui peut ■ vanter d'avoir été, par ses interminables ■ fatales palabres, l'instrument principal B désorganisation, du chaos et de Musculation du pays, continue à tra-B'Her des pieds et des mains pour com- omettre le général Korniiyff et à le re-^■«enter comme un traître à la patrie. ■ans leur condamnation de Korniloff, ils ■M compris le général Loukomsky, chef 1 etat-major, qui a refusé de remplacer ^Piporairement Korniloff. Le généralis-sera sévèrement puni " pour avoir ■'^é d'entrer, avec eux, dans une con-■^•Mtion où il aurait, sans aucun doute, B1. 'e dessous. De Pétrograde, on écrit e qu'un procès est ouvert contre le ■n< ^lissime. A en croire les télégrarn-epandus par les soins de M. Kerensky, ■F' est calme à Pétrograde, la situation .échangée et la population attend les ■ÉIK'^nts. Les équipages de la flotte ■ '«altique ont exprimé leur confiance le.gouvernement et ont déclaré qu 'ils ^»^u^ra'Ent ses ordres, tandis que la gar-B 1 4 Kronstadt s'est mise à la dispo- ■ Pétrograde. ^KVr; !>SC0U' garnison, les organisations Bt. 'eS 'es classes professionnelles ■(i "t passé une résolution de fidélité f ^'uvernement provisoire. Le journal Retch écrit que M. Miliukoff et le général Alexeieff ont offert à M. Kerensky leur médiation dans le but d'éviter une guerre civile. M. Kerensky, après avoir conféré avec les ministres démissionnaires, décida d'accepter ce plan et de mettre le général Alexeieff à la tête du nouveau Cabinet. Mais M., Kerensky changea d'avis malgré les remontrances des Cadets et ouvrit des négociations avec le Soviet. On croit, ajoute le journal, que les éléments socialistes auront une part plus large dans le Cabinet et que des ministres non-socialistes, seuls MM. Tche-restchenko, ministre des Affaires étrangères, et Nekrassof, ministre des Finances, garderont leur portefeuille. Le bruit de l'assassinat de M. Kerensky, reçu de Hafaranda par VAftonbladet, de Stockholm, n'est pas Confirmé jusqu'ici et semble peu probable. La Suède a répondu aux révélations de M. Lansing par une lamentable excuse etsse couvre des services diplomatiques qu'elle a rendus au début de la guerre aux Alliés et aux Etats-Unis. Quant à la dépêche concernant les navires argentins à couler sans laisser de traces, le gouvernement suédois affirme qu'il n'a reçu aucune communication et qu'en conséquence--!! ne peut prendre aucune attitude nettement définie au sujet de questions qui peuvent en résulter. En attendant que M. Wilson rentre de sa croisière à bord du Mayflower, les Etats-Unis ne prendront aucune mesure. Toutefois, on ne se cache pas que ce qui s'est présenté en Argentine peut se passer encore à Washington et que la légation suédoise, à la tête de laquelle se trouve M. Engerken, ami intime et associé du fameux Bernstorff, peut avoir servi d'intermédiaire pour faire passer en Allemagne des renseignements' au sujet du départ de la flotte américaine pour les eaux britanniques et du départ du contingent américain pour le Continent. De son côté, le gouvernement d'Argentine n'agira qu'après avoir reçu des instructions de son ministre à Washington ; quand celles-ci auront été reçues, on s'attend à ce que le comte Luxburg reçoive ses passeports. En même temps, le ministre d'Argentine à Stockholm serait chargée de déposer une plainte à Berlin. On croit néanmoins qu'il n'y aura pas de rupture entre l'Argentine et l'Allemagne, le gouvernement argentin faisant une distinction entre le comte Luxburg et le pays qu'il es.t chargé de représenter. La crise ministérielle en France n'est pas encore résolue. M. Painlevé avait formé un cabinet dans lequel M. Ribot avait accepté le portefeuille des Affaires étrangères et MM. Thomas et Varenne, respectivement ceux de l'Armement et de l'Education. Un nouveau portefeuille avait été créé,-» celui de la Propagande, ayant^ comme titulaire M. Franklin-Bouil-' Ion, président du parti radical. Mais au dernier moment, MM. Thomas et Varenne déclarèrent que leurs amis socialistes ne pouvaient prendre la responsabilité de faire partie d'un ministère comme il était constitué et abandonnèrent leur portefeuille.M. Painlevé abandonna donc son mandat, mais plus tard, M. Poincaré le rappela et l'engagea à continuer ses négociations. M. Painlevé a demandé à réfléchir. BMmbmhbbbhH Ceux-là seuls... " Qui marchanderait, aujourd'hui, demain, le droit à l'indépendance, le droit aux fiertés les plus intimes de la personne et de la famille, quand il s'agira des hommes ou des fils des hommes qui auront contribué à sauver le genre humain ? Ceux-là seuls pourront parler haut qui auront fait tout leur de- . . voir." Gabriel Hanotaux, de l'Académie française. Création du ministère des Affaires économiques Nous apprenons de source autorisée que le Conseil des ministres, qui s'est réuni dimanche matin au grand quartier général, sous la présidence du Roi, a décidé la création du Ministère des Affaires économiques, qui, comme son nom l'indique, s'occupera de tous les intérêts matériels de la Belgique dans leur sens le plus étendu et notamment de la reconstruction nationale. M. Paul Hymans, ministre de Belgique à Londres, a acepté le portefeuille du ministère des Affaires économiques, avec résidence à Sainte-Adresse. Nous saluons avec enthousiasme la création de cet organe indispensable, pour lequel nous menons bataille depuis plus de deux ans ; nous espérons qu'il s'attachera avec vigueur et avec une claire conscience des réalités à rattraper le temps perdu et nous sommes convaincus que son titulaire saura s'entourer, pour mener à bien la tâche formidable qui lui incombe, de véritables compétences et de véritables Belges. L'exemple de l'Angleterre, qu'il a suivi, nous en sommes sûrs, avec une grande attention, constitue à cet égard une garantie précieuse. Pour notre part, nous suivrons avec la sympathie la plus généreuse les efforts du nouveau ministère dans son œuvre, d'une importance si considérable. Le fait seul de sa création e't son titre si caractéristique sont des symptômes dont nous nous réjouissons très sincèrement.o—o Le ravitaillement de la Belgique Le tonnage du Relief Amsterdam, 11 septembre.— Le Tele-graaf apprend que la Grande-Bretagne est prête à délivrer 180.000 tonnfes de charbon par mois à la Hollande à condition que celle-ci place 180.000 tonnes de tonnage marchand à la disposition de la Belgian Relief Commission.— Reuter. * * * Menaces allemandes Le Bruxellois, organe de la " Komman-dantur " de la capitale, publie en première. page les lignes que voici : Etant donné l'apathie coupable de nos autorités, que l'autorité allemande prenne en mains au plus tôt la direction du ravitaillement en Belgique. Nous serons, comme en Allemagne, rationnés à outrance : mais au moins riches et pauvres seront mis sur le même pied : il n'y aura plus de scandaleux privilèges. Ces lignes sont évidemment inspirées de façon directe par les Allemands, qui voudraient pouvoir diriger le Relief à leur guise et à leur profit et voudraient, en faisant mourir de faim les Belges, briser leur résistance et augmenter le nombre des ouvriers " volontaires ". Nous mettons les Alliés on garde contre cette tentative, qui échouera, nous l'espérons bien. o—o La préméditation allemande L'Allemagne entre peu à peu dans la voie des aveux. Elle déclare aujourd'hui, par l'organe de la Gazette de Cologne, que sa préoccupation fut toujours de traverser la Belgique en caa.de conflit avec la France. Jusqu'en 1911, écrit la Gazette de Cologne, l'Allemagne vécut dans la persuasion que le passage,' éventuel de ses armées à travers la Belgique ne soulèverait aucune opposition de la part de celle-ci, attendu que la Belgique avait réédifié les fortifications de la Meuse sur le désir exprimé par la Prusse (sic). L'Allemagne construisit tout son réseau de voies ferrées conformément à cette conviction et ses écrivains militaires ne firent aucun mystère de leurs plans à cet égard, sans que cela provoquât de la part de la Belgique aucune demande d'explication. C'est en 1911 seulement que l'Allemagne apprit que tout était changé depuis l'avènement ' du nouveau roi. Mais elle ne considéra pas comme opportun de modifier ses'plans et elle resta même dans la persuasion qu'elle se heurterait, tout au plus, à une résistance toute formelle.. LA BELGIQUE AUX BELGES LE " RESSORT " DE NOTRE PATRIOTISME On nous écrit : La question des Allemands d'origine, dont la Métropole n'a cessé de se préoccuper et dans laquelle elle a pris la seule attitude vraiment patriotique, n'est pas de celles qui se puissent trancher aisément. Le tissu est trop serré, les mailles tiennent trop bien pour qu'en essayant d'enlever l'élément allemand de notre vie nationale on n'arrache par mégarde bien des fils belges, on ne déchire bien des éléments nationaux. Certes c'est là le dessein allemand, dessein mûrement combiné depuis plus d'une génération. L'extirpation n'est possible qu'en lésant des intérêts nationaux respectables, et de toute façon elle serait appelée à causer de graves préjudices individuels à des Belges bon teint. Ce sont là des éventualités prévues par l'Allemagne. Dans le bloc solide de béton que nous devrions opposer à toute infiltration germanique, ce sont là les fissures —■ que nous savons exister et contre lesquelles personne ne paraît vouloir se prémunir efficacement.Nous assistons de la sorte à un phénomène de double mentalité, selon qu'il s'agit de vies humaines ou d'argent, de questions militaires ou civiles ! Après trois ans de lutte, au cours desquelles on n'a pas hésité — et pour cause — à jeter les suprêmes réserves d'hommes dont nous disposions dans la mêlée, combat de toute heure où coule sans cesser le sang jeune de la nation [et cela se verra bien quand villes et villages feront leur " appel " après la guerre] nous n'avons pas encore 1'" esprit national ", fait de vigueur, de froide décision, de prévoyance, de discipline, de volonté tendue sans cesse vers son but. Cet esprit-là ne se trouve qu'au front. Ailleurs — et surtout à Ste-Adresse — notre courage affecte l'apparence d'une calme résignation, et notre confiance se montre Surtout sous les dehors d'un attachement passionné aux habitudes, aux manières de voir, de vivre, d'agir de jadis. Alors que la simple réflexion prouve irréfutablement que nous nous trouverons devant un monde nouveau, chaotique, où tout est à faire, on paraît attendre la fin de l'orage pour reprendre le train-train, la routine accoutumée de jadis. L'heure à laquelle nos futures difficultés seront à résoudre n'est pas connue. On en profite pour rester plongé dans une torpeur d'esprit dangereuse à tous points de vue. A cette heure — et à cette heure seulement — il serait possible de tailler en plein drap. Certes, l'Allemagne sait prévoir, elle a prévu. Mais les Alliés eux prévoient aussi et sont loin d'adopter l'attitude penchée et martyre, qui fait très bien dans un tableau allégorique ou dans un discours de banquet mais qui ne convient pas à une nation fière de se laisser mutiler pour prouver sa vigueur.L'Allemagne prévoit? Non, elle a prévu, et cela depuis trois générations. Le " humbug " boche va être traité suivant ses mérites. Reconnaissons humblement que notre "aveuglement a déjà été puni — et cela bien avant 1914! Jamais l'Allemagne nJéût pu réaliser le concours chez elle et hors d'elle de ses exportateurs, marchands, fabricants, inventeurs, armateurs, banquiers, publicistes, représentants de tout poil, aidés et subsidiés par l'Etat; jamais elle n'eût donné à son outillage, son organisation, si parfaite fût-elle, l'irrésistible puissance d'expansion et d'envahissement que nous avons constatée lorsqu'il était trop tard, si cette énorme machine n'avait eu pour force le sentiment profond répandu dans toute sa population du devoir national ! Au-dessus de tout (Ueber Allés]) il y avait un principe directeur, initiateur de discipline, père de toutes initiatives, cause des patiences sans fin, support des efforts isolés, ciment des efforts collectifs. Il faut oser user des mots propres : ce principe vainqueur, c'est le patriotisme. Outre-Rhin, le patriotisme a été élevé à la hauteur d'une institution d'Etat. Il a été le moyen d'action préparé de longue main, alors qu'ailleurs il était sujet à cantates — sans plus. Et si pour le plus grand bien de notre patrie il se trouve qu'elle ait en ce moment comme ressort irrésistible et universel la .haine de l'Allemand, pourquoi faut-il qu'il v ait deux doctrines — l'une pour le front, où on tue l'Allemand, l'autre pour Ste-Adresse, où on le met sur le pavois? Notre patriotisme à nous n'a pas été exploité par le gouvernement. En fait dans maintes circonstances il a été ignoré, négligé comme moyen de gouverner! Il s'est témoigné sous la forme sublime de l'abné gation, du sacrifice total. Et il serait fort dangereux, par des mesures de faveur proallemandes, de l'affaiblir ou de le diviser, car la mise en valeur de l'énergie nationale appliquée au relèvement et à la reconstruction de la patrie dépend avant tout de la persistance à l'état actif du patriotisme qu'elle a si vigoureusement manifesté pendant la guerre. Nous verrons plus tard comment on entretient un tel état d'esprit et surtout comment on le crée. Pour l'instant contentons-nous de jeter un grand cri d'alarme contre tous ceux qui par leur favoritisme sans tact mettent en péril la question bien nette, bien tranchée que la Métropole résume si bien en quatre mots : La Belgique aux Belges. X. o—o Les traîtres flamingants Un bel échantillon Que sont les traîtres flamingants qui collaborent; au prix de trente deniers, avec les massacreurs boches et organisent pour ceux-ci la séparation administrative ? Une note parue dans la Libre Belgique du 16 juillet est tout à fait suggestive à ce point de vue. La voici : Louis Van Gernhuysen, né à Anvers, le 1er juin 1879, domicilié 310, avenue Rogier, (Bruxelles), habitant Woluwé-Saint-Lambert appartenait en 1910 à l'ordre des Augustins ; défroqué, publia une brochure Ma Vocation, dans laquelle il préconise le mariage ; vit maritalement avec deux femmes ; Surpris le 28 avril 1911, vis-à-vis des Magasins Tietz, du Bon Marché et autres (Bruxelles) en flagrant délit d'attentat à la pudeur ; pour vol de briques sur les terrains de la ligne de chemin de fer Schaerbeek-Hal ; Poursuivi le 3 août 1917 pour coups et blessures sur la personne de Henri P... ; Nommé chef de division au ministère des Sciences et des Arts, section flamande, le 3 janvier 1917. Est-ce parce que la Libre Belgique révèle, parmi d'autres, semblables faits, que le chatouilleux directeur de l'organe de l'aumônerie flamande à Londres a osé émettre des critiques sur le vaillant organe patriotique belge ? La paix allemande Nouvelles propositions Le correspondant new-yorkais de la Daily Chronicle mande que l'on a fait connaître lundi aux Etats-Unis ce qu'on dit être les propositions de paix de l'Allemagne, et quoique la presse incline à ne les considérer que comme un coup de sonde, elle les publie en bonne place, ajoutant qu'elles font le tour des milieux diplomatiques de Washington depuis quinze jours. On n'indique pas la source de ces propositions, mais on les attribue communément à M. de Kiihlmann, le nouveau ministre allemand des Affaires étrangères. Elles comprennent entre autres ; 1. Restauration de la Belgique et du nord français, dont les frais seraient couverts par la vente à la Grande-Bretagne des colonies allemandes. 2. L'Alsace et la Lorraine constituées en. Etats indépendants. 3. TrieSte port libre. 4. Restauration de la Serbie et de la Roumanie, avec port sur l'Adriatique pour la Serbie. 5. Négociations au sujet des Balkans. 6. Désarmement et police internationale. 7. Liberté des mers avec contrôle de la Manche par l'Angleterre jusqu'à l'achèvement du tunnel sous la Manche. Ce ne sont pas tant les conditions de paix elles-mêmes que leur publication intéresse Washington. En rapport avec la nouvelle que le colonel Michaelis fera connaître sous peu les conditions de paix de l'Allemagne, on croit que le coup de sonde actuel a une certaine importance. En attendant, Washington reste ferme au sujet des buts de guerre exprimés par M. Wilson. L'Allemagne ne doit attendre aucun adoucissement dans cette direction.o—o — Une dépêche d'Amsterdam à l'Exchange Telegraph Company, 11 septembre, dit 1 que Herr von Sandt, chef de l'administra-j tion civile allemande en Belgique, a été dé-. i missionné.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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